Mal entrés dans ce match en retard, à Roche-Novillars, les réservistes bisontins n’ont jamais trouvé le moyen de revenir au score (1-0), en dépit d’une domination presque sans partage, après le repos. Frustrant.

Le Besançon Foot retrouvera Roche-Novillars, dans un peu plus de dix jours, pour le match retour à Saint-Claude. Et nul doute que les « Bleus » auront à cœur de rendre la monnaie de leur pièce, à des Rochois qui ont sorti, pour ce match en retard, un modèle d’efficacité. Seguin l’avait d’abord matérialisé, face au but bisontin, pour une ouverture du score pas illogique (1-0, 24^e).

Pas illogique à ce moment-là, car Besançon peinait à inquiéter l’ex-Racingman Caleiras, une première fois intervenu, en fin de première période, devant Cheikh. Les Bisontins ne le savaient pas encore, mais c’était là le symbole d’une rencontre qui aurait, par la suite, largement pu leur revenir. Il aurait, pour cela, fallu être bien plus tueur, face au gardien rochois, « en état de grâce » dixit Nabil Bouhi.
 

« On aura tout tenté… »

Roche-Novillars en a bien eu besoin, alors que les locaux, réduits à dix, ont souvent tangué. Dès le retour des vestiaires, Atangana et Merazig avaient sonné le réveil. Mais même en récidivant (Cheikh également), ils ne parvenaient pas à tromper ce diable de Caleiras. « On aura tout tenté, mais il était difficile de contourner leur bloc. Je reste quand même fier, dans la défaite, de l’état d’esprit des garçons ».

« Conformément à la politique du club », le technicien s’était appuyé sur des jeunes valeurs montantes. Viennet et Merazig titulaires, Belhadj remplaçant, la réserve du Besançon Foot, qui avait laissé à la disposition de la Régional 2 des garçons comme Barghouti ou Goujon, était bien dans son objectif de post-formation. « Cela me permet aussi de saluer le travail de nos éducateurs, chez les jeunes. Il est à souligner et c’est de bon augure pour la suite ». La suite, pour Nabil Bouhi, ce sera déjà dimanche, avec un déplacement à Valdahon.

M.C.