Posté le 31/03/2019
U18 : rejoints sur le fil
Il a manqué 20 secondes, au Besançon Foot, pour qu’il domine son voisin du Racing. Mais un ultime coup franc, depuis la ligne médiane, a renvoyé les deux voisins dos à dos (2-2). Sans que ce ne soit illogique, au final.
Les « Bleus » n’auraient pas dû laisser filer un match que les « Rouges » auraient pu remporter. Ainsi va le foot. Agréable, le derby de dimanche, disputé devant plus de 150 spectateurs aux Torcols, a été un peu bizarre. En tout cas très inégal, dans ces temps forts. Entre les deux voisins, finalement assez proches malgré la différence comptable au classement, la parité a semblé logique, chaque équipe ayant eu sa mi-temps.
A domicile, le Besançon Foot avait fait mieux que mener aux points, à la pause. Le Racing avait tiré le premier, sur cette reprise de Beauquier bloquée par Costille ? Les protégés de Benjamin Goujon, mordants, répondaient du tac au tac. Un premier (bon) corner de Fenollar, puis une progressive mise sous pression. Elle aurait pu, dans un premier temps, être convertie par Martin. En contre, l’avant-centre bisontin, qui avait piqué son ballon, était privé de l’ouverture du score par le retour de Diomande (26e). Pas plus de réussite suite au beau débordement de Bernabeu, où la défense des « Rouges » faisait encore front (34e). La récompense tombait logiquement sur le corner qui suivait. A la retombée, Bideaux ne se posait aucune question (1-0, 35e).
Dominés, ils marquent en contre
Les partenaires d’Aurélien Guyot étaient en train de confirmer leur bien meilleure passe actuelle. Mais le Racing, qui avait eu cette occasion avant la pause sur la volée dévissée de Blé (44e), allait montrer un tout autre visage, par la suite. Il avait eu la réussite de marquer sur sa première occasion de ce deuxième acte, où les « Bleus » avaient d’abord paru gérer. Mais cette volée, superbe, de Brancaz, ne devait rien à personne (1-1, 54e). Dès lors, les locaux souffraient. Costille intervenait devant Blé (57e), avant de se faire peur sur le coup franc de Vicaire, prolongé sur le poteau (75e).
Sans maîtrise, le Besançon Foot s’était destiné vers un dernier quart d’heure à la configuration « coupe », face à un Racing tenu à la victoire, pour rattraper Montceau, en tête. Il y eut alors ce petit éclair. Un contre, bien senti, et cette conclusion parfaite de Fenollar, auteur d’un amour de lob face à Paulin (2-1, 82e). Le succès, pas malheureux, se profilait, alors que le Racing ne trouvait plus la faille. Mais l’ultime coup franc de la partie était fatal. Il donnait lieu à un cafouillage, avec une tête sur la barre que Goncalves prolongeait au fond (90e+4). Dommage, dans le scénario, pour des « Bleus » qui apprendront, mais qui montrent de meilleures choses.
Maxime Chevrier