Posté le 30/04/2018
Bien, peut encore
mieux faire
Même si ce derby n’avait pas d’enjeu comptable entre le Clemenceau et le Besançon Foot, la victoire des hommes de Hervé genet (1-4) n’est pas sans enseignement. Elle retranscrit assez bien l’image de la saison des Bisontins.
« Malgré le score, la victoire n’a pas été aussi simple que cela à se dessiner ». Hervé Genet, satisfait du comportement global de ses troupes, ne pouvait cacher son agacement sur un énième trou d’air de son équipe, dans un match. « Pendant 20 minutes en seconde période, on est à l’envers », le coach bisontin n’a pu que constater une de ces absences récurrentes cette saison. Elles auront coûté beaucoup de points. Le jeune Robin Vauthey, lucide, pointait également l’inconstance de l’équipe sur la saison et au sein d’un même match.
Mais à côté de ce côté plus sombre, l’aisance bisontine et sa capacité à faire mal dans des moments clés ont permis, ce samedi, de faire plier une équipe du Clemenceau joueuse, agréable à regarder, mais bigrement inefficace dans les zones de vérité. Là aussi, à l’image de la saison des hommes de Trinita. Car sur la première opportunité bisontine, la volée, loin d’être évidente, de M’Baiam terminait dans la lucarne (0-1, 10e). Comme à l’aller, la différence se matérialisait.
Le Besançon Foot piqué, réagit
La réussite, aussi, était du côté du Besançon Foot, d’autant que Ramdani, avait les balles pour revenir au score mais c’était bien les coéquipiers de Golliard qui assommaient le Clemenceau en doublant la mise, par Amaouche avant la pause (0-2, 36e). Sans ce trou d’air, la partition bisontine était propre et il aura fallu cet arrêt de Vauthey sur penalty (68e) pour remettre dans le bon sens une équipe bisontine qui allait se mettre à l’abri par Cuenin, dans la foulée (0-3,70e), puis Crolet (1-4, 90e+1), sur penalty.
Même s’il sera quasi-impossible de grappiller une place au classement, l’objectif est de faire carton plein sur cette fin de saison. « Il faut bien finir la saison, il reste quatre matches, ce serait bien de pouvoir faire quatre victoires. » Libérés, les « Bleus » peuvent désormais s’appuyer sur leur véritable football afin d’améliorer leur capital points mais également dans le but de préparer la saison prochaine.
Frédéric Reynes