Posté le 02/09/2017
Pour savoir ce qu’ils ont dans les tripes
Après deux derbies plutôt serrés, les Bisontins pourraient être contraints, pour la première fois de la saison ce samedi (18h), aux courses et à la défense de leur territoire. Leader, la réserve professionnelle de Dijon a visiblement choisi de prendre les choses en mains cette année.
Puisque Louhans-Cuiseaux, un des favoris de la poule, en a fait les frais dès l’entame du championnat (1-0), il est acquis que tout le monde ne viendra pas récolter sa recette comptable de l’année, au stade des Poussots. « En manque de points » après deux journées, le Besançon Foot n’a pourtant pas autre choix que de revenir du court déplacement avec davantage de certitudes, sur lui et ses aptitudes.
L’ambition cadre avec la nécessité de signer un gros match. Un vrai. Histoire de définitivement reléguer les mauvais souvenirs des déplacements, pour les protégés de Hervé Genet. « On a commencé par perdre à Pontarlier, alors qu’on n’avait pas gagné une seule fois l’année dernière. Il y a un moment, ça suffit… » tonne le coach bisontin. Lui ne tire pas de plan sur la comète, n’évoque même pas directement le souhait d’une victoire aux Poussots. « Je ne vais pas si loin, mais je veux juste voir. Voir si l’efficacité défensive que nous avions trouvée dans les matches amicaux sera bien présente ».
« Il en faut plus que la semaine dernière »
Le salut doubiste passera clairement par là, face aux dangereux Abdeljelil, Maury, Boussaïd and co. Ceux-là feront bien monter d’un cran le niveau d’exigence, pour des Bisontins qui devront apprendre à se faire mal. « C’est clair qu’il faudra en faire plus que la semaine dernière, et bien sûr plus qu’à Pontarlier. J’attends de l’efficacité ». Hervé Genet ne se trompe pas, alors que les jeunes Dijonnais, en pleine confiance après leur balade (0-8) à Saint-Vit, pourraient bien ostensiblement viser la première place cette année.
Ici, la notion quelque peu érodée de « test » ne sera pas galvaudée. Surtout une semaine avant d’entrer dans un rythme beaucoup plus morcelé, avec l’arrivée de la Coupe de France. Aborder cette époque en se repositionnant au classement, et surtout en évitant de revivre les mêmes débuts catastrophiques de l’an dernier, permettrait certainement d’entrevoir autre chose. Il faudra savoir s’en persuader sur le synthétique des Poussots, au plus fort des assauts dijonnais.
Maxime Chevrier