Dans cette compétition qui lui « tient particulièrement à cœur », le président Frascaro a indéniablement pris ses responsabilités en allant s’adresser aux joueurs dans le vestiaire à la mi-temps : « Je n’étais vraiment pas satisfait de cette première période, on ne voyait pas de différence de niveau entre les deux équipes. Les joueurs ont été très réceptifs à mon intervention : ils savaient les conséquences déplorables que pouvait entrainer une élimination. Ils ont bien réagi mais je reste sur l’idée qu’il fallait se mettre à l’abri plus tôt. » Néanmoins toujours fair-play et magnanime, le président concède que Valdahon « reste une belle équipe et que le tirage n’était pas si facile ».

Un président qui aura vu une bien meilleure deuxième période de la part de ses protégés : « Là, il n’y a pas eu photo si j’ose dire. On est bien rentrés dans le match et dans l’ensemble, la hiérarchie a été respectée. Et même si la victoire a mis un peu de temps à se dessiner, on est soulagés ! »

A l’évocation d’une possible épopée en Coupe de France et des ses éventuelles retombées économiques et médiatiques, le président Frascaro préfère garder les pieds sur terre : « Tout est possible, mais je préfère y aller étape par étape : il y a encore deux tours à passer avant les 32^es, donc je me concentre sur le prochain match de cette Coupe de France où j’aimerais bien que l’on reçoive cette fois-ci. »

Réponse ce jeudi pour savoir si le vœu du président est exaucé…

Propos recueillis par Benjamin Gonnot