Posté le 18/01/2020
Avec ce sérieux, forcément bien
Il se dégage autant de cohésion que de cohérence, dans cette équipe du Besançon Foot, victorieuse (1-0) de Pontarlier, en amical. Un évident gage de solidité, qui méritera encore confirmation, lors du prochain gros test à Morteau-Montlebon.
L’équipe de Hervé Genet trace sa route. Sans bruit ni prétention, mais avec de patients travaux d’approche qui portent leurs fruits, de plus en plus. Dans le jeu, et l’on a récemment vu contre Montceau, ce groupe est un peu plus à l’aise, à mesure que les semaines passent. Entre automatismes désormais très palpables et sentiment de confiance, de beaux enchaînements ont de nouveau pu être entrevus, ce samedi après-midi.
A fortiori contre cette équipe pontissalienne, joueuse et venue a priori testée une nouvelle mouture tactique, sur le synthétique de Saint-Claude. « C’est vrai que la rencontre a souvent été agréable » note le coach bisontin, ressorti satisfait de cette rencontre amicale, ce qui s’était déjà déroulé, fin novembre à Sochaux, mais ce qui est surtout rare, quand on pratique le technicien. Au-delà de la victoire, qui permet d’entretenir une précieuse dynamique vertueuse, il y a surtout cette sensation d’avoir affiché un visage costaud, qui a fait basculer dans l’appréciation positive.
Il y aura des choix à faire…
Paradoxalement pourtant, et à l’instar du match contre Montceau, les Bleus, autour de leur impeccable capitaine Victor Pillot, ont concédé quelques situations très chaudes. Peut-être cette réussite (poteau en début de match, sur la cage d’Ontani), que les équipes en forme savent provoquer, en même temps qu’un déficit de réalisme adverse. Dans le domaine, le Besançon Foot reste encore loin d’être en position de donner des leçons.
Car lui aussi eut l’occasion de faire la différence. On pense à cette frappe à bout portant de Cyprien, alors que Buisson (décisif plus tard face à Beuve ou Dapé) fut pour une fois effacé. C’eut été le break, après la belle ouverture du score de Mendes, qui avait eu tant raison de ne pas se poser de question, face au but (1-0, 33e). « On a eu des opportunités. Pontarlier aussi. Je retiens aussi l’intensité, qui a plutôt été là dans cette rencontre, un peu dans la lignée de Montceau. C’est ce qu’il nous fallait pour préparer Morteau-Montlebon ».
Une prochaine échéance où Hervé Genet, et c’était aussi le but de cette confrontation, aura des choix à faire, entre les formes des uns et des autres. « On sent bien que ce n’est pas encore optimal, qu’on n’est pas à fond sur 45 minutes. C’est assez normal à cette période-là, mais on sait sur quoi travailler ». La marge de progression existe et cela ressemble à de belles promesses, alors que l’entrejeu bisontin a paru saignant et que des garçons comme Dias ou El Achak ont semblé avoir du feu dans les jambes. Il y a surtout une conviction : avec ce sérieux, le Besançon Foot n’est pas à l’abri de belles surprises.
Maxime Chevrier