Posté le 01/10/2017
Echos de Dole Un rouge, encore
« Qu’est-ce que ce sera quand on finira un match à onze ». Hervé Genet l’a dit à ses joueurs sur le ton de la plaisanterie, mais il y a quand même matière à réflexion. Pour la quatrième fois en cinq journées, son équipe a terminé la rencontre en infériorité numérique. Après les deux avertissements d’Amaouche (Pontarlier), Lafrance (Saint-Apollinaire), et l’expulsion directe de Laurent (Dijon), c’est Pesenti qui a rejoint les vestiaires plus tôt que prévu, en raison de deux cartons. Surtout quand c’est ainsi évitable, il faudra savoir stopper l’hémorragie.
Saclier aussi… Hervé Saclier n’aura pas passé beaucoup de temps sur son banc. Pour avoir fait remarquer à M. Abdelhaoui que Nicolas Pesenti aurait mérité davantage qu’un simple avertissement, alors que son attaquant Decombe, se faisait soigner, l’entraîneur jurassien a été prié, dès la 20e minute, de passer le reste de la rencontre dans la tribune. A souhaiter, quand même, que sa sanction soit la moins sévère possible, vu le contexte.
Di Pinto reste ménagé. Comme à Delle, et alors qu’il doit toujours se passer de garçons comme Cyprien, De Morais, Boussaïd, Cuynet, Hamdache…, Hervé Genet avait pris avec lui, sur le banc, Victor Di Pinto. Mais son but, comme une semaine plus tôt, était à nouveau de le ménager en essayant de ne pas le faire entrer en jeu. Les circonstances du match ne l’ayant pas réclamé, le Bisontin est resté en réserve. A voir désormais mercredi contre Gueugnon.
Les dirigeants en nombre. Ils ont été discrets, sages même. Dans la tribune doloise pourtant, un nombre important de dirigeants influents du Besançon Foot avait effectué le court déplacement. Une façon de rappeler au groupe qu’il était autant soutenu qu’attendu. Quand la victoire est là, c’est toujours plus agréable.
Avec les convalescents. Cette image-là, aussi, nous a paru importante. Adrien De Morais et Mohamed Hamdache ont tenu, bien que toujours indisponibles, à effectuer le court déplacement pour être à côté des leurs. Toujours souriant, l’ex-Pontissalien, à la bonne humeur communicative, n’a pas hésité à aller jouer son rôle de fédérateur, sitôt le coup de sifflet final. Un garçon de vestiaire qui aura son importance, c’est certain.
La der à Robert-Bobin ? Le club jurassien y avait pris ses aises. Dans la foulée de son accession en National 3, Jura Dolois, bien suivi par les collectivités locales, a disputé ses trois premières rencontres de championnat (Gueugnon, Louhans-Cuiseaux, Besançon Foot) dans l’enceinte plutôt confortable de Robert-Bobin, à deux pas de la Commanderie et du complexe rugbystique du Pré Marnoz. Mais faute d’éclairage, et aussi dans un souci d’aller également à Tavaux, le JDF devrait se retrouver prochainement sur synthétique, avec une annexe de Paul-Martin (terrain Christian Tapella).
A Dole, M.C.