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Posté le 01/03/2020

Dias les libère
et les délivre



Ce coup franc direct du meneur de jeu bisontin, en bout de temps réglementaire, a extirpé le Besançon Foot d’une ornière dans laquelle Roche/Novillars, opiniâtre à souhait, l’avait placée. C’est autant heureux que possiblement précieux.



On pourra disserter des heures sur la part de la réussite dans le football. Parce qu’elles sont rares, les victoires arrachées dans les derniers instants d’une rencontre ont pourtant un sens que le seul hasard aurait bien du mal à résumer. Crucifié il y a deux semaines à Dijon, le Besançon Foot a trouvé les ressources pour aller chercher, en infériorité numérique, trois points qui pourraient compter.

« L’état d’esprit » loué par Rafael Dias devra, cette fois, s’en retrouver boosté, après avoir été mis en berne, depuis deux semaines. Car but salvateur, provoqué et réalisé par le meneur de jeu bisontin, sur ce coup franc final qui a surpris Pujol (1-0, 90e), doit être un catalyseur. Au même titre que l’avait été, l’an dernier, la réalisation du bon Mebrak, du côté de Selongey. Il faudra cela dit, et c’est peu de l’écrire, retenir les leçons de cette difficile soirée. Elle a valu « avertissement » selon Rafael Dias. Son entraîneur est allé plus loin. « Si l’on réitère ce genre de performance, on passera directement à la trappe ».
 

Des pertes qu’il ne faudra plus avoir


Lucide, Hervé Genet n’a rien cherché à cacher. « On a été en-dessous, jamais dans le rythme ». Un match sans, mais victorieux quand même, que le technicien bisontin espère le moins douloureux possible. Car « c’est quand même une victoire à la Pyrrhus » a-t-il retenu. La blessure de Di Pinto, l’expulsion de Pillot, l’avertissement très pénalisant pour Adjakly : c’est aussi parce que le Besançon Foot n’était pas dans un bon soir, que ces faits de jeu et ces pertes, dont on se souvient combien ils avaient coûté à l’automne, ont noirci le tableau.

A voir, désormais, ce que donnera le prochain enchaînement crucial du mois de mars. Les Bleus pourront l’aborder avec cette conviction de ne pas vouloir lâcher. Troisième, avec un rythme comptable de champion, Besançon doit en effet s’accrocher à ce qu’il sait (bien) faire. De la même façon que ce succès en infériorité numérique (« C’est la quatrième fois qu’on perd à 11 contre 10 » a enragé Mickaël Paget, le coach rochois), qui rappelle celui, inaugural, face à Morteau-Montlebon, permet de croire en un avenir, pour un groupe qu’a promis de remobiliser Hervé Genet, « après des débordements que je ne tolèrerai plus ». Le chemin est tracé.  

Maxime Chevrier


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