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Posté le 30/04/2017

Echos de Léo Plus que trois équipes ?


C’est probablement la signification directe de cette 24e journée. Si ce n’est pas encore mathématique, elle a pratiquement permis à Moissy, vainqueur (1-0) d’Ivry, de valider son maintien au cinquième niveau français. Absolument pas une surprise quand on se souvient des deux prestations livrées, face au BFC, par les hommes de Patty Badjoko. En tenant en échec (0-0) Pontarlier, Selongey a également rejoint le cap salvateur des 26 points. Le maintien devrait donc se jouer dans le Doubs, entre Ornans, le Racing (22 points chacun) et le BFC (23 points).

De vrais gentlemen. On ne s’intéressera qu’à l’essentiel. A ce que l’on a vu sur le rectangle vert. Comme c’est le cas depuis deux saisons, BFC et Racing se sont défiés dans un esprit compétiteur qui n’a jamais outrepassé le manque de respect. Derrière leurs deux entraîneurs qui ont échangé une bise, lors du toss, aux yeux de tous, les joueurs des deux camps ont confirmé le bien que l’on pense d’eux.

Rangdet, pompier volontaire… et bon joueur. Son attitude restera louable. Propulsé entraîneur du Racing, depuis la décision de dirigeants (démissionnaires) de congédier Michaël Isabety, Yohann Rangdet porte cette mission avec l’investissement qu’on lui connaît. Depuis quelques semaines pourtant, un secret de polichinelle s’est répandu à Besançon. L’ex-attaquant du BRC ne sera qu’intérimaire. Alexandre Pepe (entraîneur du Clemenceau) étant désigné, d’ores et déjà, futur coach de la maison rouge. Le nouveau président Roland Girard a pris le soin d’informer l’intéressé à la suite de sa prise de fonction, et donc avant la clôture de cet exercice. Des mouvements qui feront sans doute causer.

Moins de monde. Le public bisontin est bien trop connaisseur pour se laisser prendre au piège. Lui se moque éperdument de querelles de bac à sable qui n’alimentent la chronique que d’une poignée d’irréductibles. Alors que les amoureux attendent éperdument le retour du football de haut niveau pour retrouver le chemin de Léo-Lagrange, les fidèles, dont la déperdition s’est également mesurée au Racing, s’est à nouveau illustrée ce samedi. 1.250 spectateurs pour un derby. Certes plus qu’au match aller (en semaine), mais bien inférieur à des jauges enregistrées la saison dernière.

Deux parrains baptisés. Sous l’égide du vice-président Jean-Pierre Daga, la loge VIP de Léo-Lagrange, agrémentée par Alain Ricot, avait été privatisée par deux sponsors majeurs du BFC, par ailleurs parrains de ce derby. Mathieu Mourey (MC Conseil) et Hervé Chaput (EGS) ont donné le coup d’envoi fictif de la rencontre avant de se retrouver, avec leurs invités, au salon VIP. Avec bonheur, du début à la fin. Chapeau aussi à ces incontournables du projet bisontin.

PSB, de plus en plus proche. Alors que le travail se poursuit religieusement en coulisses, les rapprochements s’opèrent de plus en plus, manifestement, entre le PSB et le BFC, dans l’optique d’une prochaine fusion entre les deux entités. Ce samedi à Léo-Lagrange, autour d’un président Samuel Kennel bondissant sur le deuxième but de Yohan Crolet, le PSB était derrière le BFC. Lequel lui rendra la pareille (et les supporters seront les bienvenus), ce dimanche (15h), pour un rendez-vous important en DH, à Roche-Novillars.

Informée, la Ville encourage. Passionné, Abdel Ghezali. L’adjoint aux sports, présent à quasiment toutes les rencontres (BFC et Racing) à Léo-Lagrange, à l’instar des autres rendez-vous sportifs bisontins, était exceptionnellement retenu ce samedi. Personne ne lui en tiendra rigueur, d’autant que l’élu a instantanément pris son téléphone pour témoigner ses encouragements, en vue d’un maintien espéré, au président Frascaro.


M.C.
 

L’attitude présidentielle est la même. Alors, qu’au centre, Carl Frascaro (BFC) est tendu, Samuel Kennel (PSB), à sa droite, suit le dénouement de cette soirée avec intensité. Photo Loïc Petitjean


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