Posté le 13/09/2018
La fête à Lièvremont
Le Besançon Foot fait son entrée en lice à l’occasion du troisième tour de Coupe de France, ce dimanche (15h) dans le Haut-Doubs, face à l’Etoile Sportive Val Sauget Lièvremont. Une opposition, a priori, déséquilibrée face à un pensionnaire de Départemental 2, bien décidé, néanmoins, à jouer crânement sa chance.
C’est la première fois de sa jeune histoire que le club de Lièvremont, fondé en 1971, atteint un troisième tour de Coupe de France, après s’être débarrassé de deux clubs de niveau sensiblement équivalents aux tours précédents. Alors forcément, « tirer un gros de N3 » rend le président Arnaud Patoz « très heureux ». D’autant qu’il compte « mettre les petits plats dans les grands » pour faire que la réception du Besançon Foot soit « très festive, dans un esprit très convivial et que tout se passe au mieux ».
Les Bisontins évolueront ainsi sur un terrain du champêtre stade des Longues Rayés qui vient d’être complètement refait à neuf, mais point de balade de santé au programme, ils seront bel et bien attendus par des locaux co-leaders de leur championnat, comme le confirme Philippe Courlet, le coach sauget. « On sait qu’on va jouer une très belle équipe, qui a bien entamé son championnat, tout comme nous, mais on se prépare au maximum. Mes joueurs sont hyper-motivés d’accueillir et d’affronter le Besançon Foot. C’est un match qui pourra aussi nous servir pour la suite et remplir l’objectif de monter en Départemental 1.»
« Faire de notre mieux »
L’aspect extra-sportif sera aussi un enjeu important, pour un club habitué à une vie associative très riche, le tout étant d’offrir aux spectateurs « une belle après-midi de football » grâce à l’atmosphère si particulière de la Coupe de France.
Des propos confirmés par le président Patoz. « On va vraiment faire de notre mieux, même si on sait que le match sera difficile. » Et bien conscient que c’est une montagne qui se dresse face à ses protégés, il conclut, non sans un certain humour : « On va aussi faire tout notre possible pour que cela ne tourne pas à la démonstration pour Besançon et à la correction pour nous. »
Benjamin Gonnot