Posté le 18/04/2018
Retour sur la visite
à Strasbourg
Dans le cadre de son partenariat avec le Racing Club de Strasbourg (Ligue 1), le Besançon Foot a envoyé, mercredi dernier, ses jeunes stagiaires visiter les installations (rénovées) du centre de formation alsacien. Rappel d’un moment privilégié.
Ils sont revenus avec des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête. Les jeunes qui ont participé, la semaine dernière, au stage du Besançon Foot fort bien organisé par Benjamin Goujon et ses acolytes éducateurs du club, se souviendront de cette visite à Strasbourg. Après les efforts, matérialisés par un voyage en bus quand même exigeant, les gamins ont eu droit à leur réconfort. Et pas qu’un peu.
Dédicaces, photos et autres sourires avec le groupe professionnel (sympa) de Thierry Laurey, devant des supporters du Racing attendris, par cette présence massive tout en bleu. Mais aussi, après un bon repas pris au centre de formation, une visite d’installations sur lequel les équipes du RCSA se penchent avec talent et perspectives, depuis quelques années.
« Apprends à être petit pour devenir grand »
Pour ceux qui les connaissaient, lors de la dernière période professionnelle strasbourgeoise, le changement de décor est saisissant. Coups de pinceau, mise aux normes, investissement : tout y est. Dans ces murs, une évidence se saisit immédiatement : l’amour (« un seul » grave une écharpe) d’un club à l’identité unique. A Strasbourg, on vit, mange et dort Racing. Et la descente aux enfers (CFA 2) n’a strictement rien changé - au contraire - à ce sentiment d’appartenance.
Il sait être fidèlement entretenu par des serviteurs. Alors que son frère, Marc (ex-international), a su, en tant que président, fièrement redorer le blason strasbourgeois, François, le directeur du centre de formation, inculque, au quotidien, un esprit maison à ses jeunes troupes, d’une impeccable politesse. L’homme, à la base du partenariat qui lie Strasbourg au Besançon Foot, n’a pas changé, lui qui a conservé des liens très complices avec Hervé Genet.
En s’adressant, avec son discours toujours pédagogique, aux jeunes stagiaires bisontins, François Keller, n’a pas hésité à transmettre cette culture. « Vous connaissez les All Blacks, les joueurs de rugby super-costauds, qui sont considérés comme les meilleurs joueurs au monde ? Eh bien, chaque jour, ils lavent eux-mêmes leur vestiaire. C’est quelque chose qui m’a marqué et que j’ai instauré chez nous » énonce-t-il, face à des enfants à l’écoute, brandissant son index droit vers une devise trônant un peu partout. « Regardez ça : ‘apprends à être petit pour devenir grand’. C’est important de savoir d’où l’on vient… ». Des mots qui prennent tout leur sens, pour un Besançon Foot, notamment représenté par le vice-président Vincent Diaz, qui tient là son modèle.
A Strasbourg, Maxime Chevrier