Posté le 04/01/2020
Maîtres de leur destin, le rappel
Une semaine avant de reprendre le championnat, devant Montceau, le Besançon Foot avait rendez-vous, ce samedi, avec Valdahon-Vercel, pour une première mise en jambe. Elle a été victorieuse (4-2), en étant enchevêtrée de brio et de relâchements.
Rien de tel que le succès pour donner à une dynamique l’autonomie la plus conséquente. Sur cet aspect, le match amical qu’avait convenu le staff bisontin, avec son homologue de Valdahon-Vercel, restera une réussite, une semaine avant la réception de Montceau, qui doit servir de premier aiguillage, en cette année 2020.
Malgré le chemin victorieux que ses garçons ont poursuivi, après les fêtes, Hervé Genet était assez chafoin, à l’issue des débats. En cause, quelques investissements individuels déficitaires ou intermittents, dans la lignée de la deuxième semaine de préparation. « Et Valdahon nous a rapidement rappelés à l’ordre » a pointé le technicien, comme pour mieux étayer sa première impression du « à boire et à manger », dans l’appréciation du contenu. Celui-ci fut en effet assez gâché. Le retour de Valdahon-Vercel de 2-0 à 2-2 : un détail pour certains ? Pour Hervé Genet, ça voulait dire beaucoup.
Des changements, de nouvelles munitions aussi…
La preuve indéniable, semble-t-il, que cette équipe, est autant capable, par son jeu et ses intentions, de s’ouvrir les meilleurs horizons que se nuire, en pensant que ceux-ci vont se chercher sans contrainte permanente. Tout avait peut-être semblé trop simple, aux partenaires de Victor Pillot, dominateurs et brillants, dans le premier quart d’heure, « où l’on a effectivement été bons » note Genet. Renversements de jeu, combinaisons fluides et alertes : de près, Mendes (1-0, 8e), puis Batgi (2-0, 15e) avaient matérialisé une différence très palpable.
De possible cavalier seul, Besançon passait, sous une belle météo, à la douche froide. Il y eut tout d’abord ce but un peu surprise de Jeannin, qui avait eu plus de volonté que Trousseau, sur un jeu aérien a priori peu dangereux (2-1, 24e), puis cette égalisation, limpide, de Journet, qui avait piqué son ballon face à Vauthey, alors que le repli défensif bisontin avait été inexistant (2-2, 35e). Typiquement cette exigence qui fera, en 2020, ce que sera, ou non, la phase retour d’un championnat qui peut encore être exaltant, pour cette formation bisontine.
Elle pourra s’aborder, côté Besançon Foot, avec de nouvelles batteries. Et c’est ce qui a d’ailleurs semblé plaire au technicien doubiste. « J’ai bien aimé les entrées en jeu globalement » notait-il, alors qu’une seconde équipe avait été alignée, en deuxième mi-temps, souvent avec des garçons moins utilisés jusqu’ici. Comme Beuve dans les 45 premières minutes, on nota ainsi le retour aux affaires, devant, du puissant Dapé. C’est lui qui, au retour des vestiaires, avait obtenu un penalty converti par Diaby (3-2) et c’est également lui qui avait débordé avec force, pour adresser un bon ballon à Muluba Say, dont la reprise superbe avait fait mouche (4-2, 81e). Voilà qui augure, certainement aussi, de nouveaux horizons, pour un groupe au potentiel à simplement conjuguer au futur.
Maxime Chevrier