Posté le 09/09/2017
Absolument pas
le choix
Les deux revers en championnat et plus encore le dernier en date à Dijon, placent les Bisontins dans l’obligation de se qualifier, ce samedi (18h) à Audincourt pour leur entrée en lice en Coupe de France. Le tout, en soignant l’image.
Pas une mouche n’a volé. Lundi soir, au moment où Jaouad Amarouch, vice-président en charge du sportif, a pris le relai de Hervé Genet, déjà assez piquant, le groupe a encaissé les remontrances, tête basse. Le revers à Dijon, et surtout la façon dont il a été concédé, n’est toujours pas passé, même si le fil d’une saison contraint vite à enchaîner sur des autres débats. Pour le Besançon Foot, ils devront être plus joyeux, plus conformes à ce que cette équipe avait semblé promettre, en préparation.
La rédemption sait aussi être belle, quand le fautif s’y sent tenu. « C’est le moins que l’on puisse dire que j’attends une très grosse réaction, après la performance de Dijon » introduit Hervé Genet. Dans la bouche du coach bisontin, revient prioritairement le thème d’ « engagement ». En Coupe de France, c’est un préalable à tout : la réussite d’une aventure, ou la désillusion quand on a cru se bercer d’illusions. A fortiori sur la pelouse d’une équipe d’Audincourt qui n’est pas la première venue, les partenaires de Mickaël Courtot vont devoir se mettre minables. Quitte, humilité bienfaitrice, à se fondre dans l’habit d’un petit.
« Club à ne surtout pas prendre à la légère »
Car les Audincourtois (Régional 2), dans un coin dans leur tête, ont définitivement une idée. « A nous de ne surtout pas penser que c’est fait. Audincourt est non seulement une très bonne équipe, mais ce club a également une histoire, avec un très long vécu en DH, et même plus haut. C’est un club culturel de la région à ne surtout pas prendre à la légère » pose prudemment Genet, comme pour mettre ses ouailles un peu plus sur leurs gardes. L’époque le demande, alors que, l’année dernière juste après une autre mésaventure (Selongey), l’équipe avait particulièrement bien su entamer, à Melisey, une belle aventure Coupe de France.
Hervé Genet pourrait également se rattacher à un signe. La dernière fois qu’il était venu entrer en lice en Coupe de France à Audincourt, c’était un peu plus de trois mois avant de recevoir, en 32e de finale, l’Olympique de Marseille. Ce soir-là, au stade des Cantons, le BRC avait dû courir après le score, après avoir concédé une ouverture du score exceptionnelle. Souffrir pour aller loin, ça a toujours eu du sens.
Maxime Chevrier