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Posté le 10/02/2019

Ils tiennent là une référence



Avoir rendu, de la sorte, inoffensive la meilleure attaque de la poule en dit long sur la solidité d’un Besançon Foot qui s’est prouvé certaines choses, devant Louhans-Cuiseaux, qu’il a logiquement dominé (2-0).



L’enchaînement sera tel qu’il faudra encore attendre, pour être sûr qu’ils sont véritablement de retour. « Mais on a retrouvé l’énergie qu’il nous manquait après le voyage à la Réunion » a justement analysé le président Frascaro. Louhans-Cuiseaux en a fait les frais et le pedigree de ce cador accroché au tableau de chasse pourrait vouloir dire que le Besançon Foot a les moyens d’en faire souffrir plus d’un, encore.

Physiquement, techniquement, il a fait mieux que rivaliser avec un adversaire qui avait, pourtant, paru supérieur, dans les premières minutes. Le temps, sans doute, que les Francs-Comtois attrapent cette confiance qui, si elle venait à se confirmer, n’a peut-être pas fini de surprendre. Car ce samedi, Louhans-Cuiseaux ne s’attendait probablement pas à être autant tenu en respect. « C’est une bonne équipe qui, par son bloc défensif, nous avait posé des soucis à l’aller » a quand même nuancé Frédéric Jay. Comme face à Gueugnon (1-0), comme face à Montceau, également, qui avait été très bien payé à Léo-Lagrange (1-2), Besançon n’a pas laissé grand-chose, dans un vrai match référence qu’il aurait même pu rendre un poil moins compliqué.
 

Ce succès, ils l’ont mérité


Les occasions, en effet, ont clairement été doubistes et, sans un Diolot très prompt dans ses buts, Louhans aurait été châtié dès le premier acte. « J’avais justement demandé à mes joueurs un meilleur ratio occasions/but » pointe Hervé Genet, en revanche comblé par « l’abnégation » de ses hommes. La partition de Marius M’Baiam, par exemple, illustrerait parfaitement le propos. Revenu dans une forme bien plus adéquate, l’attaquant tchadien aurait mérité d’être récompensé de ses efforts, mais le portier bressan lui avait enlevé ce luxe, à deux reprises (16e et 68e).

Pas grave, parce que Yannick Cyprien, lui aussi doublement mis en échec par Diolot (31e et 48e), avait eu le geste juste. « Je ne me suis pas posé de question » est revenu l’ex-Cristolien, alors qu’il avait hérité, dans la surface, d’un ballon dévié par Lafrance, après un coup franc indirect contré, consécutif à un fait de jeu (1-0, 66e). Oralement averti par M. Abdelhaoui, le portier visiteur avait pris du plus de temps (10 secondes) que celui autorisé (6) pour dégager. Mais les « Bleus » ne s’en étaient pas contentés. Eux qui avaient seulement tremblé sur la très belle tentative de lob, de 40 mètres, de Gaye (63e), avaient fait le break avec un penalty obtenu et transformé par Rafael Dias (2-0, 70e), qui avait eu, lui aussi, l’occasion de réaliser un doublé (81e).

En moins de cinq minutes, le Besançon Foot avait fini par faire vaciller une arrière-garde bressanne imposante physiquement mais prenable dans son dos. Pour Louhans, dominateur logique dans le dernier quart d’heure, le piège s’était donc refermé, avec en prime un penalty vendangé par Rodriguez (80e). La preuve que quand on est autoritaire, appliqué et entreprenant comme l’ont été les partenaires de Lucas Cuenin, très costauds derrière, on construit souvent son propre bonheur.

Maxime Chevrier


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