Posté le 07/09/2017
Coupe de France : l’heure a sonné
Après une entame de championnat décevante, le Besançon Foot se doit de très vite réagir. Le match du troisième tour de la Coupe de France, contre l’AS Audincourt, pensionnaire de Régional 2, se profile, avec des joueurs locaux bien décidés à en découdre.
L’AS Audincourt, qui a vu les premiers pas de footballeur d’un certain Benoît Pedretti, a connu une intersaison mouvementée, avec plusieurs départs de joueurs, mais aussi celui de son entraîneur, Thierry Muninger. Il a été très vite remplacé par le binôme constitué par Michel Juif, au profil expérimenté, et Nabil El Moumane, anciennement en charge des U19 du club. Le nouveau staff a très vite pris ses marques et a d’ailleurs opéré un bon début de championnat, en allant notamment s’imposer samedi (1-2) chez le grand « rival » immédiat, Pont-de-Roide.
Autant dire que la confrontation contre le Besançon Foot est très attendue, comme le confirme le coach principal, Michel Juif. « On est très impatients et dans un état d’esprit positif. Certes, au début, on s’est dit que cette confrontation arrivait un peu vite dans la saison : on aurait aimé passer quelques tours avant de tomber sur un club de National 3, mais ça fait une belle affiche. » Sans oublier le côté « plaisir » de ce genre de match, où il n’y a « rien à perdre » et qui permet aux plus jeunes joueurs « d’apprendre et de voir ce qu’est le niveau supérieur. »
En souvenir des plus belles heures
Toujours dans cette optique qui vise à retenir tout le bénéfice que peut apporter ce type de rencontre, le coach audincourtois poursuit : « J’espère qu’on va faire un bon match, je suis confiant par rapport à notre dynamique actuelle. On a connu une intersaison avec beaucoup de mouvements de joueurs, mais on est aussi dans la continuité de notre préparation et de notre bon début de saison. On prend donc ce match très au sérieux, on va se préparer pour gérer au mieux et pourquoi pas... gagner. »
Du côté de l’ASA, on ne s’interdit donc pas de rêver, et on aurait tort de s’en priver, tant il est vrai que la Coupe de France est une compétition qui a plutôt réussi au club du pays de Montbéliard par le passé, avec trois participations aux 32es de finale : contre le Stade Français en 1929, contre Troyes en 1936 et contre Besançon en 1960.
Glorieux moments que le coach audincourtois et ses joueurs aimeraient sans nul doute revivre, même si on a bien conscience que l’obstacle bisontin sera de taille. Mais ici encore, la tonalité de la conclusion se veut positive. « Je le répète, on est contents de jouer le Besançon Football, on espère attirer ainsi un peu de monde au stade des cantons, on fait tout pour, en communiquant sur l’évènement ! »
Benjamin Gonnot