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Posté le 30/10/2016

Fait du match Une blessure qui fait mal


On jouait la demi-heure de jeu. Symbole de cette entame réussie pour un BFC pourtant rejoint au score sur un but évitable, l’action se déroulait dans la surface de réparation troyenne. Dans un de ces duels aériens qu’il affectionne, Mathieu Gégout mettait la tête. Pas dans son champ de vision, Aloïs Confais y allait aussi. A terre, les deux hommes se retrouvaient le visage ensanglanté. La mâchoire touchée, le jeune professionnel troyen cédait assez rapidement sa place, avant d’être amené au CHRU où, avec malheureusement des dents en moins, il dut passer la nuit en observation.

Moins préjudiciable à titre personnel, la blessure du robuste attaquant bisontin fut en revanche diablement pénalisante. Le cuir chevelu en sang, Gégout rentrait aux vestiaires, en étant appréhendé par un doc. Chaney qu’il faut tout bonnement féliciter. La pose de… six points de suture s’effectua dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps, où le BFC, littéralement stoppé dans son élan, dut jouer à 10, avant de voir son avant-centre revenir en deuxième mi-temps, bandage au front et à l’appréhension évidente. Pendant ce coup du sort, on vit Hervé Genet fulminer tel un lion en cage, demandant à plusieurs reprises à ses adjoints d’aller voir si son joueur pouvait revenir ou pas. Le choix d’attendre plutôt que de se passer définitivement du capitaine bisontin était sans aucun doute le bon. Il aurait tellement été aidé par un point de règlement que le football gagnerait à emprunter au rugby. Les contacts y sont certes bien plus fréquents, mais sur saignement ou blessure superficielle, les changements temporaires, possibles dans l’ovalie, devraient être une solution au foot. Pour ne pas autant influer sur le cours d’un match.


M.C.






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