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Posté le 04/01/2017

Zoom Nancy, des chiffres et des lettres


 

 

 


52%

Soit la proportion de buts encaissés (12) en Ligue 1, par l’ASNL, lors de la dernière demi-heure de jeu.

 

L’Association sportive Nancy-Lorraine, un nom du football français. Elle n’a certes pas le palmarès d’un Marseille ou d’un Paris SG (NDLR : 1 Coupe de France en 1978, 1 Coupe de la Ligue en 2006, à chaque fois contre l’OGC Nice et 5 titres de champion de France de ligue 2), mais quand on évoque ce grand club de l’Est de la France, on ne peut pas passer à côté de sa réputation de club formateur.

Pour les plus nostalgiques, on pense notamment à Jean-Michel Moutier, Carlos Curbelo, Francisco Rubio, Olivier Rouyer, ou bien sûr, l’ancien triple Ballon d’or Michel Platini. D’autres joueurs emblématiques ont porté le maillot nancéien comme Tony Cascarino, Raul Castronovo, Franck Gava, les frères Hadji, Roger Lemerre, Eric Rabésandratana, Tony Vairelles ou encore l’Ukrainien Aleksandr Zavarov. Une chose est sûre, l’ASNL attire !


Un retour dans l’élite très correct
 

Fraîchement promus après leur titre de champion de France de Ligue 2, et après trois saisons passées dans l’antichambre de la Ligue 1, les Lorrains ont un objectif prioritaire : le maintien.
A la trêve, le promu occupe une honorable 13e place avec 21 unités au compteur, mais avec seulement 2 longueurs d’avance sur le barragiste messin, et 3 sur le Stade Malherbe de Caen, premier relégable (avec 1 match de retard).
Les hommes de Pablo Correa possèdent, avec Angers, la 2e moins bonne attaque de Ligue 1 (15 buts marqués, seul Nantes ayant fait pire avec 12 buts marqués). Une stat que les Lorrains ont notamment traînée en raison de leur entame ratée (3 défaites lors des 3 premières journées sans marquer le moindre but).
Après un apprentissage compliqué, les Nancéiens obtiennent leur premier succès de la saison au Stade Marcel-Picot contre Caen (2-0). Malgré la gifle reçue la semaine suivante à Monaco (6-0), Nancy enchaîne les succès à domicile, respectivement contre Dijon (1-0), puis face au rival messin, surclassé (4-0), et Angers (2-0).


Les buts…


En scrutant de plus près l’équipe nancéienne, plusieurs chiffres ressortent. A la trêve, il est à souligner que l’ASNL ne possède pas de buteur patenté. Ainsi, c’est le milieu de terrain Youssef Ait Bennasser qui est le plus efficace (3 réalisations). Il sera absent samedi à Besançon comme lors du reste du mois de janvier en raison de la Coupe d’Afrique des Nations. En outre, 10 buteurs différents ont participé aux 15 réalisations, soit une moyenne de 0,79 but/match. Sur 19 rencontres, les hommes de Pablo Correa sont restés muets à 10 reprises. Une lacune compensée par une imperméabilité certaine : 8 fois, les cages sont restées inviolées en 19 rencontres.

Le classement des buteurs à la trêve :
1. Youssef Ait Bennasser : 3 buts
2. Issiar Dia, Alou Diarra et Loic Puyo : 2 buts
5. Tobias Badila, Joffrey Cuffaut, Maurice Dalé, Anthony Koura, Christophe Mandanne et Benoit Pedretti : 1 but


La répartition des buts par quart d’heure :
1°- 15° : 2 buts marqués ; 1 but encaissé (+1)
16°- 30° : 1 but marqué ; 4 buts encaissés (-3)
31°- 45° : 3 buts marqués ; 3 buts encaissés (0)
46°- 60° : 1 but marqué ; 3 buts encaissés (-2)
61°- 75° : 3 buts marqués ; 3 buts concédés (0)
76°- 90° : 5 buts marqués ; 9 buts concédés (-4)
.

Les cartons
 

Tobias Badila est le joueur le plus sanctionné depuis le début de saison. Il a écopé de 5 avertissements. Suivent ensuite Joffrey Cuffaut et Clement Lenglet (4), 3 avertissements pour Serge N’Guessan, Vincent Muratori, Benoit Pedretti, Alou Diarra et Vincent Marchetti...
2 cartons rouges ont été adressés aux Lorrains. A savoir, Benoit Pedretti contre l’Olympique de Marseille et Erick Cabaco, récemment à l’AS Saint-Etienne, avec à chaque fois une expulsion directe.
Ce qui donne un total de 42 avertissements et 2 expulsions.
La  rencontre face au BFC, sera dirigée par Franck Schneider. Il a arbitré une fois le club nancéien cette saison en championnat pour une défaite à domicile lors de la troisième journée contre Guingamp (0-2).


La Coupe de France et l’ASNL


La Coupe de France est le premier des deux titres remportés par l’AS Nancy-Lorraine. Elle remporte cette compétition en 1978 contre l’OGC Nice (1-0) sur un but de Michel Platini. Cette saison-là, l’ASNL participe pour la 50e fois à cette compétition.

Nancy fait partie des 33 clubs ayant remporté au moins une fois la Coupe de France. Le Paris SG et l’Olympique de Marseille sont les 2 clubs ayant soulevé le plus de fois ce trophée (10 titres). Le Paris SG est le club que l’AS Nancy Loraine a le plus rencontré en Coupe de France avec 7 matchs pour 2 victoires, 1 nul et 4 défaites.

Dans cette compétition, les Lorrains ont souvent été en difficulté. 1 fois vainqueurs, 1 fois demi-finalistes, 4 fois quarts de finaliste, 10 fois huitièmes de finaliste, mais aussi 11 éliminations en seizièmes de finale, 19 en trente-deuxièmes de finale et 3 éliminations avant les 32es  (dont 2 fois ces 3 dernières saisons).

La première participation des Lorrains remonte à la saison 1967-1968. Ils furent éliminés en huitième de finale par le FC Metz (2-1). Jusqu’à la victoire en 1978, ils n’avaient atteint qu’une seule fois le dernier carré de la compétition, éliminés en 1976 aux portes de la finale par l’Olympique de Marseille (1-4). Ce fut deux ans plus tard que les hommes d’Antoine Redin soulevèrent le trophée qui représentait le premier et unique succès dans cette compétition pour le club Lorrain. Ils sortirent respectivement Pierrot Vauban Strasbourg, Saint Brieuc, Martigues, Valenciennes, Sochaux et Nice.

Durant les 27 saisons suivantes, l’AS Nancy-Lorraine et la Coupe de France ne font pas bon ménage. En effet, les Lorrains n’atteignent les quarts de finales qu’à 2 reprises (1992 et 1995). Tenants du titre en 1979, ils se font éliminer par Angoulême, club de deuxième division. En 1980, c’est le Racing Club Franc-Comtois qui mettait fin à l’aventure nancéienne. Rebelote en 1982, avec Toulon. En 1992, et malgré la grosse performance d’avoir éliminé le Paris SG (3-2) en seizième de finale, ils s’inclinent en quart de finale lors de la séance des tirs au but sur la pelouse de Bastia, club évoluant en deuxième division, alors qu’en 1997, c’est le FC Sochaux-Montbéliard (D2), qui sera le bourreau. Laval (1999), mais surtout Thouars (2000) resteront de mauvais souvenirs. En 2004, alors que le club Lorrain évolue en ligue 2, une élimination en seizième de finale à Brive, club de CFA, entrainé par Frédéric Hantz, fera tache.

Ces dernières saisons, la réussite a fui les Nancéiens dans cette compétition. En 2007, les Lorrains se font éliminer, dès leur entrée en lice, par le RC Lens à domicile (3-3, 8-9 aux TAB). 2008 sonnera la plus grande désillusion. Malgré une grosse saison en championnat récompensée par une 4e place, les Nancéens se font surprendre en 16es de finale à Carquefou, club de CFA2.  Rebelote la saison suivante sur la pelouse de Romorantin, club de CFA dès les trente-deuxièmes de finale. En 2010, dans son stade Marcel Picot, c’est Plabennec, club de National, qui crée la surprise (0-2). En 2013, malgré une relégation sportive en Ligue 2, les Lorrains iront jusqu’en quarts de finale, battus par Troyes, autre futur relégué. Lors des 3 dernières saisons, alors que le club est en Ligue 2, il se fait éliminer en 2014 et 2016 au stade du huitième tour par Auxerre et Sochaux, deux clubs du même échelon. En 2015, au stade des 32es de finale, l’élimination à Saint-Etienne est concédée face à un adversaire hiérarchiquement supérieur.

Rendez-vous samedi (18h) à Léo-Lagrange pour l’actualisation de ces statistiques.

 
Romain Frelin (photos asnl.net)






 



 






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