Posté le 30/05/2018
C’était bien, c’était chouette
Quel beau moment partagé, ce mardi soir dans un stade Léo-Lagrange pas loin d’être plein (8 000 spectateurs) et très enthousiaste. L’équipe de France espoirs, bien que tenue en échec (1-1) par une Italie revenue en deuxième période, a également adoré son détour par Besançon.
Dans la très jeune histoire du Besançon Foot, ce 29 mai 2018 fera date. Moins d’un an après sa naissance officielle, le club du président Samuel Kennel s’est pleinement légitimé, avec l’organisation réussie d’un événement d’une telle ampleur. Il le doit à une parfaite synergie, qui part des excellentes relations qu’entretient la Ligue de Bourgogne Franche-Comté, avec la Fédération française de football. « C’est un bonheur de travailler avec la Ville de Besançon et ses services » a poursuivi Roland Coquard, le président-délégué de la Ligue.
La municipalité pourra apprécier, à sa juste valeur, le compliment. Il est mérité et Abdel Ghezali, l’adjoint aux sports, en a témoigné de façon agréable, lors d’un avant-match très réussi, au Palais des sports, où le Besançon Foot, sous l’égide de son vice-président Carl Frascaro, avait réuni 150 partenaires privés. La suite était du même acabit. L’entrée des 22 acteurs, sur une pelouse magnifique (NDLR : le défi des espaces verts et du service des sports a été brillamment remporté), restera, dans un Léo-Lagrange lui aussi en habit de gala, prêt à s’embraser.
Ripoll rend hommage à Besançon
Il fut réceptif dès la Marseillaise, bondit de joie sur l’ouverture du score du surpuissant Moussa Dembelé. De la tête, l’attaquant du Celtic n’avait laissé aucune chance à Montipo, sur un centre millimétré de Bamba (1-0, 12e). Dans les tribunes, le public buvait du petit lait, avec cette première mi-temps très enlevée. Un régal pour les yeux, qu’actaient les puristes. Et notamment un certain Marc Keller, président du Racing Club de Strasbourg, assis à côté de Samuel Kennel, dans une image sympa, entre les deux clubs partenaires.
La seconde période fut, certes, un peu plus terne, avec des changements répétés, et l’égalisation transalpine de Capone, à peine entré en jeu (1-1, 77e), refroidissait un peu les ardeurs. L’essentiel était sans doute ailleurs, alors que tout ce beau monde s’apprêtait à partir en vacances. Le goût sucré, c’était surtout les ondes positives ressenties et partagées. Dans les coulisses, Sylvain Ripoll, le sélectionneur tricolore, rendait spontanément hommage au public bisontin. Il sait qu’il sera toujours le bienvenu à Besançon, avec cette belle équipe des Bleuets.
Maxime Chevrier