Posté le 19/05/2019
Les réactions, côté La Charité
Bon point de pris à Léo pour une équipe nivernaise qui enchaîne un cinquième match sans défaite et semble sur le point de gagner son pari du maintien. D’autant plus qu’elle s’est récemment vue retirer trois points à la suite d’un imbroglio concernant ses équipes de jeunes. Trois points très importants, que le club compte bien récupérer, comme le confirment le gardien Maxime Rozier et le capitaine, Jessy Bourahli. « On est en attente de l’appel pour cette affaire, on pense qu’on est dans notre bon droit, donc on espère une issue positive. Il est évident qu’avec ces trois points, le maintien est assuré. »
En ce qui concerne le match contre le Besançon Foot en lui-même, c’est un « résultat satisfaisant » pour Maxime Rozier, d’autant plus qu’il correspond au troisième match de la saison, sans qu’il n’encaisse de but. La bataille a été essentiellement tactique pour son capitaine. « On a bien appliqué les consignes du coach, qui nous avait bien indiqué de bloquer la circulation de balle au milieu bisontin, et notamment de gêner un joueur comme Rafaël Dias dans ses transmissions et sa capacité à jouer en première intention. » Un dispositif qui a porté ses fruits, même si La Charité a également « profité de la fatigue » des Bisontins.
« Une équipe capable de se battre jusqu’au bout »
La clé du match a été aussi « la solidarité » pour Maxime Rozier. « On s’est déplacé avec un groupe réduit à seulement douze joueurs, avec quatre absents de dernière minute. Le coach a donc été obligé de faire avec les moyens du bord et de bricoler, ce qui est d’autant plus remarquable. On prouve qu’on est une belle équipe de copains, capable de se battre jusqu’au bout. »
Après ce « nul mérité », les deux joueurs de La Charité ont le regard fixé sur le prochain et dernier match de la saison, à Dijon. « Obligation de gagner. On va y aller confiants. » lâche de façon lapidaire, le capitaine Bourahli. Propos un brin nuancés par son coéquipier, qui sait que ses gants vont forcément chauffer en Côte-d’Or. « Ce ne sera pas simple, mais sur un match, tout est possible. »
Recueilli par Benjamin Gonnot