Posté le 04/11/2017
Se mettre désormais à table
S’ils veulent s’installer dans le top-5 du championnat, les Bisontins n’auront d’autre choix, ce dimanche (15h), que d’aller s’imposer à Saint-Vit.
C’est un peu comme se coltiner des plats sans sauce ni assaisonnement. C’est rapidement fade et inintéressant et ça finit même par être franchement dégueulasse. Pour déguster avec plaisir cette saison, le Besançon Foot a un cap à tenir. Invaincu en championnat depuis deux mois, il est sur des standards qui, à défaut d’être emballants, sont plutôt positifs.
Jusqu’ici, dans les soirées qui les adossaient aux gros clients, le costume a parfois paru un peu grand à porter, pour les partenaires de Mickaël Courtot. C’était notamment le cas la semaine passée, devant une équipe de Louhans-Cuiseaux supérieure, dans le jeu. C’est ce jeu, ces intentions, qui seront scrutés, ce dimanche à Saint-Vit. Ce que les Bisontins n’ont pas su faire contre les meilleurs sera-t-il davantage accessible contre les formations de la seconde moitié de tableau ? De cette réponse, dépendra probablement le goût final de cette saison, alors que Besançon s’apprête à rencontrer, d’ici la trêve, Saint-Vit (12e), Selongey (13e), Quetigny (14e), Clemenceau (15e) et Avallon (11e).
« Le piège est tendu »
Croire la chose aisée serait la plus grossière erreur. « A Saint-Vit, le piège est tendu. Auxerre et Jura Dolois y ont perdu. Louhans avait été accroché chez lui. Si tu prends de haut cette équipe, tu le paies. Car en plus de ses grosses valeurs mentales, elle a des qualités footballistiques ». Hervé Genet a posé le décor. Et il fait bien. Tout indique en effet que les locaux, même s’ils manqueront probablement d’un peu de repères, trois semaines après leur dernier match (à Louhans justement), attendront de pied ferme leurs voisins.
Finie, en effet, l’entame saint-vitoise catastrophique, les 12 buts encaissés en deux rencontres. Les joueurs de Maxime Dhote, qui font mal sur phases arrêtées, ont bien pris le pouls de la division. Aux Bisontins, à l’instar de ce qu’ils avaient entrepris à Jura Dolois, de faire parler leur expérience. « On doit continuer sur ce que l’on fait à l’extérieur » (NDLR : deux succès de rang) prolonge le coach bisontin. Ce n’est que par ce biais que son équipe pourrait prétendre durablement rester en haut de l’affiche. « On se doit de gagner ce match, car on sera exempt derrière. C’est dans huit jours, après la prochaine journée, qu’on aura une idée plus fidèle de notre valeur ». Cela sous-entend de franchir le premier obstacle de cette nouvelle série qui s’engage. Le menu est sans prétention. C’est souvent celui-là qu’on retient au final.
Maxime Chevrier