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Posté le 16/08/2017

Entrez, c’est ouvert…



La refonte des championnats nationaux, effective dès cet été, préface, dès ce week-end, des contours radicalement différents à ce National 3. Le rétrécissement régional sera même à son paroxysme, dans ce groupe E (Bourgogne-Franche-Comté) que fréquenteront pas moins de trois formations de Besançon. La réintégration in-extremis du Clemenceau n’estampant pas les embouteillages promis.



La nouveauté avait été intégrée par tous. A l’approche de la fin d’été, chacun s’était en effet dit que la promiscuité géographique et la répétition des derbies promettaient de se tenir chaud pendant un moment. C’était sans compter sur le coup de pouce du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) qui, en demandant ce mercredi à la Fédération Française de Football de réintégrer le SC Clemenceau dans ce groupe E de N3 (lire par ailleurs), a accentué le constat.

En plein cas d’exception au niveau national, avec trois formations nationales dans le même championnat, Besançon imagera cette lutte fratricide qui salera la plupart des affiches de cette poule. Et puisque l’on aime toujours scruter de près ce que fait son voisin, les parties de dés sont assurées, à l’aube d’une saison où le niveau intrinsèque, avec la perte des équipes parisiennes et la promotion de six promus de DH, sera mécaniquement moindre à celui de la saison passée.
 

Un championnat à deux vitesses ?


Faut-il y voir de futures conséquences comptables ? Tentante, l’idée ne dit pas tout sur ce que sera ce championnat plus engagé. Derbies oblige, là encore. Malgré le poids - à prévoir - des surprises qui se feront jour, des noms ressortent du chapeau, à l’aube des trois coups. Pardon pour le complexe franc-comtois, mais ils sont bien Bourguignons. Par la force des choses puisque Gueugnon, qui a clairement affiché, par la voix de son président Bernard Canard, le rêve d’accession, sait d’ores et déjà qu’il possède un frère siamois avec Louhans-Cuiseaux, vieux compagnon de route, dont les moyens n’ont rien de commun avec la moyenne de cette nouvelle division.

Les voisins de la Saône-et-Loire auront sans doute quelques soucis à prévoir. On pense notamment à la force de frappe des réserves professionnelles. La jeune garde de l’AJ Auxerre, reléguée de CFA, promet déjà d’être insoumise. A fortiori avec la réorganisation sportive du côté de l’Abbé Deschamps. Dijon (2), seule réserve de Ligue 1 dans le groupe, devrait voir son appétit plus aiguisé, après une saison qui avait, déjà, matérialisé le net mieux de l’équipe à David Linarès. De l’autre côté de la région, Sochaux (2), évidemment, sera un autre candidat au haut de tableau.

Ces cimes, Pontarlier, qui s’est fait très discret à l’intersaison, excepté le beau coup national avec le renfort de l’attaquant Gbadamassi, a pris l’habitude de les squatter. Et le fait que les joueurs de Jean-Luc Courtet n’aient plus la lourde pancarte du favori à porter ne réduira pas, a priori, les chances de voir l’histoire bégayer. Dans ces luttes en altitude, les Pontissaliens s’attendent à croiser le fer avec les Bisontins. Le Racing et le Besançon Foot, dans des styles qui leur sont propres, ayant des armes à la main. De son côté, Selongey, dont l’effectif a quelque peu bougé à l’intersaison, pourra s’appuyer sur son vécu.

Maxime Chevrier

 


Les premiers pas des promus

L’inconnue principale du championnat est là. Traditionnellement en souffrance, dans le groupe Centre-Est du CFA 2, les ex-champions de Franche-Comté et de Bourgogne le seront forcément moins, vu le nombre (6) de promotions. Les voisins Saint-Apollinaire et Quetigny ne seront pas du genre à vouloir faire de la figuration, dans l’ombre du DFCO et de Selongey.

Plus à l’écart, le champion récent Avallon pourrait bien surprendre, alors que du côté franc-comtois, Saint-Vit et Jura Dolois, soumis à une entame de saison délicate, feront valoir leur dynamique actuelle pour éviter les trois dernières places qui seront, cette fois, d’office synonyme de relégation en Régional 1. Là où le Clemenceau, réintégré, laissera donc une place vacante en Franche-Comté, pour prendra place dans un groupe E de National 3 à 15 équipes.
 

CLEMENCEAU
ET LE PASSAGE À 15


Un an après avoir vécu un épisode cauchemardesque, avec la réintégration ordonnée de Dives-Cabourg, un mois… après la reprise des championnats de CFA 2 (NDLR : 20 septembre), la FFF a certainement cherché à s’éviter pareille mésaventure, avec des injonctions judiciaires.

Le recours, auprès du CNOSF, du SC Clemenceau, qui avait mérité sportivement sa place en National 3, a poussé, après les préconisations de l’organe consultatif, à se ranger derrière une solution bancale pour tout le monde. A trois jours du début du championnat, la poule E de National 3 passera de 14 à 15 équipes, avec un exempt à chaque week-end (Clemenceau pour commencer, comme cela avait été le cas du BRC en 2009), deux journées supplémentaires à caser, et surtout un calendrier à ressortir très rapidement. Un casse-tête au niveau organisation, qui se ressentira également en Régional 1 (Franche-Comté), dont les débuts, samedi, ne s’effectueront qu’à 13.


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