Les Bisontins faisaient le boulot, ils étaient même plutôt bons jusqu’à que Nancy mette KO debout un BFC, pourtant méritant. Un premier but de Hadji (33^e), un seconde de Robic (38^e) et un dernier de Coulibaly (40^e) venait sceller le sort du match en seulement sept petites minutes. Cruel mais les hommes de Hervé Genet ont pu constater toute la différence qu’il pouvait y avoir avec une équipe de l’élite.

Sylvain Matrisciano au coup d’envoi. Clin d’œil des dirigeants du BFC. C’est Sylvain Matrisciano, ex-gardien de but renommé du RCFC, mais aussi de l’ASNL, qui a donné le coup d’envoi fictif de la rencontre. L’histoire retiendra que Sylvain est le dernier coach de Besançon, version amateurs, à avoir mené sa ville en 16^e de finale. C’était donc en 2000…

L’ASNL laisse la recette. Ils ont été professionnels sur le terrain en respectant cette équipe bisontine. Mais également après le match. Jacques Rousselot, président de l’ASNL a décidé de laisser l’intégralité de la recette au BFC. Un geste, que le président Frascaro, a apprécié. Il a d’ailleurs remercié le chargé de communication en lui vantant tout le bien qu’il pensait du club lorrain.

Et met la main à la pâte. Pour rajouter un geste sympathique, les Nancéiens ont eu l’extrême politesse, et c’est à souligner, de nettoyer intégralement leur vestiaire avant de quitter les lieux. Une attitude exemplaire que l’on souhaiterait voir tous les week-ends que ce soit dans le monde amateur ou professionnel.

Le froid n’y est pas anodin. Les Bisontins auraient forcément rêvé de tribunes archi bondées. Les -5°C affichées dès 18h n’ont pas aidé le public bisontin à se déplacer. 4365 spectateurs ont cependant bravé les températures glaciales pour soutenir le club bisontin. On se donne d’ores et déjà rendez-vous, la saison prochaine, pour on l’espère refaire un « guichets fermés » que l’on n’a plus connu à Besançon depuis un certain janvier 2009.

Naïm Louhkiar, suturé. Il serait exagéré de parler de tournant du match mais l'action de Diagne sur N. Louhkiar (4e),a pesé lourd sur la forme du Bisontin pour le reste de la rencontre. La grosse faute du Nancéien, qui lui a valu une sanction, du coup clémente, a lourdement handicapé l'ailier du BFC. Souffrant de grosses entailles à la cheville, Naïm Louhkiar, qui est parvenu à poursuivre le match mais de manière moins fringuante, s'est vu poser trois points de suture après la rencontre. "J'ai très mal, car j'ai la marque des crampons et je suis ouvert, mais ça n'a pas tourné. Heureusement que je vois venir le joueur et que je l'évite au maximum. Ca aurait pu être pire" soulignait l'intéressé.

Cheick, première. C’était une entrée pas comme les autres. La nouvelle recrue bisontine, qui n’avait jusqu’ici, évolué en séniors qu’à l’échelon régional au FC Rouen, a été plongé dans le grand bain en remplaçant Crolet à l’heure de jeu. Une entrée en jeu qui marquera à jamais les esprits de ce jeune joueur de 20 ans.

Le VIP au palais. L’événement nécessitait un après-match plus conséquent. La soirée s’est ainsi poursuite dans la salle VIP du palais des sports où, dans une ambiance chaleureuse, le président Carl Frascaro et le coach Hervé ont remercié l’ensemble des partenaires et soutiens présents, y compris la déléguée officielle de la rencontre qui a apprécié l’invitation

Mille mercis. Il y a forcément un peu de déception d’arrêter l’aventure mais une chose est certaine, c’est que le BFC peut être fier de ce qu’il a accompli pour arriver à faire de cet événement une réelle réussite. Pour cela, le club, qui a montré une image quasi professionnelle dans l’approche et dans l’organisation, ne serait pas parvenu à rendre une si bonne copie sans l’investissement de chacun. Un grand merci à tous ceux qui ont œuvré durant ces trois semaines.
 

Frédéric Reynes

Photo Frédéric Reynes.
Carl Frascaro se voit remettre la recette de la rencontre aux côtés du chargé de communication de l’ASNL et de la déléguée de la rencontre.