Solidaires, auteurs d’un match de très belle facture, les réservistes bisontins ont décroché, contre leurs homologues de Pontarlier, un succès (2-1) qui était obligatoire, pour entretenir l’espoir d’un maintien. Il faudra enchaîner pareilles performances, sur les trois derniers matches de la saison.

Quand on les voit comme ça, on se demande comment ils peuvent être lanterne rouge. Ce dimanche après-midi, les garçons de Nabil Bouhi ont été bons. Il le fallait, pour espérer battre une réserve pontissalienne assez bien renforcée (Vannier-Simon, Vieille, Gbadamassi et André), qui reste une référence en temps normal. Il le fallait, pour espérer tout court.

On ne mit pas longtemps à voir, sur cette équipe bisontine, les effets de cet aspect couperet. Au bout de quelques secondes, Hammache, le meilleur joueur sur le terrain, décochait un missile sur la barre. Le milieu des « Bleus », qui devra confirmer ces belles dispositions entrevues, ne s’était pas résigné. D’une frappe croisée, il donnait un avantage logique aux siens (1-0, 29^e) et passait même à deux doigts d’un doublé, juste avant la pause. Atangana, qui avait, alors, connu la même déveine, réglait parfaitement la mire au retour des vestiaires. De près, il trompait R. André et ça sentait clairement bon pour le Besançon Foot (2-0, 51^e).
 

Il faudra (au moins) deux victoires

Timide jusqu’alors, le CAP allait pourtant semer le doute en fin de rencontre. Keller, qui avait dû s’employer face à Marguet (70^e), ne pouvait rien sur cette action construite que ponctuait Gaume, aux six mètres (2-1, 75^e). Mais l’obligation de vaincre avait porté les locaux jusqu’au bout. Il n’eut d’ailleurs pas été illogique que Saber, sur une belle tentative parfaitement repoussée d’une manchette par R. André (83^e), donne au score une certaine justesse par rapport à la physionomie observée.

Préservé jusqu’au bout, l’essentiel permet au Besançon Foot d’y croire encore. A trois journées du terme (matches à Baume-les-Dames, devant Pont-de-Roide et à Jura Sud), et alors que la réserve bisontine est revenue sur celle de Belfort, avec trois points de retard sur le premier non-relégable, le tableau de marche semble assez « simple » à suivre. Deux victoires (et un nul ?) apparaissent impératives pour se sortir d’un guêpier qu’ils n’ont jamais quitté. Rien n’empêche de le faire au dernier moment ; la délivrance n’en serait que plus belle. Sur ce qu’ils ont montré ce dimanche, les Bisontins en sont capables.

Maxime Chevrier