Comment leur en tenir rigueur ? Certes, la réserve du Besançon Foot a fini par craquer, et même assez largement (4-1), chez une solide équipe de Valdahon/Vercel. Mais des circonstances l’expliquent allégrement.

En lien avec Alexandre Radreau et la direction sportive du club, Nabil Bouhi avait joué le jeu de la solidarité interne, en envoyant des éléments aux étages inférieurs, et notamment en Régional 2, où la belle dynamique des protégés de Loulou El Kaïm a, du coup, été confirmée.
 

« Fier de mes joueurs »

Sur le plateau, dans ces conditions, les « Bleus », partis seulement à douze, avec Mokhtar El Mazoughi, le coach adjoint, les cartouches ont vite été vidées, sous la chaleur. Mené dix minutes plus tôt, le Besançon Foot avait pourtant su égaliser, sur une tête de Cheikh, après un centre de Bonin (1-1, 43^e). La suite se faisait à bout de souffle, après le penalty concédé en retour de vestiaire (2-1, 53^e). « On a pourtant continué à jouer. Ça me pousse à être très fier du comportement de mes joueurs » retient Nabil Bouhi.

Mais sans Dussouilley, victime d’une fracture du nez (NDLR : on lui souhaite un prompt rétablissement), sans Ceri, blessé à la cuisse, les Bisontins s’étaient retrouvés, sans remplaçant avec la blessure également de Mokhtar El Mazoughi, à dix. Et vu que Bechelem se faisait prendre par la patrouille (carton blanc en fin de match), ses partenaires, à neuf, ne pouvaient plus lutter, encaissant deux buts dans les derniers instants.

M.C.