Besançon est en manque. Ce n’est pas bien nouveau. En plein cœur du week-end Pascal, les 1.550 personnes qui sont venues garnir Léo-Lagrange (bien au-delà de l’affluence généralement constatée dans l’enceinte) ont à nouveau voulu envoyer le message que l’agglomération bisontine était en attente de mieux.

Sereinement et petit à petit, le BFC y songe. Focalisé sur son premier maintien en CFA 2, il travaille par ailleurs à l’intéressante structuration d’un projet qu’il avait, à la base, imaginé avec son voisin de chambrée du Racing. La réciprocité, chez certains dirigeants adverses, n’a visiblement pas été au rendez-vous. Pas bien grave, quand on sait que l’histoire, faite et défaite par l’homme, n’est souvent qu’un éternel recommencement.
 

Les dirigeants du Racing, à part…
 

Pas bien grave, surtout, au regard d’une attitude d’après-match qui en dit finalement long sur le visage de quelques personnages. Alors que les deux clubs, en début de saison, s’étaient entendus pour un échange de bons procédés (gratuité des licenciés, 50 invitations au VIP…), la pareille n’a pas tout à fait été rendue. Philippe Pichery et ses quelques acolytes dirigeants (à l’exception de l’entraîneur Michaël Isabey, quelques autres bénévoles ou sympathisants) préférant boycotter ce qui n’est autre qu’une tradition. Aux yeux de tous, la chose a choqué bien au-delà des bénévoles du BFC qui avaient préparé crêpes at autres attentions à l’adresse de l’équipe du Racing.
 

En dire plus n’est pas nécessaire. Car cette soirée mérite un éclairage bien plus classe. Festif et convivial, le VIP d’après-match, copieusement garni autour des deux parrains (réseau Proxéo et société Doras), a dévoilé ses plus beaux atours. Ce beau tissu de privés a été bichonné par le travail remarquable des Vipettes, réunies autour d’un Jean-Pierre Daga (vice-président) en or. Très belle note finale, pour une soirée qui avait, également, fort bien commencé.
 

Alors qu’un certain Romain Hamouma avait failli être présent pour ce rendez-vous 100% bisontin, la rencontre, disputée dans une atmosphère tout à fait correcte en dépit d’une échauffourée à la pause, a attiré les regards. Parmi un public bisontin où les supporters du Racing ont été les plus méritants, on notait par exemple la présence sympa, dans le carré-VIP, de Sylvain Matrisciano à côté de Vincent Diaz. Une belle image, historique, qui tient à cœur au BFC, lequel avait également à ses côtés la Ville de Besançon, avec le coup d’envoi fictif qu’ont donné le maire Jean-Louis Fousseret et son adjoint aux sports Abdel Ghezali. Deux hommes à qui le président Frascaro a offert deux maillots officiels, personnalisés. Et ça, ça faisait largement partie des choses sympas de la soirée.