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Posté le 11/10/2019

Ce moment attendu



C’est l’affiche, dans la région, qui fait le plus saliver. Le Besançon Foot - Pontarlier de ce samedi (16h) arrive tôt et mettra donc, au tapis dès ce 5e tour, l’un des plus gros pourvoyeurs locaux d’émotions, en Coupe de France. Compétition avec laquelle les Bisontins veulent prolonger leur belle histoire récente.



Vous aimez le foot et les émotions. Alors vous devriez être servi(e), ce samedi après-midi, sur un complexe du Rosemont qui attend la foule des grands jours. En forme, conscient qu’il a beaucoup à démontrer dans un tel rendez-vous, le Besançon Foot attend désormais un match qu’il n’espérait pas… si tôt. Le tirage au sort l’a choisi ainsi et ce 5e tour ardu rappelle un précepte repris par Hervé Genet. « Pour aller loin en Coupe de France, il faut généralement passer par une vraie performance. Nous y sommes… ».

Le moment rappelle, assez, l’échéance de 2016 quand, au même stade de la compétition, cette équipe, sous l’appellation BFC, avait sorti une prestation de toute beauté à Jura Sud, pensionnaire de National 2, sorti chez lui après prolongation (2-3). Un 32e de finale (NDLR : Nancy, 0-3) avait suivi, en guise de récompense. « Contre Pontarlier, c’est la même chose. On sait que, dès les premiers instants, on se devra d’être à 100%. Pour moi, il n’y avait rien de tel pour pouvoir, ensuite, bien plonger dans les matches (Gueugnon, Auxerre) qui nous attendent ».
 

Face à Pontarlier, toujours dur…


Parce qu’il sait que le match est estampillé « choc », Hervé Genet veut, sans doute, en tirer une quintessence. Aussi parce que son équipe, bien lancée dans son championnat, « où l’on tient la route », n’a jusqu’ici décroché ses quatre succès que face à des formations de la seconde moitié de tableau. « Et que l’on ne se méprenne pas sur Pontarlier. J’entends ce que certains veulent bien dire, par rapport au fait qu’ils ont perdu pas mal de joueurs, cet été. Moi, je ne me trompe pas d’adversaire, car je sais le travail qui est fait dans ce club ».

Un club qui n’a quasiment jamais réussi au technicien bisontin, sous l’étiquette Besançon Foot. « On était allé s’imposer 2-0 chez eux, en Coupe de Franche-Comté » se souvient-il, à juste titre (NDLR : en 2016) », évacuant ainsi l’effet bête noire. L’époque a changé. Le CAP, emmené par son buteur Capoue, aussi. Mais le contexte de derby donnera, à nouveau, un peu plus de sel à un rendez-vous qui n’en manque pas, avec son côté éliminatoire. « On a vécu des choses, en Coupe de France, que l’on veut revivre » avance, déterminé, Hervé Genet. Il se doute, qu’en face, Jean-Luc Courtet aura le même discours, avec des exploits qui avaient valu marques de fabrique, au milieu des années 2010. Version 2019, à l’échelle de ce début de saison, c’est donc le premier très gros rendez-vous. Ceux dont on parle et dont on peut se souvenir…

Maxime Chevrier


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