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Posté le 24/03/2019

Au meilleur des moments



On a longtemps cru que le Besançon Foot, d’abord étonnamment absent et malmené par une dangereuse équipe d’Is-Selongey, allait enchaîner un cinquième nul consécutif. Mais en poussant un ballon au fond, suite à un ultime corner dans les arrêts de jeu, Mebrak a délivré un but en or (0-1).



Sur les deux rencontres de la saison, Besançon aura glané deux succès face à une équipe d’Is-Selongey qui sera restée muette et c’est assez incroyable de le considérer. Car comme à l’aller, les « Bleus » auront concédé bien plus d’occasions que de coutume. « On a de nouveau été surpris par l’engagement de cette équipe et je crois que nous avons tendance à nous endormir sur nos lauriers, à force d’entendre qu’on est une équipe sympa à voir ». Qu’il se rassure, Hervé Genet a bien été entendu.

Légitime, la gueulante du coach bisontin, à la mi-temps, a permis d’obtenir, par la suite, de vraies réponses. Elles pourraient elles-mêmes changer la donne, dans les semaines à venir. Car grâce à ce succès in-extremis, les Bisontins s’annoncent au rendez-vous que leur avait fixé leur entraîneur. « J’avais demandé aux joueurs d’être présents à partir du mois avril. On y est. Ça va nous permettre de rêver un peu ». Pour un club tout jeune comme le Besançon Foot, cet espoir et cet enthousiasme sont à conserver comme un trésor. Ils ont tellement éclaté, quand Madjid Mebrak - et c’est symbolique que ce soit ce garçon, battant parmi les battants - pousse au fond le (dernier) ballon de la victoire (0-1, 90e+3).
 

Leur supplément d’âme n’a peut-être pas fini de surprendre


Comme à la Réunion, c’est l’entrant Atangana, qui avait obtenu le corner de la délivrance, à ceci près que celui-ci, botté par Dias, avait échoué dans les pieds de Dirand qui avait adressé, en direction du but, ce tir puissant, dans l’axe du but, proprement prolongé. Globalement heureuse, la réalisation avait sanctionné un deuxième acte bisontin tout de même de bien meilleure facture que son devancier, ce qui n’était a priori pas bien compliqué. Là encore, ce sont les partenaires de Lucas Cuenin qui auraient dû tirer les premiers. Mais, comme il s’était détendu face à Machado (22e), Passoni, dont on dit chaque année qu’il trône parmi les références des gardiens à ce niveau, enleva à Mebrak, d’une manchette réflexe épatante, cet amour de frappe enroulée détournée sur la transversale (51e).

Cela avait, enfin, donné des idées à une équipe dont on peut penser qu’elle se décomplexera, avec ce déclic marquant après lequel elle courrait. Telle la providence, il a choisi son camp. Bien que franchement perfectibles, sur la vue du match, les Doubistes ont eu l’entier mérite de ne pas renoncer. Pillot, qui tient la baraque derrière, depuis quelque temps, s’est à ce titre sacrifié musculairement, pour empêcher M’Vondo de reprendre le centre-tir d’Abbew (66e). Et on se demande encore comment le dernier cité, sur un caviar de son compère, n’a pu, à bout portant de la tête (84e), torpiller un Besançon Foot qui ne s’en serait probablement pas remis. « Cette équipe nous a ratés à des moments clés » analysait froidement Hervé Genet. Son équipe, la sienne, parce que ça lui va si bien de ne jamais vouloir renoncer, a pour elle la foi. Il lui faut désormais la pratiquer. Jusqu’au bout.

A Selongey, Maxime Chevrier


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