Posté le 11/02/2018
Hausser le ton !
Qu’il ne s’y trompe pas : le Besançon Foot, qui n’a plus gagné depuis deux mois, vivra un virage important, ce dimanche (15h) à Saint-Apollinaire. Autant qu’ils avaient lancé, à l’aller, leur saison, les Bisontins doivent cette fois la relancer.
Deux mois, c’est long. La trêve hivernale est certes passée par là, mais l’impression n’est pas seulement trompeuse. Les joueurs de Hervé Genet ont vite besoin d’une dynamique. Il faut espérer que la temporalité ne soit, dans quelques heures, plus au présent, mais avec deux nuls et deux revers, l’actuelle traversée est la plus mauvaise de la saison. Braves seront ceux à la traduire par une urgente remise en forme.
Quelque part, le Besançon Foot se rappellera qu’à l’aller, déjà, face à cette équipe de Saint-Apollinaire qui lui avait posé souci, il s’était retrouvé sous pression, après une entame ratée (deux revers et un nul). La victoire avait laissé entrevoir une suite plus vertueuse. « Même si la saison est encore longue, il nous faut avoir en tête le besoin de grignoter des points partout » confesse Hervé Genet.
« J’en attends beaucoup de mon équipe »
De façon bien compréhensible, le coach bisontin ne se projette pas, dans un championnat « encore illisible, avec les nombreux matches en retard ». Preuve flagrante : Saint-Apollinaire, premier non relégable, compte six points de retard sur le Besançon Foot avec… deux matches en moins. CQFD. « Je me méfie en plus de cette équipe qui reste sur une excellente dynamique » (NDLR : succès contre Louhans-Cuiseaux et Saint-Vit) prolonge le technicien. Ne pas distancer le promu bourguignon ou, pire, le laisser complètement revenir, coûterait cher, là où les Bisontins peuvent, comme ils avaient su le faire en 2017, hausser le ton. Définitivement même.
Se calquer dès à présent sur le bilan - honnête sans non plus être transcendant - de la phase aller, permettrait en effet à cette équipe de bien voyager. « C’est notre premier vrai déplacement en 2018. J’en attends beaucoup, surtout au niveau du comportement de mon équipe. La rigueur devra être notre fil conducteur pour tous ces matches à l’extérieur que nous jouerons jusqu’à la fin de la saison ». Des détours par la Bourgogne qui, hormis chez une réserve dijonnaise alors trop forte, lui ont jusqu’ici toujours donné l’impression d’une solidité réelle. Il est cette fois question de la montrer sérieusement, et de bout en bout.
Maxime Chevrier