Posté le 27/10/2017
Ils veulent s’inviter
à table
La victoire à Auxerre, il y a deux semaines, a ouvert les appétits. Une confirmation, ce samedi (18h) face à un prétendant comme Louhans-Cuiseaux, ferait entrer, in-fine, les Bisontins au bal des ambitieux. Ça sent le gros match.
Passer le mois d’octobre, et se dire que les matches qui viendront se joueront avec excitation. Que les choses auraient changé. Pour effacer le conditionnel, deux dernières saisons où le groupe de Hervé Genet a dû batailler pour son maintien, Besançon doit se distinguer en battant un deuxième gros du championnat, consécutivement. « Ça ne suffira pas pour s’installer en haut de tableau. Il faudra un troisième succès de rang » prévient, d’emblée, le technicien.
Comme à Auxerre, un succès devant Louhans-Cuiseaux aurait pourtant du sens. Et même un peu plus que ça, dans une rencontre où les deux formations, avec deux revers au compteur, joueront gros. C’est une évidence pour les Bressans, taillés pour l’accession en National 2. « Parler de nous est une chose, mais n’oublions pas que nous allons affronter une très bonne équipe » n’élude pas Genet. Pas plus que le succès bisontin, en amical cet été (2-1), les deux revers que la troupe de Bruce Abdoulaye trainent péniblement, n’émeuvent pas le staff doubiste. Louhans-Cuiseaux les a, après tout, concédés à Dijon et Auxerre, sur la plus petite des marques. Le troisième autre but encaissé, en championnat, l’ayant été dernièrement devant Saint-Vit (1-1). Ça plante le décor.
« Si l’on veut jouer un rôle dans ce championnat… »
Face à cette armada, solide et athlétique, le Besançon Foot voudra se prouver que ce qu’il convoitait, face au Racing et Gueugnon, deux autres valeurs sûres, était réellement proche. « C’est bien à domicile que nous devons progresser. Nous avons passé un cap à l’extérieur. Il nous faut cette fois-ci être plus tueurs chez nous où l’on se doit d’être beaucoup plus performants. Nous avons à chaque fois mené, sans nous mettre à l’abri ». Ce message-là pourrait bien inviter un spectacle de tout premier ordre, à Léo-Lagrange. « Réussir ce match serait une vraie satisfaction » enchaîne Hervé Genet, qui veut voir un peu plus loin.
Une fois l’épreuve louhannaise passée, les Bisontins auraient alors affronté, hormis Sochaux (2), les neuf premiers au classement. « On aurait ensuite, une autre manche, difficile, contre des équipes amateurs pas destinées, comme nous, au haut de tableau. Si l’on veut jouer un rôle dans ce championnat, on saurait ce qu’il nous resterait à faire ». Besançon n’est pas devenu glouton du jour au lendemain, mais après le pain sec, tous les efforts de remise en forme doivent désormais avoir une récompense plus savoureuse.
Maxime Chevrier