Posté le 13/05/2018
L’aiguille dans la réserve
Plutôt bons, les Bisontins, qui ont d’ailleurs manqué d’un rien de revenir au score en fin de rencontre, ont quand même dû concéder, à Sochaux (2), un troisième revers de rang (2-1).
Au sortir du match de Quetigny, qui avait définitivement acté le maintien bisontin en National 3, la fin de saison, certes sans saveur particulière, s’annonçait possiblement intéressante. Trois défaites ont suivi (Louhans-Cuiseaux, Avallon et donc Sochaux (2). Certes confronté à des adversaires de valeur, le Besançon Foot a vu s’envoler de gros points, en même temps qu’un possible replacement plus qu’honorable, dans une fin de saison qui laissera un bilan comptable assez décevant.
Comme à Louhans toutefois, et bien loin de ce qu’ils avaient montré devant Avallon, les hommes de Hervé Genet n’ont pas été ridicules à Méziré. Loin de là. Leur tort ? Très certainement avoir donné, aux jeunes Sochaliens, directement l’occasion de faire la course en tête. Une touche dangereuse de Courtot qui mettait Golliard dans le pétrin, c’était du pain béni pour Macalou, qui convertissait, de la tête, l’interception et la passe décisive de Payan (1-0, 11e).
Di Pinto et M’Baiam à l’infirmerie !
A ce moment-là, Sochaux entretenait encore l’infime espoir - déchu après l’annonce de la victoire de Pontarlier - de jouer l’accession. Il avait d’abord été nuancé, par la réaction valeureuse des « Bleus ». La blessure rapide de Di Pinto (27e), puis celle, constatée à la pause, de M’Baiam, n’avaient pourtant rien auguré de bon. Après M’Baiam (32e), bon dans ce premier acte, c’est le jeune et remuant Fainot, qui se chargeait de remettre les compteurs à zéro (1-1, 34e).
Pour Besançon, cette égalisation avait bien un revers de la médaille. Piqués au vif, les locaux, qui venaient de toucher la barre (Macalou, 38e), repassaient devant, sans qu’il n’y ait rien à redire, sur la frappe croisée d’Umbdenstock (2-1, 42e). Le score n’allait plus bouger, ce qui, de part et d’autre, n’avait pas été faute d’essayer. Sochaux avait encore buté sur le poteau (Archimède, 50e) et un excellent Vauthey (68e), tandis que le Besançon Foot n’avait pas eu de veine sur les belles tentatives de Fainot (62e et 73e) et celle, ultime sur un coup franc excentré, de Crolet (90e+2).
M.C.