Posté le 25/07/2016
Echos du stage La bonne image
Le président Carl Frascaro et l’entraîneur Hervé Genet auraient difficilement pu espérer mieux. Eux qui, lors de leur allocution au groupe, ont insisté sur la dimension de bonne image à véhiculer, ont été reçus cinq sur cinq par leurs joueurs. Loin des frontières régionales, Besançon a très dignement été représenté dans les Alpes. Sportivement, c’est une évidence, après une réplique bien mieux que correcte (2-1) face au Sporting Club de Bastia, pensionnaire de Ligue 1, mais aussi humainement. La délégation bisontine a fait l’unanimité en Savoie.
Des gens qui savent recevoir. Si le BFC a été loué et remercié pour son déplacement en Savoie, le club bisontin est tombé sur des hôtes en tout point remarquable, à commencer par Madame Chevallay. Pour le match de gala, la troupe de Hervé Genet a pu bénéficier, pour sa mise en place matinale, du beau terrain d’Aime et de l’impeccable collaboration de la communauté de communes des Versants d’Aime, représentée par son vice-président Olivier Guepin, aux petits soins.
Qu’un simple au-revoir ? Au moment de la chaleureuse collation au club-house, dirigeants bisontins ont laissé la porte grande ouverte à un retour à Aime, en 2017. « Vous venez quand vous voulez » ont insisté les représentants locaux. En Excellence, le Football Club de Haute-Tarentaise vit bien. « On a fusionné avec Bourg-Saint-Maurice, avec qui on se faisait un peu la guerre avant. Du coup, on ne se pique plus les joueurs et on est tranquille dans ce coin reculé de la vallée » expliquait un dirigeant, devant un Carl Frascaro amusé.
Un chalet et du bonheur. Sitôt arrivé, une question s’est rapidement posée : « ne pouvons-nous pas rester un peu plus longtemps ? ». L’évident signe du bain que jouvence qu’a pris le groupe du BFC. Logés à 1.500 mètres du côté de Mâcot-la-Plagne, dans un chalet très convivial, les Bisontins ont vécu ensemble pendant deux jours. L’objectif principal de ce mini-stage, de resserrer les rangs, aurait difficilement pu, là aussi, être plus accompli.
This is The Voice. Attablés depuis quelques minutes, pour le repas de samedi midi, les joueurs bisontins ont eu droit à cette information de Hervé Genet : « les nouveaux, vous allez chanter ». « Vous ne voulez pas jouer cette saison ou quoi ? » a-t-il énoncé, amusé, quelques minutes plus tard, après les premières prestations. Debout sur leur chaise, les bizuts ont donné dans leur style. « Souris verte » pour Lucas Cuenin, « Sapés comme jamais » pour un Hermann M’Boa chorégraphe, mais aussi du cocasse avec « Chanson populaire » de Naïm Louhkiar, version Claude François oriental, ou Kévin Atangana M’Balla et son parfait espagnol. La palme à Lucas Buisson, qui s’est lancé avec réussite dans les Corons. La chanson frissonnante de Pierre Bachelet étant reprise en chœur.
Osvaldo, l’atout maître. Au four et au moulin. C’est le cas de le dire. L’adjoint de Hervé Genet a encore redoublé d’efficacité, pendant un voyage qui lui tenait à cœur. Le passionné Osvaldo Magnani, toujours motivé pour une partie de cartes, a enfilé le tablier pour se muer en un chef de cuisine qu’il sait si bien être. Applaudi par tout un groupe (20 joueurs et 8 accompagnateurs), Osvaldo méritait bien un grand coup de chapeau.
Renard avec le BFC. Certains dormaient (ou tentaient…) depuis belle lurette. Vendredi soir au chalet, alors qu’une partie de poker faisait rage autour du président Frascaro et des mises en sachet de sucre en poudre, un invité de dernière minute a surpris tout le monde. « Euh, là, c’est un renard » lançait, interloqué, Pierre Cuynet. Monté sur ressort, Carl Frascaro était pendu sur une chaise, alors que la bête, pas dérangée pour un sou, repartait sereinement comme elle était venue. S’en est suivi un fou-rire qui n’a pas quitté Osvaldo Magnani pendant de longues minutes. Ses voisins de chambrée peuvent en attester.
Maxime Chevrier
Un renard qui repart comme il est venu, au chalet où logeaient les Bisontins, alors en pleine partie de poker. Photo Gilles Wessier.