Posté le 29/02/2020
Souffler le chaud
Battu et certainement déçu de ne pas être totalement au bout de ses idées, il y a deux semaines à Dijon (2), le Besançon Foot se sait, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, contraint au rebond, comptable et dans le contenu, face à son voisin de Roche-Novillars.
Ils le savaient sans doute déjà au fond d’eux, pour avoir été battus, lors de la phase aller, par les gros de ce championnat. Pour les Bisontins aussi, la peur n’a pas servi à éviter le danger. Frustrant et dommageable, le revers aux Poussots, il y a deux semaines, peut-il servir de catalyseur ? C’est une possibilité, alors que s’ouvrent les trois derniers mois de compétition, où les rencontres (et autant de points) s’enchaînent.
Trois arrivent consécutivement, dont deux de suite à domicile (Valdahon-Vercel, la semaine prochaine). Un nouveau départ, qu’il faut impérativement effectuer lancé. La réception de Roche-Novillars, pour le Besançon Foot, est un passage obligé, c’est sûr, mais c’est avant tout un match à jouer. L’appréhender avec cette rage au bide doit être un atout, pour les partenaires de Victor Pillot, qui savent ce qui les attend. « Ce sera forcément un match difficile contre une équipe qui nous montre qu’elle se bat tous les week-ends » lâche Hervé Genet.
Faire les choses dans l’ordre
Pour se rendre très régulièrement à l’Intercommunal de Novillars, l’entraîneur doubiste connaît les valeurs et l’opiniâtreté de l’ERN. « Le tout, surtout, sera d’être patient, d’enchaîner les phases de jeu. Ce sera un gros bloc en face, ils nous contreront. Le meilleur moyen de merdre est de se livrer comme des andouilles ». Le discours est sensé. Pour Hervé Genet, pas question de prendre la réception de la lanterne rouge par-dessus la jambe, alors que le souvenir du très pénible match aller (0-1) est encore dans les têtes.
A Léo-Lagrange, le contexte sera bien sûr radicalement différent, même s’il faudra composer avec les bourrasques de vent. « La chose est simple : on respecte cette équipe. On sait aussi ce dont on est capable de faire chez nous. Si l’on reproduit les mêmes bases, alors on doit être en mesure de se rendre le match plus abordable ». Lors de ses trois derniers matches chez lui, le Besançon Foot avait en effet su, face à Jura Dolois (5-0), Montceau (4-0) et Is/Selongey (4-0), faire peur… et donc mal.
Maxime Chevrier