Drôle de match pour le FC Grandvillars, qui aura montré de belles dispositions sur la pelouse bisontine, mais qui repart avec deux buts dans sa valise.

« On a cinq occasions franches, mais on n’a pas su faire la différence », souffle Benoît Barros, le capitaine. Avant d’ajouter, un brin fataliste que « Besançon a été plus réaliste. » Son coéquipier de la défense, Mathieu Azzolini, lui emboîte le pas. « On a trouvé l’équipe du Besançon Foot assez brouillonne, notamment dans ses relances, mais avec des joueurs d’une telle qualité, on paye nos erreurs cash. Ils ont eu trois occasions qui donnent deux buts, et on revient avec zéro point. »

Pourtant selon le capitaine de Grandvillars, son équipe a su « répondre dans le jeu au défi physique bisontin », mais le problème de finition fait tâche. « On venait pour faire un résultat, mais on va rester positif et continuer à travailler. Il va falloir gratter des points dans ce championnat, aussi bien à l’extérieur qu’à domicile. »
 

« On va continuer à jouer avec détermination »

Le capitaine Barros, qui tient également à faire son mea culpa pour son pénalty raté (« je le tire mal »), qui aurait pu permettre aux siens « de se mettre dans les dispositions d’au moins accrocher le nul ». Il en profite aussi pour souligner la prouesse du dernier rempart bisontin, Robin Vauthey. « Il anticipe bien sur le coup, et d’ailleurs, il a sorti un gros match globalement ».

Eliminé en Coupe de France, Grandvillars sera au repos le week-end prochain. Pas évident pour une équipe « qui manque déjà de rythme » ces derniers temps (NDLR : un seul match disputé en un mois), selon les deux compères. Mais ils ne veulent en aucun cas se réfugier derrière ce prétexte. « On ne veut pas chercher d’excuse, on reste concentré sur les objectifs. »

Et dans un contexte sanitaire qui fait grand  place à l’incertitude, l’expression « prendre les matches les uns après les autres » n’aura jamais pris autant de sens. Les Grandvellais vendront, en tout cas, chèrement leur peau. « On va jouer chaque rencontre de championnat comme si on était en coupe, avec détermination et beaucoup d’engagement. »

Recueilli par Benjamin Gonnot