Très studieuse pendant sa préparation hivernale, la réserve du Besançon Foot avait coché cette date du 16 février. Son retour à la compétition, elle l’a signé d’une victoire précieuse (3-1), devant Levier, concurrent direct pour l’accession en R1, qui venait à Saint-Claude en leader.

Une victoire qui a satisfait le staff bisontin. « Nous avons débuté ce match pied au plancher » retient Xavier Plançon. La domination des Bleus, en première période, était en effet évidente, dans la foulée de Chakiri, remuant comme à son habitude.

C’est lui qui avait obtenu un penalty transformé par Eusebio (1-0, 24^e). Le Bisontin connut ensuite moins de réussite, avec deux duels sortis par le portier lévitien. « Il y a toujours ce manque de réalisme, sur lequel nous devons travailler. Car la partie aurait dû être pliée à la mi-temps » analyse Osvaldo Magnani. Juste avant la pause toutefois, après un bon travail de Beuve, Batgi, trouvé en bonne position, était récompensé de son investissement (2-0, 44^e).
 

Frayeurs inutiles

Le Besançon Foot avait fait le plus dur, mais il avait eu le tort de le penser trop ostensiblement. Sa deuxième période, nettement moins dans l’engagement, fut ratée. Dans les buts, Ontani, visé par un carton blanc qui contraignait l’équipe bisontine à évoluer à 10 à l’heure de jeu (NDLR : Aichaoui avait pris place dans les cages), puis à l’origine d’une erreur d’appréciation sur un long ballon (2-1, 80^e), était bien malgré lui lié à ce retour de suspense.

Les conséquences auraient même pu être très dommageables, si l’on repense à cette balle d’égalisation qu’eurent les visiteurs. Heureusement, alors qu’Aumaître avait joué un coup franc intelligemment, le ballon mis en retrait par Hadhoum pour Bouteldja finissait au fond (3-1, 90^e+5). « Le groupe a finalement fait preuve de solidité et de détermination » retient Xavier Plançon. Une bonne façon de reprendre le championnat pour une réserve du Besançon Foot qui accueillera en leader, le 1^er mars, La Joux Nozeroy, pour la… première journée de la phase retour.

M.C.