Posté le 29/09/2017
Octobre tiendra sa revanche ?
Il faut indéniablement inclure, le court mais néanmoins ardu déplacement de ce samedi (18h30) à Dole dans la déterminante série qui suivra, durant un mois d’octobre à l’issue duquel de réels enseignements pourront être tirés. Et pour qu’ils soient bons…
Trois matches en une semaine. Jusqu’à six, en un mois, si les Bisontins ont la bonne idée d’aller se qualifier, en Coupe de France, samedi prochain à Quetigny. Entre le championnat et la coupe, le Besançon Foot peut encore tout écrire positivement. Son début de saison décevant, qu’il tente pas à pas d’amortir depuis un mois, a carrément l’occasion, dans ce laps de temps aussi resserré que rythmé, d’être relégué dans la catégorie des vieux souvenirs. Ceux qui sont souvent un mal pour un bien.
« C’est le début d’une semaine importante » confirme, laconique, Hervé Genet. Dans l’esprit du coach bisontin, « elle peut permettre de se replacer », au-delà de la Coupe de France, qui viendra plus tard dans les discussions. Car l’obstacle jurassien est suffisamment sérieux pour ne s’attarder qu’à lui seul dans un premier temps. D’autant plus que Jura Dolois, qui avait débuté son championnat comme dans un rêve en battant Gueugnon (2-1), aura lui aussi un goût de revanche en bouche.
En savoir un peu plus
Avant l’élimination en Coupe de France, le week-end dernier en prolongation à Selongey, l’équipe de Hervé Saclier était retombée dans le rang en championnat. Deux revers contre des gros (à Auxerre et devant Louhans-Cuiseaux) et une défaite à Saint-Vit amèrement digérée. De quoi remettre en cause la philosophie joueuse de cette équipe ? Pas forcément. Surtout devant un public de Robert-Bobin qui la pousse avec fougue (NDLR : 1.000 spectateurs de moyenne sur les deux premières rencontres à domicile).
Besançon doit donc s’attendre, dans une semaine anglaise, à un véritable combat, sur les rives du Doubs. Celui qui doit le révéler à lui-même. Gagner, confirmer, ressemble à une mission, un fil conducteur. Avec la manière ? Un objectif qui viendra sans doute progressivement, dans un exercice en appel de tendances. « La semaine n’est pas non plus décisive » nuance Hervé Genet. Dans une optique de maintien, c’est une évidence, « avec les sept matches qui resteront derrière sur la phase aller ». La question est de savoir si cette optique-là suffit. L’histoire d’une saison dira si c’était effectivement opportun, de regarder tout ce qu’octobre illumine.
Maxime Chevrier