Malgré la défaite des siens face au Besançon Foot (2-0), le capitaine de Vadahon-Vercel, Samuel Vieille, reconnaît la qualité de la prestation bisontine. « On est tombé sur une grosse équipe, un des cadors du groupe, qui a su nous rendre le match compliqué, en faisant preuve d'une belle maîtrise, avec une indéniable aisance technique. » Le scénario du match n'a pas non plus aidé. « C’est le genre de déplacement qu'on fait en se disant qu’on va essayer de prendre quelques points, mais on prend un but très vite sur leur première occasion. On n'a donc pas pu jouer sur l'effet de surprise et les faire douter. »

Le match s’est aussi joué sur un plan physique. « Le Besançon Foot a une profondeur de banc qui lui a permis de mieux gérer le résultat. Passée l'heure de jeu, on a un peu manqué de jus. » Une fatigue qui a logiquement entraîné un manque de lucidité devant la cage de Robin Vauthey. « On a quand même existé offensivement, on a tapé deux poteaux… On s'est créé des occasions, c’est le positif que je préfère retenir. Il faut s'appuyer là-dessus pour la suite. »
 

« On va s’accrocher jusqu’au bout »

Un enseignement plus que jamais appréciable, l'équipe de Valdahon-Vercel ayant encore un programme chargé devant elle. « On va tout faire pour ne pas descendre, on est engagé dans un mini-championnat avec d'autres « petits », qui ont certes, moins de moyens, mais qui ne vont rien lâcher. »

Et, avantage non négligeable, les hommes du Plateau vont pouvoir évoluer réellement à domicile pour la suite de la compétition, après avoir été jusqu'ici, contraints d'élire domicile à Ornans puis à Saône. « On récupère enfin notre terrain, et avec notre public, j'espère que ça va changer la donne. Je me répète, mais on va s'accrocher jusqu'au bout. »

Pour  finalement ajouter, comme un cri du cœur. « On n’est pas mort, on veut exister encore, avec nos moyens, pour faire un truc bien. Le groupe s’entend à merveille, il n'y a pas de raison. » Une seule option, et la défaite n'en est sûrement pas une. « Il faut garder confiance et se battre, tout simplement… »

Propos recueillis par Benjamin Gonnot