Posté le 06/05/2018
Avoir le bonheur communicatif
Avant de finir la saison par du lourd (Sochaux et Pontarlier), dans un rôle d’arbitre qu’il a déjà endossé à Louhans-Cuiseaux, le Besançon Foot se verrait bien enchaîner, ce dimanche (15h), un nouveau succès à Léo-Lagrange. Mais Avallon y jouera en même temps son maintien…
Neuf points encore en jeu. Soit l’écart qui sépare les Bisontins, ce dimanche matin, de Sochaux (2), le septième, chez qui ils se rendront samedi prochain. L’ambition n’est pas, même si elle reste mathématiquement possible au détriment d’une certaine logique sportive, d’aller grappiller une place, mais plutôt de se rapprocher, autant que possible, de ces positions-là.
Dans un week-end aux confrontations directes cruciales, Besançon en est objectivement capable. Il lui faut battre, pour cela, une équipe d’Avallon, qui avait laissé une belle trace, en décembre dernier. « Une très bonne formation » n’hésite pas Hervé Genet, « qui viendra, en plus, avec un objectif clairement défini, ce qui les différencie de nous et pourrait leur donner davantage de forces ». Les Doubistes, c’est vrai, n’auront que l’honneur à opposer. Mais dans une saison où il a parfois été remis en cause, ce n’est déjà pas rien.
« Pas terminer en queue de poisson »
Et puis, dans une dimension du jeu qu’il ne veut pas étioler, le coach bisontin appuie sur l’enthousiasme que doivent communiquer ses troupes. « Je souhaite que l’on reste dans le même état d’esprit qu’à Louhans-Cuiseaux, que l’on joue bien, pour prendre du plaisir ». Une ambition qui avait semblé être très bien accueillie, chez les partenaires de Ludovic Golliard, déjà tournés vers les prochaines semaines estivales.
Consécutivement vainqueurs, sans prendre de but devant leur public, de Saint-Vit (5-0) et Quetigny (2-0), les « Bleus » ont l’occasion de réaliser « la passe de trois », exhorte leur coach, surtout désireux que « la saison ne se termine pas en queue de poisson ». Louable, cette ambition de terminer le plus haut possible réclamera, selon le technicien, « encore plus de rigueur que d’habitude, ce qui n’a jamais véritablement été notre force ». Or, depuis qu’il s’est remis à gagner, le Besançon Foot vit une période bien plus souriante, qu’il lui faut prolonger.
Maxime Chevrier