Posté le 08/04/2018
La réserve s’en contentera
Après deux revers, les joueurs de Nabil Bouhi, qui menaient pourtant, ont été rejoints (1-1) par une valeureuse équipe de l’US Sochaux. A 10, ils ne furent pas loin d’arracher trois points qui les auraient provisoirement remis sur le podium.
Sur l’aspect brut, concéder le nul, chez la lanterne rouge, quand on mène au score à 20 minutes du terme, apparaît comme une déception. C’est mésestimer ce dont est réellement capable cette équipe sochalienne, habile à domicile, où elle va jouer cinq fois sur les huit derniers matches, pour aller chercher son maintien.
Sur ce terrain synthétique du Parc des sports, où la réserve de Pontarlier était tombée, les Bisontins ont mis du temps à se mettre dedans. « Mais le premier objectif était de stopper l’hémorragie. Sur les deux derniers matches, nous avions été menés dès les premières secondes » corrige Nabil Bouhi. Face à une équipe de l’US Sochaux, joueuse comme à son habitude, le Besançon Foot ne passa pas loin de la correctionnelle. Présent et sollicité dans ses buts, T. Kennel témoignait d’un poteau et d’un face-à-face avorté, peu avant la demi-heure.
Ces cartons blancs sont de trop…
Les « Bleus » avaient bien réagi, par l’intermédiaire d’A. Hacid, sur une de ses belles frappes qu’il aime armer, et Amzaïti. Remuant, ce dernier obtenait un penalty logique qu’il se chargeait, lui-même, de transformer (0-1, 61e). De bon niveau, l’opposition basculait sans doute sur cet énième carton blanc, dont le Besançon Foot, trop pénalisé ces dernières semaines, va sérieusement devoir se délester. Dahmane (68e) laissait ses partenaires à dix et l’US Sochaux égalisait dans la foulée, sur une belle percée (1-1, 72e).
La parité, c’est certain, n’avait rien d’injuste. Mais les Bisontins étaient à deux doigts de repasser rapidement devant. Sur un service de son frère, B. Hacid, butait sur le gardien sochalien. « Je voulais une réaction, dans l’attitude aussi. Et ce match me va bien » constatait le coach bisontin, parti seulement avec douze éléments afin d’habilement renforcer l’équipe 3, auteure d’un bon nul à Bresse Jura. Une saine gestion qui a permis, également, à la R3, « qui ne lâche rien à l’image de ses coaches », de décrocher un succès salutaire devant le Clemenceau.
M.C.