Posté le 12/10/2019
Réactions, côté Pontarlier
Comme un cri du cœur qu’il ne peut réprimer, le défenseur pontissalien, Pierre Simon-Vannier résume en une phrase, le sentiment général de son équipe. « On voulait revivre des belles choses, la Coupe de France est une compétition qui donne tellement envie… » Mais la séance des tirs au but, qui a finalement départagé les deux équipes doubistes, en a décidé autrement. Et son coéquipier, Lucas Buisson, ancien de la maison bisontine, n’aura rien pu y faire, malgré un match héroïque, avec plusieurs sauvetages spectaculaires à la clé. « A titre personnel, je ne suis pas loin du match parfait avant que cela ne se joue finalement aux penalties, ce qui est une vraie loterie. Logiquement, on est tous très déçus, même si s’attendait à un match compliqué face à une belle équipe et sur un terrai synthétique, qui plus est. »
Les deux joueurs du CA Pontarlier concèdent volontiers qu’ils ont, d’une façon, laissé passer leur chance en ne « sachant pas prendre l’avantage lors de leur supériorité numérique », et ce, à pourtant « deux reprises » enrage même Lucas Buisson. Son compère de la défense veut y voir un signe, celui d’un « vrai esprit d’équipe côté bisontin » dans un match qui a été « équilibré, avec beaucoup de cartons qui auraient pu envenimer les choses cependant. » Mais le « verrou défensif » bisontin a tenu bon. « C’est le jeu » souffle Lucas Buisson, toujours lucide, « le Besançon Foot a bien défendu et bien géré. Même si l’issue n’est pas favorable, il faut savoir reconnaître sa défaite. »
Des propos validés, immédiatement et sans réserve, par Pierre Simon-Vannier. « La victoire est méritée pour Besançon qui est une très belle équipe. » Reste maintenant aux Pontissaliens à « faire avec » avec la reprise de la routine du championnat et un déplacement à Dijon le week-end prochain. Se reconcentrer, se remobiliser et surtout « travailler pour corriger tous les aspects qui n’ont pas fonctionné ce samedi » souligne le défenseur, tandis que son compère de la cage insiste bien, pour conclure, qu’il faudra « se montrer sérieux et laisser derrière eux la déception de cette élimination prématurée. »
Recueilli par Benjamin Gonnot