Après le succès très important à domicile contre Ornans, un concurrent direct dans la course au maintien, le BFC se déplaçait en région parisienne avec espoir et détermination en vue de récolter un bon résultat. Malheureusement, avec une défaite à la clé, les Bisontins récupèrent une dernière place, peu flatteuse… et courent toujours après leur premier succès à l’extérieur.

Un avant-match réussi. Tout simplement une adresse où l’on aime prendre ses habitudes : c’est en effet le restaurant « Le Clémenceau », partenaire du club, qui accueillait les joueurs et le staff pour le déjeuner avant le départ pour Noisy. L’occasion de partager un moment de détente et de convivialité, toujours apprécié, et qui sera forcément appelé à être renouvelé à l’avenir.

Une arrivée sur les chapeaux de roues. Le président Frascaro, accompagné du coach Hervé Genet, avait choisi de passer par l’autoroute A6, alors que de leur côté, les minibus des joueurs prenaient l’autoroute A5. Deux itinéraires différents donc, mais qui n’ont pas empêché les uns et les autres d’être pris dans les bouchons de circulation, caractéristiques de la région parisienne. Néanmoins, ils sont tous arrivé à bon port (et à cinq minutes d’intervalle) peu avant 17h. De quoi laisser du temps pour un échauffement en bonne et due forme malgré les craintes du coach et de ses adjoints.

Gazon maudit. Le stade Salvador Allende de Noisy-le-Sec étant équipé d’une pelouse artificielle, il était logique de se souvenir du  précédent match contre les Noiséens, où le BFC avait été contraint, en raison des conditions climatiques, de recevoir sur le terrain synthétique de Saint-Claude. Mais ce petit jeu de la comparaison s’arrête très vite puisque les Bisontins, passés tout près d’une victoire à l’aller, ont été dominés ce samedi.

Seine-Saint-Denis Style. Joueurs et membres du staff bisontin auront pu apprécier l’accueil du club de Noisy-le-Sec. En effet, après le match, des sandwiches leur ont été offerts et on se souviendra longtemps des propos encourageants et bienveillants du coach noiséen, Mohamed Djouadi. Devant et hors caméra. Un fair-play qui, en cette période délicate, méritait bien d’être salué.
 

Benjamin Gonnot

Les Bisontins ont déjeuné, comme souvent lors de leurs déplacements, au Clémenceau.
Photo Frédéric Reynes