C’est semble-t-il dans la difficulté, que ce club s’est retrouvé. Nettement distancé à la trêve, le BFC, à force de points grignotés, a refait surface, semaine après semaine. Plus relégable, au profit d’un goal-average qui pourrait bien être déterminant en fin de saison (NDLR : le moins mauvais des cinq équipes qui ferment la marche), cette équipe bisontine pourra préparer, dans quinze jours, le déplacement à Sochaux dans une dynamique positive. La force, aussi, d’une solidarité palpable, à tous les étages du club.

Trêve bienvenue. Et dire qu’il n’y aura que deux matches en mai, en plein dans la période des beaux jours, pourtant propices à la pratique du football. Le calendrier dantesque, ces deux derniers mois, a rincé les organismes des partenaires de Mathieu Gégout. Avec leurs homologues de Selongey, qui ont fini par saturer, ils étaient ceux à avoir cumulé le plus de matches en retard (3) cet hiver. On comprend leur joie à l’idée d’avoir un prochain week-end de repos. Ils seront complètement frais pour tenter de réaliser, à Sochaux, cet exploit qui manque à leur tableau de chasse.

Simples crampes pour M’Boa. A l’image de Boussaïd, touché dernièrement, et en évidente difficulté ce samedi, Hermann M’Boa a fini la rencontre sur les rotules. Touché, le milieu de terrain défensif du BFC a dû être remplacé. Il était complètement rassurant après la rencontre. « Juste des crampes, en raison d’une compensation après ma blessure ». Lui aussi dispose de quinze jours, au même titre qu’un Steven Crolet titularisé, pour ré-apprivoiser le rythme de cette compétition.

On n'a pas le même maillot... Surprise, en voyant le BFC évoluer avec ses vieux maillots blancs, plus franchement au goût du jour. Le choix a été contraint. Créteil est en effet arrivé avec un seul jeu de maillot bleu, alors que la fiche de liaison précisait bien, en amont, la couleur locale. Alors que les Cristoliens sont repartis avec un rapport du délégué, le BFC, qui n'avait pas à disposition un jeu vierge à prêter, a dû récupérer ses vieux maillots après avoir essuyé un refus de jouer en rouge, couleur prise par le trio arbitral.

Costauds, ces Luxembourgeois. C’était la soirée France - Luxembourg. Dans le cadre des échanges UEFA, au niveau de l’arbitrage, le trio officiel qui s’est produit ce samedi à Léo-Lagrange venait tout droit du Grand-Duché. On a pu observer, sans mal, la différence avec la parenthèse régionale de la semaine : cet arbitrage-là, sûr de son fait, a réellement été impeccable. Plutôt à l’image d’une saison très solide à ce niveau-là.

Merci les bénévoles. Si la soirée à Léo-Lagrange a été une nouvelle réussite, c’est aussi en raison des bénévoles, qui donnent au VIP d’après-match une dimension club franchement remarquable. Autour des indispensables Patricia Taclet et Véronique Genet, les familles Garcia et Lamy, d’une constance remarquable, ont encore œuvré de façon magnifique. Respect.

Les collégiens en soutien. L’initiative tenait à cœur à Jean-Luc Manso, le dirigeant bisontin. Déjà présents à Léo-Lagrange, lors du match de Coupe de France contre Nancy, les jeunes du collège Albert-Camus (classe UPE2A) avaient effectué le déplacement autour de leur professeur M. Dani. Une présence bien sympathique.

M.C.