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Posté le 22/10/2018

Moteur hybride, puissance sous le capot



Amputé de la moitié de l’équipe-type qui s’était dégagée ces dernières semaines, le Besançon Foot a néanmoins poursuivi, samedi devant Is-Selongey (2-0), une série qui prend, du coup, des allures de plus en plus prometteuses.



Il fallait voir ce que cela donnerait. Voir, surtout, si l’équilibre tiendrait, malgré tout. Les cinq absences de titulaires (suspensions de M’Baiam, Calonge, Adjakly et Dirand, mais aussi l’indisponibilité de Pillot) se sont remarquées, bien sûr. « Il y a eu du bon et du moins bon. On a trop laissé à cette équipe l’occasion de se relancer dans ce match, mais compte tenu des changements, des joueurs qui n’évoluaient pas à leur poste, je suis globalement satisfait ».

En une phrase, Hervé Genet a pratiquement tout dit. Le bon et la satisfaction viennent, en premier lieu, d’un résultat évocateur. Jamais, jusqu’ici, la formation de Sébastien Evain n’avait concédé un revers par deux buts d’écart. Une première que les Bisontins doivent autant à leur défense de fer (« On savait que ce serait compliqué, qu’il fallait s’accrocher d’entrée, face à la meilleure défense du groupe, qui n’avait encaissé que deux buts sur coups de pied arrêtés ») qu’à leur gardien (« Il est loin d’y être étranger » a, à chaque fois, noté le technicien bourguignon). Robin Vauthey, sur un nuage en ce moment, a tué dans l’œuf la volonté de rébellion selongéenne, écœurant, à lui seul, un Tchounet très dangereux comme prévu, mais à chaque fois mis en échec par le dernier rempart local.
 

Une précocité à faire mal qui change tout


C’est surtout en fin de première mi-temps, sans doute, que le match se joua définitivement. « On s’est fait bouger à la mi-temps par le coach, car on savait que la rencontre aurait été différente si Selongey avait réduit la marque » notait le jeune Bisontin. Après, le Besançon Foot a géré, plutôt habilement, ce qui permit, au passage, d’entrevoir l’appréciable gestion, dans l’entrejeu, d’un Rafael Dias qui montera gentiment en puissance. Avant ? Il y avait eu cet esprit tueur, qui pourrait réserver de beaux jours aux « Bleus ».

On avait alors retrouvé un certain ADN, que ne pourra renier un Hervé Genet qui a établi ses plus belles réussites là-dessus : un plan de jeu très cohérent, une évidente discipline… et cette propension à faire mal sur coups de pied arrêtés. Après le but marquant de Calonge, dans le derby, on goûta avec plaisir à la patte de Dias, sur un corner premier poteau que Gueye coupa imparablement de la tête. C’est cette précocité (à rééditer) qui eut du bon (1-0, 7e). Dans du velours, très propres dans leur approche, balle au pied, les Francs-Comtois avaient forcé une réussite, qu’ils devaient aussi à l’approximative sortie du remplaçant Dubois, lobé sur l’ouverture d’un très bon Machado, profitant à Gueye (2-0, 12e). Avec ce doublé, l’ex-Selongéen lançait sa saison. Celle du Besançon Foot devient appétissante.

Maxime Chevrier


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