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Posté le 09/03/2018

Zoom sur l'AJ Auxerre (2)



Dixième volet de notre rubrique. Le Besançon Foot reçoit ce samedi après-midi (16h), la réserve professionnelle de l’Association de la jeunesse auxerroise. Focus sur une réserve qui espère retrouver le National 2, un an après l’avoir quitté.



L’AJA est fondée en 1905. Très rapidement, les Auxerrois s’imposent comme le club phare de la région. Le club remporte son premier titre de l’Yonne en 1929 et participe à son premier championnat de Bourgogne en 1931. En 1937, l’AJA connaît des difficultés financières et renonce à jouer son championnat. Elle le dispute de nouveau en 1941.

En 1961, Jean Garnault est le nouveau président. Il nomme à la tête de l’équipe un entraîneur qui deviendra la figure emblématique : Guy Roux. Jean Garnault est élu deux ans plus tard à la tête de la Ligue de Bourgogne. Il est remplacé par Jean-Claude Hamel, une autre figure du club. Les Bourguignons évoluent en DH jusqu’en 1970.

En 1974, les hommes de Guy Roux disputent leur première saison en division 2, avec le statut amateur. Les premières heures de gloires ont lieu en 1979 avec une défaite en finale de Coupe de France face au FC Nantes (1-4 après prolongation). La saison suivante, les Auxerrois obtiennent l’accession en division 1.

Les joueurs de l’Yonne évolueront à ce niveau durant 32 saisons. L’AJA sera sacrée champion de France en 1996. S’ajoutent à la vitrine quatre Coupes de France. Sur la scène européenne, les Auxerrois effectueront de belles épopées, notamment en 1997 où le club atteint les quarts de finale de la Ligue des champions, éliminé par le Borussia Dortmund, futur champion d’Europe. Scénario identique en 1995, battu toujours au même stade de la compétition par Arsenal, en Coupe des Coupes. 1993 sera terrible avec une élimination au porte de la finale en Coupe de l’UEFA, par leur (future) bête noire du Borussia Dortmund.

Guy Roux se retire au soir de la finale de la Coupe de France en 2005, vainqueur face à Sedan (2-1). Peu à peu, l’AJA glisse au classement. En 2012, et après une défaite à Marseille (3-0) lors de l’avant-dernière journée, les hommes de Jean-Guy Wallemme sont relégués en ligue 2. Depuis, l’équipe végète dans l’antichambre sans se mêler à la montée, malgré une finale de Coupe de France en 2015, perdue contre le Paris SG (0-1). Pire, lors de la saison 2016/2017, les Bourguignons frôlent la relégation en national, en terminant 17e.

Depuis le 21 décembre 2017, Pablo Correa est sur le banc (NDLR : en remplacement de Francis Gillot). Le club occupe actuellement la 12e place.
 

UNE RÉSERVE TRÈS COMPETITIVE


Les débuts de la réserve auxerroise sont tonitruants. En effet, lors de la saison 1993/1994, le club termine premier de son groupe D avec un bilan de 28 victoires en 34 journées et 87 buts marqués. Cette belle saison se confirme avec un autre titre de champion de CFA, devançant la réserve de l’OL et du PSG. Même constat en 1996 avec un 3e titre d’affilée.

Les Bourguignons termineront en tête de leur groupe de CFA jusqu’à la saison 1999/2000. Les Auxerrois terminent donc 7 années consécutives en tête de leur groupe, un record à ce niveau. La palme revient à l’exercice 1998/1999 où l’AJA conclut avec 120 points, 31 longueurs d’avance sur le… Besançon RC (promu en national).

Pour la première fois, en 2001, Auxerre achève la saison « seulement » 3e, devancé par Lusitanos Saint-Maur et Cherbourg. L’AJA termine de nouveau en tête lors de l’exercice suivant. Le club redescend mais termine à une belle 4e place en 2003. 9e sacre en 2004 devant Roye. Il faut attendre la saison 2007/2008 pour qu’une modeste 8e place sanctionne la réserve bourguignonne. Malgré une embellie en 2012, la période sera désormais moins faste. Pour la première fois, la relégation en CFA 2 interviendra en 2013.

L’ascenseur suivra, avec une remontée en 2015, puis une redescente, l’année dernière. Actuellement, les protégés de David Carré occupe la 6e place. A l’aller, sur l’annexe de l’Abbé Deschamps, les Bisontins avaient signé leur victoire la plus marquante (0-2) grâce à des réalisations de Lucas Cuenin et Yohan Crolet.

Romain Frelin






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