Troisième match de préparation à Avallon et courte défaite du BFC
Posté le 03/08/2015
Troisième match de préparation à Avallon, équipe qui évolue en DH et qui a raté la montée de peu. En marge d'une courte défaite, nous avons eu les plus belles occasions.
Hervé Genet : " On continue notre travail de fond, on n'a pratiquement jamais été en danger, mais on manque cruellement de réalisme dans les 20 derniers mètres. J’espère qu'on sera plus efficace mercredi contre Pontarlier. En tous les cas, on continue à bosser, j'ai confiance dans le groupe."
Prochain match contre Pontarlier ce mercredi 5 août à Orchamps-Vennes. Coup d’envoi 19h.
Première victoire, convaincante, du BFC en préparation.
Posté le 08/08/2015
Les Bisontins s'imposent (2-0) face à Football Club de Gueugnon - FCGueugnon, que les joueurs de Hervé Genet retrouveront cette saison et à qui nous souhaitons une bonne entame.
Buts inscrits par Louhkiar, à la demi-heure et Zemni à l'heure de jeu. Le tout, devant pas moins de 150 spectateurs le long de la main courante de la Malcombe.
Carl Frascaro (président du BFC) : " C'est un bon petit match. J'ai été agréablement surpris par la qualité de jeu, des deux côtés d'ailleurs. On a su répondre dans les duels, c'est intéressant. Gueugnon a eu une ou deux occasions en première mi-temps. A chaque fois, nous avons eu dix minutes de flottement, mais on a bien répondu. C'est une bonne chose, même si on sait très bien que la réalité sera le championnat ".
Stage de reprise de l’école du foot
Posté le 11/08/2015
Un stage de reprise de l’école du foot ( U8 - U15 ) aura lieu aux Orchamps, les 26, 27 et 28 Août !.
Début du stage : 9h30 - 10h jusqu’à 17h . Le tarif est de 20 euros pour les trois jours avec le repas du midi et le gouter en fin d’après midi.
Pour tout renseignement et inscription veuillez contacter, avant le 15 Août, Mr. Alain Petit au 0681370340.
Les réactions du coach Hervé Genet après la défaite à Andrézieux
Posté le 25/08/2015
La réaction de Hervé Genet, pas content de la défaite (2-1) du BFC à Andrézieux. Sincère et lucide, le coach bisontin a parlé du pays à ses joueurs.
Hervé, votre réaction après cette première décevante ?
>> Je n’ai aucun regret. C’est le plus mauvais match amical qu’on a fait depuis la reprise. Le résultat ne pouvait être différent avec cette première mi-temps en dessous de tout.
Comment l’expliquer ?
>> Il faudra le demander aux joueurs. On a voulu, le club, les mettre dans les meilleures dispositions. J’espère juste que c’était une mi-temps sans. Je le répète, c’est la plus mauvaise de tous nos matches amicaux. On s’est tué tout seul, ce n’est pas plus compliqué. On n’a pas eu la maîtrise du jeu. Andrézieux ne l’a pas forcément eue nettement plus, mais enfin, ils ont su être efficaces, ont essayé d’animer, de créer. Nous avons joué de notre côté avec nos cartes de visite.
Il y avait eu pourtant du mieux au retour des vestiaires...
>> Bien sûr que ça a été mieux. Mais c’était impossible de faire pire. Là où je suis satisfait, c’est physiquement. Je sais qu’on est dans le vrai, car on a mieux fini qu’eux. Mais au niveau de l’animation, de la discipline, de la récupération du ballon, on a été en dessous de tout. J’en ai fait part à mes joueurs : la deuxième mi-temps ne sauve pas le match. Il faut dire la vérité : il y a déjà, de la part de tout le monde, une remise en question à avoir.
Trois questions à... Hervé Genet (entraîneur du BFC).
Posté le 30/08/2015
Avant la rencontre déjà très importante face à la réserve professionnelle de Dijon, nous avons posé trois questions au coach Hervé Genet
Peut-on dire que l’accroc à Andrézieux est derrière ?
>> On le saura demain soir à 20h (rires). L’essentiel est déjà et surtout de se rassurer, d’éviter de tomber dans l’incertitude perpétuelle. Alors, oui, on a bien travaillé cette semaine, les garçons sont conscients qu’individuellement et collectivement, ils n’ont pas été à la hauteur. A nous de bien rebondir.
Ce n’est que la deuxième journée, qu’un premier match à la maison. Est-il néanmoins déjà important ?
>> Ils le seront tous. Ce n’est pas un discours de façade. Il faut déjà avoir en tête que, pour nous maintenir, nous avons une quête de dix victoires qui apparaît nécessaire. Ce n’est donc pas faire injure à qui que ce soit de penser que, quel que soit l’adversaire, il faut gagner à la maison.
Que penser de Dijon (2), qui pourrait venir renforcé de sept à dix éléments du groupe pro ?
>> C’est un adversaire, comme bien d’autres dans ce championnat. On ne peut pas trop dire avec les réserves. Un coup, vous avez dix pros, l’autre, vous n’en avez pas. Ces équipes-là sont difficiles à suivre. Elles ont aussi des jours sans, espérons que ça tombe là (sic). Mais effectivement, on sait qu’on se dirige vers une réception avec une belle équipe, renforcée.
Les réactions du coach après le succès face à Dijon (2)
Posté le 02/09/2015
La réaction du coach Hervé Genet, satisfait de la belle réaction de ses joueurs, et du succès mérité (2-1), samedi soir contre la réserve professionnelle dijonnaise.
Alors, heureux ?
>> (sourire) Oui, pour le club, l’équipe, les dirigeants, les joueurs, le staff, et puis moi aussi (rires). Heureux parce que c’est une victoire que l’on mérite. Heureux aussi car le scénario a créé de l’émotion. Etre mené, dominer, toucher la barre, égaliser puis marquer comme ça, c’est beau. C’est bien. Maintenant, il faudra confirmer.
Est-ce que ce succès conforte les caractéristiques que vous définissiez pour votre équipe : à savoir un potentiel offensif certain, mais aussi encore beaucoup de travail pour être efficace dans les deux zones ?
>> C’est ça. Du travail, il y en a, c’est clair. Surtout dans l’équilibre de l’équipe, dans l’équilibre attaque-défense. La chance qu’on a, c’est qu’on marque effectivement. On se créé des occasions. La malchance, c’est qu’on en encaisse. Trois buts en deux matches, c’est beaucoup. C’est trop. Il y a une rigueur à acquérir à ce niveau-là.
En étant perfectionniste, on peut dire aussi que s’être fait peur dans un match où votre domination a été manifeste était évitable…
>> Oui, parce que l’on est encore trop surpris, en début de match, de l’agressivité de nos adversaires. On attend de prendre un coup pour se mettre à jouer, comme si l’on était toujours en réaction. Il faut se mettre dedans, on n’est plus en DH. Mais encore une fois, le côté satisfaisant est notre niveau physique. Comme Andrézieux, Dijon a explosé dans le dernier quart d’heure. C’est une bonne chose
Un mot sur le derby bisontin de samedi. Il s’aborde de la meilleure des manières…
>> Oui, les deux équipes ont gagné, c’est positif. Le tableau de marche est là avec une victoire et une défaite pour le maintien. A nous de confirmer pour décrocher ce maintien le plus rapidement
3ème tour coupe de France : le tirage au sort
Posté le 02/09/2015
Hier soir avait lieu à Chantrans (25) le tirage au sort de la coupe de France qui voyait l'entrée en lice du BFC.
Nos Bisontins se déplaceront à Château de Joux, club évoluant actuellement en LR3.
Pur Bisontin, passionné de sports, Abdel Ghezali (44 ans) est devenu, depuis le printemps 2014, adjoint aux sports à la Ville de Besançon. Avec la mission, pas simple, de redorer le blason du sport de haut niveau de la capitale franc-comtoise, le dynamique élu veut parler franc : à l’instar du hand, précurseur en la matière, cela doit passer par des rapprochements de clubs. Un discours qui ne pouvait pas mieux tomber, juste avant le savoureux derby, samedi (18h) à Léo-Lagrange, entre le BFC et le Racing.
Abdel Ghezali, un mot tout d’abord de présentation sur vous-même. Adjoint aux sports à la Ville de Besançon, c’est la suite logique d’un cursus associatif et d’engagement local…
Oui, je crois. Je suis conseiller municipal, aux côtés de Jean-Louis Fousseret, depuis 2001, d’abord en ayant été délégué à la jeunesse, puis, en 2007, adjoint en charge de la vie des quartiers. Et depuis l’année dernière, adjoint aux sports. C’est effectivement une suite logique.
Vous êtes un ancien footballeur. Pourquoi le ballon rond restera-t-il toujours à part ?
J’ai débuté au RCFC, en disputant la Coupe Mougin, etc. Le club de Montrapon est venu après. J’y ai un peu tout connu, de joueur, secrétaire jusqu’à président, pendant huit années. Le foot est à part parce que c’est un sport populaire. Il ne faut pas galvauder l’expression. Populaire ici, c’est retrouver toutes les classes sociales : le chef d’entreprise côtoie aisément l’artisan, l’ouvrier ou l'homme à la recherche d’emploi. Ça donne un côté universel et donc populaire.
Besançon va connaître samedi une première historique au niveau sportif, avec une opposition bisonto-bisontine, entre deux équipes fanions dans un même championnat national, que cela vous inspire-t-il ?
Dans mon esprit, ça résonne déjà comme une fête du football à Besançon. Deux équipes fanions, effectivement à ce niveau, cela m’inspire qu’il y a de la qualité footballistique à Besançon. Et ça m’inspire également le fait qu’on peut avoir de plus grandes ambitions, en termes de niveau.
Ne doit-on pas voir ce derby entre le BFC et le Racing avec, d’un côté le respect d’une institution, d’un club historique et celui du joli redémarrage post-dépôt de bilan, et de l’autre, le respect pour un projet plus jeune, mais avec tout autant de valeurs et de talents humains ?
Ça peut être un résumé. Maintenant, on parle d’une saison, d’un championnat. Ces deux clubs ont tout autant leur place ici. Pour moi, ils sont surtout complémentaires. D’une part, le Racing Besançon est, avec son histoire, le club phare. Il y a aussi ses équipes de jeunes, le travail de formation et ses éducateurs. Et d’autre part, le BFC, avec ses ambitions affirmées, avec sa volonté d’aller de l’avant, avec la qualité de ses joueurs, et qui, grâce à son président et son réseau de partenaires, arrive avec une vraie légitimité. J’ajoute un facteur important à mes yeux. Ces deux équipes se ressemblent. Tout simplement parce qu’une majorité au BFC, dont l’entraîneur, a revêtu le maillot du BRC.
« Je rassemblerai les deux présidents en octobre »
Deux clubs bisontins qui végéteraient, pendant trois-quatre ans, en CFA/CFA 2… Cette « vision » d’avenir a-t-elle un sens ?
Je redis que, si ces deux équipes évoluent en CFA 2, c’est la suite logique, tant au niveau sportif qu’administratif, de l’investissement du staff et des bénévoles de deux clubs. Il faut cela dit comprendre qu’à plusieurs, on est plus fort ! Aujourd’hui, les recrues qui sont faites proviennent de la région. Or, en ayant deux équipes au même niveau, on se donne moins de chances de maximiser ces forces. Au regard des qualités sportives et humaines de ces deux clubs, tout en confrontant le niveau du CFA et du CFA 2, je veux être clair : on resterait malheureusement plusieurs années en CFA 2, voire en CFA, si rien n’est fait.
Maintenez-vous donc que vous rassemblerez les présidents Carl Frascaro et Philippe Pichery, très rapidement autour d’une table ?
Je le maintiens. Je rassemblerai les deux présidents, courant octobre, en fonction de leur disponibilité.
Le football bisontin ne tourne pas seulement autour de ces deux clubs. D’autres ouvertures ou projet de rassemblement seraient possibles, non ?
D’abord, j’ai le respect de la vie associative. Il n’est pas question, pour moi, d’imposer tel ou tel rapprochement. D’autres clubs existent à Besançon et les résultat sportifs nous ont démontré, la saison dernière, qu’ils avaient de vraies forces. Je pense au PSB, à Planoise/Saint-Ferjeux, au Clemenceau, à Velotte et d’autres encore. On voit là qu’il y a un vrai socle, sur lequel s’appuyer.
Ce qui signifie ?
J’ai déjà informé, la saison dernière, les deux présidents, qu’il faudra, d’une manière ou d’une autre, s’entendre. Je ne parle pas obligatoirement de fusion, mais de rapprochement. La Ville étant le premier partenaire institutionnel de ces deux clubs, je réitère ma volonté de voir ces deux clubs se rapprocher, dans le but d’avoir une équipe de football à Besançon à la hauteur des ambitions d’une Ville comme Besançon.
Le cas du handball, avec le regroupement du Grand Besançon Doubs Handball, est-ce l’exemple à suivre pour le foot ?
Tout à fait. L’exemple de l’ESB M, qui se rapproche de cinq, six clubs de l’agglomération à travers le GBDH en est une illustration. L’idée est simple : mutualiser ses moyens et ses forces pour tendre vers un niveau supérieur.
Viendra ensuite le cas du basket…
Le même discours a été tenu aux deux clubs de basket bisontin, le BesAc et le BBC, avec qui j’entreprendrai la même démarche.
« Sans rapprochement, il faudra s’attendre à des baisses de subventions »
Le retour du sport bisontin de haut niveau passe-t-il, outre par ces efforts de mutualisation des clubs, par une prise de conscience de l’Agglomération, en matière de politique sportive ?
Tout à fait. L’agglo doit prendre toute sa part dans la politique sportive du Grand Besançon, que ce soit en hand, en basket, en foot ou en rugby. En moyenne, 40% des licenciés et 50% du public sont issus de l’agglomération. Je m’en réjouis. On est là dans la mixité des publics, mais j’estime que l’agglo doit prendre toute sa part, rien que sa part.
La collectivité est prête à suivre un projet mutualisé, d’ensemble, est-ce à dire qu’elle diluerait ses aides aux entités préférant rester seules ?
Sur le principe, lorsqu’on échange avec les présidents, certains dirigeants et d’une manière générale avec la population, ils sont d’accord sur l’idée de se rapprocher. Dans les faits, et je peux le comprendre, c’est plus compliqué, parce qu’il y a des hommes et des femmes. Il y a aussi une histoire à prendre en compte. Simplement, les règles du jeu sont posées très clairement. S’il y a rapprochement, il y aura accompagnement de la ville. S’il n’y a pas, il faudra que les clubs s’attendent à des baisses de subvention. Je n’imposerai rien, mais je m’appuierai sur ces critères pour l’accompagnement de ces clubs.
Quel avantage aurait ce rapprochement ?
Pour moi, qui connais le foot autant sur le plan sportif que sur la gestion d’un club, et en tant qu’élu, je pense, encore une fois, que ces deux clubs sont complémentaires. Ça reste mon avis, mais je crois que l’opportunité qui se présente aujourd’hui, doit se saisir. Si on laisse passer le train, les deux clubs seront perdants et on se retrouvera à Besançon avec du football à un niveau régional. La richesse et les atouts de ces deux clubs doivent être mis en commun même si je n’ignore pas le chemin à parcourir pour y arriver. En tant qu’adjoint aux sports, il est de ma responsabilité de faire en sorte que ce projet puisse être mené à bien.
Pour la saison prochaine ?
Evidemment. Car c’est déjà quelque chose sur lequel on discute depuis très longtemps.
Vous êtes le premier invité sur le tout nouveau site du BFC. Surpris de la montée en régime du club ?
Non. Ce dont je peux être surpris, c’est du travail effectué par le président et les dirigeants du club. En l’espace de deux mois, ils ont dû monter sportivement et administrativement, tout un ensemble. Je suis agréablement surpris de la capacité du président, des dirigeants, de Hervé (Genet) et son staff, des bénévoles à débuter de cette façon le championnat. Après, moins surpris par le potentiel sportif, parce que je sais la qualité de joueurs que je connais par ailleurs très bien.
Un pronostic pour samedi ?
2-2 (rires). Mais Besançon sortira vainqueur…
« Ce derby peut nous lancer »
Posté le 04/09/2015
En amont du derby, ce samedi (18h) face au Racing, Hervé Genet aborde ce rendez-vous particulier avec sérénité. Et aussi la conviction que cette période, et les matches qui arrivent derrière, peuvent engendrer une dynamique positive.
Même si ce n’est que la troisième journée et que, comptablement, il ne signifiera pas grand-chose, difficile de vendre ce derby comme un match banal… C’est sûr. Parce que d’une certaine manière, on va entendre parler de suprématie bisontine. Ça s’arrête là (sourire). Ce match ne doit, heureusement, pas qu’être ça. Parce que derrière, je vois surtout un cap à franchir. Après le Racing, nous avons Sens et Thiers, qui sont, comme nous, deux promus. Ce derby peut donc nous lancer. Il y aura ensuite de gros points à prendre.
« Totalement concentré sur mon club »
Au regard des deux victoires bisontines la semaine dernière, des gens qui se connaissent très bien de part et d’autre, ce derby s’appréhende de façon positive. Est-ce aussi votre impression ? Tout à fait. On ne parle après tout que d’un match du début de saison et il n’y a aucune animosité déplacée. Ça reste quand même un derby. Il y a donc deux lectures. Soit on assiste à un match fermé, où l’on ne voit pas grand-chose. Soit un but déclenche tout, et on peut se régaler entre ces deux équipes-là. Je ne crois pas trop au premier scénario.
Pourquoi ? Parce que les deux formations, tant dans leur préparation que dans leur début de saison, ont aussi bien su marquer qu’elles ont encaissé des buts.
Pour vous qui avait passé tant d’années au BRC, avec la passion que l’on connaît, est-ce que cela sera très particulier ? Non, non… Vous savez, le temps passe quand même. Depuis un an désormais, et je vous avoue que ça me surprend, je suis totalement concentré sur mon club, mes joueurs. Et surtout investi à 100% dans le rôle que le président et le club ont bien voulu me donner.
Les réactions après le succès (1-2) dans le derby face au Racing Besançon
Posté le 08/09/2015
Avec l'aimable autorisation du Racing Besançon et de son média Racing TV, retrouvez les réactions en vidéo de l'adjoint au sport de la ville de Besançon, Abdel Ghezali, des deux présidents et des deux entraîneurs.
Qualifié, grâce à deux buts dans les arrêts de jeu (0-2), le BFC n’a pas été serein dimanche à Château-de-Joux. Peut-être un mal pour un bien…
Lundi matin, au réveil, Hervé Genet en rigolait. La veille, et même la nuit qui a suivi, le coach bisontin a ressassé un scénario pas loin d’être cauchemardesque. Pensez qu’à l’aube du dernier quart d’heure, Château-de-Joux, ce promu en LR3 qui tenait toujours en respect les Bisontins, était à deux doigts d’ouvrir le score. A deux reprises.
Un peu impatients, les joueurs du BFC s’étaient alors laissés surprendre et s’en étaient remis à une parade de Mandicourt dans un face-à-face (75e). Le portier bisontin sauvé, peu de temps après, par son… poteau (82e) après un centre coupé par un attaquant local qui avait devancé Pesenti. « Franchement, on ne peut pas faire les malins. Mais je vous dirai les mêmes âneries de circonstances, elles sont vraies en plus. Il n’y avait que la qualification qui comptait, c’était ce que j’avais rappelé aux joueurs avant le match. Alors… ».
« Ils étaient prêts à mourir sur le terrain »
Hervé Genet se souvient aussi que, l’an dernier dans la compétition, son équipe avait pu s’estimer très malheureuse lors de son élimination à Pontarlier. « Cette fois-ci, la chance a été pour nous. Je rends hommage à Château-de-Joux, il ne leur a manqué qu’une minute ». Une minute puisque, alors que les arrêts de jeu étaient atteints sur un terrain qui avait tout fait pour niveler les valeurs, tout un espoir s’était effondré à La Cluse-et-Mijoux. Sur un corner pas forcément bien tiré par Roussel, la talonnade de Pesenti avait fait remonter le ballon. Nandjui reprenait de la tête. Transversale, puis csc d’un malheureux défenseur, qui poussait au fond, du dos. Le gag était heureux pour le BFC (0-1, 90e).
Un moment qui rappelait quelques scènes surréalistes, entre un joueur qui renvoyait par terre ses tripes, à force d’efforts, ou un autre qui frappait le sol après ce but fatidique. « Ils étaient prêts à mourir sur le terrain, c’était impressionnant » commente Hervé Genet, témoin du deuxième but bisontin, qui ne devait rien à personne. Sur un mouvement à une touche, Rahal faisait la différence avant de centrer en retrait pour Bouhila (0-2, 90e+4). Des sueurs froides jusqu’au bout, qui peuvent amener un autre sourire : les beaux parcours sont souvent initiés dans le labeur. De sûr, le BFC sera alerté avant la réception, samedi (18h) à Léo-Lagrange, de Sens.
Photo Loïc Petitjean
Rester dans le bon Sens
Posté le 19/09/2015
Les trois victoires de rang, dont la dernière en date, poussive en Coupe de France, placent le BFC en position de réaliser une bonne opération. A condition de dominer la lanterne rouge, Sens.
Samedi prochain (contre Baume-les-Dames, en Coupe de France), ils seront à nouveau à Léo-Lagrange, stade qu’ils ne quittent plus. Après leur belle première à ce niveau, il y a trois semaines contre Dijon (2) et la confirmation dans le derby bisontin, l’heure est venue d’enchaîner, pour les footballeurs du BFC.
Le risque, sans doute, serait de croire que l’objectif est largement réalisable, contre une équipe de Sens, elle aussi promue, qui compte trois revers en trois matches (dont deux à domicile), pour aucun but inscrit. « On n’entre pas dans ces considérations-là. Nous, l’important, c’est de tendre le plus vite possible vers les dix ou onze victoires que nous voulons aller chercher » confesse le coach bisontin.
« C’est une découverte »
Un total qui assurerait, et largement a priori, le maintien aux Francs-Comtois. « Seules les victoires paient et de toute façon, je crois réellement que nous ne ferons que peu de matches nuls cette saison » poursuit Hervé Genet.
Volontiers joueurs, les Bisontins pourraient tomber, ce samedi soir, contre des Bourguignons déjà soucieux de se rassurer, même si la récente qualification (1-2) à Quétigny a pu mettre du baume au cœur. « Que ce soit l’une ou l’autre des équipes, nous ne nous connaissons pas. C’est une inconnue, une découverte » replace Hervé Genet, focalisé sur le calendrier. « Cette période-là, avec les matches de Coupe de France, est aléatoire. C’est là qu’il nous faut prendre des points ». Privés de Cuynet (vacances), si précieux contre le Racing, les joueurs du BFC (lire le groupe dans le fil infos) ont bien compris ce qu’il leur restait à faire.
BFC - Sens, ce samedi soir 18h à Léo-Lagrange.
Tarifs : 6€ (3€ demi-tarifs)
Photo Loïc Petitjean
Ça fait partie de l’apprentissage
Posté le 20/09/2015
Face à une lanterne de rouge de Sens qui n’avait ni enregistré un résultat, ni marqué un but en trois matches, tout le monde voyait le scénario évident. Bien mal connaître la réalité du milieu, qui fera prendre le match nul (1-1) comme une étape vers la construction du BFC.
Bien trop expérimenté pour se laisser aller à une nervosité qui serait, après quatre matches, pour le moins curieuse. Hervé Genet, le coach bisontin, n’a bien sûr pas sauté au plafond après ce match nul contre Sens. Mais il s’est justement rappelé que son équipe, faute de s’être mise rapidement sur de bons rails, aurait également très bien pu chuter à domicile. Ce qui, en l’occurrence, aurait été plus problématique. Savoir ne pas perdre lorsque le jour n’est pas le plus propice reste une qualité sur laquelle spéculer à long terme. « C’est aussi avec le temps que je pourrai franchement vous dire si ce point était plutôt bon, ou si nous avions perdu ce samedi deux points ».
Analysée sous l’unique prisme du début de match, la rencontre pourrait, effectivement, laisser amer. On repense ainsi à cette occasion, en or, pour Louhkiar (3e). « Si nous avions mené, ils se seraient livrés et nous aurions pu être nettement plus dangereux » croît Hervé Genet, reconnaissant et lucide sur les valeurs de l’adversaire bourguignon, dont on pense qu’il n’était pas véritablement bon à prendre, après trois claques en championnat. « De par les efforts qu’ils ont fournis, leur abnégation, ils ont réalisé un véritable match de coupe, en venant chercher ce résultat qu’ils ne volent pas ».
« On oublie qu’on joue avec dix mutations… »
Hormis une volée que Maillot avait fort joliment claquée (30e) et deux corners consécutifs qui avaient mis le feu dans l’arrière-garde du BFC, Sens n’avait pas, non plus, eu l’occasion de faire trembler des Bisontins qui auraient pu forcer la décision, avec davantage de justesse. Que ce soit avec Hakkar, avec une reprise du droit (au lieu du gauche) au deuxième poteau, alors que Gégout avait embarqué tout le monde au premier, ou avec Bouhila, tirant au-dessus sur un face-à-face, après un service de Crolet. « Ce qu’il nous faudra vraiment davantage, c’est plus de fluidité dans le jeu » observe le coach doubiste.
La suite avait surtout été marquée par une histoire de penalties, obtenus, des deux côtés, avec malice. L’arbitre slovaque sanctionnait d’abord Golliard, par ailleurs auteur d’un gros match, qui s’était laissé berner par Seydi, lequel avait pourtant semblé perdre le ballon. Kingue trompait Maillot (0-1, 53e). Comme à chaque fois, le BFC se plaçait en réaction (« ce qui est quand même une qualité » dixit Genet). C’est cette fois Bouhila qui attendait la faute dans la surface. En deux temps, après son penalty repoussé, Pesenti égalisait (1-1, 61e).
On se disait alors que les Francs-Comtois allaient signer leur troisième (renversant) 2-1. On n’en était pas loin sur le centre au cordeau que Gégout, en position favorable, ne parvenait pas à reprendre (81e). La chance était passée, et le nul n’avait rien d’illogique. « C’est sûr que sur le tableau de marche, ou du moins ce que j’espérais, on a un point de moins pour l’instant. Mais on oublie un peu vite qu’on joue avec dix mutations et, qu’avec les nouveaux de l’année dernière, cela fait 15 joueurs à intégrer. Tout cela ne se fera pas du jour au lendemain et je suis convaincu que, comme la saison dernière, on récoltera des fruits à partir de janvier ». D’ici là, et Hervé Genet le sait mieux que quiconque, s’accrocher dans le bon wagon est conseillé. Ce qui est le cas aujourd’hui pour le… promu bisontin, invaincu depuis un mois. Alors…
Photo Loïc Petitjean
Puiser dans les réserves
Posté le 26/09/2015
Face à Baume-les-Dames (DH), un habitué des performances en Coupe de France, le BFC, diminué par les blessures, sera en éveil, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange.
« A part Saint-Vit qui a tiré Jura Sud, on a hérité du match le plus difficile ». Hervé Genet a rapidement résumé le sentiment ambiant. S’il estime que jouer à domicile reste « une chance », le coach bisontin se méfie comme de la peste de cette équipe de Baume-les-Dames, « car c’est quand même un spécialiste de la Coupe de France ».
Les Baumois, auteurs d’un début de saison assez mitigé, retrouveront ce statut d’outsider dans lequel ils se sentent bien. Une alerte pour des Bisontins qui, après un bon début de championnat, entrent un peu dans le vif du sujet. Avec les premières difficultés qui vont avec. « Les absents, oui c’est sûr… Mais c’est justement là où on va voir si on a de la réserve ». Soumis aux soucis de mutations il y a encore huit jours, Hervé Genet ne l’est plus vraiment.
« Qu’ils m’obligent à faire d’autres choix »
La semaine a en effet été rude pour les organismes, à commencer pour Isidore Nandjui, victime d’une grave blessure à l’entraînement (fracture bi-malléolaire) qui l’éloignera des terrains jusqu’à la reprise en janvier. « Je ne dirais pas que le groupe est marqué psychologiquement, car Isidore a vraiment bien réagi. Il a vite rigolé, les joueurs sont venus le voir tous les jours. C’est là aussi qu’on voit que ce sont de bons mecs et qu’une véritable entraide existe entre eux ».
Pour leur pote, les Bisontins seront décidés à bien faire ce samedi soir. Malgré les changements qui sont à attendre (lire le groupe, dans le fil infos). « C’est justement à ceux qui ont eu moins de temps de jeu jusqu’ici de m’obliger à faire d’autres choix par la suite » explique le technicien doubiste, qui veut faire de cette difficulté une force. « Malgré les blessures, je sais qu’on a les capacités de passer. Reste à le prouver ».
BFC (CFA 2) - Baume-les-Dames (DH), ce samedi soir 18h à Léo-Lagrange.
Tarifs : 6€ (3€ demi-tarifs)
Photo Loïc Petitjean
Poussés dans leurs retranchements
Posté le 26/09/2015
Une nouvelle fois mené au score, le BFC, par moments excellent en seconde période, est logiquement venu à bout (4-1) de Baume-les-Dames (DH). Le cinquième tour s’entrevoit. Comme l’évident côté perfectible.
Un jour viendra, peut-être, sûrement même, où cette équipe jouera ensemble, d’un bout à l’autre d’une rencontre, tirera la quintessence d’un potentiel qui, lorsqu’il se dévoile comme ça, par bribes, laisse entrevoir de si belles choses. En attendant, et Hervé Genet le sait le premier, il y a un travail colossal. Pour la sixième fois de suite, en compétition officielle, le coach bisontin a dû passer un savon, pas franchement doux, à ses hommes au repos. Clairement, la chose n’est pas normale.
Si l’on loue, à nouveau, la faculté de réaction, qui révèle surtout le niveau intrinsèque de ce groupe, on s’interrogera, à nouveau également, sur les raisons objectives d’avoir pu se mettre en péril, pendant près d’une mi-temps sur ce match. Discipliné dans son 4-1-4-1, schéma également choisi du côté bisontin, Baume-les-Dames était sorti une fois au bon moment. Côté gauche, Gantois, que d’aucuns ont vu hors-jeu, centrait au deuxième poteau pour le remuant Leres, auteur d’une remise intelligente pour Seydy, puissant comme sa volée victorieuse (0-1, 17e). Ce scénario piège n’aurait, quand on y repense, jamais dû exister avec les deux occasions, chacun, qu’avaient cumulées El Azzouzi et Rahal, peu heureux dans leur dernier geste. « On ne l’a très souvent pas eu, le bon geste » regrettait le coach bisontin.
Quand ils seront réguliers…
Engagé dans une dangereuse course-poursuite, le BFC dominait assez stérilement. Il y avait bien ce but refusé (hors-jeu) pour Pesenti (29e) et surtout l’aubaine non convertie, de la tête, par El Azzouzi (42e), mais les Bisontins, tout près d’égaliser juste avant la pause sans un excellent Bacar dans les buts visiteurs, avaient clairement manqué de tranchant. On ne tardait pas à voir que les têtes avaient été remises à l’endroit au repos. Hakkar, qui a tellement l’occasion de se montrer plus régulièrement décisif, faisait le nécessaire pour caviarder Karam. Le meilleur homme sur le terrain n’avait plus qu’à pousser au fond (1-1, 48e). On voyait alors venir le coup gros comme une maison.
Dominés, les Baumois souffraient. De son côté, le BFC entrait dans une période faste, au jeu par moments remarquable. Le deuxième but bisontin, annoncé, arrivait suite à une poussée en règle. Bacar, qui venait encore d’intervenir sur la lourde frappe de Bouhila, devait s’incliner sur la frappe, déviée, de Rahal, véritable pile électrique en deuxième mi-temps (2-1, 66e), et pas loin du doublé dix minutes plus tard. Besançon, à peine inquiété par Leres (69e), retrouvait alors ce mal dont il devra impérativement se défaire. A trop vouloir faire la différence individuellement, les locaux déjouaient. Grossièrement parfois. Sans réaliser un break qui lui était promis, il passait à deux doigts de la punition, avec le coup franc dévié de Florin, puis la tête de ce dernier sur le corner qui suivait (88e).
Heureusement, le geste juste était retrouvé. Il était du reste assez symbolique de ce qu’est cette équipe, limite indomptable. Sur le talent brut, Crolet expédiait une merveille de coup franc dans la lucarne de Bacar (3-1, 90e+2), qui voyait sa toile d’araignée opposée nettoyée par Louhkiar, facile en contre (4-1, 90e+4). Le score, finalement logique sur la physionomie, invitera tout le monde à l’analyse la plus rationnelle : cette équipe a du talent, mais elle le gâchera si elle ne le met pas au service de son collectif. Toujours bon à rappeler avant un déplacement à Thiers.
BFC bat Baume-les-Dames 4-1. Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. Pelouse correcte. Environ 250 spectateurs. Arbitrage de M. Mercier assisté de MM. Nacirdine et Yuksel. Mi-temps : 0-1.
Les buts : Karam (47e), Rahal (66e), Crolet (90e+2) et Louhkiar (90e+4) pour le BFC ; Seydi (17e) pour Baume-les-Dames.
Les Bisontins n’avaient plus l’habitude de voyager. A Thiers, ce samedi, ils chercheront à effacer de leur mémoire leur premier déplacement raté à Andrézieux. Et à trouver de nouvelles réponses quant à leur potentiel.
Entre la Coupe de France, le derby au Racing, le BFC commençait par oublier de prendre la route, ce qu’ils ont fini par faire ce samedi, en fin de matinée, pour l’un des plus longs déplacements de la saison. A Thiers, les footballeurs bisontins disputeront un match « à valeur de test » de l’aveu même de Hervé Genet. Le coach bisontin veut en effet voir à l’œuvre ses ouailles, face à un autre promu.
« Si l’on veut faire une saison agréable… »
La dernière prestation contre Sens avait pu laisser un peu sur sa faim une équipe bisontine qui, bien que diminuée cette fois-ci, doit faire ses preuves hors de ses bases. « Dans toutes les équipes que j’ai entraînées, on était performant à l’extérieur. Si l’on veut faire une saison agréable, mais aussi décrocher le plus rapidement possible le maintien, cela passe par là. Et ça évite de se mettre une pression supplémentaire quand on joue à domicile ». L’entraîneur bisontin sait néanmoins que cette période, sans rythme avec les intermèdes Coupe de France, est particulièrement dure à gérer. Elle renforce d’ailleurs l’importance comptable.
Dans le bon wagon pour l’instant, le BFC pourrait l’être davantage en ramenant quelque chose positif d’Auvergne, face à une formation diablement accrocheuse (trois nuls en quatre matches, dont un à Saint-Priest). « On va vraiment jouer une équipe solide » croit savoir le coach bisontin, avide de voir comment ses protégés répondront dans ce contexte.
A s’en mordre les doigts
Posté le 04/10/2015
Faute de n’avoir su se mettre à l’abri, le BFC, qui avait nettement maîtrisé son sujet et la rencontre à Thiers, a dû se contenter d’un nul amer (1-1), qui aurait même pu se transformer en revers acerbe, en fin de rencontre.
La tête en vrac. Le match vient à peine de se terminer, et les Bisontins se demandent un peu où ils habitent. Cette drôle de sensation n’est pas si anormale, alors même que les spectateurs locaux, trente minutes plus tôt, se demandaient encore comment leur équipe n’étaient menée que d’une unité par un BFC qui n’avait encore jamais autant maîtrisé son sujet, dans ce début de saison. Si les partenaires d’Anthony Visiedo, également pour la première fois, ont ouvert la marque, le résultat, au final, est loin d’apparaître comme l’opération du siècle.
Hervé Genet avait d’ailleurs du mal à cacher son irritation. « Que voulez-vous, ça fait deux fois que l’on a l’opportunité de l’emporter, ça va peut-être aller désormais… ». Le coach bisontin pouvait en effet se prendre la tête à deux mains. Après une entame timide, et même légèrement en faveur des locaux, plus tranchants dans leurs initiatives, Besançon, dans le sillage d’un Louhkiar revenu au niveau qu’on lui connaît, avait pris les choses en mains. Hakkar, bien relayé par le centre de Dabo, avait permis au Bisontin d’être imparable, dans sa frappe qui laissait Charmetton pantois (1-0, 28e).
« J’ai une équipe d’adolescents »
Dès lors, la furia bisontine s’était abattue sur les cages auvergnates. Entre la fin de premier acte, conclu par cette occasion en or (45e) pour Rahal (au-dessus), et la reprise du deuxième acte, on se demande encore comment le BFC n’avait pas trouvé le moyen d’accroître tranquillement son avantage. Seul face au but, Hakkar n’avait par exemple pas trouvé le cadre (51e). Même flagrant manque de réalisme, dans la foulée, pour Rahal (54e). On se retrouvait alors dans un véritable cas d’école, où l’équipe, qui ne sait se mettre dans du coton, finit par s’en mordre les doigts.
Comble du malheur, ce but égalisateur concédé, après un coup franc doubiste aux 20 mètres (des buts adverses). Hakkar était désigné pour le tirer, mais Crolet le frappait, avant ensuite de perdre un duel décisif. Le ballon mis dans le dos de Baco permettait à Diaby de tromper Maillot, de près (1-1, 71e). Tout heureux, Thiers n’était pas passé loin du coup fumant, à deux reprises en fin de match. Après un sauvetage de Maillot sur son poteau, les locaux n’avaient pas converti un face-à-face offert, après une vilaine inattention entre Pesenti et Dabo, qui avaient joué le hors-jeu.
Une addition qu’avait du mal à digérer Hervé Genet. « Si cela a vraiment fait plaisir de voir un club comme Thiers, qui nous a remarquablement accueillis dans son beau complexe, on se doit de reconnaître qu’on leur a permis d’être dangereux. Pour une fois, on avait mené, mais quel manque de maturité ! J’ai l’impression que certains découvrent ce niveau alors que ce n’est pas le cas. J’ai une équipe d’adolescents et c’est là que je me rends compte que, notamment dans la gestion des événements, il y a encore un gros travail à faire ». Même si le BFC est dans le coup au classement, la remise en question et cette note compétitrice sont sans doute une bonne chose, avant de se coltiner le prochain déplacement à Champagnole, en Coupe de France.
Pont-de-Roide, client annoncé !
Posté le 14/10/2015
Le BFC recevra à Léo-Lagrange pour le compte du sixième tour, ce qui n’est pas le moindre des avantages. Mais face à cette équipe rudipontaine, spécialiste des exploits en Coupe comme elle vient remarquablement de le rappeler dimanche, la partie sera serrée.
Présent au tirage, ce mardi soir à l’Hôtel Mercure de Besançon, aux côtés de plusieurs dirigeants (Jean-Luc Manso, Gilles Wessier ou Jérôme Pauthier), Carl Frascaro, certes soulagé « de ne pas tirer Jura Sud », n’a pas sauté au plafond à l’annonce du verdict. Bien sûr, le fait d’évoluer à la maison - le souhait commun des six rescapés francs-comtois - est une bonne chose. Les Belfortains, boutés de la compétition dimanche à… Pont-de-Roide, peuvent témoigner, tout comme Pontarlier à Bresse Jura, de la complexité de se déplacer dans des ambiances de coupe.
« Mais avant toute chose, il faudra respecter cet adversaire, surtout Pont-de-Roide je dirais. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, cette équipe a un passé en coupe ». Le président bisontin a raison, si l’on se réfère à l’exploit qu’avait réalisé, en 2010, une USPV alors coachée par Marc Andrieux, chez un BRC qui évoluait en CFA (0-1). Coach bisontin de l’époque, Hervé Genet, qui a bien cerné, l’an dernier en DH, le formidable état d’esprit qui animait la troupe à Jérémy Matusik, sait à quoi s’en tenir. « Nous sommes prévenus. Ce serait idiot de notre part de les prendre de haut ».
Une affiche, pour un rêve de septième tour
Un sentiment que résumait d’ailleurs parfaitement Jean-Luc Manso. « Dans ce tirage, il y a, à mon sens, un avantage : celui de recevoir ; et un inconvénient, celui de prendre Pont-de-Roide, en pleine euphorie après son exploit réalisé contre Belfort. Ça a toujours été une équipe de coupe ». Autre élément à prendre en considération, pour le BFC : les derniers repères pris dans la compétition. Contre Baume-les-Dames et à Champagnole, les Bisontins ont su, face à deux autres concurrents de DH, dicter leur loi avec autorité. Le mode d’emploi sera strictement à reproduire.
A ceci près que Pont-de-Roide et sa hargne seront, à ce stade, un obstacle sans doute plus ardu. Bons footballeurs dans le sillage de leur capitaine, Sébastien Invernizzi, les « Jaune et Vert » viendront sans complexe. « C’est sûr qu’on espérait plutôt recevoir, mais il faudra aborder le match de la même manière que contre Belfort, avec beaucoup de sérieux et d’application » prévoit Lucas Cuenin. A Léo-Lagrange, le solide défenseur rudipontain saura où il met les pieds. « L’équipe a bien évolué depuis son accession en CFA 2, avec beaucoup de grands noms de notre football régional. J’espère que ce sera un beau match, avec du monde, et que nos supporters pourront faire le déplacement. Et puis, sans être original, tout est possible en Coupe de France ». L’affiche promet. Sa date sera communiquée après entente entre les deux clubs, ainsi que le Racing et Bresse Jura, qui doivent également évoluer, le même week-end, à Léo-Lagrange.
Photo Christian Lemontey/Journal L’Est Républicain
De quel côté la bascule ?
Posté le 17/10/2015
S’il apparaît de plus en plus sérieux et équilibré, le BFC, habile en Coupe de France, va devoir retrouver un goût de la victoire en championnat, pour se mettre au chaud, et prendre un peu de distances sur cette équipe de Gueugnon très costaude.
Léo-Lagrange, te voilà. Ceux qui seraient tentés de se projeter sur le calendrier pourraient rapidement attacher de l’importance au rendez-vous de ce samedi (18h). Avant de se coltiner trois très gros déplacements à Saint-Priest, Bourgoin-Jallieu et Cournon, simplement entrecoupés de la venue de… la réserve de Clermont (rien que ça !), les Bisontins n’ont pas besoin de grands dessins. « On ne va pas se mentir, il faut capitaliser » coupe Hervé Genet.
Du discours à la méthode, il y a un sacré match à accomplir, face à des Forgerons qui étaient venus s’incliner (2-0), cet été en présaison. Un match amical qui n’est rien comparé à l’opinion que s’est fait l’entraîneur doubiste. « Je les ai vus jouer. C’est honnêtement un très beau collectif. On sent que cette équipe joue ensemble depuis trois ans. Elle progresse continuellement. Ils ont battu Bourgoin à dix contre onze, ce n’est pas rien ».
« Pour nous, un match révélateur »
La solidité qu’il affuble à cette équipe gueugnonnaise, Hervé Genet l’étaye par des chiffres. « Ils n’ont jamais perdu à l’extérieur, y compris en Coupe de France où ils ont montré de la sûreté ». Pour le BFC, faire sauter le verrou ne sera pas donné, et ce, même si le retour de Cuynet dans le dispositif bisontin attribuera d’autres cartouches. Un bienfait qui viendra compenser d’autres absences, comme celle de Golliard (lire le fil infos).
« Pour nous, avec ces quelques difficultés d’effectif, ce sera un match révélateur » n’hésite pas Hervé Genet, qui n’aurait certainement rien contre le fait de voir ses garçons enchaîner un deuxième match, après Champagnole, avec ses cages inviolées. La progression ressentie ici et là aurait alors un sens. Surtout si elle est bonifiée par un succès réconfortant.
BFC - Gueugnon, ce samedi soir 18h à Léo-Lagrange.
Tarifs : 6€ (3€ demi-tarifs)
Ouvrir le livre…
Posté le 25/10/2015
Pour la première fois de son histoire récente, le BFC a la possibilité d’accéder au septième tour de la Coupe de France, premier pas national avec l’arrivée des équipes de Ligue 2. Un objectif qui passe par la case Pont-de-Roide (DH), qui arrive lancé, ce dimanche (14h) à Léo-Lagrange.
Il y a un an, sous une autre appellation certes, le duo Frascaro-Genet avait failli fêter ses premiers mois de collaboration fructueuse par une première épopée en Coupe de France. Le sort en avait décidé autrement, avec une élimination, contre le cours du jeu, à Pontarlier, chez une équipe hiérarchiquement supérieure. Ce dimanche après-midi, le BFC voudra conforter cette importance de recevoir à ce niveau, lui qui se situera, à son tour, dans la peau du favori.
Statut qui, en coupe, est toujours à prendre avec des pincettes. A plus forte raison quand il s’agit d’affronter un spécialiste du genre. Match piège ? Hervé Genet ne met pas longtemps à trancher. « Non, ce le serait si nous n’étions pas prévenus. Après ce que Pont-de-Roide a fait contre Belfort, j’ose espérer que tout le monde ne prend pas le rendez-vous à la légère. Il n’y a en plus pas tant d’écart de niveau. Disons que j’espère juste que l’adage qui veut qu’une équipe avertie en vaille deux se vérifie ».
« Le meilleur moyen de faire parler de nous »
En face, les joueurs de Jérémy Matusik, qui devraient être soutenus par une centaine de Rudipontains, ne sont en effet pas du genre à lâcher le morceau. « Ils ont en plus de vraies qualités dans le jeu » ajuste Genet, prêt à répondre à un défi pas franchement in connu. Avec Baume-les-Dames et Champagnole aux tours précédents, les Bisontins vont commencer par être rodés à l’exercice. « On sait effectivement à quoi s’attendre. On devine surtout que cette compétition, c’est le meilleur moyen de faire parler de nous ».
Expérimenté, le coach bisontin n’hésite pas à être terre à terre pour mobiliser tout son monde. « Sans fausse modestie, car je le disais déjà avant, à l’époque, ces matches de Coupe de France, c’est déjà dire au groupe, si vous voulez vous éviter des matches pas très passionnants en novembre, dans un froid de canard le matin, vous savez ce qu’il y a à faire ». Bien mieux que des potentiels matches amicaux, il y a cette possibilité de disputer une ou plusieurs affiches, que commencera à réserver le tirage au sort de jeudi midi à Paris. Au BFC de savoir y rejoindre le Racing et Jura Sud, pour lui aussi rêver à un monde meilleur.
L’acte fondateur
Posté le 25/10/2015
Cette qualification (1-0), arrachée à la dernière minute du temps réglementaire face à des Rudipontains hyper-accrocheurs, mènera non seulement le BFC vers un septième tour historique en Coupe de France. Mais elle pourrait surtout cimenter tout un groupe.
On ne vendra pas la mariée plus belle qu’elle ne l’est. Les joueurs de Hervé Genet n’ont certainement pas gagné le prix de l’esthétisme, ce dimanche après-midi. « Mais si vous savez comme je m’en moque » coupe rapidement le coach bisontin. Son équipe, jusqu’ici souvent remarquée par ses potentielles fulgurances, tout autant que par son manque de régularité, a sans doute sorti le match qui lui fallait sortir dans ce contexte. « Un match de bonhommes, mais ça, on le savait ».
Un match pas beau, que les Bisontin ont fait basculer sur un coup d’éclat. Les arrêts de jeu se préparaient à préfacer un rab incontournable. Ruer, le portier visiteur très peu sollicité, avait eu à repousser la tête de Baco en corner. Celui-ci, dégagé, atterrissait dans les pieds de Gégout, qui décochait une frappe sublime et certainement aussi rageuse pour l’attaquant sorti du banc à l’heure de jeu (1-0, 90e). « Je conçois parfaitement que, pour Pont-de-Roide, le scénario soit cruel. Il est idéal pour nous » retient Hervé Genet, surtout sûr d’une chose. « Il n’y a pas à chiquer. Dans le foot régional, on s’est dit, de tout temps, que passer Pont-de-Roide, comme Fesches dans le temps, signifiait que tu pouvais prétendre à de belles choses. Cette équipe, c’est quand même quelque chose… ».
« Cette envie de toujours y croire est dans notre ADN »
Quelque part, le technicien bisontin croit nettement plus à la portée de ce résultat qu’à son simple contenu. A ceci près que certains éléments n’ont quand même pas trompé. « On aurait mis ces éléments-là, de sérieux et d’efficacité, nous aurions, contre Sens et Thiers, quatre points de plus aujourd’hui. Dans le combat, Pont-de-Roide pouvait nous en apprendre, mais on a également su se battre, lutter et répondre. C’est une de nos armes. Cette envie de gagner, de toujours y croire, est vraiment une force. Je crois que ça fait désormais partie de notre ADN et j’y tiens vraiment. L’avoir oublié contre Gueugnon nous a d’ailleurs fait perdre ».
C’est ce message, que le coach doubiste avait délivré à la pause, après un premier acte fermé, et même parfois tendu. Louhkiar et Sylla ne diront pas le contraire. Le BFC avait néanmoins eu la possibilité de se rendre la partie plus facile, avec cette tête de Golliard juste au-dessus, après le centre de Courtot (14e). Un des très rares moments où les 350 spectateurs de Léo-Lagrange (251 entrées payantes) avaient véritablement frétillé, comme d’ailleurs sur cette parade, du pied, de Maillot, sur la frappe de Maatoug, consécutive à une touche lobée (68e). Dès lors, l’explication ne pouvait se jouer que sur une action. Celle, décisive, de Gégout, qui envoie le BFC tout droit vers un univers qu’il s’apprête à découvrir avec hâte. « C’est vraiment une très belle chose pour le club, ça nous fait très plaisir, surtout pour le président, qui y tient beaucoup » affiche un Hervé Genet, qui a visiblement plus d’une idée derrière la tête…
Le moyen de conclure
Posté le 30/10/2015
L’aventure Coupe de France vivra un épisode à part, pour le BFC, en déplacement historique en Rhône-Alpes, pour y affronter Chassieu-Décines, qui rendra deux divisions au coup d’envoi. Un avantage, pas une garantie.
Ils ont conscience d’avoir une ouverture. A ce niveau de la compétition (7e tour), le tout jeune club bisontin, qui vient d’enchaîner trois confrontations dans l’épreuve avec des adversaires de DH (Baume-les-Dames, Champagnole et Pont-de-Roide), affrontera un plus petit, évoluant au deuxième échelon régional, soit deux crans plus bas que le CFA 2. « Même si l’on sait que le niveau en Rhône-Alpes est supérieur au nôtre » tranche rapidement Jean-Luc Manso, qui assimile plus naturellement Chassieu-Décines au potentiel d’une équipe de DH franc-comtoise.
Cette prudence-là, bien légitime, n’empêche pas de penser que d’autres ornières, plus problématiques, auraient pu attendre les Bisontins. « On aurait pu tomber plus mal. On a commencé à se renseigner sur cette équipe, à notre portée, mais c’est aux joueurs d’écrire leur destin » poursuit le dirigeant. Des propos que corrobore sans mal son président, Carl Frascaro : « on va devoir respecter cette équipe, certainement pas arrivée ici par hasard. Un match de coupe est compliqué par définition, encore plus quand il s’agit de se déplacer » assure l’homme, qui n’attend qu’une chose de ses joueurs : « passer ».
Genet : « Il faudra se méfier »
Alors que la perspective d’un huitième tour sera carrément exaltante, le BFC cherchera à mettre tous les atouts de son côté pour faire respecter la hiérarchie. L’entraîneur, Hervé Genet, se montrant déjà dans le ton. « Ce sera une inconnue pour nous. Je peux vous dire qu’on va faire très attention, en prenant toutes les informations sur cette équipe, qui a quand même enchaîné les qualifications ».
La « déception de ne pas jouer à domicile » avalée, le coach doubiste en profitera donc pour en savoir un peu plus sur cet adversaire, 10e de son groupe de DHR, avec peu de buts inscrits et concédés (4), et qui vise la montée en DH « sous deux à trois ans ». Il découvrira ainsi les nouvelles caractéristiques rhodaniennes, avec l’arrivée de l’ex-coach de Vaux-en-Velin, Fernando Meireles, dont le réseau dans le secteur lyonnais est certain. Besançon le sait, il aura là une superbe occasion d’aller plus loin. Mais il sera loin de partir la fleur au fusil.
Le match, aussi, qu’il leur faut
Posté le 31/10/2015
Dans la lignée de l’infaillible qualification en Coupe de France, les Bisontins, qui se rendent à Saint-Priest (17h), chez un gros morceau déclaré de ce championnat, ont à nouveau besoin de signer une partie référence. C’est le moment pour ça.
Sur le papier, c’est très certainement le rendez-vous le plus compliqué à aborder, depuis le début du championnat. Le BFC avait, certes, eu à se rendre à Andrézieux, net leader depuis. Mais la défaite concédée (2-1) dans le Forez ne l’avait été que dans le cadre d’une première journée. Le derby remporté (1-2) au Racing ? Un derby justement, avec toutes les considérations atypiques que cela comporte.
Depuis l’opposition 100% bisontine d’ailleurs, les hommes de Hervé Genet sont à la recherche d’un succès en championnat. Un temps qui n’a apparemment que trop duré. « J’aimerais que l’équipe se mette en route, quoi. Qu’on retrouve notre collectif du début de saison, qu’on arrête de se plaindre, de se trouver des excuses et qu’on joue. En clair, qu’on devienne une équipe d’adultes ». Le coach bisontin, lui, n’a rien changé à ses habitudes. L’analyse se veut toujours aussi libérée de tout faux-semblant.
« La solidarité avant tout »
Cette lucidité constante dénote surtout d’une certaine idée d’ambition, jamais enfuie dans ce tout jeune club bisontin. « Je sais que, si tout le monde y met du sien, on a moyen de faire mieux que ce qu’on a fait dernièrement (NDLR : deux nuls, une défaite contre Gueugnon) ». Même à Saint-Priest, relégué cet été de CFA ? De la réponse dépendra de bien intéressants enseignements, alors que le quart du championnat pointe le bout de son nez. « On est au révélateur, oui » confirme Genet, qui connaît le potentiel san-priot, apparemment freiné jusqu’ici.
Les caractéristiques bisontines pourraient se retrouver en exergue dans une telle adversité, avérée. A condition que, comme contre Pont-de-Roide, Besançon sache allier efficacité et rigueur. « Ça passe avant tout par de la solidarité » résume le coach doubiste, qui attend sans doute, lui aussi, d’en savoir véritablement plus sur son équipe.
Sur la bonne pente
Posté le 01/11/2015
Deuxième match consécutif sans encaisser de but, solidité d’ensemble et bon état d’esprit, le BFC a confirmé à Saint-Priest (0-0) la naissance d’une certaine maturité. Le reste viendra progressivement.
Pas annoncé difficile pour rien ! Clairement, le déplacement à Saint-Priest l’a été. Et ce sera très certainement un peu pareil pour toutes les équipes du groupe qui devront se rendre dans le Rhône. « J’ai vraiment vu une belle équipe » n’hésite pas Hervé Genet, satisfait des deux points engrangés, « même si, en jouant mieux le coup, on pouvait repartir à la fin avec un mini hold-up ».
Le coach bisontin repense ainsi à cette occasion pour Hakkar qui, mis sur orbite par un…San-priot, ne gagnait pas son duel face au portier local (90e+2). La sentence, certes, aurait été très sévère pour des locaux qui, bien que privés de deux canonniers, avaient poussé le BFC dans ses derniers retranchements. Notamment avec le puissant Abdeldjelil, excellent point de fixation devant. Heureusement dans les rangs doubistes, devant un Maillot encore une fois intraitable dans ses buts, Golliard se rappela au souvenir de ses grosses prestations, à plus haut niveau.
« A progresser dans la production offensive »
Il n’y avait ainsi pas de surprise de voir Besançon enchaîner, après Pont-de-Roide, une deuxième rencontre sans but encaissé. « En championnat, c’est la première fois. C’est déjà ce que je voulais » retient le technicien franc-comtois, qui croît à « une prise de conscience dans la tête des joueurs ». Une somme de petits faisceaux donc, qui apparaissent prometteurs. Pour passer un cap supplémentaire, les « Bleus » devront certes retrouver la fluidité entrevue contre Dijon (2) ou à Thiers par exemple.
« C’est clair que, dans la production offensive, ce n’est pas génial. On peut avoir des noms… Il n’empêche que ce n’est pas la panacée. Là-dessus, il y a à progresser ». Dans ce mois de novembre charnière, les défis sont donc tout trouvés. A commencer par la prochaine réception, samedi (18h) à Léo-Lagrange de la réserve professionnelle de Clermont, qui précédera trois déplacements consécutifs. Autant écrire que ce visage costaud qui pointe le bout de son nez sera largement à rééditer.
Prouver qu’ils en sont capables
Posté le 07/11/2015
Sans victoire en championnat depuis deux mois, opposé à ce qui se fait de mieux, ou presque, dans ce championnat avec une réserve professionnelle de Clermont potentiellement renforcée, le BFC aura sans doute à cœur, chez lui ce samedi (18h), de prouver qu’il est capable de répondre à ce défi.
Depuis quelques saisons, les équipes qui croisent la route des jeunes perles clermontoises ont souvent compris leur douleur. L’équipe de l’ex-professionnel Jean-Noël Cabezas a en effet rougi les fesses de plus d’un, avec cette faculté à jouer qui dénote d’un travail de fond. Présentée comme ça, la chose n’a apparemment rien d’une sinécure pour des Bisontins qui ont pourtant, sans doute, le profil pour être des empêcheurs de tourner en rond, dans ces conditions.
D’abord, on le sait, parce que leur potentiel n’est pas tout à fait neutre. Aussi, et cela s’est vérifié chez la très bonne équipe de Saint-Priest, car la troupe du président Carl Frascaro se retrouvera peut-être plus à l’aise contre les gros, au profil joueur. Tout cela dépendra fatalement du niveau doubiste. « Ce coup-là, on ne peut plus être moyen. Il faudra être là. On a besoin de points, car voilà deux mois en championnat que nous n’avons plus gagné » glisse Hervé Genet, mesuré sur les quelques nuls amassés : « ils sont rassurants à l’extérieur, mais ne nous font finalement que peu avancer ».
« A un moment donné, il faut sortir du bois »
Bien conscient de la qualité de son adversaire, le coach bisontin refuse de pleurer avant d’avoir mal. « Même si c’est Clermont, on n’a pas le choix. C’est comme ça. Ce genre d’équipes, il faut bien les jouer dans une saison ». Surtout, le technicien n’oublie pas de se dire que le prochain calendrier, pour le moins épineux (trois déplacements de suite) intime à son équipe de capitaliser à domicile. « Entre la Coupe, et deux très belles équipes (Bourgoin-Jallieu et Cournon) à jouer chez elles, on sait très bien ce qui nous attend. Et puis, on n’apprend rien en se persuadant qu’il faut faire la différence quand on est chez soi ».
Comme d’autres, Hervé Genet attend en fait d’être lui-même séduit, emballé, convaincu par ses protégés. « A un moment donné, il faut quand même sortir du bois. Les éloges qu’on entend, les qualités qu’on nous prête, je veux bien. Mais ce n’est pas que pour les journaux. Il faut des actes sur le terrain ». Aux joueurs de bien prendre la balle au bond, et de prouver leur vraie valeur.
De très haute volée
Posté le 09/11/2015
Face à de redoutables Clermontois, l’exploit bisontin avait sans doute été de mener de deux buts à la pause. Les deux réalisations, qui ont fait revenir (2-2) les Auvergnats, en moins de 60 secondes, ont certes rendu amer, mais pas tant que ça au regard d’une fin de match où le pire a été évité.
Franchement, ils peuvent en être fiers. Difficile en effet de penser qu’avec cette équipe-là, de telles intentions, Clermont se fera souvent accrocher de la sorte. Samedi soir à Léo-Lagrange, le public bisontin a sans doute assisté à une partie d’un niveau qu’il n’avait pas vu depuis un moment. « C’est clairement la meilleure équipe qu’on ait rencontrée jusque-là » témoignait Hervé Genet, dont on devinait, du coup, le soulagement.
Car en fait, son équipe, qui aurait pu signer la performance de la journée avec un 3-0 qui lui tendait les bras, aurait tout aussi bien s’incliner 2-4. Et ça aurait, pour le coup, fait mal. « Il y a autant de déception que de fierté » synthétisait le coach doubiste. Pas surprenant, si l’on repense à ces premières impressions, d’un jeu très alerte, entre deux formations pleines d’intentions. On y voyait vite des signes encourageants. Face aux contres alertes visiteurs, l’attention défensive des Dabo, Pesenti, Golliard ne laissaient pas de place au doute. Tout comme l’œuvre, pour la moins prépondérante pendant plus d’une heure, d’un Cuynet alors dans tous les bons coups, comme sur cette nouvelle déviation qui avait failli sourire à Crolet (15e).
« On continue notre petit bonhomme de chemin »
Le petit Bisontin allait d’ailleurs être le grand bonhomme de cette première mi-temps. Son ouverture du score, il ne la devait qu’à son seul talent : crochet intérieur, frappe décroisée premier poteau. Imparable (1-0, 20e). Chatouillé il y a peu, le buteur filait dans les bras de son coach. L’image de cette vie, palpable dans ce groupe, saisissait. Et le public se prenait au jeu d’un collectif bisontin enthousiasmant, par sa volonté. La preuve. Alors qu’on le voyait tanguer, le BFC piquait une minute après avoir frôlé l’égalisation. Et c’est encore Crolet qui jouait les bourreaux de service, avec une conclusion sans faille (2-0, 35e).
L’affaire sentait bon, même si Maillot, sur la tête de Goncalves (49e), était bien obligé de rester concentré. Plutôt serein, Besançon semblait gérer son affaire, malgré son usure physique de plus en plus palpable. Alors que Cuynet avait délivré un caviar sublime, Bouhila manquait cette cruciale action du 3-0, bien sortie du pied par Etienne (66e). Clermont stoppait alors sa stérilité. Goncalves, que l’on vit souvent, buta sur un sauvetage de Pesenti (73e). Mais les filets finissaient par trembler sur le coup franc un peu anodin de Genest, que personne ne touchait, et qui finissait dans le soupirail de Maillot (2-1, 79e).
L’avantage allait-il être trop dur à conserver ? Pour le moins. Juste dans la foulée, Léo-Lagrange criait son stress quand Perreira Lage, à bout portant, reprenait de la tête le centre de Kilota, malgré la belle tentative, désespérée, de Maillot (2-2, 80e). Tous les visages bisontins, y compris en tribune, s’étaient crispés. Mais au regard de ces deux énormes occasions non converties par Rivas (84e et 90e+3), il n’y avait surtout pas à crier au scandale pour un tout jeune club bisontin qui continue à apprendre et à progresser. « On poursuit notre petit bonhomme de chemin. On sait que les nuls ne font pas beaucoup avancer, mais on garde notre avance sur la zone de relégation. On va passer la semaine à remonter le moral des troupes et voir ensemble les choses qui n’ont pas bien fonctionné » positivait Hervé Genet. Car il y a indéniablement du bon à retenir.
BFC et Clermont (B) 2-2. Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps agréable. Pelouse en bon état. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de M. Gatouillat assisté de MM. Convert et Garret. Mi-temps : 2-0.
Les buts : Crolet (20e et 35e) pour le BFC ; Genest (79e), Perreira Lage (80e) pour Clermont (2).
Favori avec ses deux divisions d’écart, le BFC sait néanmoins qu’il devra durablement s’employer, ce samedi soir (18h) à Chassieu-Décines, pour franchir ce septième tour déjà historique.
Au moins une heure trente pour penser à autre chose. Oui le football, dans ces temps de guerre, représente si peu. Le code d’honneur, qui prend le devant sur tout, s’applique néanmoins, aussi, à la discipline. Pour le BFC comme bien d’autres. A l’occasion de cette Coupe de France qui leur fait jusqu’ici les yeux doux, les Bisontins vont donc, eux aussi, vouloir montrer qu’ils ont des hommes. Des vrais.
Combattant dans l’âme, leur entraîneur n’est visiblement pas celui qui bécote la politique de l’autruche. « C’est simple, on est dans l’obligation de gagner. C’est nous qui avons la pression ». Comme à Champagnole, lors du cinquième tour, Besançon se déplacera, avec tout ce que cela comporte. C’était le cas hier chez le leader de DH en Franche-Comté, ce le sera ce soir chez une équipe de Chassieu-Décines en difficulté (lire par ailleurs), dans son championnat Honneur Régional, deuxième niveau rhône-alpin, proche, sans doute, de la DH franc-comtoise.
« On doit assumer notre statut »
Un contexte qui deviendrait presque familier, et ce, même si les Doubistes pourraient évoluer devant un petit millier de spectateurs. « On est prévenu. On sait que cette équipe nous attend, mais on y est habitué. Champagnole, ce n’était pas une mince affaire, et Pont-de-Roide venait de sortir Belfort ». Pour Hervé Genet, la donne est finalement simple : « il faut continuer à assumer notre statut de CFA 2 pour nous retrouver, à notre tour ensuite, dans la peau du petit ». Cette lumière à entrevoir passera par une somme de sacrifices.
Car s’il ne fait aucun doute que les Francs-Comtois auront à assumer la conduite des opérations, avec des armes bien définies dans le compartiment offensif, toute réussite ne s’obtiendra qu’avec une évidente notion d’organisation. Les Golliard, Courtot, Maillot, Gégout and co n’étant, après tout, pas des perdreaux de l’année. Très encourageant depuis trois semaines, le BFC sait ce qui lui reste à faire pour continuer à rêver, mardi lors du tirage au sort.
Chassieu au complet
Club en reconstruction. Chassieu-Décines a des idées bien arrêtées. Avec un directeur technique embauché depuis l’année dernière, l’entité, qui rayonne sur deux villes pas anodines de l’agglomération lyonnaise, espère ouvertement la DH, d’ici deux à trois ans. Et même plus si affinités. L’ex-entraîneur de Vaulx-en-Velin, Fernando Meireles, est arrivé cet été. L’effectif a pas mal bougé. « On avait débuté la saison de façon très positive, c’en était même presque surprenant pour moi. On a perdu ensuite deux matches 1-0 à l’extérieur et c’est plus dur. La semaine dernière, on se fait rejoindre (2-2) en retombant dans nos travers ».
Conscient de la tâche qui attend ses joueurs, le coach rhodanien prend déjà l’affiche « comme une fête ». « C’est la troisième fois que le club atteint le septième tour. Pour nous, ce sera l’occasion de rassembler tous les bénévoles, tous les jeunes du club ». Sur le match en lui-même, Fernando Meireles, qui s’est renseigné sur son adversaire bisontin, reste prudent. « On a en fait la décision de leur rendre la partie difficile ou facile. Si l’on est concentré et discipliné, on parviendra à retarder l’échéance. Si on n’est pas dedans d’entrée, Besançon déroulera ». Bonne nouvelle pour lui, son groupe sera au complet « pour la première fois cette saison ».
Et en plus, ils aiment ça !
Posté le 15/11/2015
Pour la première fois de son histoire, certes récente, le BFC disputera, le 5 décembre prochain, un huitième tour, aux portes des 32es de finale de Coupe de France. Pour y accéder, il n’a vraiment pas tremblé samedi soir à Décines (0-4). Encore du travail bien fait.
Pour que Hervé Genet se lance dans une telle confession, c’est qu’il devait bien avoir des faisceaux tangibles, sur le terrain certes, mais tout autant dans le vestiaire. « Je pense que j’ai une équipe de coupe » avait-t-il lancé, au crépuscule de l’été. Une certitude, le coach bisontin a une équipe d’hommes, qui n’a pas froid aux yeux, et que l’on n’intimide pas comme ça. Samedi en région lyonnaise, il y eut pourtant ce scénario, un peu surréaliste, qui aurait certainement pu déstabiliser le BFC.
A 15h30, alors que le groupe était à quelques hectomètres du stade, le président Carl Frascaro reçoit un appel. La mairesse de Décines-Charpieu lui fait une annonce frappante : le match n’aura pas lieu, suite aux événements barbares de la veille à Paris. La décision en elle-même ne peut être choquante, cela va de soi. Mais de là à se réveiller en plein cœur de l’après-midi, alors que la délégation bisontine, qui avait retardé son départ après midi et demi en prenant toutes ses précautions, il y avait quelque part un caractère grotesque. « Je pensais pourtant avoir tout vu, mais là… » en souriait, après coup, Hervé Genet.
« Je pensais avoir tout vu, mais là… »
A l’arrivée, le Parc des sports est en effet fermé. Les Bisontins se mêlent ainsi avec les dirigeants locaux, un peu décontenancés, eux qui s’étaient préparés à mettre les petits plats dans les grands. Informé de la situation, le délégué du match Bernard Courrier prend les choses en mains. Sans arrêté municipal en sa possession, il fera jouer la rencontre. A 17h03, c’est cet officiel qui annoncera la nouvelle : ça joue ! La mairesse étant alors… injoignable. En plus de devoir décaler le calendrier (NDLR : la rencontre de la semaine prochaine à Bourgoin-Jallieu), le report aurait évité de voir à l’œuvre des Doubistes tout à fait sereins dans leur approche.
Le scénario craint par Fernando Meireles, le coach rdodanien, était bien celui qui se produisait. Bien entré dans son match, avec une première tête de Gégout sur corner (7e), le BFC dominait. Louhkiar profitait d’une première poussée de fièvre de Dabo, sur son côté droit, pour ouvrir les hostilités après une bonne remise de Gégout (0-1, 14e). De retour, le Bisontin faisait le plus grand bien. Comme Crolet qui, dans la lignée de son excellent match contre Clermont, se distinguait encore sur une nouvelle action décisive de Dabo (0-2, 26e). Le suspense n’était déjà pas loin d’être plié. Chassieu avait seulement laissé passer sa chance suite à un coup franc détourné, et repris de la tête par Sanon. Maillot avait été sauvé par son poteau.
« C’est un succès bien construit »
On était ensuite beaucoup plus proche du 0-3 qu’autre chose, et le poteau de Rabasse (41e), ou la réalisation de Cuynet, refusée pour hors-jeu (63e), le rappelaient bien. Le coup de grâce intervenait sur le coup franc botté par Crolet, avec un coup de boule imparable de Golliard. Une de ces armes que le BFC a tout intérêt à répéter (0-3, 69e). Bouhila, malheureux face au but quelques minutes plus tôt, en rajoutait une couche dans les arrêts de jeu, après un contre favorable (0-4, 90e+2).
Le bilan était sans concession pour des locaux trop tendres. « Avec le contexte, on peut dire que c’est un succès bien construit. Et je suis surtout satisfait qu’on aille au huitième tour. On n’a plus qu’à attendre gentiment le tirage mardi. Je n’oublie pas en plus que deux joueurs (Visiedo et Pesenti) ont pu purger leur match de suspension et que les possibilités seront plus nombreuses désormais ». Ça tombe bien pour Hervé Genet. D’ici le fameux 5 décembre, deux matches à l’extérieur (Bourgoin-Jallieu et Cournon) attendent le BFC. Ces gros matches de coupe, il s’y est déjà mesuré avec cette potentielle superbe aventure 2015/16, mais aussi les deux dernières rencontres, contre deux des plus fortes équipes (Saint-Priest et Clermont) du championnat. Et s’ils étaient taillés pour ça ?
Ils en sauront plus
Posté le 21/11/2015
Costauds depuis un moment, les Bisontins, outre les perspectives de continuer à rêver avec la Coupe de France, ont également l’occasion de s’ouvrir d’autres horizons en championnat s’ils venaient à rivaliser, ou mieux, à Bourgoin-Jallieu, solide troisième.
Collation, bus, dodo, match. Toujours les mêmes gestes, comme disait la pub. A force de voyager, le BFC n’a pas beaucoup à se soucier de sa jeunesse. Entre le championnat et la Coupe de France, il vivra, ce samedi soir, l’un de ses… six déplacements programmés, depuis le 31 octobre, jusqu’à la trêve hivernale. Un rythme qui aurait de quoi dégoupiller plus d’une ambition.
La troupe de Hervé Genet n’a, en fait, juste qu’à voir un peu plus loin. Si elle franchit, dans les deux compétitions, cette période intense sans dommage, le plus palpitant l’attendra pour 2016. Besançon doit donc forger, avant tout en gardant en tête son esprit coupe qui lui a fait découvrir des caractéristiques qu’il mésestimait lui-même. « Il faut continuer à faire ce que l’on fait défensivement, car on s’améliore de match en match » est persuadé le coach bisontin. Une rigueur générale qui passera au révélateur dans l’Isère.
« On doit être plus réaliste »
Dans la lignée de la saison dernière (3e), Bourgoin-Jallieu proposera en effet, sur son petit terrain, un combat typique du CFA 2, avec un gros volume dans l’entrejeu, et des flèches promptes à se projeter très rapidement vers l’avant. « On sait où l’on met les pieds. Bourgoin encaisse très peu de buts et n’est pas la deuxième meilleure défense par hasard. Comme on l’a fait à Saint-Priest, il faut se rassurer, continuer à grignoter des points ».
Un objectif qui, pour Hervé Genet, passe nécessairement par une application accrue dans le dernier geste. « A chaque match, nous parvenons à nous créer un certain nombre d’occasions, mais nous ne marquons pas assez. On doit être plus réaliste ». Le potentiel est là. Crolet en pleine bourre, Louhkiar dont l’appétit est manifeste, Gégout, également dans une belle passe et Cuynet, qui n’aura qu’une hâte : faire à nouveau trembler les filets. Dans les moments charnières, les Bisontins ont su être là jusqu’ici. Clairement, c’en est un ce samedi soir. Il peut faire basculer le BFC vers le haut. Ou le bas.
Et le piège se referma…
Posté le 22/11/2015
Prévenus sur ce profil, si difficile à appréhender, d’une équipe berjalienne rompue à l’art du contre, les Bisontins ont tendu la joue… à l’extérieur. Et ça n’a pas pardonné (2-0).
Après tout, ce n’est qu’une troisième défaite en neuf matches, dont cinq à l’extérieur. Après tout, le promu bisontin s’est incliné chez le troisième, ex-troisième, aussi, la saison dernière. Rien de lamentable, bien sûr. Mais la maison BFC n’est pas du genre à se taper sur le ventre quand cela ne le mérite pas. En perdant, elle a déçu. Et elle a le mérite de le savoir elle-même. « Bien sûr que je suis déçu, parce que jusqu’à la mi-temps, rien ne laissait apparaître qu’on allait faire ce genre de grossièretés ».
Très offensif il y a quelques semaines, Hervé Genet a, cette fois-ci, plutôt opté pour l’option gant de velours. Le classement (premier non relégable) n’y est peut-être pas tout à fait étranger, mais la production en elle-même invite également, sans doute, à une certaine mesure. Pas transcendant, à l’image du match, comme attendu d’ailleurs, Besançon avait eu le mérite d’être tout à fait sérieux en première mi-temps. Il lui avait cela dit, comme assez souvent, manque ce petit truc. En l’occurrence, la réussite face au but, comme sur cette tête de Louhkiar, que Blaichet allait chercher dans sa lucarne. Face à Cuynet, aussi, le portier isérois ne tremblait pas.
« On n’a jamais su trouver le chemin du but »
En face, Maillot avait clairement eu encore moins de frayeur. Le gardien bisontin était pourtant le premier à constater les dégâts au retour des vestiaires, suite à un contre de… 80 mètres. Un but un peu surréaliste après un… corner doubiste. Le repli n’y était pas, Dabo était court sur son côté et Parmentelat jouait les bourreaux de service. « Typiquement, on savait que le premier qui marquait dans un match comme celui-là… ». La prophétie de Hervé Genet avait été illustrée par la dernière demi-heure, longue comme un dimanche sans pain.
Tous regroupés, les locaux attendaient la délivrance. Et ils mettaient toute la hargne nécessaire, telle une équipe valeureuse et bien habitée. « Face à leur agressivité, on n’a finalement jamais su trouver le chemin du but » résume le coach bisontin, spectateur, comme ses joueurs, sur le deuxième but berjallien qui ne devait rien à personne, avec la belle conclusion de Baty. Le BFC voulait en savoir plus. Il a vu. Et sans doute compris que dans une semaine à Cournon, le même type de match l’attend.
Juste une mise aux points
Posté le 28/11/2015
Défaits à Bourgoin-Jallieu la semaine dernière, et surtout sans victoire en championnat depuis près de trois mois désormais, les Bisontins, certes encore confrontés à une mission pas toute simple, ce samedi (18h) à Cournon, doivent se calquer sur l’efficacité qu’ils ont en Coupe de France.
Quitte à se répéter, la période qui sépare le BFC de la trêve, dans tout juste trois semaines et 90 minutes, est charnière. Clairement, et même si les partenaires d’Anthony Visiedo occupent une peu envieuse position de premier non relégable, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Avec trois matches de championnat, dont deux énièmes déplacements (Cournon, ce soir, Saint-Etienne dans trois semaines), et ce huitième tour de Coupe de France à Epernay (CFA 2) samedi prochain, c’est l’épitaphe de la saison 2015/16 qui s’esquisse.
Cette dernière a encore largement l’occasion d’être formidable. Mais pour cela, les joueurs de Hervé Genet doivent juste s’en donner les moyens. « A nous de prendre conscience de la place que nous avons dans ce championnat. Le romantisme et toute la littérature, c’est bien beau, mais ça ne fait pas gagner sa croute ». L’entraîneur bisontin, qui a eu l’occasion de parler du pays à ses joueurs, attend donc fermement de l’action. « Je ne prétends pas avoir non plus une équipe avec de grands joueurs, aux envolées techniques et lyriques constantes, il y a en revanche à être plus discipliné ».
« Neuf buts en neuf matches, c’est maigrelet quoi »
Paradoxalement, et alors même que Besançon est amèrement parvenu à se faire contrer samedi dernier à Bourgoin-Jallieu, c’est bien offensivement que le bât semble blesser dernièrement. « Déjà, pour éviter de se mettre tout seul en danger, il y a des zones où l’on ne doit pas jouer. Mais l’efficacité dans les zones décisives, ce n’est pas qu’un concept. Neuf buts en neuf matches, quand même, c’est maigrelet quoi ».
Si Hervé Genet ne pourra pas s’appuyer sur Louhkiar, suspendu (lire le groupe dans le fil infos), d’autres solutions s’offriront néanmoins à lui, face à cette équipe de Cournon, sans doute avide de revanche. Passés à côté de leur match, samedi dernier au Racing, les Auvergnats, dont les gabarits ne sont pas anodins, sont forcément à prendre au sérieux sur leur terrain, où Saint-Priest et Bourgoin-Jallieu sont revenus bredouilles, sans marquer. Tout ce dont doit cette fois éviter le BFC.
Quand ça voudra vraiment sourire
Posté le 29/11/2015
Pourtant confronté au pire, avec un penalty et une expulsion concédés au bout de dix minutes de jeu, le BFC a su trouver les ressources nécessaires pour aller accrocher (1-1) une équipe de Cournon qu’il aurait honnêtement dû battre. Pas loin d’être une rengaine…
L’énoncé du titre pourrait être une interrogation. Positivement, il mérite encore le statut d’assertion. Oui, le BFC, comme c’était déjà le cas à Thiers ou, plus récemment, à Bourgoin-Jallieu, n’est certainement pas revenu de déplacement avec le moindre complexe. Et pourtant, excepté le derby au Racing, avec toutes les considérations spéciales qu’il revêtait, il n’a encore jamais regagné ses pénates, les valises pleines. Qu’on le veuille ou non, la chose impliquera nécessairement une introspection.
Pointé du doigt en amont par Hervé Genet, le réalisme offensif fait défaut aujourd’hui. « On ne va pas toujours dire la même chose… Il faut la mettre au fond » encercle le coach bisontin. Chez ce club, sain et sympathique, de Cournon, les joueurs de la capitale franc-comtoise en ont largement eu l’occasion. Surtout, si l’on repense à ce retour des vestiaires, qu’ils ont dominé à sens unique, et où Cuynet, bien plus tranchant qu’à Bourgoin, avait une nouvelle fois fait du bien à son équipe, avec ce coup de boule imparable, sur le corner de Crolet (1-1, 52e). Face à un adversaire plutôt limité techniquement, et lui aussi rapidement réduit à dix, on s’était dit que Besançon aurait enfin droit à sa ration de réussite.
Un penalty qui surprend même Cournon…
Sauf qu’à l’instar d’Auvergnats nettement plus en difficulté physiquement, les Bisontins, qui gagneraient dans leur ensemble à être bien plus assidus aux entraînements, avaient fléchi dans la dernière partie, où leur fébrilité avait alerté. Bien appréhendée, cette critique fera forcément naître de beaux fruits. Car pour le reste, les partenaires d’Anthony Visiedo, promus rappelons-le, ont affiché certaines qualités indéniables. La réaction affichée, alors même que le scénario était ultra-défavorable, n’est pas la plus anodine.
Très correctement entré dans son match, avec les occasions qui allaient avec, le BFC avait été accablé sur cette action où Monsieur Teulet, littéralement paumé au milieu de nulle part (NDLR : évalué sur cette rencontre, l’officiel ne s’est guère montré sous son meilleur jour), désignait le point de penalty à la stupeur générale, y compris celle des locaux. Il lui fallait même de très longs instants avant d’exclure Dabo (dernier défenseur), pour rester cohérent dans cette incongruité. La déveine suivait, avec cette frappe de Chastan, d’abord repoussée par Maillot, avant d’être propulsée au fond par l’Auvergnat (1-0, 10e).
La longue traversée du désert vers laquelle les Francs-Comtois semblaient être promis s’estompait dix minutes plus tard quand, toujours perdu, le directeur du jeu compensait sa première décision décisive en expulsant à son tour Poirier, pour un deuxième avertissement en… 20 minutes. A dix contre dix, dans une rencontre qui avait peu à peu perdu son fil directeur, les Doubistes avaient su retrouver le sens de l’essentiel. « Cette réaction de mon équipe, le côté mental, j’en suis satisfait, même si je n’en suis pas surpris. On pourrait simplement se rendre les matches beaucoup plus simples qu’actuellement. Je ne sais pas s’il faut d’abord de la réussite ou de la confiance… ». Un peu de réussite, surtout lors du prochain match clé à Epernay, pourrait tellement déclencher de belles choses, promises ensuite…
Epernay en quête de grandes récoltes
Posté le 04/12/2015
Dans l’ombre de son grand voisin du Stade de Reims, le RC Epernay Champagne, qui s’avoue « déçu » de sa première partie de championnat en CFA 2 (premier relégable), veut profiter de la Coupe de France et de la perspective d’un 32e de finale qu’il n’a plus connu depuis longtemps, pour relancer un groupe pas dénué de potentiel.
Champagne et football feraient-ils bon ménage ? Historiquement, Reims l’a toujours prouvé. Mais exister à quelques kilomètres du mythique « Stade » n’est quand même pas la chose la plus aisée. Surtout dans cet environnement cosy, qui invite au calme et à la douceur. Antoine Diaz (49 ans), 25 ans de club derrière lui, en convient naturellement : Epernay n’est pas une ville de foot. Ce qui ne lui empêche pas de posséder un club, créé en… 1906, reconnu sur l’échiquier national.
Alors sous les ordres de Bruno Scipion, le BRC de Hervé Genet l’avait rencontré en CFA, entre 2006 et 2008. Antoine Diaz, reconverti entraîneur chez les jeunes, s’occupait de la réserve, pour ensuite assister au déclin de la maison. « On est reparti en DH. C’est ma septième saison en tant que coach de l’équipe première, la quatrième consécutive en CFA 2 ». La première où Epernay vivra un huitième tour de Coupe de France. « Ce n’était pas vraiment la priorité jusqu’ici. Mais clairement, ce n’est pas un match comme un autre, aussi bien pour le RC Epernay que le Besançon FC. Les deux équipes vont vouloir se sublimer pour aller en 32e ».
« Pas mal de joueurs expérimentés »
Après avoir décelé, comme Hervé Genet d’ailleurs, pas mal de similitudes entre les deux groupes et leur première partie de saison (« deux équipes un peu à la traîne, c’est pour moi du 50/50 même si l’on a la chance de recevoir »), le technicien champenois, par ailleurs éducateur territorial à la ville d’Epernay, attendait, mercredi après-midi, de recevoir quelques tuyaux sur les caractéristiques doubistes. Les contours de son groupe, Antoine Diaz les trace en revanche aisément. « Un bon mélange je dirais. Des jeunes, des moins jeunes, mais aussi pas mal de joueurs expérimentés, qui ont connu le niveau plus haut. Najib Fersanne par exemple (Romorantin, Rouen, Beauvais, Dunkerque), Thibault Blachon, qui évoluait au Stade de Reims après avoir été pro en jeunes à Metz, mais aussi Benjamin Chicaut ou Julien Léonard ».
Une sérieuse colonne vertébrale à laquelle il faut ajouter des individualités comme Merbah ou Ravenel, « des jeunes formés à Reims ou au club, comme Jérémy Izard, Corentin Lefevre, Renaud Etcheverry ou Arlan Boukamoutou ». Une solide ossature qui explique que, malgré ses six revers en dix matches, la défense sparnacienne reste relativement compétitive (15 buts encaissés). « On perd sur des scores étriqués. Le contenu est souvent intéressant, mais il n’y a pas de hasard non plus. A nous de nous poser les bonnes questions, d’avoir un discours franc avec les joueurs ».
Comme le BFC, Epernay va vouloir profiter de l’immense effet réfléchissant de la Coupe de France. « C’est un événement, un match de gala pour nous. Quelque part, il y a ce rêve pour les joueurs de rencontrer une Ligue 1. Pour moi aussi. C’est tout un ensemble ». Reste à savoir si le public local se mobilisera. Contre les Calédoniens de Hienghene, difficilement battus (3-2) au tour précédent, près de 600 personnes étaient venues repeupler la vieille enceinte Paul Chandon.
Pour qui, le champagne ?
Posté le 05/12/2015
Un match pour combattre, c’est acquis. Un match pour espérer, c’est certain. Un match pour vibrer, c’est souhaitable. Et bien sûr, cet historique huitième tour de Coupe de France, ce samedi soir (18h) à Epernay, pour vivre un rêve de fou : placer le BFC en potentiel adversaire d’une Ligue 1 début janvier.
Chez l’homme, bout une passion qu’il a bien du mal à dissimuler. Authentique, Carl Frascaro est un président qui sera sans doute l’un des hommes les plus heureux sur la place publique, si son club venait à lui offrir cet immense cadeau d’une qualification en 32e de finale. On n’ose à peine imaginer la tristesse et l’amertume de l’intéressé, si jamais l’aventure devait se terminer au stade Paul Chandon, aux portes de ce qui serait le véritable tournant, peut-être même le déclic d’une saison. « C’est un vrai virage, oui, ce qui peut nous permettre, c’est vrai, d’avoir ce déclic que l’on recherche depuis un moment désormais » estime le coach, Hervé Genet.
Une victoire à Epernay tomberait à la fois comme une immense récompense pour le BFC, mais aussi comme un intense bonheur finalement arrivé si vite. Tout frais, le club bisontin franchirait là un nouveau cap important, lui qui a été construit, en juillet, sur les cendres de la section football de l’ASPTT et qui, sous l’égide de Hervé Genet, venait tout juste d’enchaîner ce qu’elle n’avait jamais réalisé auparavant : un titre de champion de Franche-Comté, mais aussi un doublé avec la Coupe de Franche-Comté. L’histoire a de quoi être sublime, elle peut s’écrire avec des lettres dorées, aux reflets scintillants qui illumineraient les fêtes de Noël, palpitantes comme jamais, avec la préparation d’un événement sans pareil, tout début janvier.
« La pression ? Tout le monde l’aura… »
Cette potentielle sublime histoire ne sourit souvent qu’aux audacieux. Gaillards, les Bisontins en veulent. Et même plus que ça. Des garçons comme Maillot, Gégout, sans oublier le staff Genet-Dura, pourront toujours finir de convaincre tout un ensemble, de la chance que peut générer cette somme de sacrifices, quand en 32e de finale, on tire un gros comme l’OM, comme cela était arrivé en 2009 pour le BRC. Ce groupe, que l’on sent formaté pour briller dans de tels moments, devra vite évacuer la montée d’adrénaline particulière pour un tel événement. L’expérience globale de l’équipe doit savoir contourner le risque potentiel. « La pression ? Elle est inhérente à la vie d’un footballeur. Si l’on veut aller plus haut, ça passe par là. Et puis, tout le monde l’aura sur ce match-là… ».
Bien sûr, l’entraîneur franc-comtois n’occultera pas cet élément au moment de la causerie. Mais il croît surtout « à ce supplément d’âme ». Celui qui fera la différence. « On a le désavantage de jouer à l’extérieur chez une CFA 2. Il n’y a qu’à voir le nombre de succès à l’extérieur en championnat pour comprendre ce qui nous attend. Bien sûr que ce sera un vrai match compliqué à jouer, mais on ne peut pas avoir fait tout ça pour rester à quai ». L’ambition est transparente. Concentré comme jamais, le BFC sait qu’il rencontrera « une solide équipe, d’expérience, qui a quand même fini 5e de son championnat l’an passé et qui, même dans le dur dernièrement, a des atouts évidents ». Il veut surtout se sublimer, pour attirer sur lui lumière et projecteurs. Honnêtement, avec tous les efforts qu’il a accomplis en si peu de temps, et surtout toutes les belles valeurs qui transpirent dans ses différentes composantes, il le mériterait cent fois.
Epernay - BFC à revivre
Posté le 06/12/2015
La mort dans l'âme, le BFC a dû sortir de la Coupe de France après la fatidique séance des tirs au but à Epernay (CFA 2). Les Bisontins, qui étaient revenus en fin de match grâce à Romain Rabasse (1-1), n'auront pas droit au bonheur des 32es de finale. Le malheureux tireur franc-comtois étant ce même Rabasse (6-5). Cruel.
Pour la première fois, le BFC vous permettait de suivre, directement sur notre site, cette rencontre en live. Vous pouvez la revivre, dans les conditions du direct : http://www.besanconfc.com/Live_Match3.php
Au meilleur des moments…
Posté le 13/12/2015
Enfin du bon côté ! Bien que réduit à dix dans les vingt dernières minutes suite à l’expulsion de Crolet qui l’a rendu fébrile, le BFC a remporté (1-0) contre Selongey, un succès logique qui vient compenser des efforts si peu payés jusqu’ici.
Sur l’analyse des derniers matches, après tout, Selongey n’aurait certainement pas moins volé qu’un autre, bien au contraire, d’accrocher des Bisontins qui ont bien fait de rester imperméables défensivement. Le seul précédent, après… onze matches tout de même, s’était produit chez ce qui est, peut-être, l’équipe potentiellement la plus dangereuse de ce championnat : Saint-Priest. Cette seconde performance, face à des Côte-d’Oriens joueurs, n’est tout autant pas neutre.
Certes, face à une défense de Selongey sérieusement amputée, le BFC aurait logiquement dû se rendre cette partie bien moins complexe. Mais il n’a raisonnablement pas, encore, la confiance suffisante pour. Avec plus d’automatismes, avec plus (c’est acquis) de rigueur aux entraînements, ce groupe aura moyen de désorienter plus d’une défense. Ceci est d’autant plus évident avec les adaptations, nécessaires, voulues par Hervé Genet, après un match clé à Epernay que les Francs-Comtois, et c’est regrettable, n’auront finalement jamais joué. Ne serait-ce que le quart des intentions vues ce samedi aurait sans doute donné un autre scénario dans la Marne.
Ces vendanges…
Car dès le début, à Léo-Lagrange, les coéquipiers de Cuynet étaient volontaires. Pour la première fois titularisé en pointe, El Azouzi se distinguait. Sur une déviation de la tête de Cuynet, à son avantage contrairement à Epernay, le Bisontin, de volée, butait une première fois sur l’excellent Passoni, avant de ne pas trouver le cadre dans la foulée (6e). A l’instar de cette nouvelle profondeur bisontine, le jeu était alerte. Ce panache était aussi bien illustré par un Baco, encore remarquable de générosité avec sa frappe des 30 mètres, que par les velléités adverses, ostensibles avec cette présence de deux attaquants (Grandjean, Gueye). Parmi ces deux-là, l’ex-Bisontin, après une tête remise dans l’axe de Bentabet, avait été à deux doigts de surprendre Maillot (17e).
En réalité, sur ce terrain sablonneux, il pleuvait des occasions de but. Bouhila, très volontaire comme à Epernay, n’était pas loin de la concrétisation (18e et 26e). Mais ce dernier geste, telle une rengaine qui renvoie le BFC à son statut de… moins bonne attaque, restait désespérément recherché. Idem pour El Azzouzi, bien lancé par Bouhila, après un mouvement d’école (28e). Il n’aurait finalement pas été si surprenant, dans ces scénarios revisités, que Selongey mette tout le monde d’accord sur une nouvelle situation, pas très bien conclue par Rivera, lui aussi pas au mieux dans la finition (45e).
… qu’El Azzouzi interrompt
La suite avait, cela dit, été bien différente. D’abord parce que les visiteurs, bien plus mordants au retour des vestiaires, avaient frôlé l’ouverture du score, après un sauvetage sur sa ligne de N’Gakoutou (47e) ou une autre sollicitation pour Maillot, sur la frappe de Rivéra (54e). C’est d’ailleurs quand Selongey y avait vraisemblablement cru le plus que les visiteurs étaient crucifiés. En contre, El Azzouzi avait eu l’occasion de porter ce coup de grâce quand, impeccablement lancé par Crolet, il n’effaçait pas Passoni, sorti à 35 mètres de ses buts. Pas très grave, puisque le Bisontin était récompensé de son activité avec une conclusion, cette fois parfaite, sur le délicieux (et décisif) caviar de Cuynet (1-0, 57e). Après tant de souffrances, le BFC, en quête d’un succès en championnat depuis… trois mois, méritait la récompense.
Mais rien ne lui était encore une fois donné. En témoigne cette expulsion, très largement sévère dans les conséquences qu’elle aura pour Crolet, après un contact, certes non maîtrisé mais dans le jeu, sur la ligne médiane (70e). La fin de match n’avait du coup plus du tout ressemblé à tout ce que l’on avait vu jusqu’ici. Sébastien Evain avait lancé consécutivement Mangione, Mavinga et Vadot. Le BFC, lui, avait tremblé jusqu’aux dernières secondes des arrêts de jeu, avec un coup franc concédé aux 22 mètres. Mais la pièce avait, cette fois, enfin décidé de retomber du bon côté. Une délivrance alors même que tout le bas de tableau, s’il faut l’appeler ainsi dans un championnat où tout le monde peut battre tout le monde, s’est comme prévu rebiffé ce samedi. Cette victoire, certes à confirmer dimanche prochain à Saint-Etienne, pourrait bien arriver au meilleur des moments.
BFC bat Selongey 1-0 (0-0). Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps froid et couvert. Pelouse moyenne. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Bouille assisté de MM. Borrod et Mazzola.
Le but : El Azzouzi (57e) pour le BFC.
Avertissement : Calonge (40e) et Aguero (85e) à Selongey.
La victoire contre Selongey, la semaine dernière, était arrivée au meilleur des moments pour redonner âme et vitalité à un projet prometteur. Juste avant la trêve, une grosse performance à Saint-Etienne, la première véritable de la saison, permettrait carrément de franchir un cap pour 2016.
Sur le papier, le scénario idéal n’a rien d’une simplicité enfantine. S’imposer sur la pelouse du centre de formation de l’Etrat, Cournon l’a certes fait cette saison (1-3). C’était la première journée. Les garçons du duo Bernard David et l’ex-pro Julien Sablé n’avaient sans doute pas tout à fait compris ce qui leur tombait sur le coin du nez, eux qui descendaient tout juste du CFA. « Ils ont eu ce couac en début de saison, mais depuis, c’est tout autre chose. C’est une des équipes les plus performantes, d’autant plus à domicile ».
Hervé Genet ne croit pas si bien dire. Avec six matches sans défaite au compteur (NDLR : la dernière, dans les ultimes secondes à Besançon, début octobre, contre le Racing), « Sainté » carbure et peut légitimement, dans ce championnat sans leader assumé, espérer se mêler à la lutte. Avec son vécu bien différent, le BFC en est-il, de son côté, capable ? On serait tenté de penser, sans exagération, qu’une partie non négligeable de la réponse se situe dans ce dernier match de l’année. « Signer un gros résultat là-bas, ce serait se projeter, ensuite, vers le haut de tableau, plutôt qu’un certain marasme au niveau de la zone rouge » ne cache pas le coach doubiste.
« Il faudra être beaucoup plus rigoureux que d’habitude »
Sans doute piqués au vif par le non-match à Epernay, les Bisontins ont compris qu’ils devaient s’employer pour y parvenir. Dans les intentions, a fortiori contre de jeunes pépites stéphanoises, la détermination entrevue contre Selongey pourrait s’avérer déterminante. Il n’y a qu’à regarder le parcours à l’extérieur des partenaires d’Anthony Visiedo pour s’en convaincre. « On a du mal à faire des perfs quand on se déplace (NDLR : aucune victoire excepté le contexte à part du derby bisontin). On va donc à Saint-Etienne avec beaucoup d’humilité. Il faudra être beaucoup plus rigoureux que d’habitude ».
Déterminé à vivre la saison la plus palpitante possible, l’entraîneur bisontin est donc fidèle à sa ligne de conduite, quand les périodes charnières se font jour : ambitieux et perfectionniste. Sans oublier un côté rassembleur à-même de livrer les meilleurs fruits futurs. « C’est simple pour nous : nous devons terminer sur une bonne note. Cette année 2015 sera alors franchement excellente pour le club ». Et il n’y a rien de mieux, qu’un dernier match, pour se rappeler de cette formidable force qu’obtient une équipe qui gagne…
La victoire référence
Posté le 20/12/2015
Plein de cœur, hyper-discipliné, le BFC a terminé son année 2015 sur un succès de prestige (0-1) sur la pelouse de la réserve professionnelle de Saint-Etienne. Il acte tant les efforts produits par tout un groupe, son spectaculaire réveil, que le potentiel à venir.
Franchement, ça valait bien le coup d’attendre un jour de plus. Les vacances, après cinq mois de travail non-stop, n’en sont que plus savoureuses. Juste avant Noël, le BFC s’est offert le plus beau des cadeaux, sur la délicieuse pelouse Aimé Jacquet, au centre de l’Etrat. Mais avec cette victoire de prestige, chez ce club mythique, le club de la capitale franc-comtoise, que d’aucuns auraient tant aimé voir s’écrouler, peut contempler ce qu’il vient d’accomplir en six mois, pour sa première expérience à ce niveau.
En cela, la fierté peut être totale pour deux composantes principales. L’équipe dirigeante réunie autour du passionné président Carl Frascaro. Et le staff avec cette telle locomotive qu’est Hervé Genet. Dans leur sillage, ce groupe de joueurs, que l’on sait talentueux, mais qui aurait pu quelque peu vaciller après la grosse déception en Coupe de France à Epernay, semble cette fois se mettre au diapason. Promu, Besançon boucle cette première partie de saison (encore un match, et quel match : réception du leader Pontarlier, le 16 janvier) dans des temps tout à fait conformes et respectables.
Ce petit bijou de Bouhila
Dans le bon peloton, il a surtout pour lui des caractéristiques en général significatives, bien dans la lignée d’une année civile 2015 en tout point exceptionnelle : il perd peu (trois défaites) et n’encaisse pas beaucoup de buts (12, troisième meilleure défense). Ce sont clairement ces atouts-là qui ont porté les partenaires de Pierre Cuynet vers la victoire ce dimanche. « Je suis très satisfait, parce que l’équipe a vraiment bien su se mettre en place et a été très sérieuse, très appliquée ». Radieux, Hervé Genet pouvait l’être, surtout après la tension d’un match que les Doubistes n’ont tellement pas voulu lâcher. « On a plus psychoté qu’autre chose en fait, car quand on regarde bien, on a très bien résisté ».
Jeunes, les Stéphanois auront sans doute eu un tort : être trop stériles dans les 30 derniers mètres. « On ne méritait pas de gagner » a lâché Bernard David, le coach des « Verts ». Lesquels auraient très bien pu mener, sur la première très grosse occasion du match… après 42 minutes. La parade de Maillot, qui s’était retrouvé seul face à Mellot, était tout simplement décisive. Et pas qu’un peu ! Sur le contre, après un gros duel gagné par Courtot, Hakkar, auteur d’un premier acte réconfortant, voyait Cuynet qui s’effaçait très intelligemment pour El Azzouzi. Le ballon pour le soldat Bouhila était très bon, le lob de 22 mètres du Bisontin, face à un Guendouz avancé : une pure merveille (0-1, 43e) !
Il restait à tenir une mi-temps. Suer, souffrir. Un peu trembler. Tous les contours d’un pur acte fondateur, quand on va au bout. Les Bisontins l’ont fait. Logiquement finalement. Surtout si l’on repense à ces deux dernières grosses occasions pour El Azzouzi (78e et 83e), rincé à la fin. A l’image du jeune attaquant bisontin, cette équipe va donc pouvoir « couper » un peu, avant de revenir plein pot, avec davantage d’entrain encore, à partir du 5 janvier. Car le BFC a une vraie chance : celle d’avoir vu ce dont il était capable. Prouver, c’est toujours beau. Le confirmer, c’est toujours mieux. Et ça passe par le boulot. Encore et toujours, et à tous les niveaux, pour ce jeune club si sympa.
En résolutions avancées
Posté le 06/01/2016
Le BFC a repris l’entraînement ce mardi avec ce mélange de bonne humeur et de rigueur qui a éveillé les sens. Dans la lignée d’une toute fin d’année 2015 réussie, on attend donc récolter les fruits.
On a connu reprise plus austère. Même si le décorum, avec les prémices d’un frimas bien de saison, et la pelouse, grasse à souhait, de Montrapon, a vite eu fait de recentrer tout le monde sur l’essentiel, la crispation qui s’est progressivement lue sur les visages tenait plus à la reprise des premiers efforts qu’autre chose. « On est obligé. Il faut se remettre à faire du travail physique et technique. En plus, les conditions nous y invitent » intègre Hervé Genet.
Expérimenté, le coach bisontin a bien en tête cette (longue) deuxième phase du championnat et a déjà calqué les principales phases de travail avec sa préparation foncière. « C’est simple finalement. D’ici au premier avril, il y aura six matches. Après, tout s’enchaînera ». Alors que chacun n’a aucun mal à s’accorder sur l’homogénéité folle d’un championnat par ailleurs bien invisible, l’heure du renouveau n’a jamais semblé autant cadrer avec ces premiers jours de 2016. « Oui, pour moi, les compteurs sont remis à zéro. Pour ce qui est des choix à faire en tout cas, c’est une évidence ».
« L’élimination à Epernay nous a rendu service »
Les données 2015 sont bien sûr loin d’être effacées. Ce n’est pas un hasard si, tel un rituel chez l’entraîneur doubiste, les retrouvailles avaient sonné, pour ce groupe de 16 joueurs (NDLR : aux blessures de Nandjui, Zemni, s’ajoutaient les absences de Maillot, légèrement touché au pied, Baco et Rabasse), avec une pesée individuelle plutôt conforme aux derniers comparatifs. Cette transition d’une phase à l’autre, c’est surtout psychologiquement qu’elle s’est sentie. Le BFC, qui avait brillamment terminé le mois de décembre sur deux jolis succès (Selongey et Saint-Etienne) s’en est manifestement souvenu.
Dans les intentions, il pourrait bien y avoir ce supplément d’âme qui avait ouvertement été réclamé après la désillusion à Epernay. « Cette élimination en Coupe de France a été, je crois, un électrochoc. Elle nous a rendu service, par la prise de conscience qu’elle a générée derrière ». Hervé Genet prolonge son propos. « J’ai été sensible aux discours de mes propres joueurs en entretiens individuels. Ce mot d’ordre d’un investissement accru de leur part revient. C’est ce que j’attends. Mais ils savent que j’attends plus que des paroles ».
Avant de se lancer dans une partie de calendrier exaltante, avec pas moins de trois « derbies » à venir (devant Pontarlier, à Dijon, et devant le Racing), le club bisontin, plein de fraîcheur et de vitalité, veut continuer à faire son trou. « La feuille de route est tracée. Je veux d’une part que l’on ne s’occupe que de nous, que l’on donne une véritable identité au BFC, avec une franche vie de groupe ». Sur le terrain, c’est sûr, cela devra se traduire par des résultats. « Pour se mettre à l’abri le plus tôt possible. C’est déjà à domicile que nous devrons faire des différences plus importantes que ce que nous avons fait jusqu’à présent ». Pour bien s’y préparer, Besançon disputera un test grandeur nature, samedi à Besançon, en amical contre Illzach, 3e de son groupe de CFA 2.
Une gifle pour se remettre les idées au clair
Posté le 09/01/2016
Pas dans son match, le BFC s’est logiquement incliné (0-3) devant une fringante équipe d’Illzach. De sûr, il faudra montrer un autre visage dans une semaine contre Pontarlier.
Hervé Genet ne partage pas tout à fait par hasard complicité, gouaille et expérience, avec Maurice Goldman. Comme son homologue belfortain, le coach bisontin est ce vieux singe qu’on n’a pas trop besoin de forcer pour faire la grimace. Surtout après un match amical qui précède un retour au championnat, que les deux meneurs d’hommes se plaisent à aborder après une vilaine fessée subie. C’est peu d’écrire que le technicien doubiste a été servi avec ce piètre match contre Illzach.
Un semblant d’imitation, dans une semaine à domicile devant le leader Pontarlier, et ce sera « la défaite assurée » dixit Genet. Mieux vaut donc alerter. Et ne pas se contenter de ça. Belfort, lui aussi, avait été fouetté (4-1) à Dijon (Ligue 2) la semaine dernière, avant d’à nouveau s’incliner, vendredi soir, chez l’ogre strasbourgeois. Toutes proportions gardées, le BFC devra déjà songer à montrer tout autre chose dans l’investissement. Il aura, de toute façon, du mal à faire pire. « Ce match, on voit bien qu’on l’a pris par-dessus la jambe. A chaque fois qu’il y avait un duel, c’était un orange qui ressortait balle au pied ».
« La première fois qu’on prend trois buts »
Pour la première fois depuis l’été dernier, Besançon a donc pris « trois buts dans un même match ». Beaucoup trop. Certes, il aurait pu s’en tirer à meilleur compte en héritant d’un penalty qui aurait pu lui permettre d’égaliser. Mais vu l’ampleur du score, l’hypothèse est elle-même devenue hypothèse. Bien plus mobiles, plus hargneux aussi, les Alsaciens, troisièmes de leur groupe de CFA 2, ont montré davantage de cohérence et d’esprit de compétition. Après avoir repiqué de son côté droit, Khecim avait par exemple trouvé, d’une frappe décroisée, la base du poteau de Maillot (26e). Un des rares faits marquants d’un premier acte plus brouillon qu’autre chose.
Malgré le sérieux de la paire Golliard-Pesenti, les locaux se faisaient globalement naïvement piéger dès la reprise. Audoux profitant d’un appel dans la profondeur pour tromper Mandicourt (0-1, 46e). Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir un premier véritable mouvement se conclure par une occasion digne de ce nom. Bouhila ne trouvait néanmoins pas le cadre (64e). La fin était même plus amère. Le costaud Diallo plaçait un coup de boule puissant sur le corner de Khecim (0-2, 76e) et Bulut, après une frappe repoussée, donnait au score des proportions peu digestes (0-3, 87e). Il y avait certes eu cette barre, sur coup franc (83e), d’un Crolet auteur d’une bonne deuxième mi-temps, mais qui sera suspendu contre Pontarlier. Pour les autres, qui joueront, la remise en (bonne) forme s’impose d’elle-même.
Photo Laetitia Place
Le BFC, la bonne mine british
Posté le 11/01/2016
Peu connu du grand public, souvent utilisé par les techniciens et entraîneurs, le classement dit « à l’anglaise » permet souvent, à la trêve, une vision plus périphérique dont les statisticiens arguent qu’elle ressemble en général au verdict de fin de saison.
Si tel devait être le cas, alors le BFC serait bien loti. Pendant les fêtes, Hervé Genet, qui aime prendre le temps de poser bilan, chiffres et perspectives, n’a bien sûr pas raté la publication que l’on retrouve sur le site Foot-national.com, lequel met, en permanence, à jour son classement « british ».
A quoi sert-il ? A mi-parcours dans une saison, en plein cœur de l’hiver, il a principalement deux atouts. Celui de pondérer le classement en absorbant l’impact des matches en retard, et en faisant-fi également du déséquilibre entre matches disputés à domicile et à l’extérieur. S’il n’y a cette année aucun problème quant au premier point, le second, comme toujours, ne sera jamais équilibré avant la fin de la… dernière journée. C’est ainsi que ce classement se base sur un comportement-type d’une équipe, qui gagnerait à domicile, et perdrait à l’extérieur. Le nouveau barème se calque par rapport au parcours classique (4 points à domicile, 1 à l’extérieur).
Saint-Priest le plus fort, le BFC troisième
On reste à zéro point avec une victoire chez soi et une défaite en déplacement. On perd les points qu’il nous a manqués pour en avoir quatre à domicile et on gagne ceux en plus du point de participation à l’extérieur. Exemple : -2 pour un match nul à domicile, -3 pour une défaite à la maison, +1 pour un nul hors de ses bases et +3 pour la victoire en déplacement. Sur ce ratio-là, le BFC confirme que son mois de décembre en championnat (deux succès ; +3) lui a fait un bien fou. A la trêve, il est troisième au « British » (+2), derrière Clermont (+4) et Saint-Priest (+5), qui ne figurent certainement pas à ces places par hasard.
Il n’aura échappé à aucun averti que le relégué de CFA la saison dernière est resté, avant la trêve, sur trois succès de rang. De quoi nettement atténuer son entame décevante, mais surtout de quoi mettre en lumière le leadership san-priot dans les deux colonnes qui, généralement, ne mentent jamais en fin de saison. Alors que l’on monte généralement en CFA avec quatre ou cinq défaites, Saint-Priest est l’équipe amateur (NDLR : derrière Clermont, qui ne peut monter) qui a le moins perdu (2) et celle qui a encaissé le moins de but (8). C’est pour ces mêmes raisons que, dans le « British » aussi, Sens et Dijon sont pour l’heure en difficulté.
« Pontarlier, on veut lui ressembler »
Posté le 13/01/2016
Pourquoi Hervé Genet aimerait que le BFC, ce club naissant, prenne exemple sur Pontarlier, ce voisin qui viendra samedi (18h) en leader à Léo-Lagrange, pour la reprise du championnat ? L’entraîneur bisontin fait, à sa manière et sans forfanterie, l’analyse comparative. Instructif.
La réception du voisin et leader pontissalien samedi, le déplacement tout fraîchement… régional à Dijon dans dix jours, puis la réception très particulière du Racing dans un mois : si le BFC ne savait pas ce qu’était d’appréhender des contextes de derby, il va s’y faire naturellement. Pour cette reprise, il se coltinera tout simplement ce qui se fait de mieux, pour l’instant, cette saison dans ce groupe de CFA 2. « Et ce n’est surtout pas une surprise ».
Interrogé sur le profil de son adversaire, Hervé Genet se montre à la fois loquace et libre dans ses pensées. « Quand tu regardes les choses avec recul, tu te dis qu’un jour ou l’autre, forcément, ce sera leur tour. Ils monteront. Après, est-ce que l’on veut là-bas du CFA voire mieux ? Ça, c’est leur problème ». Pour avoir vu évoluer et grandir, de plus haut avec le BRC, le projet pontissalien, le technicien doubiste n’a pas à se forcer pour établir certaines références à suivre puis atteindre pour son nouveau club. « Regardez le paquet d’années depuis quand Pontarlier joue en CFA 2. Ils ont appris, se sont aguerris… ».
« Avant, Pontarlier, c’était le fief du rugby »
L’homologue de Jean-Luc Courtet suit son raisonnement, sans utiliser de fausse pudeur. « Clairement, Pontarlier, on veut lui ressembler. Ce club, ce n’est pas une équipe première. Il n’y a qu’à voir les résultats réguliers de son équipe réserve, les jeunes, qui parviennent à sortir de U19 Nationaux. Et puis, ils ont un réel impact au niveau du football franc-comtois, qu’ils ont acquis grâce à leur travail ». Pour s’en convaincre, Hervé Genet jette simplement un regard dans le rétroviseur, ne serait-ce qu’une dizaine d’années en arrière. Besançon évoluait alors trois, quatre divisions plus haut. Un autre monde.
« Avant, Pontarlier, c’était le fief du rugby par excellence en Franche-Comté. Maintenant, Pontarlier est également associé au foot et ça me va très bien comme ça, même si j’adore le rugby. D’ailleurs, j’étais très content que l’OB aille gagner à Pontarlier ». Du Genet dans le texte. Certes, le temps fera progressivement son œuvre et ramènera Besançon dans une hiérarchie que son bassin de vie lui facilitera. Mais en attendant, le rire du technicien cerne finalement bien cet avantage psychologique que le Pontissalien a pris, sportivement, sur son voisin de la capitale.
« Là où je serais jaloux de Pontarlier… »
Le coach bisontin y va d’ailleurs de sa métaphore bien personnelle. « Je travaille dans une entreprise qui s’appelle Laborier Peintures Pontarlier, dont la succursale est à Besançon. Manquerait plus que ça arrive au foot maintenant ». Derrière l’accent truculent, se cachent deux éléments évidents. Le respect d’abord. « Pour avoir joué leur équipe deux la saison dernière, on sait ce que c’est. Pontarlier est et restera difficile à manœuvrer, parce que cette équipe est bien en place, possède une très bonne assise qui lui permet de te prendre en contre, surtout à l’extérieur, alors qu’elle vient te mettre un gros pressing chez elle, pour te mettre à la faute ».
L’éloge n’altère en rien l’idée de volonté. N’allez en effet pas croire que l’ex-défenseur rugueux est prêt à endosser l’habit du faire-valoir. La chose est hors de propos pour lui. « On est là pour les battre. Jouer Pontarlier, c’est motivant pour nous. Il n’y a pas plus tard que six mois, nous jouions leur équipe réserve. Cela montre déjà la réelle progression de notre club ». Hors terrain, à entendre Hervé Genet, le BFC a également à progresser sur un domaine clé. « Là où je serais jaloux de Pontarlier, c’est qu’ils attirent et déplacent toujours du monde. Tu sens qu’il y a une véritable vie autour ». Au fond, le Bisontin se dit qu’il n’y a surtout pas de mal à copier les choses qui sont bien. Cela permet souvent d’aller plus vite qu’on ne le pensait.
BFC - Pontarlier : simple partie remise ?
Posté le 16/01/2016
Reporté dans une bien compréhensible idée de protection du terrain, le derby doubiste qui devait se dérouler ce samedi à Léo-Lagrange, pourrait seulement être décalé d’une semaine. Si la météo le veut bien.
Au départ, c’est vrai, l’annonce a un peu surpris. Les 48h de très nette accalmie, après ces pluies intenses, n’auront pas été suffisantes. Juste de retour dans sa voiture, après l’inspection du terrain effectuée aux côtés d’un officiel de la Ligue de Franche-Comté et des services de la ville de Besançon, Hervé Genet se voulait raisonnable. « C’était d’une part extrêmement gras, et les officiels ont surtout pris en compte les prévisions météorologiques, qui n’allaient rien arranger ».
Pour le coup, vu l’arrivée de la neige en toute fin de soirée sur la capitale franc-comtoise, on ne peut pas dire que la décision ne soit pas judicieuse. Car ce samedi, avec ces précipitations, la rencontre n’aurait de toute façon pas eu lieu. Est-ce que cette neige, qui a complètement recouvert Léo-Lagrange, sera un atout pour la rapide reprogrammation de ce BFC - Pontarlier, samedi prochain ? Possible. Gorgée d’eau, la pelouse aurait sans doute pris cher avec le fort gel annoncé dimanche. Avec ce manteau neigeux, elle aura déjà l’avantage d’être protégée.
Le coach de Pontarlier vite avisé
Une chance donc, ajoutée à cette météo attendue plus favorable la semaine prochaine. Si tout va bien donc, le premier week-end de 2016 prévu pour la mise à jour du calendrier (NDLR : il n’y aura pas moins de cinq samedis consacrés à cela d’ici le 2 avril) pourrait servir aux deux clubs francs-comtois. Dans la foulée de l’annonce en effet, Hervé Genet a téléphoné à son homologue Jean-Luc Courtet lequel, converti à la météo après tant d’hivers passés à compter les matches en retard, en aurait profité, sinon, pour éventuellement avancer d’une semaine, dans le Haut-Doubs, la réception de la réserve stéphanoise.
Mais dès lundi, la Fédération française de football devrait indiquer que ce BFC - Pontarlier est reprogrammé au samedi 23 janvier, à 18h à Léo-Lagrange. Elle prendra la même décision pour le Bourgoin-Jallieu - Andrézieux, reporté pour les mêmes raisons, ou pour d’autres rencontres qui, sans faire l’objet d’un arrêté municipal en amont, n’auront pu être disputées ce samedi, en raison de la neige notamment. Un week-end au chaud avant de se retrouver ? Cela ne changerait finalement pas grand-chose.
Place aux choses sérieuses
Posté le 26/01/2016
Si la météo les laisse cette fois tranquilles, les Bisontins enchaîneront, dans le mois à venir, quatre matches de championnat. Ce qui ne leur est encore jamais arrivé cette saison. Ça sent le tournant à plein nez.
Point négatif, ils sont les seuls (avec Pontarlier par le fait) à n’être pas à jour dans leur calendrier, avec un double report qui les a fait chuter à la onzième place. « Comme si on avait perdu » lâche Hervé Genet. Point positif, les Bisontins conforter, et même affiner leur préparation physique. Au vu du prochain menu, l’élément n’est sans doute pas si neutre.
L’analyse, début janvier, qui annonçait une phase retour en deux temps, avec du rodage et de l’accrochage jusqu’à la fin mars, et un sprint haletant, tant en haut qu’en bas dès début avril, a volé en éclat du côté du BFC. Si la Fédération française de football programme, comme c’est probable, la rencontre maudite contre Pontarlier le 6 février prochain, les partenaires d’Anthony Visiedo se verront proposer un enchaînement de quatre rencontres de championnat. Pas besoin de chercher, cela n’est encore jamais arrivé cette saison et, sauf match en retard en avril, la chose ne se produira plus d’ici les trois coups du championnat.
« On peut aussi bien se retrouver en haut qu’en bas »
A côté, le net aiguillage qui pouvait s’opérer en décembre, avec l’enchaînement coupe-championnat, ne pèse pas grand-chose. Très précieuses, les deux victoires (Selongey et Saint-Etienne) compteront bien sûr, mais pour quoi ? Ce quatre à la suite pourrait délivrer une partie de réponse. « On peut aussi bien se retrouver en haut qu’en bas » résume le coach bisontin, qui a donc mis tout le monde au parfum. La séance de responsabilisation collective a eu du bon. Dans la lignée des bonnes résolutions, louables, on sent en effet poindre une rigueur de travail de circonstance.
Si le domaine, individuellement notamment, reste encore largement perfectible, il cerne l’immense marge de progression dont les joueurs, eux-mêmes, sont persuadés. Seuls les résultats pourront leur donner raison. Une réussite comptable certifierait qu’ils sont prêts à aller au combat. Car dans ce fameux mois, ils auront droit à l’échantillon le plus complet de ce championnat, avec deux déplacements chez des équipes (Dijon et Sens) qui avaient montré à Léo-Lagrange que leur farouche volonté de sortir de la zone de relégation n’a absolument rien d’utopique, et deux réceptions de deux candidats au titre (Pontarlier et Racing). Si ce groupe aime le défi, c’est le moment de le montrer.
Refaire ses preuves
Posté le 30/01/2016
Le classement est ce qu’il est, étrangement illisible pour le BFC, mais l’enchaînement des quatre rencontres en un mois va prédominer sur cette phase retour. Elle débute donc ce samedi (18h) chez la réserve professionnelle de Dijon.
On efface tout et on recommence. Les deux victoires de rang, face à Selongey et à Saint-Etienne, sont bien loin dans les rétroviseurs. A tel point qu’elles ne feront même plus office d’élan salutaire, pour des Bisontins qui effectueront le court déplacement dijonnais, une page blanche à la main. Tout est à récrire. Ou même à écrire. Et tous les scénarios sont clairement envisageables.
Celui d’un match typiquement de reprise, âpre, n’est pas à exclure. « Le fait d’avoir vu le match contre Pontarlier reporté a bien sûr rendu la chose compliquée. Cela nous place en plus dans une position difficile » note Hervé Genet, qui devine déjà où son équipe mettra les pieds. Ce n’est certainement pas le fait d’évoluer, pour la seule fois de la saison, sur synthétique qui bouleversera les esprits (« on s’est entraîné deux semaines sur cette surface. Je ne suis pas fan, c’est une chose, mais on connaît »). Rencontrer sur ses terres une formation bourguignonne relégable est sans doute plus problématique.
« On a du pain sur la planche »
Battus (3-0) la semaine dernière à Clermont, les protégés de Davis Linarès ont clairement besoin de points et n’ont pas fait mystère de leurs intentions à l’occasion de cette réception. « Dans une deuxième partie de championnat, les points sont toujours plus compliqués à prendre. A fortiori quand on est à l’extérieur, chez des équipes qui se battent pour leur maintien ». Le coach bisontin, qui a souvenir d’une équipe dijonnaise très séduisante à Besançon, lors du deuxième match de la saison, s’attend donc à un moment « difficile ». « On a du pain sur la planche » confirme Genet.
La dernière référence en date, chez la réserve stéphanoise, doit néanmoins servir les desseins du BFC, qui confirmerait là sa belle mobilisation et prise de conscience née après l’élimination en Coupe de France à Epernay. Sans forcément se fier à des positions qui seront sans doute un poil plus claires après le match en retard contre Pontarlier, Besançon doit avant tout avoir en tête une mission sécuritaire : garder ses distances avec une zone rouge qui, dans ce championnat, pourrait bien concerner plusieurs équipes. Dans le lot, difficile de croire que Dijon, qui aura avec lui quelques éléments du groupe professionnel, repart avec le moins d’atouts en mains. Aux Doubistes de prouver que les leurs ne sont pas neutres non plus.
Dijon (2) - BFC à revivre
Posté le 30/01/2016
Il fallait le faire. En déplacement chez une réserve professionnelle de Dijon au classement trompeur, vu sa nouvelle production, les Bisontins se sont imposés (0-2), dans des conditions difficiles, chez un DFCO où sept joueurs du groupe de Ligue 2 étaient présents.
Dominé par une équipe dijonnaise supérieure techniquement et qui, dans cette configuration, en fera souffrir plus d’un, le BFC a affiché une cohésion remarquable. De quoi provoquer une réussite qui lui a souri de bout en bout (0-2).
Peut-être, sans doute même, qu’en le rejouant dix fois, Besançon n’aurait pas gagné ce match. Mais son abnégation valait récompense. Avec un minimum de recul et de hauteur, et malgré le curriculum vitae de garçons de valeur, le comportement général du BFC interpelle. Parti de rien, si ce n’est la fougue débordante de son président Carl Frascaro, son vice-président Jean-Pierre Daga, et une équipe de dirigeants dévoués, le club de la capitale franc-comtoise, de loin le plus petit budget du championnat, est en train d’exister.
Ce mérite, loin d’être neutre, il le doit en grande partie, aussi, à Hervé Genet, son entraîneur, qui, avec son staff, parvient progressivement à donner au groupe une réelle dimension. A l’image de son entourage, ce BFC-là vit, séduit par son authenticité. Avant tout parce qu’il a une âme, que les quelques bâtons dans les roues qui ont pu lui être mis l’ont habité de ce sentiment rageur, insoumis. Ainsi, même s’il devra le prouver lors des semaines à venir, Besançon a montré ce samedi à Dijon qu’il était légitime à ce niveau. Au niveau comptable, son opération pour le maintien est importante. Le promu qu’il est doit en avoir conscience, dans ce championnat sans queue ni tête, où l’humilité sera bonne conseillère.
« Je ne m’explique pas leur place »
Car en toute franchise, on se demande bien comment cette équipe dijonnaise, lanterne rouge ce dimanche matin, pourrait tomber avec le potentiel détonnant qu’elle affiche. « N’y voyez aucune condescendance ou fair-play britannique de ma part. Mais au vu des deux matches qu’on a joués contre eux, je ne m’explique pas leur place ». Hervé Genet a vu le même match que n’importe quel observateur, avec un DFCO qui, flanqué de sept pros sur la feuille de match, aura été piquant, mordant. Mais pas réaliste. Et encore moins en réussite. Cette fameuse écriture du scénario, qui bascule très souvent de son côté quand le capital confiance est là. Et inversement.
Bien emmenés par le talentueux Lees-Melou, meilleur Dijonnais en première mi-temps et sorti à la pause au profit de Benet, pour partager les temps de jeu sous le regard d’Olivier Dall’Oglio, les locaux auraient pu se rendre la partie facile. Ils ont, au lieu de ça, compilé la poisse en une minute, sur la première occasion bisontine. La blessure (rechute) de Sané, une touche, une mauvaise appréciation de Dilo, et l’opportunisme d’El Azzouzi, fou de joie sur cette ouverture du score tombée du ciel (0-1, 13e). Comme le vent, tout était contraire aux Bourguignons. Entre la vilaine maladresse de Bizet (extérieur du droit en face à face), le sauvetage sur sa ligne de Visiedo sur la tête d’Andonian (30e) ou une autre tête (Dutournier) sur le poteau (32e) : comme son portier, le BFC, qui avait laissé de flippants boulevards sur son flanc gauche, pouvait alors brûler un cierge.
« Je ressens cette solidarité »
Mais bien que souvent devancé dans les duels, il se battait et avait envie, à l’instar de Hakkar, motivé et motivant. C’est lui qui avait donné du fil à retordre à Dilo, sur un coup franc direct dans un angle fermé (19e), et c’est encore lui qui, en fin de match après un second acte bien moins rythmé mais marqué par le poteau d’un Gégout qui aurait vraiment mérité de scorer sitôt son entrée réussie, avait déjà failli enfoncer une équipe dijonnaise qui s’était retrouvée à dix, après la blessure de Maury (75e). Chaque vague rouge s’était alors vue opposer une farouche résistance. Le fruit d’un remarquable bloc-équipe qui n’était pas sans rappeler les belles époques BRC en CFA, avec le même entraîneur. « Je ressens cette solidarité. Le fait qu’on ait un groupe resserré, de 18 joueurs à l’entraînement, nous permet de répéter ces phases offensives et défensives. La cohésion vient de là » analyse Hervé Genet, bien sûr satisfait de l’hermétisme de son équipe, si bien incarné par un Golliard au sommet de sa forme.
Comme dans un conte de fée, l’histoire s’était donc merveilleusement finie. Alors que Hakkar était à deux doigts d’être buteur (84e), puis passeur décisif, toujours en contre, sur ce délicieux caviar pour Bouhila (86e), c’est le battant Dabo qui, replacé plus haut après l’entrée de N’Gakoutou, avait eu droit à son bonheur, avec la complicité malheureuse d’un Dilo fautif (0-2, 88e). En termes de déveine, Dijon ne pourra sans doute pas faire pire et son redressement sera à surveiller. De son côté, le BFC, qui serait bien inspiré d’accroître son avance sur la zone rouge à l’occasion du match en retard contre Pontarlier, doit spéculer sur cette belle identité naissante, qu’il doit à son travail bien plus fourni aux entraînements. « Et ça, vous ne m’enlèverez pas de la tête que l’élimination à Epernay, qui nous a coûté, a permis de mettre les idées au clair à tout le monde » rétorque Hervé Genet. L’avantage, c’est sans doute de se dire qu’il y a encore beaucoup de boulot. Et tout autant de marge de progression.
BFC bat Dijon (B) 2-0.
A Dijon. Stade des Poussots. Terrain synthétique. Temps exécrable. Arbitrage de M. Brun assisté de MM. Giraux et Gundes. Environ 150 spectateurs. Mi-temps : 0-1.
Les buts : El Azzouzi (13e), Dabo (88e) pour le Besançon FC.
Difficile de faire plus intéressant. Ce match en retard, qui peut permettre à Pontarlier de prendre seul le commandement des opérations, a aussi l’occasion de ramener le BFC à un petit point de son voisin. Au promu bisontin d’être comme ce championnat : passionné et passionnant.
Et s’ils étaient taillés pour ça ? Pour répondre, se surpasser dans l’adversité. Pour briller, et finalement être là où beaucoup ne les attendaient pas. A l’image de son entraîneur, de ses dirigeants, le BFC a donc montré, à Saint-Etienne puis samedi dernier à Dijon, qu’il avait la tête dure. Cette résistance-là, les partenaires d’Anthony Visiedo vont en avoir grandement besoin, alors même que le déterminant enchaînement de rencontres se poursuivra, ce samedi, avec une sorte de sommet, dans une saison.
Recevoir Pontarlier en CFA 2, c’est en effet l’assurance de se coltiner une référence en la matière. Abonnés aux podiums depuis plusieurs années, les boys à Jean-Luc Courtet ont un immense atout : la maturité, l’expérience du niveau. Hervé Genet, le coach qui en a vu d’autres, le sait mieux que quiconque. « Pontarlier, ça représente tout de suite une certaine valeur. Il y a quelques mois, nous jouions encore contre leur réserve. Nous verrons la progression qui a pu être la nôtre ». Symboliquement, les joueurs du Haut-Doubs, qui ont toujours dû faire face à un épouvantail ou une réserve professionnelle au-dessus du lot dans leurs joutes antérieures, pourraient, en cas de victoire à Léo-Lagrange, prendre la tête devant Andrézieux et passer de chasseur à chassé.
« C’est aux joueurs de décider »
« Ils sont devant depuis le début de la saison, ils l’étaient en fin de saison dernière. Pour nous, c’est vraiment intéressant à jouer. On va voir si l’on est capable de se frotter au haut de tableau, ou si l’on va avant tout devoir lutter pour notre maintien. C’est aux joueurs de décider ». Le coach bisontin qui, on l’a dit, a embarqué tout le monde dans son sillage depuis l’élimination à Epernay, a beau s’être satisfait de la mobilisation qui a suivi aux entraînements et la concrétisation comptable qui s’en est suivie, il est loin de s’en contenter. « Oui, c’est réconfortant d’être allé gagner à Dijon. Mais après tout, nous avons battu à deux reprises une formation qui est lanterne rouge ».
En clair, pour être dans le vrai face à Pontarlier, Genet attend plus. « Je n’oublie pas que Dijon a présenté une belle équipe, renforcée, qui nous a privés de ballon. Le réalisme dont nous avons fait preuve dans les deux zones de vérité est bien sûr à confirmer, mais je souhaite davantage d’initiatives de la part de mes joueurs. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons être bien dans ce match ».
Certain qu’il s’agit là d’un « vrai test » pour son équipe, Hervé Genet voit double, quand on lui demande ce qu’il attend de ses joueurs : « la victoire. Parce que si l’on vient à gagner, on se rapprochera des neuf victoires qui nous feront être pleinement sereins dans ce championnat. Il nous faut y arriver le plus tôt possible ». Le BFC, qui attirera un peu plus la curiosité sur Besançon ce samedi, a tout à prouver. Et c’est vrai que quand on est tout neuf, on aime ça.
BFC (8e) - CA Pontarlier (3e), ce samedi soir (18h) à Léo-Lagrange. Tarifs : 6€ (demi-tarifs à 3€)
Les yeux dans les yeux
Posté le 07/02/2016
On les savait mûres et valeureuses. Les deux équipes l’ont allégrement confirmé dans une rencontre, certes pauvre et peu enthousiasmante (0-0). Comme Pontarlier, le BFC a préservé l’essentiel. Evident signe d’expérience, sur cette pelouse presque injouable.
Unique football. Lui qui enfante, dans chaque tribune de France et de Navarre, des entraîneurs-sélectionneurs plus connaisseurs les uns que les autres, a une spécificité géniale à Besançon : celle d’avoir laissé venir un ou deux dirigeants vous expliquer, avec la certitude des sûrs d’eux, l’infaisabilité d’un rapprochement entre deux clubs de la ville, qui usent leurs souliers dans le même championnat, le même stade. Et la même pelouse.
On pourrait très bien leur dire que le cas, singulier en France, mérite large réflexion. Mais eux qui n’y connaissent pas grand-chose parviendront sans doute à cerner le problème prosaïquement : en scrutant l’épouvantable état de la pelouse de Léo-Lagrange. « Tout le monde se moquait de moi, quand la Ville a dû remettre à deux reprises ce match, mais on a compris pourquoi… » lâchait Hervé Genet, quand son homologue pontissalien, qui souhaitait d’ores et déjà bon courage pour le prochain derby bisontin (s’il se joue…), voyait un mérite général à avoir évolué dans ces conditions. Exploitée ainsi toutes les semaines, avec en prime d’autres rencontres régionales ( !) ou manifestations, la pelouse bisontine se ruinera et fera le jeu de chaque visiteur ou presque. En plus de devoir multiplier les subventions, la municipalité pourrait, aussi, être contrainte à investir sur son aire de jeu, en théorie la plus belle à ce niveau. Certains, à commencer par les intéressés, ne riront pas bien longtemps de la situation.
« On fait un petit pas de plus »
Au final, la partie, fermée et taciturne, n’aura surpris personne. D’abord en raison des conditions qui ne pouvaient enthousiasmer les 800 spectateurs. Mais aussi par le comportement, peu spectaculaire mais diablement valeureux, des deux formations. Même sans brio, ces deux-là, qui se sont respectés dans une rencontre à l’impeccable état d’esprit, sont à louer. Novice à ce niveau, le promu bisontin a regardé droit dans les deux « une équipe qui est là, régulière à ce niveau, depuis dix à douze ans » note Hervé Genet. Pontarlier, au bloc-équipe soudé comme du fer, a symboliquement marqué des points en assumant son projet de jeu. Son 5-3-2 a beau être connu de tous, il reste diablement hermétique. Car même sans Coly (blessé), les joueurs de Jean-Luc Courtet, avec une colonne vertébrale Da Rocha, André, Courtet, préfèrent accentuer leurs forces plutôt que diminuer celles de l’adversaire. Pas rien comme nuance.
Plus tard, ce Besançon-là pourra y prétendre. Parce qu’il apprend vite. En attendant, l’avoir vu rivaliser, être craint par le nouveau dauphin d’Andrézieux, est une performance. Intéressant sixième, le BFC, lui aussi très équilibré, compte un petit matelas de huit points sur la zone rouge. Surtout, il conjugue au présent deux notions qui ne trompent généralement jamais dans un championnat : il prend très peu de buts (12, deuxième meilleure défense derrière Bourgoin à11) et perd peu (3, comme Pontarlier et Saint-Priest, derrière Clermont à 2). « D’un point de vue comptable, on fait un petit pas de plus. Avec le plus petit budget du groupe, on reste focalisé sur le maintien. Désolé pour ceux qui aiment les envolées, pour le moment, nous ne pouvons pas faire n’importe quoi ».
« On s’en satisfait »
Impossible de donner tort à Hervé Genet. Lui sait sans doute qu’il est dans le vrai, en tout cas dans la plus pure vérité d’un championnat où nul n’est capable, d’un bout à l’autre d’une saison, d’avoir la maîtrise des opérations. Ce derby doubiste n’en aura été que l’illustration, avec une première demi-heure bisontine très convaincante, une deuxième demi-heure, à cheval sur les deux mi-temps, que les Pontissaliens ont dominée, et une dernière partie de match où les deux formations, avant tout par crainte d’abandonner un point, ont tout cadenassé. Et ils devraient s’en excuser ? Genet et Courtet, en redoutables tacticiens, connaissent trop la poloche pour tomber dans le panneau. « On s’en satisfait » jure le premier.
Avec promesses, et sans doute plus d’occasions de faire mal à leurs adversaires, ces deux équipes poursuivront, chacune de leur côté, leur avancée. En attendant de récupérer Crolet et Louhkiar dans un secteur offensif qui a besoin de plus de peps et de justesse, le BFC, qui a surtout une importante progression à viser dans le volume de son entrejeu, cherchera à consolider un peu plus de vraies fondations. Devant l’impeccable Maillot, Golliard n’a-t-il pas affiché, aux côtés de Courtot et des autres, une autorité de tous les instants ? Studieux et malin, le club de la capitale franc-comtoise provisionne actuellement. Vivement les beaux jours, car il n’a pas fini de progresser.
BFC et Pontarlier0-0.
A Besançon. Stade Léo-Lagrange. Terrain très gras. Temps frais. Arbitrage de M. Denante assisté de MM. Yuksel et Mazzola. Environ 800 spectateurs. Mi-temps : 0-0.
Avertissement : Hakkar (34e), Golliard (51e), Visiedo (68e) au Besançon FC ; Frossard (74e) à Pontarlier.
Pontarlier : Charpentier - Marguier, Jacquet, Da Rocha, Frossard, Vieille - Journot, André, Courtet - De Morais (puis Batgi, 82e), Matip (puis Ma. Cissé, 73e)
Non utilisés : Nicot, Pogeant et Salvi.
Ent. : Jean-Luc Courtet.
Photo Loïc Petitjean
Pas le Sens du sacrifice
Posté le 20/02/2016
Ils auraient pratiquement pu plier leur affaire en un quart d’heure. Au lieu de cela, les Bisontins, battus dans les duels chez des Bourguignons plus généreux, ont donné le bâton pour se faire battre. Deux frappes lointaines, un but un peu casquette. L’addition est lourde (3-2).
Vanter les mérites d’une série, c’est un peu comme insister sur ses qualités : on finit toujours par être rattrapé par la réalité. En l’occurrence, si les Bisontins, à force de l’entendre et de faire reluire la colonne des buts encaissés, s’étaient persuadés de leur imperméabilité défensive, l’amer retour de Sens s’est chargé de remettre à leur place bien des choses. « C’est une sérieuse remise en cause pour tout le monde » pestait, au sortir de la rencontre, Hervé Genet, la gueule des mauvais jours.
Le coach bisontin n’a pas voulu mâcher ses mots, et il y a, pour lui, clairement une raison à cela. « Que voulez-vous que je vous dise quand on prend trois buts, et que nous ne ramenons pas de résultat en ayant pourtant marqué deux buts à l’extérieur… ». Objet du courroux ? L’attitude globale, d’un angélisme assez confondant. Le terrain de Sens attendait de la rigueur et de l’énergie, bien avant d’intentions poétiques. « On n’a pas gagné un duel, et ils ont en plus eu tous les deuxième ballons. C’est toute la différence entre une équipe pragmatique, qui est dans la compétition, et une autre qui fait du loisir. C’est quand même dingue que l’on ne parvienne pas à faire le distinguo ».
Scénario : « On pouvait difficilement faire pire »
Le BFC n’a bien sûr pas été mauvais. Il n’a simplement pas été dans le vrai. Ce qui l’exposera à une sérieuse remontée de bretelles, en début de semaine, pour lancer, samedi prochain face au Racing, une opération rachat largement évitable. Les partenaires d’Anthony Visiedo repenseront sans doute à leur entame, idéale, marquée par la belle ouverture du score de Hakkar, qui avait enchaîné crochet et frappe enroulée, après un corner pas forcément bien repoussé (0-1, 6e). A deux, et même trois reprises, Besançon avait eu le break au bout de sa semelle. Défenseur sur sa ligne, gardien et choix peu malins, la frustration ne fut que croissante.
Car bien sûr, derrière, Sens, qui avait accru sa pression, ne se faisait pas prier pour revenir dans la partie. Très solidaire, l’équipe sénonaise avait tout simplement sorti le bleu de chauffe de circonstance. Sur cette action, qui avait suivi deux arrêts de Maillot, les Francs-Comtois oubliaient les bases. Absolument pas attaqué, Copé progressait, perçait, jusqu’à décocher une frappe lointaine victorieuse (1-1, 37e). Trop facile, comme ce retour des vestiaires débuté par une action malheureuse. Une glissade de Golliard, et il n’en fallait pas plus pour qu’Akkari s’en aille tromper Maillot comme à la parade (2-1, 47e).
Alors que s’était esquissée, pendant une demi-heure, une excellente opération comptable, l’inverse se produisait, même si, sur l’engagement et une très belle action Hakkar, El Azzouzi, puis le buteur Bouhila (2-2, 48e), les hommes de Hervé Genet avaient encore eu ce signe du destin. « C’est un peu comme ça avec nous. Là où on nous saisit une perche, certains préfèrent espérer prendre l’ascenseur ». L’image du technicien doubiste est corroborée par des faits. En s’inclinant à Sens, le BFC a évaporé la potentielle marge qu’il pouvait avoir sur la zone rouge (NDLR : quatre points et un match en retard). « Les trois équipes qui y étaient se sont imposées, on pouvait difficilement faire pire » souffle Genet. Car suite à une perte de balle côté gauche, les Bisontins avaient à nouveau laissé filer les Sénonais, et Branger-Engone, s’amuser avec une nouvelle frappe des 20 mètres (3-2, 70e). Les dernières minutes, à l’instar de cette grosse occasion pour Rahal (90e+1) avaient beau être exclusivement bisontines, la chance (ou plutôt l’opportunité) était passée.
Photo Loïc Petitjean
Patience de rigueur
Posté le 26/02/2016
Leur réception du Racing une seconde fois reportée, comme l’avait été celle, en janvier, de Pontarlier, les joueurs du BFC auront une semaine supplémentaire de préparation pour faire oublier leur accroc à Sens, et enfin lancer cette deuxième grosse partie de saison.
Ils comptaient bien sur ce derby 100% bisontin pour se refaire la cerise, au meilleur des moments, l’effet symbolique en plus. Philosophe et bon joueur, Hervé Genet a pris le report sans amertume. « Après tout, tant pour les joueurs que le public, il vaut mieux que cela se joue sur un beau terrain ». En l’occurrence, ce terrain était, ce vendredi après-midi encore, en piteux état. Oh bien sûr, la rencontre, en Coupe de France par exemple, se serait disputée. Mais le dernier BFC - Pontarlier l’a bien montré : à quel prix pour le spectacle, et la santé du terrain derrière ?
Taper sur la ville et ses services peut bien soulager une ou deux consciences. Mais il faut croire que les municipalités colmarienne, gueugnonnaise ou belfortaine ne sont, de même, pas parvenues à empêcher les précipitations s’abattre sur leur terrain. Souffreteuse (malade ?), la pelouse de Léo-Lagrange semble certes moins absorber que jadis. Elle subit surtout actuellement un cercle vicieux. Complètement meuble, elle ne peut être travaillée avec les machines de rigueur, ce qui la voue aux gémonies dès que le ciel, comme mardi et mercredi, lui déverse ses affres de saison.
Relancer la machine contre Thiers
Reste donc à espérer que les beaux jours feront également ceux d’un BFC, qui a encore tout à jouer dans cette deuxième partie de saison (onze matches), qui s’augurera définitivement samedi prochain contre Thiers. Bien sûr, au niveau comptable, le revers à Sens a rappelé l’urgence à décrocher trois succès pour mettre à distance un bas de tableau qui n’en a, cette saison, que le nom. Sauf qu’avant de passer à travers, le contenu en Bourgogne n’avait trompé personne. « Besançon aurait pu mener 3-0 après 25 minutes et nous ne serions jamais revenus » avait reconnu, lucide, le coach senonais, après les débats.
Contre Thiers, les joueurs de la capitale franc-comtoise auront donc certains compteurs à remettre à l’heure. Louée, la solidité défensive devra être retrouvée, mais cela ne saurait être suffisant. Offensivement, à commencer par son efficacité, Besançon a largement mieux à faire. En témoigne l’actuel classement à l’anglaise, qui, s’il conforte les favoris Andrézieux et Saint-Priest et les gros que sont Pontarlier et Clermont (2), image un potentiel bisontin pas tout à fait anodin. Cette photocopie cache une autre vérité pour Besançon, qui aura, sur les onze matches qu’il lui reste à disputer, sept fois l’occasion de recevoir. Comme quoi, oui, le BFC, comme sa pelouse, peut encore largement reverdir.
Photo Loïc Petitjean
En plein dans la vie de la cité
Posté le 01/03/2016
La structuration du BFC, palpable dans le travail effectué chez les jeunes, se traduit aussi au travers des actions sociales et civiques qui sont accomplies, ici et là, dans les quartiers ou établissements scolaires. C’était le cas, ce début de semaine, à l’école Saint-Bernard.
C’est chouette, ce que fait le BFC. Surtout en aussi peu de temps. Présence, encadrement et activités, pendant les dernières vacances scolaires, auprès des plus jeunes, actions dans les quartiers, promotion et valorisation de la pratique féminine : le club bisontin est bien décidé à jouer à plein, son rôle de vecteur social, à l’intérieur même de la cité.
Cette volonté, saluée par la ville de Besançon, avait déjà été manifeste l’année dernière. Elle se confirme de façon pérenne cette année, autour des éducateurs du club, bien cornaqués par Jean-Luc Manso, breveté d’état. On en a eu la confirmation avec l’action qui se poursuit du côté de l’école primaire Saint-Bernard où les CM1, après les CM2 il y a plusieurs semaines, ont eu droit à des séances d’initiation, tout en plaisir. Et avec les gestes adéquats.
Plus de 250 licenciés
La meilleure façon d’imager la direction que souhaite prendre, progressivement, un BFC qui ne saurait être qu’une équipe fanion. Les chiffres sont têtus, et valent mieux que certaines rengaines : avec plus de 250 licenciés, le club, qui en attend plus dans les mois à venir, ne manquera pas de challenges, à commencer par la poussée et montée en régime de ses catégories jeunes, appelées à devenir de plus en plus fournies, qui plus est avec des installations plus favorables (un synthétique arrive, à l’automne, aux Orchamps).
En attendant, et à l’instar de cet engagement dans l’opération « MonEuro2016 », le Besançon Football Club est ravi de ces contacts avec la population bisontine et des retours qui en découlent. Ce lien populaire, le BFC compte bien en faire un socle de son projet. Il ne sera pas incompatible, loin de là, avec le développement d’une réelle ambition, dans chaque catégorie.
Photo Jean-Luc Manso
Ça ressemblait à quelque chose
Posté le 05/03/2016
Comme il y a un mois, le BFC et Pontarlier se sont neutralisés (2-2) à l’occasion d’un match amical de bonne facture. Parité pas illogique, même si les Bisontins avaient mené à deux reprises.
Ils n’auront pas perdu leur temps, et ce n’est pas rien. « On a déjà vu bien plus pourri, niveau match amical » en convenait Hervé Genet, satisfait de la première mi-temps de ses troupes. Le technicien bisontin y a vu « de la cohérence, avec des séquences de jeu intéressantes ». Pas faux. Loin de là même.
Le BFC, qui avait rapidement ouvert le score sur un bon coup de tête, piquée, de Gégout suite à un centre côté gauche de Courtot (1-0, 14e), avait décliné une certaine maîtrise, affiché un certain allant. De part et d’autre, et alors que Pontarlier gardait ses bases extrêmement solides avec ses trois axiaux, un ou deux éléments manquaient certes à l’appel (Maillot, Pesenti, Cuynet, Louhkiar côté bisontin, par exemple), mais les gammes étaient répétées avec application. « L’avantage avec Pontarlier, c’est d’avoir cette solidité en face. Ils nous ont répondu du tac au tac ».
« Trop de pertes de balle en deuxième »
Sans faire référence à cette grosse occasion pour Coly, sauvée par un arrêt réflexe de Mandicourt (22e), l’entraîneur bisontin évoquait là le premier retour pontissalien. Il intervenait après une période plus brouillonne, où Rahal, servi par Gégout, n’avait trouvé que le petit filet (55e) quand Batgi, juste avant, avait allumé des 30 mètres un missile (51e). Oublié au marquage sur un centre venu de la droite, Nicot ajustait Mandicourt, pleine lucarne, d’une tête imparable (1-1, 70e). « La deuxième mi-temps a été moins convaincante, avec trop de pertes de balle » juge Genet.
D’où l’utilité, avec seulement trois matches officiels dans les jambes depuis début janvier, d’une telle rencontre, que les Bisontins avaient bien pensé remporter, en toute fin de match. Le portier pontissalien, qui venait de mettre en échec Rahal, devait s’incliner sur la frappe croisée d’El Azzouzi, qui mourrait dans son petit filet (2-1, 88e). Sur le dernier corner, c’est Da Rocha, qui surgissait plus haut que tout le monde, en plein attroupement. Le ballon retombant juste sous la barre (2-2, 90e). Un peu dans le flou, à l’instar de pas mal d’équipes avec ces matches en retard, le BFC a semblé prêt pour l’attendue reprise des hostilités. Un sentiment à entretenir, le prochain déplacement à Gueugnon n’ayant lieu que dans deux semaines.
Un Thiers payant ?
Posté le 12/03/2016
Ils n’ont plus joué en championnat depuis le 20 février, plus gagné depuis le 30 janvier. Avec la raréfaction des matches, les footballeurs bisontins retrouvent la compétition, à domicile mais sur le synthétique du Rosemont, avec un impératif besoin de points… et de sensations.
Cette fois-ci, l’enchaînement leur est promis. Six semaines, tambour battant, avec autant de rencontres au programme : pas besoin de se creuser les méninges, la chose n’est jamais arrivée cette saison, tout comme elle ne se reproduira plus. Au carrefour des chemins, Besançon doit donc parfaitement se lancer, à l’occasion de cette réception de Thiers, le premier de ses deux matches en retard à domicile (NDLR : celui contre le Racing est prévu le samedi 26 mars à 18h).
Il ne sera d’ailleurs franchement pas plus mal d’y voir un peu plus clair dans ce classement où l’effet anesthésiant d’un retard de calendrier est toujours à chasser. Bien en éveil, Hervé Genet ne se trompe pas sur la situation. « On ne doit pas se mettre dans le rouge. On est pour l’instant dans le ventre mou, mais il ne faut surtout pas devenir une cible en se rapprochant de la zone de relégation ». Avant-dernier, Thiers, qui compte certes un match en plus que le BFC, a sans doute bien compris qu’une victoire dans le Doubs le ferait provisoirement revenir à un tout petit point de son hôte.
« Pas que je suis inquiet, mais on a besoin de se rassurer »
Raison pour laquelle les joueurs de la capitale franc-comtoise aborderont le rendez-vous avec une concentration maximale. « Ce n’est pas que je suis inquiet, mais on a besoin de se rassurer, de voir où on en est physiquement. Le match amical de la semaine dernière (NDLR : 2-2 contre Pontarlier) était positif, mais rien ne remplace la compétition. Je le dis par avance, il n’y a donc pas intérêt à être en dilettante ». Le fait que les Auvergnats n’aient, jusqu’ici, ramené que trois matches nuls hors de leurs bases, n’est pas de nature à dérider un staff bisontin persuadé que ce nouveau championnat, annoncé depuis des semaines, va enfin débuter.
Et si les partenaires d’Anthony Visiedo ont tout intérêt à chasser les doutes en recueillant au plus vite les victoires nécessaires, ils savent aussi qu’un maximum de plaisir peut être pris avec sept match à venir (sur onze) à domicile… ou presque. Le fait que ce match contre Thiers se déroule sur le synthétique du Rosemont est-il, tant que ça, un handicap ? Pas sûr. « On est finalement vernis d’avoir joué dessus contre Pontarlier, sinon, c’est vrai que ça aurait été un peu la surprise du chef. Vu qu’il est moins large que le terrain de Léo-Lagrange, c’est juste que c’est plus simple de défendre ». Bien défendre, les Bisontins, avant d’aller à Sens, l’avaient démontré avantageusement. On attend encore bien davantage d’eux ce samedi soir.
BFC - Thiers, coup d’envoi ce samedi (18h) au Rosemont.
Photo Loïc Petitjean
Un pas précieux
Posté le 13/03/2016
Il fallait retrouver le rythme, se rassurer et gagner. La victoire (2-1) acquise, en match en retard contre Thiers grâce à un doublé de Gégout, vaut donc son pesant d’or. Et les inutiles souffrances du dernier quart d’heure pourraient même être fondatrices…
Sept points d’avance sur la zone rouge. Le premier réflexe existentiel a vite donné le sourire. « Mine de rien, on avait quand même de la pression sur cette rencontre, peut-être même pour la première fois cette saison en championnat ». Soulagé, Hervé Genet l’était, bien sûr. Il y avait malgré tout cette incompréhension, aussi légitime, en digérant tout juste ces frayeurs dont les Bisontins auraient aisément pu s’exonérer. « Un vent de panique chez nous qui n’avait pas lieu d’être » résumait le technicien.
On approchait alors le dernier quart d’heure quand, fort d’une maîtrise prometteuse qui aurait dû lui permettre de plier les débats, le BFC se laissait surprendre en contre. L’arme thiernoise avait manqué de faire mal, bien plus tôt, avec la frappe décroisée de Latrèche sur la base du poteau gauche de Maillot (15e). Le meilleur élément de cette équipe était décisif sur cette action où tout le bloc doubiste était transpercé. Au plus grand bonheur de Champeix, servi sur un plateau, et auteur d’une réduction du score crispante, avec la complicité du… poteau cette fois (2-1, 74e). Côté face, il y avait donc ce post-agacement (« il va falloir que nous soyons bien plus réalistes pour nous éviter tout ça »). Mais Hervé Genet n’éludait pas le côté pile. « J’ai senti mes joueurs en colère contre eux-mêmes d’avoir encaissé ce but ».
« Ça me fait plaisir pour lui »
Cette exigence pourrait bien être un bon signe, alors que Besançon, qui devra livrer un autre combat XXL samedi à Gueugnon, doit s’évertuer à repousser le plus loin possible les places peu envieuses. Sur ce qu’il a démontré au Rosemont, il en est vraiment capable. Car on n’oubliera pas que cette équipe de Thiers, certes nettement dominée pendant la première demi-heure du second acte, s’est montrée coriace, tant dans l’intensité que sa volonté de jouer. « Cela ne m’a pas surpris et les joueurs étaient prévenus. Cette équipe n’avait pas la quatrième meilleure attaque du championnat par hasard. Je l’ai en revanche trouvée bien différente qu’au match aller. Elle est plus puissante, met plus de rythme et a plus envie ».
Content d’avoir vu ses hommes « aller au bout », Hervé Genet l’était également pour… Mathieu Gégout, ce double buteur décisif qu’il avait choisi de titulariser. « Je le sentais bien, et ça me fait plaisir pour lui ». Très précieux dans les airs, l’avant-centre franc-comtois, inspiré également dans le jeu, ne pouvait guère rêver mieux, pour signer sa prestation la plus aboutie de la saison. Il avait certes profité d’un premier caviar d’un autre grand bonhomme de la soirée (Hakkar), mais le sens du but de l’ex-Racingman ne devait rien à personne. Il médusait un Charmetton qui n’effectuait pas là, la sortie de l’année (1-0, 26e).
Ces mêmes protagonistes restaient les personnages principaux ensuite. Car le portier visiteur, au prix d’une parade assez magistrale, privait Hakkar d’un but playstation. Pour les plus anciens, de l’orfèvre pure, avec des défenseurs enrhumés sur ces coups de patte dont l’enfant de Planoise a le secret (55e). Pas le temps de regretter que Bouhila, généreux, centrait pour Gégout qui, en pivot, faisait le reste. Comme à la belle époque (2-0, 56e). Oui, il y avait eu des belles choses, des petits signaux. Et surtout une évidente puissance, incarnée par les excellents Baco et Golliard. Mais il y aurait surtout dû avoir davantage de concrétisation, y compris après la réduction du score auvergnate, qui avait fait greloter un peu plus les supporters, dans la glacière du Rosemont où, battante, cette équipe bisontine a pris aux tripes.
BFC bat Thiers 2-1.
Besançon. Complexe du Rosemont. Terrain synthétique. Temps froid. Arbitrage de M. More assisté de MM. Convert et Lacroix. Environ 150 spectateurs. Mi-temps : 1-0. Les buts : Gégout (26e et 56e) pour le Besançon FC ; Champeix (74e) pour Thiers.
Avertissements : Baco (43e) au Besançon FC ; Sidibé (68e), Koualed (68e) à Thiers.
Thiers : Charmetton - Sidibé (puis Marimoutou, 87e), J. Riboulet, Koualed (cap), Sénèze - Saint-André, A. Riboulet (puis Palfroy, 82e) - Latrèche, Kassa, Andraud (puis Champeix, 66e) - Carmo
Non utilisés : Diaby et Roche.
Ent. : Christophe Chastang.
L’heure des braves
Posté le 18/03/2016
Situation analogue à la semaine dernière. Possibilité de nettement repousser un concurrent, ou au contraire de le relancer : le BFC devra s’employer, dans un véritable match d’hommes. A la différence près qu’il se disputera à l’extérieur, chez une dangereuse équipe de Gueugnon. Il n’a jamais été aussi bienvenu de prouver bien des choses.
N’allez pas rigoler, à Besançon, avec les mots doux. On y tient. Mais dans la capitale franc-comtoise, on aime encore plus le pragmatisme, la vérité. Assez d’angélisme, les Bisontins doivent savoir où ils en sont, où ils veulent aller. Eux qui n’ont encore jamais vécu de déplacement chez ce club mythique (et respectable) de Gueugnon, seront vite au parfum. A Jean-Laville où s’évaporent encore des effluves nostalgiques, chez une équipe avide d’enchaîner un second succès, en sept jours, les muscles vont être de sortie.
Vendredi en fin de journée, le détour par la dernière séance d’entraînement sur la vilaine pelouse de Montrapon était, à ce titre, instructif. Une bonne humeur de façade, avant une sérieuse mise au point du druide Hervé Genet. L’expérimenté coach bisontin, qui en a connu tant d’autres, n’est pas du genre à se contenter d’un petit succès contre Thiers. « Je le dis tout net, c’est un match charnière, juste avant une très grosse série contre des équipes du haut de tableau. C’est simple, on doit conserver de précieux points d’avance sur le bas de tableau, pour se permettre de jouer un autre rôle que celui d’arracher chaque semaine des points pour une lutte pas bien marante du maintien ».
« C’est cette réponse que j’attends de mes joueurs… »
Vulgairement, les Bisontins vont devoir prouver qu’ils en ont. Et qu’outre des victoires chez des réserves professionnelles qui leur ont réussi, ils sont aussi capables de briller à l’extérieur, chez de solides équipes amateurs. « Il serait temps, désormais » appuie le coach bisontin, qui préfère occulter le précoce succès dans le derby bisontin, pour retenir que son équipe ne s’est jamais imposée chez un concurrent. Titillés dans leur amour propre, les Bisontins, dont on connaît les facultés si la bonne dynamique veut s’installer, ont l’occasion de signer de futures promesses. Elles passent par cette performance de taille chez les Forgerons.
Cette même équipe, qui avait laissé la meilleure image à Léo-Lagrange. « On avait clairement été dominé. Je reste persuadé que Gueugnon a une belle équipe. Mais avions-nous montré notre vrai visage à l’aller ? Voilà, c’est cette réponse que j’attends fondamentalement de mes joueurs ». Il existe en effet un domaine où les partenaires d’Anthony Visiedo, prévenus, n’auront aucune excuse : celui de l’intensité. « C’est dans la dimension athlétique qu’il faudra être présent à Gueugnon. Ils nous avaient malmenés dans les duels à l’aller ». A ce niveau, ce qui a été montré la semaine dernière contre Thiers est un exemple intéressant. Le reproduire, en mieux, et ce sera le signe que ce promu bisontin pourrait donner de beaux fruits au printemps.
Gueugnon - BFC à revivre
Posté le 19/03/2016
Très grosse déception pour les Bisontins, battus (4-1) à Gueugnon. Ils avaient pourtant semblé avoir la maîtrise des événements, avant d'être naïvement piégés. Pire, ils ont fini la rencontre à dix, suite à l'expulsion, pour contestation, de Pesenti.
Pour revivre le live dans les conditions du direct : Cliquez ici
Ou comment se faire hara-kiri
Posté le 19/03/2016
Bien dérangeante défaite (4-1) de Bisontins naïfs et fautifs, chez une équipe gueugnonnaise, qui nous avait d’abord semblé en difficulté, et pourtant tombée sur un partenaire idéal.
On pourra toujours philosopher. Se demander comment Besançon a-t-il raisonnablement pu prendre quatre buts alors que sa maîtrise avait sauté aux yeux dans les 35 premières minutes. Mais quand on en prend quatre, sept sur les deux derniers déplacements (revers) chez des concurrents directs, la meilleure attitude est encore de faire profil bas et (re)mettre le bleu de chauffe. Chez une équipe de Gueugnon bien heureuse d’être relancée, le BFC aura été d’une immaturité confondante, incapable qu’il a été de peser dans les deux zones de vérité.
L’inverse de Forgerons, bien en difficulté dans le jeu, avant que le match ne bascule dans un improbable scénario. Car cette équipe de Philippe Correia, qui en avait passé quatre chez elle à Pontarlier, a réalisé la performance d’aligner un second succès de rang dans ce stade Jean-Laville désespérément dépeuplé. Une prouesse qu’elle doit, sans conteste, à cette propension à être dangereuse dans la transition offensive. Les défenseurs bisontins ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus, avec ce diable de Coumaré, l’un des tout meilleurs avants-centre de la poule, redoutable dans ses prises de profondeur. Le football, c’est aussi l’illustration d’une plus pure simplicité.
Un rouge en plus…
Certes, la future défaite doubiste prit des allures de cauchemar. Alors qu’il avait dû s’illustrer face à Coumaré (4e), et une espèce de coup de billard tout près de faire mouche, Maillot s’inclinait sur un but qui surprenait tout le monde. Le coup franc excentré de Lafay était juste prolongé de la tête par Golliard, dans ses propres filets (1-0, 36e). De quoi annihiler toutes les bonnes intentions, de Bisontins qui semblaient jouer comme à domicile ? Non, pensait-on, à la vue de l’immédiate égalisation, sur le très beau coup franc direct, aux 20 mètres, de Crolet (1-1, 38e). La seule, l’unique… frappe cadrée pour un Mokando que les Bisontins auraient tant été inspirés de mettre à l’épreuve.
Or, alors qu’ils avaient eu cette chance de revenir dans un match où ils n’auraient jamais dû être menés, les partenaires d’Anthony Visiedo (un des rares à surnager ensuite) se laissaient aller au pire. A l’extérieur, un contre, un alignement à 35 mètres, une sortie malheureuse de Maillot : du bonheur pour Fr. Revuelta qui n’avait plus qu’à aller marquer dans le but vide (2-1, 40e). Le retour des vestiaires avait, comme l’entame, laissé imaginer des satisfécits, comme sur cette précoce occasion, contrée, pour Gégout (46e). Nouveau leurre. Quand N’Doye armait une merveille de frappe enroulée dans la lucarne opposée, c’est tout un instable château de cartes qui s’effondrait (3-1, 55e). Car comme si cela ne suffisait pas, Pesenti était prié de rejoindre les vestiaires, pour contestation (56e).
A dix, et même s’il continuait à jouer, le BFC paraissait démembré. Maillot sauvait, très loin devant sa surface, devant Coumaré (65e) avant d’être suppléé par Baco (85e), sur une action où les deux Bisontins avaient donné le bâton pour se faire battre. Un symbole, finalement, de cette rencontre que Gueugnon rendait un peu plus marquante, sur le corner suivant. Fr. Revuelta ajustant une tranquille demi-volée petit-filet opposé (4-1, 85e). « Ecoeuré », Hervé Genet n’avait pas de mots. « Je n’en reviens pas de cette faculté qu’ont mes joueurs à se mettre seuls en danger. Gueugnon n’avait franchement pas besoin de notre aide ». Car au final, Gueugnon revient à un petit point du BFC. « Au moins, on est fixé sur ce que l’on aura à jouer en cette fin de saison, si toutefois certains avaient d’autres choses en tête » lâche, amer, un coach bisontin, qui attend au tournant ses troupes, la semaine prochaine face au Racing.
Gueugnon bat BFC 4-1. Gueugnon. Stade Jean-Laville. Temps clément mais frais. Pelouse bosselée et endommagée. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Pacheco assisté de MM. Loreau et Drago. Mi-temps : 2-1.
Les buts : Golliard (36e, csc), Fr. Revuelta (40e et 85e), N’Doye (55e) pour Gueugnon ; Crolet (38e) pour le BFC.
Avertissement : Visiedo (56e) au BFC.
Expulsion : Pesenti (56e) au BFC.
Gueugnon : Mokando - S. Larteau, Mingoua, Coronas, Bidalot (puis Milan, 32e) - Lafay, Fa. Revuelta (cap) - Bonamy (puis N’Doye, 35e), Fr. Revuelta, Benameur (puis Arnoud, 83e)
Non utilisé : Zouari
Ent. : Philippe Correia
Exclu Facebook ! En marge du derby samedi (18h) face au Racing, un maillot dédicacé, et pas n’importe lequel, est à gagner sur notre page officielle. De passage ce mercredi à Besançon, l’ex-chouchou de Léo-Lagrange a déjà fait des heureux.
Inchangé. A deux ou trois cheveux blancs près (« la maturité, ça… » rigole-t-il), Romain Hamouma (29 ans) est resté le même. Avec toute l’appréciation positive que cela comporte. L’œil rieur, ce talent pur séduit tout autant par son authenticité aux accents humbles. Ce Haut-Saônois, fier de ses souches luronnes, a toujours été comme ça, et même la notoriété n’est pas parvenue à le changer.
Ce trait-là a rendu encore plus naturelle, la venue de très nombreux fans, ce mercredi après-midi au magasin (joli, au passage) Sport Passion, à Châteaufarine, là où travaille notamment Mathieu Gégout. Chez ce partenaire du BFC, Romain Hamouma était donc, aux côtés de son ex-coéquipier au BRC, comme à la maison. Autographes, selfies et autres photos ont fusé de partout.
Rendez-vous sur la page Facebook
Parmi les fans, et autour de beaucoup de petits, venus en famille, une autre figure bien connue est apparue. Arthur Vichot, le champion cycliste (FDJ) franc-comtois. L’ex-champion de France échangeant pendant un bon moment avec le Stéphanois d’adoption. Ce numéro « 21 » qui martyrise tant de défenses de Ligue 1 au point d’être devenu l’atout offensif premier des « Verts », s’est souvenu qu’il était, jadis, un numéro « 7 » fétiche. Un temps qui a la particularité d’être proche, et de sembler à la fois si loin. Le CFA à Besançon. Une autre époque.
Toujours est-il que celui qui avait noué une relation de proximité avec son entraîneur Hervé Genet, fait un geste en or, en direction des supporters du BFC. D’ici samedi, en vous rendant sur la page officielle Facebook du club, vous aurez la possibilité (tirage au sort) de gagner le maillot dédicacé d’un Romain Hamouma qu’on adore toujours autant.
Un peu de sérieux
Posté le 26/03/2016
Après leur sortie de route spectaculaire à Gueugnon, les joueurs du BFC, sérieusement recadrés par leur coach cette semaine, sont déjà conscients qu’ils se doivent une revanche. Elle passe, comme à l’aller, par un comportement saignant dans le derby face au Racing.
« Je leur ai parlé de la vie ». Un stage professionnel a eu beau l’éloigner de Besançon en tout début de semaine, Hervé Genet n’a pas franchement laissé le temps faire son œuvre. La défaite (et surtout le scénario) à Gueugnon n’est pas digérée. Et ses joueurs, qui ont bien fait de plaider coupables, en ont témoigné aisément. « Je veux bien croire à une défaillance collective, mais j’attends la vraie réponse derrière ».
Cette saine réaction, le coach bisontin « sai[t] qu’elle viendra naturellement ». Un optimisme que le technicien renvoie à une forme d’analyse, psychologique. « On s’aperçoit que lorsque l’équipe n’est pas sous pression, elle peut être en grande difficulté, en se prenant pour ce qu’elle n’est pas. Pour exprimer sa pleine mesure, mon équipe a besoin d’être complètement concentrée ». Ce contexte-là, de derby, peut-il être un allié ? Pas impossible. Il l’avait en tout cas été au match aller, début septembre (1-2).
« Il nous faut creuser un écart sur le bas de tableau »
Un souvenir marquant pour un Racing, lui aussi battu la semaine passée, qui avait mal vécu la chose. « Mais ce match aller est bien trop loin pour établir une base. Bien sûr que ce match est particulier, tout le monde le sait. Et bien sûr qu’on va tout faire, comme à l’aller, pour le remporter » souffle simplement Hervé Genet. Ce pragmatisme est bon à rappeler. Car même si l’engouement populaire sera forcément au rendez-vous pour un environnement bisontin sevré de sensations fortes, les enjeux directs (une quatrième place au mieux) feront redescendre sur terre.
Car en fonction des résultats des matches en retard, c’est bien la zone rouge qui pourrait être la plus proche. « Je suis très clair sur le discours : il nous faut la victoire pour creuser un écart avec le bas de tableau, car on s’aperçoit que notre fin de saison, même si l’on aura l’avantage de recevoir davantage, sera compliquée ». Les sourires qui avaient marqué la veille de match à Gueugnon, ont donc largement été remplacés par une rigueur plus que jamais d’actualité. Le BFC, qui vient de prendre sept buts lors de ses deux derniers déplacements, serait bien inspiré d’avoir de la mémoire.
BFC - Racing, coup d’envoi ce samedi 18h à Léo-Lagrange.
Réactions après le derby BFC - Racing
Posté le 26/03/2016
Retrouvez, sur BFC TV, le coach Hervé Genet, le président Carl Frascaro ainsi que le capitaine Anthony Visiedo qui nous livrent leur sentiment après le match nul (0-0) dans le derby de Besançon.
Peu de sel, guère d’envolées dans un derby bisontin logiquement sanctionné d’un nul sans but (0-0). Mais à défaut de grosse satisfaction, le promu BFC a retrouvé ce profil costaud qui lui avait tant fait défaut à Sens et Gueugnon.
On se répète, à force. Mais la légitimité conférée à ce tout jeune club bisontin, promu à ce niveau, est déjà une petite prouesse. Par la grâce et l’aura de quelques-uns, le BFC sait, par moments, susciter une crainte transpirante. Dans un classique du genre, le Racing a donc tout fait pour éviter un second revers qu’il n’aurait, de toute évidence, pas mérité. Un moindre mal, diront les sportifs, de part et d’autre. Une seconde purge consécutive à Léo-Lagrange, retiendront des puristes à qui nul suiveur sensé ne pourra véritablement donner tort.
En l’occurrence, les sportifs, pour avoir chèrement vendu leur peau sur le terrain, ne sont, d’un côté comme de l’autre, pas à blâmer. De là à ne pas voir une nécessaire introspection d’un football bisontin égocentriquement fidèle à lui-même… Sans prise de hauteur et de conscience, les uns parviendront encore, pendant quelque temps, à faire déjouer les autres. Mais au profit de qui ? Le club du président Frascaro, qui a toujours prôné l’ouverture (lire les coulisses, dans le fil infos), tente donc, « avec ses moyens de petit-Poucet », de se faire une place au soleil. « On grandit, et on prend surtout de plus en plus de plaisir » retient le dirigeant bisontin.
« Très costaud défensivement »
Pour raisonnablement grandir, quitte, là aussi, à se répéter, il faudra lorgner, le plus rapidement possible, les deux succès à encore aller chercher pour quérir un maintien réconfortant et positif, pour cette première année. Avec cette solidité, dont les Bisontins s’étaient dommageablement départis à Sens et Gueugnon, l’espoir est largement permis. Mais les nouvelles victoires, ce samedi en matches en retard, de Sens et Dijon (2), ont rappelé à quel point la zone rouge restait proche (cinq points). S’en éloigner passera par davantage de tranchant, dans la finition, comme l’a justement reconnu le capitaine Anthony Visiedo, à nouveau battant dans l’entrejeu.
Cette rengaine n’est pas nouvelle. Car malgré la belle entame d’un Cuynet à la baguette, l’opiniâtreté de Gégout, il a clairement manqué de l’inspiration et de l’allant pour un rendement offensif finalement décevant. Hormis le coup franc, à l’entrée de la surface, que Crolet n’avait malheureusement pas… cadré (80e), les situations les plus dangereuses du BFC s’étaient soldées à la suite de coups de pied arrêtés, tel ce retourné de Golliard (5e), ou ce corner concédé par Gurtner, qui fit frissonner la défense des « Rouges » en toute fin de match, après une déviation premier poteau. Objectivement, l’analyse doit être peu ou prou la même, en face, puisqu’à côté de cette reprise au-dessus d’Adjakly, sur le beau centre d’El Achak (15e), ou le coup de chaud de Maillot sur un ballon relâché (57e), la principale occasion (la plus grosse du match) était venue d’une passe en retrait ratée de Courtot, qui n’avait pas profité à Grand (62e).
En voulant contrôler son ballon, l’attaquant bisontin avait dû s’incliner face à la sortie fulgurante, dans ses pieds, d’un Maillot par ailleurs excellent dans les airs. De quoi rassurer, vraiment, derrière une charnière Baco (quelle puissance !)- Golliard qui a littéralement mis Sy sous l’éteignoir. « On a été très costaud défensivement » confirme Anthony Visiedo. Finalement, le BFC outsider depuis le début de la saison, continue à prendre ce qu’on lui donne. Son avancée, en terme d’image, n’étant pas la moindre des victoires. A défaut, pour l’instant, de celles qui font vibrer les foules.
BFC et Racing 0-0. Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. Pelouse bosselée. Environ 1550 spectateurs. Arbitrage de M. Naas assisté de MM. Ocak et Garret.
Avertissements : Crolet (30e), El Azzouzi (74e), Rahal (90e+3) au Besançon FC ; Pillot (26e), Revoy (44e), Sy (63e) au Racing.
Racing : Caleiras - Gurtner, Pillot, Maire, El Achak - Revoy (puis Troudart, 75e), Adjakly (puis Girod, 84e), Lafrance - A. Hakkar, Sy, Grand
Non utilisés : N. Hakkar, Feltz, Horiot.
Ent. : Michaël Isabey.
Besançon a le droit de grandir
Posté le 28/03/2016
Le derby de samedi (0-0) n’a pas représenté la publicité la plus inspirée pour le football bisontin. Pour qu’il revienne à un niveau plus en adéquation avec l’agglomération, les dirigeants du BFC, qui avaient prôné une fusion à l’automne avec le Racing, échangent, dans un rapport plus aisé, avec leurs homologues de Planoise/Saint-Ferjeux.
Certains s’en satisferont. D’autres, aveuglés par de petits intérêts ou un manque de recul déraisonnable, retiendront qu’ils n’ont pas perdu contre le voisin. Une certaine conception de l’ambition. Quelques instants après la rencontre bisonto-bisontine, Ousmane Sy, cadenassé par la défense du BFC, soufflait la peine qu’il avait eue à Ludovic Golliard. « Comme quoi, il y avait sans doute possibilité de faire une belle équipe à Besançon… » répondait l’ex-capitaine du BRC qui, pour en avoir connu d’autre, se situait bien largement au-dessus de la mêlée.
L’allusion même pas voilée, à l’avortement d’une fusion Racing-BFC, refusée par les dirigeants du premier cité, est largement revenue dans les discussions d’un environnement bisontin qui se moque éperdument d’inutiles querelles renvoyant, tellement, à un complexe d’infériorité si mal dissimulé. Car dans les bouches des élus, des médias, des partenaires, mais aussi des véritables ambassadeurs du football bisontin, le temps du regroupement des forces a fait son œuvre. Pourquoi, au juste, la capitale franc-comtoise serait la seule, en France, à proposer deux clubs moyens, prompts à se tirer la bourre dans le même championnat, au lieu de favoriser l’émergence d’un projet unique ? Question rhétorique.
Vœu d’un club rassembleur et ambitieux
Toulon, ville de foot s’il en est, a connu les mêmes turpitudes. L’historique Sporting, qui connut comme le Racing des déboires financiers, a été supplanté, ces derniers temps, par Toulon le Las. Ce qui n’était à la base qu’un club de quartier est devenu leader dans la cité varoise, où le Sporting évolue un niveau… plus bas (CFA 2). Rejetée l’année dernière, la fusion, largement demandée par la municipalité toulonnaise, a été actée le mois dernier. Alors que d’identiques projets fleurissent, ici et là, la comparaison est flagrante à Besançon, où la jurisprudence du basket (prise de pouvoir du BesAC sur l'historique BBC) devrait inciter à la prudence.
Prônant l’intérêt général et celui de l’agglomération bisontine, le BFC a pris acte du refus du Racing, confirmé, ce samedi après le match, par l’attitude de ses dirigeants, snobant la réception d’après-match (lire par ailleurs dans le fil infos). Sans doute une illustration de cette « nouvelle communication » (sic), que voulaient imposer, à l’automne, ces chantres de l’image. Une autre image, authentique elle, veut être trouvée avec l’émergence d’un club rassembleur et ambitieux. Ainsi, des contacts ont été noués entre les dirigeants de Planoise/Saint-Ferjeux et du BFC, pour aboutir à ce qui n’est aujourd’hui qu’un pré-projet.
Celui-ci dévoile malgré tout de vraies promesses. Le savoir-faire de Planoise/Saint-Ferjeux n’étant plus à démontrer avec des hommes de valeur tels que Nabil Bouhi ou « Momo » Djébaïli qui encadrent, autour du président Jacques Poly et ses dirigeants, des éducateurs connaisseurs. Ce potentiel mariage de raison présenterait plusieurs avantages. Pour la Ville de Besançon, il signifierait tout d’abord un vecteur social considérable, avec un travail établi, de manière permanente, tant sur le site du Rosemont que celui des Orchamps. Il donnerait également la possibilité à Besançon, qui mérite de retrouver un niveau plus digne de son rang, de voir l’avenir en plus Grand.
Le fil auquel se raccrocher
Posté le 02/04/2016
A force de se dire qu’il peut tant basculer du bon côté, que dangereusement s’enliser, le BFC est arrivé au carrefour des chemins. Toujours entre deux eaux, à huit journées de la fin, Besançon (7e) va enfin devoir signer un gros coup, ce samedi contre Saint-Priest, pour voir les choses différemment.
Huit équipes qui calculeront les points les séparant du maintien. Au sortir de cette 18e journée, l’indécision du dernier quart du championnat sera bien le symbole d’une saison sans dessus-dessous. Le BFC en sait quelque chose lui qui, avec son nul mitigé la semaine dernière en match en retard contre le Racing, a vu la menace de la zone rouge se rapprocher (cinq points). Pas un scoop certes, même si la perspective de revenir, en cas de succès, à quatre points de Saint-Priest, l’actuel… dauphin, cerne à merveille les enjeux périphériques.
Davantage que de calculs, il va donc falloir du cran. Et même d’autres attributs virils. Car si l’on excepte les deux réelles performances réalisées chez les réserves professionnelles de Saint-Etienne et Dijon, les hommes de Hervé Genet ne se sont pas franchement distingués dans l’art de faire tomber des statures. Quand on sait, qu’après Saint-Priest, s’annonceront Clermont, Bourgoin, et plus tard Pontarlier et Andrézieux, la mise au point est plus que jamais de circonstance. « On nous dit qu’on a du potentiel. OK. A nous de le prouver maintenant » souffle le coach bisontin.
« On rencontre l’équipe la plus performante à l’extérieur »
En la matière, le défi ne pouvait pas être plus grand. « On rencontre l’équipe la plus performante à l’extérieur. Elle est redoutable, d’autant plus avec Simon, arrivé au mercato et qui a mis six buts en quatre matches » prolonge Hervé Genet qui « sait à quoi s’attendre » après le revers-surprise san-priot, il y a deux semaines, devant Bourgoin-Jallieu. A un petit point du leader Andrézieux, les Rhodaniens, chez qui le BFC avait ramené la parité (0-0) à l’aller, ont fait de l’immédiate remontée en CFA une priorité.
S’ils faisaient mieux que de regarder dans les yeux ce cador, les coéquipiers de Ludovic Golliard pourraient « espérer jouer les trouble-fêtes », alors que le maintien, pour eux, ne serait plus qu’à une seule victoire derrière. « Mais sans résultat, on se préparera à lutter jusqu’au bout » avertit Genet, qui invoque ouvertement une responsabilisation de chacun. « Autant, je suis satisfait qu’après notre trou à Gueugnon, nous nous soyons rassurés défensivement contre le Racing, autant dans le collectif offensif, on n’a vraiment pas montré grand-chose ».
Le propos se suffit à lui-même : sobriété, rigueur et réalisme sont cette fois attendus. « Il faut simplement jouer ensemble » prône le technicien, qui n’est certainement pas le seul à attendre de probantes réponses. Toujours sur le fil du rasoir jusqu’ici, le BFC a pourtant, encore, cette perche tendue, vers un confort moins spartiate. Alors il est temps de se montrer.
BFC - Saint-Priest, coup d'envoi ce samedi (18h) à Léo-Lagrange.
On attendait vraiment mieux
Posté le 03/04/2016
Bien sûr, la physionomie finale laissera d’objectifs regrets aux Bisontins, qui auraient mérité de revenir face à une équipe de Saint-Priest tout simplement plus réaliste (0-1). Mais que cette chronique irrégularité est décevante. Et pénalisante…
Passionnés, sont les amoureux du football bisontin. Le propos ne cherche certainement pas à convaincre un ou deux cas déconnectés, ou une autre minorité prompte à perdre son sang-froid par des réactions épidermiques. Non. Une réalité s’impose simplement, dans la lignée de deux derniers week-ends tristounets à Léo-Lagrange : l’image de Besançon en prend pour son grade. Loin des querelles de bacs à sable, l’adjoint aux sports Abdel Ghezali paraissait d’ailleurs assez décontenancé, à la lecture des différents résultats.
Cette fois-ci, dans le genre excuse toute faite, on pourra largement entendre que Saint-Priest, en sa qualité de dauphin, n’était pas le premier venu. Gobons ce qui, en CFA 2, est une évidence. Mais que faudrait-il alors penser de l’image qu’a chaque adversaire, quand il se rend dans l’ex-capitale régionale, la seule à se morfondre à ce niveau ? A l’issue des débats d’ailleurs, Christian Scheiwe, le coach rhodanien, se montrait assez désolé vers Hervé Genet. Son équipe a pourtant réalisé l’essentiel à l’extérieur : elle a mérité de marquer dans un réel temps fort, avant de tenir et résister face à des vents contraires. Que demander de plus ?
« On n’a pas la quatorzième attaque par hasard »
Les quelques solistes bisontins pourront méditer sur la question. « Il y a toujours un geste de trop. Tant qu’on n’arrivera pas à le comprendre… » peste Hervé Genet, qui a dû noter que son équipe n’a pas inscrit le moindre but lors de ses trois derniers matches à Léo-Lagrange. CQFD. Car au-delà des 25 premières minutes, gratifiantes au niveau du jeu, le BFC ne pourra pas faire l’économie d’une sérieuse autocritique. « Au fond, on n’a pas la quatorzième attaque par hasard » synthétisait Hervé Genet. Certes louables, les premières intentions sont à nouveau restées lettre morte. Pire, l’électrocardiogramme n’a plus donné signe de vie dès que les contrariétés sont arrivées. L’évident signe d’un manque de niaque si irritant. Le scénario commençant à être immuable : des promesses initiales, une machine qui se grippe, la douche froide et finalement les « si » posthumes.
Ah, si les coéquipiers de Pierre Cuynet s’étaient, par exemple, mis minables une minute de plus. Juste une. Arrivée la demi-heure de jeu, Besançon s’était abandonné. Sans complexe dans son 4-4-2, avec un Lombardo dans tous les bons coups, Saint-Priest avait connu ce très gros quart d’heure. Ou plutôt ces cinq dernières minutes où l’ouverture du score semblait inévitable. D’abord en grosse difficulté sur la frappe de Lombardo qu’il relâchait (40e), Mandicourt, envoyé au front suite à la blessure de Maillot, sortait le grand jeu sur la frappe sèche de Varsovie (43e), avant d’être devancé par le tueur Simon, qui ouvrait le score avec la complicité d’un Baco fautif sur le coup (0-1, 44e).
« On va devoir lutter pour ne pas descendre »
Encore neufs à ce niveau, les Bisontins ont certes payé pour apprendre. Une nouvelle fois. Sans tenir dans leur temps faible, à l’exception d’un Golliard d’une rare régularité. Sans non plus marquer dans leur véritable temps fort. Car Saint-Priest, qui allait se retrouver à dix, sur l’expulsion sévère de Millot (86e), a essentiellement regardé l’horloge, hormis la belle frappe du même Millot, sur laquelle Mandicourt s’était impeccablement détendu (71e). On ne peut pas dire, non plus, que les visiteurs avaient été poussés dans leurs retranchements, durant la première partie d’un second acte stérile, où il fallait véritablement attendre la tentative de Bouhila (69e), après le coup franc de Crolet non exploité par Rahal (60e), pour se dire qu’il y avait encore de la volonté.
Elle vint trop tardivement, lors des dix dernières minutes à sens unique. Ce qui revient à retenir 35 bonnes minutes en tout, comme à Gueugnon, pour les résultats que l’on sait. Alors qu’il avait semblé très sûr jusque-là, Martin, le gardien visiteur, pouvait implorer les cieux, tant il était à la peine sur coups de pied arrêtés. Les seules situations, finalement, où Besançon aura été en mesure de faire mal. D’abord sur un coup franc lointain, et a priori anodin, de Bouhila, repris de la tête (non cadrée) par Gégout (81e), qui avait devancé la sortie hasardeuse du dernier rempart, sauvé ensuite par son poteau (89e), sur un potentiel csc forcé par Baco, puis par sa… transversale, après la tête de N’Gakoutou, que l’on avait vue au fond après le nouveau bon coup franc botté par Crolet (90e+2). Bien sûr, le nul aurait été équitable, ce qui n’est pas infamant pour un promu qui doit néanmoins prendre conscience du potentiel danger. « On sait qu’on va devoir lutter pour ne pas descendre » tranche le coach bisontin, pas dupe. « On n’avait que treize joueurs pour ce match, et on voit bien qu’on n’a pas l’effectif assez suffisant pour faire face à deux suspensions et deux blessures ».
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps couvert. Pelouse très moyenne. Arbitrage de M. Orta assisté de MM. Yuksel et Dalagrange. Environ 200 spectateurs. Mi-temps : 0-1.
But : Simon (44e) pour Saint-Priest.
Avertissements : Baco (90e+1) au BFC ; Borel Dubez (80e) à Saint-Priest.
Freinés par une dynamique défavorable (deux revers, un nul), les Bisontins se présenteront très diminués sur le terrain synthétique d’une réserve clermontoise renforcée par six pros. Et elle aussi en appel de points. A priori compliqué.
En se rendant à Clermont, le BFC est un peu celui, embourbé dans de dangereux sables mouvants, à qui l’on ne donne que peu de chances de s’en sortir. Peut-être une chance. Peut-être une occasion de se retrouver, dos au mur. Cette équipe, capable de s’effondrer et de montrer son plus vilain visage à Gueugnon, une fois arrivés les vents contraires, tire après tout sa caractéristique de son côté imprévisible.
On ne mentira pourtant pas en insistant sur la difficulté du challenge proposé. Ce qui s’apparentait, à la sortie du calendrier l’été dernier, au déplacement potentiellement le plus ardu de la saison, a pris des formes d’ornière cette semaine. Avec des indisponibilités qui se sont mélangées aux absences (lire par ailleurs, dans le fil infos). Las, Hervé Genet trouvera néanmoins les mots en arrivant dans un complexe de Gabriel-Montpied, qui viendra d’être saturé, à quelques pas de là, par un choc de Ligue 2 entre l’équipe de Corinne Diacre et le leader dijonnais. Une affiche à laquelle ne participeront pas six éléments professionnels directement chargés de ramener l’équipe de Jean-Noël Cabezas sur un chemin de la victoire plus emprunté depuis deux mois. Une anomalie là-bas, dont Besançon voudra juste ne pas être le témoin au plus mauvais moment.
« Il va falloir serrer les dents »
Présenté comme ça, c’est sûr, le tableau n’a rien de franchement réjouissant. Mais le foot sait aussi avoir ce charme insaisissable et aime tant envoyer valdinguer les évidences. Après tout, ce sera aux cadres (ou assimilés comme tel) de s’appliquer à remettre l’église bisontine au centre du village. Autour du régulier et rassurant Golliard. Mais pas seulement. Courtot, qui aura de quoi faire avec le redoutable Sadawogo, Hakkar, Cuynet ou Gégout ont tous à montrer un visage qu’on leur sait capable d’afficher. « C’est simple, il va falloir serrer les dents » résume le coach bisontin, philosophe sur l’actuel creux de la vague. « On sait que ça ira mieux avec des retours de joueurs. En attendant, il faut faire le dos rond, comme chaque équipe qui connaît ces moments-là dans une saison ».
A sept journées de la fin, il est vrai que ces difficultés sont toujours vécues avec davantage d’amertume. Sans tirer la sonnette d’alarme, l’environnement du BFC sait bien que les « trois derniers résultats pas satisfaisants » dixit Genet, ont rapproché ces fameux sables mouvants. « A nous de rapidement nous échapper de ce bas de tableau. Même si c’est vrai qu’on tombera contre une équipe de Clermont (NDLR : un point de plus) qui partagera le même objectif ». Ce fait, s’il peut effectivement inquiéter, doit tout de même faire prendre conscience que l’adversaire, aussi, aura ses failles du moment.
Et si ce pain noir était mangé ?
Posté le 10/04/2016
Battus (4-2) chez une réserve clermontoise qui avait également besoin de points, les Bisontins, fautifs individuellement, ont connu un troisième revers en quatre matches. Avant deux rencontres à la maison, l’alerte, qui doit surtout faire office de réveil, est donnée.
Quand on est mené 3-0, à l’heure de jeu sur le synthétique clermontois, on apprend l’humilité. Dans le scénario, la défaite auvergnate, malgré ce retour final bisontin qui étayera les possibilités que détenaient les partenaires d’Anthony Visiedo, restera moins indigeste que les deux précédentes à l’extérieur (Sens et Gueugnon), où le BFC méritait des baffes. Les chiffres sont malgré tout têtus. S’il ne savait pas véritablement dans quelle catégorie boxer, le promu bisontin, avec ses quatre défaites dans les six derniers matches, a du plomb à se mettre dans la cervelle.
Que certains le veuillent ou non, il faudra adopter une attitude plus guerrière pour inverser une situation bien loin d’être irréversible. On l’a encore vérifié à Clermont. Là où tout semblait contre lui, Besançon a bien fait douter une équipe qui, certes, n’avait plus gagné depuis deux mois. Mais pour qu’il bascule définitivement du bon côté, pour qu’il amasse ces deux succès nécessaires, le BFC devra se remettre en question. L’appel, en amont, aux cadres n’était pas anodin. Il sera cette fois sérieusement remis sur le tapis, pour envisager, demain, une suite commune où les simples cartes de visite ne serviront plus de caution.
« Réellement dans le dur »
Le bleu de chauffe, qui sera plus que jamais nécessaire samedi prochain contre Bourgoin-Jallieu, les Doubistes avaient le droit de l’appliquer pendant 90 minutes. Ils ne l’ont pas fait. « Tout se passait bien pourtant » regrette Hervé Genet, revivant les nouveaux manquements défensifs, sur l’ouverture du score locale. Comme la semaine précédente face à Saint-Priest, et faute de s’être fait violence deux ou trois minutes supplémentaires, les Bisontins pliaient juste avant la pause, avec cette individualité sur laquelle ils n’auront pas l’excuse de ne pas avoir été prévenus. Sadawogo, bien supérieur dans son duel global face à Courtot, allait à l’essentiel (1-0, 42e), contrairement à Hakkar, certainement le Bisontin le plus en vue, mais pas en réussite sur son lob qui avait trompé un L’Hostis suppléé sur sa ligne par Letiévant (36e).
L’approche avait eu beau être louable, tout était décidément naïvement gâché avec, en prime, un vilain retour des vestiaires où une nouvelle faute concédée par un Baco décidément pas à la fête, coïncidait avec le but, sur coup franc contré, de Mafuta (2-0, 48e). La totale, quand Sadawogo faisait une nouvelle fois ce qu’il voulait pour trouver, étrangement seul dans la surface, un Traoré tout serein dans sa conclusion (3-0, 58e). Certes, le score apparaissait bien lourd pour les joueurs de Hervé Genet, décidément pas en verve, avec ce face-à-face perdu par Hakkar (61e), qui se reprenait bien en adressant un bon centre pour la tête victorieuse de Gégout (3-1, 65e).
En ne cédant pas dans l’adversité, le BFC envoyait enfin ce signe positif, certes un temps masqué par ce nouveau but de Traoré, encore seul suite à un centre de Goncalves tout heureux de recevoir un ballon qu’avait de nouveau perdu Bouhila (4-1, 71e). Besançon, qui a peut-être fini de manger son pain noir, finissait mieux. Crolet convertissait le penalty que Gégout avait obtenu dans un duel face à L’Hostis (4-2, 82e), alors que le match aurait carrément, à l’instar de la première répétition à Léo-Lagrange, viré dans l’irrationnel si Gégout avait réussi son face-à-face qui avait suivi (85e). « D’un autre côté, on voit qu’on n’a pas l’équipe pour faire face à l’absence de huit joueurs. On est réellement dans le dur, et j’attends cette fois deux victoires à domicile ». Elles ne sont peut-être pas si loin. Mais il va falloir s’agir de s’en donner véritablement les moyens.
Le réveil doit sonner
Posté le 15/04/2016
Les deux derniers revers ne lui laissent pas le choix. A l’aube de deux matches à domicile, le BFC a, même contre la meilleure équipe du moment, une obligation de résultat, pour se rassurer et réaliser une bonne opération en vue du maintien.
On connaissait le printemps de Bourges. Mais celui de Bourgoin-Jallieu n’est pas mal non plus. Dans ce groupe en tout cas, personne ne fait mieux actuellement : quatre victoires de rang, avec cette particularité d’un score identique (2-1) : les Isérois ont bien été obligés, cette semaine après le nouveau succès devant Cournon, d’arrêter le discours convenu. Largement maintenus, les Berjalliens ne visent plus rien d’autre que l’accession en CFA. Avec l’étiquette de l’outsider qui n’a, derrière les favoris Andrézieux et Saint-Priest, rien à perdre.
Un statut qui va visiblement bien aux hommes du duo Rugelj-Vars, venus s’imposer à Léo-Lagrange (0-2) au Racing ou dernièrement à Saint-Priest (1-2). Une réussite insolente qui ne surprend pas quand on connaît la propension de cette équipe à exploiter le moindre contre, avec ses individualités offensives (Baty, Albdelkrim…). Défait et piégé à l’aller, le BFC sait à quoi s’en tenir. « Bourgoin est une des meilleures équipes du groupe. Ce genre d’équipe qu’on n’est encore pas parvenu à battre une fois depuis le début de la saison, ce qui veut bien dire quelque chose. Donc si l’on veut que la saison soit plus ou moins réussie, cela passe par là… ».
« J’attends mon équipe au tournant »
En plantant le décor, le coach doubiste parle « d’efforts à cette fois faire ensemble, pour se mettre à l’abri avec ces deux matches à la maison ». « C’est maintenant ! » tonne Hervé Genet, pas du genre à minimiser les onze buts que ses joueurs viennent d’encaisser, lors de leurs trois derniers déplacements (« ce qui montre quelque part qu’on a craqué »). Une série à malheureusement mettre en perspective avec ces trois dernières rencontres passées à Léo-Lagrange sans inscrire le moindre but (NDLR : la victoire contre Thiers s’était déroulée sur le synthétique du Rosemont). « Or c’est là, surtout en avril, que nous devons faire les différences » insiste le technicien.
Certes, le manque de réussite évoqué par l’intéressé n’est pas faux. « On a touché le poteau, la barre face à Saint-Priest contre qui nous aurions mérité de marquer ». Mais les « maladresses, voire le manque de talent » sont aussi évoqués. La bonne vieille recette des familles devra donc être ressortie. S’ils ne s’étaient pas distingués tels des morts de faim jusqu’ici, les Bisontins devront l’être, dans la plus pure tradition d’un promu, qui plus est novice à ce niveau.
« J’attends mon équipe au tournant dans ce domaine. Je sais qu’elle est capable d’afficher ces valeurs, mais j’attends qu’elle me le montre ». Ces mêmes Bisontins, dont certains ont déçu dernièrement, qui doivent une revanche. « J’attends une vive réaction car depuis que j’ai repris en mains cette équipe il y a deux ans, elle n’avait jamais perdu deux fois de suite ». Il est donc largement temps de mettre fin à ce mauvais rêve.
BFC - Bourgoin-Jallieu, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange.
Comme ça qu’on les aime
Posté le 18/04/2016
Mieux qu’un réveil, les Bisontins ont été d’une rigueur remarquable, surtout au moment où ils se sont (injustement) retrouvés en infériorité numérique. Le trop-plein de frustration, c’est alors Bourgoin-Jallieu, fesses rougies, qui l’a pris de plein fouet (3-0).
Regard embrumé à la sortie des vestiaires, Laurent Rugelj, le coach berjallien digère mal. « Un petit Bourgoin » maugrée-t-il. Une amertume qui en dit long sur l’ambition d’une formation, restant sur quatre succès de rang, « venue pour gagner » à Besançon. L’entame visiteuse avait bien collé à ces desseins, avec des intentions offensives assumées, personnifiées par les flèches de devant. Simple feu de paille. « Ils ont sans doute été trop confiants… » jugeait, de son côté Hervé Genet.
Car une fois n’est pas coutume, son équipe, avant d’administrer une leçon en règle, avait failli conjuguer au plus-que-parfait la notion de réalisme. Sans l’erreur de jugement de M. Favre, à la touche, la première réalisation de Hakkar, bien valable sur le centre de Crolet (24e), aurait même porté au rang d’insolent, le ratio but-occasion. Car huit minutes plus tôt, Golliard, pas loin de signer une de ses saisons les plus accomplies sous un maillot bisontin, avait eu, une première fois dans la soirée, le geste parfait, avec cette reprise enroulée du droit, sur un centre prolongé de Dabo (1-0, 16e).
Ils se sont battus, ensemble
Certes, à l’instar de cette fin de mi-temps approximative, initiée par la frappe lointaine de Baty (32e), pas attaquée par Dabo, ou l’occasion, dès le retour des vestiaires, pour Michel qui s’était engouffré dans la défense comme dans du beurre avant de trouver les poings de Maillot (47e), tout n’avait pas été comme dans un rêve. Ce net besoin de retrouver sensations et confiance avait eu un travers préjudiciable : un excès de nervosité (cinq avertissements), sanctionné, il est vrai plus ou moins à raison, par Monsieur Esneu, berné par exemple sur le second avertissement qui valait rouge à Dabo (54e).
Il n’y avait alors eu que Hervé Genet, étrangement impassible et zen sur son banc de touche (« j’ai tout fait pour amener du positif » glissait-il après coup), pour ne pas croire à la fin en eau de boudin. Bluffants, les partenaires d’Anthony Visiedo refusaient la curée. On le ressentait à cette âme, bagarreuse, de Courtot et ses compères défensifs. On le voyait aussi, individuellement, avec l’emprise de Hakkar, qui mettait le doigt sur une brèche dans laquelle ses potes, et notamment Bouhila, auteur d’une entrée remarquée, s’engouffraient.
Gégout à la baguette, Hakkar à la finition
Ces bribes d’occasions allaient finir par féconder une délivrance méritée. Peu vu jusqu’alors, Gégout jouait un rôle décisif, enchaînant pivot et passe lumineuse dans l’intervalle pour Crolet qui, comme en première mi-temps, trouvait victorieusement Hakkar. Sans drapeau du hors-jeu cette fois (2-0, 65e). Pas bien nombreux, les supporters bisontins criaient quand même leur joie, une minute plus tard, en voyant le même Hakkar, taille patron, fixer astucieusement Blaichet, abandonné par une défense à nouveau prise en revers par l’impeccable travail (et passe décisive) de Gégout (3-0, 66e).
Alors que Nicaise, expulsé à son tour (73e), payait pour son œuvre, Bourgoin et sa défense habituellement imperméable vacillaient, torpillés par la force d’une équipe bisontine que l’on sait capable, quand elle le veut bien, de ce potentiel affirmé. Alors que le BFC aurait même pu se permettre de nettement corser l’addition, sur les deux face-à-face que ratait El Azzouzi (79e et 87e), il faudra se rappeler de cette notion de sacrifices, partagée par la plupart et ensemble. Cette synergie-là, qui avait manqué dernièrement, était franchement belle à voir. Elle sera à réitérer pour oblitérer le prochain bail en CFA 2.
BFC bat Bourgoin-Jallieu 3-0.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps variable. Pelouse correcte. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Esneu assisté de MM. Isabey et Fabre. Mi-temps : 1-0.
Les buts : Golliard (16e), Hakkar (65e et 66e) pour le Besançon FC.
Avertissements : Gégout (31e), Dabo (41e et 54e), Baco (45e), Cuynet (52e) au Besançon FC ; Nicaise (69e et 74e), Sejallon (83e) à Bourgoin-Jallieu.
Expulsions : Dabo (54e) au Besançon FC ; Nicaise (74e) à Bourgoin-Jallieu.
Bourgoin-Jallieu : Blaichet - Garcin (puis Rungassamy, 76e), Cheribet, Sejallon (cap), Lediodic - Parmentelat, Nicaise - Nanou (puis Mecheri, 53e), Michel, Abdelkrim (puis Pellin, 61e) - Baty
Non utilisés : Dadoune et Dulac.
Ent. : Nicolas Jars et Laurent Rugelj.
« On avait oublié notre force »
Posté le 20/04/2016
Satisfait du comportement de ses hommes samedi contre Bourgoin-Jallieu (3-0), Hervé Genet veut surtout construire sur cet état esprit pour se rapprocher du maintien, à l’occasion de la prochaine réception de Cournon.
Puissant antidote contre la déprime, la victoire sait aussi être un sacré carburant. Soulagé, « satisfait, et surtout heureux pour le club, les joueurs et pour Osvaldo (NDLR : Magnani, son adjoint) à qui mon équipe avait à cœur de lui faire un beau cadeau d’anniversaire », le coach bisontin avait, samedi soir, cette légèreté qui sous-pèse aisément le stress qu’avait généré les dernières contre-performances.
Tout balayer d’un revers de main resterait un sérieux péché d’inexpérience, même si cette vision d’un pain noir principalement digéré, après le revers clermontois, s’était esquissée. « Ce n’est pas aux vieux singes que l’on apprend à faire la grimace. Les joueurs ne vont pas s’en tirer comme ça » annonçait, dans une formule souriante, le technicien bisontin. L’intéressé doit se douter que son équipe, capable d’être aussi talentueuse qu’imprévisible, a sans cesse besoin d’être en appel, dans une situation d’inconfort qui ne sied pas à ce qu’elle représente, mais qui a au moins le mérite de réveiller son potentiel. Difficile de ne pas voir, dans ce match face à des Berjalliens qui, « quoi qu’on en dise, restaient quand même sur quatre succès avant de venir ici », la meilleure des illustrations. Méfiants, face à une menace iséroise personnifiée par le petit mais râblé buteur Baty, les Bisontins ont retrouvé une rigueur qui les avait fait avancer cet hiver. Quitte, en première mi-temps, à prendre Bourgoin à son propre piège, dans l’art du contre.
« Positif que si l’on bat Cournon derrière »
Plaisante, la mue des joueurs de la capitale franc-comtoise vient, tout de même, rappeler le vécu de certains cadres, que l’on n’avait simplement pas vus autant au diapason, ensemble. Et en même temps. Une évidente question d’état d’esprit. « La différence s’est faite là-dessus. On avait oublié notre force, l’envie de vaincre et de se bagarrer. C’est la recherche de points pour le maintien qui nous a rappelé tout ça ». Comptez sur Hervé Genet pour spéculer là-dessus. « C’est évident. Les joueurs ont bien compris que ce résultat ne serait positif que si l’on bat Cournon derrière. Ce n’est qu’avec cette volonté qu’on pourra se maintenir ».
Un maintien qui, à cinq étapes de la fin (NDLR : trois matches à Léo-Lagrange) passe encore par deux résultats positifs. Une période qui peut également s’appréhender dans une optique de progression. « Le match contre Bourgoin nous fait dire quelque part que c’est dommage que la prise de conscience n’ait pas eu lieu plus souvent. On l’a senti dans notre dispositif offensif, pour une fois à la hauteur, même si nous ratons encore beaucoup trop d’occasions ». Une synthèse que le coach franc-comtois assimile, aussi, « à certaines absences qui nous ont coûté sur les derniers matches ». L’occasion de rappeler qu’avec un groupe aussi restreint, le BFC, s’il réussit sa dernière ligne droite, viendrait d’accomplir quelque chose d’assez fort pour sa première à ce niveau. L’expérience ayant souvent le don de faire grandir.
Photo Loïc Petitjean
Mettez la même !
Posté le 29/04/2016
Le BFC, qui avait séduit contre Bourgoin-Jallieu, n’aura certainement pas la partie facile, toujours à Léo-Lagrange ce samedi (18h), devant Cournon en besoin de points. Il a néanmoins l’avantage de connaître la recette pour s’en sortir indemne.
Evaporée, l’adrénaline ? Pensez donc. Le BFC, soulagé de sa victoire il y a quinze jours contre Bourgoin-Jallieu, est le mieux placé pour savoir que le compte n’y est pas encore. Gageons que cette lucidité, que le club bisontin doit en bonne partie à l’expérience de son entraîneur est bon signe. « Pour moi, la situation n’a pas changé. On reste, comme face à Bourgoin, dos au mur. J’attends donc simplement que l’on se comporte de la même manière contre Cournon ».
Hervé Genet assure un objectif partagé avec son vestiaire : trois victoires à la maison pour finir, plus que honorablement, cette saison. Elle laisserait alors une authentique épitaphe au projet bisontin. « Avec les joueurs, on sait ce que l’on veut. Même si l’on a conscience de chopper Cournon au mauvais moment, avec une équipe revancharde dont je conçois aisément l’amertume après son revers face au Racing, on doit se faire respecter ». Limpide, l’objectif a également l’avantage d’être préfacé par le meilleur des exemples, avec ce dernier match très convaincant contre Bourgoin-Jallieu.
« Gagner pour ne pas se mettre tout seul en difficulté »
La question de l’enchaînement, aussi positif, peut toujours se poser. L’éventualité des conséquences néfastes de la trêve qui espace ces deux rencontres à domicile, aussi. Un problème ? « Honnêtement non, car j’ai senti les joueurs très motivés, avec ce goût de la compétition et le stress qui va avec. J’ai envie de dire que c’est tant mieux, car on n’est pas bon sans enjeu direct ». En quête de deux succès pour définitivement être serein, Besançon trouvera donc naturellement sa motivation. Si celle-ci sait déboucher des mêmes intentions, le même tranchant dans le jeu, que ce qui a été affiché il y a deux semaines, les partenaires d’Anthony Visiedo n’usurperaient en rien cette défense - qui leur tient à cœur - d’un potentiel certain.
Mais même à cinq journées du baisser de rideau, tout reste à prouver dans ce championnat bizarre. « C’est aussi pour cette raison que l’on veut gagner pour ne pas se mettre tout seul en difficulté » jure le technicien doubiste, pas du genre à faire croire qu’il n’a pas sorti la calculette. Irréprochables lors de leur dernière sortie, les Bisontins doivent continuer à montrer qu’ils sont au diapason. Les cadres les premiers, et à nouveau ensemble. « J’insiste sur le jeu. Je sais en plus que cette équipe de Cournon a également cette volonté ». Fléché de partout, le tableau noir oblige désormais le BFC à une certaine concrétisation de ces bonnes intentions. Elle serait à nouveau à saluer à sa juste valeur.
Le scénario, pas les acteurs
Posté le 01/05/2016
Très loin du compte et de la réalité d’un match pour le maintien, les Bisontins, qui avaient tant l’occasion de faire mieux, ont dû s’en remettre au sang-froid de Pesenti, sur penalty, pour éviter le pire face à Cournon (2-2). Dans l’attitude, la rechute est vertigineuse.
Puisqu’il y a du positif, autant l’évacuer de suite. Ce match, horriblement insignifiant, s’est terminé comme il a commencé : par l’assurance, au point de penalty, de Nicolas Pesenti, qui a bien fait de prendre ses responsabilités face à un Fourneuve à chaque fois piégé, à contre-pied, dans l’exercice. Avant la demi-heure déjà, pour concrétiser une manifeste emprise bisontine, suite à une faute de Kuczkowiak sur Bouhila, qui avait hérité d’une talonnade de Crolet (1-0, 28e), mais aussi dans les tout derniers instants.
Un second penalty sifflé par M. Troleis, arbitre féringien, intelligemment obtenu par Gégout, fauché par la sortie de Fourneuve. Pesenti, qui dut retirer son essai victorieux, aurait pu trembler, mais il ajustait, pour la troisième fois donc, son vis-à-vis, pour ainsi enlever une bonne épine du pied à son équipe qui aurait vu revenir, sur ses talons, un concurrent direct qu’elle aurait plutôt dû distancer. Le méritait-elle seulement ? Car le visage couillu du défenseur bisontin, heureusement associé au lieutenant Golliard, n’a franchement pas représenté celui d’un BFC démembré. Emasculé dans les duels, à contre-sens voire soliste dans ses intentions.
Jamais ce supplément d’âme
Lui qui avait paru si insoumis contre Bourgoin-Jallieu l’a formidablement été cette fois, mais dans l’autre extrême. Indécrottable. Parce qu’ils donnèrent l’impression de se sentir supérieurs à leur adversaire, les Bisontins n’eurent absolument jamais ce supplément d’âme. Un comble quand il faut aller arracher un maintien qui, si ce visage venait à être réitéré, pourrait réserver de bien vilaines surprises. Un comble, quand on constate que Besançon avait tellement moyen de mieux faire. Certes pas en réussite sur cette tête de Pesenti, que tout le monde avait vue finir au fond sans le sauvetage spectaculaire de Gervais (8e). Mais tellement responsable de sa propre médiocrité par ailleurs.
Car si Hakkar, pour l’un de ses bien rares gestes justes dans cette partie, avait failli redonner l’avantage à ses partenaires sur une volée (37e), les Francs-Comtois avaient donné dans l’oubli des fondamentaux, permettant à Bonhomme, lancé dans le dos de l’arrière-garde, de tromper Maillot de l’extérieur (1-1, 33e). S’ensuivait une lente domination stérile et inintéressante. Celle qui ne peut que se terminer, généralement, par une sale surprise. Dans le rôle de l’acteur principal, c’était l’Auvergnat Fontanon, qui devait se surprendre lui-même sur une volée d’exception, des 20 mètres, que Maillot ne pouvait que légèrement détourner sur son poteau, puis ses filets (1-2, 78e). Limitée mais diablement accrocheuse, cette sympathique équipe de Cournon avait fait le job. En face, les Bisontins, qui se feront sérieusement rentrer dedans samedi prochain à Selongey, ont vite besoin de changer de rôle. Ce samedi, ce n’étaient que des figurants.
BFC et Cournon 2-2.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps pluvieux. Pelouse correcte. Environ 130 spectateurs. Arbitrage de M. Troleis assisté de MM. Hojgaard et Djurhuus. Mi-temps : 1-1.
Les buts : Pesenti (28e, sp et 90e+2, sp) pour le BFC ; Bonhomme (33e), Fontanon (78e) pour Cournon.
Avertissements : Bouhila (30e), Pesenti (90e+4) au BFC ; Chevalier (64e), Fontanon (90e+4) à Cournon.
Hors sujet contre Cournon, les Bisontins ont retrouvé des valeurs et de la simplicité dans le jeu, à l’occasion d’une qualification méritée (3-1) devant la jeune garde sochalienne. Premier qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de Franche-Comté, le BFC se prendra sans doute au jeu.
Tel le nez au milieu de la figure, le changement d’attitude a été visible. Même radical. D’aucuns diront que le BFC ne pouvaient faire aussi mal, et encore moins pire, que cette vilaine sortie devant Cournon. Mais s’être remis dans le sens de la marche, avant d’aller disputer un match très important samedi à Selongey, est autant une bonne idée que bienvenu. A tous les niveaux. Comme quoi, cette Coupe de Franche-Comté, arrivée comme un encombrant cheveu sur la soupe, sera agréablement dirigée.
Elle pourrait représenter une belle carotte en juin, voire même une cerise sur le gâteau si, d’ici là, les partenaires d’Anthony Visiedo gardent durablement ce côté pile. Car au jeu vertigineux des montagnes russes, le très net mieux bisontin, illustré par cette entame de match où Crolet (sauvetage sur la ligne de Domingos), Gégout (7e) et El Azzouzi (10e) avaient chacun eu l’occasion de scorer. D’évidence, Besançon avait opté pour cette simplicité, cette fluidité qui lui avait tant manqué samedi dernier. « Quand l’équipe joue ensemble, on s’aperçoit qu’on est difficile à jouer » note sobrement Hervé Genet.
« Les joueurs ont pris du plaisir, et ça s’est vu »
Tout ne fut bien sûr pas parfait, à l’instar du premier quart d’heure de la deuxième période, soporifique. Mais l’essentiel était bien là. « On a retrouvé du plaisir. Les joueurs en ont pris, et ça s’est vu ». La sérieuse remontée de bretelles après Cournon n’aura, au moins, pas servi à rien. Car bien que rajeuni par rapport à sa configuration CFA, Sochaux alignait pas moins de neuf joueurs sous contrat, aspirants ou jeunes pros dernièrement en vue en Gambardella, cornaqués par l’inamovible Wilson Souprayen derrière. Mis en difficulté par un scénario qui ne les a honnêtement pas gâtés, les Bisontins ont dû s’employer. Et ils l’ont plutôt bien fait.
Contre le cours du jeu, suite à une relance hasardeuse de Dabo, Mandicourt, qui était joliment intervenu face à lui en tout début de match, devait s’incliner face à Glaentzin, servi sur un plateau par le dynamique Pendant (0-1, 29e). Dur mais pas très grave, puisque Cuynet, redescendu d’un cran dans l’entrejeu, remettait les pendules à l’heure. Une image en forme de symbole tant le « Grand », à l’instar de l’équipe entière, était bien plus à son aise ce mardi. Il concluait parfaitement, d’une frappe décroisée, après que Crolet, lui avait glissé le ballon sur la remise d’El Azzouzi (1-1, 36e). Propre.
« Certains joueurs et l’équipe me doivent des choses »
C’était, de cette façon, bien plus digeste, même si Mandicourt, sur le coup franc de Septier, devait montrer toute sa vigilance (40e), et même si le début de seconde période était, donc, moins faste. Il aurait toutefois dû l’être avec l’activité de Rahal, côté droit, dont le centre trouvait l’entrant Hakkar, qui ne cadrait pas, seul face à Sudan (46e). C’est finalement après un temps faible que le BFC, plus mûr, faisait la différence. Dans tous les bons coups, Cuynet obligeait le portier sochalien à un arrêt réflexe, qui précédait, dans l’effet billard, le csc de Souprayen (2-1, 66e).
Auteurs d’une bonne revue d’effectif, les joueurs de la capitale franc-comtoise s’évitaient bien astucieusement des prolongations, par le biais d’une fin de match nettement à leur avantage. Gégout, sur un enchaînement contrôle-poitrine-frappe après le centre de Rahal, frôlait un but superbe (68e), tout comme Cuynet et sa tête plongeante sur le poteau après le centre de Hakkar (86e). C’est ce dernier, d’une volée épurée sur un centre, toujours venu de la droite, de Bouhila (3-1, 90e+2), qui avait le (beau) dernier mot. « Voilà ce que c’est, quand chacun ne veut pas faire son petit numéro » glisse Hervé Genet, pas tout à fait apaisé après la cicatrice Cournon. S’il veut que son groupe s’en serve samedi à Selongey ? « C’est un minimum ! Car certains joueurs, et l’équipe entière, me doivent des choses ». Suite de réponse samedi.
BFC (CFA 2) bat Sochaux (B) (CFA) 3-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. Pelouse en assez bon état. Environ 100 spectateurs. Arbitrage de Melle Guillemin assisté de MM. Ocak et Wroblewski. Mi-temps : 1-1.
Les buts : Cuynet (36e), Domingos (66e, csc), Hakkar (90e+2) pour le BFC ; Glaentzin (29e) pour Sochaux (2).
Avertissements : Visiedo (33e), Crolet (83e) au BFC ; Payan (44e) à Sochaux (2).
Ce ne serait certes ni mathématique, ni assuré. Mais un succès ce samedi soir (18h) à Selongey prolongerait pratiquement le bail du promu bisontin en CFA 2. Et vu qu’il a à se faire pardonner de son match contre Cournon, le moment ne pourrait pas mieux tomber.
Comme un arrière-goût encore en bouche. Cela a beau faire une semaine, la réconfortante qualification en Coupe de Franche-Comté contre Sochaux (2) a eu beau adoucir les mœurs depuis, il y a bien quelque chose qui ne passe pas, avec cette dernière, non pas défaite, mais contre-performance contre Cournon. L’attitude n’y étant pas, Hervé Genet active sans ciller le levier. « J’attends beaucoup plus de l’équipe, beaucoup plus d’engagement ».
Quelque part, Besançon y sera contraint pour exister dans cette partie, où l’adversaire selongéen abattra ce qui ressemblera, presque, à une dernière carte pour le maintien. « Si on ne gagne pas, ce sera mort » a dit, en substance, Sébastien Evain, le coach, dans la presse locale. Cela vous pose sans problème un décor. Et le fait de savoir que l’adversaire sera en proie à d’autres doutes, avec des absences importantes (son gardien notamment, Passoni, mais aussi Urfer, Bagrowski, Calonge, Mavinga) ne change finalement strictement rien.
« A l’extérieur, on a complètement perdu le fil »
« On aurait bien sûr préféré venir à Selongey dans d’autres circonstances. On a bien compris que ce match était très important pour eux, mais il l’est aussi pour nous. C’est ainsi, j’ai envie de dire ». Prudent à raison, le coach bisontin a deviné que le compte n’y était pas. « On a beau être devant au classement, on n’est pas à l’abri d’une ou plusieurs contre-performances. Alors, si on ne veut pas lutter pour notre survie lors des deux derniers matches où nous jouerons des candidats au titre… (NDLR : Pontarlier et Andrézieux) ».
Pour ce faire, le BFC devra retrouver un certain esprit conquérant à l’extérieur. Car depuis la victoire (0-2), fin janvier à Dijon (2), le bilan est famélique. « On a complètement perdu le fil, en n’arrêtant pas de faire de mauvais résultats. On était quand même la deuxième défense à l’extérieur, et depuis qu’on en a pris quatre à Gueugnon, à Clermont et trois à Sens, on est la dixième défense ». L’entraîneur bisontin pense connaître la raison. « On a tendance à jouer à l’extérieur comme si l’on était chez nous ». Même à quatre journées de la fin, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Selongey - BFC à revivre
Posté le 07/05/2016
Les Bisontins se déplaçaient à Selongey, chez une équipe qui jouait sa survie. Les hommes de Hervé Genet ont finalement craqué en fin de match (2-1).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Ils jouent gros !
Posté le 13/05/2016
Le revers, à nouveau largement évitable, à Selongey engendre la nécessité de points, ce samedi soir (18h) devant la réserve professionnelle de Saint-Etienne, pour obtenir, peut-être même mathématiquement, un maintien qu’il faut maintenant aller chercher.
« Une victoire impérative ». Hervé Genet n’y va pas par quatre chemins. Dépité après le match à Selongey, où son équipe avait tant eu l’occasion de plier l’affaire, le coach bisontin ne veut plus entendre d’excuses. « Les états d’âme et autre désidératas, on laisse tout ça de côté. Arrêtons de tirer des plans sur la comète, et commençons par gagner un match ». Une façon d’imager cette irrégularité bisontine qui use le technicien.
Parce que son équipe et quelques-uns lui disent qu’il est avant tout joueur, le BFC sera prié de montrer ce qu’il vaut. « Revenons à ce que nous savons faire de mieux » pousse Hervé Genet, qui tient absolument à éviter un stress final qui n’augurerait rien de bon, avec les deux premiers à jouer (Pontarlier et Andrézieux). « Ce serait vraiment judicieux de gagner là » reprend l’entraîneur doubiste, qui a de nouveau placé les siens devant leurs responsabilités.
Encore beaucoup à prouver…
Car hormis la très belle victoire face à Bourgoin-Jallieu, il y a un mois déjà, cette équipe sait qu’elle n’a pas concrétisé les promesses qu’elle avait fait naître à l’hiver. Une période où Besançon était allé s’imposer à Dijon, un mois après être allé faire un coup à…Saint-Etienne. « S’il y a bien une chose sur laquelle nous devrons nous appuyer par rapport à l’aller, c’est l’état d’esprit, cette solidarité que nous aurions dû avoir dans les matches qui ont suivi ».
Pour Hervé Genet, la comparaison avec le match dans le Forez doit s’arrêter là. « On n’avait fait que défendre. Là, ce ne sera pas le même contexte. Il faudra gagner et créer du jeu ». Face à des Verts qui partagent la même ambition, les partenaires d’Anthony Visiedo vont jouer gros. Car pour continuer à faire partie de l’aventure, que le club bisontin pourrait rendre intéressante la saison prochaine, certains ont beaucoup, beaucoup à prouver dans une fin de saison qui peut encore, entre la coupe et cette première saison à ce niveau, être une réussite comptable.
Les réactions du match contre Saint-Etienne
Posté le 14/05/2016
Retrouvez en vidéo les réactions après le match nul (2-2) face à la réserve professionnelle de Saint-Etienne.
Bien sûr, le BFC n’a pas gagné et ne s’est, par la même, pas officiellement maintenu. Mais mené 0-2, son retour et ce match nul (2-2) arraché face à une jeunesse stéphanoise battante, relèvent d’un mérite certain. Il a plu au public bisontin.
Le score est le même, le contenu et l’analyse posthume, si différents. Il y a deux semaines contre Cournon, l’équipe de Hervé Genet, qui n’avait d’équipe que le nom ce soir-là, avait plus perdu son temps qu’autre chose. Ce samedi contre Saint-Etienne, elle n’a copié-collé qu’une vertu salutaire du précédent à domicile : ce retour, du diable vauvert. A chaud, et même à froid, on peut largement comprendre la rage stéphanoise, qui n’avait en rien usurpé le butin que les Verts ont longtemps cru ramener dans le Forez.
Juvénile, mais diablement cohérente, la troupe de Bernard David a quand même eu un tort prononcé : celui de reculer, et de placer son bloc plus bas que de raison, à l’aube de la seconde période. « Il y a 0-0 » avait pourtant exhorté l’ex-pro Julien Sablé, à l’adresse de ses garçons, comme pour exorciser le futur mal. Le manque de sérénité n’était pas totalement passé inaperçu. Et ce, en dépit d’une approche tactique préalablement irréprochable. « On avait cherché à blinder, on ne va se mentir » disait après coup Bernard David. Derrière, la ligne de cinq des « Verts » faisait office de muraille. A fortiori avec cette incapacité bisontine à prendre les couloirs. Le b.a.-ba dans ce cas d’école.
Saint-Etienne, panique après le sang-froid
Cette équation tactique, le BFC n’était donc longtemps pas parvenu à la résoudre. Engagé dans un faux-rythme, quasi-sénatorial, les Francs-Comtois, pourtant honorablement entrés dans leur match, semblaient avoir du mal à appréhender le jeu direct visiteur. Maillot, bien réactif face à la reprise à bout portant d’Aulagnier (20e), s’inclinait face au Stéphanois, bien plus prompt dans son duel aérien, pour catapulter au fond le centre, venu de la droite, de Nordin (0-1, 34e). Non seulement l’avantage paraissait logique, mais les Bisontins avaient le vice de saborder eux-mêmes, avant la pause.
Il faut dire que Suljic, qui avait intercepté, dans le rond central, une passe mal assurée de Cuynet, avait le geste magistral. De 55 mètres, il mystifiait un Maillot dont l’hésitation était fatale (0-2, 40e). A croire qu’il y avait, dans ce scénario contraire, des raisons… d’espérer. Le passage par les vestiaires faisait du bien. Malin, Hervé Genet faisait dans le contre-pied auprès de ses joueurs, en insufflant du calme. Mais aussi une touche tactique, avec une permutation Gégout-Cuynet qui offrit du coffre, avec l’impact précieux de l’attaquant bisontin, en bleu de chauffe face aux Verts. Simple méthode Coué ? Pas franchement.
Besançon a bien fait d’y croire
Gégout, justement, et El Azzouzi, sonnaient la charge dans un début de second acte plus piquant, face à des Foréziens, on l’a dit, recroquevillés. Jeu dangereux qui coïncidait, sur un centre en retrait, avec une main au sol. Une offrande pour le métronome Pesenti, adroit dans l’exercice du penalty (1-2, 66e). Ce fameux troisième but changeait tout. Comme souvent. Il avait le don de mettre en valeur un visage bisontin entreprenant et valeureux. Une bonne idée devant un public bisontin pas déçu de sa curiosité.
L’adhésion se matérialisait même sur le corner de Crolet, dont la volonté aura été récompensée, tout comme cette tête magnifique de Cuynet, plus haut que tout le monde au premier poteau (2-2, 86e). L’essentiel était largement préservé grâce à ce retour. Il satisfaisait le coach bisontin, avide de retrouver ce cachet sur la fin de saison. « Si l’on reproduit cette deuxième mi-temps, on arrivera à arracher le nul qu’il nous faut encore ». Le BFC a encore à apprendre, à grandir. Cette fin de saison, Coupe de Franche-Comté y compris, doit lui en donner l’occasion. Ce match-là, dont la symbolique veut quand même dire beaucoup, en est le meilleur exemple.
BFC et Saint-Etienne 2-2.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps couvert. Pelouse en bon état. 410 spectateurs. Arbitrage de M. Vernice assisté de MM. Vernier et Yuksel. Mi-temps : 0-2.
Les buts : Pesenti (66e, sp), Cuynet (86e) pour le BFC ; Aulagnier (34e), Suljic (40e) pour Saint-Etienne (2).
Après une seule année de vécu, les féminines du BFC, qui réalisent une saison remarquable dans leur championnat à 8, auront les honneurs de Léo-Lagrange, et d’une finale régionale contre Dannemarie, ce samedi après-midi (15h30). Allez les filles !
Le rendez-vous n’est pas le plus mince des exploits. Encore frais dans la cité bisontine, le Besançon Football Club, qui va développer cet été, au-delà de son équipe fanion, tout un volet de formation, sait également briller par la touche féminine qui a brillamment été incorporée à la fin de l’été dernier.
Tout juste porté sur les fonts baptismaux, le BFC a en effet accueilli de précieux renforts, notamment venus de la section féminine de l’ASBEF (Besançon Espérance). « Des filles ont été désireuses de nous rejoindre, d’abord dans une optique de loisir. Et le bouche à oreille a ensuite fonctionné » évoque Laetitia Place, une des joueuses majeures du groupe. Ce plaisir-là a constitué un ciment solide. De match en match, de but en but et de victoire en victoire, un certain parfum d’ambition est venu vaporiser toute une équipe.
Dannemarie, solide adversaire
Promue en promotion élite, les filles du BFC occupent une probante position de leader provisoire, avec un point d’avance sur les réservistes du Racing. Un classement où l’on retrouve, juste derrière à la troisième place, l’équipe de Dannemarie, que les protégées de William Schmit avaient battue (3-1), il y a deux mois. « Une équipe solide », qui disputera cette finale régionale sans complexe à Léo-Lagrange.
A n’en pas douter, ce rendez-vous constituera un moment important pour les Bisontines, qui avaient brillamment obtenu leur ticket pour cette finale grâce à une qualification émérite à Chèvremont. En quête d’un premier trophée régional, les partenaires de Morgane Chabod pourraient ensuite susciter de nouvelles vocations. L’objectif étant de grandir encore la saison prochaine, avec une autre équipe. A onze cette fois.
La voie à suivre
Posté le 22/05/2016
Costauds et sereins, les Bisontins ont brillamment construit leur qualification (0-2) pour les demi-finales de Coupe de Franche-Comté chez le voisin pontissalien où il faudra, samedi prochain, aller boucler l’opération maintien en championnat.
Jusqu’ici, tout va bien, et la fin de saison peut toujours être synonyme de très belle(s) réussite(s) pour le jeune club bisontin. Elle le sera définitivement si les hommes de Hervé Genet réussissaient l’exploit à faire mentir une donnée tenace : celle qui veut que l’on n’enchaîne, jamais, le même résultat, d’une semaine à l’autre, quand le hasard du calendrier vous fait confronter à la même équipe. « On le sait, et quelque part, c’est un nouveau défi pour nous, même si on prendrait volontiers un nul samedi prochain ».
Souriant, sans être enthousiaste, « satisfait » sans être dithyrambique, le coach bisontin a donc parlé de « bonne préparation pour le match beaucoup plus important de samedi prochain ». Tout est finalement dit. Ou presque. Dans la lignée de leur très méritoire deuxième mi-temps contre Saint-Etienne, la prestation des partenaires de Pierre Cuynet est quand même à louer. Elle l’est par ce mélange de sérénité et de rigueur qui a été affiché, mettant en exergue un état d’esprit irréprochable. A n’en point douter, la voie à suivre est toute trouvée pour boucler la boucle en beauté. Le BFC s’en donnera les moyens si, à l’instar du match de Bourgoin, ses cadres - comme ce samedi à Pontarlier - occupent aussi dignement le front.
Il y aura plus d'engagement et il nous faudra répondre
Que ce soit Maillot, qui dut attendre le dernier quart d’heure pour véritablement peser sur la rencontre, avec un arrêt décisif (et somptueux) sur le penalty qu’avait obtenu Jé. Courtet (79e), Golliard, Courtot, Cuynet ou Gégout, les tauliers ont été là. Pas un hasard, donc, si les joueurs de la capitale comtoise avaient ouvert le score. La chose s’était sentie venir avec un précieux apport offensif de Courtot, bien dans son match. Ne restait plus qu’à admirer le coup de boule du métronome Golliard (0-1, 29e). Décomplexés, les Bisontins gagnaient peu à peu la bataille de l’entrejeu, où Cuynet, puis Gégout, dans des rôles plus ingrats, n’avaient clairement pas donné leur part aux chiens.
Une belle image qui laissait davantage de liberté à Crolet et Hakkar, lesquels combinaient astucieusement sur un corner, qui débouchait sur un centre deuxième poteau pour Gégout, dont l’enchaînement superbe, frappe sous la barre en prime, médusait tout le monde (0-2, 45e+2). Comme l’année dernière, Besançon se dirigeait vers une grosse performance à Pontarlier. A vrai dire, il n’usurpait rien si l’on repense à cette reprise de mi-temps où El Azzouzi, puis N’Gakoutou, avaient coup sur coup eu l’occasion de plier une affaire que le précieux Charpentier retardait (47e et 50e). La suite, hormis ce penalty sorti de la jambe par un Maillot qui claquait également la tentative de Guyon (87e), était bien plus quelconque. Une façon de rappeler que dans une semaine, qui plus est face à un CAP vexé, le BFC aura sérieusement à s’employer pour quérir un maintien qui ne souffrirait d’aucune contestation si ce sérieux était reproduit. « Il y aura plus d’engagement et il nous faudra répondre, mais on viendra avec le même état d’esprit » harangue Hervé Genet. Il sait que son équipe détient la clé.
Besançon FC bat Pontarlier 2-0.
Pontarlier. Stade Paul Robbe. Temps beau. Pelouse en bon état. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de M. Moreau assisté de MM. Convert et Yuksel. Mi-temps : 0-2.
Buts : Golliard (29e), Gégout (45e+2) pour le Besançon FC.
Avertissements : Jacquet (75e), Vannier-Simon (88e) à Pontarlier ; Pesenti (40e), El Azzouzi (71e) au Besançon FC.
Le programme :
Demi-finales : mercredi 8 juin.
Morteau-Montlebon (LR2) - BFC (CFA 2)
Jura Sud (CFA) - Racing ou Saint-Vit
Finale le samedi 11 juin.
Le BFC sur tous les fronts
Posté le 23/05/2016
Qualification pour les demi-finales de la Coupe de Franche-Comté, accession de l’équipe réserve, finale de coupe régionale à 8 pour les féminines, le club bisontin a surtout vécu, au-delà des résultats, un week-end de communion sur lequel il entend bâtir.
La parfaite illustration d’une dimension club. Samedi après-midi sur la pelouse de Léo-Lagrange, alors qu’une partie de la tribune avait été garnie par des supporters et proches des joueuses du BFC, une image a marqué. Sur la pelouse, tous les joueurs de l’équipe première avaient rejoint, en compagnie de leur staff au complet, leurs collègues féminines. Un régal, et sans doute une fierté pour le président Frascaro, qui n’aurait manqué pour rien au monde cette belle photo de famille.
Le symbole dénote d’une vraie volonté de construire un projet club. Volonté qui devrait être renforcée et étayée cet été, avec l’important volet de formation qui viendra s’y greffer. Sur le moyen terme, cette synergie sera d’ailleurs supérieure au simple résultat ponctuel. Oui, les féminines ont été un peu déçues samedi après-midi, après leur revers (3-1, but bisontin de Manon Laporte) contre une belle équipe de Dannemarie amenée par la première buteuse de cette finale, Sandra Chauvin. Mais à l’instar des partenaires de Lucie Pessina, de belles promesses devraient naitre de cet état d’esprit sain.
Les U15 derrière les seniors
Car à une bonne cinquantaine de kilomètres de là, le BFC s’était retrouvé dans cette même idée de symbiose. A Pontarlier, on avait d’abord vu des choses intéressantes chez les U15, auteurs d’une belle saison (5e) en Promotion Honneur. Bien que battus (3-0) sur le beau synthétique pontissalien, les protégées d’Isidore Nandjui étaient observés, et encouragés, par Carl Frascaro, Jean-Luc Manso et Gilles Wessier, chez les dirigeants.
La pareille a d’ailleurs impeccablement été rendue par les gamins, assis en tribune aux côtés de leur staff, tout le long de la brillante qualification de leurs aînés, au stade Paul Robbe. De belles images à retrouver dans la photothèque de cette journée de samedi. Pour sûr, le BFC n’aurait rien contre le fait de vivre un nouveau week-end de communion, dès samedi, avec un déplacement organisé en bus à Pontarlier, pour aller soutenir les Bisontins.
Une finale, pour des champions
Posté le 28/05/2016
Petit Poucet à ce niveau, le BFC peut assurer son maintien ce samedi soir (18h) chez son voisin pontissalien. Avant la dernière journée, la performance ferait souffler un sacré vent d’optimisme, dans le dos du club bisontin.
Besançon n’est pas Madrid. Chacun a après tout la finale qu’il mérite. Mais pour le BFC, jouer définitivement son maintien sur ces 90 minutes à Pontarlier aura forcément quelque chose d’aliénant. De magique aussi, espérons-le. Pour sa première saison à ce niveau, le club bisontin a l’occasion de s’offrir deux dernières semaines de compétition magnifiques, avec une dernière à la maison joyeuse face au leader Andrézieux, et l’objectif de la Coupe de Franche-Comté qui viendra derrière.
Le prix à payer pour y parvenir, les Bisontins le connaissent. Labeur, grinta, mais aussi un certain talent. A Pontarlier, où l’accomplissement serait finalement symbolique chez un voisin qui truste les premières positions en CFA 2 depuis plusieurs années, les victoires se méritent peut-être plus qu’ailleurs. Ce sera manifestement le cas ce samedi soir chez une équipe qui abattra une dernière carte dans l’optique d’une meilleure deuxième place (succès obligatoire). Un impératif qui laisse, assez transparente, l’intensité qui sera mise dans la bataille.
« Le nul, on n’y va pas dans cet état d’esprit »
C’est bien dans ce contexte que les partenaires d’Anthony Visiedo sauraient se révéler. Jamais aussi bons que lorsqu’ils sont soumis à la difficulté ? Hervé Genet en est intimement persuadé. « Dans les matches importants, on a toujours su répondre. Il n’y a surtout aucun complexe d’infériorité à avoir. On a gagné la semaine dernière chez eux, en faisant notre match, c’est tout ». Supérieur la semaine dernière, Besançon a-t-il les moyens de l’être à nouveau, face à un CAP visiblement vexé ? « Ce qui est sûr, c’est que l’on ne changera rien à notre façon d’être et de jouer ».
Une façon, implicitement, de répondre à une question naïve. Alors qu’il a concrètement besoin d’un nul pour être soulagé, le promu bisontin peut-il ostensiblement aller le chercher à Pontarlier ? « On n’y va surtout pas dans cet état d’esprit » tranche l’entraîneur bisontin. Alors oui, la promesse est alléchante. On ne sera pas à San Siro, juste à Paul Robbe, avec l’atmosphère de cette échéance fatidique, qui n’offre pas le bonheur aux deux protagonistes.
Pontarlier - BFC à revivre en live
Posté le 28/05/2016
C’était un rendez-vous potentiellement déterminant qui attendait les Bisontins, lesquels pouvaient définitivement valider leur maintien en CFA 2. Pour ce faire, il fallait ramener un résultat de Pontarlier, en chasse de son côté pour la deuxième place. Un gros match à revivre en live sur notre site.
Des rebondissements, une nouvelle folle remontée, une émotion intense au travers d’un derby haletant : ce Pontarlier - BFC (2-2) synonyme de maintien bisontin, restera un moment fort, face à un voisin pontissalien qui ne volerait rien s’il montait en CFA.
On l’avait vendu comme une finale, avec toutes les émotions que cela comporte, et on ne s’était pas trompé. Samedi soir, les 900 spectateurs de Paul-Robbe ont même retrouvé, à travers ce qui restera un très gros match de CFA 2, cette part folle, irrationnelle, que le football sait procurer. Elle est forcément cruelle, largement d’ailleurs, pour Pontarlier qui a montré, aux yeux de tous, qu’elle était une bien belle équipe quand certains voulaient la cantonner à son simple aspect vaillant.
Par définition, cette finale ne pouvait faire le bonheur de tout le monde. Au plus fort de la tempête, il semblait d’ailleurs acquis que le BFC serait celui qui tiendrait la chandelle, à miroiter ses voisins gavés de douces saveurs. C’était faire fi de ces scénarios, éculés quand la marque est rapidement de 2-0. C’était oublié aussi à quel point ce groupe, au gré des difficultés traversées, a su forger une âme assez remarquable, mise en avant à chaque fois qu’il s’est senti poussé dans ses retranchements. Des hommes de défi, sans doute. Des hommes de cœur, à l’instar de l’entourage du club, à n’en point douter.
« Tout le travail ne pouvait s’envoler en une mi-temps »
Avoir su ramener un émérite nul de Pontarlier dénote d’une force certaine, dans la lignée de la réaction analogue affichée contre Saint-Etienne (2). Ces quelques attributs virils ont principalement été remarqués quelques instants après que Besançon a bu la tasse. Au bord de l’asphyxie, les hommes d’Osvaldo Magnani, autour d’un Ludovic Golliard taille patron, ont alors su laisser passer l’orage, en se raccrochant aux branches. Aux bases aussi, comme ce duel que N’Gakoutou allait gratter, dans les pieds de Cissé, avant de crocheter André puis de décocher une frappe soudaine pleine lunette (2-1, 44e). Un miracle dans le miracle, au meilleur des moments.
Le retour bisontin avait été tout autant improbable que sa liquéfaction, après 20 premières minutes solides et convaincantes. Dans une superbe ambiance, le CAP, qui avait certes eu l’occasion, par Matip, d’ouvrir la marque sans le sauvetage de Pesenti (9e), profitait d’errements (et alignement) assez effarants pour devenir, pendant un petit quart d’heure, un impressionnant rouleau compresseur. Coly (1-0, 22e), puis Courtet (2-0, 25e) exécutaient un Maillot livré à lui-même. « Tout le travail fait par Hervé (NDLR : Genet) ne pouvait pas s’envoler comme ça sur une mi-temps » confessait, après coup, Osvaldo Magnani, l’adjoint propulsé numéro un en l’absence du coach, pour exprimer le salutaire recadrage collectif à la pause.
Il fut à nouveau payant, et trouva cette merveille d’illustration dans la reprise de volée somptueuse du petit Crolet, à la retombée aux 16 mètres d’un long coup franc botté par Pesenti (2-2, 51e). La patte gauche du Bisontin avait fait mouche. Elle rappelait à quel point Pontarlier, avec ces deux buts venus d’ailleurs, n’avait strictement rien à se reprocher. Surtout pas sa nouvelle révolte, qui aurait logiquement dû se concrétiser par un troisième but. Maillot puis Dabo, face à Courtet et Vieille (60e), la barre sur la tête de Coly (63e) ou à nouveau Maillot face à Coly et Vieille (67e) en avaient simplement décidé autrement. Au plus grand bonheur d’un BFC, pas passé loin, non plus, du coup parfait avec Gégout (88e), dans une fin de match qui rappelait à quel point le promu bisontin était légitime à ce niveau.
Pontarlier et le BFC 2-2.
Pontarlier. Stade Paul Robbe. Temps agréable. Pelouse en très bon état. Environ 900 spectateurs. Arbitrage de M. Bouillé assisté de MM. Pritzy et Piccamiglio. Mi-temps : 2-1.
Les buts : Coly (22e), Courtet (25e) pour Pontarlier ; N’Gakoutou (44e), Crolet (51e) pour le BFC.
Maintenu ce week-end en CFA 2 grâce à son match nul (2-2) à Pontarlier, le BFC débutera donc cet été une nouvelle saison qui sera la dernière, sous la mouture CFA 2.
Dès le mois d’août 2017, ce championnat, pris en charge par la Ligue Bourgogne Franche-Comté, s’appellera « National 3 » (NDLR : National 1 pour l’actuel National, National 2 pour le CFA). Comme déjà annoncé, le N3 regroupera des clubs uniquement issus de la Grande Région.
Ceci impliquera pas mal de bouleversements dans les secteurs où, comme en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de clubs actuellement en CFA 2 est restreint. La dernière saison de CFA 2, qui sera une véritable course à l’armement pour l’accession en futur N2, avec plus qu’un seul strapontin (fin des meilleurs deuxièmes), est encore floue en ce qui concerne les relégations.
Officiellement, les trois derniers descendent en Régional 1 (NDLR : l’ex-DH, qui sera maintenue dans chaque ex-ligue au sommet d’une structure pyramidale avec R2, deux poules et R3, quatre poules). Mais alors que des repêchages automatiques étaient évoqués, il a été acté, pour que le CFA 2 ne ressemble pas à une mascarade, que le 14e sera quoi qu’il arrive relégué dans un an.
Ordre des repêchages encore à définir
Pour arriver à 14 clubs francs-comtois et bourguignons en 2017/18, il faudrait ensuite procéder à des repêchages, soit avec le 2e de chaque DH ou/et le 13e de CFA 2, et ainsi de suite : 3e de DH/12e de CFA 2.
Neuf, voire dix clubs si Montceau est relégué samedi, issus de Bourgogne Franche-Comté, se retrouveraient en CFA 2 dès cet été : Besançon FC, Dijon (2), Gueugnon, Louhans-Cuiseaux, Montceau, Ornans (ou autre promu franc-comtois), Pontarlier, Racing Besançon, Selongey, Sochaux (2).
Dans cette configuration, si le promu en N2 et le relégué d’office en R1 étaient de la Région, il faudrait procéder minimum à quatre repêchages. En théorie, 2e et 3e (en mesure de monter) en DH Bourgogne et DH Franche-Comté se retrouveraient alors promus, alors que les 12e et 13e de CFA 2 ne pourraient pas descendre.
Si le promu en N2 et le relégué d’office en R1 sont issus d’une autre région administrative, il n’y aurait plus que deux repêchages dans un an. La Ligue se penchera donc nécessairement sur le cas de figure pour définir quelles équipes (de DH ou CFA 2) seraient prioritairement repêchées. La question sera d'autant plus importante dans le cas d'un nombre impair (3 par exemple) de repêchages nécessaires. Deux hypothèses dans ce dernier cas : repêcher les 2e de DH de Bourgogne et Franche-Comté, puis le 13e de CFA 2 OU les 13e et 12e de CFA 2, puis le meilleur 2e régional qui serait à définir. A la mode au niveau national, un barrage pourrait-il s'imaginer ? Comme pour toute première après réforme, il faudra bien essuyer les plâtres.
Des points à marquer…
Posté le 03/06/2016
En plus d’aller chercher une dernière victoire devant son public, de gratter des places au classement tout en faisant honneur au champion Andrézieux, les Bisontins auront, avec ce match de clôture, de naturels motifs de détermination.
Il y a trois semaines, à l’issue du match nul arraché contre Saint-Etienne, certains s’étaient enflammés. Un peu naïfs, ils se disaient que, sauf improbable scénario, le maintien était dans la poche. Le constat valait même pour l’adversaire stéphanois. L’esprit se voulait bien peu visionnaire. Parlez-en à la troupe du duo Bernard David-Julien Sablé, clouée la semaine passée par Selongey, et qui serait condamnée, ce samedi soir, en cas de défaite à Cournon pour ce qui sera une finale haletante.
Cette peur du vide, le BFC n’y aurait pas échappé à Léo-Lagrange, s’il n’avait pas eu la brillante idée de se révolter, une nouvelle fois, lors du dernier match à Pontarlier. Un groupe à réaction qui sera scruté, devant les siens. « S’ils pouvaient avoir ce même esprit, cette même niaque, mais sur la durée d’un match cette fois » espère Osvaldo Magnani, lequel sera rejoint par Hervé Genet ce samedi. Délestés de toute pression, les Doubistes pourront se lâcher, qui plus est face à un adversaire du calibre d’Andrézieux, « un beau champion, qui mérite sa place de par sa régularité » juge l’entraîneur-adjoint, qui exhorte ses protégés « à prendre du plaisir pour un tel match, qui est une chance à disputer ».
« Ça doit nous conditionner pour la coupe »
Si ce dernier souhaite que son équipe « finisse sur une bonne note », une saison qui avait justement débuté dans le Forez (« on avait raté notre match, malgré la première journée, je les avais déjà trouvés affutés, avec de brillants éléments offensifs »), ce n’est certainement pas par simple coquetterie. Bien sûr, et c’est important, le BFC a l’occasion de gratter des places au classement en allant chercher une huitième victoire qui ressemblerait à un bilan plus que correct pour un promu, mais c’est surtout la suite de l’aventure qui est dans le viseur.
Dans un avenir très proche, le groupe bisontin sait qu’il peut rendre sa fin de saison brillante avec la perspective de la Coupe de Franche-Comté, et la demi-finale mercredi (19h30) à Morteau-Montlebon. « Ça doit nous conditionner pour la coupe, parce qu’on sait très bien qu’un combat nous attend à Morteau ». En rappelant que ce match était également « pour les sponsors, pour tous les gens qui, de près ou de loin, ont contribué à rendre notre club meilleur », Osvaldo Magnani sait pertinemment que le change qui sera rendu à la meilleure équipe du championnat fera office de la meilleure des promotions pour les joueurs bisontins, afin de convaincre leurs dirigeants que le futur doit s’écrire avec eux
En pensant déjà à demain
Posté le 06/06/2016
Assez anecdotique, dans un match typique de fin de saison, le revers (3-4) face au champion Andrézieux en a quand même laissé quelques-uns sur leur faim. Une tout autre exigence sera observée pour les retrouvailles avec le CFA 2.
Allégeance au champion. Haie d’honneur, respect et opération portes ouvertes en fin de première mi-temps, le BFC a été un hôte assez remarquable pour Andrézieux. La symbolique de la soirée était certes ailleurs, notamment dans la dimension de plaisir que le club bisontin a partagé, avec ses différentes composantes, dans un après-match époustouflant. Symbolique, tant l’énergie et la dynamique appellent de vibrants lendemains.
Cette transition avec le futur proche, le sportif cherchera à l’appréhender au travers des importants axes de progrès qui seront nécessaires à l’équipe de Hervé Genet. Samedi soir, celle-ci n’a vécu qu’un condensé de ce qu’aura été sa saison : tantôt emballante, tantôt inaboutie. Essentiellement parce que la variable de la rigueur sera restée sur courant alternatif. A l’exception du salvateur passage hivernal de quatre rencontres, entre décembre et tout début février (quatre matches sans encaisser de but), les Bisontins auront quasiment systématiquement tendu la joue. Avec cette propension, là aussi assez singulière, de s’arracher pour revenir de situations fort mal embarquées.
Revenir meilleur en juillet
Pour cette dernière contre Andrézieux, débutée sur un rythme aéré mais gentillet, avec une belle occasion pour Cuynet (23e), la mise en difficulté fut même poussée à son paroxysme. En moins d’un quart d’heure, notamment par la patte de son meilleur buteur Mangara (0-2, 38e), les Foréziens avaient su faire le nécessaire pour, en théorie, s’assurer le gain du match, quand Valente ajustait Maillot juste avant les citrons (0-3, 45e+1). « Ridicule » pestait Hervé Genet, qui passait son 16e savon (on exagère à peine) mi-temps de la saison. Et comme bien souvent, un autre visage surgissait ensuite. Pas étonnant, pour le symbole lui aussi, que le retour ait été instauré par le biais de Golliard, rageur comme sa tête, qui trompait Guillaud sur le corner que ce dernier avait « concédé », suite à une belle demi-volée de Cuynet (1-3, 56e).
Même sans enjeu, ça devenait carrément intéressant quand, coup sur coup, El Azzouzi à contre-pied, convertissait le penalty qu’il avait lui-même obtenu (2-3, 75e), et que N’Gakoutou catapultait, de la tête, le corner de Hakkar, pour une barre rentrante bien validée (3-3, 77e). Trois buts sur coup de pied arrêtés, le leader n’appréciait pas trop la révolte estampillée BFC. Comme ce dernier pestait d’avoir finalement laissé le gain aux partenaires de Mangara, auteur du triplé, à son tour de la tête sur corner (3-4, 88e). Allez, plus que la Coupe et les vacances seront bien méritées. En profiter sera recommandé, parce que cette fameuse exigence au quotidien, les Bisontins, et ceux qui les rejoindront, en verront la couleur dès la mi-juillet.
Andrézieux bat BFC 4-3.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps couvert. Pelouse en bon état. Environ 250 spectateurs. Arbitrage de M. Roth assisté de MM. Isabey et Alzingre. Mi-temps : 0-3.
Les buts : Golliard (56e), El Azzouzi (75e), N’Gakoutou pour le BFC ; Mangara (33e, 38e et 85e), Valente (45e+1) pour Andrézieux.
A côté de leur sujet, les Bisontins, qui avaient pourtant eu la chance de mener, ont été sortis (2-1) de la Coupe de Franche-Comté par une équipe mortuacienne battante et valeureuse. Le tenant du titre ne disputera pas l’éventuel derby attendu en finale.
Il était franchement temps que cela se termine. Passée la légitime déception d’avoir montré un visage très décevant, c’est bien le sentiment qui prédominera à l’issue d’une saison harassante, débutée depuis onze mois, et dont le caractère positif ne sera pas entaché par cette dernière sortie de route. Un match de coupe, typique de fin de saison, qui est simplement venu confirmer une vérité : lorsque l’on ne met pas le bleu de chauffe, on se fait marcher dessus.
En première mi-temps, il fallait presque se pincer pour croire que Morteau-Montlebon évoluait deux divisions plus bas qu’un BFC aux abois. « On doit être mené à la pause. J’ai juste envie de féliciter cette équipe de Morteau. Dans ces conditions, il faut reconnaître la supériorité de l’adversaire » évacuait Hervé Genet. Mandicourt, qui avait pris place dans les buts d’une équipe bisontine dépeuplée (13 joueurs uniquement disponibles) et rapidement privée de Crolet sur blessure, comptait les situations chaudes devant son but, pris d’assaut. Un comble sur cette surface synthétique, censée avantager Besançon.
« On n’avait ni la force, ni la conviction »
Face à des locaux plus en jambes, le portier bisontin, un poil hésitant sur la frappe de Viprez (15e), évitait ensuite aux siens la catastrophe, à deux reprises face à Waïlo (18e et 43e), mais avait surtout été suppléé par sa transversale, sur une inspiration splendide de T. Glangine, de près de 40 mètres (22e). D’évidence, on se disait que la suite ne pouvait être pire. Et pourtant… Remués aux vestiaires, les joueurs de la capitale comtoise avaient certes remis un peu d’ordre. Dans la foulée de la première véritable frappe d’El Azzouzi (57e), Gégout ouvrait même la marque de près (0-1, 59e).
Un lourd tribut payé par des Mortuaciens heureux de voir El Azzouzi manquer le break dans la foulée (62e). « Quand on a la chance d’ouvrir la marque et que l’on fait derrière des erreurs lamentables comme celles-là… ». Regard noir comme son président qui avait enragé sur le coup, Hervé Genet faisait référence à ce ballon perdu, plein axe, par Hakkar. T. Glangine s’enfonçait, fixait pour Pugin qui égalisait (1-1, 65e). L’incongruité n’en était pas à son terme puisque Waïlo coupait joliment le bon centre au cordeau de Pugin, décisif pour son entrée (2-1, 72e). Véritablement, Besançon n’avait alors joué que les dix dernières minutes, avec de larges possibilités de scorer, que ce soit avec El Azzouzi (85e) ou Hakkar (87e). Mais rincé « et avec un effectif réduit à peau de chagrin », le BFC n’avait « ni la force, ni la conviction pour aller chercher une finale » analysait justement Hervé Genet, qui n’a désormais plus qu’à se focaliser sur une intersaison probablement intense.
Morteau-Montlebon (LR2) bat BFC (CFA 2) 2-1.
Montlebon. Stade Henti Schaller 2. Temps beau. Terrain synthétique. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de M. Gaume assisté de MM. Convert et Wroblewski. Mi-temps : 0-0.
Les buts : Pugin (65e), Waïlo (72e) pour Morteau-Montlebon ; Gégout (59e) pour le BFC.
BFC : Mandicourt - Dabo, Pesenti, Golliard, Courtot - Visiedo (cap), N'Gakoutou - Hakkar, Gégout, Crolet - El Azzouzi
A participé : A. Frascaro
Non utilisé : Derrar.
Ent. : Hervé Genet.
Remp. : Derrar, Frascaro
Ent. : Hervé Genet.
« Le meilleur est à venir »
Posté le 18/06/2016
Sans cacher quelques points de déception, Carl Frascaro retient sans mal le chemin parcouru pour cette première saison que le président bisontin avait personnellement lancé, administrativement, il y a un an. Une belle première étape qui en appelle d’autres.
Il incarne, à Besançon, le retour à une certaine tradition. Un président-passionné : footeux dans l’âme, boosté par cette passion du joueur qu’il était, aidé par son rang de chef d’entreprise qui a désormais pignon sur rue dans la Cité, mais aussi bien au-delà (Haut-Doubs, Haute-Savoie, Alsace…). A 56 ans, le fonceur Carl Frascaro séduit comme ses parquets : il a la surface solide et apporte cette touche de modernité.
Il n’y a d’ailleurs qu’un pas pour penser que sa rencontre avec le football bisontin de premier ordre, brinqueballant depuis quelques années, est arrivée un peu tard. Mais l’homme n’a pas renoncé à voir ses importants sacrifices quotidiens être récompensés un jour. En pleine lumière et pour le bonheur de tous.
Président, on a tout d’abord envie de remonter un an en arrière, lorsque vous prenez la décision de vous lancer, esseulé, sous l’égide du Besançon Football Club. Un pari osé ?
Effectivement. Quand, en juin dernier, on est sorti de l’Asptt dans les conditions que vous savez, on a tout mis en œuvre pour constituer le club, prendre un nouveau nom, trouver un nouveau siège. Tout a dû se faire dans l’urgence, et je crois que ça nous a permis de mettre les bouchées doubles à tous les niveaux. Je pense autant à la recherche de partenaires privés qu’à l’accueil de nouveaux licenciés, où nous avons été attractifs.
A ce point ?
Oui, parce que l’on débute la saison avec 239 licenciés et nous en sommes à 270. Nous avons gonflé à tous les niveaux, dans les dirigeants aussi. Quelque part, j’étais quasi-certain de réussir. En partant, il y avait ce challenge de dire, « on en est capable et on va vous le montrer ». C’est bien, mais ce n’est qu’une étape. Pensons déjà à demain. Raisonnablement, avec l’arrivée à la rentrée du synthétique que nous aurons aux Orchamps, on peut viser les 300 licenciés. En termes d’attractivité, cela commence à devenir tout à fait intéressant.
Au bout d’un an, les avancées sont-elles significatives, aux différents échelons du club ?
Les résultats restent un indicateur fort sur cette fin de saison. Notre équipe réserve monte, nos féminines sont championnes et finalistes de la Coupe de Franche-Comté, nos U15PH ont continué à progresser en terminant à la cinquième place. Cela veut bien dire qu’il y a du travail qui a été fait dans ce club. Du travail par des gens du foot qui sont de notre côté, je dirais. Le meilleur exemple reste le maintien de notre équipe fanion en CFA 2.
« Lamentable de voir deux clubs en CFA 2 »
Quelles sont, à Besançon, vos ambitions autour du BFC ?
Je raisonne vraiment au niveau rayonnement de la ville. Cela fait des années que je suis dans le football, mon souhait n’est ni plus ni moins que le football bisontin retrouve son attrait et son niveau. Aujourd’hui, c’est lamentable de voir deux clubs se tirailler en CFA 2, en regardant ce que touche l’autre. Il faudra dépasser ça. De notre côté, nous avons simplement fait nos preuves, l’année dernière et encore cette année. J’espère bien que nous continuerons à progresser l’année prochaine. Il le faudra. Reviendra nécessairement la question de la considération de notre club.
C’est-à-dire ?
N’oublions pas qu’avec nos moyens et la subvention que l’on connaît, nous sommes parvenus à tenir notre rang, tout en jouant pleinement notre rôle social dans un quartier qui nous tient à cœur. Nos rapports avec la Ville de Besançon et l’adjoint aux sports Abdel sont très bons. Mais mon rôle est aussi d’attirer l’attention des élus sur les résultats qui ont été obtenus par rapports aux moyens donnés. Je ne jalouse personne, mais je vous assure que je ne serais pas triste d’avoir les aides de certains voisins, pas que Bisontins d’ailleurs.
Restez-vous donc convaincu, comme la Ville, que le retour du haut niveau à Besançon passe par des rapprochements plutôt que l’actuelle photocopie du football municipal ?
Oui, le haut niveau passe par un grand club à Besançon. On l’a encore lu dans la presse. Des exemples proches nous le rappellent. Aujourd’hui, en dehors du Racing, dès que l’on sort de la passion, il y a confusion et incompréhension. Les gens du foot nous le disent assez. C’est encore pire pour l’extérieur qui retrouve des anciennes figures du BRC. Les gens ne comprennent rien… et je les comprends. Il y aurait encore un club phare installé en National et le second en CFA 2, rien ne me choquerait. Mais là, non. Il suffit de regarder la réaction des gens. On a vu beaucoup de monde à Léo-Lagrange pour la Coupe de France, avec le Racing, et derrière, c’était uniquement lors des deux derbies bisontins. On ne va pas en vouloir aux gens d’avoir envie de vibrer avec un niveau digne de ce nom.
Parlons de l’équipe première. Se maintenir pour la première saison en CFA 2, est-ce pour vous, avec le recul, un petit exploit ou un juste retour des choses ?
Ce serait prétentieux de dire que c’est normal. Non, avec le recul, on aurait signé de suite pour se maintenir la première année. Mais ce qui est vrai, c’est qu’on aurait pu se maintenir bien plus tôt. C’est une leçon à retenir pour mieux grandir. Il n’y a qu’à voir les points perdus contre des concurrents directs pour le maintien. Au moins, on a appris, on a vu et on sait comment les équipes ont évolué. Cela doit nous aider à ne pas reproduire certaines erreurs.
Quel(s) moment(s) fort(s) avez-vous envie de retenir sur cette saison ?
S’il n’y en avait qu’un dans la saison, ce serait le premier match contre le RB. La joie pour moi, parce qu’on avait quand même senti cette rivalité. On arrivait… On était champion de DH, vainqueur de la coupe de Franche-Comté. Quelque part, on avait tout à prouver. On nous attendait et c’est vrai que, sur ce match et aux yeux de tous, on avait su répondre présent.
« On a dégagé un excédent grâce à notre gros travail »
A contrario, ce qui vous laisserait amer et qu’il faudrait corriger pour grandir la saison prochaine ?
Sans tricher, c’est le match de Coupe de France à Epernay. Celui-là, il me reste en travers de la gorge. Ça m’avait vraiment affecté. Quand tu reviens au score, comme ça, sans faire de jeu et que tu vois ensuite le scénario. Bref…
On devra s’en rappeler, car derrière, alors que notre phase retour était censée nous être favorable, elle ne l’a pas été et on n’a pas su passer un cap. Sans doute parce que, dans l’effectif, nous n’avions pas assez de régularité.
La saison prochaine a débuté. Vos vœux en matière de recrutement ?
On sait ce qui nous manque. Le coach, le premier. A lui de faire le nécessaire pour avoir des joueurs à des postes où on a été moins performant.
Vos objectifs pour la saison prochaine, les connaissez-vous ?
Je les imagine assez bien, oui (sourire). Mais une saison appartient toujours aux sportifs. Notre rôle à nous, c’est de justement les mettre dans les meilleures conditions pour arriver à grandir, à séduire sur la ville. Je préfère raisonner en notion de plaisir que l’on saurait donner progressivement aux Bisontins. Se donner des objectifs, c’est quelque part se fixer des limites. Nous n’en avons pas, surtout dans l’envie que nous avons de réussir tous ensemble.
Parlons finances. Niveau budgétaire, quel est le bilan et quelles sont les perspectives ? Pour la première année, en partant de rien, on a bouclé le budget en dégageant, je le dis, un excédent que l’on doit à notre gros travail en matière de sponsoring. On espère grandir la saison prochaine avec l’arrivée de prochains partenaires. Parler de chiffres aujourd’hui serait précoce, mais le budget sera en hausse.
Le projet BFC semble effectivement prendre de l’ampleur au niveau du réseau d’entreprises privées, sur Besançon et aux alentours. Quel est l’état des lieux ?
Clairement, ça a bien suivi. Cette première année est une réussite. Nos partenaires principaux nous ont déjà assuré de leur reconduction. Des contacts ont été pris. De nouveaux partenaires nous rejoindront. Notre but est de créer un vrai club affaire sur Besançon, où les gens seront heureux de se retrouver. On l’a senti avec une ambiance très conviviale en fin de saison. Le gros avantage également, c’est qu’entre nous, nous nous faisons travailler. Le réseau fonctionne très bien. Nous allons accroître et structurer ce domaine.
Un dernier mot pour finir ?
Je remercie très sincèrement toutes ces personnes qui nous ont accompagnés, que ce soit les bénévoles, les dirigeants et partenaires. Sans eux, on n’existerait pas. Tout le monde a donné son bon petit coup de pouce. Cela a été très agréable à voir. Alors oui, nous sommes partis de rien. Ce n’était pas simple. Mais le meilleur est à venir. Après avoir mangé notre pain noir j’espère qu’on mangera au moins du bon pain frais (sic).
Abonnement et maillot 2016/17 à gagner
Posté le 24/06/2016
L’Euro-2016 bat son plein en France. Le BFC s’y associe en vous proposant de gagner un abonnement à Léo-Lagrange, pour la saison à venir, ainsi que le nouveau maillot officiel, qui sera prochainement dévoilé.
Il a été le premier à se hasarder au jeu des pronostics. Et il a perdu. Hervé Genet voyait bien une finale France - Espagne, avec une victoire 2-1 des Bleus. La défaite ibérique contre la Croatie plaçant les joueurs de Del Bosque dans la même (pire) partie de tableau qu’une équipe de France pas franchement gâtée.
Irlande en huitièmes, potentiellement Angleterre en quarts, puis idéalement Allemagne, Italie ou Espagne en demies, l’autoroute est bouchée, avec cette refonte de la compétition (Euro à 24) pas regardante sur les paradoxes. De l’autre côté (partie haute), une chance historique sera donnée à un gros outsider de cet Euro : la Croatie ou la Belgique par exemple.
Le principe est donc simple : rendez-vous sur notre page Facebook officielle pour donner, avant le match de l’équipe de France dimanche, votre pronostic de la finale (avec le score) du 10 juin prochain.
Deux gagnants seront tirés au sort. L’un aura droit à son abonnement en tribune Honneur, pour la saison (domicile) à venir du BFC en CFA 2, l’autre recevra, lors d’un match du début de saison, le tout nouveau maillot officiel, dont les prochaines moutures seront bientôt dévoilées.
Pour nous, ça veut dire beaucoup
Posté le 27/06/2016
Le « label jeunes excellence », que le Besançon Football Club a officiellement reçu vendredi, a mis en lumière les efforts si importants réalisés, auprès des plus jeunes, sur les terrains des Orchamps et en dehors. Voilà une formidable base de travail.
C’est peu de dire que la distinction, directement venue de la Fédération française de football, via le bureau de la Ligue de football amateur, n’est pas donnée à tout le monde. Oui, le BFC savait qu’il pourrait y prétendre, après avoir positivement répondu à un strict cahier des charges. Le fruit d’un travail acharné qui mérite un grand coup de chapeau, chez les éducateurs et dirigeants du pôle des Orchamps. « J’en suis honnêtement très heureux, qui plus est avec la certitude de bâtir sur ce label pendant trois saisons. Le travail entrepris par Alain Petit, l’ensemble des éducateurs et le rôle social que joue notre club dans cette zone de Besançon ne sont pas une vue de l’esprit ».
Dans cette vision club sur laquelle il reviendra très prochainement sur notre site, Hervé Genet, l’entraîneur principal, est rapidement rejoint par le président Frascaro. « Ce label nous tient à cœur. Le travail chez les jeunes est un axe prioritaire de notre développement. On doit à la fois s’en satisfaire et louer le boulot accompli que souhaiter qu’une dynamique grandissante naisse par ce biais-là ». Etre ainsi labellisé ne récompense pas seulement le club bisontin pour la fiabilité de son encadrement (éducateurs diplômés). Cela met bien exergue la place que le BFC a prise dans la vie de la cité.
« Une optique sociale qui nous tient à cœur »
Que ce soit dans l’organisation de stages, l’animation de quartiers, ou autres actions citoyennes avec les scolaires, les couleurs du club ont toujours su dignement être représentées. Juste retour des choses pour l’investissement singulier d’un Jean-Luc Manso, à qui Mathieu Boillon rend hommage « pour le gros travail administratif ». Le responsable de l’école de football du BFC n’est pas le moins heureux. « L’œuvre au quotidien de l’ensemble des éducateurs et dirigeants de l’école de foot à la préformation est récompensée, de même que tous ces déplacements effectués dans une optique sociale qui nous a toujours tenu à cœur ».
Responsable des U7-U9, Alain Petit ne dit pas autre chose. « On comptait sur ce label. Il acte une volonté de bien faire de la part nos équipes d’éducateurs et cela va, vous l’avez compris, bien au-delà du simple aspect sportif » confie le secrétaire du club, qui pourrait bien voir arriver, avec cette nouvelle preuve de l’attractivité du BFC, de nouveaux jeunes licenciés. Leurs parents savent désormais qu’ils seront parfaitement pris en mains.
« L’ambition de devenir un club qui compte »
Posté le 28/06/2016
Renforcé par la première année, parfois mouvementée, vécue en CFA 2 avec le jeune club bisontin, Hervé Genet est habité par une volonté de réussir. Le coach bisontin veut bâtir, durablement, un projet sur lequel il revient longuement pour notre site.
Son agenda s’est rempli. Son timing s’est précipité. Pas une première pour cet inamovible commercial dans la peinture, qui n’a jamais hésité, entre deux rendez-vous professionnels, à avancer sur tel ou tel dossier du mercato. Depuis plus de deux semaines, Hervé Genet vit intensément une période à laquelle il préfèrera, sans problème, la préparation débutant désormais dans moins de deux semaines.
A bientôt 54 ans, l’homme, très respecté sur Besançon, a une carte de visite unique. Entraîneur recordman de longévité au BRC, fort de deux accessions sportives en National, l’ami Hervé s’est nourri et renforcé des difficultés connues dans la période post-dépôt de bilan. Si son tempérament de gagneur n’a pas pris une ride, le personnage a sans doute gagné en maturité et en recul depuis son arrivée au BFC, avec qui il attaquera déjà sa troisième saison. Après une accession en CFA 2 et un maintien, Hervé Genet veut construire durablement. Avec cet aspect développement-club qui lui colle une vraie dimension managériale.
Hervé, lorsque l’on est entraîneur, est-ce que l’on vit l’adrénaline d’une intersaison avec plaisir ?
Non, ce sont toujours des moments difficiles, parce qu’on est en plein dans une période de négociations. Par expérience, on est plus souvent déçu, que joyeux de la façon de faire de certaines personnes. Maintenant, c’est vrai que tu es architecte de la saison à venir, donc tu es à nouveau plein d’espoirs, comme un gamin qui va de la primaire au secondaire : en étant craintif certes, mais joyeux de partir pour une nouvelle saison.
Un an en arrière, auriez-vous signé pour vous retrouver tel que vous êtes aujourd’hui ?
Si je suis pragmatique, je vous réponds, oui. Mais comme je suis optimiste de nature, je dirais qu’on aurait pu faire mieux.
Le maintien en CFA 2, pour sa première, en est la meilleure illustration, mais on sent que ce jeune club s’est étoffé, a grandi. N’est-ce qu’une impression ?
Non, ce n’est pas une impression. C’est un fait. On nous avait promis la descente puisque apparemment il n’y aurait que certaines équipes plus huppées qui auraient pu y arriver, en étant champion de Franche-Comté. Nous y sommes arrivés dès la première année, sans finalement aller puiser dans nos derniers retranchements. Et sans non plus la moindre structure d’accueil au niveau formation.
« Ni une comète, ni une simple équipe »
Le plus gros danger, pour un jeune club comme le BFC, est-il de grandir trop vite ?
On ne grandit jamais assez vite. C’est comme quand j’entends « On a marqué trop tôt ». Le plus difficile, c’est quand même de marquer. Je veux dire par là que personne, dans une entreprise privée ou dans une association, se lance avec l’idée de perdre. On a toujours d’énormes ambitions, c’est humain et ce n’est pas être prétentieux d’être ambitieux. Ambitieux, oui on peut l’être, même s’il faut les moyens en face. Nous aurons les ambitions de nos moyens (sourire).
Le développement du club passe par quelles étapes selon vous ?
Premièrement, la montée à nouveau de l’équipe réserve, pour se rapprocher le plus possible de l’équipe fanion. Le développement ensuite chez toutes nos équipes féminines. Et puis, bien sûr, la croissance des licenciés chez nos jeunes. Nous y parviendrons à partir du moment où la structure, en termes d’éducateurs, sera en place et finalisée.
Vous éludez l’équipe première ?
Evidemment pas. Mais j’ai une vision d’ensemble, c’est une logique club. On veut devenir un véritable club, qui compte, à Besançon et ailleurs. On veut s’établir. Nous ne sommes ni une comète, ni une simple équipe, comme certains voudraient le faire croire.
Est-ce une quête de légitimité ?
C’est ça. De certaine façon, on a senti cette année que nous commencions à l’avoir, à l’extérieur. On est loin de s’en satisfaire. Je le dis très calmement, il faudra que ce soit demain nettement plus marqué et concret. Notre lieu d’entraînement, notre siège social, tout ça : ce sont des questions prioritaires qui ne doivent plus avoir la moindre ambiguïté. Etre les vagabonds, c’est fini. On l’a vu en fin de compte, on n’a rien à envier à personne. Après, c’est comme tout, la considération s’acquiert par les résultats. On va s’y atteler.
« C. Frascaro, le seul à m’avoir tendu la main »
Parlons un peu de vous. Après être passé par une période de reconstruction post-dépôt de bilan du BRC, vous enchaînez une montée et un maintien en CFA 2 au BFC. Comment avez-vous vécu tout ça ?
Le plus sereinement possible. Je ne veux pas dire que j’en ai l’habitude, mais dans ma carrière, j’ai toujours joué une montée ou un maintien. Pour ce qui est de la période post-BRC, je ne le vis comme une revanche. Plutôt comme un cheminement vers des jours bien meilleurs.
Vous sentez-vous renforcé, endurci ?
Bien sûr, car c’est bien connu que ce qui ne te détruit pas te renforce. Et puis, avec le temps et l’expérience, on devient de plus en plus costaud.
Le président Carl Frascaro est venu vous chercher et continue à faire preuve de dynamisme. Lui êtes-vous reconnaissant ?
Pas simplement reconnaissant. C’est le seul, à un moment donné où j’ai cru que j’allais arrêter et passer à autre chose, qui m’a tendu la main. C’est le seul qui m’a proposé un autre challenge, cette joie d’entraîner, de faire partie d’un club. Le seul qui m’a proposé ce que j’aime le plus dans ma vie, après ma femme, mes enfants et mes amis. Donc oui, ça compte beaucoup pour moi et je ne l’oublierai pas. C’est pour ça aussi que lorsque j’entends certains discours d’entraîneurs, démesurés dans leurs propos, je ne leur souhaite pas se retrouver un jour sans club. Et puis, franchement, avec ce BFC, j’ai retrouvé une vie de club, des amis. Ça peut paraître cliché, mais on est une vraie famille, de mon staff, aux dirigeants, en passant par les éducateurs et bénévoles.
Tout n’est pas idyllique non plus. Sans que l’information n’ait été ébruitée, on avait été effaré de constater, l’automne dernier, une moyenne de huit à dix joueurs à l’entraînement. Comment avez-vous pu jongler avec ça ?
On a surtout essayé de ne pas communiquer dessus, déjà, pour essayer de paraître normal vis-à-vis de nos adversaires (rires). C’était quelque chose de nouveau pour moi, avec des joueurs qui travaillent. Tu te retrouvais donc à huit, le lendemain à 16. Heureusement que nous avions des joueurs engagés au club. Il faut dire aussi que nous avons eu des départs, puis des blessures et suspensions. Le fait d’avoir une réserve en deuxième division nous a rendu la tâche plus dure. Les joueurs sont aujourd’hui de plus en plus consommateurs : lorsqu’ils ne jouent pas, ils partent. Il a fallu faire avec tous ces impondérables.
Les choses vont-elles forcément changer à ce niveau ?
Absolument, car il y aura déjà un vrai groupe de travail pour l’équipe réserve, que nous côtoierons au moins une fois par semaine avec la CFA 2. On a posé les jalons, puisque ce sera Marino Corigliano le coach de la B, avec Saïd Boudyaf en adjoint. On envoie là un signe fort. Ça ne peut pas marcher si l’on compte uniquement sur des redescentes de joueurs. Cela dit, et chaque joueur de mon groupe l’a intégré, les devoirs de chacun seront clairs et nets, vis-à-vis de la réserve. Et puis, pour ce qui est de l’assiduité aux entraînements, les choses seront donc, effectivement, radicalement différentes, car nous avons mis, en interne avec les dirigeants, un nouveau fonctionnement au moment des entretiens individuels. Je ne transigerai pas sur le sérieux. Non seulement je l’impose, mais il est un préalable à toute idée de réussite.
« Il n’y aura plus de confort pour aucun joueur »
Cela implique de nouveau un recrutement quantitatif et une gestion des mutations. Dérangeant ou pas ?
Non, ça ne l’est pas. A un moment donné, pour les joueurs, il y aura forcément une gestion à avoir. Mais dans la compétition, la concurrence est partout. Quand on est jeunes comme eux, on doit être discipliné. Il y a des stades à franchir. Ça passe par des sacrifices aux entraînements, des matches en équipe B, qui ne sont pas une sanction. Nous n’avons rien inventé.
Avant de parler mercato, un mot sur la saison écoulée. Sans dénaturer la performance du maintien, on a le sentiment que votre équipe, trop souvent en réaction, avait les moyens de mieux faire. Vous partagez ?
Complètement. C’est vrai que cette faculté à renverser les situations a été une franche surprise. On aura gagné bien plus de points de cette manière. Mon équipe a toujours été en réaction car elle a toujours eu, quelque part, cette énorme envie de prouver qu’elle était bien meilleure que ce qu’on pouvait dire d’elle. Il y a un côté agaçant car elle était consciente au fond d’elle de ses qualités, mais avait besoin d’être au bord du gouffre pour les exprimer. Donc bien sûr qu’elle aurait pu mieux faire. Il aurait fallu, pour cela, s’accrocher plus longuement au haut de tableau. Deux matches clés ont pour moi été perdus et ont fait très mal : à Gueugnon et Sens. On a lâché derrière.
Comment faire mieux ?
Par une émulation plus forte entre les joueurs. C’est-à-dire une concurrence exacerbée. Il n’y aura plus de confort pour aucun joueur, puisqu’on sera un groupe de plus d’une vingtaine d’éléments, avec trois ou quatre gardiens. La capacité des joueurs à accepter sera un critère essentiel. En début de saison, tous nous ont dit qu’ils étaient OK. Nous jugerons sur les actes.
Justement, le recrutement arrive. Vous parliez dans la presse de l’importance des renforts régionaux…
Ce n’est pas juste de la com’. Déjà, financièrement, on ne peut pas faire n’importe quoi. Je ne sais pas comment font les clubs qui, à ce niveau, font venir une majorité de joueurs en dehors de la région ou des départements limitrophes. Mais globalement, c’est aussi une politique, une vision club. Avec le recul, tu te poses une question fondamentale : est-ce que ce que tu voulais aller chercher loin, tu ne l’avais pas, à niveau égal, à côté de toi ? Arrêtons avec cette lubie de croire que l’herbe est forcément plus verte ailleurs. Bon, OK, ça nous arrange bien de le dire aujourd’hui (rires).
Comment va se passer ce mercato ?
Oh, on a déjà bien avancé. La feuille de route était claire : on est parti dans le champ sur deux défenseurs, quatre milieux de terrain, offensifs et défensifs, et bien sûr comme tout le monde, l’attaquant qui, comme au rugby, te fait faire la différence dans tes temps forts.
Quel message, pour finir, aimeriez-vous véhiculé ?
Je ne reviens pas sur la situation à Besançon. On a juste l’ambition d’être un club qui compte. Pour ça, il faudra faire des résultats, gagner des matches. Nous savons la feuille de route qui nous attend. Surtout, je le dis, nous ne sommes pas un club de passage. Nous avons à cœur de nous enraciner dans le paysage de la Bourgogne-Franche-Comté.
Cuenin, l’heure de l’envol
Posté le 30/06/2016
Il savait que c’était le moment. Après avoir bien réfléchi, Lucas Cuenin, d’une fidélité exemplaire à son club de toujours, Pont-de-Roide, coupe le cordon avec une USPV dont il porte les couleurs depuis débutant. A 21 ans, ce défenseur central veut faire son trou.
Ce qui est rare est beau. Ou l’inverse, on ne sait plus vraiment. Toujours est-il que dans le football régional, la loyauté de Lucas Cuenin, dans une famille rudipontaine où ces valeurs-là sont visiblement biberonnées, a fini de convaincre tout le monde. Le curriculum vitae du garçon est vite cerné : le natif d’Audincourt n’a connu qu’un seul maillot. Ce « Jaune et Vert », chevillé au corps, scellé aux tripes. « Là-bas, c’est comme ça. Tu ne te fais pas marcher dessus. Les anciens nous le disaient : ‘une fois passée la porte bleue, les adversaires doivent vite être persuadés qu’ils vivront un match de merde’ ».
Regard ébahi, un poil enfantin, quand il s’est agi de découvrir stade, maillot et signature, l’intéressé n’a rien caché. « Pour moi, tout ça, c’est nouveau ». Le désir de s’envoler de ses propres ailes ne l’est pas vraiment. Son potentiel à questionner, à mettre en danger, Lucas y avait déjà songé. « J’avais plus ou moins prévu de quitter le club quand j’avais 17 ans. Je n’avais connu que la PH, l’équipe une descendait en LR2… ». Le départ vers Grandvillars ne se fera jamais. « Jérémy (NDLR : Matusik, son entraîneur) reprend alors l’équipe et me dit qu’il compte sur moi. La veille du premier match de championnat, il m’appelle. Au bout de 30 minutes, je rentre car ça n’allait pas. Je ne suis plus jamais ressorti de l’équipe ». Ce jour-là, Lucas a 16 ans.
« Il me tarde de rendre la monnaie de la pièce à Hervé et Carl »
La précocité se doublera de fulgurances. Avec une première année en DH qui s’enchaînera à 17 ans, un premier brassard à 19. Jusqu’à cette « saison pleine » du solide gaillard (1m86 pour 80kg) avec quatre buts au compteur, « dont aucun de la tête » sourit l’intéressé, « mon coach me demandait toujours d’être plus décisif ». Quelque part, partir devenait une évidence. « Il y avait eu un petit truc avec le Racing (NDLR : il y a trois ans), mais cette intersaison, sans me lancer des fleurs, je m’attendais à avoir des appels ». Un le surprendra. « Autant je pensais à Pontarlier ou au Racing (NDLR : ce qui s’est ensuite produit), mais Hervé, non. Quand tu as Monsieur Genet au téléphone, c’est quand même un coach qui a un nom dans la région. En plus, il m’a dit exactement les mots qu’il fallait, au moment où il fallait ».
Le BFC, qui attendit exactement le lendemain du dernier match de Pont-de-Roide en championnat, pour respecter un travail sportif louable du côté de l’USPV, a ensuite rapidement ficelé l’affaire. Avec cette adrénaline du joueur qui parie, confiant, sur une cote susceptible de lui rapporter gros. « Je n’ai pas peur du CFA 2. Je sais que ça va me demander plus de travail, mais c’est ce dont j’ai besoin. Et puis, j’aime avoir des responsabilités. Je ne suis pas du genre à les fuir ».
Celui qui se définit « plus leader que suiveur », a désormais hâte. Après avoir rendu un chaleureux hommage à Jérémy Matusik (« je lui dois tout. En dehors du foot, c’est comme un grand-frère, qui m’a rendu bien des services »), Lucas a des fourmis dans les jambes. « Ce qui me frappe ici, c’est la passion des dirigeants. Cette équipe, j’ai en plus déjà joué contre elle. Je ne vais pas tous les citer, mais rien qu’évoluer avec des mecs comme Cuynet, Golliard ou Gégout, c’est quelque chose d’énorme ». La conclusion de ce défenseur qui « ne rechigne jamais au duel », « assez rapide pour ma taille » et « pas du genre à balancer », cadre bien avec le personnage, attachant. « Il me tarde de rendre la monnaie de la pièce à Hervé et Carl. Prendre un joueur de DH, c’est une belle marque de confiance. A moi de travailler et de leur prouver qu’ils ne se sont pas plantés ». Quelque chose nous dit que les agréables surprises ne font que commencer…
Louhkiar, l’arme à gauche
Posté le 02/07/2016
Il y avait Mustapha, depuis la seconde partie de saison 2014/15, il y aura également Naïm. Pétri de qualité, le petit frère (bientôt 19 ans) arrive avec les crocs, lui qui avait été stoppé dans son éclosion, au club voisin du Racing, par une blessure au genou.
3 octobre 2015. Le Racing Besançon vient de signer une probante victoire contre Saint-Etienne, arrachée dans les derniers instants sur un but d’Amine Hakkar. Dans son vestiaire, Michaël Isabey est fermé. L’entraîneur vient de perdre sur blessure, pour le reste de la saison, Naïm Louhkiar. Celui qu’il avait aligné titulaire à quatre reprises depuis le début de saison. Celui sur qui il comptait énormément, dans la lignée d’une fin de saison 2014/15 qui avait révélé un potentiel que tous, avant au BRC, savaient certain.
« Le meilleur, c’est le petit dernier » avait souvent tendance à rappeler, dans les tribunes, le paternel, pas du genre à avoir fait dans la demi-mesure, niveau fratrie de footballeurs. Hervé Genet en sait quelque chose. Pour avoir souvent pris sous son aile Mustapha, pour avoir même tenté l’association des deux frangins « Momo » et « Mous » lors d’une saison gâchée par les difficultés financières, le coach bisontin n’a pas hésité un instant à l’idée d’agrandir la famille. « Sa présence ici, comme celle de mon frère bien sûr, a beaucoup compté dans ma venue. Mous m’a dit : ‘il va te traiter comme il m’a toujours traité’. Je sais très bien qu’avec ce coach, je vais pouvoir progresser ».
« C’est la première fois que je me blessais »
Comme au Racing, Naïm n’aura donc certainement pas froid aux yeux. « Comme Mika Isabey, Hervé Genet donne sa chance aux jeunes. Pour moi c’est simple, si je suis bon, je jouerai ». A ceci près que ce milieu gauche déroutant par sa percussion et ses dribbles se « donne quatre mois pour revenir à [mon] meilleur niveau ». Depuis ce fameux déboulé, brutalement stoppé par une douleur horrible le long de la ligne de touche, contre les Verts à Léo-Lagrange, le joueur n’a jamais re-gouté aux séances collectives. « C’est la première fois que je me blessais. C’était dur, parce que c’est là que tu te rends compte que si ça va vite pour être en haut, ça va encore plus vite pour se retrouver en bas ».
Pas simple, la rééducation s’est faite seul. Pas le temps d’aller à Capbreton pour le lycéen qui a passé son bac le mois dernier. La course, il l’a reprise en solitaire. Une période qui laisse amer son grand frère. « Ils ne se sont souciés de lui qu’à partir du moment où ils ont compris qu’il était sur le départ. Là, tout le monde l’a rappelé. Je n’ai pas trouvé ça correct vis-à-vis d’un joueur qui a fait toutes ses classes au BRC ». Naïm, lui, n’a pas de remords. « Pas plus que ça, non. Le seul, c’est de ne pas avoir pu faire la saison entière, celle que je voulais faire. Mais au BFC, je rejoins un club du même niveau, dans le même stade, avec une équipe qui a du potentiel et un projet. Et puis, avec mon frère, je serai de sûr mieux encadré ».
Très ambitieux, ce trésor encore brut, que Hervé Genet sait dénicher puis couver, trouvera au BFC un objectif commun : celui de grandir, durablement. Une fois intégré et adopté par un groupe où il sera le cadet, Naïm a toutes les chances de faire battre les cœurs. Normal, lui aussi est toujours à gauche. Ça doit être de famille.
M’Boa veut passer à table
Posté le 04/07/2016
A 23 ans, le milieu de terrain à vocation défensive va découvrir le CFA 2, après des expériences européennes (Ecosse et Portugal) et un retour en France où il défendait, depuis janvier 2014, les couleurs d’Ornans en DH. L’heure de montrer son potentiel, aux yeux de tous, est venue.
Le garçon est du genre déterminé. Après tout, on ne fait pas l’INF Clairefontaine tout à fait par hasard, quand on est encore gamin. Sorti de cette pépinière à l’âge de 16 ans, repéré alors par le centre de formation professionnel du Valenciennes FC, Hermann M’Boa Mekongo vogue ensuite. Il retourne dans sa région parisienne natale, évolue en 18 ans Nationaux au Racing Club de France, avant de surfer sur la vague de l’espoir.
Pour un jeune de ce niveau, finir sa formation en Ecosse, dans le club de première League de Motherwell, a un certain cachet. « J’étais en équipe réserve, avec les jeunes du club » explique-t-il, alors qu’une opportunité portugaise va se présenter avec le club de Leria, qui passera toutefois directement de première à troisième division cette année-là. La suite, « sans mes agents », sera plus conventionnelle. Sa venue à Ornans marque un radical changement de décor. Comment une telle transition ? « C’est par l’intermédiaire de Grégory Lujien (NDLR : défenseur ornanais) qui avait joué avec mes deux frères au Luxembourg ».
« On sent bien qu’il y a ici une vraie envie d’investir »
Deux ans et demi ont passé, dans le calme de la Vallée de la Loue. « Le deal avec le coach au départ, c’était la montée en CFA 2 » raconte Hermann, dont les débuts vont être plus compliqués que prévu. « Il a plus fallu se sauver qu’autre chose. J’ai donc dû dépanner. Là-bas, je palliais un peu les absences. J’ai joué devant, car il fallait aller chercher le maintien ». Le milieu de terrain « axial, défensif ou relayeur », qui se définit « très technique, rapide et endurant », apportait ainsi une certaine profondeur à son équipe, régénérée par ses cinq buts sur la première demi-saison. Deux ans plus tard, et malgré la montée avec son équipe, Hermann a préféré opter pour le challenge bisontin. Un choix qu’il assume pleinement.
« On sent bien ici qu’il y a une vraie envie d’investir, tant sur les joueurs, le terrain, qu’en dehors, dans la vie du club. De l’extérieur, on a l’impression aussi que le BFC a la volonté de devenir le club numéro un dans la ville et sa région. Pour moi, qui veut grandir, c’était normal d’intégrer cette équipe ». Après « un premier contact qui avait eu lieu avant la fin de saison », le néo-Bisontin s’est décidé dernièrement. « J’ai vu que ça tardait un peu pour re-signer. Il n’y avait alors pas photo pour moi. C’était plus intéressant de connaître ce challenge-là ».
Ambitieux, Hermann M’Boa veut « tout gagner ». Il entend tout autant « s’inscrire dans la durée ». « Quand je m’engage dans un truc, c’est toujours pour du long terme dans ma tête. La meilleure chose qui pourrait arriver, c’est qu’à terme, on soit reconnaissant de mon travail ici ». Ce travail va commencer dès lundi.
S. Crolet, en mode rattrapage
Posté le 06/07/2016
Il a humé, depuis près de cinq ans, les effluves professionnels. Bien que le cap n’ait pour l’instant pas été atteint, Steven Crolet (20 ans) veut en faire une force pour rebondir. Son arrivée au BFC pourrait être bénéfique à tout le monde.
Quelques pas sur la pelouse séduisante de Léo-Lagrange, avant un premier chambrage de son entraîneur. Regard fixé sur celui, bleu azur, de son nouveau joueur, Hervé Genet taquine sur le physique. Faut dire que niveau abdos, il y a presque compét’ entre les deux. Dans son rôle de recrue, Steven la joue sérieux. La visite du stade l’emballe. Les sensations transpirent. « Jouer ici, c’est obligé que ça doit te donner des ailes ».
A part le fait de se coltiner son déménagement depuis la cité des Ducs, le garçon ne cache pas sa joie. « J’arrive dans un club dont le projet me semble assez intéressant, dans une ville similaire à Dijon, avec en plus un coach et un président qui me font confiance. J’ai franchement tout pour évoluer dans de bonnes conditions » glisse-t-il. Tout ? Oui, car le côté familial lui donne quelques frissons. « Retrouver mon frère, c’est quelque chose. C’est la toute première fois que l’on jouera ensemble. Même chez les jeunes à Lons-le-Saunier, j’étais trop petit pour être avec lui, je l’accompagnais, juste comme ça. Déjà, quand on a joué l’un contre l’autre, j’étais comme un fou, trop content, et je savais que personne ne lâcherait le steak, mais alors là… ».
« Mon frère, je le prends comme un modèle »
A côté de Yohan (« je le prends comme un modèle »), Steven, le cadet pourra donc largement garnir le placard à souvenirs. Jusqu’ici, il n’y avait bien que ces trois rencontres, disputées l’un contre l’autre. Le match aller-retour entre le Racing et la réserve de Dijon, la saison 2014/15 (« je lui avais mis un coup d’épaule sur un duel et il était tombé ici, et au retour, il m’avait mis une de ces roulettes… »), et le dernier Selongey - BFC, en mai, où le milieu de terrain, auteur d’une passe décisive, fit mal à l’équipe de Hervé Genet. Pas rancunier, ce dernier a eu bonne mémoire.
Selongey, qui venait de récupérer le milieu de terrain depuis février grâce à un intermédiaire fait par Vincent Pullicino (« je me suis claqué en première partie de saison avec Dijon, et vu que l’équipe était dernière, ce sont les pros qui ont été alignés. J’avais besoin de temps de jeu… »), a donc vu partir un élément qu’il se serait bien vu conserver (NDLR : 1 but et 5 passes en plus de trois mois). « C’est Hamel (Hakkar) qui est allé voir le coach » raconte Steven, vu à l’œuvre lors d’un match d’essai à Montrapon, à la mi-juin. L’affaire a suivi.
Pour les deux parties, elle pourrait être bonne. Celui dont « le poste de prédilection est en 10, juste derrière l’attaquant », sait s’adapter « que ce soit en 6, sur les côtés ou même devant ». Surtout, il veut « retrouver une vraie régularité, en étant décisif ». Une culture de la gagne, que ses années en centre de formation lui ont inculquée. On ne passe pas deux ans à l’Olympique lyonnais (15-17 ans) tout à fait par hasard, tout comme il existe forcément des raisons à ne pas être, pour l’instant, parvenu à franchir ce cap à Dijon. « Il m’a manqué un peu de tout, tant de chance que de sérieux » résume Steven, convaincu d’être « renforcé par l’expérience ». Même s’il ne laisse apparaitre aucun regret, l’esprit revanchard a parfois du bon.
Boussaïd, et maintenant plus haut
Posté le 08/07/2016
Les initiés le connaissaient meneur de jeu, capable d’être déroutant à Ornans. Ils découvriront, au BFC, Imad Boussaïd flanqué d’une mission d’enflammer un couloir droit vers qui est toujours allé sa préférence. A lui de le prouver, en CFA 2 désormais.
Il le connaît forcément, mais Hervé Genet pourrait bien lui parler de Mustapha Louhkiar, son profil. Son parcours. Imad Boussaïd appartient en effet à cette caste des joueurs régionaux, qui font parler d’eux dans les championnats de Ligue, jusqu’au jour où quelqu’un vient les chercher pour le grand saut. Boussaïd, lui aussi, est passé par les chemins de travers, puis Ornans. Son confort, comme « Mous » Louhkiar pendant longtemps, il y était attaché.
Tout avoir dans ces conditions est impossible. L’intéressé est le premier à le reconnaître. « Je sais bien que j’aurais pu partir bien avant de Saint-Loup. Mais je n’ai pas fait le nécessaire pour et me suis enterré d’une certaine façon ». Et puis les voyages, ça ne lui a pas forcément réussi à Imad. Que ce soit à Belfort, alors qu’il avait à peine 18 ans « et pas le permis », au Luxembourg, avant tout pour des raisons alimentaires, ou chez le voisin vésulien, « où je m’entraînais avec la CFA, mais jouais en championnat avec la DH ». A ce niveau, il confirmait des dispositions que ses potes savaient évidentes.
« C’était pour moi la fin d’un cycle »
En 2013, quand l’enfant prodigue revient au bercail, le club de Saint-Loup (LR3) se frotte les mains. Les buts s’enchaînent à nouveau. En particulier lors d’un match de Coupe de France, où Ornans n’est pas loin de passer à la trappe (2-3). « Ils s’imposent à la dernière minute. Je marque les deux buts de Saint-Loup et après le match, le coach me demande de signer ». L’adaptation se fera en douceur. S’ensuivra deux ans et demi sur les bords de la Vallée de la Loue. Suffisant pour se faire un nom parmi l’élite régionale.
Sur les feuilles de match, le nom Boussaïd était autant recherché que craint. Mais il n’apparaissait pas toujours. « Des fois, je n’étais même pas sur le banc, alors que je savais que je pouvais être titulaire. Les gens ne comprenaient pas ». Dans son discours, le Haut-Saônois parle « d’une fin de cycle » et d’une « séparation moyenne, même si le coach m’aura beaucoup apporté ». Animateur pour les jeunes du côté de Nancray, le néo-Bisontin n’a pas hésité un instant quand il a su que le BFC s’intéressait à lui.
Dernièrement remarqué en sélection régionale, celui qui adore « déborder côté droit », avait été coché par Hervé Genet qui l’avait découvert, très à son avantage, un soir de 2014, alors que l’entraîneur s’était mué en consultant lors d’un Ornans - Racing. Le joueur, qui se souvient très bien de ce match, reste mesuré dans ses attentes. « Je sais qu’on me fait confiance. Mon premier but, c’est de travailler pour faire une grosse saison. La suite, on verra bien ». Tout est en effet une question de paliers. Certains les franchissent sur le tard, mais les franchissent quand même.
Faivre revient aux sources
Posté le 09/07/2016
Il ne s’y attendait pas, ou plus vraiment. Johan Faivre (25 ans) va pourtant re-goûter au Championnat de France, à Besançon qui plus est, avec un entraîneur qui l’avait lancé, gamin, au BRC…
Sa joie n’est pas feinte. « Sincèrement, je ne pensais pas qu’un club comme le BFC pouvait s’intéresser à moi » lâche-t-il d’emblée. Humble, le jeune Bisontin, facteur dans le civil, sait d’où il vient. « Je ne vais pas dire de nulle part, mais quand tu goûtes à la LR2, quelque part, tu galères un peu quand même (sourire) ». Sur le terrain comme dans la vie, Johan n’est pourtant pas du genre à abandonner. Le garçon est plutôt combattant dans l’âme.
Un trait de caractère qui s’était, très tôt, remarqué chez lui, au fil des catégories jeunes du BRC. Paletot rouge sur le torse, brassard, l’image était presque immuable chez lui. L’aventure, préfacée en débutants, s’arrêtait pourtant en 18 ans. Presque une surprise, alors que ses aptitudes avaient été récompensées, très tôt en équipe fanion. « J’avais fait quelques entraînements avec le groupe CFA. Et Hervé m’avait pris avec lui lors d’un match en retard à Sochaux, un mercredi ». Malgré le souvenir joyeux, Johan opta à la mi-saison 2010 pour Ornans, « sans forcément avoir de regrets ».
« J’avais entendu que l’on comptait sur moi »
Là-bas, le gaucher découvrait la CFA 2 et obtenait surtout le temps de jeu qu’il était venu chercher. Qui plus est en compagnie de son meilleur pote Mehdi Jeannin, lui aussi en partance du BRC. « C’est moi qui avait contacté le coach (NDLR : Yannick Renou) et il m’avaitaccueilli avec plaisir ». La période ornanaise, ensuite marquée par une relégation en DH, dura deux ans et demi. Elle précédait un retour dans la capitale franc-comtoise. Au Clemenceau d’abord (LR2), puis ces deux dernières saisons à Planoise/Saint-Ferjeux.
Une montée en DH, puis une dernière saison où les résultats ne suivaient pas, tout n’a pas été rose. « Heureusement que j’avais un coach comme Nabil (NDLR : Bouhi) » retient-il. Malgré la fin de saison morose en DH, le défenseur comprend que l’éventualité d’un rapprochement entre Planoise et le BFC lui ouvre des portes. « J’avais entendu que l’on comptait sur moi » acquiesce-t-il. Les paroles n’étaient pas du vent. « J’ai rencontré le président et Hervé. En moins d’une heure, ils m’avaient déjà eu. J’avais tout simplement envie de signer ».
Signer, aussi pour se mettre en difficulté, se tester et répondre à une situation qu’il n’a connue, que ce soit en jeunes ou en seniors : le fait de démarrer une saison dans la peau de celui qui ne part pas favori à la titularisation. « Bien sûr que c’est motivant de se mettre dans le rouge. Avec le monde qu’il va avoir, la concurrence sera là. Je le prends comme un défi. Généralement, quand je suis comme ça, ça donne de bonnes surprises » glisse-t-il. Battant, on vous dit, et donc prêt à en baver lors de la préparation physique. « Je m’y attends, oui » sourit-il. « Hervé, tout le monde connaît. Si je n’ai pas hésité, c’est peut-être aussi pour ça. C’est un nom dans la région, avec une qualité d’entraînement et de coaching ». Entre défenseurs (NDLR : lui a une préférence axiale, mais peut aussi évoluer à gauche) de devoir, on se comprend apparemment.
Hakkar, potentiel à explorer
Posté le 11/07/2016
A même pas 18 ans, Elyes Hakkar avait surpris son monde, l’année dernière pour ses grands débuts en DH avec le PS Besançon, son unique club jusqu’ici. En arrivant au BFC, il devine le cap qui est à franchir. Ça ne lui fait pas peur.
Débuter à 16 ans en LR2 n’est pas donné à tout le monde. A fortiori dans un club structuré comme le PSB. Les terrains du quartier des Torcols, le jeune Elyes les fréquente depuis tout gamin. Quand il fut lancé, il y a moins de deux ans pour la première fois avec l’équipe première, il y avait comme la reconnaissance d’une unique formation club, débutée avec ce maillot bleu dès les débutants.
Si elle a logiquement pu surprendre, la précocité peut aussi s’expliquer par des prédispositions athlétiques au-dessus du lot. Avec son 1m91, le Bisontin est du genre encombrant sur un terrain, où son impact se dévoile rapidement, dans les duels du milieu de terrain. Ceux qu’il compile à l’envi. « Je me définis comme un joueur athlétique, agressif sur l’homme » explique-t-il, réservé. Cousin de Hamel et Amine, Elyes, remarqué sur Besançon, avait été attiré en match d’essais, le mois dernier à Montrapon. Comme en DH, on l’avait retrouvé batailleur, avec une fougue que Hervé Genet cherchera à canaliser, pour maximiser un volume de jeu qui apparaît certain.
« Je ne me fixe pas de limite »
Encore faudra-t-il digérer le vrai monde qui sépare les joutes régionales de cet univers du championnat de France. « Je vais découvrir ce niveau. Je suis pressé et j’en envie, même si je m’attends à ce que ce soit dur, avec de la concurrence et une intensité qui n’aura rien à voir pendant les matches ». Mais le garçon veut faire les choses dans l’ordre. A commencer par « faire une bonne prépa, pleine, ce qui sera important pour moi ».
Titulaire en DH pendant toute la première partie de saison dernière, Elyes a dû ronger son frein avec une seconde blessure (entorse à la cheville). « Des blessures mal soignées » selon le joueur, redescendu avec l’équipe réserve en LR3. Du coup, la feuille de route a été tracée par l’intéressé. « Déjà travailler, pour aller le plus haut possible. J’ai le temps, je suis jeune et je ne me fixe pas de limite ».
Retour sur la reprise de l'entraînement
Posté le 12/07/2016
Retrouvez, sur BFC TV, des images de la reprise ainsi que les premières réactions de la saison du coach, Hervé Genet, du président, Carl Frascaro ainsi que celles de deux nouveaux arrivants, Lucas Cuenin et Imad Boussaïd.
La deuxième semaine de préparation va placer les Bisontins dans la difficulté. Mais alors que l’ambiance de travail est totale, la montée en régime a été minutieusement calculée. Avec un retour à un travail que l’on pensait démodé. Et pourtant…
Pas un mot. Ça bosse dur. La chaleur qui s’écrasait, ce lundi, sur des tempes scintillantes, n’invitait certes pas les joueurs à la déconcentration. Mais depuis la reprise, le sérieux du groupe est sans commune mesure avec les efforts cycliques de la saison dernière. Il faut dire aussi que cette nouvelle mouture, reconstruite, doit apprendre à se connaître. A se familiariser. Il était donc écrit que les premiers rapprochements se feraient dans la sueur.
Une débauche d’énergie qui ne laisse pas la place au hasard. Pas dupes, les joueurs l’ont bien ressenti. Son énième préparation estivale, Hervé Genet a planché dessus sans faire les choses à moitié. Les différences avec les bases qui étaient appliquées, à l’époque National/CFA avec le BRC ? « Quasiment aucune » assure le coach, qui n’oublie pas « la fraîcheur de l’équipe en début de saison, l’année dernière », comme il attribue « au manque de présence à l’entraînement », « la fin de saison poussive ». Cette année, le programme diffèrera cependant. « On revient nettement plus à un travail sur le lactique » explique le technicien.
« Sandy (Guichard) m’a dit que les clubs revenaient à ce qui se faisait avant »
Avant de reprendre l’entraînement, l’homme fort avait fait valider son planning par un certain Sandy Guichard. « Quand on peut sonder un ami comme ça… » affiche Hervé Genet, alors que son ex-adjoint a connu, en tant que préparateur physique reconnu, la Coupe du Monde avec l’Algérie, la Coupe d’Europe avec Trabzonspor, ou la Ligue 1 avec Bordeaux. « Sandy m’a dit que la plupart des clubs pros revenait en fait à ce qui se faisait avant. Preuve que nos anciens ne faisaient pas n’importe quoi et que les effets de mode sont aussi dans le sport ». Les sacrosaintes préparations, balle systématiquement au pied ? A oublier. Pas une surprise pour le coach bisontin. « Il faut l’avoir vécu pour bien pouvoir comparer les résultats ».
Running au pied, les Bisontins avaleront les courses. Mais pas n’importe lesquelles. « L’année dernière par exemple, nous étions davantage sur de l’intermittent aléatoire. Cette fois-ci, on sera bien plus sur le lactique, en travaillant à chaque fois au seuil ». Sans doute du charabia pour les non-initiés, qui doivent néanmoins savoir qu’une préparation se décline en trois temps principaux : « la capacité, la puissance, et disons pour faire simple, la vitesse » détaille le coach. Avec l’appui de montres spéciales, les joueurs sauront exactement à quelle fréquence cardiaque répéter les efforts.
M’Boa : « C’est comme si c’était pro »
Pour l’ex-pro Ludovic Golliard, qui avait cet outil technologique au poignet lundi soir, rien n’est véritablement exceptionnel. « Disons que j’ai davantage connu des saisons où les préparations étaient rythmées par deux entraînements quotidiens. Mais là, avec des joueurs qui bossent, d’autres qui découvrent le niveau ou n’ont qu’une année de vécu, ce n’est pas évident ». Le discours change forcément pour Hermann M’Boa. L’ex-Ornanais, en très grande forme ces premiers jours, a beau avoir connu l’INF Clairefontaine, les centres de formation ou l’étranger, l’éloge est là : « j’ai aussi connu l’amateurisme. Là, c’est comme si c’était pro. Le coach est derrière nous tous et ne nous lâche pas. Je crois qu’on sera vraiment très, très prêt ».
A côté de ces deux gaillards, étonnants de facilité, il y a aussi ceux qui s’attendaient à endurer. L’affuté Yohan Crolet garde bien en mémoire la préparation de l’année dernière : « la plus dure que j’ai connue depuis que je joue au foot ». Le milieu de terrain bisontin s’attendant « à du lourd, après une première semaine tranquille ». Idem pour la recrue Naïm Louhkiar, qui reprend en étant progressivement rassuré par son genou. « On monte en puissance et c’est conforme à ce qu’on m’avait dit » confie le Bisontin, qui retient cet accent mis « sur l’endurance-capacité » et cette « méthode différente du coach Hervé ». Elle est censée récolter de beaux fruits.
Heureux comme des gosses
Posté le 22/07/2016
Direction les Alpes et la Savoie pour les footballeurs bisontins, qui auront l’honneur, ce samedi (18h) à Aime, d’affronter Bastia (Ligue 1) en match amical. Un moment forcément à part.
Le Sporting Club de Bastia. Un nom qui, dans le landernau du football français, sonne fort. Samedi, sur le petit terrain savoyard d’Aime, qui devait à la base accueillir le club local d’Evian-Thonon-Gaillard, en proie à de très sérieux problèmes financiers, le Besançon Football Club va endosser avec joie le rôle de sparring-partner. Pas celui de faire-valoir, quand on connaît le compétiteur Hervé Genet. « Le plaisir, évidemment. Mais je n’ai vraiment pas envie de prendre une tôle ».
Face aux Squillaci, Peybernes, Cahuzac, Mostefa, Danic, Leca and co, les Bisontins ont bien compris que l’exigence du quotidien allait être élevée de plusieurs crans. Un bien pour la préparation de cette saison. « Pour mes joueurs, c’est hyper-intéressant de travailler, défensivement déjà. J’attends d’eux une bonne participation mais aussi une résistance certaine, que ce soit pour ceux qui étaient déjà avec nous, ou bien sûr ceux qui nous ont rejoints ». Le coach bisontin n’oubliant pas d’envoyer un clin d’œil au club bastiais, et à son homologue François Ciccolini, qu’il découvrira ce samedi. « On est très heureux et très fier que Bastia ait accepté de jouer contre nous. Ce n’est pas souvent qu’un club de Ligue le fait. Mais honnêtement, je pense que c’est une bonne idée de leur part, puisqu’ils pourront mettre en place leur dispositif défensif, et bien sûr offensif contre nous ».
Magnani : « Un match dont on reparlera dans 15 ans »
Alors que l’entraîneur doubiste a largement pu noter l’effet booster de l’annonce de ce match (« le groupe était déjà déterminé, mais là… »), son adjoint Osvaldo Magnani est également aux anges. « Pour un Argentin comme moi, c’est énormément de plaisir. Ce sont des opportunités que tu n’as pas 50 fois dans ta vie, à part quand tu vas loin en Coupe de France. Dans 15 ans, on reparlera encore de ce match. Seul le football peut nous apporter ça ». Le technicien, essentiel dans la vie du groupe, voit surtout un bienfait collectif. « On sort du contexte de Besançon, avec l’occasion de vivre ensemble. C’est vraiment un moment fort et important ».
Une analyse que partage Lucas Cuenin, le défenseur arrivé cet été de Pont-de-Roide. De la DH à un adversaire de Ligue 1, il y a un gros pas nommé plaisir. « On ne joue pas des matches comme ça tous les jours. Mais il faudra être sérieux, pour préparer les autres matches amicaux et le début de saison. Ça reste un moment à part, car c’est le premier rassemblement du groupe. C’est là que nous devons créer une vraie cohésion et intégrer tout le monde ».
Visiedo : « quelque chose d’exceptionnel »
Tout a en effet été prévu pour que, dès ce vendredi, le BFC soit placé dans des conditions très favorables à l’émulation. La bonne humeur générale fera le reste, même si le planning fera la part belle aux efforts en altitude. « Jouer un club de Ligue 1, c’est quelque chose d’exceptionnel. Ça se trouve, on ne le revivra plus jamais. Pour nous, c’est extraordinaire » mesure Anthony Visiedo, l’expérimenté milieu de terrain qui n’a pas eu à se forcer cette semaine pour trouver la motivation.
Comme ses potes, lui espère bien entendu faire bonne figure, « en ne prenant pas une valise ». En même temps, nombreux seront ceux à vouloir s’étalonner, se montrer. « Tout joueur de foot souhaitent jouer des matches comme cela et nous avons la chance de le vivre » lâche le défenseur bisontin Johan Faivre, « excité à l’idée de se frotter au monde pro ». Le milieu de terrain Yohan Crolet retenant pour sa part « le plaisir de jouer une Ligue 1, pour prendre un maximum d’expérience ». Sur son petit nuage, le BFC est parti pour croquer à pleine dent cette belle aventure.
Bastia (Ligue 1) - BFC (CFA 2) à revivre
Posté le 23/07/2016
Difficile de ne retenir que le score (2-1). S'ils ont été défaits, face à Bastia, pensionnaire de LIgue 1, les Bisontins, qui étaient partis en mini-stage en Savoie, ont montré un visage exemplaire. Vraiment à poursuivre.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Séduisants, ces Messieurs !
Posté le 25/07/2016
Le mini-stage qu’ils ont vécu en Savoie les a visiblement resserrés, voire même soudés. Les Bisontins, qui ont fait mieux que tenir tête à la Ligue 1 de Bastia (2-1) ont un pris un rendez-vous. Seule leur capacité à répéter les efforts, dans ce même état d’esprit, leur permettra de l’honorer.
Hervé Genet et François Ciccolini, son homologue corse, ne partagent pas simplement le look gaillard. Pour les deux techniciens, l’essentiel était bien entendu ailleurs que dans la simple expression du résultat brut du match amical. Quoi que, face à un adversaire qui lui rendait quatre divisions, les pensionnaires de Ligue 1 se devaient de faire respecter la hiérarchie, déjà mise à mal, une semaine plus tôt, par le voisin insulaire de l’AC Ajaccio.
En scrutant avant tout le contenu, les deux hommes n’ont pas eu de mal à retenir l’essentiel : le jeu, les sensations prises. Côté bisontin, ces dernières ont été, disons-le, assez bluffantes. Dire cela revient à peu près à souligner une autre certitude : celle de probablement connaître des jours moins propices, lors d’une préparation estivale couteuse en énergie. Là encore, la priorité serait autre part. Le BFC, dont le potentiel a ostensiblement été bonifié cet été, avancera au gré de sa propension, ou non, à digérer les efforts, à sans cesse se remettre en question.
Encore un chantier devant
Il a, c’est vrai, pris une esquisse de chemin, à l’occasion d’une virée savoyarde qui a fait l’unanimité. « C’est vrai que tout le monde a apprécié et s’est bien marré » note un Hervé Genet, heureux de la « fraîcheur certaine » apportée par les « jeunes joueurs qui nous ont rejoints ». Face à des pros, certains d’entre-eux se sont montrés samedi, ce qui est, là aussi, prometteur. Mais au-delà d’une qualité de jeu qui a emballé les observateurs, c’est tout autant « le cœur » justement noté par le président Carl Frascaro, qui a séduit. Les relents solistes de l’année dernière, que plus personne ne voulait voir, semblaient alors bien loin. A condition bien sûr que ce soit confirmé dans le temps.
En attendant, le chantier est empreint de promesses. Défensivement, et en l’absence importante du capitaine Ludovic Golliard, l’activité, en deuxième période, de la charnière Pesenti-Hakkar, n’est pas passée inaperçue. Elle offrira autant de possibilités à Hervé Genet qui, avec M’Boa, Cuenin and co, possède un socle certain, bien défendu, aussi, dans les cages. C’est bien sûr offensivement qu’il faudra juger sur pièces. Samedi, l’impeccable utilisation du ballon, mise en exergue par le trio Cuynet-Crolet-Y. Faivre, a sans doute occulté la nécessaire volonté, affichée, d’encore se renforcer devant. Buteur opportuniste, Belkir, attaquant mis à l’essai depuis la fin de la semaine passée, sera ainsi revu à l’œuvre, avec l’espoir d’avoir à peine plus de situations à négocier, samedi contre Chasselay (CFA), que pendant les 45 premières minutes face à Bastia. Les suivantes avaient également permis de voir à l’œuvre un intéressant Kévin Atangana M’Balla. Pas de doute, les places seront chères. Mais dans un groupe qui vit bien, l’émulation aura du bon.
Maxime Chevrier
Ici face à Squillaci, Yohan Crolet qui, sans des buts à peine trop petits, aurait ajusté une merveille de lob en seconde période (transversale) a montré comme son équipe un beau visage. Photo SC Bastia.
Inside : la vidéo du mini-stage alpin
Posté le 27/07/2016
Quelques tranches de vie, des moments privilégiés partagés, de la rigolade, du sérieux aussi, et finalement un sentiment de bonheur. Le BFC, qui a en plus signé un match plein de promesses face au Sporting Club de Bastia (Ligue 1), a vécu, le week-end dernier en Savoie, ce qui pourrait constituer un acte fondateur. Dans l'intimité, BFC TV vous fait revivre quelques passages, lors d'une vidéo de dix minutes.
Vous n’avez pas encore trouvé d’occupation à votre enfant, juste avant la rentrée scolaire. Il ou elle a envie de découvrir le football, dans une atmosphère ludique et bon-enfant : le BFC a une solution clé en main, avec un stage du 24 au 26 août.
C’est devenu une tradition au Besançon Football Club, à chaque période de vacances scolaires. Les stages pour enfants, ouverts à tous (garçons et filles, licenciés ou non), suscite toujours intérêt, vocation et plaisir. La conséquence d’une organisation toujours aux petits oignons par l’équipe d’éducateurs du club, déjà récompensée, par la Fédération française de football, pour son encadrement avec le label jeunes excellence.
Le stage du BFC, dans un mois, aura lieu du mercredi 24 au vendredi 26 août au complexe sportif de Montrapon. Accueil des enfants entre 9h et 9h30, fin de journée à 16h30.
Le repas, avec le traiteur Léonard, les goûters sont compris, toutes comme les activités annexes, dans les inscriptions pour un coût de seulement 20€ pour les trois jours. N’hésitez plus, inscrivez-vous vite (jusqu’au 15 août) à besanconfc@gmail.com (ou, si pas Internet uniquement, au 06 85 54 63 03).
Le passage à l’addition
Posté le 01/08/2016
Poussifs, parfois fautifs, les Bisontins ont manqué de régularité, d’impact et probablement beaucoup de caisse pour espérer tenir en respect une séduisante équipe de Chasselay, dont le niveau hiérarchique d’écart - et le stade plus avancé de la préparation - s’est logiquement fait ressentir (1-4).
Une semaine plus tôt face à Bastia, le piège euphorisant de rendre plus belle une équipe bisontine qui avait donné une réplique assez étonnante à Bastia (Ligue 1), n’avait attrapé personne. Tomber dans l’autre excès, après un revers, certes cinglant et à la maison, relèverait tout autant du jugement bien trop hâtif. Ni plus ni moins, le BFC se confronte à l’essence même d’une préparation estivale, aussi coûteuse en énergie que souvent, et c’est lié, trompeuse.
A en juger de la mine fermée de Hervé Genet, samedi soir après ce deuxième match amical, il fallait quand même y déceler de la déception. Et même de l’irritation. On ne prend après tout pas quatre buts complètement par hasard. C’est bien cette note salée qui avait un goût indigeste pour le coach bisontin. « Bien sûr, il y avait la fatigue. Du moins, je pense. La qualité de l’adversaire n’est pas non plus à négliger. Mais tout ça n’explique pas tout. Quand je vois l’engagement qu’a mis Chasselay, je me dis qu’on a vraiment à prendre exemple sur eux ». Si les Francs-Comtois, vraiment pas ridicules dans le jeu, ont lâché défensivement, souvent peu aidés il est vrai par des rendements individuels eux aussi en deçà, c’est bien cette dimension d’impact qui en fut la cause.
Encore une grosse semaine à venir
A trois semaines de la reprise du championnat, la chose n’est pas inquiétante. Mais elle doit alerter. Quelque part, avec sa somme de nouveaux joueurs, Besançon devra répondre ces prochains jours à une énigme principale : au-delà d’un potentiel, ce groupe encore hétérogène pourra-t-il se muer en une armée solidaire et combattante ? De la réponse dépendra le prochain déroulé d’une saison où les braves seront en constant appel, entre le premier déplacement à Dijon puis la réception du gros bras Pontarlier. A ce stade de la préparation, où les partenaires de Pierre Cuynet ont très certainement payé les gros efforts endurés depuis huit jours (lire par ailleurs), la piqûre de rappel aura sans doute du bon.
Face à une équipe de Chasselay plus mature, plus sûre d’elle, et tout simplement supérieure, les Bisontins, qui seront encore dans le dur la semaine qui arrive avec un match mercredi à Belfort, « contre une réserve très renforcée », et un déplacement à Raon l’Etape (CFA), ont vu quelles étaient leurs limites du moment. Elles furent offensives, avec trop peu de tranchant si l’on excepte les percussions de Crolet qui, après avoir manqué de peu une fort jolie ouverture du score (2e), aurait mérité, comme face à Bastia une semaine plus tôt, une petite réalisation comme sur ce coup franc puissant repoussé par Torche (51e).
Mais il y eut tout autant ces manquements dans une animation défensive qui, après des bribes de préparation, va très certainement être revue de près. Tant dans l’entrejeu que derrière, il est vrai que le BFC avait souffert de la comparaison sur un match où Eric Guichard, de retour dans la région lyonnaise, avait tenu à maintenir son équipe-type pendant une grosse heure. Bah, l’impeccable avant-centre, a pu en profiter pour parfaire ses réglages avec un Paratte à la baguette, et très inspiré.
Face à un BFC bien trop permissif sur les trois premiers buts qu’il encaissa, Chasselay, simplement trompé sur le penalty de Pesenti, que N. Louhkiar avait obtenu (1-3, 81e), est venu trouver la confiance qu’il cherchait. Un autre exemple à suivre pour les hommes de Hervé Genet.
Maxime Chevrier
Photo Ludovic Laude/L'Est Républicain
De l’essence pour décoller
Posté le 04/08/2016
Après deux revers initiaux face à des adversaires (Bastia et Chasselay) supérieurs hiérarchiquement, les Bisontins, vainqueurs (1-4) chez une réserve belfortaine d’abord renforcée par des éléments du groupe National, ont pu entrevoir un peu de fraîcheur et d’automatismes. Utile avant deux tests qui en diront bien plus.
Tel le passager aérien, le supporter voudrait être rassuré et sûr de son embarcation avant même sa prise d’élan. Pour ne pas paraître présomptueux, les deux se retrouvent souvent dans une même approche : la bonne vieille méthode Coué. Ils ne croient pas seulement que ce qu’ils voient. Ils espèrent. Ils espèrent que, les yeux fermés, ils n’auront pas de vilaines surprises, une fois l’envol concrétisé. Une fois qu’il sera trop tard pour faire machine arrière.
Cet envol pour son deuxième long courrier en CFA 2, le BFC n’a pas, encore, à l’appréhender tout à fait directement, la petite boule au ventre. Placé en salle d’embarquement pour deux semaines, il peaufine, comme les contrôleurs, après une ou deux alertes, ne manqueraient pas d’effectuer une révision en règle de l’engin. Les fuites, constatées contre Chasselay, n’ont pas été toutes réparées, mais cela y a quand même ressemblé. Du moins, quand les partenaires de Pierre Cuynet ont bien voulu rester concentrés sur leur carnet de bord.
D’abord à la faute, sans réalisme devant
Il fallut du reste une première piqûre de rappel en règle, à la pause, pour que Hervé Genet fasse explicitement passer le message. Dans une première période où la réserve belfortaine, qui ressemblait alors davantage à une sélection pour garçons en quête de temps de jeu - ou de preuves pour ceux à l’essai - dans l’optique de la reprise en National, Besançon avait alterné le bon et le moins bon. Un jugement qui valait dans les cages pour Buisson, d’abord rapidement surpris sur une réalisation de Beladj, à l’essai côté belfortain (1-0, 22e), avant d’être doublement décisif dans des duels. Presque une photocopie du dernier match contre Chasselay.
Menés, les Doubistes avaient largement eu le moyen de revenir avant cette fameuse halte vestiaires. Une fois n’est pas coutume, Pesenti n’avait pas transformé le penalty qui lui était proposé (27e), alors que Cuynet, par deux fois, et Mohammed, à l’essai sur la pointe de l’attaque, connaissaient la même frustration. Mais après deux échecs, la compagnie était visiblement désireuse d’adresser une communication rassurante. « Pour la confiance, nous en avions besoin » illustrait le coach, après une nette victoire dessinée en deuxième période.
Des premières sensations qui appellent des confirmations
Ce succès et les quatre buts qui vont avec, ont eu, en plus du sourire retrouvé, un mérite entier : celui d’attester des fruits que devrait tirer ce groupe de son très gros travail préparatoire. Dans le dur la semaine dernière, les Bisontins ont logiquement été plus frais qu’une ASMB en configuration DH par la suite. De même que collectivement, des éléments intéressants rejaillissaient individuellement. La copie inverse, cette fois, de Chasselay. Devant, le retour de Gégout et la première de S. Crolet ne sont franchement pas passés inaperçus. C’est d’ailleurs sur un relai du premier nommé, après une ouverture d’un bon Cuenin, que Boussaïd remettait les compteurs à zéro d’un petit lob bien senti (1-1, 50e). L’horizon se dégageait dans la foulée. Golliard, pas encore à 100% avec un mal de dos récalcitrant, se rappelait quand même à son bon jeu de tête sur le coup franc de M’Boa (1-2, 55e). Mieux encore, sur une action, si simple, que le BFC nouvelle mouture gagnerait tellement à reproduire, le trou était fait et appelait un bon appel d’air. Le costaud Mohammed, en retrait, ayant été caviardé par Boussaïd après la prise de profondeur de ce dernier (1-3, 67e).
Simple, mais terriblement efficace, comme ce dernier contre qui voyait Atangana, très volontaire comme contre Bastia, servir un Gégout légitimement récompensé de ses efforts (1-4, 90e+2). Un dernier contre éclair. La vitesse n’est bien sûr pas celle d’un avion de chasse, mais le BFC s’est donné les moyens d’aller progressivement vers son rythme de croisière. Il a commencé par refaire un petit plein de confiance. Ça lui était largement conseillé avant d’enchaîner, sur une semaine, deux matches (Raon l’Etape et Gueugnon) en configuration quasi-championnat. « Ces deux-là seront bien plus importants » confirme Hervé Genet, en bon commandant de bord.
Une étape de franchie
Posté le 07/08/2016
S’ils ont été battus (1-0), sur un ballon bêtement perdu en fin de match, les Bisontins en ont sans doute davantage appris sur eux-mêmes. La façon dont ils ont dominé Raon l’Etape (CFA), en première mi-temps, est un signe important. Comme l’est ce type de refrain qu’est l’absence de réalisme.
Ça ne donne pas de points pour le championnat, alors quitte à faire, mieux vaut encore concentrer les erreurs à cette période de l’avant-saison. Celle qui vit Atangana perdre le ballon dans l’entrejeu enleva des mains bisontines le match nul promis à eux, alors même qu’il semblait déjà fort mal payé à mi-parcours. La finalité n’est bien sûr pas totalement anecdotique, mais le contenu prime.
Avant ce ballon chipé par Ba et donné au finisseur Bassilekin (1-0, 80e), Maillot, dans ses buts, avait attendu bien longtemps avant d’afficher sa présence aux yeux des 300 spectateurs raonnais. Ces derniers avaient principalement vu à l’œuvre, dans un premier temps, un BFC très joueur. On retrouvait ce tempérament, qui avait d’abord étonné contre Bastia (Ligue 1) et qui permettait, comme mercredi dernier à Belfort, de mettre en exergue le nouvel impact de S. Crolet. Alors que son frère Yohan, meilleur Bisontin du début de préparation, soigne actuellement un léger bobo, ce sang neuf, associé à la pêche d’un Gégout déterminé, pourrait bien être signe de bonne santé.
Deux poteaux…
Encore faudra-t-il, impérativement, régler la mire dans la zone de vérité. Si Besançon ne parvint pas à matérialiser une supériorité intrinsèque, c’est principalement par la faute d’un déchet final qui demandera solution. Décalé par Cuynet, Mohammed avait raté d’un rien l’ouverture du score, avec un premier poteau qui sauva Mahout (14e), ensuite suppléé sur sa ligne après la tête de Hakkar (17e). Certes, la reprise de la deuxième période avait laissé penser à un gros réveil vosgien.
A une semaine de sa reprise du championnat (chez l’autre promu, Andrézieux), Raon l’Etape était ostensiblement en configuration championnat, tandis que Hervé Genet procédait à son ultime turn-over. Un peu déstabilisé par les changements, le BFC subissait et Maillot était à son tour sauvé par la barre, après une demi-volée d’Adama, suite à un corner repoussé. Les Bisontins s’étaient bien repris, y compris après l’ouverture du score finale des locaux. Sur l’une des nombreuses percussions de Boussaïd, Gégout avait touché le poteau. Seul ce fameux dernier geste empêchait Hervé Genet d’être totalement satisfait, après un match où d’évidentes qualités ont rejailli.
Bien, peut mieux faire
Posté le 10/08/2016
Joueurs, souvent inspirés, les Bisontins ont dominé (2-1) une équipe de Gueugnon diminuée. Comme c’est le cas - hormis contre Chasselay - depuis le début de la préparation, les intentions et les occasions ont largement été au rendez-vous. Pas le réalisme.
Il y a comme un goût de reviens-y dans cette équipe. La portée du succès contre Gueugnon est certes à relativiser. Gueugnon avait de précieuses armes en moins (frères Larteau, Fa. Revuelta, Ouedraogo, Benameur, Harrisson ou Diarra) et un match amical ne vaudra jamais la vérité du championnat, où les deux équipes se recroiseront, dans un mois déjà, du côté de Léo-Lagrange. Mais cette équipe bisontine, qui avait très agréablement surpris contre Bastia (Ligue 1), n’est clairement pas dénuée de potentiel.
Son envie de bien faire est manifeste. Alerte et alléchant, son jeu a plu. Encore. « L’équipe a bien compris que, cette saison, nous allons essayer, je dis bien essayer, de nous démarquer ». Sur une pelouse dure et bosselée, pas bien propice, Hervé Genet a de nouveau témoigné d’une bonne réception, de la part de ses joueurs, du projet de jeu mis en avant. « Mais il serait tellement plus positif si nous étions réalistes… ». En ayant le mérite d’être assez fidèle à ce qu’il est depuis un mois, le BFC a donc été bon, mais il a vendangé plus que de raison. Les enseignements, qui étaient attendus à dix jours de la reprise, conforteront analyse et volonté de pallier, très prochainement, ce problème récurrent.
« Pas seulement un manque de réalisme, mais aussi de qualité technique »
S’en délester pourrait permettre d’entrevoir de belles choses. Les Doubistes, qui n’avaient après tout pas dominé Raon l’Etape (CFA) dans le jeu tout à fait par hasard, ont à nouveau eu la bonne idée de penser que leur salut passerait par cette séduisante animation offensive. Plaisante, la conviction ne donna pourtant aucun fruit dans une première période au scénario assez clair, pendant laquelle S. Crolet avait été testé en pointe, devant un Gégout en mode plaque-tournante. Autre Bisontin à être de plus en plus en vue : Boussaïd, qui avait tiré au-dessus après une erreur de relance de Rose Antoinette qui avait délaissé sa cage (32e). L’ailier doubiste, qui avait cru, dans la foulée, caviarder S. Crolet (34e), avait eu le don de percer, par sa vitesse, le rideau forgeron. Mais à l’image de ses partenaires, la lucidité du dernier geste ne suivait pas cette belle générosité d’ensemble.
« Il y a toujours eu un mauvais choix, dans le dernier geste, la dernière passe. On doit vraiment s’améliorer là-dessus. Une mauvaise passe en retrait, ce n’est pas seulement un défaut de réalisme, c’est un manque de qualité technique » appuie Hervé Genet. En contre, Besançon aurait d’ailleurs pu payer au prix fort son absence d’esprit tueur, que n’avait pas, non plus, Doridot, quand celui-ci ratait sa reprise face à Maillot (41e). Après une parade de Rose Antoinette face à Boussaïd (52e), il avait fallu attendre le sens du placement d’un Gégout, qui mettait tout le monde d’accord, sur le bon centre de S. Crolet (1-0, 55e), avant d’être à nouveau décisif, et toujours de la tête, sur un coup de casque parfait et pleine lucarne, après un coup franc, côté gauche, du même S. Crolet (2-0, 63e).
Les sourires se figeaient alors que « l’équipe s’était relâchée pendant dix minutes » dixit Hervé Genet. Entachée, selon les acteurs, d’une position de hors-jeu finalement bien anecdotique, la réduction du score visiteuse, par Bardet (2-1, 71e), aura le don de maintenir un BFC - pas loin de rajouter un troisième but (et mouvement) superbe par Atangana (86e) - sous pression avant le lancement du championnat. Tant mieux, car il peut encore tellement mieux faire.
Maxime Chevrier
Dans l'entrejeu, Cuynet n'a pas rechigné à la tâche. Photo Frédéric Reynes
Une vraie marge de progression
Posté le 14/08/2016
Le BFC, moins fringuant dans le jeu, a certes logiquement dominé (3-1) une formation de Thaon fraîchement reléguée en DH, mais il sait qu’il devra faire mieux la semaine prochaine, pour la reprise du championnat à Dijon.
« Je m’attendais clairement à mieux et surtout un niveau plus élevé dans le jeu » grognait Hervé Genet. Le coach bisontin résumait le sentiment général à la fin de la rencontre. Même si Cuynet convertissait rapidement un corner parfait de Y. Crolet (7e), le BFC, logiquement dominateur, ne montrait pas une grande sérénité.
Les Vosgiens, qui avaient déjà donné le tournis à une défense bisontine un peu trop nonchalante (1ere), allaient rapidement revenir dans la partie. Un coup-franc lointain, plusieurs hésitations, un marquage oublié et voilà Didierjean qui remettait les pendules à l’heure (1-1, 7e). « On a eu énormément de déchet technique dans tous les compartiments du jeu, et encore une fois, on encaisse un but ». Irrité, Hervé Genet pouvait cependant se rassurer, en dépit d’un jeu moins fluide que lors des dernières sorties, avec la poussée en fin de première période. Sur une très belle action orchestrée à gauche, ponctuée par un centre de S. Crolet de l’autre côté, un penalty logique était accordé que Gégout transformait en deux temps (2-1, 33e).
Pas assez réalistes
Mais les vieux démons ne tardaient pas à ressurgir puisque Antagana, voyait sa tête s’écraser en pleine barre (39e). « C’est encore la même chose, on n’est pas là pour le dernier geste, on n’est pas réaliste ». Ce constat s’avérait encore plus criant en seconde période où les Bisontins multipliaient les opportunités sans les concrétiser. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir le BFC prendre le large sur un centre de Dabo que S. Crolet reprenait habilement du plat du pied (3-1, 60e).
Le sang neuf lancé en seconde période permettait d’apercevoir un peu plus de fraîcheur malgré des organismes qui ont souffert de la chaleur, mais sans pour autant corriger ce manque de réalisme, encore une fois, assez flagrant. En configuration championnat avec malgré tout quelques absents (Pesenti, Boussaid, Visiedo…), Hervé Genet s’est approché au mieux de ce qui pourrait être le visage bisontin, samedi prochain, à Dijon. Face à l’approche de l’heure de vérité, les Bisontins savent encore le boulot à accomplir cette semaine. « Les deux jours de repos vont nous faire du bien, il nous reste désormais quatre séances pour être prêt ».
Frédéric Reynes
Cuynet, à la reception d’un corner de Y. Crolet, avait montré la voie. Photo Laetitia Place
Pronostics : cette saison-là débute maintenant !
Posté le 15/08/2016
besanconfc.com va vivre une rentrée très riche, encore plus proche de vous. En attendant d’autres surprises, présentation d’une nouveauté attractive : le concours de pronostics, ouvert à tous les supporters et suiveurs, Bisontins ou non, va décortiquer chaque journée du groupe E de CFA 2.
La reprise, avec un peu d’avance. Comme les joueurs, gavés de courses à répétition et de matches amicaux pas toujours emballants, les suiveurs ont envie de savoir. Et eux aussi, quelque part, d’en découdre. Ils ont encore quelques jours, d’ici samedi, pour bomber le torse, espérer que leurs couleurs brilleront un peu plus que les autres, quand les premiers résultats s’afficheront.
A ce stade, l’espoir fait naître les objectifs les plus fous que la loi du genre refroidit vite, pour la majorité des engagés. Mais même après un revers de ses protégés, le supporter remettra le couvert dès le lundi, sûr de son fait, et du réveil, le samedi suivant, de son équipe. Pour ce supporter, mais aussi pour tous les autres, amoureux du genre et pas forcément rebuté à l’idée de se comparer dans un léger esprit compétiteur, la naissance du « Prono BFC », sorte de relai à Besançon avec le concours brcfoot lancé quand l’équipe de Hervé Genet ferraillait en CFA, est une bonne nouvelle.
Cadeau surprise potentiel…
Le principe du jeu, que vous retrouverezICI, est simpliste. A chaque milieu de semaine, l’appel aux pronostics de la journée à venir sera lancé sur notre site. L’objectif étant de donner le bon résultat, mais aussi le bon score, pour chacune des sept rencontres de la journée, entendu qu’un report ou une annulation d’une rencontre équivaudra à une rencontre nulle (zéro point).
Obligatoire, mais aussi très simple, l’inscription vous permet, dès maintenant, de pronostiquer sur les rencontres de la première journée. Des votes qui seront bien entendu clos samedi à 18h, au moment exact où les sept matches débuteront. A vos marques, pronostiquez, que vous soyez à Besançon ou ailleurs. Car le lauréat, en fin de saison, pourra aussi bien être récompensé d’un prochain abonnement à Léo-Lagrange, qu’un autre lot surprise, s’il ne réside pas à Besançon.
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Au bal des ambitieux
Posté le 16/08/2016
L'arbitre BFC ?
Difficile de croire, quand on connaît la passion et l’ambition du duo Hervé Genet-Carl Frascaro, qu’une simple 13e place contenterait un Besançon Football Club qui ne vivra, après tout, que sa deuxième année à ce niveau. Pour avoir été particulièrement actifs lors de l’intersaison, les dirigeants bisontins ont voulu envoyer quelques messages. 1) Leur ambition de s’installer dans le paysage. 2) La création d’une dynamique renforcée, amenée par ce nouveau cycle.
L’équipe bisontine, plus fournie quantitativement, a sans doute également gagné en fraîcheur et en état d’esprit. Souvent séduisante en préparation, elle cherchera à surprendre et faire du jeu devant un public bisontin à (re)conquérir. Sans bruit, mais avec la ferme intention d’en embêter plus d’un, dans la plus parfaite définition de celui qui détient le rôle d’arbitre.
Dense, comme probablement jamais, ce groupe Centre-Est sera celui de tous les espoirs, un an avant la réforme fédérale qui va redistribuer les cartes dès cet été. Avec une seule descente en (actuelle) DH, beaucoup se sentiront pousser des ailes. Mais certains partent avec un peu plus d’avance.
Elle porte le même nom (groupe E) et semble pourtant si différente. Cette poule de CFA 2, attractive comme jamais sous le seul prisme franc-comtois avec cinq représentants (Sochaux (2), Pontarlier, Racing, BFC et Ornans) de la future-ex-Ligue, mélange avec gourmandise des effluves de nouveauté et de compétence. Ce qui y ressemblait à s’y méprendre, ces deux dernières saisons, a cette fois l’air d’une évidence avec l’arrivée de cinq équipes ( !) franciliennes : bienvenue dans un petit CFA.
Une bonne chose, finalement, pour celui qui aura la chance, dans dix mois, de rejoindre le Nationale 2 et son niveau encore plus affirmé. Le BFC peut en témoigner, lui qui s’était coltiné, il y a trois semaines en amical, Chasselay, dont le nul probant, samedi en ouverture chez le favori grenoblois, n’aura surpris personne. Pour atteindre cette antichambre bis du professionnalisme, une véritable course à l’armement devrait être inaugurée ce samedi. L’impact de la seule relégation en mai prochain ne sera pas neutre : chacun cherchera à s’accrocher le plus longtemps au haut de tableau, surtout dans le cas - peu probable du coup - où le banni désigné se devinerait trop rapidement.
Fini, le championnat à deux vitesses ?
Sur la ligne de départ, c’est peut-être Ornans que d’aucuns verront comme petit-Poucet. Avant les maintiens du Racing Besançon (dernière journée en 2015) et du BFC (avant-dernière journée en 2016), les champions de Franche-Comté (Roche-Novillars et Morteau-Montlebon) avaient souffert de la comparaison. A plus forte raison pour l’ASO, dauphine de Pontarlier (2) au printemps dernier ? L’assurance des statistiques trouve souvent, on le sait, de merveilleux contre-pieds, appuyés par l’envie, par les intéressés, de les retourner violemment.
Alors que Selongey, comme le BFC, avait attendu les derniers instants pour se conforter dans l’idée qu’une nouvelle saison à ce niveau serait déjà une performance, l’arrivée de Créteil (2), promu en Ile-de-France, pourrait changer la donne. Le parcours cristolien (NDLR : 18 victoires pour une seule défaite en 26 matches) dans une DH parisienne dont on connait la difficulté, situe les facultés d’une équipe qui pourra également compter, pour son maintien dans un échelon qui sera géré par les Ligues fusionnées dans un an, sur les redescentes des joueurs du groupe National.
Avantage Pontarlier
Même si l’inconnue, réciproque d’ailleurs, est totale pour les écuries franc-comtoises, spéculer sur des défaillances franciliennes semble pour le moins osé (lire par ailleurs). Idem, très probablement, pour des réserves professionnelles d’ores et déjà averties. Si Dijon (2) ne voudra pas connaître le même stress que l’an dernier, Sochaux (2) et Troyes (2), qui arrivent tout droit du CFA, pourront partir avec certaines ambitions, même si la dernière mésaventure stéphanoise agit, en la matière, comme une jurisprudence importante.
Avec ces nouveaux venus, la traditionnelle nomination du favori tout désigné est forcément un peu plus ardue. Pontarlier (3e la saison dernière), pour sa régularité, son expérience et son recrutement, semble néanmoins se détacher sur la ligne de départ. Rompu et aguerri, le club pontissalien a soigneusement évité de se mettre une pression démesurée en clamant haut et fort des ambitions, qu’un discours interne légitime. Cette envie, pas ébruitée également, est partagée à Gueugnon (6e la saison dernière) où, malgré des départs importants (Coumaré, Mingoua, Doumbouya…), la nécessité de repartir de l’avant est palpable. Le Racing Besançon (5e la saison passée) souhaite ouvertement ce même rebond ; la montée ayant été affichée par le président Pichery dès le mois de juin. Une chose est sûre : mieux vaudra être costaud pour tenir la distance.
Maxime Chevrier
Quelle zone pour les Parisiens ?
Ils sont donc cinq. En plus du promu Créteil (2), quatre clubs, qui ont tous un passé CFA, et même National pour Noisy-le-Sec qui, sur son synthétique, devrait être bien dur à prendre. 4e du groupe G, les Noiséens avaient terminé juste devant Ivry (5e), lequel a su bien se renforcer cet été. Deux gros clients, aux références certaines, même si la dernière comparaison du genre, avec une équipe de Vaulx-en-Velin 3e du groupe Sud en 2014 et finalement reléguée en 2015, rend toujours prudent.
Sainte-Geneviève (6e) et Sénart-Moissy (8e), transfuges du groupe H, auront bien une certitude avant de s’élancer : celle de ne plus retrouver les deux tiers de ces adversaires, alors que les groupes de 14, en Nationale 3 dans un an, seront régionaux (Bourgogne-Franche-Comté par exemple).
Les tendances au crible
Posté le 18/08/2016
A quelques souffles de la reprise, bilan de santé d’un Besançon Football Club, assez conquérant en préparation, mais forcément dans l’inconnue à l’aube d’une toujours délicate année de confirmation.
Un déplacement chez une réserve professionnelle (Dijon), la réception d’un cador (Pontarlier), puis un autre court voyage chez une équipe robuste (Selongey) : en l’espace de trois semaines, juste avant le premier intermède Coupe de France, le BFC aura probablement une photocopie assez fidèle de ce que pourrait être son potentiel, et son niveau, cette saison. Celui-ci est apparu, par bribes, dans une préparation qui, tant dans le positif que le négatif, a dégagé quelques enseignements. On fait le point.
Les plus :
C’est de la dynamique. L’attrait de la nouveauté a toujours du bon, c’est bien connu. Encore neuf dans sa chair, le Besançon Football Club, emmitouflé dans un contexte bisonto-bisontin singulier, a au fond de lui cette envie de prouver qui le fait avancer un peu plus vite, un peu plus bruyamment que prévu. Sur un noyau solide, s’est greffé un cercle plus important. La croissance du club, en dehors du terrain, a rejailli sur le sportif. Cet été, le BFC a été attractif sur le marché des transferts. Il en avait besoin certes, mais cette dynamique semble favoriser quelques nouveaux pas de plus en avant. Le noyau aurait alors donné de beaux fruits.
Une autre mentalité. L’équipe de la saison dernière, pour s’être maintenue avec des moyens limités, ne mérite pas d’être stigmatisée. Celle qui a pris sa succession, depuis le 11 juillet, présente néanmoins d’autres garanties sur son état d’esprit, son investissement général. Face à quelques attitudes déconcertantes l’année dernière, les performances du groupe de Hervé Genet tenaient parfois du miracle. Les choses ont bien changé depuis. Le cadre est posé et les règles aussi. « On n’est pas une équipe de foire » a rapidement rappelé le coach. Avec un regard neuf, de la fraîcheur à revendre, les néo-Bisontins apporteront ce peps qui faisait défaut. Si ça veut rigoler, une vraie âme pourrait même habiter ce groupe, qui a les caractéristiques pour.
A fond la forme. Une préparation d’équipe de CFA. Hervé Genet s’est rappelé aux bons souvenirs de ses années au BRC, où Sandy Guichard, son adjoint chargé de la préparation physique, faisait vivre aux joueurs une avant-saison redoutable et reconnue, qui faisait très souvent la différence en cours de saison. Là aussi, la comparaison d’une année sur l’autre est édifiante pour le BFC. Les joueurs ont nettement plus bossé. Eux qui sont « plus grands, mieux dans le calcul de masse graisseuse, plus endurants et résistants » selon leur entraîneur, tireront très probablement de réels bienfaits de ces six semaines de travail qui se sont déroulées dans une ambiance propice. Le fait d’avoir nettement moins laissé la place au hasard témoigne d’un sérieux accru.
Carte « joueurs ». On ne peut pas dire que son passé de joueur ait fait de lui, sur le terrain, un poète adepte de l’esthétisme. Hervé Genet est pourtant confronté à une loi du genre : très souvent, ses équipes marquent, font mal offensivement. De ce qu’ils ont montré en préparation, les Bisontins pourraient bien se distinguer. Leur ambition manifeste de correctement jouer au ballon est un produit d’appel. A lui d’être le plus souvent concrétisé face au but adverse pour que les statistiques matérialisent le danger que peuvent générer les partenaires de Pierre Cuynet. A contrario de leurs homologues en défense, les meilleurs attaques ne sont pas souvent celles qui sont sacrées, mais au moins, elles affichent un plaisir communicatif.
Les moins :
En pleine mutation. Les cycles de travail, ça ne compte pas qu’un peu. Le BFC n’a pas fait complètement table rase, mais en ne gardant que treize joueurs du groupe 2015/16, une nouvelle période s’est amorcée. Elle réclamera à nouveau de la patience alors que le nombre important de mutations amènera Hervé Genet à des choix épineux sur les premiers week-ends de compétition. L’année dernière, l’équilibre avait été rendu instable par ces choix imposés. De quoi demander, tant au rayon individuel que collectif, patience et efforts continus. Six recrues par match, voire même cinq jusqu’au 1er octobre (fin de mutation pour Mickaël Courtot) pourront être alignées au maximum. Au début, ça fait toujours un peu peur. Même si ça se régule ensuite.
Un seul être vous manque... Dans ses vœux de recrutement, le BFC avait défini des axes forts. Des joueurs du cru, des jeunes. Il y avait aussi des priorités en matière de postes. Un avant-centre, susceptible de changer la face de cette équipe par sa capacité à être chasseur de buts, était clairement recherché, comme à peu près toutes les équipes tentent de le faire avant de s’élancer. Malgré quelques essais, le profil n’a pour l’instant pas été trouvé et les Bisontins ont très souvent péché, en préparation, par réalisme. Les premiers résultats de la saison feront office de juge de paix. D’ici le 1er octobre, ce recrutement spécifique sera de souhaitable à véritablement nécessaire.
Alarme sécurité. Six matches amicaux, pas un seul sans encaisser de but : il y a là quelque chose qui cloche. Pas de hasard non plus pour une équipe, certes joueuse (lire plus haut), mais pour l’heure pas assez rigoureuse dans son animation défensive. Quand on sait ce que ce défaut avait coûté au BFC, dans une deuxième partie de saison dernière où les portes avaient clairement été ouvertes après un début d’hiver prometteur dans ce domaine, une mise à niveau sera impérative pour vivre une saison agréable. Oui au beau jeu, mais oui aussi à un sens du sacrifice qui n’a pas sauté aux yeux pour l’instant.
Sacré baptême du feu. Il y a plusieurs écoles, dans l’analyse d’un calendrier. Ceux qui se disent que jouer des grosses écuries rapidement est un mal pour un bien. Ceux qui s’en foutent, arguant invariablement qu’il faudra bien jouer tout le monde dans une saison. Il n’empêche que débuter chez une réserve professionnelle, avant de recevoir celui qui pourrait être le favori du championnat, peut inquiéter. Une saison se jouant souvent sur des détails, une perte de confiance d’entrée compliquerait sans doute la tâche. Face à la houle, l’embarcation bisontine tanguera. A elle de tenir…
Maxime Chevrier
« On est mieux que l’année dernière »
Posté le 19/08/2016
A la veille des trois coups du championnat, samedi (18h) à Dijon, Hervé Genet a été sondé sur le bilan qu’il tire de ces six semaines préparatoires. Impression sur le groupe, ses nouveaux, ambitions et projet de jeu : le coach bisontin n’élude aucune question.
Bâton de pèlerin de sortie, Hervé Genet a renfilé la tenue pour cornaquer sa troupe. Enième départ pour le technicien que l’on ne présente plus à Besançon, mais dont le plaisir ne s’érode pas. D’une certaine manière, on a même l’impression que la régénérescence apportée par le vaste recrutement estival l’a remonté comme une pendule. Parfois chafouin avec ses joueurs, le coach du BFC ne dissimule pas, d’un autre côté, l’affection qu’il porte à ses protégés. Un climat propice à une saison qui ne demande qu’à être aboutie.
Hervé, la répétition de ces moments-là, à titre personnel, fait-elle appréhender une reprise du championnat avec davantage de détachement ou l’excitation reste-t-elle intacte ?
Non, il y a toujours une certaine excitation… Une certaine appréhension plutôt je dirais, de savoir si on a bien fait le travail pendant ces six semaines de préparation, si l’on a bien recruté. C’est une période où l’on se pose toujours beaucoup de questions, mais qui reste excitante.
Il y a six semaines, auriez-vous apprécié vous retrouver là, comme ça, avec l’analyse de ce qui a été vécu et travaillé par le groupe ?
Oui, je suis assez satisfait de ce qui s’est passé pendant ces six semaines. Si j’ai un regret, c’est que j’aurais voulu que le mini-stage que nous avons vécu en Savoie soit carrément un petit stage. J’avais trouvé ce moment-là très agréable, avec tous ces nouveaux, mais aussi l’osmose qu’on a connue avec les anciens. Vraiment, on avait pris du plaisir et je pense que ce sera à renouveler dans les années futures.
Si on inverse la question, dans six mois, vous apprécierez en être où ?
Ben…, dans le haut de tableau (rire). Ça voudra dire que le travail de ces six semaines a payé et qu’on est dans la vérité. Même si ça reste aléatoire, avec tous les aléas qui peuvent arriver pendant une saison.
« Vraiment une équipe agréable à entraîner »
Partez-vous, quand même, avec plus de certitudes que l’an dernier ?
L’année dernière, on était plus sur l’excitation de la montée. C’était nouveau pour beaucoup de joueurs. Cette année, même si les nouveaux joueurs sont encore nombreux, nous staff et dirigeants, on a plus d’expérience, donc je dirais qu’on est mieux que l’année dernière (NDLR : 10e).
Une bonne saison pour le BFC, ce serait quoi à vos yeux ?
Ce serait déjà la montée de l’équipe 2, des équipes jeunes dans une division supérieure, même si la quête d’un bon niveau plutôt que l’élite à tout prix est dans un premier temps notre objectif. Et pour nous en CFA 2, une meilleure place que celle que l’on a eue l’année dernière.
Dans quel domaine pensez-vous que vos joueurs peuvent agréablement vous surprendre ?
Je dirais via la fraîcheur et la jeunesse de cette équipe. Je pense que ça surprendra plus d’un observateur, qu’il soit spectateur, proche du club ou simple amateur de football. Je le dis, parce que c’est vraiment une équipe agréable à entraîner.
« On se doit d’être dans ce côté charmeur »
Avoir encaissé au moins un but lors de chaque match de préparation, est-ce de nature à vous inquiéter ?
Non, parce que je connais la valeur de mes joueurs. Je pense qu’on a surtout été, tout au long de la prépa, axé sur le fait de bien jouer et de marquer un maximum de buts. Inévitablement, ça te laisse ce genre de scénarios. C’est parce qu’on essaye de bien jouer qu’on prend des buts. Je ne dis pas qu’on y arrivera systématiquement, mais disons qu’il y a une certaine contrepartie à deviner par rapport à cette philosophie, même si c’est bien grand mot…, en tout cas cet état d’esprit de vouloir marquer beaucoup plus de buts
Vous assumez ce nouveau profil ?
Oui, pour l’instant c’est celui-là. S’il s’avère vraiment qu’il faut changer de fusil d’épaule, car trop de buts sont encaissés, on le fera. Mais quelque part, on se doit d’être dans ce côté charmeur. Il y a un public à emballer à Besançon.
De l’autre côté du terrain, avez-vous envie d’attendre les premiers matches pour vous conforter dans la volonté de recruter un avant-centre ou êtes-vous décidé à faire avec l’effectif actuel ?
Ça c’est une question que l’ensemble du club se posera. En fonction des moyens du club, des besoins de l’équipe, il faudra être coordonné, pour que le choix soit collégial. J’attends de voir… On a encore le temps pour faire.
Etre confronté d’entrée à la difficulté dans ce début de saison, avec le besoin de sortir un petit exploit pour briller, ça vous plaît ou vous inquiète ?
La démarche cette saison de toute façon est de gagner beaucoup plus de matches, vu qu’une seule équipe descendra. Bien sûr qu’il y a de l’appréhension. On serait fou sinon. Mais faire quelques exploits, on y sera contraint si on veut finir dans le haut de tableau.
Question fiction. La saison se termine en mai prochain. De quoi seriez-vous le plus fier ?
D’avoir modelé une nouvelle équipe, et d’y être arrivé à nouveau. Puisque cette saison, même si le club n’a pas bougé, l’équipe est nouvelle. La fierté sera celle-là.
Propos recueillis par Maxime Chevrier
Constamment ambitieux, Hervé Genet semble bien se retrouver au sein de l’état d’esprit de son nouveau groupe. Photo Loïc Petitjean
Vent de face d’entrée
Posté le 20/08/2016
Un déplacement à Dijon, chez une réserve du DFCO qui, avec ses renforts professionnels, aura fière allure. Pour son entame de championnat, le BFC aurait certes pu rêver contexte plus favorable. Mais il lui faudra montrer du cran pour confirmer qu’il a, lui aussi, du répondant.
La théorie vous fera dire ce que la pratique avait pourtant démenti. Elle vous assurera que prendre un favori dès l’entame est une bonne chose, a contrario d’une réserve professionnelle qui jouit encore, à cette période, de la fraîcheur de pros en chambre d’appel. C’est ainsi que l’année dernière, le BFC avait mordu la poussière (2-1) pour ses débuts chez le favori Andrézieux, avant de réagir la semaine suivante (2-1) contre… la réserve dijonnaise.
Corsé, ce premier match à Dijon ne ressemblera sans doute jamais autant à ce que les Bisontins voudront bien en faire, dans les intentions, la hargne et le supplément d’âme. « A nous de tordre le cou à ces considérations » balaie Hervé Genet, conscient de la difficulté. « Je ne suis sûr que d’une seule chose » jure-t-il, « c’est de la façon dont on s’est préparé depuis la reprise de l’entraînement ». Des promesses à afficher immédiatement, sans le moindre round d’observation, chez une équipe bourguignonne qui n’étrennera pas, pour l’occasion, son nouveau synthétique (pas homologué).
Diony, gros danger devant
Maigre contrariété pour David Linarès qui, fort de l’amère expérience de l’année dernière (NDLR : sept défaites initiales !) ne lésinera pas sur les moyens. Dès ce premier match, sa jeune garde sera soigneusement aiguillée. En plus de garçons comme Tchang Tchong ou les ex-Selongéens Gora Gueye et Vincent Pullicino, rompus au CFA 2, la réserve dijonnaise, qui alignera dans les buts l’ex-Audonien Allain, bénéficiera d’autres renforts professionnels. On pense au milieu de terrain Belmonte et surtout à un certain Loïs Diony (NDLR : 11 buts en Ligue 2 la saison dernière) que l’entraîneur principal Olivier Dall’Oglio a envoyé faire un tour du côté du centre de formation.
Evident, le danger ne doit pas non plus être sclérosant pour des Bisontins qui trouveront là un challenge excitant à relever. « L’appréhension, bien sûr que nous l’avons. C’est davantage l’inconnue qui fait peur. Mais ce n’est en rien une excuse pour perdre ». Hervé Genet attend donc des premiers éléments, qui seront autant de base de travail. « Relever l’importance d’un premier match n’est pas un lieu commun. Il n’y a qu’à voir la confiance qu’avait engrangée Andrézieux l’année dernière. Cela permet de travailler dans un certain climat et renforce les joueurs que tu as fait venir ». A bien y réfléchir, mettre en pratique cette théorie serait une bonne idée.
Maxime Chevrier
Dijon - BFC à revivre
Posté le 20/08/2016
Un match plein d'intensité pour débuter ce championnat. Les Bisontins, très méritants, sont revenus de Dijon avec un très bon nul (2-2) en poche après avoir été pourtant rapidement menés. De très belles ressources morales qui sont prometteuses.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Dijon (2) - BFC
Posté le 20/08/2016
Après le très bon match nul (2-2) du BFC sur la pelouse de Dijon (2) pour son premier match de la saison, retrouvez les réactions du coach bisontin, Hervé Genet, de son homologue, David Linarès et d'un des buteurs de la soirée, Mathieu Gégout.
Ils étaient menés 2-0, semblaient prendre le feu de l’armada offensive dijonnaise. Mais les Bisontins, comme on l’avait déjà vu la saison dernière, n’ont rien voulu lâcher et sont revenus. Leurs qualités de cœur n’ayant d’égal que les promesses que véhicule cette équipe bonifiée.
Un point synonyme de bonheur qui agit, ce dimanche, comme un authentique cadeau d’anniversaire pour un Hervé Genet (54 ans) qui ne cachait pas sa joie. Lui qui se disait « heureux de coacher cette équipe » a pu déceler un net retour sur investissement de la part d’un groupe à l’impeccable état d’esprit. Le fait de savoir qu’il y a aujourd’hui encore autant d’imperfections que de promesses dans les intentions ? C’est le sel même d’un début de saison qui, conformément à la difficulté annoncée du calendrier, place le BFC dans l’inconfort.
Ce stress-là a, peut-être, rendu les Doubistes fébriles. L’entraîneur, comme en préparation, y a décelé « un déficit d’agressivité ». Pour ne plus être « surpris » de la sorte, Besançon ne fera pas l’économie d’un travail sur lui-même, d’autant qu’il a déjà été coutumier, en fin de saison dernière, de ces courses à handicap. Elles ont l’avantage d’être magnifiques pour les émotions, confirment qu’on ne devrait franchement pas s’embêter, cette saison, avec une équipe bisontine qui, individuellement et collectivement, a gagné en qualité intrinsèque. Mais elles demandent une énergie qu’il faudra savoir économiser.
Dijon d’abord en mode rouleau compresseur
Ce coup-ci néanmoins, il y avait presque eu une impression d’impuissance, de mal-être pour une défense bisontine en pleine houle, d’abord matraquée par l’imposant et redoutable duo axial Diony-Gueye qui n’avait rien des standards de CFA 2, puis transpercés sur les côtés par les flèches Goncalves et Boussaïd. Plus fort, trop fort, Dijon menait 2-0 sans qu’il n’y ait rien à redire, si ce n’est, sans doute, la passivité qui entraînait le second but local, où Gueye, à la réception d’un centre de Tchang Tchong, s’y reprenait tranquillement pour ajuster de près (2-0, 23e) un Maillot qui ne pouvait rien sur la frappe de mule, dix minutes plus tôt, de Diony, caviardé par Gueye.
A ce moment-là, le BFC eut deux vraies réussites : une certaine chance, mais surtout la bonne idée de se battre et de peu à peu relever la tête. Un retour in-extremis de Cuynet, évitant ainsi le troisième but, restera un passage clé, qui aurait tout aussi bien pu être une réduction du score d’un Y. Crolet qui, nouvelle surprise du chef, avait été lancé en pointe. La lumière vint de son frère, excellent dans son travail de profondeur en seconde période, par la botte d’un coup franc très bien frappé, et tout autant smashé avec panache par Cuenin. Allain, qui avait repoussé comme il pouvait, devait s’incliner à la retombée, face à un Golliard rageur. Une réduction du score, à ce moment-là qui plus est (2-1, 37e), qui était tout un symbole.
Et dire que Pontarlier arrive samedi à Léo…
Une véritable loi du genre avait immanquablement suivi. Il y avait comme cette part inéluctable dans le radical changement de physionomie. La question n’était plus de savoir si le BFC allait revenir, mais plutôt à quel moment. En anticipant astucieusement la déviation de Cuynet, Gégout prenait à défaut une arrière-garde qui s’était, comme son gardien, montrée naïve (2-2, 56e). Voir ces deux garçons, à nouveau très précieux, n’était pas une surprise. Plutôt une agréable confirmation pour une équipe bisontine qui devra garder en tête les possibilités qui se sont alors offert à elle.
Sur un nouveau rush de S. Crolet, on repensera par exemple à cette reprise, directement sur Allain, de Boussaïd (71e). Malgré l’impact de Gueye, qui aurait pu mettre tout le monde d’accord en fin de match, le BFC ne s’est pas fait punir. « Mais on doit apprendre vite » a conclu Hervé Genet. Car si Besançon « ne jouera pas toutes les semaines une équipe comme Dijon », il recevra dès samedi Pontarlier, un cador qui a assumé son statut en cartonnant (5-2) Moissy. Avec une confirmation des promesses et de moindres imperfections, on aura peut-être droit à d’autres frissons qui appelleraient une saison palpitante.
Maxime Chevrier
Dijon. Stade annexe des Poussots. Temps couvert. Pelouse synthétique. Une centaine de spectateurs. Arbitrage de M. Mabileau assisté de MM. Chateau et Taboureau. Mi-temps : 2-1.
Les buts : Diony (13e), Gueye (23e) pour Dijon (2) ; Golliard (37e), Gégout (56e) pour le BFC.
Avertissements : Tchang Tchong (52e) pour Dijon (2) ; Pesenti (39e), Boussaïd (61e), S. Crolet (63e), Cuenin (86e) au BFC.
BFC : Maillot - Dabo, Pesenti, Golliard, Cuenin - M’Boa, Cuynet (cap) (puis Visiedo, 87e) - S. Crolet, Gégout (puis Hakkar, 72e), Boussaïd (puis N. Louhkiar, 77e) - Y. Crolet
Non utilisé : Mandicourt.
Ent. : Hervé Genet.
Soulagés et heureux, les Bisontins, qui sont revenus au score à Dijon. Photo Romain Frelin
A ce prix-là, ça donne envie !
Posté le 23/08/2016
Alors que le premier match à domicile arrive à grands pas (samedi 18h contre Pontarlier) et devrait générer pas mal de frissons, le BFC vous propose de l’accompagner tout au long de cette saison pleine de promesses, via sa campagne d’abonnement.
Un premier match à Dijon, chez une réserve renforcée, qui a parfaitement donné le ton (2-2), avec une équipe bisontine joueuse, pleine de cœur. Ce côté séduisant qu’elle désire, plus que jamais, délivrer au public bisontin appelé à repeupler ce cher stade Léo-Lagrange.
Pour cette saison 2016/17, le BFC vous propose un abonnement à un prix extrêmement compétitif : 50€ pour les 13 rencontres de championnat à domicile. Soit une économie de 23% ramenée sur une saison entière.
En plus de matérialiser votre soutien au Besançon Football Club et, par la même, le vœu de voir Besançon à nouveau compter sur le plan footballistique, s’abonner à Léo-Lagrange vous donnera accès à plusieurs offres commerciales ou autres avantages, en matière de réservation de billetterie (matches de gala, Coupe de France…).
Vous souhaitez vous abonner ? Rendez-vous samedi, aux guichets Honneur du stade Léo-Lagrange avant le derby face à Pontarlier ou via le mail : besanconfc@gmail.com
Ensemble, écrivez l’histoire avec nous !
Montage Loïc Petitjean
Pour un vrai coup de foudre
Posté le 26/08/2016
Les Bisontins ont de l’appétit. Conquérants à Dijon, ils voudront, pour la première fois sous les yeux d’un public qui devrait être nombreux, montrer face au favori Pontarlier qu’il y a chez eux ce petit truc en plus qui fait leur charme.
Appelez cela de la curiosité, une opération séduction ou ce que vous voulez. Il flottera, au coup d’envoi, un parfum singulier pour le BFC. Pas question de jouer gros, sportivement, sur un deuxième match de la saison. Mais il y a une notion d’image qui rendra l’instant plus important. Besançon, qui a tout à (ré)écrire, lancera les hostilités à domicile face à son voisin Pontarlier. Ce qui se fait a priori de mieux dans le championnat. Une aubaine pour éveiller cette attractivité.
Hervé Genet le répète à l’envi et active ce levier populaire. « On connaît la valeur de cette équipe de Pontarlier, plus forte que l’année dernière. A nous d’être vigilants, de ne pas nous exposer comme des maries-louises, mais en même temps, nous sommes chez nous. Nous nous devons de fidéliser et d’amener plus nombreux ce public au stade ». En appelant de ses vœux ce « soutien », le coach bisontin louche forcément sur les caractéristiques de son équipe, du genre insaisissable et imprévisible. Dans le sillage d’une fin de saison dernière débridée (NDLR : 15 buts marqués dans les sept derniers matches), la nouvelle campagne estivale a été prolifique.
« Un véritable test pour nous »
De là à envisager un football champagne ce samedi soir, le technicien doubiste ne franchit pas le pas. « Un match ouvert, je ne sais pas » lâche-t-il d’emblée. Au-delà du contexte de derby, d’une crainte qui semble être partagée des deux côtés, il y a une certaine expérience pontissalienne. « Ils vont sans doute attendre notre erreur pour mieux nous contrer » appuie Genet, qui parle « de véritable test pour nous ». Face à un Courtet en pleine forme, un Gomariz à surveiller comme le lait sur le feu, sans parler d’un Coly qui n’est plus à présenter, la défense bisontine sera soumise à rude épreuve.
Elle trouvera là un défi motivant, elle qui a jusqu’ici toujours encaissé au moins un but depuis le début de la préparation. L’autre vraie réponse à apporter résidera dans l’entame de match. En réfutant « une sorte de syndrome » pour son équipe qui a quand même souvent tendance à être menée, Hervé Genet restait lucide. « C’est sûr que si on ne court pas, cette fois-ci, après le score, ce ne serait pas une mauvaise idée ». Surtout face à Pontarlier, « une valeur étalon, et même le favori cette année » reprend le coach, désireux de voir si son équipe a progressé. Il ne sera pas le seul dans cette enceinte de Léo-Lagrange qui sera surchauffée. Au coup d’envoi, ce ne sera que du seul fait de la météo. Aux partenaires de Pierre Cuynet de faire encore plus monter la température.
Maxime Chevrier
En fin de saison dernière, le BFC avait souvent contrarié le jeu pontissalien. Photo Loïc Petitjean
BFC - Pontarlier à revivre
Posté le 27/08/2016
Auteurs d'un très bon match nul à Dijon (2) la semaine dernière, les Bisontins recevaient le voisin pontissalien, large vainqueur de Moissy pour ses débuts dans la compétition. Menés de deux longueurs, les Bisontins sont revenus dans la partie, mais ne sont pas parvenus à arracher l'égalisation dans une fin de match palpitante (1-2)
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Pontarlier
Posté le 27/08/2016
Après la défaite (1-2) du BFC dans le derby face à Pontarlier, retrouvez les réactions du coach bisontin, Hervé Genet, du président, Carl Frascaro, et de Hermann M'Boa
Loin d’être ridicules et même légitimes s’ils avaient arraché l’égalisation en toute fin de rencontre, les Bisontins ont néanmoins fait face, en première mi-temps, à un trou assez problématique, et à une très solide équipe de Pontarlier.
Hervé Genet voulait que ses joueurs « apprennent vite ». Ils ont en tout cas vite vu. Il n’y a en effet aucun hasard à aller puiser dans la construction du succès d’une équipe pontissalienne qui dispute ce genre de matches depuis dix ans désormais. L’expérience apporte davantage de régularité, et ça s’est vu. Besançon n’a pourtant pas à rougir. Quand il saura enfin régler ce problème, qui en est officiellement un désormais, de mise en action inversement proportionnelle à sa réaction, il ne sera plus vraiment très loin.
Car s’il fallait juger de la difficulté pontissalienne pour venir quérir les trois points à Léo-Lagrange, il n’y avait qu’à voir l’explosion de joie, au coup de sifflet final, de Courtet and co. Une immense joie et quelques braises soufflées par l’expulsion logique de Charpentier à dix minutes du terme. Période de souffrance intense pour Pontarlier, avec son tout jeune gardien Salvi dans les buts, de fort espoir pour un BFC passé à quelques centimètres (lire les échos) d’une égalisation rageuse de Gégout, sur un bon coup franc de S. Crolet (90e). De la tête, le sauvetage aussi exceptionnel que chanceux (barre, ligne puis poteau !) de Jé. Courtet, valait bien un but, pour ce garçon dont les qualités, quitte à se répéter, sont assimilables à un gâchis en CFA 2.
Trop usant de partir de si loin...
C’est d’ailleurs lui qui avait chipé, dans les pieds d’un Golliard fautif après une mi-temps où il avait colmaté bien des brèches, un ballon qu’il avait transmis au métronome Coly. A ce moment exact, après une reprise de mi-temps qui augurait une nette domination bisontine (54% de possession en deuxième période), la sentence était très sévère ; Pontarlier faisant le break sur l’une de ses deux seules tentatives du deuxième acte (0-2, 50e). Cette aisance au tableau d’affichage, les visiteurs auraient néanmoins dû l’avoir plus tôt. Après une entame très correcte du BFC, il y eut en effet comme un trou noir, puis surtout un rouleau compresseur orange. Délesté de son besogneux 5-3-2, le CAP, plus joueur avec un entrejeu (Miranda et André devant le ratisseur Cissé), a alors fait forte impression l’espace d’une demi-heure.
Si elle ne devait rien à personne, si ce n’est à l’aisance technique du bonhomme, la frappe sèche de Miranda, qui trompait Maillot avec la complicité du poteau (0-1, 30e), résultait d’une incontestable logique. Surtout si l’on repense aux tentatives d’André, claquée par Maillot (16e), et Jé. Courtet, à peine trop croisée (18e), mais surtout à cet immanquable de Cissé, à bout portant de la tête suite à un corner prolongé par Da Rocha au premier poteau. Un enchaînement visiblement travaillé à l’entraînement (35e). Et le BFC dans tout ça ? Après avoir mieux fini dans cette première mi-temps, il a prouvé deux choses. Plus fort physiquement, il est surtout meilleur quand il n’est pas attentiste. Un peu perdu avant la pause, l’entrejeu bisontin a retrouvé de l’allant par la suite. Cette hargne, insuffisamment insufflée individuellement, avait été manifestée par Cuenin, irréprochable dans le domaine, et probant buteur sur une nouvelle proposition offensive, après la transversale de Pesenti (1-2, 55e).
On crut alors, une énième fois, à un retour spectaculaire du BFC. Surtout, donc, quand Charpentier, sorti au-delà de sa surface, se sacrifiait en allant percuter un Gégout sur une action dont personne ne saura jamais le verdict, si ce n’est l’expulsion du très bon portier franc-comtois, qui avait très probablement facilité, en s’excusant directement en direction des vestiaires, la décision d’un arbitre un peu embarrassé sur le coup. Mais malgré la vraie poussée des locaux et de leur public, rien n’y faisait cette fois-ci. Le foot sait souvent être magnifique. Mais il rappelle systématiquement les bases. L’une d’entre-elles est simple : systématiquement courir après le score est usant. Les Bisontins vont bien finir par le comprendre.
Maxime Chevrier
Pontarlier bat BFC 2-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps chaud. Pelouse en très bon état. 685 spectateurs. Arbitrage de M. Garrigues assisté de MM. Isabey et Vuittenez. Mi-temps : 0-1.
Les buts : Cuenin (55e) pour le BFC ; Miranda (30e), Coly (50e) pour Pontarlier.
Avertissements : Gégout (28e) au BFC ; Da Rocha (44e), André (67e), Courtet (81e), Bonnet (89e) à Pontarlier.
Expulsion : Charpentier (81e) à Pontarlier.
BFC : Maillot - Dabo, Pesenti, Golliard, Cuenin - M’Boa, Gégout, Cuynet (cap) - Boussaïd (puis Visiedo, 69e), Y. Crolet (Atangana, 56e), S. Crolet
Non utilisés : Courtot et Nandjui
Ent. : Hervé Genet.
Pontarlier : Charpentier - Marguier (puis V. Journet, 74e), Da Rocha (cap), Bonnet, Vieille - Cissé, Miranda, André - Coly (puis De Morais, 90e+4), Courtet, Gomariz (puis Salvi, 82e)
Non utilisés : Nicot et Batgi
Ent. : Jean-Luc Courtet
Cuynet à terre. Le BFC a connu son premier revers de la saison face à son voisin Pontarlier, qui n'était pas le premier venu. Photo Frédéric Reynes
CdF : le tirage au sort à revivre
Posté le 30/08/2016
Revivez, dans les conditions du direct, le tirage au sort du troisième tour de la Coupe de France, qui avait lieu du côté de Montlebon ce mardi soir et qui a désigné Melisey (LR3) comme adversaire du BFC.
Bienvenue sur notre site Internet, pour augurer, côté BFC, une aventure Coupe de France qui, espérons-le, sera la plus longue possible lors de cette saison 2016-17.
Pensez, très régulièrement, à actualiser la page en appuyant sur la touche F5 pour voir la suite du texte apparaître.
Pour information, alors que l’organisation a pris quelques minutes de retard, nous débuterons tout d’abord par le tirage au sort du premier tour de la Coupe de France féminine. Suivra celui du troisième tour de la Coupe de France masculine, puis celui du deuxième tour de la Coupe de Franche-Comté.
Les membres de la commission viennent d'arriver dans la salle. Les officiels, qui auront droit à leur discours, sont là. Cela ne va plus tarder.
Avant le tirage au sort de la Coupe de France féminine, quelques infos sur le troisième tour. 42 équipes sont en lice. Les 38 qualifiés du deuxième tour (dont le petit-Poucet Drugeon Sport, 3e division), auxquels il faut ajouter les quatre équipes de CFA 2 (Pontarlier, BFC, Racing et Ornans) qui font leur entrée en lice. Viendra ensuite Jura Sud (CFA, 4e tour), l'ASM Belfort (National, 5e tour) et le FC Sochaux-Montbéliard (Ligue 2, 7e tour).
A noter que les onze équipes de DH (hors réserves), ce qui est rare, sont encore en lice pour ce 3e tour. Attention aux affiches. Huit ou neuf équipes de LR2, douze de LR3 et six ou sept de district.
Roger Borey tient le crachoir depuis quelques minutes. A suivre, dans quelques secondes, le tirage au sort du premier tour de la Coupe de France féminine.
Un exempt. La bonne nouvelle est pour Rioz-Etuz-Cussey (PH), directement qualifié.
Place dans quelques instants au tirage au sort du troisième tour de la Coupe de France, pour les garçons :
Nous avons une forte pensée pour le club de Nord Territoire, endeuillé par la perte d'un jeune arbitre de 17 ans, d'où le report de Nord Territoire - Isle/Doubs.
Il y aura deux poules géographiques, l'une Nord (Pays de Montbéliard, Haute-Saône, secteur bisontin), l'une Sud (Jura-Haut-Doubs)
A noter deux chocs. Exactement comme la saison dernière, Bresse Jura (qui avait créé l'exploit) recevra Pontarlier. Le Racing ira à Saint-Vit. A noter aussi le derby Damparis - Jura Dolois. Place au groupe Nord, dans lequel seront le BFC et Ornans, notamment.
Bavilliers (LR3) - Ornans (CFA 2)
Port/Saône (1ere div) - Roche-Novillars (DH)
Melisey (LR3) - Besançon FC (CFA 2)
Olympique Montbéliard (1ere div) - Pays Maichois (LR3)
Héricourt (LR3) - Luxeuil (LR3)
Valdahon/Vercel (LR2) - Lure (LR3)
Bart (LR2) - L'Isle/Doubs ou Nord Territoire
Grandvillars (DH) - Pont-de-Roide (DH)
Danjoutin (1ere div) - Audincourt (LR2)
Les Ecorces (LR3) - PS Besançon (DH)
Baume-les-Dames (DH) - US Sochaux (LR2)
Eh bien voilà, le verdict est connu : le BFC se rendra à Melisey, promu haut-saônois cet été en LR3. Le match aura lieu le week-end du 10 et 11 septembre.
Place au tirage au sort de la Coupe de Franche-Comté (2e tour) :
Naisey (3e div) - Mahorais de Besançon (2e div)
PS Besançon (2) (LR3) - Pouilley-les-Vignes (LR3)
Châtillon-Devecey (LR3) - Orchamps-Vennes (LR2)
Scey-sur-Saône (LR3) - Morteau-Montlebon (LR2)
Rougemont Concorde (2e div) - Les Fins (3e div)
Serre-Franois-Chemaudin (1ere div) - Charquemont (2e div)
Guyans Vennes (2e div) - Baume-les-Dames (2) (LR3)
Mont d'Usiers (1ere div) - FC Vesoul (LR2)
Planoise/Saint-Ferjeux ou Noidans - Noidans (2) (LR3)
Espérance Besançon (3e div) - Morteau-Montlebon (2) (LR3)
Nancray (1ere div) - Roche-Novillars (2) (LR3)
Les Fontenelles (4e div) - Pirey/Ecole Valentin (1ere div)
Lièvremont (2e div) - Passavant (2e div)
Ornans (2) (LR3) - Thise-Chalezeule (1ere div)
Voilà, on ne pouvait pas être plus complet. Ce fut long, mais c'est terminé. On vous souhaite une excellente soirée sur notre site.
De l’un de nos envoyés spéciaux, Maxime Chevrier
Photo Frédéric Reynes
Va cette fois falloir conclure
Posté le 03/09/2016
Capable d’être séduisant, voire même intéressant par séquences, le BFC a bien compris qu’il lui fallait être beaucoup plus pragmatique. Avant l’arrivée de la Coupe de France qui ralentira le rythme du championnat, un résultat apparaît nécessaire ce samedi (18h) à Selongey.
Révolue, la phase d’approche. Le prétendant doit désormais passer à l’acte. Pour se rassurer sur ce qu’il est, Besançon a sans doute besoin de contenu et de davantage de certitudes. Une dépendance liée aux points, limités pour l’heure au seul (bon) nul ramené de Dijon, en ouverture. « Si l’on veut poursuivre et progresser, il ne faut pas traîner dans le bas de tableau. On est à la recherche de points » n’élude pas Hervé Genet.
Que l’opération coïncide avec un court voyage chez une équipe qui a tout réussi jusque-là (NDLR : 3e après deux victoires) n’est peut-être pas la nouvelle la plus réjouissante même si l’essentiel est sans doute ailleurs. « En mai, Selongey nous avait donné une leçon d’envie et de réalisme. Dans le combat, j’espère que nous serons cette fois à la hauteur ». Un discours qui plante assez bien le décor d’une semaine d’entraînement où le technicien bisontin n’a pas relâché la pression sur ses hommes. « Depuis lundi, on a axé tout le travail sur la récupération, pour enfin arriver à ne pas prendre de buts ».
« Il y a besoin de ces changements »
Une chimère ? Il ne le faudrait pas pour un BFC qui doit retourner à début avril pour trouver trace d’une rencontre (3-0 devant Bourgoin) où il avait laissé l’adversaire aphone. Une éternité qui n’a que trop duré. « Il y a tout simplement à être beaucoup plus réaliste défensivement. A l’image de Pontarlier, on voit que les équipes ne se procurent pas beaucoup d’occasions mais marquent systématiquement des buts, c’est bien que quelque chose ne va pas ». Comme si, décidément, le mieux était bien l’ennemi du mal. Avertis (« on doit être plus propre derrière, plus pragmatique »), les Bisontins ont, pour nous, une chance : celle de posséder des garçons à l’orgueil suffisamment développé pour répondre à ce défi.
On surveillera aussi, dans les rangs francs-comtois, le visage qui devrait être affiché d’entrée, avec la promesse de changements dans le onze de départs. « Ce n’est pas que les cartes sont totalement redistribuées au bout de trois journées, mais ces changements, il y a besoin et ce sera un fil conducteur cette saison ». Hervé Genet attend justement que, pour les uns et les autres, « ces opportunités-là puissent être saisies ». Le début d’un acte fondateur passe aussi par là.
Maxime Chevrier
Hermann M’Boa déplorait, samedi dernier, « un manque de rigueur ». Il fera partie de ces garçons revanchards. Photo SC Bastia
Selongey - BFC à revivre
Posté le 03/09/2016
Gros revers (3-0) du BFC à Selongey. Mené 2-0 à la pause après avoir encaissé, quasiment coup sur coup, deux buts de Contassot, les Bisontins ont connu bien trop d'insuffisances dans les deux zones de vérité pour éviter ce scénario.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Selongey - BFC
Posté le 03/09/2016
Après le très lourd revers (3-0) du BFC sur la pelouse de Selongey, retrouvez les réactions du coach bisontin, Hervé Genet, de son homologue, Sébastien Evain, et de l'entraîneur des gardiens du BFC, Eric Dura.
Fessés (3-0) à Selongey, les Bisontins ont fini par coupablement renoncer après avoir tant été fautifs individuellement que franchement pas en réussite. Ça pourra difficilement être pire en prenant bonne leçon de cette mésaventure.
De quoi être sérieusement déboussolé. Ce match à Selongey, loin d’être vilain au demeurant, a quand même ouvert une cicatrice. Quitte à faire, c’est à se demander si l’éclatement au grand jour des manquements déjà relevés précédemment n’est pas un mal pour un bien. Face à ses insuffisances, surtout individuelles, le BFC est tant contraint à la phase d’autocritique que celle de la remise en question. On n’encaisse jamais par hasard sept buts en trois rencontres de championnat.
Naïfs, les Bisontins ont surtout pris par-dessus la jambe l’approche du match. Ciblées, les forces de l’adversaire avaient donné lieu à des consignes dont on mesure aisément le degré d’application. Certes, l’analyse serait diamétralement différente si, au bout de 40 secondes, la frappe puissante de Gégout avait été cadrée ou si Hakkar n’avait été à la limite du hors-jeu sur une action alerte comme le début de match. De quoi, c’est vrai, se torturer l’esprit alors que cette équipe bisontine, balayée 3-0, a eu l’occasion d’inscrire un nombre de buts qui renforce cette migraine tenace.
« On s’est vu trop beau… »
Au final, le net déficit ne résulte pas que sur du vent. D’abord parce que Maillot, lui aussi, avait rapidement dû enfiler le costume de pompier de service alors que sa défense l’avait encore lâché. Ce refrain-là n’a que trop duré. Outre certaines têtes à très vite remettre à l’endroit, les Bisontins ne pourront pas décemment prêter le flanc à la critique. Pas assez mordants dans les duels, en retard ou absents aux deuxièmes ballons, ils ont trouvé le moyen de se faire percer, à trois reprises, sur des contres ou des ballons perdus au milieu de terrain. Un comble quand on évolue à l’extérieur. « Après le recrutement, on s’est vu trop beau » résumait froidement Hervé Genet.
Selongey, au visage solidaire, aux intentions directes très efficaces à la récupération du ballon, ne s’est pas embarrassé. Après une pause boisson venue couper le temps fort bisontin, un long ballon dans la boite de Begin aura suffi pour transpercer un rideau défensif qui n’en avait que le nom. Les images parlant d’elles-mêmes sur l’ouverture du score de Contassot (1-0, 29e). Cette petite pépite en rajouta une couche dans la foulée. Le BFC se tirait seul une balle dans le pied avec une passe latérale bien trop dangereuse de Golliard, dont Dabo, puis M’Boa par leurs mauvais choix, accroissaient les conséquences. La récupération et l’orientation de Rivera dans le dos de Courtot, faisaient presque le reste. Contassot profitant du nouveau repli défaillant (2-0, 34e).
A l’image du ballon légèrement dévié (Golliard) sur le coup, Besançon avait une scoumoune sans pareille. Gégout, le seul à s’être démené comme un beau diable, en savait quelque chose en touchant du bois, sur une tête qui avait battu Passoni (48e). A ce moment-là, encore, le scénario aurait certainement été tout autre. Que dire encore de ces deux têtes (une sauvée sur la ligne et une autre pas cadrée) ou de la volée de l’attaquant bisontin, qui comme la frappe de Y. Crolet, auraient dû être converties avec un autre réalisme. Le BFC avait fini par se noyer dans cette mare à regrets. Tchounet avait hérité d’un nouveau cadeau (après un tout premier après quelques minutes sur corner) sur un dégagement de la tête de Cuenin directement sur Golliard (3-0, 72e), mais n’avait pas converti une dernière absence axiale confondante, sur laquelle Maillot avait dû sauver ce qui pouvait encore l’être. Un symbole, sans doute, à la troisième journée, où tout se corrige, même un tel condensé de tares sur un seul match. Il a ressemblé à une démonstration par l’absurde. Hervé Genet en a vu d’autres. Il devrait néanmoins faire comprendre aux intéressés qu’ils ont un sérieux coup de pied aux fesses à se donner.
Maxime Chevrier
Selongey bat BFC 3-0.
Selongey. Stade des Courvelles. Temps chaud. Pelouse moyenne. Environ 250 spectateurs. Arbitrage de M. Pacheco assisté de MM. Loreau et Drago. Mi-temps : 2-0.
Les buts : Contassot (29e et 34e), Tchounet (72e) pour Selongey.
Avertissements : Imamo (58e), Calonge (63) à Selongey ; Y. Crolet (70e) au BFC.
Expulsion : Cuynet (88e) au BFC.
Selongey : Passoni (puis Monnet, 52e) - Obi, Andrianasolo, Begin (cap), Chailley - Bentabet, Riviera - Contassot, Calonge (puis Mavinga, 80e), Imamo (puis Muroni, 78e) - Tchounet
Non utilisé : N’Dicka Matam
Ent. : Sébastien Evain
Une sérieuse remise à l’endroit sera nécessaire à Ludovic Golliard et ses partenaires. Archives Loïc Petitjean.
Energétique remobilisation
Posté le 08/09/2016
Accueilli par un Hervé Genet remonté et combatif, le groupe bisontin s’est largement remis au travail après la mésaventure selongéenne. Le juste rebond est attendu.
Il fallait s’y attendre et ils s’y attendaient sûrement. Les Bisontins ont chaleureusement été accueillis, mardi soir, pour les retrouvailles à Montrapon. Pas du genre à masquer la réalité ou à se cacher derrière des faux-semblants, Hervé Genet a parlé du pays à son groupe. Tous ou presque sont passés en revue. « Vous vous êtes moqués du football » a, en substance, reproché le technicien doubiste à ses garçons, qu’il aimerait voir lui témoigner, en retour, cette passion qu’il met sur la table depuis la reprise de l’entraînement.
Piqués au vif, certains n’ont pas caché avoir « aimé » se faire rentrer dedans. Ce côté-là est rassurant. On ne bâtit pas une âme compétitrice dans des effluves de patronage qui ne sont pas vraiment le genre de la maison. Les exercices s’enchaînant, Hervé Genet n’a pas relâché la pression. Euphémisme. Un garçon comme Ludovic Golliard, pour bien connaître son entraîneur, pourra facilement faire comprendre à ses coéquipiers qu’il en sera de même tant que la situation ne sera pas normalisée.
Melisey prend plus d’importance
Car au-delà du score, qui pourra entrer dans la catégorie accident, c’est la très mauvaise application de la réalité d’un match de championnat qui a agacé. A ses joueurs, le coach bisontin n’a pas eu à se forcer pour mettre en avant des comparaisons avec le visage mis en avant par ce groupe, solidaire, de Selongey. Une piqûre de rappel qui devra, là aussi, sérieusement éveiller les consciences pour que le BFC parvienne à déployer ses ailes.
D’ici là, il faudra donc passer par certains moments peu agréables. Et Hervé Genet saura toujours sonner le tocsin pour rappeler les bases. Même s’il prend, du coup, des allures nettement plus importantes que prévu, le troisième tour de Coupe de France, dimanche à Melisey (LR3), ne saurait, bien sûr, être une finalité aux yeux du technicien. Lui, comme bien d’autres suiveurs du club, lorgne une régularité de son équipe. La seule qui mènera vers la sérénité.
Maxime Chevrier
Melisey ne veut pas brûler les étapes
Posté le 09/09/2016
Club paisible qui unit deux bourgades, l’AS Melisey/Saint-Barthélémy, qui aura les honneurs de la Coupe de France ce dimanche après-midi (15h) avec la réception du BFC, pense avant tout à son développement. Un travail qui prendra du temps.
Là-bas, dans cette terre où le nom de Thibault Pinot fait la fierté de toute une cité, on ne s’embarrasse plus d’antiques querelles de clocher. La fusion ? On l’a appréhendée avec un côté précurseur. « Elle est digérée depuis » glisse le jeune président Frédéric Grosjean (ancien joueur). Distantes « d’un pont », les deux communes ne font plus qu’une avec le football depuis 1987. Un bail. Il faut croire que ça marche pour ce club de 170 licenciés, représenté dans toutes les catégories jeunes et même présent chez les filles (école de football).
Nichée entre Lure et Luxeuil, deux grands voisins qui, à l’image du football haut-saônois, sont tombés en LR3, l’ASMSB, désormais au même niveau, se dit qu’il y a sans doute un créneau à prendre. Dans cette région touristique des Milles Etangs, on n’attire certes pas les joueurs de la même manière, mais l’équipe locale, principalement composée « de copains du coin » spécule sur un état d’esprit. Depuis qu’il a pris en mains le groupe fanion, qu’il a fait monter de première division de district en juin dernier, Vincent Lhuillier insiste en tout cas sur la notion. « Il a fallu remettre de l’ordre en arrivant » confie-t-il.
« Pas envie de prendre une claque »
La patte s’est remarquée. Il y a quelques semaines, Melisey terminait à nouveau la saison avec la meilleure défense du groupe (18 buts encaissés). Une réputation mise à mal, la semaine dernière en ouverture du championnat de LR3 à Sous Roches (5-1). « Ce match-là reste difficile à expliquer. Il y a 0-0 à la pause. Ils perdent leur gardien sur une blessure. On ouvre le score sur penalty provoqué par une main et une expulsion à l’heure de jeu. Et puis, on prend deux buts coup sur coup et on lâche derrière. Les joueurs avaient dû se dire qu’ils avaient fait le plus dur ». Ratée, l’entame ne fait pas aborder la réception du BFC le plus sereinement. « J’espère qu’on ne prendra pas une valise » concède le président, qui décrit l’impression laissée par le tirage. « Il y a deux versions en fait. Du côté des joueurs, on se dit que c’est dommage, que ça va s’arrêter là, car là, il y a une marche de trop. Et de l’autre, on est vraiment content de tirer une grosse équipe ».
Le coach partage assez le constat. Lui qui présente la particularité d’avoir connu, toujours en tant qu’entraîneur, un certain Lure - Besançon en 2002, où le BRC de Stéphane Paille, bientôt auréolé d’une montée en Ligue 2 et d’un 32e de finale à Bonal contre le PSG, s’était imposé 7-1. « Ce match n’arrive pas au bon moment. Après celle de dimanche, je n’ai pas envie de reprendre une claque. Mais on n’a pas la prétention de passer ». Vincent Lhuillier, qui a quitté Lure, alors dirigé par Dominique Thomas, garde en souvenir le match de la saison dernière, perdu (1-0) en Coupe de Franche-Comté, contre Champagnole. « On avait bien tenu, tout en courant néanmoins après le ballon tout le match. Mais là, avec certaines absences, mon effectif est moins costaud que l’an dernier ». Le discours se veut donc posé et intelligent. « Pour avoir de l’ambition, il faut déjà songer à se stabiliser. Maintenons-nous, dans un championnat qui sera sans doute coupé en deux, et après nous verrons bien… ». La quiétude est un art de vie.
Maxime Chevrier
Photo AS Melisey/Saint-Barthélémy
Pas sérieux, s’abstenir
Posté le 11/09/2016
Le rendez-vous a pris une autre importance, depuis le revers à Selongey. Favoris ce dimanche après-midi à Melisey/Saint-Barthélémy (LR3), les Bisontins ne devront pas seulement faire respecter les trois niveaux d’écart. Ils ont à retrouver un vrai fil conducteur.
On saura, dans quelques semaines, si la claque à Selongey a finalement fait plus de bien qu’autre chose. De sûr, elle a évité tout phénomène de relâchement cette semaine. Mis sous pression, le groupe bisontin a encaissé, se plaçant lui-même en situation de reconquête pour absolument bannir cette idée d’avoir vu éclater, au grand jour, des failles jusqu’alors assez dissimulées.
A Melisey ce dimanche après-midi, elles ne sauraient être tolérées. Seuls le sérieux et la solidité sont attendus. Une exigence qui placera chacun face à ses responsabilités, alors que le contexte pourrait attendrir les moins avertis. Ils doivent savoir que la Coupe de France, unique, n’enfante jamais des candidats prêts à tendre la joue d’entrée. Pour avoir effleuré, l’année dernière, l’adrénaline que la compétition sait procurer (NDLR : le BFC avait été éliminé aux tirs au but à Epernay, aux portes des 32es de finale), les hommes de Hervé Genet n’ont pas à se forcer pour mesurer les enjeux.
« On a besoin de bien faire les choses »
Leur entraîneur n’a pas, non plus, à aller chercher bien loin pour retrouver l’exemple typique du piège tendu. « A la même époque l’an dernier, on était passé par un trou de souris à Château de Joux (NDLR : succès 2-0 dans les derniers instants). On sait très bien que ce sera difficile. Et même s’il faut que ce le soit, on prendra quand même la qualification ». Dans les faits, le minimum syndical ne suffirait pas dans l’approche du match de Gueugnon, prochain adversaire qui a cartonné (8-0) samedi soir.
Prise à défaut ces dernières semaines, la défense doubiste sera surveillée de près. Pas question de prendre de but pour un BFC qui « doit retrouver la confiance ». « J’attends pour cela du sérieux, de l’application. Au-delà du résultat, on a besoin de bien faire les choses » résume le technicien bisontin. Bien réveillés en début de semaine, les joueurs de la capitale franc-comtoise doivent cette fois se mettre en action.
Maxime Chevrier
Courtot et les Bisontins doivent repartir de l'avant avec la Coupe de France.
Melisey/Saint-Barthélémy - BFC à revivre
Posté le 11/09/2016
Le BFC entrait en lice en Coupe de France, en se déplaçant sur une pelouse, pour le moins difficile, de Melisey/Saint-Barthélémy, une équipe qui a brillamment acquis son accession en LR3. Auteurs d'un match sérieux et appliqué, les garçons de Hervé Genet s'imposent (0-6) et se qualifient pour la suite de la compétition.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
La simplicité leur va mieux
Posté le 12/09/2016
Irréprochable BFC, concentré et parfaitement dans la réalité d’un match de Coupe de France. D’un traquenard potentiel, les Bisontins, méritants en première mi-temps, en ont fait une efficace répétition (0-6).
Ils étaient venus pour se qualifier. Beaucoup aussi pour se rassurer et ne pas passer pour des idiots. Sitôt le coup de sifflet final, l’impatience dirigée vers une confirmation attendue, samedi (18h) devant Gueugnon, traduisait une satisfaction certaine. Il n’y a que ceux qui n’ont jamais joué au foot qui pensent qu’un match de Coupe de France, déséquilibré sur le papier, se gagne systématiquement dans ce genre de proportions. Les gros d’un jour y parviennent parfois, quand ils daignent y mettre plus que de l’application.
On l’avait dit, les joueurs bisontins, très sévèrement chahutés par un Hervé Genet qui a de nouveau prouvé là une gestion assez remarquable, jouaient plus qu’un modeste troisième tour de Coupe de France. Eux qui avaient certainement envie de se racheter, de même façon - on l’espère - qu’ils tiendront à tout prix à montrer leur vrai visage devant leur public samedi, ont répondu aux attentes. Dans le sillage de leur exemplaire capitaine Anthony Visiedo, ils ont surtout affiché cette notion de groupe que l’on attendait d’eux.
Le coach a apprécié
Le fait de se présenter sur cette « pelouse » aux perspectives assez invraisemblables leur a peut-être rendu service. « L’état du terrain, le contexte nous rapprochait du traquenard. Mais en ayant marqué rapidement, on s’est rendu le match facile » appréciait le coach doubiste qui ne devrait pas relâcher l’étreinte, cette semaine. La méfiance, qui s’est ressentie dans la plupart des comportements individuels, a généré une simplicité dans le jeu qui va tellement mieux à ce groupe, dont les diverses solutions de rechange doivent être une source d’énergie cette saison.
Déséquilibrée, la partie, qui aurait pu être lancée après une centaine de secondes sans un premier sauvetage sur la ligne d’Aubry, après la frappe de M’Boa, n’avait offert que peu de répit aux locaux, contraints de courir après des enchaînements d’école. Sur les côtés, Boussaïd, premier buteur, et Y. Faivre étaient au rendez-vous. Que dire de Cuenin, dont la polyvalence (latéral droit) n’avait d’égal que la splendeur de son but absolument magnifique, des 25 mètres (0-2, 26e). De près, M’Boa, bien servi par Y Faivre (0-3, 34e), puis Y. Crolet, sur une ouverture du Cuenin (0-4, 39e), tuaient tout suspense.
La suite était vouée à être moins intéressante, ce qui était le cas. Pas à son poste, le jeune Hakkar se démenait devant et était récompensé d’une jolie réalisation, après une belle entente avec Dabo (0-5, 54e). La tête rageuse de Golliard, sur un coup franc de Y. Crolet (0-6, 82e) faisait également plaisir à voir. Bien que hésitant, Buisson n’avait, de son côté, pas eu à s’employer face à ces courageux joueurs de Melisey/Saint-Barthélémy, sortis avec les honneurs, et à qui Hervé Genet voulait rendre hommage. « J’espère que la confiance que nous avons engrangée nous servira contre Gueugnon, où nous devrons confirmer que nous sommes capables de nous procurer pas mal d’occasions ». Comme l’aventure, le travail continue.
A Melisey, Maxime Chevrier
BFC (CFA 2) bat Melisey/Saint-Barthélémy (LR3) 6-0.
Melisey. Stade municipal. Temps chaud. Pelouse catastrophique. Arbitrage de M. Moreau, assisté de MM. Yuksel et Casadei. Mi-temps : 0-4.
Les buts : Boussaïd (10e), Cuenin (26e), M’Boa (34e), Y. Crolet (39e), Hakkar (54e), Golliard (82e) pour le BFC.
Revivez, dans les conditions du direct, le tirage au sort du quatrième tour de la Coupe de France, qui a eu lieu, ce mardi soir, dans les locaux d'Espace 3000, partenaire d'un BFC pas gâté par le tirage, puisqu'il sera concerné par le choc à ce niveau : BFC - Ornans.
Bienvenue sur notre site Internet pour la suite de cette aventure Coupe de France qui, espérons-le, sera la plus longue possible lors de cette saison 2016-17.
Pensez, très régulièrement, à actualiser la page en appuyant sur la touche F5 pour voir la suite du texte apparaître.
Une poule unique géographique, pour ce tirage qui va débuter d'ici quelques minutes. 22 rescapés francs-comtois, en attendant l'ASM Belfort (National) au tour prochain (5e) et le FC Sochaux-Montbéliard (Ligue 2) au 7e tour.
Ce quatrième tour marque l'entrée en lice de Jura Sud (CFA). Le tirage au sort sera effectué par Monsieur Alain Cassard (Espace 3000).
Dans quelques instants, nous serons également en direct sur notre page officielle Facebook. Nos médias ne vous font rien rater de ce moment où le BFC est très bien représenté. On retrouve, aux côtés de l'équipe de BFC TV, le président Carl Frascaro, ainsi que les dirigeants Jean-Luc Manso, Gilles Wessier et Alain Lamy.
Nous en sommes aux discours, qui précèderont le règlement de ce tirage au sort.
Le rappel des engagés :
CFA (1) : Jura Sud
CFA 2 (3) : BFC, Pontarlier, Ornans
DH (7) : Baume-les-Dames, Champagnole, Grandvillars, Levier, Saint-Vit, Jura Dolois, Roche-Novillars
LR2 (6) : Montfaucon/Morre/Gennes, Jura Lacs, Noidans, Valdahon/Vercel, L'Isle/Doubs, Audincourt
LR3 (4) : Les Ecorces, Château-de-Joux, Entre Roches, Luxeuil
District (1) : Olympique de Montbéliard
Voilà, les Bisontins ne sont pas franchement vernis. Ils héritent du choc de ce quatrième tour, avec un match configuration championnat qui verra Ornans se déplacer à Léo-Lagrange. Il faudra briller pour aller plus loin dans la compétition.
En direct, le président de la commission des coupes seniors, Roland Bardey, a demandé à Carl Frascaro s'il était content du tirage. Réponse évidente et immédiate : non. On se doute que l'avis est partagé par nos voisins d'Ornans.
Le tirage de la Coupe de Franche-Comté a débuté. Le direct s'arrête ici. Réactions à suivre sur notre site, où nous vous souhaitons une excellente soirée.
Maxime Chevrier
Photo Loïc Petitjean
Plus la place pour s’égarer
Posté le 17/09/2016
En déficit de points, les Bisontins doivent impérativement faire sonner leur réveil ce samedi (18h) devant Gueugnon, un adversaire qu’ils ont appris à connaître à travers deux revers la saison dernière. Il est temps de changer les choses.
Les amabilités n’ont que trop duré. En même temps qu’il gagnerait à se faire respecter par ses adversaires, le BFC doit commencer par se respecter lui-même. La parenthèse, rassurante, en Coupe de France, n’efface pas ce matin des chiffres tenaces. Bien trop perméable (7 buts encaissés en trois matches), Besançon est pour l’heure à sa place. « Il faut changer d’état d’esprit, déjà bien défendre et ne pas encaisser de but » exhorte Hervé Genet.
Le coach doubiste ne passera rien à ses hommes, plus que jamais attendus dans le combat. Bien trop défaillants dans le domaine, depuis le début de la saison, ils ne pourront cette fois plus décemment avancer l’excuse de la surprise. A chaque fois mené, le BFC doit maintenant agir. Son pensum a été écrit sur le tableau noir : se faire mal pour faire mal. Dès la quatrième journée, il y aura comme des allures de tournant dans cette confrontation test. « Si l’on arrive à battre cette équipe, cela voudra dire que nous aurons d’autres perspectives » croît d’ailleurs le coach bisontin.
« Ce qui avait fait notre force… »
Gueugnon, qui leur avait marché dessus à deux reprises la saison dernière, saura en effet à chaque fois rappeler à l’ordre Visiedo et ses copains si ceux-ci ne prouvaient pas, aux yeux de tous, qu’ils étaient une véritable équipe. Avec toutes les considérations viriles que cela peut comporter. « La grosse performance à réaliser passe d’abord par une vraie rigueur défensive à retrouver. C’est ce qui avait fait notre force une bonne partie de la saison dernière ». Depuis, Hervé Genet a bien compris que son équipe était restée « sur les mauvaises bases de la fin de saison ». Celles des trous d’airs bien trop récurrents.
Face à une certaine « nervosité qui peut s’expliquer par cette place que nous n’avons pas l’habitude d’occuper », les Bisontins ont une vraie réponse à délivrer. Au propre comme au figuré, on attend d’observer un visage et un regard guerriers. Voilà qui aiderait, enfin, à ne plus subir un destin qu’il est encore temps d’empoigner fermement.
Maxime Chevrier
Gégout et les Bisontins doivent se retrouver en sortant un match de premier ordre face à de solides Gueugnonnais. Archives Loïc Petitjean
BFC - Gueugnon à revivre
Posté le 17/09/2016
Second match à domicile pour les Bisontins qui, ont, une nouvelle fois, très mal entamé le match en se retrouvant logiquement menés à la pause. Malgré une belle réaction, Gueugnon a tenu le score (0-1).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Gueugnon
Posté le 17/09/2016
Après cette défaite (0-1) du BFC face au FC Gueugnon, retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, du coach bisontin, Hervé Genet, de son homologue, Philippe Correia, et d'Imad Boussaïd.
Le BFC n’a toujours pas décollé après quatre journées. La faute à ce mal, quasi-endémique désormais, de premières parties de match catastrophiques. Dans le genre montagnes russes, le match face à Gueugnon (0-1) restera un summum intrigant.
Il y a heureusement le côté pile. Cette constatation objective que, pour la quatrième fois de rang, les hommes de Hervé Genet ont largement mieux fini une rencontre qu’un adversaire, carrément rincé cette fois-ci. Un fait qui, tout en rendant hommage à un certain travail préalable, pourrait être annonciateur de beaux lendemains. Encore faudrait-il que les épais nuages actuels ne les amenuisent pas dangereusement. Car le côté face est aujourd’hui imposant.
Il a donc ce côté intrigant. Certes pas vernis, le BFC est plutôt du genre à générer sa propre peine. La question ne confinerait pas au masochisme si les partenaires d’Anthony Visiedo donnaient l’impression de ne pas avoir le niveau. Mais comment alors analyser cette deuxième mi-temps, samedi soir, où une équipe bisontine en confiance aurait, enfin avec cette rage retrouvée, fait boire le calice jusqu’à la lie à un adversaire qui reste une valeur sûre de CFA 2 ? Pour qu’elle ne devienne pas sempiternelle, l’interrogation devra rapidement trouver réponses. Et pour cela, le « druide » Genet, comme l’a affectueusement qualifié un certain Julien Perrin sur les réseaux sociaux, sortira la bonne vieille potion. Nouveau lavage de cerveaux en vue mardi, pour les retrouvailles. « Mais j’en ai un peu marre de jouer les pères fouettards » soulève le coach.
« Un peu marre de jouer les pères fouettards »
On le comprend. Samedi, la partition de ses joueurs, avant et post-passage par les vestiaires, a été une démonstration par l’absurde. Posé et intéressant au micro après la rencontre, le président Frascaro avançait l’argument de la patience, pour un groupe chamboulé à l’intersaison. Indéniable, il n’explique pas tout. Surtout pas le déficit d’engagement qui a encore vulgairement été constaté contre Gueugnon, en première mi-temps. Si Maillot avait préservé un score vierge tenant alors du miracle, le but de l’excellent Lafay (0-1, 40e) imageait, à lui seul, ce qu’avaient été les débuts bisontins : à l’envers, comme les quatre défenseurs, fautifs à tour de rôle sur l’action.
Besançon, qui devra trouver un autre volume dans l’entrejeu, aura lui-même à provoquer son destin qui passe nécessairement, samedi qui vient, par une qualification en Coupe de France devant Ornans. C’est cette dynamique qui alimentera demain un ratio buts marqués absolument pas proportionnel avec le nombre d’occasions que cette équipe, bien amenée samedi par de réconfortants Boussaïd et Y. Faivre, sait à chaque fois se procurer. Les remèdes sont donc largement identifiés. Et il faut vite panser les plaies.
Maxime Chevrier
Gueugnon bat BFC 1-0. Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps pluvieux et frais. Pelouse en bon état. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Barenton assisté de Melle Mougeot et Isabey. Mi-temps : 0-1. Le but : Lafay (40e), pour Gueugnon.
Avertissement : M’Boa (33e), Cuenin (67e), Pesenti (74e) au BFC ; S. Larteau (48e et 72e), Harisson (62e) à Gueugnon. Expulsion : S. Larteau (72e) à Gueugnon.
BFC : Maillot - Dabo (puis N. Louhkiar, 79e), Pesenti, Golliard, Cuenin - Visiedo (cap), M’Boa - Boussaïd, Hakkar (puis Y. Faivre, 46e), Crolet – Gégout
Non utilisés : Baco et Buisson
Ent. : Hervé Genet. Gueugnon : Maddaloni - S. Larteau, Bidalot (puis Coronas, 24e), Diarra, Ribac - Fa. Revuelta (puis Castagne, 85e), Lafay, Benameur - Harrisson, Mamessier, Ouedraogo (puis N’Doye, 90e)
Non utilisé : Rose Antoinette
Ent. : Philippe Correia
A l'instar de Yanis Faivre en deuxième mi-temps, le BFC a beaucoup tenté. En vain. Photo Loïc Petitjean
La parenthèse enchantée ?
Posté le 23/09/2016
Elle les fuit en championnat. Pour la provoquer, se redonner confiance et sourire, les Bisontins ont besoin de réussite et surtout d’une qualification ce samedi (18h) face à Ornans. La Coupe de France en a souvent relancé plus d’un.
C’est encore frais, mais c’est derrière. La mésaventure subie samedi dernier contre Gueugnon a bien sûr laissé des traces. Touchée, la bête est blessée. Et l’équipe, plus que jamais, est attendue en rébellion dans un modèle du genre. Dans une situation à double tranchant, le BFC a encore l’occasion de se retrouver. Il en a surtout la possibilité s’il s’astreint, enfin sur 90 minutes (voire plus), à une attitude combattante et dynamique.
Evidemment au fait des caractéristiques bisontines, Ornans doit bien se demander quel visage il retrouvera en face de lui. Hervé Genet serait presque dans la même interrogation. « Je suis préoccupé, oui. Mais pas inquiet, car je connais la valeur intrinsèque de mon équipe. Mes joueurs ont simplement à se mettre à leur niveau. Voilà ce que j’attends d’eux ». Avant de quitter ses troupes et de les retrouver à Léo-Lagrange, le coach bisontin s’est voulu corrosif. Plus question de faire dans le masochisme. Plus le temps. Et plus d’excuses non plus. « Là, au bout, il y a soit une qualification, soit une élimination » tranche le technicien.
« La coupe peut être le ressort »
Si les deux équipes n’ont franchement pas été vernies dans un tirage qui ne représentait que les prémices de cette compétition rêvée, l’affiche précoce de ce 4e tour pourrait malgré tout servir de détonateur. « Je compte là-dessus évidemment. La coupe peut être le ressort pour enrayer ce mauvais engagement de notre part ». Cartésien, Hervé Genet veut raisonner par étapes. « Seule la victoire nous donnera la confiance. Commençons déjà par là ».
Il n’ignore rien, en revanche, du rôle d’empêcheur de tourner en rond que tiendra cette équipe ornanaise, attendue sans le moindre complexe. Bien au contraire d’ailleurs. Dans la foulée de son accession, le promu qui était allé décrocher une victoire retentissante au Racing (3-4) a souvent tendance à être à l’aise à Léo-Lagrange. « Cette équipe est plus en confiance que nous et est logiquement satisfaite de son entame de saison » juge un entraîneur qui attend, cette fois, que ses joueurs le surprennent.
Maxime Chevrier
Imad Boussaïd, qui reste sur un match convaincant, aura à coeur de briller contre ses anciens partenaires. Photo Loïc Petitjean
BFC - Ornans à revivre en live
Posté le 24/09/2016
Parenthèse coupe de France pour le BFC qui devait impérativement se relancer et se qualifier. Face à Ornans (CFA2) qui a réalisé un début de championnat très correct, les hommes de Hervé Genet s'imposent brillamment (2-1) et accèdent au cinquième tour.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après BFC - Ornans
Posté le 24/09/2016
Après la qualification (2-1) du BFC face à Ornans, retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, du coach bisontin, Hervé Genet, de son homologue, Yannick Renou, et du capitaine bisontin, Anthony Visiedo.
Le plus souvent entreprenants, volontaires à souhait puis vaillants face à Ornans, les Bisontins ont mis les ingrédients pour décrocher une qualification (2-1) essentielle pour la confiance. Méritée, elle s’apprécie à sa juste valeur.
Dans les années 90, dans l’ambiance confinée de l’insalubre Vélodrome, les matches pas toujours emballants à Léo-Lagrange étaient souvent animés de cet ancestral refrain : « quand Besançon marquera, tout le stade chantera… ». Précieux, ces bons moments n’arrivaient pas fréquemment. Un peu comme les buts bisontins depuis le début de la saison. La mise au point, signée comme à la belle époque par le duo Gégout-Golliard n’est pas qu’un clin d’œil historique. Elle en dit long sur le soulagement d’une équipe bel et bien vivante, et joliment réactive dans la ferveur retrouvée du vestiaire.
Rassurant et même réconfortant, le succès n’aura cela dit de véritable sens qu’en cas de suite logique samedi à Moissy, en clôture d’une semaine qui, avec le tirage au sort de la Coupe de France, augurera d’un mois d’octobre absolument charnière. Le BFC l’abordera avec un peu plus de certitudes, et c’était largement bienvenu. Car il y avait comme une équation à plusieurs inconnues à voir cette équipe, depuis le début de la saison, autant capable de se procurer des occasions, sans avoir la faculté de concrétiser ce qui était, à chaque fois, de franches périodes de domination.
« On a été dedans de bout en bout »
Supérieurs contre une équipe d’Ornans il est vrai devenue très dangereuse à l’heure de jeu, les Bisontins ont logiquement remporté une mise qui valait cher. Ils avaient enfin mis les ingrédients pour. « On a été dedans de bout en bout » assumait justement le capitaine Anthony Visiedo. Les coups de semonce de Hervé Genet auront au moins servi à ça. Tant dans ses qualités que ses défauts, encore visibles, le BFC a été dans une certaine continuité, mais sa qualification prouve simplement qu’il a voulu s’arracher, ensemble, pour en faire plus.
Ni plus ni moins dans la réalité d’un tel rendez-vous, le groupe a peut-être pris racine. Les comportements exemplaires des nouveaux (Cuenin, Buisson, Y. Faivre, Boussaïd, M’Boa) a été prégnant sur le rendez-vous. Cet enseignement principal s’est retrouvé sur l’ouverture d’un Mathieu Gégout battant comme à la plus belle heure. Son but rageur, après le bon centre de Boussaïd qui avait failli réussir à S. Crolet, vaut à peu près tous les discours (1-0, 35e). Il était en tout cas la moindre des récompenses pour Besançon qui, et le virevoltant Boussaïd le sait bien, gagnerait tant à être plus tueur.
Faute de s’être mis à l’abri, les locaux s’étaient donc exposés au retour ornanais, d’abord contrecarré par un Buisson excellent et décisif, notamment face à El Kasmi, le meilleur joueurs de l’ASO dans une deuxième période bien plus équilibrée. Ils auraient même pu carrément s’en passer quand Golliard ajustait bien, d’une petite tête, le bon centre de Y. Faivre (2-0, 53e). Mais il était dit que, une semaine après la grosse déception contre Gueugnon, rien ne serait simple du jour au lendemain, à l’instar de la belle réduction du score de Ramdani (2-1, 71e), qui avait profité du décalage d’El Kasmi, lequel aurait dû être mis en échec par M’Boa. Cette difficulté-là, ajoutée à une nouvelle absence de réalisme devant le but (Atangana, 77e), renforçait le mérite d’une équipe bisontine valeureuse. « On n’a rien lâché » retenait Anthony Visiedo, alors que Hervé Genet avait eu la juste idée de densifier son entrejeu avec la bonne entrée de Baco. Le soulagement est donc tombé du bon côté, car l’essentiel a été fait pour. Leçon à retenir.
Maxime Chevrier
BFC bat Ornans 2-1. Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps beau. Pelouse en bon état. 392 spectateurs. Arbitrage de M. Klajdi assisté de MM. Enea et Heraj. Mi-temps : 1-0. Les buts : Gégout (35e), Golliard (53e) pour le BFC ; Ramdani (71e) pour Ornans.
Avertissement : Cuenin (37e) au BFC.
BFC : Buisson - Dabo, Pesenti, Golliard, Cuenin - M’Boa, Visiedo (cap) - Boussaïd (puis Atangana, 70e), Y. Crolet (puis S. Crolet, 17e), Y. Faivre (puis Baco, 75e) - Gégout
Non utilisé : Cuynet.
Ent. : Hervé Genet. Ornans : Mouge (cap) - Puricelli, Lujien, Gérard, Perrot - Martin, Aumaitre (puis Karam, 64e) - Grandjean (puis Meier, 86e), Janvier, Ramdani - El Kasmi
Non utilisés : Juif et Bourbon.
Ent. : Yannick Renou
Ludovic Golliard va doubler la marque pour un BFC enfin vainqueur. Photo Laetitia Place.
Le tirage du cinquième tour à revivre
Posté le 27/09/2016
Revivez, dans les conditions du direct, le tirage au sort du cinquième tour de la Coupe de France, qui a eu lieu, ce mardi soir, dans les locaux de la Maison du Crédit Agricole à Salins, partenaire de la Coupe de France. Le BFC, vraiment pas verni, puisqu'il hérite d'un choc, déplacement à Jura-Sud (CFA).
Pensez, très régulièrement, à actualiser la page en appuyant sur la touche F5 pour voir la suite du texte apparaître.
Une poule unique géographique, pour ce tirage qui va débuter d'ici quelques minutes. 12 rescapés francs-comtois avec l’entrée en lice de l'ASM Belfort (National). A noter que le FC Sochaux-Montbéliard (Ligue 2) entrera au 7e tour.
Ce cinquième tour marque donc l'entrée en lice de l'ASM Belfort (National), qui se déplacera forcément à l’extérieur.
Le tirage au sort sera effectué par Jean-Louis Delorme, président de la Caisse régionale du Crédit Agricole et par Gilles Deber, maire de Salins.
On retrouve, aux côtés de l'équipe de BFC TV, le président Carl Frascaro, ainsi que les dirigeants Jean-Luc Manso, Gilles Wessier et Alain Lamy.
Nous en sommes aux discours, qui précèderont le règlement de ce tirage au sort.
Le rappel des engagés :
National (1) : Belfort
CFA (1) : Jura Sud
CFA 2 (2) : BFC, Pontarlier
DH (4) :, Champagnole, Grandvillars, Levier, Jura Dolois
LR2 (2) : Valdahon/Vercel, Audincourt
LR3 (2) : Les Ecorces, Château-de-Joux
Restez bien avec nous, le tirage va avoir lieu dans quelques minutes, nous ne sommes pas en retard, les discours ayant commencé quelques minutes plus tôt que prévu.
Beaucoup de monde ici à la Maison du Crédit Agricole, la salle est archi pleine, on sent vraiment que cette coupe de France a une saveur particulière.
Voilà, les Bisontins ne sont décidémment pas vernis. Ils héritent de Jura Sud à Moirans…
Le direct ne s’arrête pas encore puisque nous vous retrouvons tout de suite sur facebook, où Carl Frascaro nous livre sa réaction en direct vidéo.
Nous vous souhaitons une excellente soirée sur nos médias.
A Salins, Frédéric Reynes
Celui-là vaut (déjà) cher
Posté le 01/10/2016
Même si la (potentielle) situation de relégable reste sans doute relative à l’entame du mois d’octobre, s’en débarrasser voudrait tout autant dire se retirer un temps ce boulet qui ne doit pas coller plus longtemps aux basques des Bisontins.
Décréter l’état d’urgence au bout de quatre matches. Assez paradoxal ? Pas tant que ça. Ce Moissy - BFC aura comme des odeurs de souffre. On ne rate pas son entame de championnat sans véritables conséquences derrière. Alors que la onzième place pourrait se retrouver à cinq points de ces deux protagonistes en appel d’air, le moment est clairement venu de passer aux choses sérieuses. « Ce coup-là, il faut vraiment des points » traduit Hervé Genet.
L’entraîneur ne se voile pas la face : « un nul et trois défaites, à ce rythme-là, on sait qu’on y va… ». Un discours de vérité qui avait été entendu, la semaine dernière, par des garçons plus rigoureux, plus cohérents. Un pas qui n’a pas totalement amadoué le technicien bisontin. « Je l’ai dit, je ne suis pas inquiet, mais préoccupé. On a bien vu contre Ornans qu’on ne se sortirait pas de ce marigot d’un coup de baguette magique. On a mis quatre matches pour s’y mettre, il en faudra cinq ou six pour le quitter ». De l’espérée rédemption des joueurs de la capitale franc-comtoise, dépendra beaucoup du comportement des partenaires d’Anthony Visiedo dans un affrontement révélateur.
« Ce ne sera certainement pas très beau »
« Ce ne sera certainement pas très beau techniquement, mais il faudra être là » prévient Hervé Genet, qui veut prioritairement voir des hommes sur le terrain. « Arrêtons de nous bercer d’illusions. On est dans la réalité du championnat. Les promesses qui avaient été affichées, dans le jeu en préparation, sont terminées, on doit largement être plus efficace et pragmatique dans les deux zones ». Dans le domaine, le chantier reste immense. Et il serait temps que les principaux guides de cette équipe le portent, en se révélant après avoir principalement passé leur temps à jouer à cache-cache.
Elle aussi prête à déclarer l’union sacrée, la formation de Sénart-Moissy, malheureuse jusqu’ici (notamment lors de son match à Gueugnon) attendra en tout cas Besançon au coin du bois. Les Franciliens, à l’instar de leur buteur patenté Bétourné, présentent des caractéristiques assez similaires à celles du BFC. Joueurs, les hommes de Patty Badjoko sont en manque d’efficacité, eux qui, exactement contrairement aux Bisontins en revanche, ont tendance à très bien débuter avant de se faire renverser. Une série à des chances de prendre fin au terme de ce Moissy - BFC. Inutile d’écrire de quel côté on souhaite que l’histoire bascule.
Maxime Chevrier
M'Boa et les Bisontins vont devoir montrer les crocs à Moissy. Photo Loïc Petitjean
Sénart-Moissy - BFC à revivre
Posté le 01/10/2016
Ils ont souffert les Bisontins, ils ont été menés, même largement (3-1), mais il se sont battus pour arracher ce point du match nul à Moissy (3-3)
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Sénart-Moissy - BFC
Posté le 02/10/2016
Après un match à rebondissements à Moissy (3-3), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, du milieu de terrain Yanis Faivre, ainsi que des deux coaches Patty Badjoko et Hervé Genet.
A ne plus savoir s’il fallait en rire ou en pleurer. Les Bisontins, auteurs d’un nouveau retour samedi à Moissy (3-3), méritaient sans doute autant de baffes que de réconfort, autant de critiques sur leurs errements que de félicitations pour leur force de réaction. Vivement la régularité.
Le match vient à peine de se terminer à Moissy-Cramayel. Dans la moiteur du vestiaire bisontin, d’où va s’extirper un cri de guerre qui confine davantage au soulagement, certains, lucides, mettent des mots sur des maux. Eux savent que la réussite, une fois n’est pas coutume, est venue masquer des insuffisances béantes. S’ils le rejouaient ainsi dix fois, les Bisontins n’auraient sans doute jamais ramené autre chose qu’un revers de ce match.
Sec, le constat ne dit pas tout. Il oublie de renseigner sur les signaux positifs qui sont renvoyés par la nouvelle mouture de cette équipe. Le passage par Moissy marquera sans doute un cap décisif, tant les jeunes et les nouveaux venus ont ostensiblement pris le flambeau. « Ce nul, ce sont les remplaçants qui sont allés le chercher » tranchait Hervé Genet, prêt désormais à redistribuer les cartes. Le temps de la méritocratie est venu, n’emmenant avec lui que les plus combattants. Une image pouvait tout résumer, en fin de rencontre. Ce tacle rageur, qui valait à un Mathieu Gégout exemplaire et visiblement épanoui dans ce nouveau groupe. Mettre la tête là où l’adversaire ne mettrait pas le pied. Tout ce qu’il manque à un BFC dans le faux défensivement.
Y. Faivre : « Pas là pour jouer le bas de tableau »
Le retour de Cuenin aidera à ce niveau. Mais la haine de la défaite, du but encaissé, doit désormais se voir. A commencer samedi prochain, dans ce match de guerriers à Jura Sud. Sans ça, Besançon continuera, comme samedi à Moissy, à encaisser bien trop de buts, sans parler des occasions concédées. Les images sont suffisamment évocatrices pour générer une nécessaire autocritique individuelle sur les trois pions avalés dans la première grosse demi-heure samedi. « C’est affolant et incroyable » notait à chaud le coach franc-comtois. Lui, comme d’autres, prenait certes en compte la qualité intrinsèque d’un adversaire qui n’a absolument rien d’un futur relégué. Mais ce championnat, nettement plus relevé que l’année dernière, réclame une tout autre exigence.
Besançon, par son coffre, son charisme et ses tripes, possède en lui les armes pour rivaliser. « Nous ne sommes pas là pour jouer le bas de tableau » rappelait, du haut de ses 18 ans, Yanis Faivre, dont la prestation avait été symbolisée par cet excellent centre pour la tête salvatrice de Gégout (3-2, 43e). A croire que ce groupe-là, il est vrai amputé de forces importantes, en a encore sous le pied. Mentale avec les nouveaux, sa fraîcheur est en tout cas physique, avec une nouvelle fin de match réussie, qui valide l’impeccable travail préparatoire de Hervé Genet et son staff. La façon dont Pesenti, à la retombée d’un ballon relâché par le gardien suite à une tête de Gégout (après un coup franc de S. Crolet), a égalisé samedi à la… 86e minute, est tout sauf un heureux concours de circonstances. S’il s’en persuade, qu’il corrige enfin ses travers, alors le BFC se dira qu’il n’était pas revenu de nulle part pour rien. Premiers éléments de réponses samedi en Coupe de France.
De l'un de nos envoyés spéciaux, Maxime Chevrier
Sénart-Moissy et BFC 3-3. Moissy-Cramayel. Stade Paul Raban. Temps couvert. Très belle pelouse. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Couchey, assisté de MM. Yanvo et Lalvie. Mi-temps : 3-2. Les buts : Bendavid (12e), Bensaidi (24e), Fumu (33e) pour Sénart-Moissy ; Bensaidi (32e, csc), Gégout (43e), Pesenti (86e) pour le BFC.
Avertissements : Fumu (65e) à Sénart-Moissy ; S. Crolet (30e), Gégout (90e+2) au BFC. BFC : Maillot - Dabo, Pesenti, Golliard, M’Boa - Baco (puis Atangana, 61e), Visiedo (cap) (puis Hakkar, 66e) - S. Crolet, Cuynet (puis Mahmoudi, 75e), Y. Faivre - Gégout
Non utilisé : Buisson.
Ent. : Hervé Genet. Sénart-Moissy : Bouveret - Maziku (puis Kimfumu, 52e), Gueye, Mane, Matutu - Konte - Fumu, Kourekawa (puis Diagouraba, 76e), Bendavid, Bensaidi - Bétourné (cap) (puis Diagne, 37e)
Non utilisés : Dellaoui et Brun.
Ent. : Patty Badjoko
Mathieu Gégout n’a pas ménagé ses efforts. Son troisième but cette saison est venu récompenser la bonne forme de l’attaquant bisontin. Archives Loïc Petitjean
L’espoir croise la peine
Posté le 07/10/2016
Son nouvel envol en CFA à Jura Sud a brutalement été stoppé, le 25 septembre dernier, par la faute d’une grave blessure au genou à Saint-Vit. Le Bisontin Hamel Hakkar, qui aurait vécu avec émotion le match de Coupe de France de ce samedi (18h) à Moirans-en-Montagne, sera opéré mardi par une pointure à Lyon.
La trajectoire du footballeur n’est pas toujours linéaire. Cruel parfois, le destin sait frapper au moment où l’on s’y attendait le moins. « Tout se passait bien pour moi. J’avais la confiance du coach, je jouais, m’entendais très bien avec mes coéquipiers et j’étais bien également dans ma vie, en dehors du football ». A tout juste 25 ans, Hamel Hakkar avait visiblement trouvé cet équilibre qui a pu lui faire défaut dans ses jeunes années.
Pour lui, et malgré « l’appréhension » qui était la sienne, de rejoindre le contexte haut-jurassien pas vraiment similaire à ses habitudes bisontines, le départ avait clairement eu un bienfait. Et puis vint ce match de Coupe de France à Saint-Vit, il y a deux semaines. « C’était la quinzième minute. Je reviens pour défendre sur un joueur, j’y vais à l’épaule et me retrouve devant lui. Il tombe en m’emportant d’un croche-patte qui ne doit pas être méchant de sa part. Quand je chute, le genou part dans le sens inverse ». Il faut quelques instants au joueur pour comprendre le terrible coup du sort.
« Au sol, je me suis évanoui »
« Au sol, je me suis mis à hurler de douleurs et me suis évanoui. J’ai su que c’étaient les croisés ». Dans son malheur, le joueur sera très rapidement pris en charge. Via Hervé Genet, il rencontrera le doc. Fabrice Michel, « deux jours après ». Un soulagement qui en annonçait un autre. « L’IRM était faite et le doc. Michel m’a directement orienté vers le chirurgien Sonnery-Cottet à Lyon. C’est lui qui a opéré Fékir ou Benzemba. Je sais où je vais avec cette pointure ». Pour le Bisontin, l’opération aura lieu ce mardi dans le Rhône. Un certain gain de temps « dans un protocole de reprise estimé entre six à neuf mois ».
Plutôt philosophe, posé, Hamel est bien décidé à prendre le temps nécessaire pour revenir renforcé de l’épreuve. Sa blessure (ligaments latéral interne et externe, ainsi qu’un des deux ligaments croisés) le conduira à un premier centre de rééducation avant Capbreton, en 2017. Une période dans l’ombre qu’il effectuera néanmoins avec un horizon dégagé. Lui qui avait signé pour deux ans à Jura Sud ne sera pas lâché par son club. « Ils m’ont dit que rien ne changerait l’année prochaine. Quelque part, c’était quand même normal de leur part, mais ça fait plaisir » glisse l’intéressé.
« Oui, le BFC a une chance »
Attachant, le garçon n’aurait manqué pour rien au monde la rencontre de samedi, « entre mes deux derniers clubs ». Il la suivra des tribunes, en béquilles. « Quand j’ai vu le tirage, je me suis dit : ‘t’as pas de chance jusqu’au bout !’. Il y avait une chance sur dix pour qu’il y ait ce match, et il fallait que ça tombe là ». « Contres mes potes, l’entraîneur Genet », le milieu de terrain offensif dont on connaît tout le potentiel, était prêt à prendre « un plaisir fou ». Du rêve au cauchemar, il n’y a malheureusement souvent qu’un pas.
Témoin privilégié d’un match qui constituera l’indéniable affiche de ce cinquième tour en Franche-Comté, le joueur est bien placé pour sonder les forces en présence. « En face de lui, le BFC retrouvera une grosse équipe. Ça m’a fait plaisir de retrouver le CFA que j’avais connu avec le BRC, il y a clairement une différence ». Face à ses nouvelles couleurs, son ancien club a-t-il une chance ? « Oui, clairement. Ce serait injuste de ma part de les condamner, même si Jura Sud en a tout autant. Cette compétition est magnifique quand tu vois des DH sortir des Ligue 1. Là, il n’y aura qu’une division d’écart entre deux équipes qui n’ont pas réalisé le début de saison qu’elles souhaitaient ». En parlant de souhait, et au-delà de ceux que formuleront sportivement les joueurs bisontins ce samedi, on émet le vœu d’une paisible convalescence pour Hamel.
Maxime Chevrier
Il faudra patienter plusieurs mois avant de retrouver un Hamel Hakkar plein de fougue sur un terrain. Archives Loïc Petitjean
Au titre de la révélation de l’année
Posté le 08/10/2016
Ils sont loin d’être favoris et c’est peut-être leur chance. La Coupe de France a enfanté tant d’exploits que celui des Bisontins, obligés de se déplacer à Jura Sud ce samedi (18h), chez une équipe à qui ils rendent une division, peut s’envisager avec gourmandise.
Hervé Genet réclamait de l’humilité. Il pourra peut-être remercier la Coupe de France. Dans la foulée d’un retour méritoire à Moissy-Cramayel, le BFC se voit offrir un moment potentiellement magique dans cette épreuve qui ne l’est pas moins. La seule où l’on ne paraît jamais ringard, lorsque l’on revêt un costume un peu trop grand pour soi. Besançon sera le petit, ce qui, dans un remake du genre, ne lui est pas tant arrivé que ça dans les années 2000, face à des haut-Jurassiens qui maudissaient alors les affrontements contre le BRC de Hervé Genet.
Comme certains historiques, le coach bisontin ne sera certainement pas dépaysé sur le terrain moirantin. « On sait qu’on aura beaucoup de difficulté à se qualifier contre une belle équipe de Jura Sud, chez elle qui plus est, où gagner est toujours compliqué. Seul un exploit nous permettra de passer ». Inédite, cette configuration-là peut tout laisser envisager, tant cette équipe doubiste a là l’occasion de se révéler à elle-même. « Mon équipe, si elle joue avec ses qualités et non les travers qu’on a trop souvent vus en championnat, peut espérer » confirme le coach.
« Un esprit guerrier tout au long du match »
De cette logique appréhension de l’adversaire pourrait, enfin, naître une vraie expression de rigueur. Jusqu’ici, les partenaires de Ludovic Golliard en ont tellement été éloignés (NDLR : aucun match, sauf Melisey, sans encaisser de but). Chez une équipe aux qualités intrinsèques et individuelles certaines, l’erreur coûterait cette fois très cher. Yzeure a payé pour le savoir, la semaine dernière, lors du cinglant réveil jurassien en Auvergne (0-4).
Pour brouiller les cartes et semer le doute le plus longtemps possible, le BFC pourra allègrement jouer sur sa fougue et son caractère imprévisible qui lui permettent, match après match, de se montrer dangereux. « On a en plus tout à y gagner, car si tu viens à perdre, personne ne te jettera la pierre. Ce moment peut juste nous relancer, en nous resserrant tous ». Pour cela, Hervé Genet, combattant dans l’âme, est prêt à voir un groupe remonté comme une pendule. « La Coupe doit nous donner l’état d’esprit que je souhaite dans cette équipe. Je veux un esprit guerrier tout au long du match ». Messieurs, c’est à vous.
Maxime Chevrier
A Jura Sud, Yanis Faivre et les Bisontins devront avoir la fougue pour eux. Photo Loïc Petitjean
Jura Sud - BFC à revivre
Posté le 08/10/2016
Ils l'ont fait et c'est magnifique. Les Bisontins se sont imposés (2-3) après prolongations sur la pelouse de Jura Sud (CFA). Héroïques, les joueurs de Hervé Genet ont pourtant tout connu : une égalisation à la sixième minute des arrêts de jeu, l'expulsion de Cuenin et un penalty arrêté par Buisson dans les derniers instants. Un match absolument fou.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Jura Sud - BFC
Posté le 09/10/2016
Après ce match héroïque des Bisontins avec leur brillante qualification à Jura Sud (2-3), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, du gardien Lucas Boisson, ainsi que celles des deux coaches Pascal Moulin et Hervé Genet.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Le début de quelque chose
Posté le 09/10/2016
L’authentique exploit décroché, samedi soir à Jura Sud (2-3, AP), a confirmé la naissance d’une équipe. Des signaux avaient été perçus, mais ce groupe, joueur et guerrier, s’est révélé dans l’adversité, poussée à son paroxysme à Moirans.
Ce match-là, ils en reparleront dans dix ans. Le constat vaut à peu près tous les discours. Il mesure la foi inébranlable d’une équipe à qui rien ne pouvait visiblement arriver. Tellement habité, le BFC a tout subi à Jura Sud. D’une ouverture du score locale de Bentahar (1-0, 22e) que Pascal Moulin, extrêmement objectif dans son analyse, a jugée « contre le cours du jeu », à l’injustice d’une fin de match abracadabrantesque.
Indirectement, M. Mercier aura peut-être servi à cimenter un peu plus l’état d’esprit rageur de ces Bisontins. A ceci près que l’expulsion de Cuenin est lourdement superflue. Comme les prolongations arrachées par Jura Sud et Morel à la… sixième minute des arrêts de jeu, elle n’aurait jamais dû exister si l’homme en noir, abusé par la simulation grossière de l’excellent Joufreau, n’avait pas désigné ce penalty imaginaire. Lucas Buisson, voltigeur sur sa ligne face à Gache (116e), a heureusement fait passer une partie de la pilule.
Quel cœur !
Acteur émérite, le gardien bisontin (20 ans seulement) aura écœuré, dans la dernière partie du match, une équipe de Jura Sud qui n’aurait pas usurpé une égalisation plus précoce. La classe, comme sur cette claquette consécutive au retourné de Grampeix (108e), avait appelé une certaine chance quand Saci, plus costaud, avait pris le meilleur de la tête (transversale, 72e). Ce nouveau visage bisontin, comme ceux des ex-Ornanais M’Boa et Boussaïd, a été étincelant. Il était dans le ton d’un BFC qui, de la très prometteuse solidité axiale Golliard-Cuenin, à l’abattage constant de Gégout en passant par l’entrée en jeu convaincante des remplaçants, a franchement bien fait les choses.
Car avant de passer en mode résistance avec un cœur immense face à un Jura Sud retrouvé (« on a attendu d’être mené 2-1 pour jouer » dixit Pascal Moulin), l’équipe de Hervé Genet s’était montrée inspirée, supérieure à une formation jurasudiste dans un premier temps stéréotypée en 4-4-2. On avait vu du jeu mais aussi, et enfin, une vraie application des consignes. Sur l’égalisation de S. Crolet (1-1, 32e), le plan d’attaque (ballon de Gégout dans le dos du latéral) avait scrupuleusement été respecté et exploité par un Boussaïd virevoltant, et si brillant sur ce deuxième but où tout y était, des relances propres de Y. Faivre et S. Crolet, à la talonnade inspirée de Gégout (1-2, 49e). Un Gégout à qui revenait, et ce n’est certainement pas un hasard, le luxe d’envoyer son club vers le 6e tour, sur ce but décisif en prolongations (2-3, 95e), après la sortie de S. Crolet si bien relayée par M’Boa. Avec tout ce qui lui était tombé sur la tête, le BFC pouvait enfin savourer. Le meilleur est désormais à venir pour lui.
Maxime Chevrier
BFC bat Jura Sud 3-2.
Moirans-en-Montagne. Stade municipal. Temps frais. Pelouse en bon état. Environ 250 spectateurs. Arbitrage de M. Mercier, assisté de MM. Isabey et Martin. Mi-temps : 1-1.
Les buts : Bentahar (22e), Morel (90e+6) pour Jura Sud ; S. Crolet (32e), Boussaïd (49e), Gégout (95e) pour le BFC.
Avertissements : Morel (56e), Kadi (98e), Gache (105e), Joufreau (119e) à Jura Sud ; Cuenin (28e et 115e), Cuynet (117e) au BFC. Expulsion : Cuenin (115e) au BFC.
M’Boa qui félicite un autre grand bonhomme, Boussaïd, c’est toute la délégation bisontine qui a vibré samedi à Jura Sud. Photo Romain Frelin.
Valdahon/Vercel - BFC en Coupe de France
Posté le 11/10/2016
Le tirage au sort du sixième tour de la Coupe de France avait lieu ce mardi soir, à l'Hôtel Mercure de Besançon. Il a désigné, pour le BFC, le petit-Poucet de l'épreuve : Valdahon/Vercel. Un match (le dimanche 23 octobre à 15h) qui sera tout sauf une partie de plaisir chez cette solide formation de LR2. C'est à revivre dans les conditions du direct.
Très attendu, ce tirage au sort sera effectué dans quelques instants par Yann Mirabeau, directeur de l'Hôtel Mercure.
Le BFC est encore très bien représenté ce soir. Aux côtés de l'équipe de BFC TV, on retrouve le président Carl Frascaro, le vice-président Jean-Pierre Daga, ainsi que les dirigeans Jean-Luc Manso, Alain Lamy et Gilles Wessier.
Il y aura quatre tirages à suivre ce soir. Dans l'ordre, la Coupe de France masculine (6e tour), les Coupes de France et Franche-Comté féminines, ainsi que la Coupe de Franche-Comté féminine.
Le président de la commission régionale des coupes seniors, Roland Bardey, accueille l'assemblée, au sein de laquelle le président Roland Coquard a pris place.
Le président de la Ligue le rappelle. « J’espère que les trois qualifiés du sixième tour iront le plus loin possible pour représenter la Ligue ». Une nouveauté vient d'être énoncée : le vainqueur de la Coupe de Franche-Comté rencontrera le vainqueur de la Coupe de Bourgogne, laquelle, unifiée dans un an, « ne concernera plus que les équipes de Ligue ».
Le rappel des engagés :
National : Belfort
CFA 2 : Pontarlier et BFC
DH : Jura Dolois et Champagnole
LR2 : Valdahon/Vercel
Le tirage va partir dans quelques secondes, pensez à bien actualiser (F5) votre page.
Voilà, le suspense est levé. Les Bisontins se déplaceront, probablement le dimanche 23 octobre, sur le terrain de Valdahon/Vercel (LR2). L'équipe de Grégory Tournoux et Jérôme Spielmann est l'actuel petit-Poucet en Franche-Comté. Gare à ce tirage et ce match qui se déroulera devant la foule dans le plateau.
Dans quelques instants, la suite des tirages est à suivre plus bas. Pensez toujours bien à actualiser votre page.
Coupe de France FEMININE
Rioz-Etuz - Racing
Chevremont - Saint-Vit
Belfortaine ASM - Pontarlier
Jura Sud - Vesoul
Coupe de Franche-Comté Féminine
Passavant - BFC
Les Fins - Lons-le-Saunier
PS Besançon - Fougerolles
Grandvillars - Château-de-Joux
Baume-les-Dames - Héricourt
Exempts : Belfortaine ASM, Gilley, Mesiré
Les Bisontines devront se déplacer sur le premier plateau.
Drugeon Sport (3e div et Byan Osselle (3e div) exempts
Rioz-Etuz (LR2) - Ornans (CFA2)
PS Besançon (DH) - Montfaucon (LR2)
FC Vesoul (LR2) - Château-de-Joux (LR3)
Jura Sud (CFA) - Deux Vels (LR3)
Clémenceau (DH) - Mahorais Besançon (2eme div)
Roche-Novillars (2) (LR3) - Frasne (LR3)
Damparis (LR3) - Levier (DH)
4 Rivières 70 (LR2) - Larians-Munans (1ere div)
Saint Aubain (2eme div) -Saint- Vit (DH)
Noidanais (LR2) - Doubs (2eme div)
Morteau-Montlebon (2) (LR3) - Val de Venne (LR2)
La fin de ce live les amis. On vous donne rendez-vous sur nos médias, tout au long de la semaine, où l'actualité continue.
Maxime Chevrier et Frédéric Reynes
Photo Frédéric Reynes
Décollage réussi !
Posté le 14/10/2016
Un an et demi de rayonnement à peine, sur la scène nationale, et déjà une légitimité convaincante. Le BFC, qui pèse quelque 60 sponsors, a brillamment réussi sa première soirée partenaires de la saison, jeudi soir au restaurant La Villa Blanche.
Le premier pas, celui que l’on attend de l’autre, est bien souvent le plus compliqué. En la matière, il a été accompli avec un brio certain par l’équipe dirigeante, qui a renvoyé des signaux extrêmement positifs de son club. Abdel Ghezali, l’adjoint aux sports à la ville de Besançon et Ludovic Fagaut, le vice-président du Conseil départemental du Doubs, ont été les premiers à le reconnaître, face à une assemblée visiblement heureuse d’être là, et « d’activement, en tant qu’ambassadeurs, prendre part au développement de notre projet » comme l’indiquait le président Frascaro.
Le travail de ce dernier et du vice-président Jean-Pierre Daga a été manifeste. Le fameux « réseau » de ces chefs d’entreprise, dont on parle depuis un moment, a trouvé une belle illustration, et ce en dépit d’indisponibilités annoncées de plusieurs partenaires. En tenant à projeter, en toute lisibilité, l’important travail financier réalisé par le club, les dirigeants bisontins ont ainsi affiché un chiffre clé : 32% des recettes proviennent des ressources privées. Convaincus et reconnaissants de l’importante participation de tout ce réseau de privés, les deux élus bisontins, titillés sur une aide (NDLR : 15% du budget provient seulement des subventions publiques) qui réclamera réajustement, n’ont fermé aucune porte et appelé au maintien des diverses actions sociétales mises en exergue par le club.
Bonne humeur et bon menu
Tout ça est donc voué à se développer. Les « prochaines soirées à thème » promises par Jean-Pierre Daga auront pour but de le développer, autour d’un Besançon Football Club qui, dans la foulée de la sortie de son nouveau logo officiel, présentera cet hiver une version succulente de son site Internet. Boostés par l’exploit qu’ils venaient de réaliser, samedi dernier à Jura Sud, les Bisontins, présentés avec humour par leur coach Hervé Genet, ont pu se rendre compte de l’attente qui était sous-jacente.
Elle devra se matérialiser, d’ici la prochaine soirée début décembre, dans des résultats sportifs à la hauteur de l’image renvoyée ce jeudi soir, dans les murs d’un restaurant La Villa Blanche, à Chalèze, que nous vous invitons grandement à découvrir. Autour de Gianni et Julie, le travail de Romain, qui a fait déguster des vins d’une extrême qualité, a été apprécié à sa juste valeur. Le bon goût était décidément bien présent.
Les photos de Loïc Petitjean sont à retrouver sur notre page Facebook
Déjà déterminant
Posté le 15/10/2016
A la traîne au classement, les Bisontins ont bien conscience que seul un résultat d’un nouveau déplacement périlleux, ce samedi (18h) à Sainte-Geneviève, sera à même de les extirper d’une nasse qui pourrait a contrario se refermer pour un moment en cas d’échec.
Un boulet au bout du pied. On ne démarre pas une saison dans la difficulté sans conséquences derrière. Les trois revers de rang concédé entre la 2e et la 4e journée ont plombé une entame qui n’est certes pas rendue facile par le calendrier. Après cette rencontre à Sainte-Geneviève, le BFC aura avalé, hors Coupe de France, son quatrième déplacement. Copieux, en six journées.
L’heure n’est pourtant certainement pas à la complainte. Les Bisontins, qui ont affiché de vraies qualités, tant morales que footballistiques, la semaine dernière à Jura Sud, doivent tout simplement s’employer et se prendre durablement en mains. « Ce n’est même pas moi qui le dis, mais les chiffres. Notre comportement défensif n’y est pas. En trois déplacements, nous avons pris huit buts, dont deux fois trois buts. Si on continue comme ça, on n’ira pas loin ». Surtout chez une équipe de Sainte-Geneviève qui a plutôt tendance à aller à l’essentiel (NDLR : deux matches à la maison et deux succès). « Elle est complète, et sait en plus ramener des résultats à l’extérieur » souffle Hervé Genet.
« Oui, c’en est un de tournant »
Le coach bisontin, qui devra composer avec des absences qui deviennent trop importantes pour passer inaperçues, spéculera sur la réponse de son propre groupe. « Le tempérament vu à Jura Sud ? On sait qu’on en est capable. Le tout est de le reproduire durablement. Tu ne peux pas te permettre d’avoir de tels écarts. Cet état d’esprit, c’est en permanence : c’est ça, la force d’un compétiteur ». La parole sera donc à la défense, avant tout dans l’optique d’une confirmation d’une remise sur le droit chemin.
Coupe de France comprise, le BFC ne reste pas sur trois résultats positifs (Ornans, Moissy, Jura Sud) tout à fait par hasard. « A nous de nous appuyer sur ce qui a été bien depuis cette période et de ne pas oublier à nouveau les fondamentaux. Nous nous étions pris pour ce que nous n’étions pas. A l’extérieur, il faut déjà penser à bien défendre ». Hervé Genet acquiesçant, sans ciller, le caractère déjà déterminant du match à Sainte-Geneviève : « Oui, c’en est un de tournant. Car il peut nous permettre de raccrocher le ventre mou bas du championnat. Mais si tu viens à perdre là, tu sais que tu devras lutter pour cette dernière place ». Une question de choix…
Maxime Chevrier
Pierre Cuynet et les Bisontins doivent afficher, à Sainte-Geneviève, le même visage guerrier que samedi dernier à Jura Sud. Archives Loïc Petitjean
Sainte-Geneviève - BFC à revivre
Posté le 15/10/2016
Malgré une belle première période, les Bisontins, qui ont eu un sérieux passage à vide en seconde période, concèdent une défaite qui laisse perplexe à Sainte-Geneviève (2-1).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Le cadeau empoissonné
Posté le 18/10/2016
La victoire leur tendait les bras, mais les Bisontins, intarissables, ont laissé ce précieux gain à une équipe de Sainte-Geneviève à qui ils ont généreusement accepté de tendre le flanc, pendant une grosse minute apocalyptique (2-1). Le retour à la case départ a placé Hervé Genet dans une colère froide.
A force, ça va quand même finir par se (sa)voir. Qu’ils sont gentils, tendres surtout, ces Bisontins. Samedi, Sainte-Geneviève n’en attendait certainement pas autant. Bousculés, en début de rencontre, par un BFC qui avait semblé prendre la mesure, dans la lignée de sa très nette remise à l’endroit à Jura Sud, les locaux ont renversé des Francs-Comtois dont la plongée abyssale, pendant… 90 secondes, a ressemblé à un sévère trouble psychologique.
Si les revers contre Pontarlier et Gueugnon avaient pu, légitimement d’ailleurs, être ressentis comme cruels, celui-là s’apparente à une faute. Lourde. « Voilà, on a cédé à une petite poussée… » imageait un Hervé Genet à la fougue inversement proportionnelle de cette lâcheté individuelle. En étant à peine agressif, cartésien surtout, Besançon serait reparti de l’Essonne avec cette première victoire qui serait venue conforter un moral en hausse. Comment, sinon, analyser la première partie de match où les « Bleus » avaient, pour la première fois cette saison, donné du cachet à leurs intentions initiales ? Pressés haut, les Franciliens n’avaient pas pu trouver la solution, et nul n’était surpris d’avoir vu un Cuynet intéressant, convertir superbement (piqué transversale rentrante) un enchaînement avec Gégout (0-1, 40e).
« On se prend pour des autres »
Il fallait presque se pincer pour le croire. Le BFC devant à la pause. Irrationnel sur les stats du début de saison. Mais conformément aux attentes nées de dernières semaines autrement plus encourageantes, la roue avait tourné, à l’instar de cet immanquable de Nsele, pourtant raté, en toute fin de première mi-temps. Bien sûr, le retour des vestiaires avait fait ressentir, au bout de quelques secondes, des intentions bien plus appuyées, chez les protégés d’Emmanuel Dorado. Mais on se disait qu’on ne les y reprendrait plus, que les partenaires d’Anthony Visiedo, au prix de courage et d’abnégation, allaient sortir les barbelés.
Le courage et l’abnégation. Vous avez cinq heures. La dissertation pourrait faire du bien à quelques-uns. On ne prend pas par hasard, d’une semaine à une autre, pratiquement la copie conforme du but égalisateur au bout de ces improbables arrêts de jeu à Jura Sud. Les images de ces déficits dans les duels individuels, sur coups de pied arrêtés défensifs, sont bien trop symboliques pour ne pas dire, au fond, quelque chose. Ce manque de niaque avait été poussé à son paroxysme, à peine plus d’une minute après cette égalisation (Blazi) autant rageuse que l’action avait été brouillonne.
Le deuxième but francilien touchait au gag. Une frappe ratée et contrée par le dos d’un attaquant, qui permettait à Barcelo, excellent attaquant de CFA 2, de signer son quatrième but de la saison après avoir explosé Pesenti au duel (2-1, 64e). Toute l’insuffisance bisontine était résumée là. « On se prend pour des autres » pestait Hervé Genet, qui a passé l’âge de jouer de la flûte. Par sa seule faute, son équipe s’est annihilée une belle occasion de matérialiser des progrès qui ne seront jamais visibles, tant que la plupart, regard critique obligatoire, ne se mettra pas un bon coup de pied aux fesses.
Maxime Chevrier
Sainte-Geneviève bat BFC 2-1.
Sainte-Geneviève. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. Pelouse en très bon état. Une centaine de spectateurs. Arbitrage de M. Meresse, assisté de MM. Diacre et Bouzouita. Mi-temps : 0-1. Les buts : Blazi (62e), Barcelo (64e) pour Sainte-Geneviève ; Cuynet (40e) pour le BFC.
Avertissements : Barcelo (45e+2), Bahamboula (90e+1) à Sainte-Geneviève.
BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Visiedo (cap) (puis Hakkar, 86e), M’Boa - Boussaïd, Cuynet, Y. Faivre (puis Mahmoudi, 64e) - Gégout
Non utilisé : Kane
Ent. : Hervé Genet.
En ouvrant la marque à Sainte-Geneviève, les Bisontins avaient pourtant tout eu pour être heureux, mais non… Photo Frédéric Reynes
Un stage et des petits sains
Posté le 21/10/2016
Le BFC en a désormais pris l’habitude, à l’occasion des vacances scolaires. Celles, arrivées, de la Toussaint, coïncideront avec l’organisation d’un nouveau stage, du lundi 24 au vendredi 28. Du foot et de l’animation, soit une semaine de partage pour laquelle les enfants, licenciés ou non, peuvent encore s’inscrire.
Vous ne savez pas encore exactement comment occuper votre enfant, la semaine prochaine ? Le Besançon Football Club a la solution pour vous. Pour un tarif défiant toute encore concurrence (35€ les cinq jours, repas compris), il organise à nouveau son stage pour enfants.
De lundi (24) à vendredi (28), vos enfants seront ainsi accueillis au complexe des Orchamps entre 9h et 10h, chaque matin, pour une fin de journée fixée à 16h30. Pendant ce laps de temps, les petits auront le plaisir de fouler le tout nouveau terrain synthétique de la Ville de Besançon. Exit, le sable, et la poussière qui va avec sous les chaussures. Comme d’habitude, les (bons) repas du midi seront confectionnés directement par le traiteur Léonard. Une heureuse façon d’entrecouper des journées rythmées.
Dépêchez-vous pour les inscriptions
En dehors du foot, les jeunes, licenciés ou non (NDLR : certificat médical obligatoire pour les non licenciés), auront droit à une sortie bowling. Encadrés par Mathieu Boillon, ainsi que d’autres éducateurs du club, vos enfants recevront aussi les conseils des joueurs de l’équipe fanion, qui seront présents lors de ce stage convivial.
Si ce n’est déjà fait, lancez-vous sur les inscriptions (besanconfc@gmail.com ou au 06 85 54 63 03). Dépêchez-vous, il n’y en aura probablement pas tout le monde…
Un homme averti…
Posté le 23/10/2016
La conclusion de ce sixième tour de Coupe de France en Franche-Comté offre, ce dimanche (15h) à Valdahon, une affiche piquante. Chez un pensionnaire de LR2 qui rêve d’exploit, le BFC sera autant favori que positionné dans une position d’inconfort.
La mauvaise rechute à Sainte-Geneviève doit au moins servir à ça : impossible, ce dimanche après-midi pour le BFC, de se présenter sur le terrain de Valdahon dans ce mode alternatif dont il a pu voir à quel point il ne lui réussissait pas. Sérieux (Melisey et Ornans) et même franchement convaincants (Jura Sud) jusqu’ici en Coupe de France, les Bisontins ont finalement cette chance d’avoir assez de recul sur la situation.
Les clés pour faire de ce rendez-vous dominical un fort aiguillage de la saison, les partenaires d’Anthony Visiedo les ont. « Si nous sommes à notre niveau, nous passerons, mais encore faudra-t-il l’être » résume Hervé Genet. Une petite phrase qui n’en dit certainement pas assez sur la remontée de bretelles à laquelle a eu droit son groupe. « Nous prenons cette équipe de Valdahon/Vercel très au sérieux. Si certains venaient à prendre la rencontre par-dessus la jambe, ils savent pertinemment ce qui nous et les attend ». Dans son travail d’approche, le club de la capitale franc-comtoise a plutôt tendance à jouer la carte de l’averti.
Le public en catalyseur
Une obligation vis-à-vis d’un contexte qui confine au piège. « Cette équipe va être soutenue par son public. On le sait et c’est bien normal. Il y a aussi le fait de retrouver une préparation assez différente pour jouer le dimanche après-midi » lâche l’entraîneur bisontin, contraint à élever un degré d’exigence maximal. Contrairement à ce rendez-vous fondateur, il y a deux semaines à Jura Sud, les joueurs de la capitale franc-comtoise seront en effet dans la posture du gros que la hiérarchie (deux divisions d’écart) n’aspire qu’à envoyer valdinguer. Pontarlier, qui a dû attendre les ultimes minutes de la prolongation, samedi soir à Jura Dolois (DH), peut en témoigner.
Pour faire partie de l’aventure Coupe de France, à nouveau franchir le cap régional qu’on ne laisse jamais tout à fait par hasard derrière soi (NDLR : seuls deux gros, Belfort et donc Pontarlier, sont passés), le BFC doit se prouver que cette satanée défaite à Sainte-Geneviève incombait plus, comme on peut encore le penser, à un fâcheux accident de quelque deux minutes. Il entreverrait alors des perspectives, et quelques rêves aussi, qui savent rendre une saison si différente. Place aux actes.
Maxime Chevrier
Pour rendre la suite de sa saison souriante, possiblement palpitant, le BFC doit faire le travail sérieusement à Valdahon. Archives Loïc Petitjean
Valdahon/Vercel - BFC à revivre en live
Posté le 23/10/2016
Les Bisontins étaient au rendez-vous, comme lors des deux précédentes éditions, du dernier tour régional. Pour continuer la belle aventure Coupe de France, ils devaient passer l'obstacle de Valdahon/Vercel. Mission accomplie pour les hommes de Hervé Genet qui s'imposent (0-2) et se qualifient pour le 7e tour
Auteurs d’une belle deuxième période, les Bisontins sont logiquement venus à bout (0-2) d’une équipe de Valdahon/Vercel (LR2) qui a joué crânement sa chance, surtout en première période. Une victoire synonyme de qualification pour le BFC, qui jouera le 7e tour de la Coupe France. L’aventure reprend forme.
Cette nouvelle parenthèse Coupe de France a, une nouvelle fois, permis aux Bisontins de retrouver le sourire. Un sourire mesuré mais un soulagement non négligeable. Car le BFC était la proie parfaite pour le petit-Poucet franc-comtois en quête d’exploit. En difficulté en championnat, Besançon affrontait une équipe en pleine bourre dans son groupe de LR2… et les premières minutes confirmaient bien cette crainte. Les joueurs du plateau attaquaient la rencontre de manière décomplexée dans ce contexte si atypique. Il s’agissait bien des joueurs de Grégory Tournoux qui emballaient la rencontre en faisant vibrer les quelque 600 spectateurs valdahonnais.
Difficile, pourtant, de dire que les hommes de Hervé Genet n’étaient pas prévenus. Cela ne les empêchait pas, en tout cas, de subir les ardeurs du tonitruant Vouillot, l’avant-centre local. Trop tendres défensivement et pas assez tueurs dans l’animation offensive, a contrario de leurs hôtes, les Bisontins semblaient presque s’enliser dans une situation classique, qui aurait d’ailleurs pu être bien plus problématique à mi-chemin. « Oui, on a douté… » avouait le coach bisontin. Les quelques décibels (Genet-Frascaro) supérieurs pendant les citrons l’avaient d’ailleurs confirmé.
Le BFC ne voulait pas passer à la trappe
Passé pas loin de la correctionnelle, le favori bisontin avait du coup le loisir de saisir son destin. Et la physionomie radicalement différente de la partie l’avait assez bien exprimée. Les coéquipiers de Visiedo prenaient le dessus sur leur adversaire, aussi bien en termes d’intensité que « physiquement » dixit Grégory Tournoux, le coach du FCVV. Valdahon/Vercel, le jus en moins, avait laissé passer sa chance. Cuynet, à la conclusion d’une action entre Courtot et Gégout (0-1, 65e), puis S. Crolet, sur coup-franc direct (0-2, 70e) venaient convertir la nette emprise bisontine sur cette seconde période. Car hormis quelques sueurs froides avec un poteau de Vouillot (82e) et, surtout, la blessure gênante (lire par ailleurs) de Buisson (83e), les Bisontins se montraient sereins.
Le BFC jouera donc, pour la seconde année consécutive, un 7e tour de coupe de France avec la volonté de continuer l’aventure. « Nous prenons chaque match comme il vient, mais on ne va pas se le cacher, on va espérer un petit pour aller le plus loin possible et avoir un gros le plus tard possible » avouait Steven Crolet. Une aventure qui ne peut qu’apporter un plus à cette équipe bisontine qui a désormais à trouver le déclic en championnat. Même s’il faut relativiser en raison « d’une défense qui n’a pas été au top », Buisson et son arrière-garde n’ont pas encaissé de but, la première fois depuis un certain match à Mélisey. De bon augure avant de retrouver le quotidien avec une délicate réception de Troyes (2).
A Valdahon, Frédéric Reynes
BFC bat Valdahon/Vercel 2-0.
Valdahon. Stade de la combe Bourdon. Temps pluvieux. Pelouse en bon état. Environ 600 spectateurs. Arbitrage de M. Valnet, assisté de MM. Yuksel et Piccamiglio. Mi-temps : 0-0. Les buts : Cuynet (66e) et S. Crolet (70e) pour le BFC.
Avertissements : Vieille (38e) à Valdahon Vercel ; S. Crolet (9e), Visedo (55e) au BFC.
BFC : Buisson (puis Maillot, 83e) - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Visiedo, M’Boa - S. Crolet, Cuynet (puis Hakkar, 78e), Boussaïd (puis N. Louhkiar, 74e) - Gégout
Non utilisé : Y. Faivre
Ent. : Hervé Genet.
Les Bisontins aiment la Coupe de France et elle leur rend bien. Comme l’an dernier, ils caresseront le rêve d’une épopée. Photo Loïc Petitjean
Haguenau, du possible au rêve
Posté le 27/10/2016
Le tirage au sort du 7e tour de la Coupe de France, effectué ce jeudi midi à Paris, a eu un bienfait : permettre au BFC de recevoir, ce qui est plutôt rare pour lui. La satisfaction s’arrêtera là, car Haguenau (CFA 2) viendra, à Léo-Lagrange dans deux semaines, flanqué d’une belle réputation.
Un cas d’école dans ces moments-là, où les pensionnaires des championnats de France rêvent d’un petit, ou à défaut un très gros, pour garnir coquettement les caisses du club. Et quand c’est ni l’un, ni l’autre, personne ne saute au plafond. Demandez donc aux Bisontins et Haguenoviens s’ils rêvaient de se rencontrer. Euphémisme pour les Alsaciens, obligés de faire le déplacement. « C’est le pire tirage pour nous » ne cache pas Michel Antoni, le président.
Au lieu « d’un des plus lointains déplacements qui était possible d’effectuer, chez une CFA 2 en plus», le dirigeant bas-rhinois aurait nettement préféré un « match à la maison ». Entraîneur, « depuis dix ans », du FCSRH, Philippe Knobloch n’était pas non plus emballé. « J’aurais préféré plus facile, c’est sûr ». Connaisseur, le technicien, qui a déjà croisé la route de Hervé Genet, s’est déjà mis en mode reconnaissance : « Avec les noms qui sont présents dans l’effectif, le championnat doit être très costaud. C’est un peu comme nous, il nous manque sans doute des points au classement, faute d’efficacité dans les zones de vérité ».
Courtot met en garde
Son homologue bisontin ne dit finalement pas autre chose. Lui qui vend un « 50/50 », en souriant à l’écoute d’un « 51/49 » pour l’avantage du terrain (« c’est une bonne chose pour nous, c’est vrai »), n’a aucun doute sur la qualité de l’adversaire, « que son classement ne traduit pas ». Pour Hervé Genet, à l’instar du succès haguenovien chez… le leader Schiltigheim, « cette équipe nourrissait d’autres espoirs en début de saison. Elle n’a pas joué le titre par hasard, pendant de longs mois l’année dernière ». Alors que le président Frascaro, « mitigé avec le seul bon point de recevoir », paraphrase « Rudi Garcia » en retenant que « tout ne se jouera que sur un seul match », Mickaël Courtot se montre encore plus réservé.
Pour avoir vécu l’aventure CFA 2, il y a deux ans avec Saint-Louis, le latéral gauche bisontin a un souvenir très vivace de Haguenau. « On en rigole encore avec les copains de l’époque. Ils nous avaient jonglés les deux matches. Dans ma carrière, c’est simple, ça fait partie des trois adversaires contre qui mon équipe n’avait pas vu le jour ». Plus que méfiant, le défenseur n’hésite pas : « Pour moi, ce n’est pas un bon tirage. Je suis vraiment sur mes gardes et c’est en tout cas le message que je vais tenir au reste du groupe, car ça jouera vraiment bien au ballon en face ». De la qualité, du suspense et de l’intensité : l’affiche estampillée CFA 2 réservera surtout, derrière, un cadeau trop beau pour qu’il ne soit pas saisi de force.
Maxime Chevrier
Mickaël Courtot, qui retrouve la pleine mesure de ses moyens, se méfie beaucoup de Haguenau. Photo Loïc Petitjean
Enfin fidèles à eux-mêmes ?
Posté le 29/10/2016
Parce qu’ils sont par l’instant très loin des standards qui leur permettent de croire en leurs rêves en Coupe de France, les Bisontins, derniers en championnat, doivent impérativement faire coïncider de lointaines retrouvailles avec Léo-Lagrange, avec un gros match. C’est plus que conseillé face à un adversaire comme Troyes (2).
Une éternité ou presque. Un mois et demi. La dernière réception en championnat n’est plus forcément dans les mémoires. Elle avait pourtant salement contribué à enliser un BFC qui, ce soir-là contre Gueugnon (en deuxième mi-temps en tout cas), n’avait pas franchement donné l’image du cancre de la classe. Une pseudo réputation, nettement vérifiée il y a deux semaines lors de l’un des nombreux déplacements bisontins, il y a deux semaines à Sainte-Geneviève.
Au final, tout ça semble faire une belle jambe au technicien bisontin. Dans le contenu, les résultats, hormis ces fameuses dix minutes à Sante-Geneviève, Besançon apparaît dans une autre dynamique depuis cette réception de Gueugnon. « Mais ça ne me suffit pas » tranche , absolument nous servir de point d’ancrage. Il n’y aurait rien de pire que d’être désigné le dernier de la classe, en terme de regard que porteraient les autres équipes ». CQFD.
Troyes, ce gros morceau…
Paradoxalement, le coach doubiste parvient sans mal à ressentir une dynamique positive à l’intérieur de son groupe, « car il est optimiste, à l’image de ce qu’il montre à l’entraînement et parce que le parcours en Coupe de France nous fait réellement du bien ». Plutôt séduisant, le BFC doit simplement apprendre à se faire mal, ce qui commence par des comportements individuels autrement plus guerriers. Ce championnat le réclame ouvertement et Hervé Genet n’invente rien en pensant qu’il « faudra jouer certes ce match pour le gagner tout en faisant attention à ne pas se faire contrer ».
La jeune garde de l’ESTAC, qui devrait en plus être flanquée de quelques renforts offensifs, n’est en effet pas la première venue. Et c’est peu de l’écrire. Victorieuse à Pontarlier, ultra-dominatrice (3-0) devant le leader Selongey, l’équipe de Gharib Amzine a envoyé au tapis ce qui se fait de mieux dans ce championnat, où elle ne dispose certainement pas par hasard de la meilleure défense (NDLR : 3 buts encaissés en six matches !). « Quand on sait qu’on n’a marqué qu’un but chez nous depuis le début de la saison… » lâche Hervé Genet, dans une mise en perspective qui en dit long sur l’opération commando dans laquelle doit impérativement se mettre son équipe. Comme elle sait si bien le faire en coupe, quand le couperet est prêt à tomber.
Maxime Chevrier
Mathieu Gégout, comme le BFC, a sans doute envie d’ouvrir son compteur à la maison. Photo Loïc Petitjean
BFC - Troyes (2) à revivre en live
Posté le 29/10/2016
Rendez-vous très important pour les Bisontins, dont le besoin de (premier) succès se faisait extrêmement important. Problème, la venue de la réserve troyenne, flanquée ce soir de sept professionnels, s'annonçait corsée. Et les hommes de Hervé Genet, qui avaient pourtant ouvert le score, se sont finalement inclinés (2-3).
Les Bisontins cherchent décidément à comprendre pourquoi les résultats ne sont pas en lien avec des productions de plus en plus convaincantes. Ils concrétiseront, comme ils auraient dû le faire contre une équipe troyenne réaliste (2-3), dès lors qu’ils arrêteront de donner autant de buts.
Connaisseur, le public bisontin. L’honnête chambrée (400 spectateurs) de samedi dernier a tout vu et tout compris. Dans le couloir menant aux vestiaires, comme dans les travées de Léo-Lagrange, le discours était finalement le même : cette équipe mérite bien mieux et devrait finir par capitaliser. Sauf que ce championnat, bigrement relevé, n’autorise qu’une mansuétude mesurée. Après sept journées, le bilan bisontin (5 défaites) ne pourrait relever que du seul hasard.
La seule stat des buts encaissés (16), qui confère au BFC le bonnet du cancre de la classe (plus mauvais goal-average également) explique tout. « Quand on construit une maison, on attaque par ses fondations » imageait Hervé Genet. En l’occurrence, l’ex-défenseur est bien loin d’être convaincu par la façon dont son groupe s’y prend. Troyes, qui ne viendra pas toujours (euphémisme) en déplacement avec huit éléments du groupe professionnel, n’en demandait pas tant. Les joueurs de Gharib Amzine, rapidement mis sous l’éteignoir, ont simplement profité de largesses qui, à ce niveau, sont payées cash.
Trois cadeaux, c’est beaucoup
Beau joueur, le technicien aubois l’a assez bien reconnu après coup, en pointant les qualités de percussion du côté doubiste. Ce sont elles qui, rapidement, avaient permis au duo Cuynet-Gégout de scorer, sur une action d’école (1-0, 5e). Les deux gaillards, partis pour un beau chantier avec un net ascendant physique et d’expérience, ont été coupés dans leur élan. D’abord par une égalisation de Sow, tout heureux de récupérer un ballon repoussé axe par Maillot (1-1, 21e), puis ensuite par la sévère blessure au cuir chevelu de Gégout, couché tout comme le malheureux Confais, après un duel aérien. A 10 pendant le dernier quart d’heure de la première mi-temps, le BFC alors dominateur avait dû se muer en équipe courageuse, courant après le ballon, ce qui faussait la lecture de la possession de balle.
Solidaires, les Bisontins le furent. Maillot intervenant du pied en face à face, derrière une arrière garde concernée. Ce fut même, au retour des vestiaires et à onze, dans la lignée d’un sérieux qui avait tout lieu de mener à un succès logique. Mais Besançon devra décidément apprendre à être moins perméable, comme sur ce contre, mal géré, qui avait permis à Paye de tromper Maillot, dans un angle pourtant fermé (1-2, 67e). Le cœur des joueurs de Genet, bien illustré par l’immédiate égalisation de Cuynet (2-2, 68e), n’avait pas suffi. Maillot provoquant, dans une sortie non maîtrisée, un penalty que transformait Paye (2-3, 72e). Trois cadeaux, cela fait beaucoup (trop) pour retourner un match. Dommage, Besançon avait encore les qualités pour faire ce qui lui sera permis, quand il sera enfin être hermétique.
Maxime Chevrier
Troyes (B) bat BFC 3-2.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps frais. Pelouse en bon état. 396 spectateurs. Arbitrage de M. Ougier assisté de MM. Ocak et Pourchot. Mi-temps : 1-1. Les buts : Gégout (5e) pour le Cuynet (68e) pour le BFC ; Sow (21e), Paye (67e et 72e) pour Troyes (2).
Avertissements : Golliard (84e), Visiedo (87e), S. Crolet (90e+3) au BFC. BFC : Maillot - Dabo, Golliard, Cuenin, Courtot - S. Crolet, M’Boa (puis Visiedo, 46e) - Boussaïd (puis Atangana, 74e), Cuynet (puis Rahal, 81e), Y. Faivre - Gégout
Non utilisé : Pesenti.
Ent. : Hervé Genet. Troyes (2) : Diouf - Vardin, N’Diaye, Goteni, Obiang - Confais (puis Sissoko, 32e), Benard (puis Atoiyi, 66e) - Paye, Hummet, Sow (puis Tchimbembe, 61e) - Kaye (cap)
Non utilisés : Abdallah, Paillon.
Ent. : Gharib Amzine.
Anthony Visiedo et les Bisontins ont dû à nouveau céder à domicile. Photo Loïc Petitjean
Pas trop le choix…
Posté le 05/11/2016
Dernier et décroché, le BFC n’aura pas d’autre choix que de ramener un résultat de Créteil, chez une réserve francilienne bien loin de connaître ces soucis, avec un seul revers depuis le début du championnat.
A l’automne, telles les feuilles mortes, les quelques espoirs, abandonnés à travers quelques sorties de route, ont toujours cette fâcheuse tendance à se ramasser à la pelle. Avec cinq revers - le pire ratio du groupe - le BFC a un seul avantage : celui de ne pas se bercer d’illusions. Il devra batailler et surtout gagner, enchaîner, pour inverser un sort qui ne lui est pas favorable pour le moment.
A double tranchant, l’enchaînement qui lui est proposé avant la trêve hivernale apparaît clairement comme une solution potentielle. Cinq matches de championnat, dont trois derbies, mais aussi la Coupe de France en possible catalyseur : le menu a cette touche relevée, goûteuse. « On le connaît. Une fois ce match de Créteil disputé, nous aurons joué, en huit matches, les sept premiers, dont cinq fois à l’extérieur. Ça n’explique pas tout, mais le calendrier a tout de même son importance ».
« Il faut être beaucoup plus consciencieux »
Hervé Genet a surtout une obsession, qu’il avait déjà esquissée la semaine passée. Inhérente aux faits, la réputation de bon dernier de la classe contre lequel il faut se refaire la cerise l’horripile. « Il faut absolument s’enlever ce maillot de l’équipe à écraser. Cela passe par un résultat à Créteil ». Le coach bisontin, qui note que son équipe sait se libérer à l’extérieur (NDLR : quatrième attaque, pour la moins bonne défense), veut que son équipe découvre le bienfait de l’imperméabilité. « Déjà, ne pas prendre de but serait une bonne chose ». Pas besoin de chercher bien loin, ce n’est encore jamais arrivé cette saison aux partenaires de Mathieu Gégout.
La faute à ces erreurs individuelles, à nouveau ciblées samedi dernier contre Troyes ? « Oui, mais pas seulement. Dans cette équipe, il y a un manque en permanence de concentration. Il faut être beaucoup plus consciencieux pour justement s’éviter ces relâchements individuels ». S’il ne se veut pas encore alarmiste, Hervé Genet sonne quand même le tocsin. « L’urgence reste là. Certes, ce n’est pas comme si on était mauvais, mais on est sur la brèche sans avoir, il ne faut pas se cacher non plus, la réussite avec nous ». On dit que cela finit par tourner. Il le faut dès ce samedi soir.
Maxime Chevrier
Ludovic Golliard et les Bisontins ont à coeur d'inverser le cours des choses, ce samedi à Créteil. Photo Loïc Petitjean
Créteil (2) - BFC à revivre
Posté le 05/11/2016
Coupables en première mi-temps, les Bisontins n'ont jamais paru inquiéter une réserve cristolienne à sa main. Défait (2-0) pour la sixième fois cette saison, les Bisontins restent péniblement à cette dernière place.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Créteil (2) - BFC
Posté le 06/11/2016
Après ce triste revers (2-0) à Créteil (2), retrouvez les réactions du coach bisontin Hervé Genet, ainsi que du défenseur Mickaël Courtot. Deux hommes passablement déçus.
Le revers (2-0) concédé samedi chez une réserve cristolienne a mis en lumière des carences qui n’avaient jamais autant sauté aux yeux. Il fallait peut-être toucher ce fond-là pour espérer rebondir.
Le physique de l’emploi. Pour la première fois de la saison, le BFC n’a absolument rien fait pour ne pas laisser son adversaire du jour se persuader qu’il était légitime dans son rôle… de lanterne rouge. Samedi, dans l’anonymat d’un terrain synthétique cristolien, l’équipe de Hervé Genet a donné l’impression de littéralement sombrer en première mi-temps. Le fait d’avoir, là aussi pour la première fois, mis en avant une approche visiblement restrictive, n’est pas vraiment lié.
L’approche, avec un tel ratio buts encaissés et une position aussi précaire, semblait plutôt lucide. Cohérente aussi, avait été une entame où l’on avait certes compris qu’on repasserait pour les quelques envolées lyriques. Besançon avait après tout besoin de s’immuniser, en se plaçant lui-même en position d’auto-défense qu’un bon vieux 0-0 des familles aurait signé. Une stratégie ruinée par des errements trop grossiers pour ne pas faire mal au cœur et à la tête. Créteil, renforcé dans un entrejeu séduisant, n’eut vraiment pas à forcer son talent pour faire la différence, à l’image du professionnel Sackho, tout heureux de voir Maillot rater sa sortie, sur un ballon que Cuenin et Golliard semblaient pouvoir gérer (1-0, 23e).
Des discours francs
Les mêmes causes produisaient les mêmes effets. En pire. Bien malades, les Bisontins ne répondaient pas, s’abandonnant à leur triste sort. Les allures parodiques en disaient long. Dans le trou, les Francs-Comtois offraient le second but. Le malheureux Boussaïd ratait un contrôle du pied se transformant en une main à proximité de sa surface. Une minute plus tard, Dfeili avait transpercé Arnaud Maillot et son mur (2-0, 36e). Entré immédiatement à la place de Boussaïd, Mahmoudi avait eu la possibilité de sortir ses partenaires de cette léthargie (37e). Une des très rares occasions doubistes, avec celle de N. Loukhiar dans une deuxième mi-temps insipide et inintéressante.
Confrontés à leur propre image, les Bisontins ont eu le mérite, après coup, d’être honnêtes dans leur analyse. C’est en tout cas ce qu’il y a à ressortir des quelques phrases lâchées par Hervé Genet et Mickaël Courtot. Ne pas se voiler la face, dans une situation aussi inquiétante, est rassurant. Quelque part, le BFC, avec de tels errements, a compris qu’il ne pourrait désormais plus faire pire que ce qui a été montré à Créteil. L’heure de la révolte a plus que jamais sonné.
Maxime Chevrier
Créteil (B) bat BFC 2-0.
Créteil. Stade annexe 4 Dominique-Duvauchelle. Temps froid et humide. Terrain synthétique. Environ 100 spectateurs. Arbitrage de M. Brun assisté de MM. Sedrati et Gazon. Mi-temps : 2-0. Les buts : Sackho (23e) et Dfeili (36e) pour Créteil (2).
Créteil (2) : Cedille - Diarra (cap), Solomon, Soare, Dfeili - Gassama (puis Benaniba, 72e), Ligassy, Baptista (puis L. Lapoussin, 83e) - Cyprien, Sackho (puis Mountasser, 72e), Haidara
Non utilisés : A. Lapoussin, Dabo.
Ent. : Adérito Moreira
Hervé Genet a promis du changement, après cette inquiétante prestation bisontine à Créteil. Photo Loïc Petitjean
Parole à la défense
Posté le 10/11/2016
Taulier, Ludovic Golliard (33 ans) avoue n’avoir jamais vécu pareille situation. Lui-même conscient de ses difficultés, le défenseur central ne prend pas de gants pour évoquer l’obligatoire prise de conscience que le groupe doit prendre.
« Dernier comme ça, c’est la première fois ». Ludovic Golliard sait de quoi il parle, avec ses grosses saisons dans le rétroviseur. La plus mauvaise défense du championnat (NDLR : 18 buts en 8 matches) qu’il tente de guider lui tape un peu sur le système. « On ne digère pas. A un moment, c’est même la honte, surtout dans le regard de l’adversaire quand il nous voit comme ça ». Le garçon est lucide. La mauvaise tournure des opérations ou du destin ? « Oui, bien sûr, tu as l’impression que tout est contre toi, mais ce n’est pas anodin. C’est à nous d’aller chercher la rédemption ».
Aujourd’hui, ses principaux doutes résident dans cette capacité collective. « Moi, j’ai 33 ans, bientôt 34 ans. Ma carrière est faite. Des jeunes découvrent le CFA 2 et je ne sais pas si tout le monde fait le nécessaire, si tout le monde est bien conscient de la situation ». Après les alertes de Lucas Cuenin il y a deux semaines, l’avertissement de Mickaël Courtot samedi dernier, le poulain de Hervé Genet tranche à son tour. « On est bête, pas intelligents tactiquement et faibles mentalement. On l’a vu à Selongey où on partait à l’abordage en se faisant contrer. On manque de jugement ».
« Je sais que je suis moins bien »
Ludo en appelle à une certaine « maturité », exhortant les uns et les autres à se mettre du plomb dans la cervelle. La « génération Playstation » doit se convaincre « que gagner en étant dégueulasse est bien mieux que ce que l’on vit aujourd’hui ». En clair : « revenir aux basiques, car si certains préfèrent dans un an aller ranger des conserves en grande surface, c’est à eux de voir ». En disant cela, le Bisontin ne s’exonère certainement pas de ses propres torts. Là aussi, la parole libérée pourrait faire du bien. « Je sais que le coach m’en veut. Je ne suis pas non plus Superman, mais je suis bien conscient que je suis moins bien ».
La méforme qu’il a vécue en début de saison n’a pas semblé l’étonner plus que ça. « En fait, je m’attendais à ce qu’elle arrive la saison dernière. Je l’ai eue en début de saison, en me sentant constamment fatigué. J’en avais discuté avec Mathieu (Gégout) qui avaient eu les croisés. Ne pas jouer pendant un an (NDLR : après son départ de Strasbourg en 2014) pèse. Je savais que j’aurais un trou, mais je vais revenir ». Désormais associé en charnière avec Lucas Cuenin et son profil « plus hargneux », l’intéressé avoue avoir plutôt le tempérament à devoir se sentir bien lui-même pour retrouver un rôle de guide que lui confère son parcours. « J’ai besoin d’être moi-même irréprochable ». Le discours de la méthode a déjà le mérite d’être le bon.
Maxime Chevrier
« La coupe doit nous servir »
Se servir de la Coupe de France pour rebondir en championnat ? « Oui, c’est ce que nous nous étions tous dit après Jura Sud, quand nous avions vu le match fait là-bas ». Forcément, la compétition et les quelques frissons qu’elle sait transporter est prise avec davantage de recul, vu la situation comptable. « Elle doit nous servir à rebondir, c’est sûr. Mais désormais, on doit impérativement penser à prendre des points en priorité ». Dimanche (15h) contre Haguenau, les Bisontins auront visiblement une obsession : se placer dans une logique de combattants, « car ce sera déjà un combat ». Et ce sera ensuite à dupliquer en championnat.
Catégorique, Ludovic Golliard résume la situation : « A chaque fois, c’est nous qui donnons les buts ». Photo Loïc Petitjean
Ce si bon air frais
Posté le 12/11/2016
Contrairement à Haguenau, en pleine bourre, les Bisontins, derniers en CFA 2 et désorientés samedi dernier à Créteil, n’auront pas les faveurs de la dynamique. Mais la Coupe de France, qui leur a réussi jusqu’ici, doit leur permettre de montrer qui ils sont.
Raccrochés à un fil. La saison des Bisontins, on le sait désormais, repose sur un équilibre précaire. Jambe tremblotante en championnat, le BFC est un funambule assez paradoxal. Il n’a pas franchement l’assurance des champions - pour manier la litote - mais il garde en lui, enfoui, cette insouciance qui confine à la rage de vaincre. Son moral est touché, mais son espoir n’est pas entamé. L’ambivalence s’étant si farouchement dessinée, ces dernières semaines, entre des sorties inconstantes, selon les matches ou les compétitions.
Le buste droit, le regard posté devant lui, avec cette étoile pétillante que représente une Coupe de France plus très loin de lui réserver une sève exaltante, le patient bisontin bouillonne en salle d’attente. On ne saurait trop lui conseiller d’enfin laisser éclater cette haine du sort contraire. Ce dimanche après-midi, les garçons de Genet devront simplement répercuter ce qu’ils ont semblé afficher cette semaine : des vraies valeurs, un combat pour une fierté. Et tant mieux, dans le fond, si ce groupe est irrité d’être depuis un moment questionné sur ce qu’il vaut. Il a là une telle occasion de le (re)démontrer.
« Un stress positif cette fois »
Le faire à Léo-Lagrange n’en serait que plus beau. « On s’était suffisamment plaint, l’année dernière, d’avoir toujours dû se déplacer pour ne pas s’en servir pour faire la différence » signe le technicien bisontin. Au diapason d’un « groupe mobilisé », l’homme veut croire en un souffle d’optimisme. « Ce match présente des avantages. Déjà, effectivement, prouver que notre situation peu enviable n’est pas due qu’à notre niveau et puis, aussi pour sortir de cette peur du résultat. On ne sera certainement pas favori, ce sera du 50/50 et on voudra bien sûr gagner, mais avec un stress positif cette fois ».
Les partenaires de Mathieu Gégout ont l’avantage d’avoir derrière eux les exemples Ornans ou Jura Sud, où ils n’avaient pas tremblé. Certains (M’Boa, Cuenin, Boussaïd…), se persuadant que la peur n’évitait pas le danger, en avaient profité pour se révéler. Les tripes en avant, Besançon aura la force de trouver un nouvel équilibre, absolument nécessaire face à « une belle équipe de Haguenau, qui aura toutes ses chances et dont la qualité de jeu est réelle » dixit Hervé Genet. A cloche pied, le BFC attend de faire un grand pas en avant. Celui-ci le propulserait pour une fin de phase aller émoustillante. Et sur un fil conducteur cette fois.
Maxime Chevrier
BFC - Haguenau, 7e tour de Coupe de France. Ce dimanche (15h) à Léo-Lagrange.
Tarifs : 6€ (demi-tarifs à 3€).
De retour à la compétition, Yohan Crolet voudra sans doute apporter un nouveau souffle. Archives Loïc Petitjean
BFC - Haguenau à revivre
Posté le 13/11/2016
Pour la deuxième fois consécutive, les Bisontins seront au 8e tour de la Coupe de France. Ils se qualifient après un gros match face à Haguenau (4-1).
Pour suivre ce match dans les codnitions du direct :Cliquez ici
Les réactions après BFC - Haguenau
Posté le 13/11/2016
Après cette belle qualification du BFC pour le 8e tour de la Coupe de France face à Haguenau (4-1), retrouvez les réactions de l'entraîneur-adjoint de Haguenau, Jérémie Rodrigues, du président Carl Frascaro, du coach bisontin Hervé Genet, ainsi que de Yohan Crolet.
Par quelques apostrophes, visiblement salutaires, ils s’étaient eux-mêmes questionnés sur ce qu’ils étaient et ce qu’ils avaient dans les tripes. La réponse des Bisontins, pleins de cœur dimanche contre Haguenau (4-1), fera sans doute un bien fou au moral.
Comme à la belle époque. Une victoire, et tout redémarre. Rayonnant au coup de sifflet final, Hervé Genet en a vu d’autres. S’il savourait à sa juste valeur la douce euphorie née d’une seconde qualification en deux saisons pour le 8e tour de la Coupe de France, le technicien, à la résistance assez bluffante à la tête de tout un groupe ces derniers jours, avait sans doute déjà à cœur de mordre à pleine dent la suite des opérations.
Réceptive, intelligente et cohérente sur un terrain si difficile qui a mis en lumière ses superbes reflets guerriers, son équipe a ressemblé à une armée costaude. Du début à la fin. Comme à Jura Sud, un gros mois plus tôt. Ce BFC a été inspiré de faire du bon BFC. Celui qui, quand il se montre aussi costaud défensivement, parvient à désorienter comme peu, des adversaires pourtant cotés. Le fait de passer respectivement quatre et trois buts à Haguenau et Jura Sud n’a rien du hasard. Comme la forme étincelante de Mathieu Gégout qui, libéré de ses points de suture qui lui avaient fait traverser la seconde mi-temps contre Troyes et le déplacement à Créteil sans atout, et responsabilisé par le capitanat, est venu signer un doublé assez magistral.
Entre confirmations et promesses individuelles
A l’instar de son attaquant, Besançon semble avoir une faim vorace, à l’approche des fêtes, qui viendront repeupler ses rangs (Golliard, Buisson, Y. Faivre, M. Louhkiar…). De quoi, peut-être, enfin spéculer sur une émulation qui s’était esquissée… en préparation estivale. On a ainsi apprécié la partie autoritaire d’un Arnaud Maillot qui se sentait très probablement redevable. Elle était dans le ton d’un comportement défensif qui n’avait jamais été aussi sérieux, si l’on excepte l’oubli, en toute fin de première mi-temps, qui aurait pu permettre à Giesi d’égaliser (45e). La réduction du score haguenauvienne ne devant rien à personne, si ce n’est au talent de Koch (3-1, 62e).
Le rôle de M’Boa, devant les frangins Crolet, dans un (efficace) entrejeu habilement repensé par Hervé Genet, n’aura échappé à personne, tout comme les promesses que laissent deviner le retour d’un Naïm Louhkiar qui, loin d’être à 100%, a réussi à obtenir deux penalties indiscutables, dans une sorte de mimétisme familial rappelant, là aussi, les plus belles heures. Si le BFC avait la bonne idée de confirmer en championnat, ce dont il n’a jamais paru aussi près de réaliser, ces quelques instants magiques pourraient bien de nouveau s’ouvrir à une équipe, un club, qui a tellement pris plaisir à se (re)découvrir.
Maxime Chevrier
BFC bat Haguenau 4-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps froid et humide. Pelouse très difficile. Environ 400 spectateurs. Arbitrage de M. Gazagnes assisté de MM. Château et Ustaritz. Mi-temps : 1-0. Les buts : Gégout (3e et 73e), Pesenti (55e), Y. Crolet (60e) pour le BFC ; Koch (62e) pour Haguenau.
Avertissements : Gégout (33e), Cuenin (63e) au Besançon FC ; Ursch (60e), N’Gueni (84e) à Haguenau. BFC : Maillot - Dabo, Cuenin, Pesenti, Courtot - M’Boa, S. Crolet, Y. Crolet (puis Visiedo, 78e) - Boussaïd (puis Rahal, 65e), Gégout (cap), N. Louhkiar (puis Cuynet, 61e)
Non utilisés : Nandjui et Miconi.
Ent. : Hervé Genet. Haguenau : Ebede - Ursch, Falk (puis Belkati, 76e), Woelfflin, Foka - N’Gueni, Bur (puis Zimmermann, 88e), Koch - Rosenfelder (puis Onwuzurumba, 78e), Mastronardi, Giesi (cap)
Non utilisés : Sow et Corneille.
Ent. : Philippe Knobloch
SI belle à voir, dimanche, cette équipe bisontine, autour de son capitaine et buteur Mathieu Gégout. Photo Loïc Petitjean
Belleville, beau tirage ?
Posté le 16/11/2016
Qualifiés, comme l’an dernier, pour le 8e tour de la Coupe de France, les Bisontins auront une chance assez singulière à ce niveau : celle d’être dans la position du favori, chez une équipe de Belleville/Saint-Jean d’Ardières qui leur rend deux niveaux. Mais la prudence est de mise.
Sauf à être loufoque, le bon sens oblige à convenir que le sort aurait pu être plus sévère. Se déplacer, pas très loin qui plus est (entre Mâcon et Villefranche), chez une équipe de Ligue (NDLR : 9e, deux matches en retard dans son groupe Honneur Régional) n’est a priori pas le pire tirage. On se gardera néanmoins d’écrire, à ce stade, qu’il est bon. La hiérarchie, que le BFC avait su renverser le mois dernier à Jura Sud est souvent pâlotte, devant tant d’enjeux. A fortiori à 90 minutes, ou plus, d’un 32e de finale rêvé.
C’est d’autant plus évident pour l’UF Belleville/Saint-Jean d’Ardières que le club rhodanien disputera le premier 8e tour de son histoire. Un événement pour lui. Un peu déçu de n’avoir tiré « ni un petit, ni un gros », le président Guy Rave a eu le temps de se consoler avec le parfum de l’ambition. « Je n’ai pas la prétention d’annoncer qu’on va passer. Mais on aura finalement un bon pourcentage, 30% je pense. C’est évident qu’on ne sera pas dans la peau du favori, mais on ne sera pas leur victime expiatoire, comme si cela avait été une Ligue 2 en face ».
Bruno N’Gotty : « On espère passer »
Cette saison, cette approche sera une première pour le club issu d’une fusion, entre deux communes voisines. Plutôt gâtée jusqu’ici aux tirages, l’UFBSJA n’avait connu que des adversaires hiérarchiquement inférieurs. « On devra faire notre premier exploit, car c’en serait un, même si nous avons nos armes, avec des joueurs qui ont connu le CFA 2 ». Des joueurs, et surtout un coach. Devenu entraîneur, l’ex-Parisien Bruno N’Gotty n’aura certes pas à beaucoup motiver ses troupes. Lui aussi, aurait « préféré prendre une équipe de Ligue 2 », mais le vainqueur de la C2 semble s’accommoder de l’étiquette de « l’outsider » qui laisse ouvertes les possibilités. « On n’aura rien à perdre et on sait que sur un match en Coupe de France, tout peut arriver, surtout à la maison. C’est sûr qu’on est le petit-Poucet et qu’on tombe forcément sur du lourd, mais on espère passer ce tour en donnant tout ».
Prévenu, le BFC « prendra cet adversaire très au sérieux » dixit Hervé Genet. « Bien sûr qu’ils seront motivés, c’est bien normal. Mais nous aussi. On a pu connaître ce contexte à Valdahon il y a un mois ». Dans la droite ligne de son entraîneur, Carl Frascaro était mesuré. « Nous ne faisons pas la fine bouche, mais on imagine aussi que Belleville, chez lui, doit se dire la même chose, vu notre situation en championnat ». Le président bisontin, qui s’attend à un match typique de Coupe de France, « avec toute la magie qui va avec », semble croire au destin. « Retourner dans le Rhône me va bien. Nous nous étions qualifiés l’année dernière à Décines. J’y vois un signe favorable ». Il n’en suffira qu’un autre, sur le terrain cette fois, pour goûter pleinement à la féérie des 32es.
Maxime Chevrier (avec B.G.)
Pour qu'ils répètent ces scènes de joie, les Bisontins devront assumer leur statut de favori, dans deux semaine à Belleville. Photo Loïc Petitjean
La rage au ventre
Posté le 19/11/2016
Ils valent bien mieux que leur classement actuel ? Leur dynamique en Coupe de France est celle qui doit les conduire vers des prochaines semaines vibrantes ? Très bien. Les Bisontins ont donc une éclatante réponse à donner, ce samedi soir (18h) à Léo-Lagrange, face à une réserve professionnelle de Sochaux qui viendra armée.
Ils aiment ce parfum de coupe, cette odeur de soufre. Alors on va vite les détendre : les Bisontins vont être servis tout à l’heure. « C’est tellement facile pour nous : on n’a plus le choix » présente Hervé Genet. Oui, Besançon, si pétillant la semaine dernière contre Haguenau, est en mission commando. Et si ça semble lui réussir de cette façon, il le restera jusqu’aux fêtes de Noël, qui pourraient, et c’est le charme d’une saison pas ordinaire, être enivrantes.
Les partenaires de Mathieu Gégout ont prouvé qu’ils avaient tous les ingrédients, tous les atouts, pour renverser le cours des choses. A condition qu’ils se montrent autant guerriers, autant irréprochables que dimanche dernier. « On avait dit que la Coupe de France serait un ressort pour nous, maintenant, c’est un peu des paroles et des actes. Je veux voir ». Pour être à la hauteur des attentes de leur coach et de leur public, les Bisontins doivent faire d’un nouveau leitmotiv une vérité : face à cette troupe ragaillardie, on ne vient plus dicter sa loi comme on s’essuie les pieds sur un vulgaire paillasson.
Sochaux arrive avec des renforts
Pour ce faire, le coach doubiste mobilise, insistant sur une « notion de groupe, avec le prochain besoin de [mes] 26 joueurs ». Il enchaîne. « Avec cette équipe, même si c’est malheureux, j’ai arrêté de faire des projections. Je sais qu’il nous reste cinq matches avant la trêve, qu’il faut impérativement recoller avant une deuxième partie de saison qui n’est jamais la même. Mais vu que je n’aurais jamais imaginé, en début de saison, me retrouver à cette place avec cette équipe, je ne pense qu’à ce match de Sochaux ». Sochaux, une autre réserve professionnelle, une autre formation qui arrivera, comme Troyes il y a trois semaines, avec de précieux renforts.
La défense du BFC, en progrès elle aussi, mais qui a tellement à prouver, par les stats, qui elle est vraiment, aura à se coltiner le dangereux Robinet, alors qu’un certain Ramaré est également annoncé, tout comme Ruiz, Daham, Senhadji et consorts. « On sait ce qui nous attend. Comme Troyes et Haguenau, Sochaux va vouloir construire son succès. A nous de les en empêcher en mettant des ingrédients que nous connaissons désormais ». Sous le regard de ses fidèles, mais aussi de curieux qui se demandent quand le réveil interviendra, le BFC a vraiment une mission ce soir.
Maxime Chevrier
Mathieu Gégout qui marque et c’est le BFC qui veut se démarquer. Photo Loïc Petitjean
BFC - Sochaux (2) à revivre
Posté le 19/11/2016
Les Bisontins affrontaient une réserve sochalienne très renforcée. Les hommes de Hervé Genet concèdent une nouvelle défaite (1-3). Ils méritaient pourtant nettement mieux.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Sochaux (2)
Posté le 19/11/2016
Après le revers face à Sochaux (2) (1-3), retrouvez les réactions du coach sochalien Omar Daf, de l'entraîneur bisontin Hervé Genet et du milieu de terrain, Hermann M'Boa.
Pourquoi cette équipe, souvent intéressante dans sa production, comme samedi contre Sochaux (2), n’arrive pas à se sortir d’une situation comptable catastrophique ? La nouvelle défaite (1-3) concédée à domicile ne donne pas seulement de sévères maux de tête. Elle oblige une carburation intense avant Noël.
Bien sûr, et c’est le moins que l’on puisse dire, le BFC ne sera pas confronté, sur le papier du moins, chaque semaine à une telle adversité. Comme Troyes il y a trois semaines, le voisin sochalien n’avait pas franchement lésiné sur les moyens. Voir l’excellent Thuram, flanqué des valeurs sûres que sont, dans l’effectif Ligue 2, Ramaré, Robinet voire même Pendant (sans oublier les jeunes pros Daham, Ruiz, Senhadji et Aktas) n’arrivera peut-être plus jamais, cette saison à l’extérieur. Surtout devant le regard scrutateur d’un certain Albert Cartier, posté en haut de la tribune.
Amer, Hervé Genet a une nouvelle dû encaisser une situation qui confine au jusqu’au-boutisme. Même s’il n’était franchement pas disposé à relever le moindre signe encourageant dans ce… quatrième revers à domicile en autant de rencontres, le coach bisontin n’a pas dû penser que son équipe avait à rougir, par rapport à ce que son voisin lui a montré. Sauf que, joueuse à défaut d’être maligne, fautive individuellement au lieu d’être irréprochable de bout en bout, elle a encore perdu. Dans ce championnat où sa place de lanterne rouge devient de plus en plus vive, elle n’a jamais semblé autant être un adversaire idéal.
Ces bévues, marre !
Sans entrer dans une paranoïa déplacée, Besançon, maudit, aimante les faits contraires. Sa belle entame n’a ni été récompensée, ni confortée par M. Leleu, qui ne vit pas une faute à bout portant sur un Golliard (3e), du coup opéré après la rencontre ( !), et qui fit preuve par la suite de mansuétude à l’égard des Sochaliens (21 fautes, un seul avertissement) et particulièrement de Ramaré. L’analyse du match déborde bien évidemment largement ce simple fait, objectif soit-il. Trop tendre, trop lisse probablement, cette équipe a le chic de se mettre seule en difficulté.
Les Sochaliens en ont eu la confirmation. Eux qui avaient pour objectif de rapidement faire douter le BFC (Omar Daf) ont ouvert la marque sur leur première action, fort belle au demeurant, comme la conclusion limpide et puissante de Thuram (0-1, 5e). Ce même Thuram qui profita dix minutes plus tard d’une grossière bévue de Courtot - qui devra vite oublier ce calvaire - pour exécuter Maillot (0-2, 16e). Comme d’habitude, les Bisontins avaient fait preuve de cœur pour revenir. Récompense qu’ils auraient méritée, entre le haut de barre de Y. Crolet (26e), la tête de Cuenin incroyablement sortie par Long (77e) ou le doublé raté d’un cheveu par N. Louhkiar (86e), après une belle réduction du score du jeune Bisontin (1-2, 57e). Ce retour, définitivement rendu impossible par la frappe sur le gong d’Aktas (1-3, 90e+3). Pas tout à fait une anecdote, puisque l’action résultait d’une nouvelle faute personnelle. Il va falloir que cela cesse.
Maxime Chevrier
Sochaux (B) bat BFC 3-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps froid et humide. Pelouse exécrable. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de M. Leleu assisté de MM. Convert et Husadzic. Mi-temps : 0-2. Les buts : N. Louhkiar (57e) pour le BFC ; Thuram (5e et 16e) et Aktas (90e+3) pour Sochaux (2).
Avertissement : Daham (56e) Sochaux (2). BFC : Maillot - Dabo, Cuenin, Golliard, Courtot - Pesenti (puis Cuynet, 46e), M’Boa, S. Crolet (puis Y. Faivre, 78e) - Y. Crolet (puis Boussaïd, 59e), N. Louhkiar, Gégout (cap)
Non utilisés : Visiedo et Buisson.
Ent. : Hervé Genet. Sochaux (2) : Long - Keyoubi, Konaté, Senhadji, Pendant - Ruiz, Daham (puis Aktas, 75e), Ramaré (cap) - Lasme (puis Léo, 86e), Robinet, Thuram
Non utilisés : Rzepecki, Souprayen et Juanole
Ent. : Omar Daf.
Naïm Louhkiar et les Bisontins ont montré de belles choses, mais au final, ce sont bien les Sochaliens qui les ont bousculés. Photo Sam Coulon/Est Républicain
Déclic ou des claques ?
Posté le 26/11/2016
Désastreuse, leur situation comptable ne doit pas devenir, après le derby de ce samedi après-midi (16h30) à Ornans, quasi-inextricable. La défaite est non seulement interdite, mais la première victoire tant attendue est en plus fortement conseillée. Pour enfin recoller.
Y-a-t-il besoin de planter le décor ? Le BFC, qui a encore eu le don de se savonner la planche, la semaine dernière contre Sochaux (2), se retrouve en mission commando. Jouer, dans ces conditions, un derby est peut-être le meilleur remède. D’ici la trêve, ce n’est ainsi pas un (Belleville), mais quatre véritables matches de coupe, que les Bisontins doivent s’apprêter à disputer. Avec toute la dramaturgie, ou l’extase, que cela peut procurer au bout.
Tout en relevant les « 16 matches qu’il restera derrière », Hervé Genet annonce tout bonnement « un match couperet » à Ornans. Le voisin doubiste, qui compte sept points d’avance, est l’un de ces concurrents directs à absolument raccrocher. Besançon en est-il capable ? Assurément, sur ce qu’il a récemment montré (Troyes, Haguenau, Sochaux). En a-t-il conscience ? Il serait bon que chacun s’en persuade en se plaçant, individuellement, dans cette opération casque bleu. La mission sauvetage impliquant la fin, sans préavis, de cette somme invraisemblable de bourdes individuelles s’apparentant à un sketch.
« Je veux que mon équipe ait du caractère »
Avec davantage de plomb dans la cervelle, les Bisontins arriveront peut-être, enfin, à valider une rencontre de championnat sans encaisser de but. Le salut doit déjà passer par là. « A nous de savoir faire le dos rond » exhorte le coach bisontin, qui n’a pas à se forcer pour trouver toutes les tares qui pèsent sur son groupe. « C’est le lot de toutes les équipes en difficulté, avec des blessés ou suspendu (lire le groupe dans le fil infos) qui se rajoutent. Tu espères un peu de réussite, voire même un peu de chance, mais ça ne vient pas. A part qu’on dit toujours que la roue tourne. Elle finira par tourner, à nous de garder la tête froide ».
Sans potion magique, le technicien bisontin croit simplement « au travail ». « On en fait déjà pas mal, mais il en faut plus. Et il faut surtout lutter bien davantage, avec un état d’esprit de guerrier pour affronter les difficultés. Je veux que mon équipe ait ce tempérament, qu’elle ait du caractère ». En manque-t-elle ? « Il n’y a qu’à voir notre classement, nous ne sommes pas là par hasard » tranche le coach. Lui aussi attend avec impatience le déclic. Le réveil doit enfin sonner ce samedi après-midi chez une équipe d’Ornans que le BFC avait dominée en septembre. C’était bien sûr dans une Coupe de France censée servir pour le championnat…
Maxime Chevier
A l’image de Mickaël Courtot, le BFC se doit une revanche à Ornans. Une question d’honneur. Photo Sam Coulon/Est Républicain
Ornans - BFC à revivre
Posté le 26/11/2016
Ils avaient fait le plus difficile en ouvrant le score. Moins bien dans une seconde période qui aura vu l'AS Ornans réagir, les Bisontins concèdent finalement un match nul (1-1) qui ne les arrange pas.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Ornans - BFC
Posté le 26/11/2016
Après le match nul du BFC dans le derby à Ornans (1-1), retrouvez les réactions d'Arnaud Maillot et celles des entraîneurs respectifs Yannick Renou et Hervé Genet
Le match nul (1-1) ramené d’Ornans constitue un maigrelet butin pour un BFC qui a bien cru, jusqu’au dernier quart d’heure, tenir son premier succès en championnat. Le chemin de la rédemption sera long.
« Bosser encore plus, même si l’on en fait déjà pas mal ». On est volontiers convaincu par la première partie de l’assertion lancée, en présentation du match, par Hervé Genet. Au sortir d’un derby qui ne l’a pas fait avancer d’un pouce (NDLR : à ceci près qu’un point a été repris sur Moissy, pendant que le Racing, Dijon et donc Ornans jouaient à domicile), son équipe est un peu dans la situation de ce botteur au rugby qui, de façon lancinante, n’a soit, ni la lucidité, ni la concentration, ou ni la force, pour matérialiser davantage, et plus concrètement, un bref instant de joie en terre promise.
Besançon a donc mené à Ornans, l’espace de 40 minutes. C’est une information puisque cela ne lui était encore jamais arrivé cette saison, en championnat. D’un côté, ce progrès, qu’ont très majoritairement voulu retenir les acteurs bisontins à l’issue des débats, est une note encourageante qui ne peut totalement s’éluder. Tout autant qu’il ne faudrait pas être très exigeant pour considérer qu’après dix journées, et l’arrivée cette fois du mois de décembre, il n’est pas si grave de voir le BFC avec aucun succès au compteur. Réaliste, remise sur la table par Arnaud Maillot et Hervé Genet via un état d’esprit qui se salue, la théorie des petits pas n’aura de sens, sur le moyen terme, qu’avec le tutoiement, plus concret, de la victoire dont l’ombre permanente raffermit, de façon croissante, l’analyse.
Un goût d’inachevé
Cette victoire, les partenaires d’Anthony Visiedo ont quelque part accepté de s’en départir. On accepte que leur rôle n’était pas simple. Eux qui, systématiquement, terminaient (bien obligés) les rencontres en trombe, ont disparu de la circulation après la pause, laissant la place à une équipe ornanaise vaillante, maintenue en vie à partir du moment où El Kasmi, futur buteur sur une reprise… ratée mais méritée (1-1, 77e), est entré en jeu. A croire que le doute ne s’évaporera pas « d’un coup de baguette magique » comme l’a imagé le portier bisontin qui n’eut, hormis deux sorties consécutives dans les airs juste avant cette égalisation, strictement rien à faire.
Mouge, son homologue, n’aura pas eu à s’employer beaucoup plus, dans une rencontre au scénario attendu, sur ce terrain difficile. Des conditions qui, comme contre Haguenau, avaient mis en exergue un contenu de bon ton, côté bisontin, entre rigueur et intentions louables. Bien que heureuse, avec cette déviation malencontreuse de Lujien, pas attaqué sur le centre de Cuynet (0-1, 37e), l’ouverture du score du BFC, qui avait suivi une belle frappe sèche du dernier cité (35e), avait tout simplement été l’épitaphe d’une supériorité. C’est ce sentiment, à mi-parcours, qui laissera les regrets les plus intenses. Besançon, si l’on repense à cette tête, d’un rien à côté (56e), d’un Golliard retrouvé, avait la possibilité de signer une opération comptable pour le moins réconfortante, avant de se plonger dans la Coupe de France. Mais à l’image de Cuynet, excellent en première avant de manquer à nouveau terriblement de caisse, les « Bleus » s’étaient éteints, avaient eu peur d’enfin gagner. Ils en avaient fini, scénario éculé, par perdre des duels. Deux points, aussi, qui, pour le coup, auraient totalement transformé l’essai. Pour qu’il soit concluant demain, il en faudra donc encore plus.
Maxime Chevrier
Ornans et BFC 1-1.
Ornans. Stade André-Brey. Temps frais. Pelouse grasse. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de M. Djedid assisté de MM. Martin et Pritzy. Mi-temps : 0-1. Les buts : Lujien (37e, csc) pour le BFC ; El Kasmi (77e) pour Ornans.
Avertissements : Da Silva (55e), Janvier (69e) à Ornans ; Golliard (31e), Rahal (88e) au BFC.
Ornans : Mouge (cap) - Perrot (puis Grandjean, 76e), Lujien, Gérard, Da Silva - Guillaume (puis Aumaître, 61e), Juif - Meier (puis El Kasmi, 61e), Chaintreuil, Ramdani - Janvier
Non utilisés : Kennel
Ent. : Yannick Renou
BFC : Maillot - Dabo, Pesentin, Golliard, Cuenin - Visiedo (cap), M’Boa - Boussaïd (puis Y. Faivre, 68e), S. Crolet (puis Rahal, 74e), N. Louhkiar (puis Courtot, 90e+1) - Cuynet
Non utilisé : Buisson
Ent. : Hervé Genet.
Le voilà, le tournant !
Posté le 02/12/2016
A 90 minutes, voire plus, d’un merveilleux rendez-vous en 32es de finale de Coupe de France, les Bisontins, si malheureux en championnat, n’ont presque pas le droit de ne pas saisir cette occasion à Arnas. Il y aura juste, en face, une équipe de Belleville/Saint-Jean d’Ardières (DHR) qui jouera le match de sa vie.
Arnas, petite bourgade de 3.500 habitants dans la périphérie beaujolaise de Villefranche, à une trentaine de kilomètres au nord de Lyon. Décrite comme ça, l’affiche, délocalisée dans un joli complexe de rugby, ressemble à s’y méprendre au contexte typique de Coupe de France, dont le charme folklorique est inimitable. L’épreuve a cette force, puissante, de figer le temps. Ce match, chez une équipe de division régionale contrainte à s’exiler de Belleville en raison de la non-homologation de ses terrains, les Bisontins en reparleront probablement dans dix ans. Un coté sacré, pour un enjeu qui touche, pour le BFC et encore plus cette saison, à l’existentiel.
Ce samedi, les plus jeunes pourront toujours se tourner vers leur capitaine Mathieu Gégout, tout autant qu’en direction de Ludovic Golliard ou Arnaud Maillot. Avec leur entraîneur, eux trois ont connu l’ascenseur émotionnel d’un 8e tour. Et pas qu’une fois. L’intense douleur vécue, l’année dernière avec le BFC à Epernay (tirs au but), les gaillards avaient déjà dû se la farcir à trois reprises avec le BRC. A Louhans-Cuiseaux (National), devant Vesoul (CFA) et à Saint-Louis (CFA 2) entre 2006 et 2009, dans une étonnante régularité. Entre, une seule parenthèse mémorable (2008), née d’une qualification arrachée devant Amnéville (CFA 2), débouchant sur la venue de l’OM. C’est ce livre-là que Besançon pourrait rouvrir.
La conviction de Hervé Genet…
Ce chapitre mérite la plus soignée des écritures manuscrites. Une application de tous les instants. Un respect insoupçonné du moment. Il n’y aucune prétention à se dire que les Bisontins n’ont pas le droit de se rater sur ce coup-là. Juste une évidence liée à leur situation. « Et quelque part, nous sommes tous impatients de le jouer, ce match » appuie Hervé Genet. Le coach bisontin, on l’a rappelé, ne connaît que trop bien ce type de moment. Ce qui rend son regard encore plus fort : « Le rôle de favori, on l’endossera si on veut bien le remplir. Eux sont persuadés qu’ils vont passer et je les comprends, car s’ils ne se le disent pas là… Je ne pense pas que nous soyons favoris, mais autant qu’ils croient en eux, nous avons cette conviction ».
L’approche est convaincante, studieuse. « Nous sommes allés les voir, car on est loin de les prendre à la légère. On connaît les qualités de cette équipe ». Pour avoir effectué un bon morceau de chemin en Coupe de France, les Francs-Comtois auront aussi cette force de comparaison, de référence avec un déplacement comme celui de Valdahon, aujourd’hui premier de LR2. « C’est un peu le même cas de figure. Si on ne met pas les ingrédients, l’envie de gagner les duels en pratiquant un simple football académique, on n’y arrivera pas » prévient le technicien.
Lui, persuadé que son groupe s’est placé dans une sorte de mission depuis le match à Melisey, fait une dernière confidence. Elle ne laisse pas insensible : « Je pense que s’il y a qualification, derrière, ça nous débloquera en championnat. Non… j’en suis sûr en fait quand je vois mon groupe ». Celui-là vaut bien tout l’or du monde.
Maxime Chevrier
« Si l’on gagne là, on sera dans le même état qu’un joueur qui vient de marquer un but. Derrière, on sait qu’on fera très bien les choses » est certain Hervé Genet. Photo Loïc Petitjean
Belleville/Saint-Jean d’Ardières - BFC en live
Posté le 03/12/2016
Nous y sommes, à ce rendez-vous phare. 8e tour de la Coupe de France, à une étape des 32es de finale. Dans le Rhône, les Bisontins vont défier une équipe surmotivée de Belleville/Saint-Jean d’Ardières, qui évolue hiérarchiquement deux crans plus bas.
Après la victoire à Belleville/Saint-Jean d’Ardières (0-1) avec à la clé une qualification historique du BFC pour les 32es de finale de coupe de France, retrouvez les réactions du président Carl Frascaro, du coach Hervé Genet, de son adjoint, Osvaldo Magnani et celles de Mathieu Gégout, le buteur et de Naïm Louhkiar.
Habités, les Bisontins sont peut-être allés chercher l’acte fondateur de leur saison. A dix suite à l’expulsion rapide de S. Crolet, ils n’ont eu de cesse de s’accrocher à la mission qu’ils s’étaient assignée. La qualification (0-1) à Belleville/Saint-Jean d’Ardières ouvre en grand un rêve magnifique.
On se l’était pour une fois permis dans la présentation du match. On va alors simplement le réitérer juste après. Oui, ce rendez-vous était un tournant. Et oui, pour rester dans le péremptoire, il s’est passé quelque chose sur le terrain d’Arnas. Comme si ce groupe, tantôt malheureux, fautif ou accablé depuis cet été, avait conjuré le sort. Comme si, ce qui avait ressemblé à un énième épisode loufoque, l’expulsion de Steven Crolet avait été le déclencheur d’une révolte collective.
Loin de nous l’idée de porter en exemple le geste, et encore moins l’attitude derrière d’un joueur qui s’est sanctionné tout seul. Mais force est de reconnaitre que les partenaires d’Anthony Visiedo, entrés dans leur match, comme à Valdahon, dans des proportions inquiétantes, ont trouvé un sens à leur engagement à partir de cette 32e minute. Oh, il est vrai que Besançon avait commencé, depuis dix minutes, à matérialiser une supériorité certaine, après 20 premières minutes à l’unique avantage des locaux.
Enfin, la nouvelle dimension
Poussés par un public en transe, les joueurs de Bruno N’Gotty avaient alors dévoilé un visage pétillant. C’est ce visage qui mérite l’hommage posthume sincère et mérité, pour des garçons à l’attitude au-dessus de tout soupçon. Belleville a simplement été pris au piège qui a enfermé tant de « petits », avant lui. Par cette folle adrénaline initiale, les locaux avaient trop vite déchargé les batteries. Leur manque d’expérience à ce niveau les a trahis. La chose fut évidente quand il s’est agi pour eux d’appréhender une supériorité numérique philosophiquement troublante.
Dans un 4-4-1 reformaté, Besançon a connu le meilleur exercice de style, au meilleur des moments. Un travail sur sa solidarité, sur sa hargne à lutter ensemble. Parlez donc en à Visiedo, Dabo, Golliard, M’Boa, Gégout and co prêts à vider leurs tripes pour protéger les buts d’un Maillot très précieux en fin de rencontre. L’hommage collectif n’est pas volé. Surtout après tant de sacrifices, de travail sur soi. Il est finalement une récompense exceptionnelle pour la foi d’un Hervé Genet si inspiré dans son coaching, quand Boussaïd, transformé après des dernières sorties ratées, ajouta un peu de cojones à un flanc droit qu’avait privatisé Dabo avec autorité. Comme l’entrant Y. Faivre, ces deux hommes-là avaient donc été les premiers impliqués sur la construction d’un but en or. Il était écrit qu’il serait inscrit par un Mathieu Gégout, du coup repassé dans l’axe pour y crier, comme à Jura Sud, un bonheur qui envoie tout droit le BFC vers une dimension qu’il n’avait jamais connue. Elle doit le porter. Pendant longtemps.
Maxime Chevrier
BFC (CFA 2) bat Belleville/Saint-Jean d’Ardières (DHR) 1-0.
Arnas. Complexe sportif rugbystique. Temps froid. Pelouse difficile. 798 spectateurs. Arbitrage de M. Janin assisté de MM. Taleb et Plane. Mi-temps : 0-0. Le but : Gégout (78e) pour le BFC.
Avertissements : N’Sasi (61e) à Belleville/Saint-Jean d’Ardières ; Visiedo (41e) au BFC. Expulsion : S. Crolet (32e) au BFC. Belleville/Saint-Jean d’Ardières : Geoffray - Marasco, Etoundi, Pascal, Michaud - Boudjoudj, Ragaa - Gurbuz (puis Combe, 88e), Da Costa (cap), N’Sasi (puis Mauriaud, 64e) - Bentahar
Non utilisés : Lillouche et Fiali.
Ent. : Bruno N’Gotty BFC : Maillot - Dabo, Pesenti, Golliard, Cuenin - Visiedo (cap), M’Boa - S. Crolet, Gégout (puis Courtot, 85e), N. Louhkiar (puis Y. Faivre, 76e) - Cuynet (puis Bousaïd, 70e)
Non utilisés : Y. Crolet et Buisson
Ent. : Hervé Genet.
A l’image de tout un groupe, ces garçons-là ont montré un visage plein de tripes. Photo ufbsja.com
CdF : le tirage à revivre
Posté le 05/12/2016
Le moment tant attendu est arrivé. Le BFC va enfin connaitre son adversaire en 32es de finale. (pensez à actualiser régulièrement la page avec la touche F5).
Vous avez pu le suivre sur notre site il y a 2 heures, le BFC se trouve dans le chapeau C avec notamment des équipes prestigieuses comme Lyon ou encore Monaco.
La cérémonie a débuté par une rétrospective sur les 100 ans de la Coupe de France.
Le tirage du premier chapeau va débuter dans quelques instants.
Jean et Youri Djorkaeff qu'on ne présente plus, entrent sur le plateau et réaliseront le tirage de ce premier chapeau.
Dans quelques instants le tirage du groupe 2. Mais avant, une page de publicité.
Après une vidéo sur les 5 "meilleures" équipes de la Coupe de la France, le tirage du chapeau 2 va débuter.
Dominique Bathenay et Laura Georges se chargeront de ce seconde groupe.
Restez bien avec nous dans quelques instants le tirage du groupe du BFC !
En attendant, une vidéo sur les plus belles finales de la Coupe de France.
La pression monte de plus en plus...
Dans quelques secondes le début du tirage. Ce dernier sera effectué par les champions Camille Lacourt et Thierry Omeyer.
C'est tout simplement MAGNIFIQUE les amis. Le BFC, pour le premier 32e de finale de son histoire, accueillera, le week-end du 7-8 janvier, l'AS Nancy-Lorraine.
Avant le tirage du dernier chapeau, une nouvelle vidéo sur les plus belles épopées de la Coupe de France.
Mickaël Landreau et Réginald Becque seront les derniers tireurs.
Nos Bisontins auront donc l'immense privilège de recevoir l'AS Nancy-Lorraine au début du mois de Janvier. Une bien belle récompense pour nos valeureux joueurs et pour l'ensemble du club, staff, dirigeants, bénévoles, supporters.
Merci de nous avoir suivi pour ce tirage. Retrouvez sur nos médias très prochainement les différentes réactions.
BFC - Nancy : les réactions
Posté le 06/12/2016
Un événement de rentrée 2017 pour le BFC, la ville de Besançon et la Franche-Comté : l’AS Nancy-Lorraine (Ligue 1) débarquera à Léo-Lagrange pour une affiche qui promet déjà une immense ambiance. Un superbe cadeau avant l’heure !
Sommeil agité, nuit courte, les Bisontins se sont réveillés avec des étoiles dans les yeux. Une douce euphorie entretenue depuis samedi, et cette historique qualification à Arnas, après un parcours qui ne devait rien à personne si ce n’est à une abnégation régulière. L’excitation est forcément montée d’un cran, depuis ce lundi soir. Sur les coups de 22h, c’est un certain Thierry Omeyer, après la main heureuse du nageur tricolore Camille Lacourt, qui a offert un vrai cadeau « au Besançon de Hervé Genet » comme l’a instantanément soufflé Thomas Bihel, le journaliste d’Eurosport.
Nancy, ce voisin du grand est, que le bon président Jacques Rousselot a amené, avec le fidèle Pablo Correia, à une autre dimension depuis le début des années 2000, débarquera donc à Léo-Lagrange le week-end du 7/8 janvier prochain. Une affiche pour les nostalgiques des époques D2. Une première, ou presque, contemporaine, tant il faut remonter à septembre 2003 (et un revers 1-3 du BRC de Stéphane Paille en Ligue 2) pour retrouver trace d’une venue officielle de l’ASNL. Lointaine époque que seul un joueur, plus de 13 ans après, pourrait revivre : le Nancéien Mickaël Chrétien, titulaire à l’inverse ce soir-là du capé Ludovic Golliard.
Pour le petit-Poucet bisontin, la nouvelle mouture très internationale (Benoît Pedretti, Alou Diarra, Youssouf Hadji, Issiar Dia, Serge N’Guessan, Guy-Roland Ndy Assembe, Clément Lenglet, Youssef Aït-Bennasser ou Diallo Guidileye, aura, en plus des Mandanne, Cuffaut ou Muratori, des allures de montagne. « Si on est à notre niveau, on passera. Mais c’est un match piège, avec bien d’autres exemples d’équipes passées à la trappe chez des petits » confirmait, à nos collègues de l’Est Républicain, Issiar Dia. Côté bisontin, même si Monaco et Lyon étaient rêvés, on était juste aux anges à l’idée de se frotter à cet univers.
Maxime Chevrier
Ils ont dit :
Carl Frascaro (président du BFC) : « J’avais le cœur qui battait tout au long de la soirée. Ce n’est pas que j’avais peur, mais je faisais que de dire ‘mais pourvu qu’on reçoive’. Quand j’ai vu notre nom tiré en premier, j’étais déjà sûr de ça. Bon, c’est vrai que j’ai espéré Lyon. Mais c’est une Ligue 1 qui vient chez nous. J’ai l’impression que la réussite est cette fois avec nous. Je ne sais pas, il y a quelque chose depuis samedi. Et puis, vous savez, on en reparlait avec Hervé (Genet). Il y a un an et demi, juste avant de créer le club, on monte ensemble de DH, on gagne la coupe de Franche-Comté. On fait ensuite un 8e tour, on se maintient en CFA 2 et maintenant on fait un 32e. Que voulez-vous de plus beau jusqu’ici ? La coupe peut nous permettre de nous faire un nom. Les gens vont venir nous voir. On fera tout pour faire de ce moment quelque chose d’inoubliable ».
Hervé Genet (entraîneur du BFC) : « Qu’est-ce que ça a été long déjà (rires). J’étais à la maison, avec mon fils Carl. Quand on a vu Besançon, on a tremblé et ensuite, on a sauté en l’air en voyant Nancy. Je suis super-content qu’on amène Nancy à Léo-Lagrange. Ce n’est pas un derby, mais c’est une vieille opposition entre villes pas si lointaines. Leurs supporters viendront, et chez nous, c’est toute une ville que l’on attend vibrante derrière nous. C’est génial et tellement beau pour le club, nos dirigeants. C’est une opportunité pour se faire connaître ? Eh bien faisons bien les choses en nous montrant sous notre meilleur jour. Pour cela, et mes joueurs seront vite au parfum, la première des priorités est Noisy-le-Sec samedi et le derby qui viendra derrière. Chaque chose en son temps ».
Osvaldo Magnani (entraîneur-adjoint du BFC) : « Je voulais avoir la surprise, alors je ne regardais pas. C’est mon fils qui me disait au fur et à mesure. Je lui avais dit, si c’est un tirage pourri, tu ne me dis rien. Quand je l’ai vu me faire un grand sourire, j’ai sauté partout. Je m’attendais à Monaco ou Lyon. Il m’a dit ‘presque’. Nancy, une Ligue 1… Pour moi qui ai 60 ans, c’est l’aboutissement d’une carrière, d’un joueur qui a débuté à 5 ans en Argentine. C’est formidable aussi pour le club, tous ceux qui se démènent au quotidien et pour notre ville. Cerise sur le gâteau, je pourrai parler en Espagnol avec Pablo Correia. Ça va nous booster pour les échéances à venir, car il faut absolument se focaliser sur le match de samedi. C’est après qu’on pourra côtoyer le professionnalisme. Pour nous qui trimons, en nous levant chaque matin à 6h, c’est tellement magnifique ».
Jean-Luc Manso (dirigeant du BFC présent au tirage avec Gilles Wessier) : « Ça a été un peu long, mais la journée a été belle, avec un super accueil et des rencontres marquantes. Quand notre groupe (C) a été annoncé, on s’est tout de suite dit que tirer Monaco serait génial. Monaco est passé. On est sorti en premier et c’est donc Nancy qui est sorti. On va espérer faire une très grosse affluence ».
Arnaud Maillot (gardien du BFC) : « C’est juste parfait ! Une Ligue 1 à Besançon, ce n’est quand même pas tous les jours que ça arrive. Je suis bien placé pour le savoir puisque j’avais eu la chance de déjà faire un 32e contre Marseille (NDLR : il y a donc huit ans). Ce sont des moments à vivre dans une carrière. En espérant qu’il y aura plein de monde au stade ».
Yohan Crolet (milieu de terrain du BFC) : « Je suis très heureux, super-content même de ce tirage. Recevoir une Ligue 1 pour nous, et tous les bénévoles, c’est énorme. Je pense aussi aux dirigeants, au coach et au président qui attendaient ça, pour ce club qui se construit petit à petit. C’est une grosse récompense pour tout le monde et ce sera une belle fête du foot à Besançon. J’espère qu’on remplira le stade. Nous, on donnera tout pour faire l’exploit. L’histoire est en marche ».
La fougue des Bisontins fera face, début janvier à Léo-Lagrange, à la puissance des Nancéiens. C'est l'affiche à ne pas manquer. Montage Loïc Petitjean
C’est là qu’il faut faire front
Posté le 10/12/2016
Brève parenthèse de bonheur, avec ces quelques jours enthousiasmants qui ont suivi la qualification en Coupe de France. Décidément pas gâté, le BFC s’est vu contraint d’évoluer « à domicile » du côté du complexe de Saint-Claude. Sur un synthétique que maîtrise à la perfection Noisy-le-Sec.
Il s’en sortira seul. Pour avoir à peu près tout vécu depuis le début de la saison, le club bisontin s’est constitué une carapace solide. Elle sera même en béton si d’aventure, ce samedi soir, les partenaires d’Anthony Visiedo signaient, enfin, leur premier succès en championnat. Malgré les conditions, en dépit des circonstances, celui-ci reste impératif. « On n’a plus le choix » retient Hervé Genet, qui a prévenu son groupe : « Le synthétique ne sera pas une excuse pour perdre ».
Pénalisant dans la dimension club, le choix du terrain de repli a changé toutes les habitudes passées. « C’est nouveau, réglementaire de ce qu’on nous a dit. En clair, sauf neige, gel ou pluie à un niveau exceptionnel, il n’y aura plus de match reporté à Besançon, mais des replis sur synthétique » imagine le coach doubiste, pas dupe sur la répétition à prévoir de cette configuration. Gelée, la pelouse de Léo-Lagrange menaçant d’ores et déjà la tenue, au stade Honneur, du prochain derby bisontin. « C’est souvent quand on est dans la difficulté que ces choses-là nous arrivent. Il n’y a juste qu’à bosser et se taire pour se sortir de là ».
« Je n’ose pas dire que c’est un déclic »
Encore la semaine passée, en Coupe de France contre Belleville, le BFC a dû se coltiner un match plus compliqué que prévu, en se retrouvant à dix à la demi-heure de jeu, « alors qu’on avait dû faire face à une plongée totale dans un anonymat difficile, à Créteil ». Cette fois-ci, devant la main courante de Saint-Claude, les Bisontins auront à absorber la chaleur et l’empathie que leur situation provoquera chez des supporters au rôle assez fondamental.
Désormais sur le podium à la faveur de son match avancé, Noisy-le-Sec, qui sera en trêve hivernale sitôt la fin du match, arrivera en effet avec détermination. « Ils doivent se dire que c’est un signe pour eux, que de jouer sur une surface qu’ils fréquentent toute l’année. Ils viennent à coup sûr chez nous pour une victoire qui les rapprocherait du titre ». Prudent, Hervé Genet, qui « n’ose même pas dire que le match de la semaine dernière a été un déclic », attend un sain esprit de révolte. Le BFC ne se le devrait qu’à lui-même.
Maxime Chevrier
Il va falloir un supplément d'âme, une rage de vaincre, pour permettre à Mickaël Courtot et aux Bisontins de relever la tête en championnat. Photo Loïc Petitjean
BFC - Noisy-le-Sec à revivre
Posté le 10/12/2016
Délocalisés sur le synthétique de Saint-Claude, les Bisontins qui avaient fait le boulot en ouvrant le score, n'ont pas réussi à tenir cette première victoire qui leur tendait les bras en concédant un penalty évitable en fin de match (1-1).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions apres BFC - Noisy-le-Sec
Posté le 10/12/2016
Après le match nul du BFC face à Noisy-le-Sec (1-1), retrouvez les réactions de l’entraîneur bisontin Hervé Genet et du défenseur Ludovic Golliard.
Il semblait écrit que leur première partie de saison serait maudite. Leur prestation contre une formation de Noisy-le-Sec, heureuse d’accrocher in-extremis le nul (1-1), méritait récompense tout comme elle peinait à faire croire que le BFC était bon dernier de ce championnat. A force, ça finira bien par payer.
Le match s’est achevé depuis quelques minutes, samedi soir, dans le congélateur de Saint-Claude. Un à un, les joueurs de Noisy-le-Sec, qui témoignent d’une équipe attachante au final, passent. « Merci Besançon » dit l’un. « Comment vous faites pour être à cette place-là » lance un autre, quand un dirigeant, au téléphone, n’y va pas par quatre chemins : « On revient avec le nul en égalisant à la fin, mais on ne le méritait pas ». Pas nouvelles cette saison, ces primes à l’encouragement peuvent toujours réconforter. Mais elles ne donnent décidément aucun point supplémentaire.
Et le problème est bien là. Alors que, comme il y a deux semaines à Ornans, le BFC avait une sérieuse occasion de placer son compteur points un peu plus en adéquation avec plusieurs productions récentes, son opération brute est quasiment nulle. Samedi, il y avait comme un côté désolant vu les efforts déployés. S’il a fait face à l’ensemble le plus athlétique de la poule, s’il a dû résister, pendant un quart d’heure en première mi-temps, à une domination adverse, Besançon a paru supérieur le reste du temps. Côté pile, il y eut cette nouvelle intransigeance défensive. De notoires progrès, répercutés par une stat simple : aucune occasion concédée en deuxième mi-temps.
Une malheureuse main involontaire
Côté face ? L’incapacité à s’être mis à l’abri. Cela avait été moins flagrant, mais possible, à Ornans, où l’emprise avait été moindre au fur et à mesure du temps. Cette fois-ci, on repensera notamment au face à face perdu par N. Louhkiar (78e), lancé par un Boussaïd qui avait su trouver la faille, pour la première fois de la saison en championnat. L’ouverture du score avait résulté d’un lointain coup franc de Courtot, que Cuenin, plein de jus un cran plus haut, avait dévié pour le milieu de terrain bisontin (1-0, 38e).
La boutique fermée autour de Golliard, la menace rendue toujours vivante par l’intermédiaire d’un Gégout encore partout, l’issue favorable avait cette fois eu des tournures évidentes. C’était sans compter sur cette poisse, affolante. Le malheureux Dabo, certes un temps en retard au préalable, se retrouvait face à l’entrant Yatim lequel, en voulant repiquer axe à l’angle de la surface, contrôlait sur la main du Bisontin. Le cruel penalty était transformé par Lumon (1-1, 84e). Besançon n’avait plus que ses yeux pour pleurer. Ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Même s’il a le droit, légitime, de penser qu’avec de telles productions, son salut viendra progressivement.
Maxime Chevrier
BFC et Noisy-le-Sec 1-1.
Besançon. Complexe Saint-Claude. Temps froid. Terrain synthétique. Environ 180 spectateurs. Arbitrage de M. Jannel assisté de MM. Ocak et Garret. Mi-temps : 1-0. Les buts : Boussaïd (38e) pour le BFC ; Lumon (84e, sp) pour Noisy-le-Sec.
Avertissements : M’Boa (17e), Golliard (28e) au BFC ; Cissé (55e), Patricio (86e), Magassa (89e) Noisy-le-Sec. BFC : Maillot - Dabo, Pesenti, Golliard, Courtot - Cuenin, Visiedo (cap) (puis Hakkar, 80e), M’Boa - Boussaïd (puis Y. Faivre, 79e), N. Louhkiar (puis Cuynet, 87e), Gégout
Non utilisés : Y. Crolet et Buisson.
Ent. : Hervé Genet. Noisy-le-Sec : Djeddi - Patricio, Seance, Lumon (cap), Miriezolo - Magassa, N’Simba (puis Yatim, 72e), Ibouzene - Cissé, Kachour (puis Aniba, 68e), Konaté (puis Sandjak, 63e)
Non utilisés : Naït Merabet et Kabkoub
Ent. : Mohamed Djouadi
Imad Boussaïd avait bien cru offrir, en championnat, le premier succès bisontin de la saison. Archives Loïc Petitjean
BFC - ASNL : Infos billetterie
Posté le 16/12/2016
Toutes les informations concernant la billetterie de ce match sont ici.
Pour retrouver les détails des divers points de vente : Cliquez ici
Ces rêves qui n’ont pas de prix
Posté le 24/12/2016
Juste avant Noël, les joueurs du Besançon Football Club sont allés visiter, au CHRU de Besançon, des enfants malades. Un moment intense que chacun n’est pas prêt d’oublier.
Dans ces instants-là, le temps s’arrête. On écoute, on répond. On tente de comprendre. On entre, de façon remarquable, dans cette parenthèse éloignant, ces fameux instants, de l’indicible. Face à l’injustice qui frappe des petits plein de vie, cette parenthèse respiratoire est essentielle. C’est d’ailleurs ce que le formidable personnel hospitalier a voulu faire comprendre à la délégation du BFC, quand celle-ci quitta, marquée, l’établissement.
Mercredi, il était question d’échanges, d’espoir, de souffle. Et ça n’avait pas de prix. Un partage qui n’aurait indéniablement pas été le même sans Christophe Schoenauer. Lui, le… professeur de philo au lycée Sainte-Marie de Belfort, qui consacre temps et énergie pour cette cause qui n’a pas de mot assez fort. Président depuis six ans, pour le Doubs, de l’Association Rêves, le gaillard apporte un fluide communicatif. La force des bonnes âmes. Grâce à lui et son amitié avec le vice-président Jean-Pierre Daga, les portes qu’ont poussées les joueurs du BFC ont offert, pour les enfants, ce rêve tant recherché.
Les joueurs et le président ont été « adorables »
C’est d’ailleurs le but de la nouvelle association (« P’tits bouts de ficelle, pour l’enfance malade CHRU Besançon ») que Christophe Schoenauer a créée en septembre dernier. « Le but n’est pas seulement de venir en aide aux enfants en situation de maladie. C’est aussi, à terme, apporter des récréations, par thèmes ». Par la générosité des uns et des autres (lire par ailleurs, celle du BFC), des projets vont voir le jour. « Le premier, c’est l’aménagement de la salle de jeu en pédiatrie, pour qu’elle devienne un lieu à part de respiration pour les gamins ». Des p’tits bouts de ficelle au départ, pour un paquet cadeau doré à l'arrivée.
Ce service pédiatrie générale, Imad Boussaïd, Ludovic Golliard, Hermann M’Boa et Nicolas Pesenti, autour de leur président Carl Frascaro, l’ont d’abord visité. Première prise de marque, première rencontre avec Aurélie et Eve, deux éducatrices en or, elles aussi. Les joueurs bisontins, franchement généreux dans leur approche (« ils ont été géniaux et adorables » diront plus tard les professionnels), tapent la discute. Nous ne le sentons pas, par manque d’habitude et de recul, mais les paupières des plus jeunes s’écarquillent, brillent. Le foot reste ce langage universel puissant, et même irrationnel. « Bon courage » lancera, dans sa chambre aux joueurs du BFC bientôt confrontés à l’ogre nancéien, ce jeune ado. Certaines phrases, au sens littéral galvaudé, ont le don de résonner plus que d’autres.
Et puis, il y eut le moment de la visite en hématologie et oncologie pédiatrique, que dirige avec un sourire indélébile Rachel Vieux. Face aux petits, des footballeurs, « musclés » entend-t-on. Entre, des cadeaux (maillots, fanions) et ce cadre qui fera trôner le poster officiel en lieu sûr dans le service, à côté du maillot de l’équipe de France de football, associée à la même démarche. C’est acquis, le BFC la rendra pérenne, car il croit à son caractère profondément essentiel. « Nous serons vos premiers supporters contre Nancy » lançait, avant ce qui n’était qu’un au-revoir, Christophe Schoenauer. Lui y croit viscéralement. « Vous savez, nous, les rêves, ça fait 20 ans qu’on est dedans ». Parce que les fêtes de Noël ont toujours ce reflet miroir poignant, notre rêve est bien de voir ces enfants profiter et sourire.
Maxime Chevrier
DES ENFANTS SERONT INVITÉS AU MATCH
Le 7 janvier contre Nancy, des jeunes enfants visités seront présents à Léo-Lagrange. L’invitation tenait au cœur du vice-président Jean-Pierre Daga qui, avec Carl Frascaro, remettra plus tard un chèque à l’association formidable de Christophe Schoenauer. Vous aussi avez à cœur de rendre massif ce don du cœur ? Venez nombreux soutenir le BFC qui reversera une partie de la recette.
L’interview « prémonitions » de Hervé Genet
Posté le 27/12/2016
Le coach bisontin s’est livré au jeu des questions-réponses en mode fiction, comme s’il venait de terminer la saison 2016/17, en mai prochain. Cela donne un entretien divin.
Rendez-vous au stade Léo-Lagrange pour une interview. C’est sur place que Hervé Genet découvre la règle du jeu. Aucun problème pour s’imaginer au crépuscule d’une saison intense. Le technicien, parfois malin, semblait à certains moments carrément vivre la scène. Vivement le mois de mai…
Hervé, la saison vient de s’achever, quel bilan en faites-vous ?
Une saison qui me paraît positive. Un 16e de finale de Coupe de France, un maintien en CFA 2. Une fusion qui se rapproche. Encore une fois, le club, dans son ensemble et depuis le début, a fait un travail extraordinaire.
Quel est malgré tout ce truc énervant sur lequel vous vous dites ‘on ne m’y reprendra plus’ ?
C’est l’euphorie qu’on a eue, après un maintien qui avait été acquis la saison précédente. C’était assez rapide. A l’avant-dernière journée certes, mais depuis mi-février, mars, on était assez serein. Du coup, avec les recrues qui sont arrivées, le groupe déjà en place, il y a eu de l’optimisme. Finalement, les matches amicaux, c’est mieux quand ça se passe mal. Mieux vaut passer pour un pisse-froid et un malheureux, plutôt qu’un gars qui a une grosse bouche et qui est enthousiaste.
« On a fait un mois de janvier extraordinaire »
Vous aviez quand même bien, à un moment de la saison, la gueule du cocu de l’histoire. C’est tout simplement parce que l’équipe était mauvaise, ou parce qu’elle n’était vraiment pas veinarde ?
Bon, je dirais un peu des deux mon capitaine. Quand une équipe est dans cette situation, dans les dernières positions, bien souvent, les poteaux sont sortants au lieu d’être rentrants. Chaque joueur fait en plus une erreur là où il n’en faisait pas d’habitude. Il y a aussi eu des mauvais choix de ma part, des blessures… C’est un tout, qui existe de toute façon dans une saison. Le seul problème, c’est que ça se voit tout de suite beaucoup plus quand tu es autant en difficulté. Le tout était de tripler nos efforts, pour sortir de cette situation.
Vous aussi, vous avez donc progressé sur cette année ?
Je ne dirais pas progressé. Mais quand on a de mauvais résultats, on ne peut pas se mettre à part, en disant que ce n’est que de la faute des joueurs et pas de la mienne. Tout le monde était en fait concerné.
Impossible, dans cette saison, de ne pas parler de la Coupe de France, de cette effervescence à Besançon. C’est quoi, ce moment de l’épopée que vous avez revécu des dizaines de fois, seul chez vous ?
Ah, je pense quand même que le match de Jura Sud a été important dans la saison. Ça a été longtemps le symbole d’un paradoxe que je ne m’expliquais pas. A savoir, comment l’équipe, capable de se sublimer à Jura Sud et contre Nancy, ne pouvait pas décrocher le résultat en championnat où elle était parfois aussi bonne, voire meilleure.
Finalement, s’il y avait eu un moment à part, dans cette saison, qui avait fait office de déclic, c’était quand exactement ?
On a fait un mois de janvier extraordinaire, suite à la reprise qu’on a effectuée avec les joueurs. On a réussi à marquer des points sur les cinq premières journées de l’année, ce qui nous a permis de sortir assez rapidement du tunnel, pour retrouver la confiance. Et donc finir dans ces eaux plus calmes du classement.
« J’ai redécouvert Mathieu Gégout »
Parlons joueurs. Un coach n’aime pas bien mettre en avant un élément, mais s’il y avait votre étoile de la saison à désigner…
(Il hésite…) Bon, j’ai redécouvert Mathieu Gégout. Ensuite, j’ai eu une confirmation, celle de Cuenin, qui nous a aidés à différents postes, même milieu droit quand il nous a dépannés (sourire). Bien sûr, il y a le petit Cheick qui nous a aidés sur les dix derniers matches. Sans oublier les valeurs sûres qu’ont su être Cuynet et Golliard.
Est-ce à dire que vous ne changerez pas tant que ça votre groupe à l’intersaison ?
Si, il faudra le bouger car des joueurs vont arrêter. Certains ont moins envie, le travail ayant pris le dessus. D’autres sont aussi atteints par l’âge. Donc on se retrouvera avec les mêmes difficultés, et pas mal de joueurs à recruter. On envisagera certaines pistes pour avoir moins de problème de mutations que la saison qui vient de se terminer.
Le recrutement 2015 vous a-t-il plu ou déçu ?
C’est pas qu’il m’a déçu. Mais ça n’a pas été du renfort véritable, plutôt de la compensation. C’est logique, quand tu perds dix joueurs et que tu en prends douze. On va se retrouver un peu dans la même situation avec des départs. Il faudra juste que, cette année, ce soit de vrais plus. Pas seulement du poste pour poste.
On se doute que vous n’allez pas vous hasarder aujourd’hui à un quelconque objectif pour la saison prochaine. Mais arrivez-vous à avoir une vision de ce que sera le football bisontin d’après-demain ?
Si on n’unit pas les forces qu’on a ici, avec les différents clubs, eh bien le sport collectif à Besançon ne sera décidément plus le football. Ce sera le handball, peut-être le basket. Et le foot, ce sera pour le loisir. Moi, je vieillis, et j’aimerais après-demain venir au stade avec une équipe professionnelle pour que je ne m’ennuie pas le samedi en allant au match.
Hervé, il y a cinq mois, 10 jours avant de recevoir Nancy à Léo-Lagrange, franchement, vous vous imaginiez comment, cinq mois après ?
Déjà, je me souviens que je me disais. ‘Pourvu que je n’aie pas de blessés’ (rires). Mais serein, oui je l’étais et c’est normal. Tu n’avais rien à perdre et si tu n’arrivais pas à te sublimer dans un match comme celui-là… Ce n’était que de la joie, de l’enthousiasme et de la fierté. Dans ces cas-là, l’entraîneur a simplement à guider la direction pour orienter sur le professionnalisme qu’on doit mettre sur le rendez-vous. C’était du pain béni.
Au fait, le BFC a fini la saison à quelle place et avec combien de points ? (Réponse, comme l’intégralité de l’entretien, enregistrée…).
Recrue offensive de l’intersaison, Ahmedou Cheikh (20 ans) a débarqué à Besançon avec l’insouciance qui était la sienne, quand il débuta le football au PSG. Une trajectoire pas tout à fait anodine.
Le bonheur est parfois simple comme un coup de fil. Celui qu’a passé le frère d’Ahmedou à Hervé Genet n’a pas été inutile. La démarche de venir s’inscrire dans le projet bisontin émanait clairement du côté de Cheikh. Lui, le Rouennais d’adoption qui avait rejoint le FCR en U19, avant de s’infiltrer avec une certaine réussite en seniors (« J’ai mis une quinzaine de buts avec la DSR la saison dernière »), avait surtout vu son amie Djenaba Touré rejoindre le centre de formation de l’ESB F depuis 2015.
Espéré, le rapprochement a été orienté par la handballeuse. « Elle m’a dit, ‘si j’étais toi, je signerais au BFC’ » raconte l’intéressé, quand on lui demande la raison de son choix. Celui-ci n’était clairement pas écrit d’avance, si l’on repense aux premiers pas du footballeur né à Pontoise. Le ballon rond, lui l’a taquiné, « dès poussin première année » sous la tunique du Paris Saint-Germain. Pas mal. Dans ses partenaires de l’époque, on compte alors son pote Moussa Dembélé, l’actuel joueur du Celtic, ou un certain Kingsley Coman « très vite surclassé ». Pour lui, le Francilien, la formation parisienne est du pain béni. Une belle histoire fracturée à l’âge de 15 ans.
« Je suis en train de rêver »
Le PSG, c’est Ahmedou qui décide de le quitter. « Je sentais alors qu’il y avait des privilèges et ça ne me plaisait pas. Honnêtement, je pensais avoir ma place ». Il veut simplement jouer, se faire plaisir et retourne donc chez lui, « à Cergy ». Saint-Ouen l’Aumône, le voisin, sera également sur sa route, avant l’aventure rouennaise. Des caractéristiques se confirment. Ce sont elles qui ont visiblement séduit Hervé Genet, qui avait accepté de prendre le joueur à l’essai, « car sa franchise m’avait plu » esquisse le coach. La « vitesse » que cet attaquant d’1m83 pour 77kg définit en principale qualité est apparue comme une nouvelle arme potentielle.
Elle se double d’un esprit qui a fait l’unanimité. Frais, le joueur avoue « être en train de rêver ». D’une part parce que « les entraînements, les structures et le reste » sonnent comme « quelque chose de nouveau », mais aussi parce qu’il y a la perspective si alléchante de cette rencontre de Coupe de France contre Nancy pour laquelle il sera qualifié. « C’est la première fois qu’une chose comme ça m’arrive. D’habitude, les pros, je les vois à la télé et là, je vais jouer contre eux… ». Un rêve qui ne lui fait pas fermer les yeux sur certaines priorités. « Le plus grand défi est de se maintenir en CFA 2 ». Ahmedou se donne un autre ordre : celui de « progresser ».
Maxime Chevrier
Correa : « C’est mentalement que ça va se jouer »
Posté le 03/01/2017
Discours volontairement précautionneux, pour le coach de l’AS Nancy-Lorraine, avant le déplacement de son équipe samedi (18h) à Besançon. Pour avoir déjà bien connu la chose, Pablo Correa, qui a beau être satisfait de ce qu’il a vu avant la trêve, met en garde…
Une gueule, un personnage reconnu et respecté. Bâtisseur, à l’image du duo complice qu’il forme avec son président Jacques Rousselot, Pablo Correa incarne à souhait cette réussite continue que connaît l’ASNL.
L’entraîneur uruguayen, déjà aux manettes quand le club lorrain se débattait en Ligue 2, n’est certainement pas homme à prendre de haut la Coupe de France et ce match de reprise à Besançon. Disponible, sympa, le technicien s’est livré sans retenue.
Pablo, peut-on parler d’une première partie de saison nancéienne satisfaisante pour un promu ?
Oui, car il faut avoir l’humilité de se dire, quand on est promu, qu’il y a quand même beaucoup de choses à gérer et qu’un maintien reste terriblement difficile à obtenir. J’ai quand même toujours pensé que ce n’était pas aussi difficile à décrocher qu’une montée, car elle implique de s’imposer très souvent à domicile et d’aller toujours glaner des points à l’extérieur. Je le disais dernièrement à l’Est Républicain, ici : si l’on se place dans une spéciale en rallye, on est dans les temps de passage à mi-parcours puisqu’on dit généralement qu’on est sauvé avec 42 points. Sauf qu’il faut faire aussi bien sur la deuxième moitié. Et l’on sait bien que le foot, ce n’est pas ni une suite logique, ni des mathématiques.
L’ASNL était lancée avant la trêve, enchaînant les résultats. Vous aviez indiqué ne pas craindre que cette trêve coupe votre élan. Vous confirmez ?
On le verra plus tard, mais je ne le pense pas, non. Le plus dérangeant pour nous, c’est l’hiver qui s’est installé sur Nancy. Cela joue sur les conditions d’entraînement. Avec le froid, les organismes sont touchés, c’est surtout ça. L’effet coupure, je n’y crois pas. C’est de toute façon plus une question de mentalité. OK, la qualité fait la différence à un moment donné, mais il y a d’autres éléments, à commencer par la force mentale.
S’il était un domaine où vous attendez des progrès concrets de votre équipe, dans les semaines à venir…
Vous savez, on a commencé ce championnat difficilement, car on était incapable d’avoir de l’efficacité dans les deux surfaces, ce qui est quelque chose de fondamental dans le football d’aujourd’hui. On ne peut plus se focaliser sur un seul côté du terrain, en se disant par exemple : ‘cette fois, j’aimerais bien qu’on en mette quatre par match’. Disons que ce qu’on est parvenu à corriger, dans la deuxième moitié de la phase aller, c’est à réussir à concrétiser nos occasions et dans le même temps de ne pas en prendre. Moi, je ne veux pas seulement me satisfaire de vouloir garder mes cages inviolées, ou de viser des clean sheet, car c’est la meilleure façon de se faire piéger. Tenez, il y a un match qui m’a marqué, c’était contre Nice chez nous. On les a bougés énormément, baladés même des fois. Sur 15 frappes, on ne cadre pas une fois. Eux marquent un but sur deux frappes. Ce n’est pas du réalisme, c’est le football.
« Si on n’est pas dans l’agressivité, on n’aura aucune chance »
Vous reprenez l’année avec une semaine à trois matches (NDLR : Besançon en Coupe de France samedi, à Nantes en Coupe de la Ligue mardi et devant Bastia en championnat samedi suivant). Est-ce, pour vous, une gestion particulière à ce moment de l’année ?
Il y aura des temps de jeu pour tout le monde, clairement. Rien que par rapport aux suspendus, aux joueurs aussi qui, avec l’âge, ne peuvent enchaîner les matches, surtout dans ces conditions. Ça ne veut absolument pas dire qu’une compétition est plus importante qu’une autre. C’est simplement qu’il faudra faire jouer les joueurs qui seront aptes, à chaque fois, à répondre aux exigences.
Est-ce néanmoins facile ou crédible de vendre, du côté de Nancy, un match à Besançon avec la même signification qu’un quart de finale de Coupe de la Ligue trois jours après à Nantes ?
Moi, en tout cas, j’en suis persuadé. C’est le discours que je tiens à mes joueurs. Et, de la façon dont ce discours sera reçu, dépendra beaucoup le résultat de samedi. Si on se pose simplement la question, on aura perdu. Battre une équipe par le simple fait de la hiérarchie, je n’y crois pas. Sinon, nous n’arriverions jamais à battre des équipes de haut de tableau.
Ce contexte du gros qui va chez un petit début janvier n’a, à force, plus de secret pour vous. Peut-il rester malgré tout un piège ?
C’est mentalement que ça va se jouer. Si nous, on n’est pas capable d’être dans l’agressivité, la même que Besançon, on n’aura aucune chance.
Cette équipe bisontine, qu’en savez-vous ?
Elle a un parcours difficile en championnat, ce qui ne veut rien dire, car ça ne restera, samedi, que l’histoire d’une soirée. Je le sais, car pour être arrivée là, cette équipe a passé 6 matches, alors qu’elle a été confrontée à des équipes de même niveau ou même en ayant ramené des qualifications à l’extérieur. Et puis, la Coupe de France a toujours ce charme qui nous renvoie à ce qu’est le football. Nous, quand on joue le PSG et ses 500M€ de budget, on vit un peu la même chose.
Propos recueillis par Maxime Chevrier
Pablo Correa, le coach nancéien, n’est pas du genre à rouler des mécaniques. Il a prévenu son groupe avant ce déplacement à Besançon. Photo asnl.net
LE CAS LENGLET
Le cas personnel actuel de votre capitaine Clément Lenglet (NDLR : le prometteur défenseur nancéien est annoncé en partance vers le FC Séville) peut-il remettre en question les choses ?
Ça peut, certainement, il ne faut pas se le cacher. Moi, ça ne me chagrine pas. Ça me renvoie simplement à ce qu’est le football d’aujourd’hui : un monde où l’on doit s’adapter en permanence, avec des choses qui nous échappent, ou que l’on subit. Mon discours, d’autant plus, c’est de dire à mon groupe qu’on s’en sortira par sa force collective. Et pas par le biais de telle ou telle individualité.
Paroles de Bisontins
Posté le 05/01/2017
Ils sont non seulement du cru, mais font en plus office « d’anciens » dans cette équipe du BFC, où ils évoluaient avant même l’arrivée de Hervé Genet, pour la montée historique en CFA 2. Il nous semblait légitime de sonder, avant une telle affiche contre Nancy, des garçons investis depuis plusieurs saisons.
On aurait évidemment aimé vous parler, ici, d’Anthony Visiedo, le capitaine bisontin, aux côtés des équipes de Carl Frascaro depuis un bail désormais. Mais le malheureux sera suspendu samedi. Comme lui, Pierre Cuynet incarne cette ancienneté, avec des souvenirs en championnats de Ligue, sous l’égide de l’ASPTT.
Plus tard, en DH, Karanmady Dabo, Nicolas Pesenti et Arnaud Maillot ont rejoint une aventure qui les a marqués. A tous, les mêmes questions ont été posées : que ce soit sur leurs souvenirs, la façon dont ils avaient vécu le dernier tirage au sort de Coupe de France ou celle dont ils voient les choses pour samedi. Micro ouvert.
Karanmady Dabo : « Ne pas avoir de regrets »
Au club depuis juillet 2013, le latéral droit bisontin garde en mémoire la montée en CFA2 acquise contre Baume-les-Dames, lors de la saison 2014-2015. Une victoire à domicile, alors que le club n’avait à cette époque, paradoxalement, pas vraiment de stade attitré : « On changeait souvent de terrain mais malgré cela, l’équipe est restée soudée et concentrée sur son objectif. » Le joueur tire donc de cet épisode une belle leçon d’humilité et de volonté, porteuse d’espoir pour un groupe prometteur.
Un état d’esprit qui demeure encore dans l’équipe et qu’il faudra mettre à profit contre l’AS Nancy-Lorraine : « J’étais content qu’on tombe sur une Ligue 1, car cela annonce une belle fête à Léo-Lagrange avec du spectacle. » Et le défenseur n’en reste pas là, en ajoutant très vite : « On va tout donner sans faire de calculs, pour surtout ne pas avoir de regrets. »
Mais il se montre aussi lucide en prenant en compte le contexte bien particulier du match et ses paramètres : « L’état du terrain compliquera sûrement les choses. Dans ces conditions, la moindre erreur sera payée cash. Donc, à nous d’être au niveau pour mettre toutes les chances de notre côté et surtout, ne pas décevoir notre public. »
Nicolas Pesenti : « L’enjeu ne doit pas nous tétaniser »
C’est déjà la quatrième saison au club pour celui qui apparait comme un « taulier » de la défense, même s’il peut parfois rendre des services à la récupération. Il aime à se remémorer « les bons moments » lors de la montée de l’équipe en CFA 2 (saison 2014-15) mais aussi de sa victoire en Coupe de Franche-Comté la même année : « Le groupe était vraiment bon, à la fois sur le terrain, mais aussi dans la vie en dehors ». Ce qui avait débouché sur de belles performances cette année-là, comme cette victoire écrasante et éclatante contre Ornans en championnat : « Ce match nous avait permis de faire le plein de confiance dans un contexte tendu avec une grosse préparation. Mais on avait vraiment pris du plaisir sur le terrain avec une réussite maximale. »
Un peu le genre de scenario qu’on aimerait voir se reproduire contre Nancy, même si l’adversaire est d’un autre calibre. Le joueur bisontin visait même plus haut et avoue en souriant : « J’étais presque déçu car j’espérais Monaco par exemple ». Dans tous les cas, la confiance est là, et les ingrédients pour que la victoire soit au rendez-vous sont toujours les mêmes : « Se faire plaisir, être dans l’abnégation et ne surtout pas se montrer tétanisés par l’enjeu. » Avant de conclure en se projetant plus concrètement dans le match : « En fait, tout dépendra de l’état d’esprit des deux équipes. J’aimerais bien qu’on tienne le 0-0 et qu’on marque un but en toute fin de match sur coup de pied arrêté ! » Le rêve est en marche…
Pierre Cuynet : « Tout est possible »
Le milieu offensif bisontin traine sa grande carcasse depuis déjà cinq ans au service d’un club qui l’a d’abord vu évoluer en LR2 : « A cette époque, nous étions déjà une bonne bande de potes avec un stage d’avant-saison mémorable effectué à Lamoura. Il y avait vraiment une excellente ambiance dans le groupe.» Mais en ce qui concerne les titres, il a surtout été marqué ces dernières années par le doublé championnat de DH et Coupe de Franche-Comté lors de la saison 2014-2015.
Le récent tirage des 32es de finale de cette Coupe de France est un fait qui a indéniablement marqué le joueur, surtout au vu des circonstances : « Au moment du tirage au sort, j’étais en déplacement professionnel en Italie avec un réseau internet capricieux. C’est finalement un ami qui m’a appelé au téléphone et qui m’a informé. Je me suis alors dit que c’était énorme de recevoir une Ligue 1 avec un gros challenge au bout ! »
C’est en effet une montagne qui se dresse sur le chemin du BFC, mais le joueur reste serein et détendu : « On va donner le maximum en essayant de produire du jeu. On va tout faire pour ne pas paraître ridicules. C’est sûr qu’il faut aussi penser aux spectateurs en ne se prenant pas une valise (rires). » En fait, à l’entendre, l’équation semble simple : « L’idéal serait un 0-0 à la mi-temps... après tout reste possible, on peut passer car on a de la qualité devant et sur un coup franc, le match peut basculer. »
Arnaud Maillot : « Être à 200% »
Le gardien de but fidèle au club depuis quatre ans se montre d’emblée très enthousiaste et « super content » de recevoir l’AS Nancy-Lorraine : « Tomber sur une Ligue 1 ? C’est super rare ! Cela n’arrive qu’une fois ou deux dans une carrière, et encore ! » Un match qui prend donc une grand importance et fait office de ballon d’oxygène pour tout un groupe : « Il faudra penser à prendre du plaisir en savourant le moment, tout en étant à 200% pour livrer le meilleur match possible. » Catégorique, il ajoute même : « Je crois à l’exploit. »
Une solide détermination qu’il faudra afficher sur le terrain ce samedi en muselant l’attaque nancéienne : « En tant que gardien, c’est sûr que je veux qu’on garde nos cages inviolées. Et cela passe par un état d’esprit irréprochable pour que tout le monde soit solidaire dans les efforts fournis. On pourra ainsi tenir le plus longtemps possible, pour ensuite espérer convertir le peu d’occasions qu’on aura, car je vois un match assez fermé. » Parole de gardien !
Benjamin Gonnot
Photos Loïc Petitjean
Gégout, la prolongation a du bon
Posté le 06/01/2017
A 35 ans, Mathieu Gégout est parti sur les bases d’une saison extrêmement intéressante (8 buts toutes compétitions confondues). Elle pourrait bien être une des meilleures au moment où le joueur tirera sa révérence. Mais la retraite n’est pas encore pour demain.
Tel le bon vin. Le temps semble avoir une emprise positive sur lui. Mathieu Gégout est dans la situation d’un homme, encore jeune dans la vie, mais plus franchement dans la peau d’un footballeur. Une ambivalence qui fait ses desseins. Le virage a certainement eu lieu il y a quatre ans et demi. La parenthèse vosgienne, à Raon l’Etape, se termine. Vesoul, alors en CFA 2, le contacte.
La réussite sera totale : montée en CFA et, au-delà du sport, une nouvelle orientation professionnelle. « C’était le deal de départ. J’avais dit aux dirigeants de Vesoul que je voulais effectivement revenir dans la région pour me rapprocher des miens, mais qu’il fallait me trouver un travail ». Mathieu rencontre Miguel Da Silva, qui tient un magasin de sport dans la préfecture haut-saônoise. Cet horizon méconnu fait office de révélation. Elle n’est pas forcément surprenante quand on connaît le parcours du garçon qui, en jeunes, se retrouve au FC Sochaux-Montbéliard. De 15 à 17 ans, en Nationaux, il est aux côtés des Frau, Pedretti, Monsoreau, Diouf. La génération dorée qu’il quittera. Pas conservé à 18 ans (en 1999). Cela donne raison aux parents « qui avaient toujours voulu que je privilégie les études. J’étais donc en classe-foot au lycée Follereau (Belfort), mais pas au centre de formation ».
« Tant que je n’aurai pas de gros pépin physique »
Cette tête bien faite, Mathieu, qui passa un stage de trois mois à la BGE, l’a toujours personnifiée. Jusqu’à voler de ses propres ailes, en compagnie de son ami Basile Krattinger, avec un magasin Sport Passion à Chateaufarine. « Avoir un travail à côté, c’est une chance en réalité. Ça t’aide à te détacher, à te libérer aussi vis-à-vis du foot ». Un tempérament sain que le public bisontin connait bien, lui qui avait découvert cet attaquant de devoir au BRC, en National, lors de la saison 2004/05. Hervé Genet était déjà coach à l’époque. Le jeune joueur a grandi, progressé. Pas assez qu’il aurait voulu ? « Non, je ne suis pas du genre à avoir des regrets dans la vie » tranche l’intéressé.
La confession devient même une conviction. L’homme se sent tout simplement bien aujourd’hui. On le sent épanoui comme rarement ? « Ce n’est pas qu’une impression en effet. Dès cet été, je me suis senti bien dans cet effectif. J’ai aussi senti qu’on me faisait davantage confiance. Que ce soit le coach ou mes coéquipiers ». Sur sa lancée, Mathieu Gégout, rattrapé par l’âge, n’entend pas, encore, tout à fait raccrocher. « Non, je me dis que tant que je n’aurai pas de gros pépin physique… Là par exemple, j’ai un problème au niveau du pied. Je bouffe de l’anti-inflammatoire tous les week-ends. Je regarderai à chaque fois en fin de saison, mais il y aura peut-être une prochaine saison » sourit-il. Et qui sait, si le rendu ne sera pas encore plus beau.
Maxime Chevrier
Le match : « Je suis comme un gamin »
Un 32e de finale de Coupe de France, Mathieu Gégout n’en a connu qu’un seul. C’était il y a huit ans, lors d’un match historique entre le BRC et l’OM. « Ça fait un moment que j’attendais ça, je suis comme un gamin ». Un message qu’il glisse aussi à l’adresse de ses jeunes coéquipiers. « Peut-être que ce sera le seul qu’ils feront aussi, même si je leur souhaite d’en connaître d’autres. Mais ces moments sont rares et il faudra le vivre pleinement ». L’attaquant bisontin prend simplement la venue des pros de l’ASNL « comme une belle récompense ». Le moins que l’on puisse dire, après tant de services rendus.
Leur jour de gloire est arrivé
Posté le 07/01/2017
Besançon qui retrouve la lumière des projecteurs. Si ce n’est de vivre un extraordinaire bonheur, qui laisserait une marque d’une vingtaine d’années, le BFC ne risque absolument rien, ce samedi soir (18h) devant Nancy. Les quatre divisions d’écart paraissent infranchissables pour beaucoup. Pas totalement pour les principaux intéressés.
Franchement, merci la Coupe de France ! Ce n’est pas le BFC, provisoirement moribond en championnat, qui le dit. Non. L’ancestrale compétition a ce cachet qui émoustillerait presque le plus blasé des rabat-joies. Année après année, cette sève des 32es de finale conserve son goût unique. Dans des contrées improbables, sur des pelouses si involontairement indignes, les présumés imbattables pros se font torcher par une troupe d’amateurs qui n’en a, bien souvent, que le nom.
Tout à l’heure à Léo-Lagrange, il y aura quelque part un peu de tout ça. Un peu seulement. Parce que le stade en lui-même, avec cette pelouse protégée cette semaine par une bâche chauffante qui évitera l’effet patinoire, n’incite pas franchement au traquenard. Encore que le public bisontin, surprenant lui aussi dans ces moments-là, peut aider à renverser l’ordre établi. « Il aura un rôle déterminant à jouer derrière nous. S’il y croît, ça nous rendra plus fort. A nous aussi de savoir tenir le score le plus longtemps possible pour changer l’ambiance de la rencontre ». Pour être passé à deux doigts de l’exploit, il y a huit ans contre l’OM, Hervé Genet a son plan de bataille en tête.
« Je les sens heureux, libérés même je dirais »
Pas simple pourtant, a priori, de trouver un juste milieu entre générer de la folie pour perturber l’adversaire et d’abord penser à être rigoureux pour faire passer un temps, complice par nature. « Ce bon dosage, je vous le donnerai si on y arrive » sourit Genet, certain que « si on les laisse jouer, si on est impressionnés par leur stature, le fait de rencontrer des joueurs que l’on regarde à la télé, on est morts, archi-cuits ». Le coach bisontin, qui se retrouvera assez dans le tempérament d’un Pablo Correa qu’il respecte, n’est pas du genre « à être une groupie, ou le coach d’une équipe comme ça ». La preuve : ses garçons, il les sent dans le truc, « heureux tout simplement, assez libérés même je dirais ».
Ce signal-là est positif. Besançon a souvent entendu qu’il n’était pas à sa place en championnat ? Il n’y aura pas meilleur endroit que ce samedi soir, « devant tous les médias nationaux, les télés » dixit Hervé Genet, pour le prouver. Cette Coupe de France le permet, et c’est ça qui est intense. « C’est quand même autre chose que l’anonymat d’un match en région parisienne quoi » poursuit un coach doubiste qui n’a pas peur d’y croire. « Ce n’est pas de la com’, ce que je vous dis là. Cette douce euphorie, on la sent bien. Elle est due au travail de tout un club, de cette croyance qui a fini par atteindre tout le monde ». Du Hervé Genet dans le texte, qui n’aurait pas dit mieux, il y a huit ans contre l’OM. « On n’en aura peut-être qu’une, mais je vous garantis que si l’on a une occasion, on sautera dessus. Pour avoir, nous aussi, été le gros, on sait qu’il y a parfois des moments difficiles ». Des moments difficiles, Besançon en a bien assez connus pour ne pas s’habiller en tenue de gala, dans une soirée comme celle-là.
Maxime Chevrier
Ce match-là, Besançon, si affinités il y a, pourrait s’en souvenir pendant très longtemps. Montage Loïc Petitjean.
BFC – Nancy en live
Posté le 07/01/2017
C’est l’événement en Franche-Comté. Le BFC, dernier rescapé de la région, reçoit l’ogre nancéien, pensionnaire de Ligue 1. Les hommes de Hervé Genet sont prêts à en découdre et joueront crânement leurs chances pour aller chercher un retentissant exploit.
Après l'éliminitation du BFC face à l'AS Nancy-Lorraine (0-3), retrouvez les réactions de l’entraîneur nancéien, Pablo Correa, de son homologue bisontin, Hervé Genet, et du premier buteur de la soirée, Youssouf Hadji
Malgré une belle entame, les Bisontins, qui n’ont pas pu rivaliser avec Nancy (0-3) garderont des souvenirs intenses de ce 32e de finale historique. Il doit maintenant les lancer vers une deuxième partie de saison autrement plus réussie.
Le rêve est passé. Dommage, diront certains. Les mêmes qui, passée la première demi-heure de jeu samedi, s’étaient mis à croire à la divine surprise, à un BFC capable de résister à des professionnels franchement irréprochables. Sauf que ce Nancy-là, d’abord pas assez tueur, fut trop fort, d’une précision d’orfèvre, achevant les amateurs bisontins en huit minutes, peu avant la mi-temps. Sévère, la punition était tout sauf illogique. Besançon, contraint par exemple de se passer dans l’axe de Golliard ou M’Boa, savait qu’il devait être à 200% pour espérer avoir une petite chance.
L’exploit n’aurait toléré aucune faute de placement ou erreur individuelle. Ce qui, comme en championnat, n’est pas arrivé. Hadji, sur l’ouverture du score, avait échappé à l’attention de Courtot (0-1, 33e), quand Robic, qui avait eu l’occasion précédemment de régler la mire, surprit ensuite Dabo (0-2, 38e). On se mettait à craindre le pire quand Cuenin, qui ne s’était pas entendu avec Maillot, voyait Coulibaly, en deux temps, profiter du cadeau (0-3, 40e).
La fierté l’emporte
La gueulante de Hervé Genet, aux vestiaires, en disait finalement long sur la déception d’une équipe consciente d’être, pendant cette fameuse période, passée à côté. « J’aurais préféré que les buts viennent sur des actions où l’on n’avait rien à se reprocher » pestait le coach doubiste. Le folklore d’un 32e de finale, unique dans l’histoire de ce jeune club bisontin, atténuera malgré tout l’amertume. D’autant que les partenaires d’un bon Mathieu Gégout ont su, le reste du match, montrer un visage tout à fait honnête, et d’ailleurs pas loin d’être récompensé d’un but en toute fin de match, comme pour faire écho aux premières poussées bisontines.
Cela fera invariablement rappeler les quelques images superbes entrevues lors d’une soirée qui avait réconcilié Léo-Lagrange et le football de haut niveau. On pense à cette ferveur sur le premier retourné de Mathieu Gégout. Il n’y avait finalement manqué qu’une petite étincelle, un peu plus de suspense, pour embarquer un public qui avait fini par déferler, en bravant courageusement un froid rédhibitoire pour beaucoup d’amoureux. Avoir revu cette artère de Léo-Lagrange bondée restera comme l’un des plus beaux symboles pour un BFC qui, il y a un an et demi, n’aurait jamais pensé évoluer à Besançon devant 4.500 spectateurs. Le tout, devant une impeccable organisation d'un club qui a encore plus le devoir de se maintenir en CFA 2. Histoire de montrer que son vrai potentiel est chouette.
Maxime Chevrier
Nancy (Ligue 1) bat BFC (CFA 2) 3-0.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps froid. Pelouse difficile. 4.365 spectateurs. Arbitrage de M. Schneider assisté de MM. Henninot et Blanchais. Mi-temps : 0-3.
Les buts : Hadji (33e), Robic (38e), Coulibaly (40e) pour Nancy.
Avertissements : Cuynet (27e), Cuenin (44e) au BFC ; Diagne (4e) à Nancy.
BFC : Maillot - Dabo, Pesenti, Cuenin, Courtot - Hakkar, Y. Crolet (puis Cheikh, 65e), Cuynet (puis J. Faivre, 74e) - Boussaïd, N. Louhkiar (puis Rahal, 84e), Gégout (cap)
Non utilisés : M. Louhkiar, Perrot, A. Frascaro, Buisson
Naïm Louhkiar a provoqué un bref instant de joie à Léo-Lagrange. Mais son ouverture du score a été annulée pour hors-jeu. Photo Loïc Petitjean
Revivez, en Inside, BFC - Nancy
Posté le 18/01/2017
Au chaud, en pleine période hivernale, petit plus sur BFC TV qui vous donne l'occasion, avec l'aimable complicité de Téléfoot, de revivre quelques moments privilégiés, vus de l'intérieur, de ce 32e de finale de Coupe de France qui avait réuni quelque 4.500 personnes à Léo-Lagrange. Un moment qui, malgré l'élimination, restera marquant pour le jeune club bisontin.
Le BFC a fait d’une pierre deux coups, mardi soir au VIP du Palais des sports. Il a reçu, au titre de la saison 2015/16, le label jeunes excellence des mains du District. Le tout, devant bénévoles et membres du club qui avaient si bien œuvré à l’organisation du match de Coupe de France contre Nancy.
Beaucoup, en plein cœur d’une semaine à nouveau hivernale, avaient préféré rester au chaud à la maison, devant un match de l’équipe de France de handball qui était également retransmis à l’occasion de cette petite fête. Le BFC avait en effet à cœur de bien faire. Carl Frascaro en tête. Aux côtés des vice-présidents Jean-Pierre Daga et Antoine Gil ainsi que le secrétaire Alain Petit, le président a ainsi généreusement convié tout le monde autour de la galette des rois.
Une forme de reconnaissance pour tous ces bénévoles qui avaient donné la plus belle image, il y a pratiquement trois semaines, à l’occasion du 32e de finale de Coupe de France contre Nancy. « Un grand merci à vous tous pour ce que vous avez fait » a exprimé le dirigeant bisontin. Il venait alors de recevoir, des mains de Hubert Pascal et Gaëtan Henriot, tous deux membres du District, une distinction qui veut dire beaucoup, au BFC.
Objectif nouveau label
Ce label jeunes Excellence n’a pas seulement permis au club bisontin de recevoir une généreuse dotation en équipements. Il a acté le travail d’encadrement qui avait été mis en avant par toute une équipe, autour d’Alain Petit et Jean-Luc Manso, en passant par Mathieu Boillon et Patricia Taclet. Ce label, dont peu de clubs disposent en Franche-Comté, cadre bien avec l’ADN inscrit dans le projet du Besançon Football Club.
Celui-ci est tourné vers demain. Une transition, d’ailleurs, pour travailler à l’obtention d’un nouveau label, au titre de l’actuelle saison. « Nous reviendrons pour cela dès demain » a annoncé Hubert Pascal. Le BFC, qui a fait l’actualité en tout début d’année en montrant une fort belle image aux yeux de tous, compte bien grandir progressivement.
Ils se doivent une revanche
Posté le 03/02/2017
C’est enfin un nouveau championnat qui commence, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, avec la réception d’une équipe de Selongey aussi en retard dans son calendrier. Lanterne rouge, sans succès, le BFC n’a plus le choix. Bonne nouvelle, il en a pleinement conscience.
Un mois après, et ces images qui resteront, avec des Bisontins, certes dominés, mais fiers d’avoir donné la réplique, devant 4.500 personnes, à des Nancéiens trop forts. La parenthèse dorée est refermée, et quelque part, c’est mieux ainsi. « On avait cet objectif, qui a été atteint. Mais le premier, en début de saison, restait le maintien. Ça part de maintenant ». Hervé Genet, au travail avec son groupe depuis six semaines, ne refera pas l’histoire. Surtout à cette période propice aux changements.
Selongey, qui présente la particularité, comme le BFC, d’avoir trois matches en retard, est en mode ralenti. Forcé cela dit. « Les compteurs remis à zéro » s’appréhendent en termes de dynamique. Malheureusement pas au niveau comptable. « On a suffisamment été ridicules jusqu’ici. Désormais, la mission est simple : se mettre en ordre de marche pour se sauver ». Cette équipe qui, hormis un déplacement à Créteil, n’a jamais semblé à la rue, est en quête de ce petit plus, décisif au fond. « Avec Toulon en CFA 2, on est quand même les seuls à ne pas avoir gagné. Il faut que ça cesse ».
« A chacun d’y mettre du sien »
Le coach bisontin a pris le soin d’échanger avec son groupe. Un moment de responsabilisation se fait jour. « Je prends volontiers 50% de la responsabilité de la situation actuelle, l’autre moitié incombe aux joueurs. A chacun désormais d’y mettre du sien. La volonté est là, c’est vrai, mais je veux la voir retranscrite sur le terrain ». Au fond, Besançon a évolué avec un trop profond paradoxe : celui d’être dernier, d’avoir plutôt tendance à bien jouer, mais de tant manquer de cette agressivité qui, de coutume, fait craindre les équipes rendant visite aux mal classés. « Il y aussi ce soupçon de rigueur, quand même, à avoir » appuie Hervé Genet, alors que son équipe n’est jamais parvenue à finir un match sans encaisser de but.
Le BFC serait bien inspiré de se conformer à ce qu’il est aujourd’hui : un relégable qui lutte pour sa survie. « On a été trop prétentieux, et le match aller à Selongey, où nous avions pris une leçon de réalisme, en est la meilleure illustration ». Sans donner l’impression d’être mauvais, les Doubistes s’étaient liquéfiés en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Ce vilain souvenir, avec la plus large défaite de la saison, doit aussi les aider à se révolter. Pour savoir où l’on veut aller, un rappel à ce que l’on était n’est jamais inutile.
Maxime Chevrier
Hakkar et les Bisontins doivent montrer de quel bois ils sont faits. Photo Loïc Petitjean
BFC - Selongey à revivre
Posté le 04/02/2017
Ils avaient la pression, n'avaient pas le choix et le savaient. Dos au mur, les Bisontins ont fait ce qu'il fallait et décrochent une très belle première victoire face à Selongey (5-0). Un déclic, à répéter les prochaines semaines !
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Selongey
Posté le 04/02/2017
Après la victoire du BFC face à Selongey (5-0), retrouvez les réactions de l’entraîneur bourguignon, Sébastien Evain, du président Carl Frascaro, de Hervé Genet et celle d'Elyes Hakkar
Souvent pas gâtés lors de la première partie de saison, les Bisontins, appliqués et si bien dans leur rôle, ont fait payer la note (5-0) à une équipe de Selongey qui a lâché prise en seconde période. Ce visage-là est très rassurant.
Les optimistes se diront qu’ils n’étaient pas totalement insensés, à lire, depuis le début, un potentiel certain chez ce BFC. Les rabat-joie soutiendront qu’à dix et après avoir concédé un penalty, Selongey n’avait pas pu rivaliser avec les mêmes armes pour tirer de ce premier succès de la saison une véritable référence. Il y a sans doute une part de vérité à chaque fois, même si l’on est à peu près persuadé que l’on ne gagne jamais 5-0 par hasard. Surtout lorsque l’on est dernier.
Besançon a de toute façon été trop malheureux ces derniers mois pour imaginer qu’il devrait être redevable de quoi que ce soit. L’analyse est finalement assez simple : parce qu’ils se sont évertués à jouer, et parce qu’ils ont enfin su rester concentrés de bout en bout, les joueurs de Hervé Genet ont fini par largement prendre la mesure de leurs hôtes. Le fait que Pesenti profite d’un penalty obtenu par Gégout pour placer les siens en tête (1-0, 35e) a bien sûr été un accélérateur. L’expulsion (Begin) qui suivait l’était également, tant elle symbolisait de quel côté la maîtrise des nerfs avait été la plus manifeste. Comme quoi, là aussi, tout finit par changer.
Bien sur toute la ligne
Floqué de son bonnet d’âne, le BFC avait pourtant une pression importante, pour le premier de ses trois matches successifs à Léo-Lagrange. Mais il faut croire que la prise de conscience collective avait fini de convaincre que, dans ce championnat, tout semblait possible. Au bon moment, les « Bleus », eux qui étaient scrutés, ont donc envoyé un message. Le visage guerrier, bien illustré par les revenants Golliard et M’Boa que nous aurions franchement aimés voir évoluer, en Coupe de France contre Nancy, n’a jamais déçu. Et c’est lui qui a refait pointer de vrais enchaînements dont cette équipe aime décidément se targuer.
Boussaïd, auteur de l’un de ses meilleurs matches depuis qu’il est à Besançon, n’a pas été le dernier à le montrer. Juste avant la pause déjà, les locaux auraient dû accroître leur avance sur l’une de ses inspirations. La réparation était juste au bout de 40 secondes en deuxième période, que Passoni, une fois n’est pas coutume dans ce championnat, attaquait mal dans ses buts (2-0, 46e). Sans trop y croire, Selongey essayait. Sans jamais inquiéter Buisson, titularisé dans les buts. Le gardien bisontin témoignait de la confiance retrouvée chez ses partenaires. Récupérations (Hakkar) et surtout danger instantané, encore par Boussaïd qui permettait à Gégout, pas hors-jeu, de tuer tout suspense (3-0, 62e). Le score du match aller était alors inversé et les Doubistes avaient même la bonne idée de rendre leur goal-average un peu moins ravageur avec deux nouvelles réalisation signées Cuenin, de la tête sur corner (4-0, 70e), puis encore Boussaïd, de près (5-0, 87e). Les Bisontins ont bien trop galéré jusqu’ici pour ne pas savourer, à sa juste valeur, un succès qui s’accompagne d’une autre vérité : en reproduisant ce genre de prestation, les récompenses tomberont. Vivement.
Maxime Chevrier
BFC bat Selongey 5-0.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps froid et pluvieux. Terrain gras. Environ 100 spectateurs. Arbitrage de M. Telliez assisté de MM. Martin et Billod. Mi-temps : 1-0. Les buts : Pesenti (35e, sp), Boussaïd (46e), Gégout (62e) et Cuenin (70e) pour le BFC.
Avertissements : Golliard (28e), Dabo (44e), Hakkar (58e), M’Boa (61e) au BFC ; Begin (34e) à Selongey. Expulsion : Begin (35e) à Selongey. BFC : Buisson - Dabo, Pesenti, Golliard, Courtot - Hakkar - Boussaïd, Cuenin, M’Boa (puis Visiedo, 69e), N. Louhkiar (puis Visiedo, 63e) - Gégout (cap) (puis Cheikh, 72e)
Non utilisés : Nandjui et Maillot.
Ent. : Hervé Genet. Selongey : Passoni - Obi, Begin (cap), Fourney, Chailley - Rivera - Imamo, Calonge (puis Tbatou, 80e), Bentabet, Aguero (puis Larhissi, 46e) - Contassot (puis Mavinga, 72e)
Ent. : Sébastien Evain.
Le sourire de Cuenin et des Bisontins, beaux vainqueurs. Enfin. Photo Loïc Petitjean
Mieux vaut maintenir la cadence
Posté le 10/02/2017
Le succès la semaine dernière contre Selongey était davantage obligatoire que réconfortant. A l’aube d’une semaine cruciale à trois matches, le BFC sait qu’il joue gros et qu’il a la possibilité de donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière. A saisir dès ce samedi (18h) devant Ivry.
Sortir la calculette à cette période de l’année a un côté quelque peu ridicule. Mais la compétition appelle aussi ces considérations-là. Hervé Genet fait dans la lapalissade : « On n’a gagné qu’un match, il en faudra beaucoup plus pour se maintenir ». Combien ? « Autant que nécessaires ». La réforme des championnats nationaux biaise certes les constats et autres habitudes comptables, mais tabler sur une base minimale de 26 points (un par match) peut déjà permettre de situer un (sérieux) horizon.
Aujourd’hui, il est forcément lointain pour le BFC. Avec sept unités et une seule victoire à leur crédit, les Bisontins pourraient avoir bien avoir besoin de six succès dans les trois mois à venir. De légitimes ambitions peuvent poindre quand on s’apprête à disputer trois rencontres (Ivry, Racing mercredi et à Gueugnon samedi prochain) en sept jours. Ou comment avoir la possibilité, en deux temps trois mouvement, de renverser six premiers mois de compétition.
« On n’est sûr de rien »
Cette carotte devrait sans mal suffire face à l’enchaînement rapproché des efforts et des remises en question. « Pour tout dire, je pense que les joueurs sont même contents de disputer un match en semaine à la place d’un intermittent aléatoire. Et puis, on ne leur demande ça qu’une seule fois dans la saison, ce ne sont pas non plus les douze travaux d’Hercule ». Soucieux de mobiliser tout son groupe, Hervé Genet ne bousculera pas non plus, par principe, l’équilibre né du beau succès contre Selongey. Aux yeux du coach bisontin, il est simplement une base. « Parce qu’on a suffisamment cru, avec la Coupe de France après des victoires, que le déclic interviendrait en championnat. On n’est sûr de rien, soyons prudents ».
Quelques enseignements ont quand même pu être tirés. Le Besançon FC a déjà le potentiel pour inquiéter n’importe quelle équipe de ce championnat. « Mais d’un autre côté, la victoire contre Selongey ne m’a pas fait oublier toutes les erreurs que l’on était capable de faire ». Le technicien doubiste prévient donc une nouvelle fois : « Il est important de mettre cette même concentration pour ne pas attaquer une rencontre avec un handicap trop rapide ». Cette approche sera déterminante jusqu’au bout. Encore plus dans une configuration de championnat, et on l’a vu contre Selongey, où des équipes, une fois menées, pourraient être amenées à lâcher psychologiquement. Ivry, « une équipe joueuse » dixit Hervé Genet, peut lui encore rêver de sommets. Et il l’a bien prouvé samedi dernier en allant s’imposer à Sochaux. Voilà qui promet du spectacle à Léo-Lagrange.
Maxime Chevrier
Mathieu Gégout, qui avait trouvé le chemin des filets ici face à Passoni et Selongey, se verrait bien, comme le BFC, confirmer contre Ivry. Photo Loïc Petitjean
BFC - Ivry à revivre
Posté le 11/02/2017
Les Bisontins vont mieux. Après la victoire contre Selongey, les hommes de Hervé Genet ont arraché un match nul (1-1) totalement mérité face à une très belle équipe d'Ivry.
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Les réactions après BFC - Ivry
Posté le 11/02/2017
Après le match nul du BFC face à Ivry (1-1), retrouvez les réactions de Hervé Genet et celle de Kara Dabo.
La récompense comptable, minimale au vu de la production, est ce qu’elle est. Mais pour avoir trop connu, lors de la phase aller, la froide colère de défaites cruelles, le BFC saura justement apprécier le nul (1-1) arraché contre une équipe d’Ivry qui n’était pas la première venue.
Vivement les beaux jours pour que le public bisontin, plus nombreux, prenne autant de plaisir à suivre les aventures de ce groupe. Il est attachant. Parce que ses qualités intrinsèques lui permettent tout d’abord de proposer du jeu, malgré une dernière place vraiment pas conforme aux contenus affichés. Ensuite en raison de son état d’esprit. Samedi soir, l’égalisation rageuse d’un Cuenin parti, à ce rythme, pour finir meilleur buteur bisontin, disait beaucoup.
Joie collective dans les bras du coach, retour dans les cinq dernières minutes : la plus belle illustration d’un groupe sain s’était dessinée. « Je crois qu’on fait nettement plus peur qu’avant » avance, à juste titre, Karamady Dabo. Avoir su faire craindre cette équipe d’Ivry (cinq fédéraux au coup d’envoi) n’était pourtant pas une mince affaire. Sochaux et ses pros l’ont vu, la semaine passée. Mais hormis une grosse alerte en fin de première mi-temps, sur un face-à-face perdu par Malcuit (38e), Ivry, comme Noisy avant la trêve, a longtemps peiné à mettre son hôte sur le grill. Penser que les « Bleus » sont bien plus solides désormais n’est pas une vue de l’esprit.
La dynamique est entretenue
Cela n’empêche que le cauchemar avait failli reprendre. On aurait alors entendu les poncifs. Un BFC séduisant, qu’on n’imagine pas dernier, mais qui perd quand même. Car après un sauvetage déterminant de Dabo, Ivry avait su profiter d’un temps fort et d’un relâchement. Buisson, encore au sol après avoir repoussé la première frappe cadrée visiteuse, s’inclinait, à bout portant, face à Villeneuve. Terrible à ce moment-là (0-1, 76e). Mais Besançon ne pouvait, une nouvelle fois, s’en prendre qu’à lui-même. Pour décoller au classement, il devra donc bien davantage rentabiliser ses actions. Sur chacune des deux premières parties de mi-temps, la liste des occasions franches image les possibilités qui s’offrent à cette équipe.
La bonne nouvelle, dans cette importante semaine à trois matches, est qu’elle progresse et entretient une dynamique positive. Retrouver Boussaïd en passeur décisif est symbolique, aussi, de l’activité débordante du garçon à qui n’aura manqué que la finition. Elle finira forcément par venir, car cette équipe, encore si bien cornaquée par les 2G (Gégout-Golliard), est bien décidée à montrer ce qu’elle vaut vraiment.
Maxime Chevrier
Le Besançon FC et Ivry 1-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps pluvieux. Pelouse difficile. Environ 150 spectateurs. Arbitrage de M. Leleu assisté de MM. Perrin et Giancatarina. Mi-temps : 0-0. Buts : Cuenin (86e) pour le Besançon FC ; Villeneuve (75e) pour Ivry.
Avertissements : Cuenin (79e) au Besançon FC ; Malcuit (60e) à Ivry.
Derrière un Lucas Cuenin fou de joie après son égalisation, les Bisontins viennent communier vers leur coach après un match qu'ils auraient même mérité de remporter. Photo Loïc Petitjean
Le grand chemin du BFC
Posté le 14/02/2017
Les hommes de Hervé Genet viennent certes d’enchaîner deux matches convaincants. Ils ont également la possibilité, ce mercredi (20h) contre leurs voisins du Racing, l’occasion de n’être plus relégables. Mais leur coach veut voir bien plus loin que cette confrontation, attirante soit-elle.
Il a beau être très Bisontin, assez incongru sur la scène nationale, ce derby Racing - BFC ne vaudra pas plus de trois points. Vu de l’extérieur, l’événement sera donc ailleurs. Ou plutôt, plus tard. Enlisées dans les profondeurs du classement depuis le début du championnat, les deux équipes bisontines ne semblent plus avoir qu’un rendez-vous qui vaille : celui du maintien en fin de saison.
Rationnel, Hervé Genet ne vise que ça. Pour en avoir connu d’autres, le technicien n’a pas de peine à dépassionner un éventuel débat. « Le match a bien sûr un côté particulier, mais une fois qu’on a dit ça, la vérité est surtout que le chemin sera long pour nous ». L’entraîneur bisontin aime être là où on ne l’attend pas. Son équipe semble s’être remise dans le bon sens de la marche depuis quelque temps ? Ça ne lui fait développer que plus d’exigences. « On est parti de tellement loin, vous savez. Alors peu importe l’adversaire désormais. Partout où l’on se déplace, on est décidé à prendre des points. Oui, c’est cette fois-ci Besançon, mais trois jours après, ce sera Gueugnon et le discours sera le même ».
« Rassuré, je ne le suis surtout pas »
Concurrent direct ou pas, le BFC se restreint dans sa bulle, dans cette opération commando qu’il n’a pas eu le choix de lancer, à la trêve. « L’alarme a sonné, nous en sommes tous conscients. On sait aussi qu’on n’est pas à l’abri d’une rechute ». L’urgence du moment est donc à la confirmation. Que les partenaires de Mathieu Gégout, tout près de faire plier les solides Ivryens, aient l’intime conviction d’avoir les moyens de faire la différence contre leurs voisins est une chose. Mais elle ne suffit pas. Là encore, Hervé Genet dirait presque l’inverse.
Après tout, il y aurait comme un paradoxe, pour ne pas dire de la prétention, d’apparaître confiant en étant dernier. « Rassuré, je ne le suis surtout pas. Je sais trop que c’est à ce moment-là que tu fais des conneries ». Des exemples ? « OK, c’était contre une Ligue 1. Mais regardez le match contre Nancy. C’est quand on pense être bien, à la demi-heure, que l’on se tue tout seul. Idem contre Ivry, où l’on se relâche ». Hervé Genet connaîtrait-il trop bien ses protégés ? « En tout cas, des relâchements, je n’en veux plus » tonne-t-il.
« Pas de relâchement possible » donc, mais aussi un sérieux avertissement adressé « à tous ceux qui auraient tendance à y croire : ils se fourrent le doigt dans l’œil ». Ce profil bas, réclamé depuis un moment, est de bon aloi. Et pour être encore plus transparent avec son groupe, Hervé Genet annonce déjà : « Je me moque complètement d’entendre des compliments sur mon équipe. Je préfèrerais qu’on dise d’elle mercredi que c’est un groupe de chiffonniers, qui joue comme il joue. Mais qu’il gagne en tout cas ». Tous ces constats-là, c’est évident, sont attendus pour un derby. Mais pour que la mission sauvetage soit menée à bien, ils le seront encore après cette étape supplémentaire.
Maxime Chevrier
Rageurs en ce moment, Courtot et ses partenaires doivent montrer qu’ils le sont, face à leurs voisins du Racing. Photo Loïc Petitjean
« Le mercredi ? Qu’une excuse pour perdre »
Le fait que ce derby, reporté à deux reprises, se dispute finalement en semaine, est une non-information pour Hervé Genet, pas du genre à sortir les mouchoirs. « J’ai été joueur. Qui préfère une grosse séance physique à un match ? On est des joueurs de foot, pas des coureurs à pied. Je ne vois pas de quoi je pourrais me plaindre ». La gestion de son effectif, l’enchaînement des rencontres (NDLR : trois en dix jours, en attendant le quatrième samedi à Gueugnon) ? Rien pour faire dévier le technicien de sa ligne de conduite. « Le mercredi en fait, ce ne pourrait être qu’une excuse pour perdre. Ça ne m’intéresse pas ».
Racing - BFC à revivre
Posté le 15/02/2017
Derby bisontin au menu de ce soir. Le BFC était reçu par son voisin du Racing au stade Léo-Lagrange pour une opposition assez importante dans le bas de tableau. Au terme d'une rencontre disputée, les deux équipes se sont neutralisées (1-1).
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M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Racing - BFC
Posté le 16/02/2017
Après le match nul du BFC face au Racing (1-1), retrouvez les réactions de l’entraîneur du BFC, Hervé Genet et celle du buteur bisontin, Yohan Crolet.
Il y a du positif dans ce nouveau match nul (1-1) que les Bisontins sont allés chercher. Comme contre Ivry, avec la fatigue en plus dans les jambes, le BFC se dit qu’il aurait pu perdre un match qu’il aurait néanmoins dû gagner, en étant plus tueur.
Besançon n’aime pas perdre contre Besançon. Les parieurs n’auraient guère fait leur affaire sur ce match d’échecs sanctionné d’une parité attendue. A défaut d’avoir enthousiasmé leur public, les deux équipes de la capitale franc-comtoise ont eu du mérite. Sur ce terrain, alourdissant un peu plus des jambes qu’il va falloir soigner en prévision de samedi, « Rouges » et « Bleus » ont essayé. Et ce n’était pas une mince affaire. L’opposition aurait vite pu se transformer en guerre de tranchée, mais ce n’est pas vraiment l’ADN de deux équipes que certains adorent opposer, alors que le respect mutuel est évident chez les joueurs.
Loué par les acteurs, l’état d’esprit a en effet été remarquable. A ce niveau, les deux équipes, vu leur classement, avaient à vrai dire tout à perdre si elles avaient multiplié les fausses notes. Gentillet, ce derby a figé les positions, ce qui restera assez symbolique d’une situation bisonto-bisontine. Cela confirme aussi, trois jours après Ivry pour le BFC, que match en retard, en fin d’hiver à Besançon, rime souvent avec scénario froussard. Certes, les joueurs de Hervé Genet, car ils sont beaucoup plus solides, résistants et cohérents dans le jeu, talonnent leurs trois principaux rivaux
directs (Ornans, Racing et Moissy). Mais ils avaient, comptablement, possibilité de faire mieux. Vieille rengaine cette saison.
Crolet, décisif à son entrée
Dans une première mi-temps cadenassée, où le Racing avait débuté dans un 4-4-2 novateur et louable, les partenaires de Mathieu Gégout auraient dû ouvrir la marque. Dans la foulée d’une volée à l’image du match du capitaine des « Bleus », Boussaïd avait eu cette occasion en or (33e). Eloquent parallèle avec la venue d’Ivry. Celle-ci s’était, quand même, accompagnée d’un panache bien plus affirmé dans le jeu. L’effet, c’est à peu près certain, d’une crispation que l’on ne retrouve pas dans les statistiques. Pour avoir beaucoup tenté (14 tirs), le BFC a également particulièrement été maladroit sur les phases arrêtées.
Il a ainsi fini par s’exposer. Alors que Lafrance, sur le seul temps fort du Racing de ce deuxième acte, avait failli ouvrir la marque, Di Pinto, très bon, décocha dans la foulée une frappe limpide sous la latte (1-0, 54e). Le Racing, soit moins en jambes, soit tétanisé par le score, s’est arrêté là. Il s’est néanmoins arraché, à l’instar du constant El Achak, pour défendre son bien. Cela n’aura duré qu’un quart d’heure. La faute à un BFC d’une rare sérénité, quand ce ballon, d’abord bien sauvé par Caleiras, revient, sur la remise de Boussaïd, dans les pieds d’un Yohan Crolet (tout juste entré) parfait sur le coup (1-1, 68e). Il soufflait bien ce vent d’espoir chez « les Bleus », d’un coup apostrophés par leurs supporters.
Le coup parfait n’était pas si loin. Quelques centimètres. Puisque Feltz, de cette remise pas assez appuyée de la tête, avait failli permettre à Cuenin de jouer ce rôle de père fouettard auquel il prend goût (90e). Depuis son banc, Hervé Genet gardait un sourire qui valait soulagement. Peut-être même satisfaction. Surtout celle, d’après nous, de sentir une équipe qui lui ressemble de plus en plus : valeureuse et battante. La gourmandise voudrait un peu plus. Mais le maintien, c’est vrai, ne réclame pas autre chose.
Maxime Chevrier
Racing et BFC 1-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps frais. Terrain très difficile. Environ 900 spectateurs. Arbitrage de M. Orta assisté de MM. Isabey et Moreau. Mi-temps : 0-0. Les buts : Di Pinto (54e) pour le Racing ; Y. Crolet (68e) pour le BFC. Racing : Caleiras - Feltz, Diot, Pillot, El Achak - Trousseau (puis Girod, 84e), Adjakly (puis Revoy, 87e), Lafrance (cap), Dias - Sy (puis Maatoug, 73e), Di Pinto
Non utilisés : Konaté et Ontani.
Ent. : Michaël Isabey. BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Hakkar (puis Y. Crolet, 61e), Cuenin, M’Boa - Boussaïd, N. Louhkiar (puis Visiedo, 84e), Gégout (cap)
Non utilisés : Nandjui, Cheikh et Maillot.
Ent. : Hervé Genet.
Comme contre Ivry, Boussaïd, sur cette action, et le BFC auraient dû ouvrir le score. Mais le comportement d’ensemble est bon. Photo Loïc Petitjean
Voir ce qu’ils ont dans le ventre
Posté le 18/02/2017
On ne sort jamais véritablement indemne d’un déplacement à Gueugnon. Cette valeur sûre du championnat, qui n’a jamais réussi à Besançon, ressemble fort, pour les Bisontins, à une évaluation, grandeur nature, des chances de réussite de l’opération maintien.
Il n’y a pas, non plus, un recul de 15 ans permettant de figer les analyses. Mais Gueugnon est loin d’être l’adversaire idéal pour Besançon. En un an et demi, Hervé Genet a compilé trois revers en autant de matches face aux Forgerons, battus pourtant en amical. « Parce qu’à chaque fois, tu penses pouvoir les battre et, par un excès de confiance, tu te fais bananer ».
Le coach bisontin peut, pour cela, se servir de l’expérience de mercredi. Une fois n’est pas coutume, le BFC, pensant qu’un caractère démesuré aurait pu le conduire au revers face au Racing, a mis quelque peu le pied sur le frein. « Si l’on a un excès de confiance à Gueugnon, je l’ai dit aux joueurs, on va le payer direct ». Il y a un an en Saône-et-Loire, et alors que son équipe avait littéralement maîtrisé son sujet pendant la première demi-heure, les « Bleus » en avaient pris quatre dans la musette. Ça aide à réfléchir.
Le BFC n’a plus gagné à l’extérieur depuis un an
Cette équipe bourguignonne, « deuxième défense du championnat » note Hervé Genet, devrait néanmoins avoir un comportement différent. Moins fringants à Jean-Laville (NDLR : dernier succès le 29 octobre contre Sochaux), les joueurs de Philippe Correia se sentiront quelque part obligés, devant la lanterne rouge. Pour l’heure incapables de s’imposer à l’extérieur, les partenaires de Mathieu Gégout n’ont jamais été aussi proches de l’heureuse nouvelle. « Cela fait quand même un an, depuis un succès à Dijon » s’impatiente Hervé Genet.
Pour renouer avec ce bonheur, Besançon devra donc tout faire un peu mieux, ce qu’il a déjà fort bien commencé d’entreprendre depuis la reprise. Ils sont battants depuis janvier ? Les Doubistes devront être des morts de faim ce samedi soir. Ils sont plus consistants ? Les Francs-Comtois auront la mission « de chasser tout trou d’air ou absence qui nous pénalisent encore ». Mercredi contre le Racing, Lucas Buisson est en effet allé chercher le ballon dans ses filets après le seul passage à vide (5 minutes) de son équipe en deuxième mi-temps. Pour s’éviter ça aussi, le BFC serait inspiré de saisir, auparavant, les occasions qui se présentent régulièrement à lui. Il confirmerait alors le mal qu’il peut faire, à son tour, à ses adversaires.
Maxime Chevrier
Dabo et les Bisontins n'ont plus voyagé depuis un certain temps. C'est sans doute le moment de trouver une nouvelle référence à l'extérieur. Photo Loïc Petitjean
Gueugnon - BFC à revivre
Posté le 18/02/2017
Les rendez-vous s’enchaînent à une vitesse folle. Comme c'était prévu, le déplacement de ce soir fut compliqué pour les Bisontins face à une belle équipe de Gueugnon. Mais le courage et la détermination ont permis de décrocher un bon match nul (0-0)
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Gueugnon - BFC
Posté le 18/02/2017
Après le bon match nul (0-0) du BFC sur la pelouse de Gueugnon, retrouvez les réactions de l’entraîneur bisontin, Hervé Genet, de son homologue, Philippe Correia, et de Nicolas Pesenti.
A défaut (encore) de vaincre, le BFC a véritablement donné du coffre à sa série d’invincibilité. Le nul (0-0) décroché à Gueugnon, là où il faudra s’accrocher pour ramener des points d’ici la fin de saison, en dit long sur le nouveau ciment qui lie ce groupe.
Il y a des matches, dans une saison, qui ressemblent à des passages obligés, des baromètres significatifs. Gueugnon en était un. A plus d’un titre. Déjà parce que Besançon ponctuait une semaine usante, avec un derby et la réception d’un cador (Ivry) dont on reparlera dans quelque temps. « Je m’attendais honnêtement à ce que nous fassions la différence sur le plan physique » a reconnu Philippe Correia. L’hommage qu’a rendu ensuite le coach gueugnonnais à cette équipe bisontine est significatif de l’image qu’elle a laissée à Jean-Laville.
Cette enceinte, que seul… Ivry a su violer cette saison, sera pour sûr le cimetière de bien des velléités. Dans le contenu, le mélange jeunesse et expérience (les frère Révuelta) des « Jaune et Bleu » a fait quelques misères aux partenaires de Mathieu Gégout, qui, bien que sérieusement dominés, n’ont malgré tout jamais cédé samedi. Le mérite à une défense doubiste complètement retrouvée qui n’aura laissé que quelques miettes à N’Doye et Ouedraogo. La performance s’apprécie à sa juste valeur et il faut sans doute voir un heureux signe du destin de la voir coïncider, symboliquement, avec l’abandon de cette tenace place de lanterne rouge (lire les échos). Comme c’était le cas à Noisy, Ivry ou Selongey, on n’a du reste toujours pas bien compris, du côté de Gueugnon, comment le BFC pouvait autant se retrouver englué.
Ils avaient encore eu la place en début de match
Il ne le sera plus qu’à l’unique condition de garder cette rage en lui. Il ne le sera plus, à l’évidence, si les excentrés offensifs se décident à régulièrement soulager le travail défensif de leurs copains. Clairement, il en faudra plus à ce niveau. N. Louhkiar avait la possibilité de peser davantage, tandis que Boussaïd, lancé plein champ, avait profité de sa vitesse avant d’être à nouveau mis en échec par le portier adverse. En 2017, la caractéristique est en effet assez frappante : à chaque fois, cette équipe bisontine a largement l’occasion de faire la course en tête, mais pèche dans la finition. Et quand on repense au bien que cela avait procuré face à Selongey, on peut toujours se dire que l’aubaine dont avait profité Cuenin, très tôt dans le match, aurait aussi pu tout changer.
Avant de se diriger vers une autre étape déterminante (confrontation directe devant Moissy, samedi à Léo-Lagrange), le BFC connaît les axes de progrès qu’il a à développer. Sa chance cela dit est de galérer depuis des mois. Puisqu’il sait d’où il vient, il semble armé pour lutter, pour combattre avec cet état d’esprit fougueux. Il pardonne en général bien des erreurs, que les hommes de Hervé Genet feront sans doute de moins en moins, avec le souffle d’une dynamique nettement plus positive. Besançon ne la doit qu’à son beau tempérament.
Maxime Chevrier
Gueugnon et BFC 0-0.
Gueugnon. Stade Jean-Laville. Temps frais. Terrain difficile. Environ 300 spectateurs. Arbitrage de M. Korbas, assisté de Melle Collin et M. Remond. Mi-temps : 0-0.
Avertissements : Fa. Revuelta (86e), Benameur (90e) à Gueugnon ; Golliard (70e) au BFC.
Gueugnon : Rose-Antoinette - J. Larteau, Cotinet, Coronas, S. Larteau (puis Bidalot, 46e) - Benameur, Fa. Revuelta (cap) - Lafay (puis Bonamy, 62e), Fr. Revuelta, N’Doye - Ouedraogo (puis Doridot, 81e)
Non utilisés : Bouillet et Zouari
Ent. : Philippe Correia
BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - M’Boa, Cuenin, Y. Crolet (puis Hakkar, 60e) - Boussaïd, N. Louhkiar (puis Cheikh, 68e), Gégout (cap) (puis Visiedo, 82e)
Non utilisés : Nandjui et Maillot
Ent. : Hervé Genet.
Mickaël Courtot et les Bisontins se sont battus avec beaucoup de valeur. Photo Loïc Petitjean
Les fruits à récolter
Posté le 24/02/2017
Solides et convaincants ces derniers temps, les Bisontins ont bien conscience que leur retard initial, en partie comblé par cette série positive, appelle un succès, ce samedi (18h) devant le concurrent direct qu’est Sénart-Moissy. Il bonifierait d’autant plus ce point que les partenaires de Mathieu Gégout ont ardemment défendu à Gueugnon.
A force d’efforts, ils sont revenus dans la course pour le maintien. Ils ont même abandonné, samedi dernier à Gueugnon, la dernière place au profit du goal-average. Par la force des choses précaire, l’équilibre pourrait être conforté et le BFC faire mieux que recoller à ses principaux concurrents. Adversaire du soir, Moissy (11e) est aujourd’hui à trois points. Une simple présentation qui vaut sans doute tous les discours.
Curieusement pourtant, Hervé Genet se détache de cette notion de confrontation directe. « Finalement, avec l’enchaînement des rencontres, on se retrouvera dans la même situation mercredi à Pontarlier ». Pas totalement quand même quand on sait que Sénart-Moissy peut tout aussi bien distancer Besançon à six longueurs comme se retrouver… devancé par les Francs-Comtois. La preuve, si besoin était après la bonne série réalisée par les « Bleus », que bien du chemin reste à accomplir. « Il n’y a vraiment rien de fait. On a simplement à confirmer et encore confirmer » appuie le coach doubiste.
Moissy avait impressionné
Replonger, une semaine après avoir autant vidé ses tripes à Gueugnon aurait un côté incompréhensible, d’autant que les Bisontins ont trouvé, en 2017, une assurance défensive plus évidente (NDLR : 2 buts encaissés en 4 rencontres). « Cette démarche est la bonne pour un maintien. On doit la poursuivre, quelle que soit l’équipe qui est en face » reprend un Hervé Genet, tête dans le guidon. La posture n’est pas seulement habile, elle est absolument nécessaire pour chasser tout relâchement. « Si les autres équipes gagnent et que tu perds, tu es à nouveau dans la charrette. On connaît la situation » reprend-t-il.
Ce que le BFC connaît aussi, c’est le potentiel de cette équipe francilienne. Pas loin, sur tous les matches qu’il nous ait été donné de voir, d’être le plus convaincant cette saison. « Je me méfie complètement de cette équipe. S’il y avait eu 3-0 à l’aller au bout de 30 minutes, il n’aurait rien eu à dire » se souvient Hervé Genet, certain, « sans qu’il n’y ait non plus de la peur ou de l’appréhension à développer », que cette équipe de Moissy « présente des possibilités offensives très intéressantes, y compris quand elle évolue à l’extérieur ».
Savoir que les protégés de Patty Badjoko ont été capables d’aller dicter leur loi à Ivry et à Troyes (2) en dit long sur la force de frappe de Betourné and co, une semaine après un nul épique (4-4) arraché devant Sainte-Geneviève qui a permis à l’équipe moiséenne de ravir au BFC le rang de sixième attaque de la poule. Les Bisontins, qui étaient revenus de nulle part à l’aller (3-3), auront, eux aussi, leurs arguments à faire valoir devant une équipe qui vivra son premier déplacement en 2017.
Maxime Chevrier
Les partenaires d'Anthony Visiedo n'ont gagné qu'à une seule reprise cette saison. Inutile, dès lors, de s'attarder sur l'objectif du soir, face à Sénart-Moissy. Archives Loïc Petitjean
BFC-Moissy à revivre en live
Posté le 25/02/2017
Les hommes de Hervé Genet, qui vont mieux depuis quelques temps, ont quitté (à la différence de buts) la dernière place. Face à Sénart, un concurrent direct, les Bisontins devaient faire la différence afin de prendre les trois points pour se donner de l’air et ainsi revenir sur leur adversaire du soir. Mission accomplie avec un beau succès (2-0)
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Les réactions après BFC -Moissy
Posté le 25/02/2017
Après la précieuse victoire face à Sénart Moissy (2-0), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, des entraîneurs respectifs Hervé Genet et Patty Badjoko et celle de Ludovic Golliard.
Capricieux football qui fit perdre bien des matches, en première partie de saison, à un BFC diablement méritant. Lui qui, assez émoussé, a rendu sa copie la moins belle de la saison à la maison, a pourtant su décrocher un succès si précieux (2-0) devant une très joueuse équipe de Moissy.
Les plus cartésiens vous diront qu’il n’y a finalement jamais de hasard dans le football. Et ils ont peut-être bien raison. Car dans l’incohérence la plus totale d’une saison et de ce championnat franchement palpitant, les Bisontins suivent, avec énormément de cohérence pour le coup, ce fil conducteur sur lequel ils se sont tous recentrés depuis quelques semaines. Si ces joueurs-là vont de plus en plus au bout de leurs idées, c’est sans doute, aussi, parce qu’ils ont appris à s’aimer, à aimer la mission commune que la Coupe de France, une fois refermée, leur a légué en testament.
Ce succès pourrait même, s’il est justement analysé par les intéressés, porter les garçons de Hervé Genet. Heureuse soit-elle sur le contenu, chanceuse sur le ratio des occasions, la victoire doubiste ne doit avoir aucune difficulté à s’assumer. Et c’est tout autant parce que cette équipe, qui n’a que trop connu le scénario inverse, sait d’où elle vient qu’elle doit être aisément en mesure d’interroger ses capacités futures. Parce qu’il partait de très loin, le BFC n’a aujourd’hui qu’une unité d’avance sur le dernier. C’est un peu comme si, au carrefour des chemins, il n’avait rien fait tout en se disant qu’il aurait payé cher, il y a un mois, pour se retrouver à cette onzième place ce dimanche.
Et maintenant, se prouver des choses contre les meilleurs
Besançon en saura probablement davantage sur lui-même en enchaînant ses deux prochains matches à Pontarlier (mercredi) et devant Sainte-Geneviève (11 mars), les deux cadors de la poule. Une chance ? Pourquoi pas après tout, si les partenaires de Mathieu Gégout continuent à faire parler leur orgueil. Pas sûr en tout cas que les « Bleus » se fassent autant sonner défensivement que ne l’a fait cette équipe de Sénart-Moissy, fidèle au souvenir qu’elle avait laissée à l’aller. A croire que, dans ce championnat, les joueurs de Patty Badjoko sont trop joueurs. « Nous aussi, après tout, on se met à contrer pour prendre des points, comme beaucoup le font finalement » réagissait un Hervé Genet qui porte une immense responsabilité, dans le redressement général de son groupe.
Il est, à l’instar de Golliard, tellement plus rigoureux et dur au mal. Résistant, il fallait l’être face à ce diable de Fumu qui, à lui seul, aurait pu battre cette équipe bisontine à Léo-Lagrange. Il lui aurait pour cela fallu cadrer cette première aubaine (12e), chasser les mauvais esprits sur cet invraisemblable double poteau (79e) ou encore ne pas voir Golliard doublement sauver sur sa ligne le caviar qu’il avait déposé sur la tête de Pailler (63e). Jamais autant bousculés, les locaux l’ont sans doute été par la force des choses.
Comme face à Selongey, ils eurent la bonne idée de marquer rapidement, ce qui les exposa. Bien entré dans son match, Y. Crolet décochait une tête limpide sur le bon centre de Dabo (1-0, 3e) pour donner de la force à un BFC qui en manquait par ailleurs. Quand Gégout, comme un symbole, s’arrachait pour parachever, peu avant la pause, une action superbe par la vista du duo Y. Crolet-Boussaïd (2-0, 40e), il y avait comme ce sentiment, réconfortant, de sentir Besançon sur le bon chemin.
Maxime Chevrier
BFC bat Sénart-Moissy 2-0.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. Terrain gras. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Rouquette, assisté de MM. Convert et Chopard. Mi-temps : 2-0. Les buts : Y. Crolet (3e), Gégout (40e) pour le BFC.
Avertissements : Dabo (62e) au BFC ; Fumu (26e), Djitli (62e), Bensaidi (67e), Pailler (69e) à Sénart-Moissy.
BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Hakkar, Visiedo (puis Mahmoudi, 74e), M’Boa - Boussaïd (puis Cheikh, 90e), Y. Crolet (puis N. Louhkiar, 67e), Gégout (cap)
Non utilisé : Maillot.
Ent. : Hervé Genet.
Imad Boussaïd, passeur décisif sur le deuxième but bisontin. Archives Loïc Petitjean
Juste pour reprendre son souffle
Posté le 04/03/2017
Pas de match pour les Bisontins ce week-end, qui en profitent pour recharger les batteries, alors que le report de leur rencontre à Pontarlier, mercredi, leur a octroyé quatre jours de repos bienvenus.
Bien sûr, le second report du match à Pontarlier pourra quelque peu atténuer, sur la vision du classement, la dynamique du BFC. Mais Hervé Genet, qui possèdera donc avec son groupe une belle occasion de rattraper le temps, le 15 mars prochain pour cet ultime match en retard, ne paraissait pas bien malheureux.
Les cinq rencontres (NDLR : deux victoires, trois nuls) disputées en trois semaines, lors de ce dernier mois de février, avaient fini par user les organismes. Sur le contenu propre, les deux dernières sorties à Gueugnon et devant Moissy l’avaient d’ailleurs illustré. « On ne s’en cache pas, je l’ai même dit à Jean-Luc (NDLR : Courtet, le coach pontissalien). Le report du match tombait plutôt bien à ce niveau ». De là à penser que le CA Pontarlier, toujours prêt à dégainer une impressionnante armée pour déneiger son terrain quand la cause suprême l’appelle, n’était pas, non plus, malheureux de l’arrivée subite du manteau neigeux : il y a un pas à… probablement franchir.
« On pourra bien attaquer la semaine »
Ce derby alléchant, les deux camps l’aborderont, peut-être, avec davantage de sang neuf. Les dix prochains jours le diront. Une chose est sûre, Lucas Cuenin, victime d’une vilaine semelle de Benameur en fin de match à Gueugnon, aurait été forfait mercredi. Tout comme Naïm Louhkiar, qui sera vraisemblablement opérationnel face à Sainte-Geneviève après avoir soigné son élongation (mineure). « J’avais même des bobos supplémentaires, dus à la fatigue, en ce qui concerne Gégout ou Mahmoudi » pousse Genet, qui s’était retrouvé du coup en petit comité à l’entraînement.
Le coach doubiste a donc tranché, en faisant un bien fou à ses joueurs : un repos complet a été décrété pendant quatre jours. Trop rare pour être signalé pour une équipe qui, avec la reprise précoce pour la Coupe de France, n’a fait que bosser depuis quelques semaines. De bonnes habitudes ayant été prises, la dernière séance (mercredi soir) a été intense. « C’était une façon de leur dire qu’ils avaient bien mérité ce repos et que ça nous permettrait de bien attaquer cette nouvelle semaine pour préparer Sainte-Geneviève ». Dès lundi, c’est retour au boulot. Et à la confirmation de ce net regain de forme.
Maxime Chevrier
Naïm Louhkiar aurait manqué le déplacement à Pontarlier, s'il avait eu lieu mercredi. Photo Loïc Petitjean
La pêche aux gros
Posté le 10/03/2017
Avec, en prime, le match en retard à venir, mercredi à Pontarlier, le BFC se lance, à l’occasion de la réception, ce samedi (18h) du leader Sainte-Geneviève, dans une période qui avait précipité son enlisement, lors de la phase aller. Le contexte a sans doute changé.
Deux défaites en 17 matches, meilleure attaque du championnat, ça vous nourrit une équipe. « On sait qu’elle est belle » présente Hervé Genet, au sujet de Sainte-Geneviève, leader depuis mercredi et son match en retard (gagné 3-0 devant Selongey). Certainement pas là par hasard, les hommes d’Emmanuel Dorado sont pour le moins crédibles dans la quête du titre. Est-ce à dire que Besançon a déjà fait une croix sur la poursuite d’une « remontada » débutée depuis quelques semaines ? Loin de là.
Hervé Genet a beau avoir conscience de la complexité qui se présente à son équipe, il n’en demeure pas moins batailleur. « C’est vrai que nous attaquons une deuxième série et qu’au regard du classement de nos prochains adversaires, on a non seulement le devoir de confirmer notre dynamique, mais aussi d’élever encore notre niveau du jeu ». Un degré d’exigence certain, par rapport à la dernière levée (Moissy) qui méritera, dans le contenu, correction. « Mais quelque part, c’est très intéressant pour nous que de jouer Sainte-Geneviève. Ce match, il peut valider ce qu’on a su faire depuis un moment maintenant » mobilise l’entraîneur bisontin, en activant le levier psychologique.
« On avait plongé à l’aller, j’attends de voir ce qu’il en est désormais »
C’est probablement dans la difficulté (« le fait de ne pas avoir joué à Pontarlier nous a remis dans une urgence comptable que nous n’avions en fait jamais quittée ») que Besançon devra se révéler à lui-même. Face aux cadors de la poule, il profiterait, en plus, d’une caisse de résonnance certaine. Les progrès des partenaires de Mathieu Gégout ? A concrétiser formellement. « Typiquement, on doit se souvenir qu’à l’aller, nous étions dans le coup sur des rencontres que nous finissions par perdre. J’attends de voir ce qu’il en est désormais ».
Hervé Genet n’a pas oublié le scénario du match aller où son équipe, après avoir ouvert le score peu avant la pause, s’était liquéfiée « en cinq minutes » et « avait complètement lâché derrière ». Un automne assez horrible comptablement, qui avait débouché sur une période de vaches maigres que le BFC, ragaillardi par l’horizon de cette nouvelle saison, a l’occasion de chasser progressivement. Rien pour ça, ça vaudra le détour à Léo-Lagrange.
Maxime Chevrier
La rage bisontine, illustrée ces derniers temps par Cuenin, Golliard and co, va être mise au défit par la venue du leader Sainte-Geneviève. Photo Loïc Petitjean
BFC - Sainte-Geneviève à revivre
Posté le 11/03/2017
Ils ont failli réaliser le coup parfait. Face au leader génovéfain, les Bisontins, qui menaient, se sont fait rejoindre en fin de match (1-1). Un bon point qui laisse forcément quelques regrets.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Sainte-Geneviève
Posté le 11/03/2017
Après le match nul du BFC face devant Sainte-Geneviève (1-1), retrouvez les réactions des entraîneurs respectifs Emmanuel Dorado et Hervé Genet et celle d’Anthony Visiedo.
Il y a de nouveau du positif dans la sortie bisontine. Encore insoupçonnable, l’engagement du BFC a été à la hauteur du défi que proposait cette athlétique équipe de Sainte-Geneviève, revenue en fin de match (1-1). Elle aussi n’a fait que ce qu’elle a pu sur un terrain qui devient problématique.
Ce serait après tout difficile de ne pas entendre, pour une équipe luttant pour son maintien, qu’il est regrettable de ne pas avoir tenu, dans les dix dernières minutes, une précieuse victoire à la maison. Mais il y aurait comme une analyse très partielle de la soirée. Dans le fond, celle-ci était déjà vouée à être brouillonne, sur cette pelouse qui a provoqué l’ire de la délégation francilienne, à son arrivée à Léo-Lagrange.
Dans un état déplorable, le terrain bisontin est un puissant remède contre l’esthétisme. La prochaine arrivée des beaux jours ne pourra pas exonérer les uns et les autres d’un questionnement concret sur cette surface bien malade. « Elle pénalise Besançon, qui a une belle équipe » jugeait même Emmanuel Dorado qui, comme son homologue doubiste, s’est adapté. Comme à l’aller, son équipe, la plus athlétique de la poule derrière Noisy-le-Sec, avait des arguments pour. Sans que cela ne soit, non plus, bien surprenant, l’explication a du coup pu paraître virile, à certains moments. Rien, en tout cas (et au contraire même) pour atténuer le respect mutuel qu’ont semblé avoir les protagonistes.
Très peu d’occasions dans cette rencontre
Symboliquement, l’explosion de joie de Sainte-Geneviève, sur le but égalisateur de In (1-1, 81e), bien entré dans le but de Buisson après une… double transversale, voulait dire tout autant que le sentiment final de « satisfaction » décliné par le coach génovéfain. La marque, à nouveau, de la certaine crainte que provoque un BFC bien plus dense qu’à l’automne. Il est, ni plus ni moins, que dans la plus pure réalité de la mission qui lui est assignée. Hervé Genet et les siens sont cohérents. Ça se sent. Besogneux à défaut d’être génial, soudé plutôt que fou-fou, ce groupe renvoie quelque chose. Pas un hasard, comme face à Moissy, s’il parvient désormais à provoquer cette réussite qui le fuyait tant par le passé.
Le but contre-son-camp de Depré, après le coup franc d’un Y. Crolet appliqué (1-0, 51e), avait ressemblé, un peu comme à Ornans, à une offrande. Surtout dans cette opposition fermée (lire les stats dans le fil infos) où Admi, sur un gros face à face non cadré (38e), avait répondu à Boussaïd (33e). Alors dans ces conditions, c’est certain aussi qu’on peut se dire qu’une équipe luttant pour son maintien est plutôt réconfortée, quand elle partage les points devant un leader. Ça tombe bien, le BFC aura le même défi face à lui pas plus tard que mercredi, dans un derby à Pontarlier où il faudra, là aussi, sortir ce bleu de chauffe qui va si bien aux partenaires de Mathieu Gégout.
Maxime Chevrier
BFC et Sainte-Geneviève 1-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps agréable. Terrain en piteux état. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Roth, assisté de MM. Martin et Vernier. Mi-temps : 0-0.
Les buts : Depré (51e, csc) pour le BFC ; In (81e) pour Sainte-Geneviève.
Avertissements : Courtot (64e), Pesenti (87e) au BFC ; Bahamboula (55e) à Sainte-Geneviève.
Yohan Crolet et les Bisontins ne lâchent rien. Une sérieuse qualité à entretenir. Archives Loïc Petitjean
La révélation de l’année ?
Posté le 14/03/2017
Quand l’avant-dernier se déplace chez le leader, qui possède 23 points de plus que lui, il n’a pas d’autre choix que de se placer dans la peau du challenger. Parce qu’il est seul à jouer dans ce dernier match en retard à Pontarlier, le BFC ne risque certes pas grand-chose. Mais il peut gagner gros.
Besançon n’a jamais été capable, cette saison en championnat, de s’imposer hors de ses bases. Pourquoi en serait-il autrement chez son voisin Pontarlier, qui a encaissé, au total, la moitié de buts que lui ? Il y a là comme une incongruité dont raffole pourtant tellement une saison de football. Il y aurait presque, dans l’inconfort de ce derby palpitant, un certain confort pour le BFC de souffler sur la nuque de son voisin l’air de la mauvaise surprise.
Pontarlier en est conscient et Besançon ne l’ignore pas. La situation n’est qu’un modèle du genre, revisité après les dernières visites à Paul-Robbe des partenaires d’Anthony Visiedo. L’histoire peut d’autant plus bégayer que cette équipe bisontine véhicule désormais bien plus de certitudes. « Sauf qu’on joue quand même chez le premier. On ne va pas inverser les rôles » se range immédiatement Hervé Genet, dans cette posture prudente qui a remis les troupes sur de bons rails. « Ce n’est pas parce qu’on n’a pratiquement rien à perdre qu’on changera de discours. Je veux que mes joueurs confirment qu’ils répondent aux attentes dans un vrai bon match de CFA 2 ».
« A eux de me surprendre désormais… »
Ce voyage dans le Haut-Doubs ne pouvait, sur ce point, pas mieux tomber. Cette équipe que nous avions, l’été dernier, cataloguée favorite, Hervé Genet ne l’a connait que trop bien. « Je le redis, nous avons à nous inspirer du travail qui a été fait là-bas. Après, le respect est une chose, le terrain en est une autre. On ira avec la ferme intention de revenir avec un résultat ». Le coach bisontin, qui pourrait retrouver son groupe à la dernière seconde avant la rencontre, en profite pour distiller deux ou trois messages. Plutôt du genre convaincant.
Sur la notion d’un match-bonus, le technicien doubiste se reprend : « C’en est un, vu que nos concurrents directs ne joueront pas. Mais d’un autre côté, c’est oublier qu’on est avant-dernier et que le besoin de points n’a désormais plus rien à voir avec l’adversaire que l’on rencontre ». Et de vouloir échanger les rôles, vis-à-vis de ses joueurs : « Je sais personnellement de quoi ils sont capables. Je sais qu’ils n’ont pas peur du combat. Mais à eux aussi de me surprendre désormais ». On ne se révèle jamais assez, à soi-même, que dans la difficulté.
Maxime Chevrier
Hervé Genet et son groupe sont attendus à Pontarlier pour un derby dans lequel ils aiment montrer de belles valeurs. Archives Loïc Petitjean
Pontarlier - BFC à revivre
Posté le 15/03/2017
C'est un très bon match nul (0-0) qu'a obtenu le BFC chez le leader pontissalien. Très solides, pas très loin même du gros coup, les Bisontins sont tombés sur une belle équipe de Pontarlier qui avait eu la balle de 1-0. La série positive se poursuit.
Après le très bon match nul à Pontarlier (0-0), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, de l’entraîneur bisontin Hervé Genet et du gardien, Lucas Buisson.
Ramener un nul (0-0) chez un cador du championnat garde un sens auquel les Bisontins prennent goût. Eux qui ont, notamment en deuxième période, contrarié Pontarlier, véhiculent de belles valeurs. A eux, avec plus d’adresse, de cueillir des fruits franchement à portée.
Il faudra voir, dans dix jours, ce que donnera la réplique donnée à Créteil. Mais le fait, après d’avoir fait plus que mettre en difficulté à domicile Noisy-le-Sec, Ivry et Sainte-Geneviève, de décrocher un nouveau nul à Pontarlier, vaut plus qu’une tendance. Certes, le BFC, nouveau roi du nul (neuf) dans ce championnat, n’avance pas énormément. Mais il se renforce de plus en plus. Comme si, construit dans la difficulté, il lui avait fallu du temps pour cimenter ses fondations.
Elles sont restées parfaitement imperméables à Pontarlier. Rodé, le dispositif cornaqué par Hervé Genet a de nouveau permis de cadenasser les débats. Cela a pu rendre le leader mal à l’aise, ce qui, dans ce contexte, n’a rien de bien étonnant. Les hommes de Courtet, eux aussi, ont été costauds. Après Gueugnon et Moissy, le CAP a sérieusement été en mesure de faire mal aux Bisontins. Il a fallu, à ces derniers, un temps d’adaptation, en première mi-temps, pour mieux appréhender le placement de J. Courtet, précieux dans la profondeur. L’attaquant pontissalien restera celui qui aura été le plus dangereux, mais aussi le moins décisif.
Leur manque la fluidité
Probable en effet que le tournant de la rencontre soit intervenu quand, lancé seul face à Buisson, le Pontissalien fut mis en échec par un gardien bisontin impeccable (20e). Alors que Gomariz fut fort bien tenu par Dabo, que Coly n’exista pas face à la doublette Golliard-Pesenti, les locaux n’étaient pas loin de forcer le verrou bisontin sur les seules phases arrêtées, dans la dernière partie du match. Mais la tête de Courtet s’envolait au-dessus de la transversale (73e). La récompense bisontine n’avait du coup rien d’illogique. Loin de là même, si l’on repense à quelques ballons en or.
Ceux-là ont bien fait dire une vérité à Hervé Genet, pas dupe sur le manque de fluidité offensive d’une équipe qui, et elle a raison, doit déjà se réconforter. Gégout, qui avait testé l’excellent Charpentier (23e), avait ainsi permis à Y. Crolet de se retrouver en position préférentielle. A l’instar de cette sérieuse occasion repoussée (55e) ou cette tête de Hakkar, pas smashée comme il aurait voulu (85e), on croit fermement qu’il y avait cette occasion de mieux faire. Besançon, qui a fini à dix après l’expulsion, aussi pénalisante personnellement qu’évitable, de S. Crolet (81e), reste quand même fondamentalement dans le vrai. Il passerait même un cap en l’étant après un virage déterminant, samedi à Troyes.
Maxime Chevrier
Pontarlier et le BFC 0-0
Pontarlier. Stade Paul-Robbe. Temps frais. Terrain difficile. Environ 600 spectateurs. Arbitrage de M. Caffe, assisté de MM. Yuksel et Selloum. Mi-temps : 0-0.
Avertissements : Konki (90e+2) à Pontarlier ; Hakkar (63e), S. Crolet (72e et 80e) au BFC. Expulsion : S. Crolet (80e) au BFC. Pontarlier : Charpentier - Marguier (puis Bonnet, 89e), Da Rocha, Jacquet (cap), Konki - Mo. Cissé, Miranda, Vieille (puis Tournier, 78e) - Courtet, Gomariz (puis Journet, 83e), Coly
Non utilisés : Batgi et Salvi.
Ent. : Jean-Luc Courtet BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Cuenin, M’Boa (puis S. Crolet, 51e) - Boussaïd, Visiedo (puis Hakkar, 61e), Y. Crolet - Gégout (cap)
Non utilisé : Maillot.
Ent. : Hervé Genet.
Photo Loïc Petitjean
Un plan à Troyes
Posté le 18/03/2017
Chez une réserve de l’ESTAC qui sera, comme à l’aller, renforcée, les Bisontins devront sortir leur meilleur visage pour confirmer les bonnes dispositions du moment. Il y a là comme un moment fort.
En sont-ils capables ? Se poser la question aujourd’hui est sans doute le moyen d’y apporter une réponse. Mais de celle-là, ce samedi sur les coups de 20h, pourrait dépendre partie des deux derniers mois de compétition derrière. Il est demandé aux Bisontins une performance de tout premier ordre, un résultat qu’ils n’avaient pas su faire à l’aller, contre des Troyens qui étaient venus cueillir un BFC généreux, y compris dans les cadeaux donnés.
D’une phase à une autre, l’occasion d’afficher le net changement de comportement appelle une répétition des efforts. Encore une. La troisième en une semaine en tout cas. Un contexte que les hommes de Hervé Genet avaient déjà connu, le mois dernier, à Gueugnon. Avec une certaine réussite (0-0). « On rejouera en plus en coupe derrière (NDLR : mercredi soir, contre le Racing), mais cet enchaînement n’est surtout pas une excuse pour perdre » balaie le technicien, qui n’hésite pas à comparer ce déplacement avec celui de Gueugnon.
« C’est un virage important »
Ces deux-là, avant la reprise des hostilités cet hiver, paraissaient les deux plus délicats à négocier, en évacuant deux derbies (Racing et Pontarlier) dont l’appréhension est toujours à part. Besançon, qui avait souffert en Saône-et-Loire, s’attend à tout sauf à une partie de plaisir, sur le synthétique du complexe de l’Aube. Flanquée d’une bonne demi-douzaine de professionnels, dont l’excellent Paye, qui avait causé tant de difficulté à l’aller, l’équipe de Gharib Amzine sera la mieux placée, pour interroger cette valeur intrinsèque bisontine.
Elle a été prouvée, dans un autre contexte à chaque fois, contre les deux cadors de la discipline (Sainte-Geneviève et Pontarlier). « Je l’ai dit aux joueurs avant Sainte-Geneviève. Nous avions deux gros défis. Le premier a été relevé contre les premiers. Derrière, nous avons les trois centres de formation ». A l’aller, le calcul avait été simple. Pourquoi le BFC a-t-il aujourd’hui les moyens de faire autrement que ces trois défaites ? « Parce qu’autant s’il n’y avait rien eu à dire à Créteil, les deux autres rencontres avaient été marquées par une absence de réussite de notre côté. Je me souviens d’une belle équipe de Troyes, contre qui nous avions été présents » note Hervé Genet. Lui aussi, du coup, parle d’un « virage important ». Le franchir, à nouveau sans dommage, dans cette journée charnière, signifierait beaucoup, pour les partenaires de Mathieu Gégout.
Maxime Chevrier
Face aux pros que sont Bienvenu, Paye et Sissako, Ludovic Golliard et ses coéquipiers vont devoir afficher une grosse solidité pour revenir avec un résultat. Photo Loïc Petitjean
Troyes (2) - BFC à revivre
Posté le 18/03/2017
Le rendez-vous s'annoncait aussi difficile qu’important pour les Bisontins, en déplacement dans l’Aube, pour y affronter une réserve professionnelle troyenne renforcée. Celle-ci, avec notamment deux buts dans les derniers instants, a dominé (5-1) un BFC en difficulté en première mi-temps, mais pas loin de revenir ensuite.
Pour revivre ce match dans les conditions du live : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Troyes (2) - BFC
Posté le 18/03/2017
Après la défaite face à la réserve professionnelle de Troyes (5-1), retrouvez les réactions des entraîneurs respectifs Hervé Genet et Gharib Amzine et celle de Mathieu Gégout.
Globalement passés au travers d’une première mi-temps où ils étaient revenus, de façon heureuse, sur une très belle équipe troyenne, les Bisontins ont ensuite eu les moyens de faire bien mieux que ce que le score brut (5-1) laisse deviner. Derniers, ils devront remettre l’ouvrage sur le métier.
Il y a toujours des moments qui vous marquent dans une saison. Aussi brutale soit-elle, la défaite à Troyes ne peut, décemment, être un ruine-moral pour un BFC qui connait, depuis des semaines, les données du problème. Pour être parti de très loin (NDLR : deux points fin novembre), il savait nécessairement qu’il s’était engagé, avec un lourd handicap, dans une course qui ne lui pardonnerait rien. Pas même un faux-pas après… neuf matches, et près de quatre mois d’invincibilité en championnat ! Seul Pontarlier, leader samedi matin, en avait fait autant.
Le fait que ce revers coïncide, suite à la victoire d’Ornans sur Selongey (3-0), avec un retour à cette place de lanterne rouge, résonne comme un bien lourd tribut. Mais il n’y a objectivement aucune raison de penser que Besançon ne rebondira pas (dès samedi prochain ?), dans un bas de tableau où un quatuor pourrait batailler jusqu’au bout. Les Bisontins devront juste se servir de cette bonne claque reçue à Troyes. Parfois, elles font du bien. Aussi positif et batailleur pour la suite, que lucide au moment présent, Mathieu Gégout a à peu près tout dit, après la rencontre. « Il faut reconnaître que l’on a joué une très belle équipe de Troyes. Malgré notre position, peu de formations nous avaient autant bougés. On ne va pas remettre en question tout ce qui a été fait. Le tout est de repartir de l’avant, car on ne se créé que trop peu d’occasions en ce moment ».
Punis pour n’être pas revenus au score
Depuis cet hiver, le BFC s’était mué en une machine de guerre. Imperméable aux coups. Avant ce déplacement, cette équipe avait terminé quatre matches sur sept, en 2017, sans encaisser de but. C’était une performance. Mais elle n’avait, dans le même temps, gagné qu’à deux reprises. Un rythme qui devra, inévitablement, en précéder un autre, pour cette fin de championnat au couteau. A commencer par la réception de Créteil, samedi prochain : il faudra savoir gagner à la maison. Cette soif de la victoire, ce groupe ne l’a pas perdue en 90 minutes. Bien que dérangeants pour Besançon, même si qualifiés « d’anecdotiques et sévères » par Gharib Amzine, les deux buts, en toute fin de match (4-1, 87e et 5-1, 90e+1) d’Aguene, ne peuvent pas pervertir l’analyse.
Celle-ci mesurera en revanche la difficulté, bien plus réelle, d’apposer, dans l’entrejeu, une maîtrise digne de ce nom. Entre une usure physique et un déficit technique, cette copie-là est à revoir. Car, en dépit d’une belle entame, les Francs-Comtois avaient volé en éclat, en première période, après l’ouverture du score troyenne bien évitable (1-0, 11e). Blessé mais buteur, Paye, bien servi par un Atoiyi dans tous les bons coups, avait mis au supplice (2-0, 32e), un BFC simplement moins fort, intrinsèquement. Face à cette jeune garde champenoise, on se disait néanmoins qu’une réduction du score, certes improbable, changerait tout.
C’est exactement ce qui s’était passé, un rien avant la pause, sur un lointain coup franc de Y. Crolet sur lequel Diouf s’était troué (2-1, 45e). L’aubaine n’avait malheureusement pas été saisie, en dépit d’une deuxième mi-temps que les Doubistes avaient dominée un bon moment. N. Louhkiar, sur un caviar de Dabo, aurait dû matérialiser ce retour. Au propre comme au figuré, la chance s’était envolée (63e), et Besançon, après la frappe sèche de Benard (3-1, 73e), s’était dirigé vers un calvaire qui doit avoir un bienfait. Celui de considérablement remobiliser les troupes.
Maxime Chevrier
Troyes (B) bat BFC 5-1.
Rosières-Près-Troyes. Complexe de l’Aube. Temps couvert et frais. Terrain synthétique. Environ 80 spectateurs. Arbitrage de M. Le Metayer, assisté de MM. Deudon et Jacob. Mi-temps : 2-1. Buts : Sissako (11e), Paye (32e), Benard (72e), Aguene (87e et 90e+1) pour Troyes (2) ; Y. Crolet (45e) pour le BFC.
Avertissements : Obiang (42e), Boussaïd (78e) à Troyes (2). Troyes (2) : Diouf - Moutachi, Momo N’Jombe, Sissoko, Obiang - Tchimbembe (puis Perez, 67e), Benard - Paye (puis Sow, 34e), Atoiyi, Sissako - Bienvenu (puis Aguene, 73e)
Non utilisés : Abdallah, Paillou.
Ent. : Gharib Amzine BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Hakkar (puis Mahmoudi, 85e), Cuenin - N. Louhkiar (puis Y. Faivre, 79e), Visiedo (puis Boussaïd, 64e), Y. Crolet - Gégout (cap)
Non utilisé : Maillot
Ent. : Hervé Genet.
Photo Loïc Petitjean
L’essentiel est à venir...
Posté le 23/03/2017
Battus (0-1), plutôt logiquement, par une équipe du Racing qui avait, elle aussi, été profondément remaniée, les joueurs de Hervé Genet savaient, dès le départ, qu’ils auraient des échéances autrement plus importantes que cette Coupe de Franche-Comté. Rendez-vous samedi contre Créteil.
Tout le monde s’est quitté bons amis. En dépit du large turn-over (pratiquement une équipe de part et d’autre) qui avait été appliqué, les deux coaches respectifs, qui ont pensé la même chose d’une programmation assez sotte de ce 16e de finale de Coupe de Franche-Comté, n’ont quand même, une fois lancés, pas donné l’impression de galvauder le rendez-vous. Bien au contraire. Disputé devant une honnête chambrée, ce match a plutôt été agréable, avec des jeunes joueurs, souvent en manque de temps de jeu, qui avaient à cœur de se mettre en évidence.
A ce petit jeu, sur un terrain dont on ne sait, à force, plus trop quoi penser, les « Rouges » ont été les plus méritants. L’entame des garçons de Yohann Rangdet, bien dans le ton, avait envoyé quelques signaux. Il fallait ainsi, dans ses buts, la présence rassurante de Maillot, pas heureux pour le coup lorsqu’une de ses parades engendra, dans la foulée, une main involontaire de Visiedo. Chapuis en profitait en exécutant parfaitement le penalty qui suivait (0-1, 20e). La partie se sera finalement jouée là, même si elle aurait pu rebondir à d’autres moments clés.
Les occasions sont venues un peu tardivement
Que ce soit, dans un premier temps, par l’intermédiaire des attaquants du Racing (Eusébio, Konaté et Chapuis), qui avaient eu, à cheval sur les deux mi-temps, les nettes occasions de faire le break face à un Maillot bondissant. Que ce soit aussi, de l’autre côté, par de vraies situations. On pense par exemple aux traces laissées sur la cheville de Mahmoudi, qui auraient dû conduire M. Husadzic, qu’on a honnêtement vu plus inspiré par le passé, à désigner le point de penalty (35e). On pense surtout à cette dernière demi-heure, où les « Bleus », enfin dans le bon sens de la marche, avaient eu les balles d’égalisation.
Mahmoudi et N. Louhkiar ne les avaient pas converties, laissant le droit au Racing, lors du prochain tour, de se déplacer au PSB pour une rencontre aux accents sympathiques. Un dernier mot qui résume finalement assez bien l’opposition entre deux équipes qui avaient surtout à cœur, et on les comprend dans leur situation, de préserver toutes leurs chances pour le match de championnat à venir samedi. Celui-là, c’est sûr, sera bien plus important.
Maxime Chevrier
Racing bat le Besançon FC 1-0.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps frais. Pelouse en mauvais état. Environ 450 spectateurs. Arbitrage de M. Husadzic assisté de MM. Isabey et Perrin. Mi-temps : 0-1.
But : Chapuis (20e, sp) pour le Racing.
Avertissements : Visiedo (34e), N. Louhkiar (67e), Pesenti (80e) au Besançon FC ; Revoy (81e) au Racing.
BFC : Maillot - Dabo, Visiedo, Pesenti, Dyeres - Y. Faivre, Y. Crolet, S. Crolet - Mahmoudi, N. Louhkiar, Cheikh
A participé : Atangana
Racing : Ontani - Lafrance (cap), Peralta, Boine, Feltz - Grillot, N. Hakkar - A. Hakkar, Eusebio, Konaté - Chapuis
Non utilisés : Grand, Maatoug, Revoy
L’appel des beaux jours
Posté le 25/03/2017
Lanterne rouge au moment de recevoir une réserve de Créteil excessivement dangereuse, le BFC doit faire coïncider son obligation de résultat avec une éclatante réaction après le dernier revers à Troyes.
Il sera temps, dans une semaine, de souffler un peu. « Ce sera quand même le sixième match pour l’équipe en 15 jours » souffle Hervé Genet. L’homme n’est pas du genre à se servir dans les excuses en tout genre, mais il n’est pas tout à fait aveugle non plus. L’usure physique, d’abord palpable sur le contenu de certaines rencontres (Gueugnon, Moissy…), a fini par impacter les résultats.
La mésaventure, samedi à Troyes, est peut-être, aussi bien qu’un accident, un modèle du genre dans une saison. « C’est totalement logique d’avoir, à l’instar des matches aller, une période dans cette phase retour où l’on est moins bien » calme l’entraîneur doubiste, qui évoque également « l’effet psychologique pesant d’être constamment sur la brèche depuis le début de la saison ». Ces obstacles-là, Besançon devra les surpasser. Et si possible avec panache, pour remettre les choses au clair.
« Nous avons notre destin en mains, profitons-en »
Sur ce point, le technicien doubiste ne tergiverse pas. « J’attends une franche réaction de mon équipe. On n’a pas d’autre choix dans la course au maintien ». Repartir de l’avant, engager une nouvelle série vertueuse impliquerait, à n’en point douter, une performance de tout premier ordre, ce après quoi court le BFC depuis un moment. Hervé Genet au micro : « Créteil est une très belle équipe, une des meilleures du championnat. Mais quelque part, on doit avoir la fierté de vouloir lui montrer un tout autre visage que celui de l’aller, où on avait été pitoyable ».
Comme en région parisienne, les Cristolliens s’appuieront sur de nombreux renforts du groupe National, extrêmement fourni. Une difficulté supplémentaire pour des Bisontins qui ont néanmoins le mérite de s’être montrés costauds à Léo-Lagrange, en 2017. « Les neuf matches sans défaite nous ont fait du bien, mais nous n’avons pas beaucoup avancé avec les nuls, il nous faut cette fois gagner. Nous devons nous occuper que de nous, pas de la gamelle des autres, car nous avons la chance d’avoir notre destin en mains, alors profitons-en ». Mieux même, pour entrevoir un horizon meilleur, abandonner de nouveau cette place de lanterne rouge serait une précieuse idée. On sait par quoi ça passe.
Maxime Chevrier
A l'image d'Imad Boussaïd, touché à Pontarlier, les Bisontins espèrent avoir retrouvé un peu de fraîcheur pour faire tomber une redoutable équipe de Céteil. Archives Loïc Petitjean
BFC - Créteil (2) à revivre
Posté le 25/03/2017
Il fallait prendre des points, et le BFC grignotte. Le BFC a été malmené, le BFC a mené au score et s'est fait rejoindre mais les Bisontins ne lâchent rien.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Créteil (2)
Posté le 25/03/2017
Après le match nul face à la réserve professionnelle de Créteil (1-1), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, de l'entraîneur Hervé Genet et celle de Mickaël Courtot.
La trêve va faire le plus grand bien à une équipe bisontine qui a eu l’excellente idée de l’aborder, à la faveur de son nul courageux (1-1) devant Créteil, en se délestant de cette place de lanterne rouge. Le BFC affrontera les deux derniers mois de compétition en ayant son destin en main.
Bien sûr, cette vision-là ne serait pas suffisante pour décrocher un maintien. Autant qu’il ne gagne pas (NDLR : seulement deux succès, le moins bon bilan de la poule), Besançon perd peu. Le dixième nul de la saison accumulé samedi soir est incontestablement à ranger au rayon des bons résultats. Tout simplement parce que cette équipe cristolienne était au-dessus et qu’elle est même, sur les deux confrontations directes, la meilleure vue cette saison.
Rincé par la multiplication récente de ses efforts, le BFC a fait ce qu’il a pu. Il a retrouvé, comme face à Moissy, cette chance qu’il n’avait pas eue à Troyes. Le poison Sacko, dans tous les bons coups avec l’excellent Gassama, et ses partenaires auraient d’abord dû, sans la présence de Buisson et d’autres mauvais choix dans le dernier geste, punir cette équipe bisontine qui trouva à l’inverse son salut sur un éclair génial. L’inspiration de Y. Crolet, avec cet amour de l’extérieur qui loba Cedille (1-0, 36e), vaudra peut-être cher, fin mai. Car ce but, que les Francs-Comtois ont longtemps cru tenir, entretiendra, pour les deux semaines à venir au moins, une dynamique positive.
L’heure du changement
Cet exploit qu’a réalisé le milieu de terrain bisontin, que l’on aimerait plus souvent retrouver à ce niveau individuel, l’équipe entière y sera tenue, elle qui doit a minima signer trois succès lors des six derniers matches de la saison. On pourrait bien sûr y voir un appel clair sur les réceptions cruciales qui arriveront à Léo-Lagrange : deux derbies contre des concurrents directs (Ornans et Racing) et un dernier match face à Dijon (2). Un raisonnement qui s’appuie, aussi, sur le rendement notoirement insuffisant du BFC hors de ses bases. Et quand on sait qu’il se coltinera des voyages à Sochaux (2), Noisy-le-Sec et Ivry…
De la fraîcheur retrouvée pourrait bien dépendre la conclusion de la révolte bisontine. Cette équipe, qui ne put éviter samedi le retour logique de Créteil, avec la percée plein-axe de Sackho (1-1, 69e), a ce cran nécessaire pour faire pencher la décision. Mais il lui faudra nécessairement retrouver cet allant offensif. Celui qui provoquera sa réussite.
Maxime Chevrier
BFC et Créteil (B) 1-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps printanier. Terrain moyen. 183 spectateurs. Arbitrage de M. Pires Martins assisté de MM. Becker et Jans et. Mi-temps : 1-0. Les buts : Y. Crolet (36e) pour le BFC ; Sacko (69e) pour Créteil (2).
Avertissement : Lapoussin (90e) à Créteil (2).
BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - Cuenin, M’Boa (puis Y. Faivre, 82e) - Boussaïd (puis N. Louhkiar, 72e), S. Crolet (puis Visiedo, 61e), Y. Crolet - Gégout (cap)
Non utilisés : Dyeres et Maillot.
Ent. : Hervé Genet. Créteil (2) : Cedille - Solomon, Diarra (cap) (puis Dauchy, 82e), Dfeili - Baptista, Benaniba (puis Belkhouche, 76e) - Cyprien, Gassama, Haidara (puis Lapoussin, 64e) - Sidibé, Sacko
Non utilisés : Esnard et Khiyati
Ent. : Adérito Moreira
Yohan Crolet a marqué samedi l’un des plus beaux buts de la saison. Archives Loïc Petitjean
Parcours semé d’embuches
Posté le 01/04/2017
A six journées de la fin, cinq équipes vont devoir s’armer, y compris de patience, dans une lutte pour le maintien marquée par la menace de pénalité de six points qui plane au-dessus de la tête d’Ornans et Selongey. Le reste du casting est composé par Moissy et les deux équipes bisontines.
Une course australienne, mais à l’envers. Chaque journée, à défaut d’élimination directe, l’un ou l’autre aura le moyen de se rapprocher du but ultime. Un maintien dont la plupart pourrait seulement être assurée au soir du 20 mai prochain, au rideau de ce championnat. Dans un mouchoir de poche depuis quelques semaines, Ornans, BFC, Racing et Moissy ont chacun grignoté sur une équipe en chute vertigineuse.
Mieux qu’un tube de l’été, Selongey s’était fait une réelle place au soleil lors de la première partie de saison. Elle semble désormais loin, avec la pire série (en cours) cette saison : six défaites consécutives. Seule l’AS Ornans, entre décembre et février, avait enregistré cinq revers de rang. Une phase retour qui a englué Doubistes (6pts) et Bourguignons (3pts), dans des temps de passage à peu près égaux à ceux de Moissy (5pts).
Beaucoup de confrontations directes pour faire la différence
Dans cette dynamique, on comprend que la potentielle pénalité (lire par ailleurs) de six points agit telle une épée de Damoclès sur la tête de ces équipes. Sans, Selongey apparait évidemment comme candidat plus que probable au maintien, et ce, même si les hommes de Sébastien Evain, qui disputeront une seule confrontation directe (au Racing, J21), joueront les deux premiers et auront deux derbies à négocier à Dijon et Gueugnon.
La barre symbolique des 26pts, les autres en sont encore éloignés. Dans l’ordre, le Racing aura un avantage : celui de ne jouer aucun candidat à l’accession. A contrario, il sera le seul à disputer trois confrontations directes. Jamais simple dans une dernière ligne droite où il faudra aussi aller à Gueugnon. Moissy aura un menu plutôt copieux, conclu par une réception de Pontarlier potentiellement explosive. Noisy à la maison, et deux déplacement cruciaux dans le Doubs (Ornans et Racing) marqueront des tournants.
Repêchés automatiques en Bourgogne-Franche-Comté
Le BFC aura une particularité : celle d’accueillir trois voisins pour ses derniers rendez-vous à Léo-Lagrange. Ils seront clairement décisifs, avec deux réceptions de concurrents directs (Ornans et Racing), quand il faudra visiter du lourd (Sochaux, Noisy et Ivry). Ornans pourrait avoir le calendrier le plus propice. Jouer trois réserves professionnelles (Troyes, Créteil et Sochaux) en fin de saison est une opportunité. Mais il faudra en outre négocier les deux rencontres charnières que seront Moissy et BFC, avant un final vertigineux à Sainte-Geneviève.
Bien malin celui qui pourrait donner, à ce jour, le nom du condamné d’office. Vu le nombre limité (NDLR : de 6 à 9, soit de cinq à huit accessions des deux DH) d’équipes engagées en Championnats de France, en Bourgogne-Franche-Comté, dans le futur National 3 à 14 équipes, seule la 14e place serait fatidique pour les quatre « régionaux », forcément repêchés en finissant 12e et 13e. Faites vos jeux, car pour l’un ou l’autre, rien n’ira plus dans pas longtemps.
Maxime Chevrier
Ci-dessous le tableau des six dernières journées.
Ornans et Selongey en appel
C’est la semaine prochaine, qu’Ornans et Selongey seront auditionnés par la commission supérieure d’appel de la FFF. Pour eux, l’enjeu est déterminant, après l’annonce d’une sanction de six points ordonnée par la commission fédérale des compétitions nationales. Celle-ci, s’appuyant sur un principe de jurisprudence, reproche aux deux clubs de ne pas avoir aligné en leur nom propre (mais en groupement), un nombre précis d’équipes à 11 et de n’avoir pas inscrit, toujours sous la même forme, une formation en Coupe Gambardella. Six points qu’Ornans et Selongey comptent fermement récupérer, à l’issue d’un appel (suspensif) lui aussi déterminant.
Des forces avant la dernière ligne droite
Posté le 06/04/2017
Sur l’invitation de MC Conseil, l’un de ses sponsors majeurs, le Besançon Football Club avait rendez-vous, ce jeudi soir, avec ses partenaires et autres soutiens du club. L’occasion de vérifier qu’histoire et projet étaient véritablement en marche.
Les petits plats dans les grands. Mathieu Mourey et son équipe ont largement soigné l’accueil des différentes forces vives, autour du football bisontin. Sponsors privés, investis depuis le début de la saison derrière le BFC, soutiens, mais aussi personnalités ont ainsi répondu à l’invitation. On retrouvait, par exemple, aux côtés de Hervé Genet, Sylvain Matrisciano, dans une dimension historique et patrimoniale que ne veut pas surtout pas renier Carl Frascaro.
Le président bisontin a lancé la soirée, au détour d’une présentation périphérique de cette jeune entité qui monte sur la place. Face à lui, dans l’auditoire, figuraient notamment des élus. Abdel Ghezali, constamment présent cette année, mais également, non loin de l’adjoint aux sports, le Sénateur Jacques Grosperrin, resté solidaire du duo Frascaro-Genet, le vice-président du Conseil départemental Ludovic Fagaut et le député Eric Alauzet.
Avec l’encadrement du PSB
Classe et conviviale, la soirée a permis au maître des lieux de présenter une société qui mérite visite, du côté d’Ecole Valentin. Avant de céder la parole à ses convives et de les inviter à rejoindre un simulateur de voiture qu’il avait spécialement fait venir pour l’occasion, Mathieu Mourey s’est montré enthousiaste, devant le plaisir partagé par une assemblée fort bien restaurée jusqu'aux délicieux chocolats made-in Alain Ricot.
Comme une forme de trait d’union, dans une fin de saison où il jouera très, très gros, le BFC, après un rappel sur les premiers mois de compétition, a dit quelques mots, à ses partenaires, sur le gros projet (en cours) de mutualisation, avec les voisins du PSB. Autour du président Samuel Kennel, ses représentants (clubs affaire) figuraient en premières loges au moment où Carl Frascaro lançait « ce projet que Besançon mérite ». Nous aurons largement l’occasion d’y revenir, une fois l’urgence quotidienne passée. Car pour le BFC, très reconnaissant vis-à-vis de cette soirée chez MC Conseil, l’essentiel ne porte désormais plus qu’un nom : le maintien en CFA 2. Premier rendez-vous : samedi, du côté de Méziré, face à Sochaux (2).
Mathieu Mourey, au moment de la présentation de sa société MC Conseil, hôte du BFC ce jeudi soir.
Attention aux secousses
Posté le 08/04/2017
Le dernier exemple du genre leur avait laissé un sale souvenir, avec une bonne fessée à Troyes. Chez une réserve professionnelle sochalienne nettement renforcée, le BFC devra forcément en faire plus, en faire beaucoup même, pour maîtriser une journée importante.
Il est une époque pas si lointaine où Hervé Genet se délectait des oppositions face à des réserves professionnelles. Période bien révolue cette année. Le bilan parle de lui-même en six confrontations cette saison : quatre défaites pour deux nuls. Ces miettes, le BFC s’en satisferait sans doute, ce samedi après-midi (16h) sur la pelouse de Méziré. Encore que Besançon n’aura d’autre choix que d’opposer le visage le plus conquérant possible, face à des « Jaune et Bleu » délestés, eux, de toute pression comptable.
Sans excès, Hervé Genet pense en effet « qu’il faudra quand même penser à jouer contre cette équipe, pour apporter du danger, bien plus que ce qu’on a fait à Troyes et contre Créteil ». Comment ? « En étant bien meilleur techniquement » coupe le technicien, lucide sur les manques criants dernièrement constatés dans l’entrejeu. Les premières chaleurs (« un faux débat ») ne trouveront donc aucune légitimité dans l’esprit de l’entraîneur bisontin pour expliquer d’éventuelles difficultés.
« Le compte à rebours a débuté »
D’autant que Besançon, logiquement à bout de souffle en mars, après un enchaînement marquant, a largement pu refaire du jus pendant ces quinze derniers jours. « Cette coupure a fait du bien. Elle doit nous lancer, car le compte à rebours a débuté. Quatre matches de suite en avril, on est clairement dans la dernière ligne droite ». Pas du genre à se cacher, Hervé Genet a bien noté la caractéristique de cette fin de saison, « avec quatre derbies pour nous ». Pas de doute, ils feront office de juge de paix pour le BFC, jusqu’ici pas fichu de s’imposer une fois à l’extérieur.
« Si j’avais la recette… » maugréé Hervé Genet, qui ne peut véritablement s’appuyer que sur le premier match à Dijon (2-2), pour parler de véritable référence. C’était face à une équipe fortement renforcée, là-même où les partenaires de Mathieu Gégout étaient allés dicter leur loi en janvier 2016, lors de la… dernière victoire à l’extérieur en championnat. Une série longue comme un dimanche sans pain. Brutalement l’interrompre, ce samedi, alors que Sochaux alignera les Gibaud, Ramaré, Honorat, Lasme, Aktas and co, signifierait beaucoup pour le BFC, lors de cette journée qui ne lui est a priori pas réputée favorable. C’est bien dans la difficulté qu’il faudra se révéler. « Comme contre Créteil, il faudra savoir lutter et faire preuve d’un état d’esprit irréprochable » exhorte le coach doubiste. Un défi d’hommes et de guerriers. Les Bisontins doivent s’en montrer dignes.
Maxime Chevrier
S'ils veulent inquiéter Sochaux, Boussaïd et les Bisontins devront évoluer un ton au-dessus par rapport à leurs dernières sorties. Archives Loïc Petitjean
Sochaux (2) - BFC à revivre en live
Posté le 08/04/2017
On a assisté à une rencontre de très bon niveau, ce samedi après-midi à Méziré. Les Bisontins, qui ont mené à deux reprises chez une réserve professionnelle sochalienne renforcée, reviennent finalement avec un nul plutôt satisfaisant (2-2).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Montage Loïc Petitjean
Les réactions après Sochaux (2) - BFC
Posté le 08/04/2017
Après le match nul (2-2) chez la réserve professionnelle de Sochaux, retrouvez les réactions du coach sochalien Omar Daf et celle du président du BFC, Carl Frascaro.
Brute, l’opération comptable, après les victoires d’Ornans et du Racing, apparaît minimaliste. Mais le BFC, qui se savait en danger chez une réserve sochalienne qui avait fière allure, ne peut rougir du nul (2-2) ramené de Méziré. Il prendrait tout son sens en cas de victoire dans le prochain derby.
L’urgence d’une fin de saison se moque éperdument du contexte comme du pédigrée d’un adversaire. Là où seul le résultat compte, des constats peuvent quand même émerger. Ce samedi après-midi, sous un cagnard qui a rendu la pelouse de Méziré encore plus vilaine, les partenaires de Mathieu Gégout ont réalisé ce que n’avaient pas su faire Moissy, Ornans et le Racing : ramener un résultat d’un déplacement pas franchement commode.
Savoir qu’Omar Daf pouvait compter, au coup d’envoi, sur huit joueurs du groupe professionnel renforcera un peu plus l’impression. Le BFC, longtemps consistant, a tenu, par ses qualités, la dragée haute à des Lionceaux dangereux, par l’intermédiaire de l’excellent Guirassy. Et même s’il peut être mitigé, au sortir d’une journée qui le laissera dans une position assez inconfortable avant de recevoir samedi Ornans, le club bisontin aura tout intérêt à se dire que le visage - loin d’un relégable en puissance - qu’il a affiché doit ouvrir un vrai chemin.
Dommage, ce retour des vestiaires
Le tout sera de connaître le prochain rendement. On signe, à l’avance, pour des mêmes scores de parité ramenés avec solidité de Noisy-le-Sec et Ivry si, par ailleurs, le compteur victoires s’affole enfin. Pas la peine de se mentir, ces succès sont vigoureusement appelés à Léo-Lagrange, contre Ornans, le Racing et Dijon (2). Au moins, les Bisontins en ont allégrement les moyens. Le fait qu’ils aient retrouvé la lumière, sur une phase arrêtée (corner de Y. Crolet, tête au second poteau de Golliard, 0-1, 24e), a été un signe intéressant. Tout comme certains mouvements, en particulier instaurés, avant la pause, par Boussaïd et Dabo.
Il y avait bien eu un « mais ». Un ballon égaré, côté gauche par S. Crolet. Pris dans son dos, Pesenti avait vu partir Guirassy. Fatal (1-1, 28e). Mais les joueurs de la capitale franc-comtoise, qui auraient dû reprendre la marque quelques instants plus tôt avec le duo S. Crolet-Boussaïd, profitait d’un nouvel enchaînement classieux d’un Y. Crolet en bonne forme, pour repasser devant (1-2, 42e). L’aubaine n’aura pas duré. Logique au vu d’une deuxième mi-temps au crédit des locaux. Resté aux vestiaires pendant cinq minutes, Besançon avait vu Sochaux revenir, par l’inévitable Guirassy, taclant à bout portant un centre de Honorat (2-2, 48e). Golliard, sur un nouveau corner bisontin, et Lasme, bien mis en échec par Buisson, avaient eu, tour à tour, la possibilité de donner la victoire aux leurs. Considérer que chacun ne l’aurait pas usurpée acte la légitimité du nul. Un de plus. Le BFC en préfèrera moins demain, sous peine d’envisager le pire, au profit de davantage de victoires, qui rapprocheraient l’équipe d’une juste récompense.
Maxime Chevrier
Sochaux (B) et BFC 2-2.
Méziré. Stade municipal. Temps chaud. Pelouse difficile. 203 spectateurs. Arbitrage de M. Ougier, assisté de MM. Yuksel et Boileau. Mi-temps : 1-2. Buts : Guirassy (28e et 48e) pour Sochaux (2) ; Golliard (24e), Y. Crolet (42e) pour le BFC.
Avertissements : Ramare (58e), Sagun (88e) à Sochaux (2) ; Pesenti (29e) au BFC.
Sochaux (2) : Long - M’Bakata, Senhadji, Gibaud, Sans - Ramare (cap), Daham (puis Rzepecki, 82e) - Honorat (puis Lasme, 79e), Aktas (puis Archimede, 65e), Sagun - Guirassy
Non utilisés : Josephau et Juanole.
Ent. : Omar Daf BFC : Buisson - Dabo, Golliard, Pesenti, Courtot - M’Boa, Cuenin - Boussaïd (puis Visiedo, 89e), S. Crolet (puis Cheikh, 82e), Y. Crolet - Gégout (cap) (puis Hakkar, 72e)
Non utilisé : Maillot.
Ent. : Hervé Genet.
Le BFC a réussi à mener à deux reprises à Sochaux. Photo Alexandre Vacheresse
Vacances : au bonheur des enfants
Posté le 13/04/2017
Le BFC est désormais rodé. Vacances scolaires (deuxième semaine) riment avec stage de foot organisé avec soin, sur le site des Orchamps. Du ballon, des bons repas, des copains et des sorties pédagogiques. Il faut vite réserver !
Du 24 au 28 avril. Lundi à vendredi de la deuxième semaine des vacances de Pâques. Un casse-tête pour vous, parents, peut vite être résolu, si toutefois votre enfant n’a pas trouvé d’occupation. Il ou elle aime le foot ? Optez pour le stage BFC qui, niveau prix, défie comme d’habitude toute concurrence. 35€ la semaine (règlement le premier jour du stage), repas compris. C’est bonheur.
Comme d’habitude, en plus des goûters fournis aux enfants, la restauration du midi sera confectionnée par le partenaire Léonard. Les petits (âgés de 8 à 14 ans) mangeront non seulement équilibré, mais ils se défouleront sur le synthétique, tout neuf, des Orchamps. Le foot sera évidemment largement au cœur du programme, pendant les cinq jours qui s’étaleront de 9h30 à 16h30.
Avec de belles actions
Autour de Mathieu Boillon, des éducateurs (et joueurs) du BFC, les enfants débuteront également la deuxième semaine des vacances avec des sorties éducatives. Visite de la caserne des pompiers le lundi, initiation secourisme le mardi (U11 et U13), les bonnes idées n’ont pas manqué.
Si ce n’est déjà fait, dépêchez-vous d’inscrire votre enfant. La méthode, elle non plus, n’a pas changé. Les démarches sont à effectuer au 06 85 54 63 03. Les vacances avec le BFC, c’est toujours mieux !
Montage Loïc Petitjean
Du super en carburant
Posté le 15/04/2017
Seule la victoire sera belle pour des Bisontins qui, après avoir eu du mérite de faire nul contre Créteil et Sochaux, n’ont pas d’autre choix, pour mieux se placer dans le sprint final, que de battre leurs voisins d’Ornans, revigorés. Attention, virage déterminant.
Du grabuge dans l’air. Certes, il restera un mois de compétition derrière, quatre matches pour rattraper les derniers points envolés. Mais cette confrontation directe sent le tournant à plein nez. Psychologiquement, le verdict (lire par ailleurs) des pénalités concernant Ornans et Selongey pourrait avoir un effet catalyseur. Même si d’autres candidats joueront gros, l’éventuel vainqueur du soir se placerait, bombant le torse à peine plus fièrement.
Davantage de certitudes que les deux équipes chercheront dans une partie qui pourrait bien, comme à l’aller, être atteinte par l’enjeu comptable. La pression ? Le BFC semble s’en accommoder plutôt naturellement. « Je ne la ressens pas vraiment chez mes joueurs. C’est sans doute parce que l’on est dans cette situation depuis longtemps désormais. A l’aller, déjà, nous étions tenus de faire un résultat. Ce match finalement, cela fait un moment qu’on savait qu’il serait important ».
« Ce match, il faut le gagner »
Prêts mentalement à « souffrir jusqu’au bout », les Bisontins ont compris que le seul carburant qui vaille sera la victoire. Deux succès en 21 matches : il faudrait presque se pincer pour le croire. « Ce coup-là, les nuls ne paieront pas. Ce match, il faut le gagner. On aurait déjà la certitude de reprendre un concurrent ». Hervé Genet ne perd pas de temps sur la forme ou autre soucis des adversaires. « On n’a à s’occuper que de nous et c’est une chance croyez-moi, car nous avons notre destin entre les pieds ».
Ce tempérament, que Besançon a parfois montré avec brio, samedi dernier à Sochaux (2), devra ressortir de manière plus régulière. « C’est certains que, si on parvient, dans le jeu, à reproduire ce que l’on a fait, on a de bonnes chances de gagner ». Cette foi, le coach doubiste la conserve « parque ce que mon équipe en est non seulement capable, mais aussi parce qu’elle n’a jamais failli lorsque les exigences de résultat se faisaient ressentir ». Il n’y aura guère d’autre moyen que de le confirmer lors de ce derby qui en dira long.
Maxime Chevrier
Les Bisontins auront besoin d'allant (et surtout de victoire) ce samedi contre Ornans. Photo Loïc Petitjean
BFC - Ornans à revivre
Posté le 15/04/2017
Ils n'avaient pas le choix que de abttre cette surprenante équipe d'Ornans ! Bougés en première période, les Bisontins ont réussi à inverser la tendance en seconde période pour s'imposer ! Un gros ouf de soulagement !
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Ornans
Posté le 15/04/2017
Après la belle victoire face à Ornans (3-1), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, de l’entraîneur bisontin, Hervé Genet et celle d’Imad Boussaïd.
Mal partis, et finalement fort bien arrivés après avoir été déchaînés, les Bisontins auront vécu, samedi, un match qui doit compter face au concurrent direct qu’était Ornans (3-1). Il reste quatre matches au BFC pour matérialiser cet engagement moral qu’est le maintien en CFA 2.
Que le football sait être beau lorsqu’il est simple. Parlez en donc à Pierre Cuynet. Le meneur de jeu bisontin, plus à l’entraînement depuis un certain BFC - Nancy, est revenu à la compétition au meilleur des moments. D’un ballon anodin, après un vilain renvoi ornanais sur un coup franc basique de Courtot, Cuynet en a fait un délice de caviar pour Boussaïd (2-1, 78e). L’ex-Ornanais, comme un symbole, qui donnait là une victoire primordiale aux siens, comme il en avait rêvé.
Le football sait aussi récompenser ses bienfaiteurs. La preuve, le passeur était devenu, dix minutes plus tard, un buteur tout en facilité (3-1, 88e) sur le centre en retrait d’un bondissant S. Crolet, auteur là, et de loin, de sa prestation la plus aboutie de la saison. C’est en effet l’ancien dijonnais qui avait lancé cette soirée pas comme les autres. D’une volée simplement cadrée, après un dégagement aléatoire de Domingos, le milieu doubiste profitait de la faute de main de Mouge (1-0, 6e). On n’en était qu’au premier fait à part d’une rencontre qui en collectionna quelques-uns. A défaut de brio, les amateurs de sensations fortes en auront eu pour leur argent.
Que ce fut dur pourtant…
Besançon ne s’est certainement pas extirpé d’une fichue situation par hasard. De même qu’il n’a pas perdu qu’un match de championnat (Troyes) sur la phase retour - où les joueurs de Hervé Genet sont 7e - sans raison. Au fil d’une deuxième mi-temps convaincante, le BFC a fini par essorer une équipe de Yannick Renou qui perdit ostensiblement le fil. Les quatre avertissements reçus, en neuf minutes à l’heure de jeu, voulaient à la fois tout dire, autant qu’ils ne résumaient rien d’un premier acte dominé par les visiteurs. On était alors loin, très loin de deviner que cette équipe finirait par afficher une certaine supériorité intrinsèque. Mordant, joueur, Ornans marchait sur les locaux.
L’efficacité lui a sans doute fait défaut pour faire plus mal. Car hormis cette tête de Domingos qui, couvert par Courtot, devançait un Buisson alors fébrile comme son arrière-garde (1-1, 24e), les Ornanais avaient soit raté le coche (Grandjean ou transversale en première période), ou étaient soit tombés sur le portier bisontin, comme Ramdani après la pause. Les accouchements difficiles sont souvent ceux qui génèrent le plus de joie. Ce groupe passera, peut-être, pour un spécialiste du genre en fin de saison. A la fin d’un exercice où il n’a plus le droit de flancher. Il a encore eu ce caractère samedi.
Maxime Chevrier
BFC bat Ornans 3-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps clément. Terrain correct. 439 spectateurs. Arbitrage de M. More assisté de MM. Martin et Ravier. Mi-temps : 1-1. Les buts : S. Crolet (6e), Boussaïd (78e), Cuynet (88e) pour le BFC ; Domingos (24e) pour Ornans.
Avertissements : Dabo (32e), Pesenti (45e+2) au BFC ; Juif (41e), Aumaître (61e), Martin (64e) Domingos (68e), Dirand (70e) à Ornans.
Avec un but et une passe décisive, Steven Crolet a été largement prépondérant dans le succès bisontin. Photo Laetitia Place
Pas cette abstention-là !
Posté le 21/04/2017
Parce que sa première partie de saison l’a conduit à se battre jusqu’au bout, le BFC a bien compris, la semaine dernière contre Ornans, qu’il avait mis les deux pieds dans une phase critique. Le voyage chez une équipe de Noisy-le-Sec qui lorgne encore l’accession sera aussi intense que fort en sens.
Cette équipe est comme le funambule. Sur ce fil étroit, elle résiste au temps, le regard figé sur un horizon, un cap fixe. Le maintien est au bout, en ligne de mire, et il n’est pas question, pour les protégés de Mathieu Gégout, de tomber, de fracasser leurs membres, et beaucoup d’espoirs d’un renouveau bisontin. Les derniers mois sont venus le prouver. Ce groupe a tantôt montré du caractère, tantôt de la qualité. Parfois, rarement certes, les deux en même temps, comme lors de deux demi-heures particulièrement réussies à Sochaux (premier acte) et contre Ornans (second).
A mesure que le dénouement approche, Besançon sent poindre une exigence. Celle d’étaler cette force avec plus de régularité, sur la durée d’une rencontre. S’il y parvient, le BFC, conformément à ce que l’on pense de lui et de ses facultés, se maintiendra. Car il passera outre ces quatre derniers obstacles. Y compris celui de ce samedi. Le plus dur a priori. Sur le synthétique de Noisy-le-Sec, les hommes de Hervé Genet n’auront en effet pas que leur seule situation comptable à gérer. L’adversité sera réelle.
« Notre envie de ne pas descendre doit nous sauver »
La saison noiséenne a en effet un paradoxe. A un mois de la fin du championnat, les Franciliens caressent encore l’espoir mathématique d’accéder au National 2, alors même qu’ils comptent sept revers. Trop, en général. Mais alors que, dans le même temps, un Sainte-Geneviève - Pontarlier pourra laisser des traces à quelques kilomètres du stade Salvadore Allende, il y a peu de doute sur la détermination qui animera les locaux. Une « très bonne équipe » jugée par Hervé Genet qui, pourtant assez nettement dominée, à l’aller (1-1), sur le synthétique de Saint-Claude, avait montré un état d’esprit plaisant.
Face à l’équipe la plus gaillarde de la poule, le BFC s’attend à se faire bouger. Mais ses aptitudes à répondre existent aussi. Une fois encore, il devra aller les puiser dans un mental qui lui a fait traverser la phase retour avec panache. « Il y a de quoi être partagé, car hormis le non-match à Troyes (5-1), mais aussi les grosses difficultés devant Créteil (1-1), nous avons été présents à chaque fois » reconnaît le coach bisontin. Cette ambivalence tient sans doute au fait que, méritante, son équipe avait réalisé une mauvaise opération comptable, il y a deux semaines, après avoir signé un résultat nul qui avait pourtant du sens à Sochaux.
A quatre journées de la fin, Besançon, qui n’a jamais gagné un match à l’extérieur en championnat cette saison, se retrouvera face à ses responsabilités. « La priorité, c’est déjà de bien défendre et de ne pas perdre. Je crois fermement que notre envie de ne pas descendre, celle que l’on affiche depuis plusieurs semaines, doit nous sauver ». Hervé Genet a bien assimilé la répétition des efforts. « Chaque samedi, c’est comme si nous passions le baccalauréat en fait… ». A la sortie de cet examen, le but sera de se retrouver en ballotage favorable.
Maxime Chevrier
Comme Ludovic Golliard, les Bisontins vont devoir faire preuve de concentration et de hargne à Noisy-le-Sec. Archives Loïc Petitjean
Noisy-le-Sec - BFC à revivre
Posté le 22/04/2017
Les Bisontins avaient pourtant bien tenu pendant une heure. Face à une équipe supérieure, ils ont fini par mordre la poussière (2-0) chez une équipe de Noisy-le-Sec relancée pour la course à la deuxième place. Le BFC, lui, se retrouve dernier avant un derby crucial samedi prochain devant le Racing.
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Les réactions après Noisy-le-Sec - BFC
Posté le 22/04/2017
Après la défaite du BFC à Noisy-le-Sec (2-0), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, des entraîneurs respectifs Mohamed Djouadi et Hervé Genet et celle de Lucas Cuenin
La rechute (2-0) à Noisy-le-Sec ne pouvait pas plus mal tomber dans la mesure où les succès combinés d’Ornans et Moissy replacent le BFC en dernière position, à trois journées du terme. Passés à côté samedi, les Bisontins se devront une cinglante revanche dans un derby fratricide contre le Racing.
Il y a des soirs comme ça, où rien ne va, où tout est contre soi. Mais dans des moments comme cela, la réflexion pousse à démontrer que rien n’est le fruit du hasard. Avant le match, Hervé Genet avait son scénario en tête. « Il faudra bien défendre dans notre dispositif, il ne faut pas prendre de but. Avec les changements à l’heure de jeu, nous densifierons l’équipe et nous aurons les opportunités. »
Il est certain que face à cette équipe de Noisy, qui n’avait perdu, face à des équipes amateurs, que deux points à domicile (Gueugnon), il fallait se montrer irréprochable dans l’abnégation. Les plans du coach bisontin ont dû être quelques peu revus.
Très tendres, trop tendres
Mathieu Gégout et ses coéquipiers sont retombés dans des travers dont le BFC pouvait, à ce moment de la saison, bien se passer. Aux abonnés absents dans le combat physique, ils ont offert des situations que l’équipe de Noisy n’avait nul besoin. Face à une équipe si athlétique, si agressive dans le bon sens du terme, le fait de n’avoir concédé aucun avertissement témoigne inévitablement d’un manque d’impact.
Le premier but noiséen était semblable à une situation d’échauffement, sans agressivité sur le porteur du ballon, laissant les Franciliens construire à leur aise une offrande pour Kachour (1-0, 65e). Le but du break, lui, a rappelé les fâcheuses tendances bisontines, de la première partie de saison, à faire des erreurs individuelles, payées cash. Ludovic Golliard se sait fautif, après s’être fait contrer dans le rond central pour le second but, signé Cissé (2-0,73e).
Un score finalement logique au vu de la première heure de jeu. Car si dans le premier acte, les Franciliens ont toujours buté sur une défense bisontine rôdée, le BFC avait trop souvent un temps de retard dans la relance ou dans la construction, perdant ainsi bien trop vite le ballon. La seule situation digne de ce nom, était à mettre à l’actif de Steven Crolet, contré, qui a tenté aux 20 mètres juste après l’ouverture du score. Avec aucune frappe cadrée, le BFC ne pouvait espérer mieux.
Plus le choix…
Maintenant dos au mur, les Bisontins n’ont plus le choix. Inutile de s’attarder sur un non match qui, en soit, en situation dite normale, ne remet pas tout en question. Le BFC traine son mauvais début de saison avec lui, et c’est cela, qui donne à la moindre contre-performance, des allures de profonde désillusion. Car, ajouté à cette contre-performance, le BFC a bien dû constater la leçon de volonté de ses concurrents directs avec les victoires de Sénart et d’Ornans. Il faut se souvenir qu’au mois de novembre, les Bisontins ne comptaient que deux petits points au compteur, à sept points de l’avant-dernier. A trois journées de la fin, ils ont le destin entre leurs mains avec seulement deux longueurs de retard sur le Racing et Ornans.
Ces Bisontins-là ont sans doute conscience de tout ça. Ils doivent aussi se dire que, soutenu par tout un club, ils se doivent la plus belle des revanches. Sur le terrain. Aucune excuse ne prévaudra. Seule la tenue de combat est réclamée, dans une posture qui aura tout de la mission commando, sur le dernier mois de compétition. Messieurs, c’est à vous.
Frédéric Reynes
Noisy-le-Sec bat le Besançon FC 2-0.
Noisy-le-Sec. Stade Salvador-Allendé. Temps couvert. Terrain synthétique. 40 spectateurs. Arbitrage de M. Garo assisté de MM. Samathi et Gharbi. Mi-temps : 0-0.
Les buts : Kachour (65e) et Cissé (73e) pour Noisy-le-Sec.
Avertissement : Kachour (58e) à Noisy-le-Sec.
BFC : Buisson - Dabo, Cuenin, Golliard, Courtot - Visiedo puis Cuynet (62e) - S. Crolet, Mboa - Boussaïd (puis Hakkar, 89e), Y. Crolet, Gégout (cap) (puis Mahmoudi, 77e)
Non utilisé : Maillot
Ent. : Hervé Genet.
Les partenaires de Mathieu Gégout devront s’arracher pour sortir vainqueur de leurs trois derniers combats. Archives Loïc Petitjean
Comme une odeur de soufre…
Posté le 29/04/2017
Il était presque écrit, dans la récente et incongrue toute jeune histoire du football bisontin, que les deux voisins du BFC et du Racing se retrouveraient, ce samedi (18h), pour un duel aux conséquences terribles. Les Bleus n’ont pas le droit de perdre et doivent gagner, les Rouges n’ont plus de marge.
On a fini par savoir s’il fallait davantage en rire qu’en pleurer, malheureusement. Lubie et égo se sont fracassés sur le mur des réalités : dans une ville comme Besançon, aux ressources limitées, la cohabitation, version promiscuité, de deux clubs dans la même division ne pouvait qu’être source de difficultés. Tant pis pour l’absence de vision, il faudra donc se résoudre à un affrontement fratricide, avec pour seul enjeu : la survie.
Elle pourrait d’ailleurs anticiper la chute de l’autre, à ce petit jeu malsain. Là non plus, pas de surprise. De quoi, très certainement, rendre les débats étouffants, imbibés par une peur que les uns et les autres peineront à masquer. Ce sentiment, Hervé Genet tente quand même de le dribbler. « Pour moi, c’est un des matches de l’année ». Avant de se reprendre : « Bon, il y en a deux mêmes qui nous attendront derrière ». Le « money-time » défini par le coach bisontin conduirait à une obligation manifeste : gagner. « Nous n’avons pas d’autre choix que de gagner. D’habitude, nous parlons surtout de faire un bon match. Là, c’est différent ».
« Je veux de la révolte chez mes joueurs »
Cette configuration avait souri aux partenaires de Mathieu Gégout, il y a deux semaines devant Ornans (3-1). Puisqu’il a su, en 2017, se montrer solide dans les confrontations directes (victoires à domicile contre Selongey, Moissy et Ornans), le BFC connaît la voie à emprunter. « Pour rester dans cette division la saison prochaine, on a besoin de ces 26 points » imagine Hervé Genet. Difficile, dans ces conditions, de ne pas vouloir espérer faire moitié de chemin dès ce samedi soir, où il faudra « retourner la situation à notre avantage, alors que le Racing possède avant le match un ballotage plus favorable ».
Sondé sur le pire, le technicien doubiste répond. « Bien sûr, qu’on peut l’imaginer. Ce ne serait pas terminé, mais je veux de la révolte chez mes joueurs ». Elle avait fait défaut à Noisy-le-Sec, déplacement qui n’a, après tout, coïncidé qu’avec la deuxième défaite du BFC en championnat depuis novembre. « Tout ce qu’on a fait depuis n’est pas tombé à l’eau, mais c’est là qu’on se rend compte qu’on a péché offensivement, avec des matches nuls qui ne payaient pas. Ça doit nous alerter pour cette rencontre ». L’alerte est générale. Le BFC et son caractère ont rendez-vous avec leur jeune histoire.
Maxime Chevrier
Rage et envie devront sortir des tripes de Mathieu Gégout et ses partenaires. Photo Loïc Petitjean
BFC - Racing à revivre
Posté le 29/04/2017
Il ne fallait pas se rater ce samedi. Les Bisontins qui se sont fait peur en étant menés au score, ont réussi à inverser la tendance en seconde période (2-1) ! Le BFC n'est plus lanterne rouge.
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Les réactions après BFC - Racing
Posté le 29/04/2017
Après cette belle et très importante victoire (2-1) face au Racing, retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, des entraîneurs respectifs Hervé Genet et Yohann Rangdet, ainsi que celle de Yohan Crolet
Il y a de la vie, du sang, et certainement un peu plus, dans cette équipe du BFC. Comme face à Ornans, elle s’est extirpée avec bonheur d’un derby bisontin face au Racing (2-1) qui paraissait crucial. Le maintien n’est pas glané, la même signature est encore à apposer.
Ils étaient sans doute les seuls à croire en eux. Simplement parce qu’ils se connaissaient le mieux. Sur le terrain et en dehors, l’environnement du club bisontin, qui aurait pu partir en vrille quand deux misérables points sanctionnaient, mi-novembre, une première partie de saison à l’envers, ne s’est jamais désuni. La Coupe de France est heureusement passée par là, jouant tant un rôle de catalyseur que de révélateur. Le BFC ne s’est pas seulement découvert des qualités, il s’est façonné un caractère.
Que les hommes de Hervé Genet aient, à deux journées de la fin, l’assurance d’avoir le goal-average particulier sur l’ensemble de ses concurrents directs (Ornans, Racing, Moissy et Selongey) n’est pas un hasard. Ces quatre équipes ont été battues à Léo-Lagrange lors des… quatre succès de la saison bisontine, à qui il en manque encore un, à décrocher à Ivry (13 mai) ou devant Dijon (20 mai). Ce finish à couper le souffle dénote de deux qualités qui ont suffi, samedi lors du derby, à faire la différence. Pour avoir connu, pour certains, un niveau supérieur, les partenaires de Mathieu Gégout ont l’expérience pour eux. Et ils tiennent, en plus, une forme physique au-dessus de tout soupçon.
Le Racing a d’abord été supérieur
L’entraîneur bisontin, pas sourd aux quelques voix qui s’élèvent contre des séances portées sur la dimension athlétique, sera alors à louer, si l’objectif final est rempli. Comme contre Ornans, qui avait été essoré après être passé à côté de faire très mal au BFC (première mi-temps), le Racing, supérieur également dans un premier temps, a fini par se déliter. Il n’avait certes pas été malheureux, en début de rencontre. El Achak avait sauvé un ballon sur la ligne (5e) dans la foulée d’une claquette d’Ontani, Grand avait poussé, à bout portant, une frappe qu’El Azzouzi avait ratée (0-1, 12e). Mais la suite faisait valoir une saine énergie des « Rouges ».
Cette fois décalé à droite (suspension de Dabo) Cuenin, le couteau suisse de cette équipe, s’était retrouvé dans une posture inconfortable face à un A. Hakkar qui vivait un match dans le match avec Buisson. Le portier bisontin le remportait, en repoussant coup franc (36e) et frappe lourde (39e) du milieu offensif, avant de voir celui-ci mal enrouler son ballon, juste avant une mi-temps qui faillit être sifflée sur l’égalisation de Gégout (45e).
« On savait qu’on y arriverait… »
Cette barre transversale n’était pas trompeuse. « Peut-être que des tribunes, on sentait le Racing supérieur. Pas nous. On savait qu’en restant ensemble, on y arriverait et que c’était jeune en face ». La confession post-victoire de Yohan Crolet voulait tout dire. Comme celle de Hervé Genet, après coup, là aussi : « Beaucoup ont cru que j’avais poussé une gueulante au repos. Absolument pas, au contraire. On en a parlé avec Sylvain Matrisciano. Nous n’étions en réalité pas loin ». L’expérience, là encore, lui a donné raison. Car si l’on n’oubliera pas que le Racing a eu cette incroyable ballon de 1-2 (El Azzouzi sur un service de Mebrak), après un contre qu’avait couvert M’Boa (66e), et que Maire, au bout des arrêts de jeu (90e+5) a touché l’arrête sur corner, le second acte restera dans les standards qui s’offrent au BFC.
Celui-là a appuyé, fissuré le bloc adverse, dans la lignée d’un repositionnement tactique bienvenu. Il a dominé et logiquement concrétisé. Les cannes de Boussaïd avaient inquiété Ontani à deux reprises (55e et 76e). Son renversement de jeu pour Y. Crolet s’avérait ensuite décisif, et si bien rentabilisé par le centre aux petits oignons de l’homme du match. Un régal pour la tête d’un bon Gégout (1-1, 60e). Revenait alors le sentiment de Yohan Crolet. Il avait, c’est vrai, vaporisé Léo-Lagrange qui s’attendait à ce second but des « Bleus ». L’entrée en jeu de Cuynet avait été un autre atout. Sur un coup franc de Pesenti, la déviation de la tour de contrôle était essentielle pour la reprise explosive d’un Crolet, jamais aussi bon que lorsque sifflé par partie de son ancien public (2-1, 79e). Steven, son frère, tout comme Cuynet, avait frôlé le 3-1. Comme pour mieux se faire peur, encore et toujours. Cette équipe serait bien inspirée de ne plus trop jouer avec le feu. Car à deux journées de la fin, et même si elle mérite de se maintenir, des efforts bien connus sont encore à réaliser.
Maxime Chevrier
BFC bat Racing 2-1.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps beau. Terrain en bon état. Environ 1.250 spectateurs. Arbitrage de M. Roffet assisté de MM. Convert et Husadzic. Mi-temps : 0-1. Les buts : Gégout (60e), Y. Crolet (79e) pour le BFC ; Grand (12e) pour le Racing.
Avertissements : Pesenti (34e), Gégout (57e), Y. Crolet (80e) au BFC ; Maatoug (32e) au Racing.
BFC : Buisson - Cuenin, Golliard, Pesenti, Courtot - E. Hakkar, S. Crolet, M’Boa (puis Cuynet, 69e) - Boussaïd (puis Visiedo, 85e), Y. Crolet (puis Atangana, 89e), Gégout (cap)
Non utilisés : Dyeres et Maillot
Ent. : Hervé Genet. Racing : Ontani - Lafrance, Maire (cap), Diot, El Achak - Mebrak, Adjakly (puis Trousseau, 80e), Maatoug, A. Hakkar - Grand (puis Mazegrane, 75e), El Azzouzi
Non utilisés : Grillot, Boine et Horiot
Ent. : Yohann Rangdet
Les Bisontins du BFC, réunis pour l'égalisation, ont eu du coeur et des valeurs, dans ce derby si important psychologiquement face au Racing. Photo Loïc Petitjean
Si près et si loin…
Posté le 12/05/2017
Jamais aussi surprenants que dans l’adversité, les Bisontins, qui n’ont pas encore ramené un seul succès en championnat hors de leurs bases, pourraient, en cas de scénario favorable, décrocher leur maintien dès ce samedi soir (18h) à Ivry. Mais pour eux, la menace reste aussi importante que l’espoir qui les habite.
On aimerait tant se tromper. Se dire que non, finalement, il n’était pas écrit que ce championnat se jouerait, pour eux, jusqu’aux dernières secondes. Ce serait signe d’une soirée follement accomplie, dans la lignée des réceptions du Racing et d’Ornans. Celles-ci donnent, à l’aube des différentes demi-finales de la soirée, un avantage certain au BFC, par rapport à ses deux voisins. Lui a la possibilité de se maintenir avant même la dernière journée la semaine prochaine. Mais cela ne dépend pas que de lui.
Quelque part, l’équation parait compliquée. Sur la seule donnée statistique, elle parait même improbable. Car pour se sauver définitivement, l’équipe de Hervé Genet doit d’abord signer un acte encore jamais entrevu cette saison : gagner un match à l’extérieur. Et même cet exploit à Ivry, chez l’équipe amateur qui avait été la plus séduisante à Léo-Lagrange, ne suffirait pas, puisque des succès conjoints d’Ornans et du Racing repousseraient l’échéance. Ces calculs-là, Hervé Genet les refuse catégoriquement. « Si cela doit arriver, ça arrivera. Quoi qu’il arrive, mon équipe est programmée pour lutter jusqu’au bout ».
« Primordial de garder notre destin entre les mains »
Ce tempérament guerrier, le coach bisontin l’attend. Hors de question, pour lui, de retrouver l’apathie d’il y a trois semaines, à Noisy-le-Sec. « Auquel cas, on serait immédiatement en difficulté » coupe le technicien. Dans la lignée de ce visage, plein de sang, plein de vie aussi, dans le derby face au Racing, on n’imagine assez mal les partenaires de Mathieu Gégout incapables de se dépouiller. « Je l’ai bien ressenti cette semaine à l’entraînement. Il y a un peu plus d’appréhension. Mais mes joueurs sont concernés » avoue un Genet, qui hésitait sur certains aspects de sa composition de départ.
Le coach bisontin était en revanche formel sur l’état d’esprit de ce déplacement. « C’est simple : on dispute une demi-finale, avec la ferme intention de se qualifier. Ce qui est primordial pour nous, c’est de garder notre destin entre les mains ». Cela implique, nécessairement, de faire au moins aussi bien que les deux poursuivants, à seulement un point, mais tous les deux à la maison. C’est en région parisienne, là où il a tant eu de mal cette saison (NDLR : trois revers pour un nul), que le BFC devra chercher son salut. Difficile sur le papier, mais cette équipe, revenue de nulle part, a déjà montré qu’il ne fallait jamais l’enterrer. Elle peut même prouver bien plus que ça.
Maxime Chevrier
Les Bisontins ont rendez-vous avec leur destin, ce samedi à Ivry. Photo Loïc Petitjean
Ivry - BFC à revivre
Posté le 13/05/2017
Cette fin de saison est irrespirable. En raison de deux minutes d'absence, les Bisontins concèdent une défaite rageante (2-1). A 90 minutes de la fin du championnat, les Bisontins gardent leur destin entre leurs mains.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Ivry - BFC
Posté le 13/05/2017
Après la défaite du BFC à Ivry (2-1), retrouvez les réactions du président du BFC, Carl Frascaro, de l’entraîneur bisontin Hervé Genet et celle de Mickaël Courtot.
Pour avoir plongé, la tête la première, le temps de 90 secondes avec deux buts d’Ivry, les Bisontins ont gâché ce match (2-1), qu’ils ont par ailleurs le plus souvent dominé. Le maintien se jouera sur les dernières 90… minutes. A Léo-Lagrange, samedi (18h), devant Dijon (2).
Il ne voit que la « concentration », pour l’expliquer. Hervé Genet, qui n’avait pas manqué, en préparation de ce dernier déplacement, d’évoquer ces trous récurrents, extrêmement pénalisants cette saison, faisait grise mine, samedi soir. Il faut souhaiter que les regrets, nets au vu de la physionomie du match, ne pèseront pas plus lourds que la simple perte d’un match. Un match que le BFC aurait très certainement gagné une paire de fois, s’il l’avait ainsi rejoué.
On ne finit pas une rencontre à l’extérieur avec près de 60% de possession par hasard. Besançon a d’abord été brillant (20 premières minutes), a ensuite eu le ballon (deuxième mi-temps), mais s’est montré si peu efficace, si peu tranchant, dans l’une ou l’autre des surfaces. Ce match l’appelait pourtant, face à une équipe d’Ivry, sans pression, qui a simplement su profiter des errements. L’équipe de Christophe Pineau a exactement fait ce dont les Francs-Comtois ont été incapables : concrétiser leur temps fort.
Retour trop tardif
Après dix bonnes minutes à leur avantage, Diyazaya ajustait en force, et à l’entrée de la surface, Buisson (1-0, 37e). L’axe central, percé après avoir été absent au second ballon, sait l’autocritique qu’il se doit. D’autant plus avec la naïveté qui avait, directement après, permis à Malcuit de jouer les justiciers, après une relance de l’excellent Marzoughi, présent défensivement, mais aussi impliqué sur les deux buts de son équipe (2-0, 38e). Tout un travail, franchement louable, avait été ruiné. Le mérite, les partenaires de Mathieu Gégout l’avaient néanmoins. Car ils maintenaient constamment une pression sur des locaux peu sereins.
Mais la réduction du score, qui aurait pu intervenir bien plus tôt sur un coup franc de Y. Crolet, arrivait sans doute un poil tard. Elle était venue d’un de ces nombreux centres bisontins, rendus possibles par l’apport des latéraux. Cette fois, c’est Dabo qui avait trouvé l’enchaînement superbe de Cuynet (2-1, 79e), dont l’entrée connaissait la même efficacité que face à Ornans et au Racing. Le nul, qui aurait été un minimum, ne put aller se chercher, faute de temps, un peu. De jus, aussi. La meilleure des leçons avant le match charnière de samedi, face à Dijon. Les hommes de Hervé Genet ont la chance de l’aborder avec leur destin bien en mains. A eux de ne pas bêtement dilapider ce capital, en étant irréprochables. De bout en bout.
Maxime Chevrier
Ivry bat BFC 2-1.
Ivry. Stade de Clerville. Temps beau. Pelouse haute. Environ 80 spectateurs. Arbitrage de M. Couchey assisté de MM. Lombard et Boisseau. Mi-temps : 2-0. Les buts : Diyazaya (37e), Malcuit (38e) pour Ivry ; Cuynet (77e) pour le BFC.
Avertissements : Malcuit (39e), Danfakha (76e et 89e), Diawara (88e), Gnahore (88e) à Ivry. Expulsion : Danfakha (89e) à Ivry.
Pierre Cuynet s'est montré à son avantage, lors de son entrée en jeu. Mais le BFC partait de trop loin. Archives Loïc Petitjean
La suite de l’histoire s’écrit aujourd’hui
Posté le 20/05/2017
Pour se maintenir, boucler sa saison et envisager l’avenir avec une nouvelle ère, le BFC a une mission impérieuse : concrétiser, ce samedi (18h) devant la réserve professionnelle de Dijon, ce net avantage d’avoir son destin entre les mains. L’entrée sera gratuite, pour ce match si cher.
Il y a des moments qui se passent de commentaires. Il est des matches qui se gagnent simplement à l’envie. Les Bisontins ont un atout : ils savent tellement ce qu’ils ont à faire. Gagner, pour enfin libérer cette rage enfuie en eux. Eux seuls sont maîtres de ce bonheur qui couve. « Se maintenir sur le dernier match, cela vaut dix maintiens » imageait, avec force, Mickaël Courtot. Dans la lignée du match saignant que le latéral gauche avait livré la semaine passée à Ivry, il faudra, invariablement, un BFC fougueusement insoumis, ce samedi soir.
Le scénario de la semaine passée revient à réclamer l’entame idéale, histoire de ne pas seulement spéculer sur un énième retour désespéré. Ce qui avait marché contre le Racing a été vain à Ivry. « Bien sûr que j’espère que mes garçons seront immédiatement dedans, mais je veux tout autant que l’on évite ces passages à vide récurrents ». Plus que jamais, et s’il y avait une bonne fois pour toute cette saison, Hervé Genet réclame « de la concentration, mais aussi de l’intelligence » à son groupe. Mis sur le fait accompli, ce dernier veut également tellement se prouver à lui-même.
Il faut rendre belle cette saison
Bonne nouvelle pour eux, les Bisontins auront l’appui d’un public qui avait su les porter, dernièrement. Un soutien de taille, pour finir, à domicile, cette saison pas comme les autres. Elle influera, c’est certain, directement sur le retour à la compétition, dès cet été. De ce moment charnière dépendra en effet la suite de l’histoire, alors que le BFC se prépare à fusionner avec son voisin du PSB. « On sait que l’on joue notre avenir » n’avait pas éludé Mickaël Courtot, un des garçons d’expérience que compte ce collectif. A sa tête, Hervé Genet, aussi, pourra s’appuyer sur son vécu. Se maintenir sur un dernier match à la maison, le coach bisontin l’a connu (et réussi) une fois. C’était avec la réserve du BRC. En 2004 contre Dole-Tavaux. Dans ces moments-là, se raccrocher à tous les signaux positifs est un réflexe œcuménique.
De là à penser que la maison bisontine sera sereine, il y a plus qu’un pas à franchir. Hervé Genet le sait. « Sans être rassuré, je sais en revanche que l’équipe est dans une bonne dynamique. Hormis deux minutes, le contenu à Ivry a été bon. Depuis février, on est dans le vrai ». Il était écrit qu’il faudrait l’être jusqu’au bout, d’un championnat que Besançon avait débuté en décrochant un nul remarquable à Dijon. Ce soir-là, les hommes de David Linarès, flanqués d’une ribambelle de pros emmenés par Diony, s’étaient sans doute dit que ce BFC était armé pour faire une belle saison. Aux partenaires de Mathieu Gégout de conforter cette idée. Car avec un maintien, cette saison resterait belle. Il faut qu’elle le soit.
Maxime Chevrier
Steven Crolet et les Bisontins ont besoin d'afficher leur plus beau visage, face à la réserve professionnelle de Dijon. Archives Laetitia Place
BFC - Dijon (2) à revivre
Posté le 20/05/2017
Oh quel match les amis. Nous sommes à 90 minutes de la fin de cet éprouvant championnat. Pour se maintenir, le BFC a besoin d’un succès s’il ne veut pas trembler en regardant les autres résultats. On y croit ce soir, nous sommes persuadés que notre BFC va le faire. Il fallait une victoire pour espérer se maintenir. Au vu des autres résultats, elle était impérative, et les Bisontins l'ont fait (2-0). Quelle belle soirée, le BFC est maintenu.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BFC - Dijon (2)
Posté le 20/05/2017
Après la victoire salvatrice du BFC face à Dijon (2) (2-0), synonyme de maintien, retrouvez les réactions du président bisontin Carl Frascaro, des entraineurs respectifs Hervé Genet et David Linarès et celle de Mathieu Gégout
Le BFC a donc décroché son maintien après un dernier match très abouti (2-0), contre la jeune réserve professionnelle de Dijon. Une juste récompense pour le groupe de Hervé Genet qui se sera révélé sur le tard.
Il n’y a plus qu’à valider la fusion avec le PSB, et l’on pourra ressortir l’interview « prémonitions » de Hervé Genet, au tout début de cette année civile. Oui, cette saison restera belle. Historique même, pour le tout jeune club bisontin. Chacun s’accorde à penser que son niveau intrinsèque lui autorisait un meilleur classement. Pour rien au monde, il ne l’aurait finalement troqué contre le catalyseur de la Coupe de France, et ce 32e de finale contre Nancy, qui suivirent exploit à Jura Sud et match fort à Belleville.
Tout cela aura débouché sur une prise de conscience et ce final heureux, qui sera sûrement utile aux partenaires de Mathieu Gégout. « Ils apprendront… » prophétisait David Linarès, alors que le coach dijonnais avait connu même parcours, un an plus tôt. Talent et caractère ont fini par ressortir. On les a bien vus samedi. Eux ont permis d’atteindre cette barre des 26 points qui n’était donc pas visée pour rien. Avant coup, on s’était aussi dit que le BFC aurait vraiment intérêt de bien entamer ce match couperet. Il l’a fait avec une autorité qui lui va tellement bien, depuis quelques mois désormais à Léo-Lagrange.
La victoire d’un groupe prometteur
Sans le savoir certes (Hervé Genet avait proscrit l’utilisation des portables), il a été relégué en Régionale 1, l’espace de 12 minutes. Quasiment les premières de la soirée, alors que le Racing avait rapidement ouvert la marque, à Créteil. Mais le penalty, obtenu par un M’Boa retrouvé, que transformait Yohan Crolet (1-0, 14e), ne laissait qu’un doute mesuré. On l’aura surtout senti au moment de cette frappe superbe de Billemaz, qui s’écrasait sur la barre de Buisson (26e). La seule très grosse frayeur, pour des Bisontins joueurs et dominateurs (10 frapes cadrées à 1), devant le jeune et brillant Muller (formé au Clemenceau) dans les buts.
Cette partition sûre et sans fausse note, les Doubistes avaient attendu, comme un symbole de la saison, les tout derniers instants, pour se l’offrir définitivement. Ils jouaient en supériorité numérique (expulsion pour un second avertissement de Huguenot) depuis 18 minutes quand Yohan Crolet, excellent dans cette fin de saison, endossait, de près, le rôle de meilleur buteur de son équipe (2-0, 90e). Cette victoire valait un maintien sans condition (lire les échos). Cette victoire appelle un rendez-vous, pour un groupe qui, bien renforcé, a tant de belles choses à écrire.
Maxime Chevrier
BFC bat Dijon (B) 2-0.
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps beau. Terrain en très bon état. 775 spectateurs. Arbitrage de M. Jenkins assisté de MM. Wyn Jones et J. Jones (Gal). Mi-temps : 1-0. Les buts : Y. Crolet (14e, sp et 90e) pour le BFC.
Avertissements : Gégout (82e) au BFC ; Huguenot (14e et 72e), Desroches (60e), Lubin (74e) à Dijon (2). Expulsion : Huguenot (72e) à Dijon (2).
Emission spéciale fusion : Besançon Football est né
Posté le 24/05/2017
L’histoire retiendra que dans la moiteur du Palais des sports, vue plongeante sur le stade Léo-Lagrange, la création de ce qui deviendra le plus gros club (plus de 800 licenciés) de Bourgogne-Franche-Comté, a été actée dans la joie, ce mardi 23 mai 2017. BFC et PSB ne font plus qu’un : vive le Besançon Football.
20h pile, mardi soir. Alors que la fusion a déjà été actée, à l’unanimité, depuis 31 minutes, par l’assemblée générale extraordinaire du BFC située à l’étage, les deux familles s’apprêtent à ne faire plus qu’une. L’AGE du PSB vient de le confirmer également, alors que, dehors sur le parking, les licenciés du BFC faisaient le pied de grue. 12 voix, et il ne s’agit certainement pas de les stigmatiser, s’étaient élevées « contre » ce projet très nettement majoritaire.
On croit que le temps sera son meilleur allié. Dans la foulée d’une assemblée générale constitutive détendue et très positive, le nom du Besançon Football était rapidement dévoilé. Premiers applaudissements d’une salle bien remplie. Logo et présentation de ce beau mariage suivaient, avec les différents éléments statutaires et l’élection du conseil d’administration. Partie prenante de ce moment historique, la ville de Besançon était bien représentée. L’adjoint aux sports Abdel Ghezali (NDLR : on signalera également les présences du conseiller municipal Laurent Croizier et du conseiller régional Yacine Hakkar) actant son soutien au projet. Sûr que, désormais, le plus beau est à écrire.
Sa dernière saison tronquée lui fait aborder son arrivée à Besançon la bave aux lèvres. Après six saisons passées à Pontarlier, Adrien De Morais veut débuter ce nouveau challenge bisontin sans la moindre réserve. Prometteur.
De Morais, c’est un peu ce gars que l’on croît présent sur les terrains régionaux depuis toujours, alors qu’il n’a que 26 ans. L’impression est flatteuse. Elle renseigne sur la marque que laisse le gamin de Gray, du genre passionné. Cet investissement sans limite s’est souvent retranscrit dans les fiches techniques des rencontres auxquelles il participait, en CFA 2 ou en DH.
De Morais qui joue, De Morais qui marque, c’était donc devenu une habitude, qu’on retrouvait dans le journal, celui qu’il aime dévorer. « Le lundi, je lis tout dans l’Est Républicain. Je suis capable de vous donner le classement de tous les joueurs de tennis » rigole ce bon vivant. Agent immobilier dans la puissante agence pontissalienne de Century 21, Adrien vit le sport comme un ballon d’oxygène. Il ne rechignera jamais à aller soutenir les équipes bisontines de handball. « Les gens me disent que je suis un peu fou, mais j’adore ça ». En dehors du travail, il recentrera donc la plupart de son temps dans la capitale franc-comtoise. Un choix qui lui va bien. « Je n’ai jamais pu quitter Besançon. Je connais tout le monde ici ».
« On peut faire quelque chose de beau »
Il retrouvera en plus de vieilles connaissances. Venu tenter sa chance, au BRC, en U19 Nationaux, le joueur avait été incorporé, en 2010, au groupe de Hervé Genet. Il avait même inscrit un but en CFA, lors d’un dernier match à Dunkerque qu’il n’est pas prêt d’oublier. Ce côté revival n’est pas le moins important chez le garçon. « Quand Alex Radreau (NDLR : directeur sportif) m’a appelé pour me dire que mon profil intéressait Hervé Genet, ça m’a fait quelque chose ». Bien que contacté par d’autres voisins, Adrien De Morais n’a donc pas hésité. « Même sans la fusion, j’aurais signé au BFC. J’arrive dans un lieu que je connais. J’ai joué avec Mat’ Gégout, me suis entraîné avec Ludovic Golliard, je connais Lucas Cuenin et apprécie Yohan Crolet. Tout ça compte ».
La dimension affective de l’homme ne fait pas l’ombre d’un doute. Elle doit retrouver ce plaisir qui s’était envolé chez lui. La faute à cette dernière saison qui ne doit pas gâcher, dans son esprit, la belle aventure de six ans, vécue à Pontarlier. Seule la fin aura été compliquée. Le 26 novembre dernier, « alors que je dois reprendre 75 minutes en DH », l’attaquant, dont le poste de prédilection « est dans l’axe », est victime d’un tacle à la 90e contre Belfort (2). Grosse entorse et deux métatarses cassés. La fracture ne sera pas que physique. Ce mauvais moment digéré, Adrien De Morais regarde la suite avec enthousiasme. « Il fallait que je vois quelque chose d’autre, ça arrive au bon moment. Je suis persuadé qu’on peut faire quelque chose de beau avec la fusion. Déjà l’année dernière, quand on me demandait qui allait monter, je répondais BFC, Pontarlier et un Parisien. Il y a de la qualité dans ce groupe ».
De son regard extérieur, la première recrue du Besançon Football a bien vu un vrai axe de progrès. « Je me souviens du match aller, qu’on est venu faire avec Pontarlier. Le BFC avait fait un très bon match. La seule chose qui faisait la différence chez nous, c’est notre rage de vaincre ». Le joueur décrit un quotidien pontissalien « où des petits matches d’entraînement où il y a 4-0 n’existent pas ». Il tient à perfuser le vestiaire bisontin de cet ADN. « Quand on arrive de Pontarlier, s’il y a bien une chose que l’on peut enseigner, c’est ça ». Ça tombe bien, Hervé Genet compte là-dessus.
Maxime Chevrier
Aux côtés de Hervé Genet, Adrien De Morais pourrait vite endosser un rôle de leader dans le vestiaire. Photo Frédéric Reynes
Hamdache, le temps de digérer
Posté le 20/06/2017
La nouvelle recrue du Besançon Football a maudit son début d’année 2017. Alors en plein boom, avec deux propositions sous le coude pour signer professionnel, Mohamed (25 ans dans un mois) a été fauché en plein vol par une blessure au genou. Ce solide gaillard la soignera jusqu’à la fin de l’été. Avant de revenir plus fort.
Insaisissable destin. Celui qui se noue souvent sur une fraction de secondes. Mohamed Hamdache se souviendra longtemps de son hiver 2017. Il s’augurait sous les meilleurs auspices. « Il y avait eu cette grosse première partie de saison et ce match en Coupe de France, contre les pros de Dijon ». A la même date, le BFC recevait Nancy. Louhans-Cuiseaux, le club de Mohamed depuis 2014, faisait tanguer le grand voisin, sans que l’assurance de la tour de contrôle défensive ne soit totalement passée inaperçue.
Fatigue, sans doute, relâchement, peut-être, ont été engendrés. « Il n’y a jamais de hasard dans le football et les événements qui nous arrivent » répétait souvent, avec force, Damien Ott, l’ancien coach colmarien. Le joueur a dû digérer. « Tout est tombé à l’eau. Au début, ça n’a pas été simple. Je savais que j’avais soit la possibilité de signer pro tout de suite, soit d’attendre la fin de la saison ». Cette blessure (rupture des ligaments croisés) a différé le rêve. Mais ce beau bébé (1m93 pour 86kg) a vite pris le rebond. « J’ai déjà choisi de me faire opérer à Lyon, par un spécialiste réputé (NDLR : le professeur Bertrand Sonnery-Cottet, qui avait notamment opéré Nabil Fekir pour le même mal) ». Un premier voyage à Capbreton « où je retournerai cet été pour finir ma rééducation » a suivi. Sa reprise avec le groupe bisontin est fixée à fin août ; la compétition, pour « fin septembre, début octobre ».
« Si je viens, ce n’est pas pour un an. Je ne suis pas un mercenaire »
La nouvelle aventure qui s’offre à lui s’apparente à un exutoire. « Je voulais m’engager dans un club plus structuré. A Louhans, avec le départ de l’entraîneur (NDLR : Eric Boniface), plusieurs joueurs sont sur le départ. J’ai dit aux dirigeants que cela ne m’intéressait plus. L’avantage avec Besançon, c’est que j’arrive dans le plus gros club de la région, avec une vraie structure derrière ». Le témoignage en dit long sur l’homme, né en Algérie, et très vite atterri à Lons-le-Saunier, où il a grandi avec sa famille. Educateur dans l’âme, Mohamed Hamdache passera, cette saison, son Brevet d’entraîneur de football (BEF). « J’ai aimé en ce sens le discours de Samuel Kennel, qui m’a présenté un projet à long terme. Ça me va très bien. Si je viens, ce n’est pas pour un an. Je ne suis pas un mercenaire ».
Les entretiens « avec le coach et M. Frascaro » l’ont aussi convaincu de la dynamique et des ambitions du club. Une vision conforme à celle que lui avait vendue Yohan Crolet. « On est des amis d’enfance » raconte celui qui débuta à Lons-le-Saunier où il fut surclassé, à l’âge de 16 ans, pour évoluer en DH. Deux saisons suivront à Jura Sud (CFA). A Besançon, « dans une autre ville par rapport à ce que j’ai connu », le retour dans la région se fera avec une envie folle, chez le nouveau défenseur du Besançon Football, qui « peu[t] aussi évoluer en 6 ».
Maxime Chevrier
Hervé Genet a conforté ses premières impressions de la solidité de son nouveau défenseur en échangeant avec Eric Boniface, ex-entraîneur de Louhans-Cuiseaux. Photo Frédéric Reynes
Que ce club est bien né !
Posté le 22/06/2017
Le nouveau club bisontin, qui pèsera près de 900 licenciés (plus gros en Bourgogne Franche-Comté), a dévoilé quelques facettes de son projet, mardi soir dans son antre de Léo-Lagrange. Les promesses sont tellement évidentes…
Une première à Besançon. Signe du renouveau engagé. La présentation de l’avant-saison, boostée par une actualité riche qu’a entretenue le Besançon Football depuis plusieurs semaines, s’est faite au stade, devant plusieurs centaines de personnes. Une franche réussite, par cette chaleur, qui veut dire à quel point le public est à la fois curieux et désireux de vibrer à nouveau pour son football.
Dans sa méthodologie appliquée, le Besançon Football présente quelques garanties, pour progressivement se rapprocher de cet objectif. Humainement, ses forces vives, endimanchées en tenue bleue, couleur du club, allient compétences, réseaux et complémentarité, dans un souci collectif repoussant, de fait, égo ou mégalomanie. Aussi jeune que prometteur, le club s’appuie en effet sur une structure forte, qu’a détaillée le directeur sportif Alexandre Radreau, dans la foulée de la présentation générale du président Samuel Kennel. Atout considérable, il deviendra référence en matière de club affaires, sous l’égide de la présidente Agnès Cart-Lamy, particulièrement bien entourée par Jean-Pierre Daga ou Mathieu Mourey, et de nombreux partenaires déjà présents, mardi soir.
Hamouma, la classe et l’implication
Tout cela ne pouvait donner qu’un grand sourire à Carl Frascaro et Jaouad Amarouch, vice-présidents et autres grands artisans de cette aventure. Des hommes qui, aux côtés du coach Hervé Genet, déclinaient une certaine fierté à entendre Romain Hamouma, nouveau parrain du club. « Je tenterai de dégager du temps, notamment pour suivre les entraînements des jeunes. Un parrain n’est pas là que pour faire une photo. C’est une réelle fierté pour moi et c’était naturel de m’engager auprès de personnes avec qui j’ai évoluées ici », lançait-il, avant d’échanger plus tard avec ses potes Ludovic Golliard, Arnaud Maillot, Mathieu Gégout ou le doc. Fabrice Michel.
Le public n’a pas tardé à lui témoigner une reconnaissance qu’il n’a jamais perdue à Besançon. Les petits nouveaux se sont d’ailleurs vite imprégnés de ce contexte nouveau et pétillant. Maillot (rouge en attendant le nouveau) sur les épaules, Adrien De Morais, Mohamed Hamdache et, exclusivité mardi soir, Guillaume Lafrance (ex-Racing) ont été présentés. En attendant les autres, qui s’engageront dans un projet que tous, désormais, veulent faire avancer avec envie.
Maxime Chevrier
Lafrance veut redresser la barre
Posté le 30/06/2017
Il pensait même arrêter le foot après une dernière saison qui lui a retiré le plaisir qu’il avait, depuis gamin. A 23 ans, cela aurait très certainement été un gâchis pour le Sochalien de formation. Son potentiel certain pourrait retrouver son éclat dans un nouveau projet qui lui fait envie.
Des jours d’hésitation, de réflexion. La bascule plus qu’évoquée. Tout arrêter pour se consacrer à son univers professionnel. La chose s’entend aisément quand on arrive à sa quatrième année en STAPS. En option « entraînement et optimisation de la performance sportive », Guillaume Lafrance, du genre à savoir où il veut aller, n’est plus très loin de toucher au but. Il le tutoiera même, cette saison au Besançon Football, en prenant en charge la préparation physique des jeunes du club (U19 et U17) et en intervenant également avec les seniors.
Car le livre ne se refermera pas de sitôt. Joueur de foot, Guillaume le restera. Il en convient le premier : cela aurait été un gâchis. « Beaucoup me l’ont dit » digère l’intéressé, qui revient sur cette lassitude ressentie : « Depuis que j’ai quitté le FC Sochaux, je pensais retrouver ce plaisir, en amateur, au Racing Besançon. Mais ça n’a pas été le cas, surtout avec cette dernière saison qui a été compliquée. Dans ma tête, c’était devenu clair, je ne voulais plus me perturber avec le foot ».
« Genet, c’est ce coach dont j’avais besoin »
Tous ceux qui l’ont côtoyé savent pourtant que le garçon n’est pas du genre à tricher. Avant d’arriver à Besançon, un mot, dans la bouche de son formateur à Sochaux, avait interloqué. « C’est un soldat, il jouera » avait confié Eric Hély, pas franchement inculte en la matière. Ce sang, ce tempérament que goûte particulièrement Hervé Genet, on l’avait par exemple retrouvé chez le latéral droit de l’époque, un soir de derby Racing - BFC (1-2), en septembre 2015. Le coach bisontin avait, depuis, gardé un œil sur le protégé de Michaël Isabey.
C’est d’ailleurs ce dernier, début 2015 à Gueugnon, qui fait le choix de placer le joueur en milieu récupérateur. « J’avais occupé ce poste chez les jeunes à Sochaux, avant la CFA. Ça s’est super bien passé et j’ai ensuite uniquement joué en 6 la saison suivante ». Celle-ci (2015/16) sera accomplie : « J’ai marqué huit buts, toutes compétitions confondues, je me sentais décisif, ce que j’aime être ». Cette adrénaline dont il parle est son principal carburant. Il en a besoin pour se dépasser. Pas tricheur, Guillaume en gardait simplement sous le pied, à force de ne plus être mis en difficulté. Humain.
Le changement de cap lui a donné ce coup de fouet salvateur. « Pas mal de clubs de la région se sont manifestés » retrace-t-il, en ayant notamment un regard bienveillant sur Baume-les-Dames (« qui me proposait quelque chose de super-intéressant aussi »). Mais le Besançon Football l’a franchement tenté. « Déjà, il me manquait un coach comme Genet. Ça a beaucoup joué. C’est ce dont j’avais besoin, un peu comme à Sochaux. Là, ça donne envie de se défoncer aux entraînements ». Pas de doute, Guillaume Lafrance a faim. Pas de doute, il le montrera. « Avec la fusion, le BF devient impressionnant. Déjà l’année dernière, le BFC avait un groupe de qualité, largement au-dessus du Racing individuellement. C’est peut-être collectivement que ça a péché, mais avec les joueurs cadres, il y a de vraies bonnes choses à faire ». Dans le vestiaire, l’équipe en trouvera un nouveau.
Maxime Chevrier
Amaouche n’a pas touché ses limites
Posté le 04/07/2017
Le garçon est du genre talentueux. Ses qualités, qui avaient explosé, minot, à Belfort Sud, ont encore été confirmées la saison dernière, où il compila neuf buts et six passes décisives à Illzach (CFA 2). Un ratio sur lequel ne cracherait pas, cette saison, le Besançon Football.
Le public bisontin va apprendre à le découvrir et, très probablement, à l’aimer. Ses passages à Belfort et en Alsace n’ont laissé, c’est vrai, que de bons souvenirs. Sur son côté droit, où il sera placé en concurrence, même si d’autres options existent, Kacem a pris l’habitude de faire quelques courants d’air. « On l’appelait Ben Arfa » souffle Olivier Laurent, son ancien partenaire à Illzach, et désormais nouveau camarade bisontin.
L’intéressé ne le dit pas, mais le mimétisme avec le joueur du Paris-Saint-Germain existe. Il se traduit, déjà, par cette attirance naturelle vers le but. Son caractère décisif s’est lu, cette année. « La meilleure dans les stats » coupe le Belfortain, qui jure ne pas avoir touché ses limites. « Je viens ici pour passer un cap, je suis vraiment là pour progresser et voir plus haut ». Pas de doute, le garçon sait où il veut aller.
« Je n’ai pas cherché à négocier »
C’est sans doute pour cette raison qu’il a opté pour le Besançon Football. Un choix réfléchi. « J’avais plusieurs contacts en Alsace (dont Biescheim) ou en Suisse, avec des projets également intéressants. Mais je savais qu’ici, avec les infrastructures et le projet du club qui est en plein développement, il y avait tout un tas de choses réunies. Du coup, je n’ai pas cherché à négocier. J’ai privilégié le sportif au financier ». Depuis l’Alsace, Kacem Amaouche a ainsi tâté le terrain par le biais de Mickaël Courtot, son ex-partenaire à Saint-Louis. Histoire de conforter ses idées.
Il a ainsi compris que, l’année dernière, le « BFC avait une bonne équipe, qui avait du mal à marquer, à concrétiser ses actions ». Il cherchera à pallier ça. « Cette saison à Illzach, à part un match de suspension et un banc suite à une blessure en début de semaine, j’ai tout joué. J’ai même évolué devant vu que deux attaquants avaient été expulsés ». Un profil complémentaire qui plaira sans doute à Hervé Genet. Il avait, c’est certain, déjà convaincu Carl Frascaro, marqué par un match amical, contre Illzach (0-3), il y a deux saisons. A 24 ans désormais, la petite pépite que Kacem Amaouche était, avant-hier, à Belfort Sud, ne demande plus qu’à éclore à Besançon.
Maxime Chevrier
Photo M.C.
Laurent a encore les crocs
Posté le 07/07/2017
Il espère bien, définitivement, se poser et finir sa carrière à Besançon, pratiquement sa ville d’adoption. Après avoir pas mal voyagé, Olivier Laurent vient avant tout pour apporter son expérience, sur le poste clé de gardien de but qu’il regardera de près, chez les jeunes.
Olivier Laurent, c’est un peu le type de joueurs que les amateurs régionaux ont l’impression de voir sur les terrains seniors depuis 20 ans. A 32 ans, il reste pourtant relativement jeune pour un gardien de but, poste où il a souvent mis, au gré de ses pélérinages, les observateurs de son côté. De Pontarlier en Alsace. Le garçon a pour lui l’expérience. Inévitablement. On n’enchaîne pas, tout à fait par hasard, huit saisons en CFA 2 et trois en CFA. « Sans me lancer des fleurs, le premier but de mon arrivée se situe là : apporter mon vécu ».
Son arrivée au Besançon Football est bien réfléchie, bien qu’elle ne soit pas, de loin et il l’a bien intégré, la plus simple. Dans un club où la concurrence sera rude à ce poste, il a tenu à relever le défi, alors même que Pontarlier et le Racing lui avaient tendu la perche. Les liens avec le vice-président Carl Frascaro (« ce qu’il a fait, malgré les critiques, est beau, depuis la Promotion de Ligue. S’arrêter là, pour une ville comme Besançon, serait dommage ») et le dirigeant Alain Lamy ont sans doute pesé. « Revenir à Besançon m’intéressait. C’est, quelque part, l’occasion de boucler la boucle. J’ai débuté au bon niveau au BRC, en 17 ans Nationaux, cela fait 13 ans que je vis du foot ; j’espère que je finirai au Besançon Foot ».
« J’ai la niaque »
Certain, son ancrage local se matérialisera dès cet été, avec un mariage en vue. Posé, le joueur est pourtant loin d’arriver en pré-retraite. « J’ai la niaque. Ici, tout est réuni en plus. L’union servira, on a toujours à apprendre de l’autre. Une fois les bonnes personnes aux bonnes places, c’est sûr que cela va avancer ». Et sur le terrain ? Olivier Laurent sera là pour bonifier l’ensemble. « Dans ma tête, c’est simple, ça ne peut qu’être bénéfique. Soit je pousse les autres gardiens à être meilleurs, et ce sera bien pour l’équipe, soit, si le staff le décide, j’irai au casse-pipe, et j’assumerai ».
Dans son esprit, la concurrence sera saine. « Je suis un compétiteur et je le sais, mais ce n’est pas non plus comme si j’avais 20 ans et que j’espérais encore jouer en pro ». Dans cette même optique de voir les meilleurs évoluer, Olivier Laurent aura un autre rôle clé au sein du club. Comme il l’avait fait en Alsace, il créera son académie, pour les jeunes gardiens. « Ce sera pour tous nos licenciés dans un premier temps, et dans un second, pour les gardiens des autres clubs, contre cotisation ». Ces jeunes pousses, « souvent mal pris en charge dans les catégories jeunes », auront la chance d’avoir un coach de choix. « Le but étant d’en amener un maximum en centre de formation et aussi de tisser des liens pour le club ». Pas de doute, Olivier Laurent a les idées bien arrêtées.
Maxime Chevrier
Photo M.C.
Tout pour bien travailler…
Posté le 09/07/2017
Dans la pile de dossiers chauds de cette colossale intersaison, le développement du staff technique figurait dans les priorités. Avec quatre nouveaux visages (adjoint, entraîneur des gardiens, préparateur physique et travail vidéo), le résultat est remarquable.
Les anciens, qui ont connu galère, système-D et débrouillardise mesureront vite le chemin parcouru. La nouvelle aventure du Besançon Football s’effectuera avec un staff qui ne dépareillerait sans doute pas, une ou deux divisions plus haut. « La dernière fois que j’ai été autant entouré, c’était avec le BRC, en National » lâche Hervé Genet, particulièrement satisfait de ce renfort. « Un entraîneur est souvent seul. J’aime travailler en groupe, ça te fait changer, ça t’aide, car tu n’es jamais sûr de ton fait ».
Mécaniquement, l’exigence quotidienne montera de plusieurs crans. L’effectif, soumis à une autre concurrence que la saison dernière, aura cette fois absolument tous les ingrédients pour bien faire. Ce qui l’obligera, quelque part. Rien ne sera laissé au hasard puisqu’en face du rythme qui sera plus soutenu et impliquant de nouveaux axes de travail, le suivi collectif et individuel sera renforcé, notamment par le biais de présence (bihebdomadaire) de kinés.
Autre gros atout de ce staff : la cohésion, évidente, qu’il dégage d’ores et déjà, avec des hommes que l’aventure BRC avait déjà pris le soin de souder. Cette force-là se ressentant dans le discours de chaque arrivant, promis à une tâche dédiée.
Vincent El Yacout : « Heureux de débuter une nouvelle histoire »
Au rayon des arrivées, celle-ci porte une signification singulière. Nouvel adjoint de Hervé Genet, celui qui avait pris tant de coffre, au BRC, derrière le duo Genet-Guichard, puis au Racing, se dit « forcément heureux de débuter une nouvelle histoire avec le staff, les joueurs, éducateurs et bénévoles du club ».
Pas de doute sur la plus-value du garçon, à qui Hervé Genet déléguera tout un volet d’animations de séance. « Travailler aux côtés de Hervé, c’est un gage de progression et de plaisir. J’ai aimé nos premiers échanges. Toutes les discussions sont tournées autour du jeu ».
Osvaldo Magnani : « J’ai déjà hâte… »
L’homme incarne un peu tout, dans cet ADN d’ancrage local que le club développe. Comme Hervé Genet, l’adjoint se réjouit de voir du monde arriver. « Des yeux nouveaux, des compétences nouvelles. Vous savez, même à 61 ans, on a toujours des choses à apprendre. A nous de faire prendre la mayonnaise, je suis confiant pour cela ».
L’ami Osvaldo trouvera, dans ce fonctionnement, la place pour se recentrer sur l’essentiel : le terrain et « le suivi individuel des joueurs », qui lui tient à cœur. « Notre gros atout, ce sera le travail individualisé sur la vidéo. Il ne faut pas tourner autour du pot : la saison dernière, on a péché avant tout par des erreurs individuelles ».
Dominique Sanches : « C’est le projet pour aller plus haut »
Depuis le retrait, pour raisons professionnelles, de l’apprécié Eric Dura, c’était un manque évident. Il sera résorbé par l’arrivée de Dominique Sanches, aguerri, en tant qu’entraîneur des gardiens, par trois dernières saisons de CFA 2, avec le Racing. « Pour moi, c’est la suite logique d’une progression, après avoir travaillé avec Mika (Isabey) et Yo (Rangdet). Je suis compétiteur, et je pense que c’est le projet pour aller plus haut ».
Comme ses compères, le plaisir de « Dom » se lit sur son visage. « Parce que je suis très, très content de travailler avec Hervé. Il y a un très bon feeling et il y aura une histoire humaine, dans ce staff ». Plaisir ne sera pas synonyme, non plus pour lui, de recréation. Et ses gardiens le vérifieront dès ce lundi. « J’ai l’habitude d’être proche d’eux, mais en même temps, je vais beaucoup leur demander » note celui qui retrouvera une configuration assez analogue à celle qu’il a connue au Racing.
Xavier Plançon : « C’est plus qu’un plaisir pour moi »
Une autre arrivée du Racing. Et celle-ci aura également son importance. Xavier Plançon chapeautera toute la partie analyse vidéo et statistique, avec un travail instantané qui devrait apporter, tactiquement. « C’est un vrai plus. Il y a également la partie analyse de l’adversaire, pour enlever une certaine anxiété aux joueurs. Surtout, c’est le retour individuel et collectif, avec les joueurs, pour une analyse objective de ce qui a été bien fait ou non. Ce n’est pas un travail facile, il est dans l’ombre et me correspond parfaitement ».
Celui qui a « hâte de vivre à fond cette aventure Besançon Foot », est aussi heureux. « C’est même plus qu’un plaisir pour moi. Le PSB, c’est mon club formateur. Je retrouve avec plaisir des gens comme Samuel Kennel, Sylvie Fagaut, Joël Isabey…Et puis, sportivement, je rejoins Hervé (Genet) et Vincent (El Yacout) qui m’ont lancé. C’est un nouveau départ pour moi, que je prends avec beaucoup d’humilité, pour apprendre le haut niveau avec des personnes qui l’ont déjà connu ».
Maxime Chevrier
A ce staff étoffé, à l'allure prometteuse, s'ajoutent Thomas Lorge, préparateur physique, en plus de l'incontournable Jean-Luc Manso, dirigeant d'équipe. Photo M.C.
LA DIRECTION EST RAVIE
Ils ont été à pied d’œuvre, depuis un moment. Le vice-président Jaouad Amarouch, délégué à la gestion sportive, avoue « une fierté de travailler avec un staff comme celui-ci ». L’homme, sur bien des fronts ces derniers temps, redit le respect qu’il a pour Hervé Genet. « Toutes ces qualités qui viennent se greffer se font sous son impulsion. On est heureux de lui avoir apporté ce soutien ».
Alexandre Radreau, le directeur sportif, ne dit pas autre chose. Passionné, et extrêmement investi « dans ce beau projet après six mois de préparation et de réunions », le responsable a « toujours eu la volonté de mutualiser les compétences de chacun ». Au final, et « même s’il reste encore beaucoup de travail à effectuer pour faire fonctionner un club de cette dimension », Alex retient le recrutement, « ciblé sur des personnes qui souhaitaient s’investir sur le long terme pour renforcer le staff ».
Retour vidéo sur la reprise de l’entraînement
Posté le 11/07/2017
A travers les images de Besançon Foot TV, retrouvez l’atmosphère, extrêmement positive, du lancement de la saison du groupe N3, cornaqué par un staff au diapason. Les petits nouveaux, et notamment Kacem Amaouche et Guillaume Lafrance, en interviews, ont apprécié.
De mémoire, voilà de longues années que l’on n’avait plus ressenti ça sur Besançon. L’excitation propre à chaque reprise s’est en effet couplée à une espèce de sérénité qui a vaporisé l’ensemble du complexe de Montrapon.
Elle s’est retrouvée sur le visage de Hervé Genet, aux petits oignons avec ses compères, comme on l’a largement ressentie chez des joueurs très impliqués et qui n’ont pas moufté pour avaler les premiers efforts. Vraiment, vivement la suite…
Marius M’Baiam a de l’appétit. Après deux saisons quasiment blanches, à Belfort (National) et Saint-Louis (CFA), l’attaquant tchadien (30 ans), dont le potentiel est évident, veut tellement prouver et reprendre du plaisir à Besançon. Il le dit lui-même : c’est bien parti pour !
Un goléador, chasseur de buts. Depuis l’impérial duo Perrin-Boussaha qu’il avait sous ses ordres, Hervé Genet est en quête de cette pièce rare. Sur le papier, la venue de Marius M’Baiam pourrait bien faire remonter le temps, ce qui, d’un coup, ferait changer de dimension le Besançon Foot. Dans l’idée, l’avant-centre, arrivé cette semaine en provenance de Saint-Louis, pourrait représenter un super-duo avec Gégout ou Cuynet, même si d’autres belles solutions (Amaouche, Cyprien, Crolet…) seront sous le coude.
Les premières sensations vont bien dans ce sens, et le public bisontin cherchera sans doute à les vérifier, mardi soir (19h), à l’occasion du premier match amical de la saison à Léo-Lagrange, contre les Suisses de La Chaux-de-Fonds (D3). Marius sera sans doute encore à court de rythme. « Mais si je travaille bien et fais une bonne préparation, je sais que ça va bien aller » glisse-t-il, souriant. Sous son 1m80, le néo-Bisontin tire une solide carcasse. Le garçon est du genre costaud. Sympa aussi, et visiblement déjà adopté par groupe, staff et dirigeants.
« Envie de prouver aux gens que je ne suis pas mort »
L’attitude revancharde ? Il se l’attribue volontiers. « Vis-à-vis de moi-même surtout. Je sais que j’ai le niveau pour jouer plus haut. Quelque part, je le prends comme un défi ». Marius M’Baiam au cinquième niveau français, ce sera une première pour celui qui avait tutoyé le haut niveau (pro), au centre de formation de Grenoble. On l’a ensuite souvent retrouvé en National (Louhans, Gap, Orléans, Belfort). « Je suis déjà venu jouer ici, j’avais marqué… » se remémorait, vendredi matin sur la pelouse de Léo-Lagrange, l’intéressé, devant un Carl Frascaro impatient de « le voir scorer sous nos couleurs ».
Après une saison (2014/15) remarquée à Jura Sud, le voisin belfortain l’avait recruté, en montant en National. « Je n’ai pas eu de chance là-bas, entre des blessures et une suspension » confie celui qui a enchaîné avec une année galère à Saint-Louis. Il se sait attendu, mais cela ne semble pas le perturber. « J’ai envie de prouver aux gens que je ne suis pas mort, que je suis bien là ». Dans sa tête, alors qu’il a ressenti « des gens bien » chez les joueurs et « des personnes sérieuses, comme le projet », du côté des dirigeants, l’attaquant bisontin se dit déjà « lancé ». On n’attend que ça.
Maxime Chevrier
Photo M.C.
Des gages de sérieux
Posté le 18/07/2017
Globalement fermé (0-0), le premier galop d’entraînement, face à une athlétique formation de La Chaux-de-Fonds, a dégagé des signaux positifs, après seulement huit jours de travail. Vivement la suite.
On n’a certainement pas attendu la saison dernière pour prendre une raisonnable distance avec l’analyse de ces matches de préparation. Surtout les premiers. Il y a un an, au sortir d’un visage franchement probant, contre la Ligue 1 de Bastia (2-1), de réels espoirs auraient, par exemple, pu être nourris. De même, et alors que cette formation de La Chaux-de-Fonds, hiérarchiquement supérieure (D3), se trouve bien en avance (deux semaines) dans sa préparation, il y aurait de quoi être satisfait de ce bon match nul, sans but.
L’histoire enseigne cela dit la prudence, même si Hervé Genet se plaît à souligner la solidité d’ensemble qu’il a constatée. « J’aimerais pour le coup que cela devienne un vrai enseignement. L’année dernière en préparation, pas une fois, nous n’avions pas encaissé de but dans un match ». C’est peu de dire que cette tare avaient lourdement été portée, ensuite en compétition. Malgré les nouveaux venus, malgré aussi le large-turnover instauré pratiquement tous les quarts d’heure, on a trouvé une certaine cohérence, une identité certaine, même, dans cette équipe.
Genet : « Plutôt encourageant »
Une constatation presque paradoxale, à ce stade de l’avant-saison. Huit jours seulement après les retrouvailles collectives, le coach bisontin, bien conscient qu’il se trouvait hors codes avec une rencontre amicale si précoce, voulait surtout travailler physiquement. « Ce match venant un peu trop tôt, il était important pour moi que tout le monde joue. La rencontre s’inscrivait en réalité en plein dans le travail physique de cette semaine. C’était une bonne séance, améliorée par l’aspect match et compétiteur, face à une bonne équipe. Je dirais plutôt encourageant, donc ».
Si La Chaux-de-Fonds, en seconde période, a mené aux points sur les occasions, la partie a le plus souvent été très équilibrée. On a même vu, dans le sillage d’un M’Boa saignant dans l’entrejeu, une première période intéressante dans le contenu, avec un Laurent à la fois serein et meneur, dans les buts. Tout demandera réglages, bien sûr. Mais il n’est pas interdit de penser qu’un M’Baiam, avec le rythme dans les jambes et bien compris par ses partenaires dans ses appels, fera un bien fou devant. Le reste ? Quelques sempiternelles inattentions à gommer. Challandes aurait pu en profiter (50e). Puemi aussi, même si Maillot rachetait son erreur de relance avec autorité (53e). Le Besançon Foot, aussi, aurait éventuellement pu scorer par Gégout, à deux reprises (65e et 66e). Mais l’essentiel était ailleurs, d’autant que Vauthey, efficace lui aussi, préservait ses cages inviolées, face au très remuant Adjei (83e et 85e). Au moins, il y a une bonne base pour continuer le travail.
Maxime Chevrier
Besançon Foot et La Chaux-de-Fonds : 0-0
Besançon. Stade Léo-Lagrange. Temps chaud. Pelouse en très bon état. Environ 200 spectateurs. Arbitrage de M. Valnet assisté de MM. Curtol et Marquiset. Mi-temps : 0-0.
Avertissement : Nandjui (51e) au Besançon Foot.
Arrivée jeudi en fin de journée, dans l’accueillante commune de Saulxures-sur-Moselotte, la délégation bisontine a vécu une journée fondatrice, entre efforts physiques réels et bonne dose de solidarité. Un ciment précieux.
Loin des yeux, près du cœur. Exilés dans les Vosges, où ils ont bien fait d’élire domicile, pour cette fin de semaine, les Bisontins vivent un stage extrêmement propice, dans ce cadre vallonné de Saulxures-sur-Moselotte. Les Francs-Comtois n’ont pas seulement respiré le bon air, ils ont pris du bon temps. On vous retrace quelques moments insolites.
02h30. Alors que certains murs tremblent dans les chambres, un homme fait son apparition, au rez-de-chaussée du gite de la Moselotte. Le voisin de chambre d’Osvaldo Magnani ronfle comme un sonneur. Pour l’adjoint, ce n’est plus possible : il finira la nuit en bas, sur le canapé. Et donc loin d’un collègue qui se reconnaîtra.
7h27. Le même Osvaldo, homme à tout faire, est déjà aux affaires, derrière son bar qu’il tiendrait à merveille. Un coup d’œil sur les tasses avec café incorporé et l’homme tranche : on fera couler du bon petit noir. Il fallait bien un point négatif, dans les superbes courses effectuées, la veille, par les incontournables Patricia et Géraldine.
9h10. Les 21 Bisontins arrivent à la base de loisirs du lac de Saulxures. Ils vont découvrir les vélos qui leur servira de partenaire particulier, pendant cette mi-journée. Un garçon tire la gueule. Lucas Cuenin hérite d’un deux-roues doté d’un porte-bagage très viril. Belle allure.
9h31. Alors que Thomas Lorge, le préparateur physique, mène bon-train devant, le gruppetto est rapidement formé. Deux membres du staff et Ludovic Golliard. On repassera pour l’étape du Tour, les trois hommes font de la patinette.
9h50. L’entraîneur dont on parlait, en tout début de journée, fait encore des siennes. « Rho j’ai mal au c. » s’exclame-t-il régulièrement sur la route. Au plus grand bonheur des marcheurs de la voie verte, entre Vagney et Dommartin.
11h20. A l’arrière, la sélection s’est opérée et les groupes ont explosé, alors que se présentait le col de Morbieux, que le quatuor Lorge-Cuenin-Fainot-Goujon a digéré avec le plus de succès. Des gratteurs se distinguent. « J’ai ralenti, parce que y’avait un radar » signe Mohamed Hamdache, au moment du casse-croûte préparé par Gilles Wessier et Jean-Luc Manso.
12h18. Ce pique-nique est d’ailleurs retardé. Trois joueurs sont portés disparus : Ryan Ha, Yannick Cyprien et le Colonel M’Boa. « On s’est perdu en tentant de monter le col » sont parvenus à sortir les retardataires. Fallait le faire.
14h10. Les embarcations sont mises à l’eau, après un transfert effectué jusqu’à Saint-Nabord, par l’équipe de Vosges canoë. La sortie provoque quelques craintes chez Lucas Cuenin, qui se retrouve en binôme avec un Gilles Wessier, détrempé et « épuisé au bout de 20 mètres ». « Mais j’ai fini par lui dire de se reposer, j’avais trouvé ma position. Bon, il restait 10 mètres » a renchéri l’intéressé. Sorti de la Moselle, le Rudipontain venait de faire double effort.
16h42. Trois hommes sont désespéramment attendus à Eloyes. Seul canoë à trois : l’équipe Hamdache, Crolet, Boussaïd a bu la tasse, « bien quatre ou cinq fois » confesse le dernier cité. Les gaillards ont fait mieux. A force de se retourner, ils en ont perdu leur tee-shirt. Quant à la pagaie, disparue ont-ils longtemps pensé, elle était accrochée à l’arrière de l’embarcation. Fine équipe.
19h20. Alors que Nicolas Pesenti, Kara Dabo, Isidore Nandjui et Robin Vauthey ont rejoint leurs partenaires, le chef Hervé Genet est au barbecue, avec les saucisses-merguez du vice-président Jaouad Amarouch. « J’ai un bon commis » jure-t-il, en regardant Ludovic Golliard, aux manettes également du début à la fin.
20h10. L’heure du bizutage a sonné. Qu’ils soient joueurs ou membres du staff, les petits nouveaux s’exécutent au chant. Canette de bière à la main, pour Robin Vauthey, pour mimer un micro. Il faudra attendre Kacem Amaouche pour sortir un peu du registre très rap.
23h40. « Vous avez pas envie d’une glace vous ? » balance Gilles Wessier. Bien tenté, Osvaldo Magnani se lève du salon, passe devant la demi-douzaine de joueurs devant la PS4 et revient, plié en quatre, avec un cône déniché on ne sait où. « Ouais, j’en ai trouvé » lance-t-il, avant de partir dans un long fou-rire, en voyant Gilles et Thomas Lorge se précipiter. De glace, il n’y avait plus. La dernière, avalée par l’Argentin, était périmée depuis… 2013. « Je le sens… » esquissait-il, mitigé, devant la télé, alors que son voisin Thomas Lorge se demandait quelle nuit il allait passer, à côté… de Hervé Genet et Osvaldo Magnani.
A Saulxures-sur-Moselotte, Maxime Chevrier
Colonel M'Boa n'aime pas être pris en défaut. Y compris sur un canoë. Photo Jean-Luc Manso.
Quelque chose se construit
Posté le 23/07/2017
A la faveur d’un stage, concluant, dans les Vosges, les Bisontins, qui ont à nouveau tenu en échec (0-0) un adversaire (Raon l’Etape) hiérarchiquement supérieur, semblent créer les conditions d’une réussite.
Ce groupe est costaud, il vit bien ensemble. Dans une période aussi énergivore, ce carburant pourrait bien être le plus efficace sur le long terme. L’acte I de la préparation estivale aura servi à ça, et le mérite n’est autant pas mince qu’il laisse entrevoir de belles promesses. Si, d’aventure, les partenaires de Mickaël Courtot, dupliquaient, en compétition officielle, la dynamique actuelle, alors une forme de sérénité aurait des chances certaines de se dégager.
Samedi dans les Vosges, Besançon n’a pas paru inquiété, par une formation de Raon l’Etape qui reprendra son championnat (N2) une semaine plus tôt. L’information vaut ce qu’elle vaut. Elle rappelle un enseignement préalable. Le staff a fait le choix de durcir au maximum la prépa pour placer, à chaque fois, le groupe face à des adversaires tous plus calibrés dans la hiérarchie pure. Bien lui en a pris vu la cohérence qui se dégage des deux tests vus dans cette deuxième semaine.
Cela donnera également raison à Olivier Laurent, le gardien bisontin, absent pendant deux semaines (mariage), mais qui n’a pas hésité à prendre la parole, jeudi, devant le groupe. Ses propos, deux semaines plus tôt, sont alors revenus : « C’est plus facile d’intégrer une équipe qui a galéré la saison dernière, plutôt que d’arriver avec des joueurs qui se reposeraient sur leurs acquis ». En veille permanente depuis la reprise, Besançon Foot se forge une identité qui nous plaît. Ça tombe bien, elle rassure également joueurs et staff. Il n'y avait bien finalement, qu'une déception majeure ce samedi : celle de ne pas avoir vu à l’œuvre Marius M’Baiam, sorti bien trop rapidement, après un sérieux coup sur le nez.
Roder les automatismes devant
Penser que le nouvel attaquant aurait matérialisé une emprise bisontine n’est surtout pas interdit, même si l'on n'oubliera pas que De Morais a touché le montant (46e). Cela aurait eu, encore plus, l’avantage de roder des automatismes manquants, devant. La preuve, la plus grosse occasion venait dans un premier temps de Cuenin, autoritaire. Par deux fois de la tête, il avait pris le dessus sur Mahout et sa garde, appelant le sauvetage sur sa ligne de Rother (6e). A leur crédit, les Doubistes laissaient entrevoir une science posée, plus rationnelle, c’est évident, que le visage un peu fou-fou qui était celui des mois précédents. Dans l’entrejeu, l’apport plaisant de Lafrance n’a rien d’étranger dans ce liant.
Fatigue oblige, il s’est davantage effrité par la suite. Dans la première partie de la deuxième période en tout cas, à l’avantage des Raonnais (volée au-dessus d’Ozcan, 53e). Cerné, Bassilekin avait également cru au but, avant de se faire contrer (68e), juste après la belle envolée d’un Vauthey très sûr, après la tête de Djoufack sur corner (66e). Le dernier mot revenait néanmoins aux Bisontins. Par deux fois, Cyprien, côté droit, avait délivré un ballon de but à Boussaïd qui, de la tête, puis par une reprise au-dessus, n’avait pas trouvé le cadre (79e et 80e). La finition, voilà bien un axe majeur de travail pour Hervé Genet. Mais à un mois de la reprise, le timing ne choquera personne. Au contraire, il est bon.
A Saulxures-sur-Moselotte, Maxime Chevrier
Il y a de la réserve derrière
Posté le 25/07/2017
Groupés pendant deux semaines, les effectifs Régionale 1 et 2 ont, ensemble, donné le coup d’envoi de leur saison, lundi soir à Saint-Claude. Sous les commandes de Nabil Bouhi, fraîchement diplômé du BEF, de belles promesses s’augurent…
L’équipe fanion y avait eu droit, deux semaines plus tôt. Les 36 joueurs qui composaient le groupe de reprise des deux premières équipes seniors régionales masculines n’ont pas pu échapper à la pluie. Cela ne les a pas empêchés de bien bosser. « Il y a de la qualité » commente, instinctivement, Nabil Bouhi. Pour l’avoir connu, à Planoise notamment, le technicien n’ignore rien du niveau DH, rebaptisé cet été Régional 1.
« Super content d’être dans ce projet ambitieux, pour écrire une nouvelle histoire », l’intéressé est parfaitement au parfum de ce qui l’attend. « Je sais qu’il y aura des déçus, par rapport aux temps de jeu. Autant être clair : j’aurai la même exigence qu’Hervé (Genet), par rapport aux joueurs qui redescendront ». Cette gestion typique qu’est celle d’une équipe réserve, Nabil Bouhi a eu le temps de l’appréhender, au gré de son parcours. Pas plus tard que la saison dernière même quand, aux commandes de la LR3, il suivait le rythme d’une DH cornaquée par Julian Roux. « C’est un avantage » évoque-t-il. L’avantage pour ce groupe, c’est aussi la fraîcheur et le dynamisme que communiquera son entraîneur, mordant ce nouveau défi « comme une réelle chance pour moi ».
« Je veux qu’on soit une équipe réserve forte »
Derrière le plaisir, et d’évidentes promesses qui pourraient se dresser sur la route des Bisontins, seront édictés des principes qui fleurent bon le jeu. « Peu de clubs seront capables de proposer, à leurs jeunes, un tel support de compétition. Cela nous oblige. J’aurai trois critères fondamentaux pour faire des choix : l’état d’esprit, l’investissement aux séances et le niveau de jeu ». Un jeu sur lequel les partenaires de Karim Amzaiti vont rapidement s’attarder. « Dès la prépa, avec beaucoup de travail avec ballon. On sait qu’on ne pourra pas avoir d’objectif de montée avec cette équipe (NDLR : une réserve de National 3 ne peut accéder quand elle évolue en Régionale 1). Le but est donc de rapidement se maintenir pour proposer du jeu, défendre haut ».
Discours et méthode concordent à « une certaine idée d’ambition ». « Je veux que l’on soit une équipe réserve forte » renchérit Nabil Bouhi, qui devrait rapidement, en sus des joueurs du groupe N3, compter sur un garçon comme Anthony Visiedo. De nouvelles têtes seront également incorporées, avec des recrues comme Nabil Hakkar, Adel Hacid (Racing), Rémi Gantois (Baume-les-Dames), Anthony Munier et Youcef Hennoun (Planoise)… « Quel que soit l’adversaire, il ne faudra pas avoir peur de jouer » confie l’entraîneur bisontin, soucieux, aussi bien « de donner du temps de jeu aux joueurs de N3 qui en auront besoin » que de « rapprocher au maximum nos jeunes de l’équipe une ». Pour s’y préparer, ceux-là, déjà préparés individuellement depuis huit jours, auront quatre séances hebdomadaires avant la reprise du championnat le 20 août prochain. Là aussi, on a hâte.
Maxime Chevrier
Reprise R1/R2 en bref
Arrivées : Adel Hacid, Nabil Hakkar, Paulin M’Baye, Medhi Adjoudj et Rodrigo Peralta (Racing), Anthony Munier et Youcef Hennoun (Planoise), Rémi Gantois (Baume-les-Dames), Marc Gilquin (Ecosse), Abderahim Boudina (Champagnole), Hazim Mizut (Vesoul), Tom Kennel (Ornans), Etienne Chardeyron (Arc-lès-Gray), Paul-Antoine Osse (Clemenceau), Nicolas Garnier (Roche-Novillars), Shamsh Khalid (région parisienne).
Effectif : Gardiens : Tom Kennel, Kévin Miconi Défenseurs : Sofiane Dahmane, Abderahim Boudina, Ahmed Falah, Maxence Bolard, Elie Kennel, Franck Valette, Anthony Munier, Rodrigo Peralta, Steve Dyeres, Rémi Gantois, Jérémie Rolet, Ilian Boudrias, Mamadou Kane, Etienne Chardeyron, Vivien Akendengue, Lucas Bercot, Mathieu Clerc, Mouloud Bouaiss, Quentin Cordier Milieux : Elie Dussouillez, Loris Jehannin, Anthony Visiedo, Lofti Bechelem, Hazim Mizut, Shamsh Khalid, Arthur Roy, Raphaël Grux, Youcef Hennoun, Adel Hacid, Nabil Hakkar, Matheo Daga, Marc Gilquin, Daniel Neves, Yasser Charaf, Alpha Diaby, Martin Saussard, Morad Meghitif, Omar Sid Attaquants : Samuel Abizher, Alexandre Bonin, Medhi Adjoudj, Karim Amzaiti, Nassim Barghouti, Bilel Hacid, Brice Bonjour, Paulin M’Baye, Guillaume Charnoz, Mohamed Kourouma, Paul-Antoine Osse, Nicolas Garnier
Amicaux :
Dimanche 30 juillet : contre Longvic (R1 Bourgogne) (lieu à déterminer).
Mercredi 2 août : à Montfaucon (R2)
Samedi 5 août : à Baume-les-Dames (R1)
Dimanche 6 août : à Roche-Novillars (R1)
Mercredi 9 août : à Rioz (R2)
Samedi 12 août : à Valdahon (R1) : R2 contre Vesoul (R2)
19/20 août (*) : reprise du championnat ; R2 contre Pontarlier (3).
(*) L’équipe R1 effectuera tous ses matches à domicile le dimanche après-midi sur le terrain synthétique de Saint-Claude.
Cyprien, l’appel de la stabilité
Posté le 28/07/2017
Après deux saisons satisfaisantes à l’US Créteil, Yannick Cyprien (25 ans) a bien envie de faire un bon bout de chemin à Besançon. Il y a retrouvé son pote Hermann M’Boa. Et a déjà été adopté par ses nouveaux partenaires, avec qui il a effectué les deux premières sorties amicales.
Dernier de cordée, juste avant la date fatidique de la fin des mutations (15 juillet). Yannick Cyprien a été embarqué dans l’aventure. Il a dû montrer patte blanche pour cela. « C’est avec Hermann, qu’on avait discuté de cette possibilité. Ça me tentait, car j’avais des bons souvenirs contre Besançon et l’atmosphère du stade m’avait plu ». Le joueur évoque des images pas très lointaines. La saison dernière, avec le maillot de la réserve professionnelle de Créteil, sans aucun doute la formation la plus forte qu’avait jouée le BFC.
Tant à l’aller qu’au retour (« j’avais fait de bons matches »), Yannick Cyprien avait laissé une trace qu’il a voulu entretenir, lors de sa semaine d’essai, mi-juillet. « Le coach a validé. Comme je n’avais pas hésité à venir faire cet essai, je n’ai eu aucun doute au moment de signer » lâche celui qui a, depuis, posé ses valises au centre-ville bisontin. Une ville qui a d’emblée séduit l’enfant de Drancy. « Ici, toutes les conditions sont réunies. Je me projette vraiment sur le long terme. J’aspirais à me poser ».
« On va faire une belle saison »
La suite presque logique d’un cheminement hétérogène. « Je ne dirais pas chaotique », coupe-t-il, « car partout où je suis passé, j’ai appris. Ces expériences m’ont fortifié et je ne suis jamais reparti déçu ». Même quand il s’est agi de revenir de Bulgarie (NDLR : crochet par la D1 en 2012/13) les poches moins remplies que prévu. « J’ai toujours aimé voyager, le confort n’était pas mon truc » ajuste-t-il, le verbe sûr. A 25 ans, les habitudes d’hier ont bien le temps d’être revisitées. La preuve avec ses premières impressions franc-comtoises. D’abord discret contre La Chaux-de-Fonds, le milieu de terrain offensif a été plus en vue, samedi dernier dans les Vosges, face à Raon l’Etape.
Se définissant « ailier de côté », Cyprien a du feu dans les jambes. Et l’appétit au ventre. « J’ai tout de suite senti que le vestiaire était sain. Ça change de certains endroits où il y a des clans, entre anciens et plus jeunes. J’ai été très bien accueilli, ça rigole, et surtout, ça bosse bien ensemble. Chacun essaye de tirer vers le haut ». Des bonnes ondes qu’il n’hésite pas à retranscrire, dans un élan visionnaire : « On va faire une bonne saison. Je sens que l’équipe s’est construite dans la difficulté et c’est mieux comme ça. Quand tu arrives dans une équipe qui a souffert, quelque part, il n’y a pas de piège : personne ne se prend pour autre chose ». Yannick sait néanmoins que tout le monde « doit apprendre à bien se connaître sur le terrain ». Les supporters bisontins, aussi, ont hâte de découvrir ce qu’il a à faire découvrir.
Maxime Chevrier
Ils sont sur le bon chemin
Posté le 30/07/2017
On y voit de plus en plus clair dans le potentiel d’un Besançon Foot, passé à ce qui s’apparente, toujours contre Pontarlier, au révélateur. Dominateurs, sans avoir trouvé ce réalisme qui leur manque encore franchement (0-0), les Bisontins vont pouvoir travailler les finitions. Sereinement, au vu des fondations.
Le temps passant, la similitude des trois premiers matches amicaux digérés par cette belle troupe bisontine, réduit progressivement la part conditionnelle des enseignements. A chaud, sans réflexion majeure, certains pourraient voir, dans la confrontation avec le voisin pontissalien, un semblant de copier-coller, avec les productions vues contre La Chaux-de-Fonds et Raon l’Etape. Il y a eu en réalité un peu plus que ces dernières fois.
Le constat vaut d’ailleurs aussi pour l’adversaire. Moins joueurs que les Suisses de La Chaux-de-Fonds par exemple, les partenaires de Xavier Da Rocha ont mis bien plus d’impact. Ce qui a indéniablement fait penser, en première mi-temps notamment, à une vraie explication, peu éloignée d’une configuration match, de bon acabit d’ailleurs. Cet élément continue à être engageant, côté bisontin. Car de plus en plus, les hommes de Hervé Genet sont dans le vrai. Ce petit plus qui le confirme ? L’idée d’aller presser haut l’adversaire. « C’est vrai qu’on l’a vu, par bribes. Disons qu’on a essayé, c’est un début », note le coach bisontin. Ce tempo-là fut indéniablement le bon, dans un premier temps. Dans le sillage de M’Boa, Besançon, en mode sangsue, harassait un CAP peu habitué à être autant dans l’inconfort.
La mire reste à régler devant
Heureusement pour lui, il avait trouvé en la personne de Lucas Buisson un dernier rempart de choix. Bondissant sur sa ligne, comme on le connaît, l’ex-Bisontin avait stoppé les tentatives de Boussaïd (13e) et Amaouche (36e). Le côté moins réjouissant de la première partie de préparation réside bien dans l’efficacité de cette équipe. « Je crois que cela passe par plus de simplicité » résume Genet, qui en appelle au « pragmatisme ». Ce samedi à Bolandoz, ses garçons, « soit par une mauvaise finition soit par des choix défectueux dans les passes », ont plutôt eu tendance à faire briller les deux portiers des « Bleus », les deux bonhommes du match.
Sur son but en effet, bien protégé par l’impeccable duo Cuenin-Golliard, le très sûr Robin Vauthey est resté serein. Comme samedi dernier face à Raon l’Etape. Un constat, là aussi, qui voudra dire beaucoup si ces garçons ont la bonne idée de directement enclencher une dynamique, en championnat. Pour ce faire, on ne saurait trop leur conseiller, d’ici là, de régler la mire devant pour une nécessaire mise en confiance. Coup sur coup, Atangana en avait eu la possibilité, face à la main ferme de Romaric André (63e), qu’il ne sut lober dans la foulée, après une erreur de relance (65e). Boussaïd, d’abord sur un contre et un ballon pour Fainot (87e), puis sur une dernière volée (90e+3) aurait pu, aussi, être celui qui apporta cet autre petit plus. En allant au bout de ces idées, Besançon Foot récolterait même de gros points en plus. Même s’il lui reste labeur et sueur face à lui, il peut être persuadé d’être sur le bon chemin.
Maxime Chevrier
« On est dans l’idée qu’on avait »
Posté le 02/08/2017
A mi-chemin dans sa préparation estivale, Hervé Genet, assez satisfait de ce qu’il a entrevu lors des trois premiers matches de préparation où son équipe n’a pas encaissé de but, attend mieux malgré tout. Car il sent la marge de progression réelle.
Le Monsieur est du genre transparent. Puisque son groupe n’a pas (encore) goûté à son côté obscur, faciès bulldog, on pourrait aller jusqu’à retranscrire une forme de plaisir chez Hervé Genet. Il est indéniablement là, même s’il évitera de s’épancher dessus. Les raisons du sentiment agréable ? Probablement doubles. Elles tiendraient aussi bien aux qualités d’un groupe plus réceptif, qu’à l’entraide bien plus importante, dans son staff. Les deux étant, pour nous, intimement liées.
L’entraîneur bisontin a pourtant trop roulé sa bosse pour savoir que la vigilance doit pouvoir atteindre son paroxysme dans ces périodes réputées fastes. Prometteur, le Besançon Foot l’est peut-être. Il n’a pourtant rien écrit. Même sur le qualificatif, coach Genet nuance. « Prometteur, non. Je dirais que, pour l’instant, on est dans l’idée qu’on avait, par rapport au jeu et à l’identité que l’on veut déployer ». La nuance entre dans le lexique typique de l’entraîneur, sans qu’elle ne renseigne sur rien. En parlant d’identité, le technicien bisontin a posé les contours qu’il a commencés, cette fois, à travailler en profondeur. Le but étant transparent : imposer, bien plus sérieusement par rapport à la saison passée, son style à l’adversaire.
« On est en déficit d’un Monsieur Plus »
Le troisième match contre Pontarlier (0-0) a, pour cela, été « une bonne base de travail ». Bloc « plus haut », engagement « où l’on a bien plus répondu » : des signaux ont clairement été perceptibles. Ils deviendraient des conducteurs, s’ils étaient, cette saison, réellement associés à un nouvel ADN. « C’est effectivement rassurant, car le reste peut se travailler. Je n’oublie pas, en plus, que nous pourrons avoir de nouvelles solutions pour nous améliorer défensivement ». Hervé Genet fait là référence, sans directement le citer, à Mohamed Hamdache, qui s’astreint, depuis le 10 juillet, à une grosse reprise individuelle (et quotidienne).
Ce « reste » qu’évoque le boss ? La réussite offensive, en berne après 270 minutes de matches amicaux. Même si cela l’ « inquiète moins, car ça se travaille », ce « manque de réalisme » commence à lui chatouiller les narines. Pas sûr, d’ailleurs, que le fameux faciès de l’intéressé ne se déforme pas, si la progression attendue tardait plus que de raison. « Ce n’est pas simplement devant le but, qu’on manque d’efficacité. On est en déficit de ce que j’appelle des ‘Monsieur Plus’ ». En clair, Genet ne devrait pas tarder à « responsabiliser » afin que « chacun reste bien dans son rôle ». La saison passée, son groupe avait été tellement loin de maximiser son potentiel que la leçon veut cette fois être retenue. Pour coller à cette idée, les trois derniers matches de préparation d’affinage ne seront pas de trop. Samedi, le Besançon Foot se coltinera un troisième adversaire (Belfort) hiérarchiquement supérieur, avant de se diriger vers une semaine test, avec deux gros calibres de National 3 (Mulhouse et Louhans-Cuiseaux). De quoi questionner la belle sérénité de Hervé Genet.
Maxime Chevrier
Un logique coup de moins bien
Posté le 05/08/2017
La première défaite (2-0) que les Bisontins ont concédée, ce samedi à Belfort (N2), entre plutôt dans un registre attendu. Annoncés usés, ils ont fini par plier dans la dernière demi-heure, non sans avoir été solides auparavant, face à des Belfortains supérieurs et plus en avance.
Les comptes seront à faire dans une semaine. Certainement pas avant cet enchaînement, pour le coup significatif, Mulhouse (mercredi) et Louhans-Cuiseaux (samedi). Belfort, qui avait par exemple dominé plus tôt Saint-Louis (3-1) ou Pontarlier (2-0), n’entrait pas dans la même catégorie d’adversaire. Face au relégué de National, Hervé Genet voulait malgré tout voir à l’œuvre les siens, cerner leur faculté à faire front, dans l’adversité.
S’il a finalement paru irrité et déçu, l’entraîneur bisontin était surtout objectif dans son analyse. « J’entends bien que, physiquement, il y avait ce coup de moins bien, qui était annoncé d’ailleurs. Mais quand même ! Ça doit être beaucoup plus propre pour moi ». Soit par manque de jus, soit par insuffisances techniques, les nombreuses pertes de balle doubistes ont donc été ciblées. « Dans le contrôle-passe, il doit y avoir bien plus de concentration… ». La lucidité du technicien du Besançon Foot ne s’est pas arrêtée là, lui qui notera que ses garçons ont lâché dans la dernière demi-heure, quand l’énergie avait clairement fait défaut.
Ils finissent par rendre les armes
Pour l’anecdote, la différence sera d’abord intervenue sur un fait de jeu. Une main (Goujon), qui entraînait un penalty que Ketfi transformait d’un contre-pied sûr (1-0, 61e). Une forme de logique pour les joueurs de Maurice Goldman, que l’intéressé avait d’abord tancés à sa manière (« Plus vite les gars, on dirait des sénateurs »). Sans un Vauthey encore remarquable, Belfort aurait en effet rejoint les vestiaires avec un court avantage. Sur une perte de balle de Crolet, par ailleurs dans le ton, Guirassy, puis Régnier, avaient trouvé la parade réflexe du dernier rempart bisontin (43e).
La suite ? Pas forcément folichonne, c’est vrai. Face à une équipe où les entrants (Ahamadi, Hacquard, Keyoubi, Barros, Ketfi) ne faisaient pas perdre - bien au contraire - de qualité à leur formation, c’est très certainement l’impact et la belle présence de M’Baiam qui apportèrent le plus de satisfaction. Une fois mené en revanche, le Besançon Foot rendait les armes. Trop facilement pour son entraîneur. Lancé en profondeur, Régnier trompait (2-0, 78e) un Vauthey qui sauvait les siens, en duel face à Ahamadi (88e). Les Bisontins savaient qu’ils étaient placés dans le dur. Ils savent tout autant qu’ils ont, devant eux, une belle semaine pour afficher des vertus qui seront les plus appréciables, cette saison, face aux adversaires de National 3.
M.C.
Elles basculent aussi dans la nouveauté
Posté le 07/08/2017
Après un dernier exercice réussi, récompensé par une deuxième accession consécutive, les filles du Besançon Football retrouvaient le chemin de l’entraînement, ce vendredi, à la forêt de Chailluz.On y était…
Pour elles aussi, ce renouveau est plein d’espoir. En plein boom, le volet féminin du Besançon Football, qui pourrait récolter prochainement de très beaux fruits, va se mettre au travail. Ce qui sera vrai, bientôt, chez les jeunes, l’est déjà du côté des seniors. Sous la houlette de CedricMinutolo, qui a pris les rênes de l’équipe en hiver dernier, les féminines se sont ainsi retrouvées avec dix joueuses pour cette reprise. « Une grosse satisfaction », souligne le coach, qui doit faire face aux départs en vacances ou au travail des étudiantes.
La première séance (1h15) s’est effectuée en douceur : trois tours en trottinant de trois kilomètres en quinze minutes suivi de cinq minutes de gainage, dans une humeur chaleureuse. Le programme de la reprise montera progressivement en puissance : « On sera encore présent en forêt de Chailluz cette semaine, à savoir lundi, mercredi et vendredi. Ensuite, à partir du mercredi 16 août, la reprise du terrain aux Orchamps. »
« Déjà le maintien… »
La deuxième semaine d’entraînement se poursuivra donc sur le terrain des Orchamps. « La semaine suivante, on aura une heure physique et une heure ballon et surtout une tout autre dimension technique et tactique que Patricia Taclet va apporter.»Il ajoute aussi le rôle que « Patou » aura au sein de l’effectif. « Patricia sera mon adjointe, mais elle aura également du temps de jeu, cela reste encore à déterminer. Elle fera la partie technique à l’entraînement. De plus, une femme dans le vestiaire, c’est une personne qui pourra remobiliser les troupes. C’est surtout une personne très respectée. »
Par rapport à la saison dernière, l’effectif est assez similaire, avec quelques arrivées, comme Priscillia Hakkar, Elise Cornier, Salomé Chareyron ou encore Manon Chabod. D’autres nouvelles têtes arriveront par la suite. Concernant la saison à venir, CedricMinutolo évoque les objectifs : « L’objectif prioritaire est le maintien. Mais il pourrait évoluer si les victoires s’accumulent.» Les filles joueront deux matches de préparation contre Arbois le 20 août, et à domicile contre Baume-les-Dames, le 27 août.
Romain Frelin
Photo Benjamin Gonnot
Sérieux et en progression
Posté le 09/08/2017
Face à une ambitieuse équipe de Mulhouse (N3), les Bisontins ont réalisé une prestation sérieuse. La première victoire (1-0) obtenue dans leur préparation, à dix jours de la reprise du championnat, est forcément positive et intéressante.
Hervé Genet attendait et espérait voir mieux sur ce match. En témoigne son coup de gueule, ce mardi à l’entraînement, où il ne s’est pas gêné pour recadrer le groupe sur quelques lacunes entrevues à Belfort. Le message est semble-t-il passé. Pour ce cinquième match de préparation, les Bisontins ont réalisé une prestation globalement très positive, synonyme de réel avancement dans la préparation. Hormis une quinzaine de minutes plus timides en début de match, on a d'abord retrouvé ce visage très costaud.
Sur l’aspect défensif, ils ont rassuré en gardant leurs cages inviolées. Ce qui plaît forcément au coach. « Au-delà de ne pas avoir encaissé de but, ce qui est positif : c’est que nos gardiens n’ont pas vraiment été mis en danger ». Une solidité acquise grâce notamment à une rigueur et un investissement collectif qui a permis de répondre physiquement à l’adversité. « Notre montée en puissance dans l’agressivité a clairement fait changer la donne sur l’aspect défensif mais également dans notre capacité à se projeter vers l’avant ». Sur ce point, les hommes de Hervé Genet sont parvenus à se procurer de réelles occasions. Une animation offensive qui leur a permis d’inscrire leur premier but de la préparation. Sur une bonne inspiration de Crolet, Amaouche jouait bien le coup et filait au but. Au moment de s’ouvrir le but, il était fauché par Sané, permettant à Crolet de transformer, en force, le penalty (1-0, 34e).
Ils sont dans le bon tempo
Le Besançon Foot avait pris le dessus sur son adversaire. Cyprien, M’Baiam, Crolet, Amaouche puis Boussaïd apportaient leur touche technique à l’animation offensive. Les regrets - et en même temps l’axe de travail - se situent au niveau de la finition, car même si le bilan de la rencontre reste bon, le déchet dans la dernière passe est toujours significatif. « L’équipe progresse, la globalité est positive et je suis satisfait, mais il y a encore du boulot notamment dans la rigueur technique. Nous sommes cela dit dans les temps ».
A dix jours de la reprise à Pontarlier, les Bisontins ne sont en effet plus très loin de la vérité. Ils effectueront une dernière sortie face à Louhans-Cuiseaux, ce samedi, qui en dira forcément beaucoup plus. « On va gentiment clôturer notre préparation, avec une dernière sortie où il y aura moins de changements. Il ne faut cependant pas s’attendre à une réelle configuration championnat puisque l’équipe ne peut pas encore effectuer 90 minutes, mais on s’en approchera » conclut le coach bisontin.
Frédéric Reynes
Laetitia et Marine, un « tand’aime » de choc
Posté le 11/08/2017
Alors qu'elles ont repris le chemin de l'entraînement la semaine dernière, nous avons décidé de nous intéresser aux féminines du Besançon Foot en consacrant une interview "croisée" à deux éléments moteurs de l'équipe, à savoir Laetitia Place et sa fille Marine.
On le sait, les relations « mères-filles » ne sont pas toujours simples. Le syndrome du « je t’aime, moi non plus » se manifestant bien souvent, avec ses inévitables moments de tension, mais faisant aussi, dans le même temps, très vite place à une bienveillance, une admiration et une tendresse mutuelles. Ce lien intime qui les unit, Laetitia Place et sa fille Marine, ont ainsi décidé tout à la fois de l’éprouver et de le mettre à profit sur les terrains, avec les féminines du Besançon Football, suite directe à plusieurs saisons avec l’ancienne entité du BFC. Et en s’engageant à des postes diamétralement opposés mais très exposés, l’une étant une « serial buteuse » émérite (une vingtaine de buts au compteur la saison dernière), tandis que l’autre garde les cages avec brio.
C’est pourquoi, à l’orée de la reprise du championnat féminin, il nous a paru opportun de s’intéresser à la véritable particularité que constitue ce duo mère-fille au sein d’une même équipe, ainsi qu’à leur parcour respectif et enfin, de les sonder sur la saison à venir.
B.G.
C’était le vendredi 4 Août dernier, la reprise de l’entraînement du Besançon Football : comment cela s’est-il passé ? Laetitia : ça va (rires) ! Ce n’était pas trop difficile et le programme préparé par le coach était idéal pour une reprise en douceur. Marine : c’est allé aussi, j’ai bien su gérer mes efforts également. Et c’était cool de se retrouver à Chailluz.
Le fait insolite d’être mère et fille dans la même équipe a-t-il une importance particulière pour vous ? Laetitia : « Insolite » c’est le bon mot, mais à mes yeux, c’est aussi une grande fierté d’avoir sa fille à ses côtés sur un terrain. Après, c’est aussi source d’angoisse car j’ai toujours peur qu’elle prenne un coup et forcément, je suis souvent à l’affût en regardant comment les adversaires se comportent avec elle pendant le match. Je suis donc un peu stressée sur le terrain mais la fierté et le plaisir de pouvoir jouer avec son enfant l’emportent finalement... C’est exceptionnel ! Marine : c’est la même chose... quand elle est en position de marquer, je suis toujours en train de crier pour l’encourager, genre « allez Maman ! » (rires). Laetitia : c’est vrai que c’est magique...
Concrètement, comment cela se passe-t-il sur le terrain, communiquez-vous beaucoup entre vous par exemple ? Laetitia : c’est difficile de vraiment se parler car on est chacune à un bout du terrain, mais si Marine fait une erreur, je n’hésite pas à crier de loin pour la remettre dans son match. Sinon, on se parle à la mi-temps bien évidemment.
Après coup, cela vous arrive-t-il de refaire les matches entre vous, en soulignant le positif comme le négatif dans vos prestations respectives ? Laetitia et Marine (en chœur) : tout le temps ! (rires) Laetitia : pas forcément le soir même, car quand on rentre, on est tellement claquées qu’on préfère se reposer et passer à autre chose, mais le lendemain, généralement, c’est un truc qu’on aime bien faire. Au moins cette année, il n’y a pas tellement eu de points négatifs à évoquer. On a surtout refait le match contre Dannemarie qui est, il faut bien l’avouer, notre « bête noire », mais dans l’ensemble, on a plutôt été contentes de notre saison... Marine : oui, c’est vrai qu’on aime bien reparler des matches. Il y a toujours quelque chose à dire, des aspects à corriger ou à améliorer...
Justement, vous donnez-vous des conseils ? Laetitia : oui, je lui en donne pas mal. Surtout par rapport à ses sorties, quand elle les négocie mal ou ne fait pas preuve de suffisamment d’assurance et d’autorité. Marine : surtout que c’était ma première saison en tant que gardienne donc ses conseils me font du bien.
Comment en êtes-vous arrivées à pratiquer le football en club ? D’où vient cette passion pour le foot ? Laetitia : je tiens ma passion du foot de mon papa qui a joué avec la réserve du FC Sochaux en 1980 et je suis la seule à aimer le foot alors que j’ai cinq frères qui, eux, n’aiment pas le foot ! Petite, je n’ai jamais vraiment joué en club car cela représentait un investissement financier trop important pour ma maman. Du coup, j’ai fait un peu de handball, jusqu’à ce que je rencontre William Schmitt (NDLR : coach des filles du BFC une partie de la saison dernière) qui est le gardien de mon immeuble et qui cherchait des joueuses pour son club d’alors, qui était l’ASBEF-Espérance Besançon. J’ai fait une première année là bas en foot à huit. Et par la suite, comme j’étais dirigeante à l’ASPTT et que mes enfants y jouaient, son président Carl Frascaro est venu me chercher avec d’autres copines pour lancer la section féminine du club qui s’apprêtait à devenir le BFC... Donc, ça fait trois ans que je joue en club. Marine : pour ma part, je vais entamer ma cinquième saison en club. La saison passée a été ma première saison en tant que gardienne et surtout ma première dans une section féminine à 100%. Il y a deux ans, je jouais encore au poste de défenseur en U15 au BFC avec les garçons. Avant, j’ai aussi fait du hand, du basket, du judo... Laetitia : oui, la saison dernière, j’ai tout fait pour qu’elle vienne chez les séniors et qu’elle soit donc surclassée. On a eu pas mal de documents à remplir, des dossiers médicaux à fournir... Marine : à propos de médical, ma mère a su me transmettre le virus du foot ! (rires) Elle a une grande importance dans mon parcours, forcément.
Avez-vous d’autres passions en dehors du foot ? Laetitia : Le shopping (rires) ! Non, c’est un peu cliché et en plus ce n’est pas vrai. Car c’est vrai que le foot nous prend énormément du temps entre les entraînements, les matches, les soirées VIP au stade, les événements annexes... Le point positif, c’est qu’on sort beaucoup et comme ça, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Marine : Sinon, on aime bien se balader au centre-ville ou ailleurs pour profiter un peu. On passe pas mal de temps ensemble en tout cas.
Plus globalement, le football féminin est en pleine évolution avec une exposition croissante et des clubs français performants (féminines de l’OL ou du PSG). Comment jugez-vous ce phénomène ? Laetitia : c’est bien qu’on en parle de plus en plus mais cela reste encore insuffisant. Malheureusement, le spectacle et la qualité de jeu proposés lors du tout récent Euro Féminin ont été décevants. Je me suis même fait chambrer par des gens de ma famille qui ont regardé les matches de l’équipe de France (NDLR : qui, il est vrai, n’a pas particulièrement brillé dans la compétition). Mais j’aime bien regarder les matches de foot féminin quand je peux le faire. La saison dernière, avec les filles du BFC, on a même fait le déplacement à Lyon pour voir la demi-finale retour de la Champions League féminine contre Manchester City. C’était une sortie très sympa avec une bonne ambiance entre nous toutes dans le bus. Marine : oui, c’est un super souvenir. Mais je regarde moins le foot à la télé que ma mère globalement. Laetitia : oui, surtout quand elle doit voir ses copines (rires). Ce qui est de son âge en même temps.
Effectivement, Marine, tu n’as que dix-sept ans, es-tu tentée par une carrière professionnelle ? Marine : J’en ai déjà parlé avec mon coach (NDLR : Cédric Minutolo) qui a détecté du potentiel chez moi. Il m’a dit que, si je poursuivais mon travail et mes efforts, je pouvais espérer jouer à un plus haut niveau dans les années à venir. C’est donc un objectif à atteindre, j’y pense, mais je n’en fais pas une obsession pour autant.
Pour en revenir au Besançon Football, qu’attendez-vous de cette première saison post-fusion ? Laetitia : apparemment, le groupe ne va pas trop changer. On va avoir l’apport de trois ou quatre filles ex-PSB qui vont venir se greffer à notre « noyau » de joueuses. Par rapport à la saison dernière, l’ossature de l’équipe est donc la même. Généralement, les nouvelles arrivantes s’intègrent super bien, comme on a pu le voir l’an passé avec Cécilia Hakkar par exemple. On a une super cohésion de groupe sur les terrains mais aussi en dehors, on fait tout pour rester soudées. Et ça, c’est un super atout. Marine : c’est vrai que pour ma première saison dans l’équipe, cela s’est super bien passé, j’ai bien su m’intégrer et tout le monde a su me mettre à l’aise.
Quels sont les objectifs de l’équipe pour cette saison ? Laetitia : comme on vient de monter en Régionale, l’objectif numéro un, c’est de se maintenir. On en a parlé avec le coach et on sait que ça va être difficile, mais on va bien bosser et jouer notre jeu. Je ne suis pas trop inquiète, car avec Cédric Minutolo, on a un super coach et notre joueuse d’expérience « Patou » (NDLR : Patricia Taclet) va bien le seconder pour chapeauter l’équipe.
Et vos objectifs à titre personnel ? Laetitia : je pense qu’à titre personnel, ce sera ma dernière année car je commence à avoir pas mal de pépins physiques. Par exemple, au tout début de la saison dernière, j’ai eu un déplacement de bassin qui m’a bien handicapée et qui me fait encore souffrir. D’autant plus que cette saison, on va jouer à un échelon supérieur et cela va demander de hausser son niveau... Il y a des petites jeunes qui arrivent, il faut parfois penser à laisser sa place, je n’ai plus vingt ans, je vais bientôt en avoir trente-six... Pour le moment, je me fixe de réussir la saison à venir, je ferai le bilan à la fin, on verra bien. Marine : je souhaite continuer à bien travailler pour progresser et espérer ainsi jouer au plus haut niveau possible plus tard.
Propos recueillis par Benjamin Gonnot
Le «C’est vite dit» de Marine
Son club préféré (le BF mis à part, bien sûr !) : L’Olympique Lyonnais.
Sa joueuse et son joueur préférés : Sarah Bouhaddi et Manuel Neuer.
Son geste technique favori : tout ce qui concerne les arrêts réflexes.
Point fort : les sorties en un contre un.
Point faible : le coup de pied de but (appelé plus communément le dégagement des six mètres).
Une manie, une habitude particulière avant un match : rien de spécial à part s’encourager avec ses coéquipières pour la gagne.
Son plus bel arrêt : sur sa ligne, au prix d’un efficace réflexe face à Jura Sud la saison dernière.
Son meilleur souvenir lié au foot : tout ce qui se rapporte à la saison dernière, qui était tout simplement sa première saison en tant que titulaire au poste de gardienne !.
Le «C’est vite dit» de Laetitia
Son club préféré (le BF mis à part, bien sûr !) : L’Olympique Lyonnais.
Sa joueuse et son joueur préférés : Camille Abily et Dimitri Payet, sans oublier une mention spéciale à « Mat » Gégout !
Son geste technique favori : le lob ou la petite balle piquée pour marquer un but, tout comme la frappe des coups francs.
Points forts : la vision du jeu et le sang-froid face au but.
Point faible : l’endurance.
Une manie, une habitude particulière avant un match : rien de spécial à part le cri de guerre avec les autres joueuses pour se motiver.
Son plus beau but : sur un coup franc de 25 mètres face à Levier la saison dernière (avec une belle victoire 6-0 à la clé).
Son meilleur souvenir lié au foot : en juin 2016, quand l’équipe monte en PH après un match (pourtant perdu) face à Dannemarie-sur-Crète.
Ils sont dans le vrai
Posté le 13/08/2017
Face à Louhans-Cuiseaux, les Bisontins ont effectué un dernier galop d’essai aux allures de répétition générale. Victorieux (2-1), ils font le plein de confiance, qui ne demandera qu’à être confirmé pour le début du championnat.
Pour ce dernier match de préparation, si l’objectif était de se rapprocher au plus près de la réalité du championnat, on peut dire que la mission fut accomplie. Face à quelques vents contraires, les Bisontins ont du faire preuve de caractère. En premier lieu à la vue d’un terrain à l’allure plutôt champêtre, très bosselé, et donc peu enclin à favoriser le jeu. Et surtout face à une équipe de Louhans taillée pour bien figurer dans ce championnat, et qui leur a rapidement imposé un défi physique conséquent.
Les Doubistes étaient dans le dur après 20 minutes de jeu. Les Bourguignons avaient mis le pied sur le ballon. L’un d’eux, Lempereur, avait profité d’une erreur défensive adverse pour conclure une contre-attaque d’un tir croisé parfait (0-1, 21e). Bruce Abdoulaye et ses hommes menaient aux points. Le combat physique faisait rage, les débats gagnaient en intensité. Ballotés, les Bisontins allaient réagir. Hervé Genet apprécie : « J’ai aimé l’intensité mise par Louhans. On a dû répondre, on l’a fait, ce fut une satisfaction ».
Une montée en puissance collective
Les Bisontins élevaient tous leur niveau de jeu. Plus présents à la récupération, plus intransigeants défensivement, plus percutants devant, l’effort était collectif. Composante indispensable, ils allaient même se montrer efficace, lorsque Boussaïd, tout en vivacité, et pourtant à un contre quatre, récoltait un penalty. Crolet, à nouveau très juste face à Louhans, donnait l’égalisation à son équipe (1-1, 37e).
Sur leur première opportunité, les Bisontins revenaient dans la partie. Un fait que souligne le coach bisontin, indiquant que « son équipe a su gérer les temps forts et les temps faibles ». Mis en confiance, Mickaël Courtot et ses partenaires faisaient preuve de solidité dès la reprise de la seconde période. Ils faisaient le jeu et se montraient inspirés, à l’image de cette belle volée de Cyprien (51e). Laurent, peu sollicité, était vigilant et claquait la reprise de la tête d’Ahouré (52e). Les changements n’influaient pas sur le rendement de l’équipe. Les deux équipes faisaient preuve de caractère, les duels étaient souvent âpres.
« Cela nous donne de la confiance »
Le travail physique débuté il y a cinq semaines semblait payer, les Francs-Comtois continuaient d’accélérer. La justesse n’était pas systématiquement au rendez-vous, comme le confesse l’entraîneur bisontin: « On doit s’améliorer offensivement, être plus juste. On fait parfois des appels là où il n’y aurait pas fallu en faire, et inversement. On manque parfois de mouvementsdans les sollicitations ». Les efforts bisontins allaient quand même être récompensés à la suite d’un corner. Repoussé, le cuir revient sur Boussaïd, qui centre. De Morais dévie, Pesenti contrôle et frappe en pivot, le geste est beau et efficace (2-1, 77e).
M’Boa aurait pu apporter le but du break, mais le portier louhannais veillait (86e). Les Bisontins reculaient dans le temps additionnel et faisaient front pour tenir le résultat. Ils achevaient leur préparation sur une victoire, appréciée par Hervé Genet : « Ça nous donne de la confiance, c’est important avant de commencer le championnat ». Le coach reste malgré tout mesuré, et pointe les axes d’amélioration : « On doit gommer ces erreurs d’appréciation, de jugement, c’est collectif. Il y a encore beaucoup de réglages à optimiser ».
Les Bisontins terminent leur préparation par deux prestations intéressantes. Face à Mulhouse puis Louhans-Cuiseaux, ils ont pu se jauger face à des adversaires taillés pour ce championnat de N3. Et ça tombe plutôt bien, un troisième à Pontarlier les attend samedi prochain, pour le coup d’envoi de la saison.
A Arbois, Alexandre Vacheresse
Entrez, c’est ouvert…
Posté le 16/08/2017
La refonte des championnats nationaux, effective dès cet été, préface, dès ce week-end, des contours radicalement différents à ce National 3. Le rétrécissement régional sera même à son paroxysme, dans ce groupe E (Bourgogne-Franche-Comté) que fréquenteront pas moins de trois formations de Besançon. La réintégration in-extremis du Clemenceau n’estampant pas les embouteillages promis.
La nouveauté avait été intégrée par tous. A l’approche de la fin d’été, chacun s’était en effet dit que la promiscuité géographique et la répétition des derbies promettaient de se tenir chaud pendant un moment. C’était sans compter sur le coup de pouce du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) qui, en demandant ce mercredi à la Fédération Française de Football de réintégrer le SC Clemenceau dans ce groupe E de N3 (lire par ailleurs), a accentué le constat.
En plein cas d’exception au niveau national, avec trois formations nationales dans le même championnat, Besançon imagera cette lutte fratricide qui salera la plupart des affiches de cette poule. Et puisque l’on aime toujours scruter de près ce que fait son voisin, les parties de dés sont assurées, à l’aube d’une saison où le niveau intrinsèque, avec la perte des équipes parisiennes et la promotion de six promus de DH, sera mécaniquement moindre à celui de la saison passée.
Un championnat à deux vitesses ?
Faut-il y voir de futures conséquences comptables ? Tentante, l’idée ne dit pas tout sur ce que sera ce championnat plus engagé. Derbies oblige, là encore. Malgré le poids - à prévoir - des surprises qui se feront jour, des noms ressortent du chapeau, à l’aube des trois coups. Pardon pour le complexe franc-comtois, mais ils sont bien Bourguignons. Par la force des choses puisque Gueugnon, qui a clairement affiché, par la voix de son président Bernard Canard, le rêve d’accession, sait d’ores et déjà qu’il possède un frère siamois avec Louhans-Cuiseaux, vieux compagnon de route, dont les moyens n’ont rien de commun avec la moyenne de cette nouvelle division.
Les voisins de la Saône-et-Loire auront sans doute quelques soucis à prévoir. On pense notamment à la force de frappe des réserves professionnelles. La jeune garde de l’AJ Auxerre, reléguée de CFA, promet déjà d’être insoumise. A fortiori avec la réorganisation sportive du côté de l’Abbé Deschamps. Dijon (2), seule réserve de Ligue 1 dans le groupe, devrait voir son appétit plus aiguisé, après une saison qui avait, déjà, matérialisé le net mieux de l’équipe à David Linarès. De l’autre côté de la région, Sochaux (2), évidemment, sera un autre candidat au haut de tableau.
Ces cimes, Pontarlier, qui s’est fait très discret à l’intersaison, excepté le beau coup national avec le renfort de l’attaquant Gbadamassi, a pris l’habitude de les squatter. Et le fait que les joueurs de Jean-Luc Courtet n’aient plus la lourde pancarte du favori à porter ne réduira pas, a priori, les chances de voir l’histoire bégayer. Dans ces luttes en altitude, les Pontissaliens s’attendent à croiser le fer avec les Bisontins. Le Racing et le Besançon Foot, dans des styles qui leur sont propres, ayant des armes à la main. De son côté, Selongey, dont l’effectif a quelque peu bougé à l’intersaison, pourra s’appuyer sur son vécu.
Maxime Chevrier
Les premiers pas des promus
L’inconnue principale du championnat est là. Traditionnellement en souffrance, dans le groupe Centre-Est du CFA 2, les ex-champions de Franche-Comté et de Bourgogne le seront forcément moins, vu le nombre (6) de promotions. Les voisins Saint-Apollinaire et Quetigny ne seront pas du genre à vouloir faire de la figuration, dans l’ombre du DFCO et de Selongey.
Plus à l’écart, le champion récent Avallon pourrait bien surprendre, alors que du côté franc-comtois, Saint-Vit et Jura Dolois, soumis à une entame de saison délicate, feront valoir leur dynamique actuelle pour éviter les trois dernières places qui seront, cette fois, d’office synonyme de relégation en Régional 1. Là où le Clemenceau, réintégré, laissera donc une place vacante en Franche-Comté, pour prendra place dans un groupe E de National 3 à 15 équipes.
CLEMENCEAU
ET LE PASSAGE À 15
Un an après avoir vécu un épisode cauchemardesque, avec la réintégration ordonnée de Dives-Cabourg, un mois… après la reprise des championnats de CFA 2 (NDLR : 20 septembre), la FFF a certainement cherché à s’éviter pareille mésaventure, avec des injonctions judiciaires.
Le recours, auprès du CNOSF, du SC Clemenceau, qui avait mérité sportivement sa place en National 3, a poussé, après les préconisations de l’organe consultatif, à se ranger derrière une solution bancale pour tout le monde. A trois jours du début du championnat, la poule E de National 3 passera de 14 à 15 équipes, avec un exempt à chaque week-end (Clemenceau pour commencer, comme cela avait été le cas du BRC en 2009), deux journées supplémentaires à caser, et surtout un calendrier à ressortir très rapidement. Un casse-tête au niveau organisation, qui se ressentira également en Régional 1 (Franche-Comté), dont les débuts, samedi, ne s’effectueront qu’à 13.
« On a besoin de rechercher une identité dans le jeu »
Posté le 17/08/2017
Juste avant de plonger dans la réalité du championnat, samedi (18h) à Pontarlier, Hervé Genet fait le point sur les signaux qu’il a bien pris le temps d’analyser pendant la préparation. Interview ballon, contenu et projet de jeu. Tout ce qui tient au cœur du technicien…
On ne sait pas si cette forme d’apaisement, qu’on avait déjà ressentie le 10 juillet, lors de la reprise de l’entraînement, est une promesse délicieuse. Il n’empêche que Hervé Genet attaque une nouvelle saison bisontine avec un enthousiasme rafraîchissant. Cela ne rend que plus instructive la discussion, entièrement orientée autour du projet de jeu, avec un coach qui sait décidément captiver comme personne.
Hervé, même si cet exercice initial vous est habituel et malgré le sérieux de votre préparation, serait-il raisonnable d’être confiant à deux jours de la reprise du championnat ?
Non, cette année plus particulièrement je dirais. Avant, cela ne changeait pas véritablement, si ce n’est la composition des groupes. Cette année, avec la concentration uniquement en Bourgogne-Franche-Comté, il y a quelque chose de tout nouveau, avec six ou sept nouvelles équipes. Disons que là, c’est plus dur de savoir où l’on se situe physiquement et par rapport à la qualité intrinsèque de notre équipe, même si, physiquement, j’ai vu quelques signaux encourageants la semaine dernière contre Mulhouse et Louhans.
Pourquoi donc, malgré tout, seriez-vous de nature plus optimiste, que lors des deux précédents exercices ?
Parce qu’on n’a pas envie de refaire une saison difficile comme celle que l’on vient de vivre, avec un réveil uniquement à partir du mois de janvier. On sait très bien qu’il est toujours compliqué de rectifier le tir lorsque qu’une saison débute mal. Cette année d’autant plus. Il n’y aura plus cette saison transitoire avec une seule relégation, mais trois, voire quatre avec notre groupe.
« On pourra me traiter d'avoir une équipe défensive… »
En quoi votre équipe est plus forte que celle de l’année dernière ?
Déjà, on a recruté des joueurs du niveau au-dessus ou du même niveau ; c’est-à-dire avec un vécu. Ils ne seront pas surpris et connaissent les exigences qu’il faut avoir. Et puis, en quantité, le groupe est plus important, ce qui accroît la concurrence, contrairement à toute la deuxième partie de saison. Là, les joueurs sont obligés de faire une performance pour garder leur place. Ils le savent.
Les recrues justement ; vous plaisent-elles ?
Oui, pour l’instant, j’en suis assez satisfait. On a essayé, avec nos moyens, de les placer dans les meilleures conditions possibles. A eux maintenant de nous le rendre. C’est aussi dans leur intérêt.
Le côté solide, voire même hermétique, qui a été affiché en préparation, est-ce l’ADN que vous souhaiteriez que votre équipe ait définitivement ?
On s’est aperçu, l’année dernière en préparation, que l’on prenait à chaque fois des buts. Ce n’était pas vraiment bon signe. Le constat est différent aujourd’hui. Là, en plus, avec le prochain renfort de Hamdache, on sera plus costaud. C’était un point sur lequel j’ai insisté auprès des défenseurs, en début de préparation. Je leur ai dit que ça a duré un an, mais que maintenant ça suffisait. C’est simple : dans la constance, le sérieux, la concentration, il faut être au rendez-vous.
Dans l’approche, cela n’a franchement pas montré d’incompatibilité avec la volonté de jouer, de porter haut le ballon. Quid du discours de la méthode ?
Vous savez, on pourra me traiter d’entraîner une équipe défensive, ça ne me gêne pas du tout. C’est aussi noble d’avoir une équipe offensive. Regardez l’Inter Milan, champion d’Europe en 2010, avec dix défenseurs. Mais malgré tout, bien sûr que nous avons ce souci de bien jouer, en tout cas d’essayer, car on ne se prend pour ce que l’on n’est pas. J’insiste à tous les entraînements : il faut savoir donner le meilleur de soi-même pour essayer de bien jouer. Un jour ou l’autre, ça paie. On ne peut pas non plus être niais, l’important est bien sûr de gagner, même quand c’est plus difficile. Mais le plus souvent, ça paie de bien jouer. C’est comme quand tu es au travail : pourquoi bosser mal quand tu peux le faire bien.
« Y’a pas de limites, alors dépassons-les »
Vous avez pourtant très peu marqué. Inquiétant ou juste une question de déclic ?
Oh, c’est une histoire de confiance. Je n’ai pas été attaquant, mais avec l’expérience et l’âge, les attaquants, c’est souvent une question… (il marque un temps d’arrêt…) oui de déclic, de forme, d’instant et puis après, c’est parti. Il faut juste savoir être patient et je crois réellement qu’on aura les opportunités de marquer bien plus de buts que par le passé. Je suis confiant. Patient. Enfin…, jusqu’à un certain point (sic).
On a aussi vu en préparation une approche mordante, avec un pressing sur l’adversaire. Possible avec l’efficacité de votre grosse préparation, mais réalisable sur la durée d’une saison ?
C’est simple et les joueurs que j’ai le savent bien : les saisons où l’on a marché à Besançon, on a toujours essayé de le faire. Les saisons où cela a moins marché, on n’arrivait plus à le faire. Donc oui, on va essayer d’étouffer l’adversaire, pour ne pas lui laisser croire qu’il est bon. En le plaçant dans l’urgence, on lui retire sa confiance, en renforçant en même temps la nôtre. Il se met en difficulté, fait le dribble là où il aurait dû faire la passe et inversement.
Au-delà du résultat, de l’aspect comptable, quel compliment sur votre équipe vous rendrait le plus fier, dans quelque temps ?
C’est que l’on reconnaisse mon équipe à sa façon de jouer, à son identité pure. On a besoin de rechercher cette identité dans le jeu.
Fringant, le Besançon Foot est auréolé d’une autre dimension et suscite une autre attente. Où vous voyez-vous l’amener, à terme ?
Y’a pas de limite. Alors dépassons-les.
Propos recueillis par Maxime Chevrier
Derrière le visage de Hervé Genet, se lit une forme de sérénité qui attire forcément la curiosité. Photo M.C.
Les tendances au crible
Posté le 18/08/2017
La préparation achevée, les regards sont désormais entièrement tournés vers la reprise du championnat, samedi (18h) à Pontarlier. Des débuts qui s’augurent avec un chemin qu’ont semblé tracer les Bisontins, dans leurs différents travaux d’approche.
Il faut toujours se méfier des apparences, parait-il. Sauf qu’elles ne sont pas toujours trompeuses. L’année dernière, dans le même exercice à la même époque, avaient été ciblés, dans la colonne potentiellement inquiétante, deux traits que le BFC avait traînés, toute la saison, tel un boulet.
« Six matches amicaux, pas un seul sans encaisser de but : il y a là quelque chose qui cloche (…) une mise à niveau sera impérative pour vivre une saison agréable » écrivait-on. On connaît la suite, avec une première partie de saison en mode portes ouvertes. Le défaut de recrutement d’un avant-centre avait également été noté. On peut deviner ce qu’il aurait apporté aux côtés du régulier Mathieu Gégout, alors que le bien meilleur état d’esprit, souligné il y a douze mois, avait, comme prévu, permis à l’équipe de Hervé Genet de s’en sortir légitimement, à la vue de son potentiel. On pense pouvoir écrire qu’il est cette année supérieur. Voilà pourquoi.
Les plus :
Davantage de solutions. Les deuxièmes périodes, que le Besançon Foot a effectuées, la semaine dernière contre Mulhouse et Louhans-Cuiseaux ne traduisent pas uniquement l’impeccable forme physique travaillée depuis le 10 juillet. Avec un effectif bien plus étoffé (NDLR : 27 éléments), Hervé Genet dispose d’autant de choix. L’entraîneur bisontin en est certain, cette concurrence bonifiera l’ensemble. C’est vrai offensivement, où des garçons comme Cyprien, De Morais, Boussaïd and co, ferrailleront avec leurs partenaires, en quête de places. Ça l’est tout autant défensivement, alors qu’il faudra envisager, en octobre, la présence de Hamdache.
Guerriers de retour… La fin de saison dernière avait déjà mis en lumière l’état d’esprit de ce groupe, renforcé à l’intersaison. L’expérience qui lui a été inculquée cet été a donné un mélange plutôt savoureux. Costauds, pas craintifs quand il s’est agi d’aller aux duels, les coéquipiers de Mickaël Courtot ont bien envie de se faire respecter. Une équipe d’hommes, en somme.
… qui prennent peu de but. C’est plus que probablement lié. Alors que le Besançon Foot a mis en avant, lors des six matches amicaux (NDLR : une seule défaite, trois buts encaissés en tout), une évidente solidité, cette intransigeance défensive n’est évidemment pas du seul fait du duo axial Cuenin-Golliard. L’état d’esprit global a permis de préserver les cages de Laurent et Vauthey, lesquels ont également été à leur avantage.
Les moins :
Finir le travail. Ce fut bien trop pénalisant, en début de saison dernière (NDLR : matches contre Pontarlier, Gueugnon, Troyes ou Sochaux), pour ne pas considérer que le défaut de réalisme, observé à nouveau cet été en préparation, doit être surveillé de près. Si M’Baiam n’a pas eu beaucoup d’occasions d’être mis sur orbite, Boussaïd, Amaouche, Cyprien ou Crolet ont eu davantage de possibilités face au but. Pour passer un cap, il faudra invariablement savoir être bien plus tueur.
Justesse attendue. Les statistiques sont suivies de près. Une a chatouillé la gorge, en préparation, de Hervé Genet : les pertes de balle. Si certaines, par manque de concentration, ont directement fait mal, d’autres ont nécessairement fait comprendre qu’il faudrait savoir franchir, là aussi, un pallier pour surnager dans un contexte local (beaucoup de derbies) qui ne favorisera pas, a priori, ces approches plus mélodieuses.
Calendrier corsé. C’est à double tranchant. En passant, sans trop d’encombres, le début de saison, les Bisontins pourraient bien jouer un rôle plaisant dans ce championnat. Encore faudra-t-il surprendre d’entrée. Entre les déplacements à Pontarlier et à Dijon (2), le Besançon Foot recevra (26 août) son voisin du Racing. Que du costaud pour cette entame.
Maxime Chevrier
Ce serait un signal fort
Posté le 19/08/2017
Pas plus qu’elle n’a été en mesure, ces deux dernières années, d’aller gagner chez son redoutable voisin de Pontarlier, l’équipe de Hervé Genet n’est jusqu’ici pas parvenue, en CFA 2, à remporter son premier match de la saison. Pour lancer celle-ci, une telle performance aurait du sens, ce samedi (18h).
Il y a les discours précautionneux, d’usage. Mais le fait est qu’il n’y a, dans un championnat, jamais autant d’ambitieux qu’avant le coup d’envoi de la première journée, où tout est à écrire. Ou plutôt à préfacer. Bien sûr, Hervé Genet tempère le poids de la première rencontre, son influence sur les futures destinées. On n’est pas totalement certain qu’elle soit si anodine. « Dans un sens comme dans l’autre, on ne tirera pas de conclusion après cette rencontre » appuie le technicien.
Lui se base sur pas mal de références. « J’ai en tête deux entames de championnat réussies à l’extérieur. En National, à Rouen, et l’année dernière à Dijon, avec dix pros, où l’on était revenu de 2-0 à 2-2. A chaque fois, on s’était dit qu’il y avait quelque chose et on avait vu ensuite à domicile (NDLR : défaites respectivement contre Quevilly et… Pontarlier) ». L’entraîneur bisontin n’est pourtant pas fou. L’importance de bien se lancer est une lapalissade, « car on en a eu la triste expérience avec le retard accumulé en début de saison dernière ».
« On est tous impatients d’en découdre »
Faire un gros coup à Pontarlier figure donc bien dans un coin de la tête de la délégation bisontine. C’en serait un, quand on connaît l’historique et les habitudes de cette équipe pontissalienne. Aller dicter sa loi au stade Paul-Robbe est une science que les hommes de Hervé Genet n’ont pas acquise, même s’ils n’en ont jamais été vraiment très loin ces deux dernières saisons (NDLR : matches nuls 2-2 et 0-0). « L’avantage pour nous est qu’on n’a pas de question à se poser avec Pontarlier. On connaît les forces de cette équipe. Elle joue tout le temps les premiers rôles ».
Hervé Genet n’en rajoute pas dans son discours. Comme s’il avait compris que son groupe avait pris la mesure de la situation. « On n’a pas le temps de cogiter, mais il y a, d’un autre côté, une telle envie. Les joueurs ont faim, ça se voit. Staff y compris, on est tous impatients d’en découdre ». Cette envie s’est ressentie dans la dernière séance d’entraînement, pleine de sang. Là aussi, les joueurs ont compris que les places se gagneraient chèrement, tout autant qu’elles pourraient rapidement se perdre. « Plus personne ne pourra rester sur sa chaise, à attendre des jours meilleurs. Je veux que tout le monde s’emploie » annonce un coach désireux de « vaincre ». On le confirme, ce ne serait pas rien.
Maxime Chevrier
Pontarlier - Besançon Foot à revivre
Posté le 19/08/2017
C’est une nouvelle aventure palpitante qui débutait, pour ce derby à Pontarlier, traditionnel gros bras du championnat. Les Bisontins qui n'étaient pas favoris, car à l’extérieur, se sont malheureusement inclinés (2-1).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Les réactions après Pontarlier - Besançon Foot
Posté le 20/08/2017
Après la défaite (2-1) du Besançon Football à Pontarlier pour cette première journée, retrouvez les réactions des entraîneurs respectifs Jean-Luc Courtet et de Hervé Genet et celle de Mickaël Courtot.
Au-delà du côté dérangeant d’une défaite inaugurale, c’est bien davantage la façon dont les Bisontins ont perdu (2-1) cette rencontre à Pontarlier, qui a fait enrager. Avant tout vis-à-vis d’eux-mêmes, ils se devront une revanche, samedi dans le derby face au Racing.
Dis-moi comment tu perds, je te dirais comment tu es. Sur cette base, le Besançon Foot avait les marques d’un visage bigrement bicéphale, en quittant samedi soir le Haut-Doubs. Celui d’un ambitieux bien naïf. Tout a finalement confiné à une fébrilité, voire même une nervosité déplacée, dans certains moments clés qu’ont parfaitement su exploiter les partenaires de Xavier Da Rocha.
C’est du reste le capitaine du CAP qui s’est chargé de rappeler aux hommes de Hervé Genet ce qu’était le pragmatisme, dans un tel championnat qui augure une guerre de tranchée, chaque week-end. Besançon avait mieux attaqué les débats, avec une première action léchée conclue par Crolet (5e) ? Pontarlier répondait par une science peut-être mieux spectaculaire, mais diablement plus efficace. Il le devait à son travail préparatoire sur coups de pied arrêtés. Une première fois, Mickaël Courtot et les siens avaient été mis en difficulté par cette fausse piste centrale qui appelait en fait une remise deuxième poteau pourtant… étudiée à la vidéo (13e).
« Nos travers sont ressortis »
L’alerte n’était visiblement pas assez grande. Au marquage, Cuenin et Courtot étaient devancés par leur joueur, au plus grand dam de Laurent, battu de près par la volée couchée de Da Rocha (1-0, 15e). Une des trois frappes cadrées pontissaliennes dans cette rencontre, dominée - souvent de façon désordonnée - par des Bisontins qui ne se réconforteront pas par cette donnée statistique. Car une fois de plus, ils avaient donné le bâton pour se faire battre. Seuls. Un dégagement du jeune Romaric André, probablement le meilleur homme sur le terrain, une déviation, côté gauche (là aussi programmée) de Janvier bien plus grand que Dabo, et la suite était un modèle du genre : course dans la profondeur et centre parfait de Gomariz pour la reprise de Matip. Pontarlier ne volait rien et mettait un sacré uppercut (2-0, 24e).
Bien sûr, Besançon a failli s’en relever. Bien sûr, il a rendu Pontarlier peu serein, ce que n’a pas manqué de souligner un Courtet lucide. « Mais tous nos travers sont ressortis » a pesté Genet, qui n’a pas goûté, au-delà du non-respect des consignes, aux quelques relents individualistes. Après la tête d’Amaouche, boxée par André (42e), il y avait eu, dans la foulée, le penalty obtenu par Golliard, et transformé par Crolet (2-1, 44e). Tout, là aussi, pour rappeler des caractéristiques des deux saisons passées. Celles qui avaient été remplacées, en préparation, par un visage plus conforme au rang d’une bonne équipe de N3.
Pour le devenir, le Besançon Foot devra être plus appliqué, plus simple. Plus rigoureux. Il s’en était un peu approché, en deuxième période, après que Hervé Genet avait changé tout son flanc droit. Mais pour sûr, il devra s’épargner de tendre la joue, comme sur cette expulsion (deuxième jaune), qu’on avait sentie venir, d’Amaouche, qui fera défaut samedi, contre le Racing. Un match qui doit permettre à cette équipe de montrer qu’elle vaut mieux que ces premiers atermoiements. Ils étaient dérangeants samedi, qu’ils ne deviennent pas plus demain.
Maxime Chevrier
« Je veux voir ma vraie équipe »
Posté le 25/08/2017
La remise en question a été totale, depuis le revers, samedi dernier à Pontarlier. Placés face à leurs responsabilités, depuis lundi, les hommes de Hervé Genet ont bien reçu le message de leur coach. Charge à eux de l’appliquer, ce samedi (18h), dans un derby prometteur face au Racing.
Il devrait y avoir de l’ambiance à Léo-Lagrange. Sans doute positionné trop tôt dans la saison, ce derby bisontin ne manquera pas de piquant. Les deux formations n’ont pas seulement la compréhensible ambition de prendre l’ascendant sur le voisin. Elles nourrissent des ambitions. Dans le jeu d’abord, comme le veut la traditionnelle chansonnette du début de saison. Après une seule journée de championnat, ce Besançon Foot - Racing peut-il être significatif ? Il pourrait révéler, en tout cas, des enseignements, alors même que les deux camps ont entamé une trajectoire comptable diamétralement opposée.
A domicile à la faveur du calendrier, les « Bleus » auront donc matériellement un objectif supplémentaire : récupérer des points perdus en route à Pontarlier. « Bien sûr qu’il y a un sentiment de revanche vis-à-vis de nous-mêmes. Il faut montrer le vrai visage de notre équipe ». Avant de laisser ses joueurs se reposer vendredi soir, Hervé Genet a même été plus direct à leur adresse : « Je veux voir ma vraie équipe » a-t-il répété, à deux reprises. Devant un public attendu nombreux, les partenaires de Mickaël Courtot ont en effet un CV à déposer. Etre propre sur soi sera définitivement conseillé, face à une joueuse équipe du Racing, sans doute moins expérimentée que ne l’est Pontarlier, mais vite susceptible d’être percutante et dangereuse.
« Que tout le monde commence par mouiller le maillot »
Dans la qualité pure, et alors que le pedigree du Besançon Foot n’est pas totalement anodin non plus, cela pourrait donner du spectacle. « C’est la performance collective qui m’intéresse. Je sais qu’on est capable d’autre chose ». Pour avoir annoncé, la semaine dernière avant Pontarlier, être certain de la grinta de ses garçons, Hervé Genet prévient. « Je sais bien que le Racing aura sa motivation, qu’il y aura un vrai débat après leur belle performance contre Saint-Vit. Mais je ne sais pas ce qu’il faudrait faire si un joueur n’était pas motivé là. Déjà, il y a une chose : que tout le monde commence par mouiller le maillot. Ce n’était pas assez le cas à Pontarlier ».
La tête permettra, c’est certain, d’aller plus vite, de tenir la distance. Elle inclut une bonne dose d’intelligence, de concentration, pour éviter les erreurs de débutants vues dans le Haut-Doubs. Elle combattra, aussi, cette tare revenue à Pontarlier, après avoir pourri la dernière saison de l’équipe à Hervé Genet. « Il faut arrêter de courir après le score. Notre entame sera primordiale pour la suite du match ». Gavés de bonnes intentions, les joueurs du Besançon Foot savent ce qui leur reste à faire pour lancer leur saison. A ce stade, il n’est vraiment pas trop tard pour bien faire.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Racing à revivre
Posté le 26/08/2017
Le derby bisontin a tenu ses promesses avec un match haletant. Longtemps, les hommes de Hervé Genet ont cru tenir leur victoire mais les Racingmen ont arraché le nul en toute fin de rencontre. (1-1)
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
M.C.
Les réactions après Besançon Foot - Racing
Posté le 26/08/2017
Après face au Racing, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de Ludovic Golliard.
Passés tout près de la victoire, avec une égalisation (1-1) du Racing en toute fin de match, les joueurs du Besançon Foot pourront simplement se satisfaire d’être probablement sur la bonne voie. La récolte comptable, après deux journées, aurait pourtant pu être bien plus généreuse.
C’est heureux qu’en début de saison, la notion de dynamique pèse notablement. Le Besançon Foot pourra spéculer dessus. Car après avoir manqué à certains devoirs clés à Pontarlier, il s’est remis à l’endroit, dans le derby bisontin. Le vécu, un poil supérieur de ses joueurs, lui a souvent permis d’imprimer une marque sur la rencontre, ce qui ne représente pas forcément une surprise. Sa maîtrise affichée en première mi-temps a, en revanche, rassuré sur les capacités que cette équipe pourrait déployer, une fois lancée et en confiance.
Cette confiance, les joueurs de Hervé Genet ont bien failli la travailler. « J’ai le scénario du match bien en tête. Vous ne me ferez pas dire qu’on ne méritait pas la victoire » a asséné l’intéressé. Il aurait avant tout fallu tenir ce score, ne pas perdre ce ballon dommageable (Atangana) pour permettre à Adjakly de déposer un caviar sur la tête rageuse d’un Girod oublié (1-1, 89e). Il aurait tout autant fallu avoir la bonne idée de virer plus tôt en tête, quand le Racing, dominé, opposait un bloc bas solide. On repense par exemple, à cette occasion de M’Baiam, qui manqua probablement de réaction sur l’essai de Boussaïd, repoussé par Caleiras (8e).
Ce visage était le bon
Une juste analyse rappellera néanmoins que le Racing, supérieur après le repos après avoir déjà eu une fenêtre de tir en toute fin de première mi-temps, avait véritablement inquiété les « Bleus ». La faute principalement à Bentahar, aussi véloce qu’oublié au marquage, sur une tête piquée vendangée qui aurait pu concrétiser le temps fort des « Rouges ». A l’inverse, les partenaires de Mickaël Courtot entrevoyaient enfin le chemin de l’efficacité. Grâce au dernier cité et sa superbe ouverture, mais aussi, bien sûr, grâce à l’enchaînement absolument superbe d’un Atangana à l’entrée pleine de fraîcheur, dont la volée croisée faisait crier une partie du stade (1-0, 77e).
Une semaine après, la réussite semblait cette fois à portée de main. D’autant que, dans un dernier quart d’heure haletant, le Besançon Foot tutoyait la délivrance. Alors très présent, M’Baiam déviait de la tête pour Cuenin (84e). Il y avait en face Caleiras, exactement comme pour Bentahar, qui avait eu droit à une sortie parfaite de Laurent (82e). Laurent et Cuenin, qui sauvaient également une autre action avortée par Bentahar, parti dans une évidente position de hors-jeu. Les sensations avaient été fortes jusqu’au bout, puisque sur un dernier centre d’un bon Crolet, M’Boa était surpris par un rebond à bout portant, et n’avait pas pu convertir l’offrande en une victoire qui, effectivement, aurait été tout sauf usurpée. Elle arrivera, en maintenant cette volonté générale qui sera largement nécessaire, chez une réserve professionnelle dijonnaise qui fera encore grimper le niveau d’exigence.
Maxime Chevrier
Coupe de France : le tirage au sort à revivre
Posté le 29/08/2017
C'est le début, pour les clubs de National 3, de l'aventure Coupe de France, version 2017/18. Le tirage au sort du 3e tour, qui a lieu actuellement à la concession bisontine Volkswagen-Espace 3000, marque une grande première, avec l'intégration mutuelle des clubs de Bourgogne et de Franche-Comté. Un moment à suivre en live sur notre site.
Bienvenue à toutes et à tous sur notre site. Nous vous proposons de vivre en direct, comme si vous y étiez, le tirage au sort du 3e tour de la Coupe de France.
Avant tout, pensez bien à très régulièrement rafraîchir votre page en cliquant sur la touche F5.
Première réponse à une interrogation générale : la commission des coupes régionales seniors a procédé à plusieurs poules (6). Elles sont aussi bien géographiques qu'équilibrées par niveau, avec deux clubs de National 3 dans chacune des six poules.
Poule E : Racing (N3), Pontarlier (N3), Valdahon (R1), Levier (R1), Ornans (R1), Baume-les-Dames (R1), Montfaucon (R2), Les Ecorces (R2), 4 Rivières (R2), Les 2 Vels (R3), Entre Roches (R3), Dannemarie (R3), Planoise (R3), ES Doubs (D1), Pirey-Ecole (D1), Château-de-Joux (D1), La Joux-Nozeroy (D1), Villers-le-Lac (D2), Guyans-Vennes (D2), Massif Haut-Doubs (D3).
Poule F : Besançon Foot (N3), Clemenceau (N3), Grandvillars (R1), Morteau-Montlebon (R1), US Sochaux (R1), Belfort Sud (R2), Bart (R2), Lure (R2), Audincourt (R2), Haute-Lizaine (R2), Pont-de-Roide/Vermondans (R2), Valdoie (R2), Noidans (R2), L'Isle/Doubs (R2), Pays Maichois (R3), Bavilliers (R3), Héricourt (R3), Hérimoncourt (D1), Seloncourt (D2), Delle (D3).
122 clubs sont donc concernés par un tirage animé par Monsieur Jacques Quantin, secrétaiire de la Coupe de France au niveau national, Daniel Fonteniaud, le président de la Ligue Bourgogne Franche-Comté et Monsieur Cassard (concession Volkswagen-Espace 3000), par ailleurs, partenaire du Besançon Foot.
Voilà, fin de ce tirage au sort, qui a été long, mais très bien mené par la Ligue de Bourogne Franche-Comté.
C'est une entrée en lice sérieuse, pour le Besançon Foot, qui se déplacera au stade des Cantons, à l'AS Audincourt, le samedi 9 septembre.
Nous vous souhaitons une excellente soirée sur nos médias. A samedi, pour le prochain live : Dijon (2) - Besançon Foot.
Maxime Chevrier
Dijon (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 02/09/2017
Les Bisontins ont vécu, face à une très belle équipe dijonnaise, une soirée compliquée (3-0). Trois buts encaissés, une expulsion, les hommes de Hervé Genet devront rapidement réagir.
Pour revivre ce match dans les conditions du direc : Cliquez ici
M.C.
Pour savoir ce qu’ils ont dans les tripes
Posté le 02/09/2017
Après deux derbies plutôt serrés, les Bisontins pourraient être contraints, pour la première fois de la saison ce samedi (18h), aux courses et à la défense de leur territoire. Leader, la réserve professionnelle de Dijon a visiblement choisi de prendre les choses en mains cette année.
Puisque Louhans-Cuiseaux, un des favoris de la poule, en a fait les frais dès l’entame du championnat (1-0), il est acquis que tout le monde ne viendra pas récolter sa recette comptable de l’année, au stade des Poussots. « En manque de points » après deux journées, le Besançon Foot n’a pourtant pas autre choix que de revenir du court déplacement avec davantage de certitudes, sur lui et ses aptitudes.
L’ambition cadre avec la nécessité de signer un gros match. Un vrai. Histoire de définitivement reléguer les mauvais souvenirs des déplacements, pour les protégés de Hervé Genet. « On a commencé par perdre à Pontarlier, alors qu’on n’avait pas gagné une seule fois l’année dernière. Il y a un moment, ça suffit… » tonne le coach bisontin. Lui ne tire pas de plan sur la comète, n’évoque même pas directement le souhait d’une victoire aux Poussots. « Je ne vais pas si loin, mais je veux juste voir. Voir si l’efficacité défensive que nous avions trouvée dans les matches amicaux sera bien présente ».
« Il en faut plus que la semaine dernière »
Le salut doubiste passera clairement par là, face aux dangereux Abdeljelil, Maury, Boussaïd and co. Ceux-là feront bien monter d’un cran le niveau d’exigence, pour des Bisontins qui devront apprendre à se faire mal. « C’est clair qu’il faudra en faire plus que la semaine dernière, et bien sûr plus qu’à Pontarlier. J’attends de l’efficacité ». Hervé Genet ne se trompe pas, alors que les jeunes Dijonnais, en pleine confiance après leur balade (0-8) à Saint-Vit, pourraient bien ostensiblement viser la première place cette année.
Ici, la notion quelque peu érodée de « test » ne sera pas galvaudée. Surtout une semaine avant d’entrer dans un rythme beaucoup plus morcelé, avec l’arrivée de la Coupe de France. Aborder cette époque en se repositionnant au classement, et surtout en évitant de revivre les mêmes débuts catastrophiques de l’an dernier, permettrait certainement d’entrevoir autre chose. Il faudra savoir s’en persuader sur le synthétique des Poussots, au plus fort des assauts dijonnais.
Maxime Chevrier
Les réactions après Dijon (2) - Besançon Foot
Posté le 02/09/2017
Après la défaite (3-0) face à la réserve professionnelle de Dijon, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue dijonnais, David Linarès ainsi que celle de Hermann M'Boa.
Comme l’an dernier donc, l’équipe de Hervé Genet se pénalise dans un début de championnat où elle a déjà encaissé six buts en trois matches. La rouste (3-0) concédée, chez une équipe dijonnaise certes au-dessus du lot, mesure les dégâts. Il va être temps de se réveiller.
A l’exploit, nul n’est tenu. Surtout pas cette équipe bisontine, disons-le. On ne l’obligeait pas, c’est sûr, d’aller dompter sa loi chez une équipe dijonnaise qui a tout, si elle joue ainsi sur la durée, pour mettre tout le monde d’accord cette saison. Mais le déplacement aux Poussots a simplement renvoyé cette équipe à ce qu’elle est : incapable de gagner un match à l’extérieur en championnat depuis 20 mois ! C’était en janvier 2016, à… Dijon, lors d’un… petit exploit.
Depuis, c’est une misère, résumée lors d’une première mi-temps pas loin d'être indigne. Le Besançon Foot est alors tombé sur un superbe adversaire, tout en mouvement, en aisance technique, mais aussi, plus grave, tellement plus agressif sur chaque duel. « Une première mi-temps référence » a signé David Linarès, auteur d’un boulot remarquable avec sa troupe. Les partenaires de Mickaël Courtot, eux, revivaient, en pire, le scénario de Pontarlier. Leurs maladresses faisaient mal aux yeux. Leur manque de caractère, mal au bide. Que Dijon ait eu la balle entre dans les classiques du genre. Que les locaux aient gagné tous les duels ne peut pas l’être. Pire ? Comment expliquer qu’en étant autant dominés, les Bisontins, exceptés l’expulsion directe de leur gardien, n’aient totalisé que 14 fautes et… zéro avertissement. « Je crois que l’on se rêve un peu trop » a synthétisé Hervé Genet.
Hervé Genet ne digère pas « la différence de niveau »
Rarement, le coach bisontin n’avait paru aussi amorphe. « C’est la différence entre mon équipe et Dijon qui me met dans cet état » a-t-il avoué, sans fausse pudeur, comme si tant d’efforts avaient volé en éclat. Cette fois-ci, certains ne feront pas l’économie d’une sévère remise en question. La plaisanterie de la saison dernière n’ayant que trop duré. Besançon doit maintenant progresser partout. Dans ses entames de match, qui laissent deviner un manque que ne saurait être un hasard récurrent. Dans sa concentration et son tempérament un peu plus viril. En encadrant ses jeunes ouailles par des références de CFA 2, le DFCO a appuyé là où ça fait mal, chez cette équipe doubiste.
Mingoua a été intraitable derrière, face à si peu de verticalité ou de clairvoyance ? Le meilleur buteur du championnat Abdeljelil, devant, s’est quant à lui régalé de deux ballons que n’ont pas su exploser Golliard et Cuenin. Le premier s’est transformé en un missile qui respire tant la confiance (1-0, 22e). Le second, en une passe en retrait décisive pour Boussaïd, le Dijonnais efficace (2-0, 30e). Un minimum, dans ce premier acte, que les « Bleus » auraient presque pu miraculeusement sauver, là aussi dans un remake tant de fois vu ces deux dernières saisons, sur un dernier coup franc de Crolet. Une nouvelle fois là encore, Besançon était tombé, avec Allain, sur un gardien en feu (45e+1).
Rébellion collective attendue
La suite, pendant 20 bonnes minutes en tout cas, a été bien meilleure. On pourra toujours la retenir. « On a fait illusion » a évacué le coach bisontin. Boussaïd (frappe sur Allain, 55e) ou M’Baiam repris (65e), il n’y avait pas non plus de quoi se taper sur le ventre. Certes, il y eut comme un cruel acharnement, avec l’enchaînement expulsion de Laurent, jugé en position de dernier défenseur (76e), puis but dans la foulée, sur le coup franc léché de Tchang Tchong, qui n’avait même pas permis à Vauthey de toucher une fois le cuir (3-0, 78e).
Dans ses buts, le gamin bisontin faisait après plus que le travail, dans les dernières minutes, pour éviter au score d’enfler un peu plus. Pour sûr, la pilule était déjà assez indigeste comme ça. Besançon ne tombera pas tant de haut sur cette rencontre, qui avait logiquement été ciblée comme l’une des plus difficiles de la saison. Mais dans une entame de calendrier qui ne lui était pas favorable, il s’était mis en difficulté, avant ce match, lors des deux premières journées. Le voilà dans les mêmes temps de passage que l’an dernier, à la même époque, avec l’intime obligation de se bouger. C’est plus que des réponses, qui seront attendues à Audincourt et contre Saint-Apollinaire.
A Dijon, Maxime Chevrier
Coupe de France : l’heure a sonné
Posté le 07/09/2017
Après une entame de championnat décevante, le Besançon Foot se doit de très vite réagir. Le match du troisième tour de la Coupe de France, contre l’AS Audincourt, pensionnaire de Régional 2, se profile, avec des joueurs locaux bien décidés à en découdre.
L’AS Audincourt, qui a vu les premiers pas de footballeur d’un certain Benoît Pedretti, a connu une intersaison mouvementée, avec plusieurs départs de joueurs, mais aussi celui de son entraîneur, Thierry Muninger. Il a été très vite remplacé par le binôme constitué par Michel Juif, au profil expérimenté, et Nabil El Moumane, anciennement en charge des U19 du club. Le nouveau staff a très vite pris ses marques et a d’ailleurs opéré un bon début de championnat, en allant notamment s’imposer samedi (1-2) chez le grand « rival » immédiat, Pont-de-Roide.
Autant dire que la confrontation contre le Besançon Foot est très attendue, comme le confirme le coach principal, Michel Juif. « On est très impatients et dans un état d’esprit positif. Certes, au début, on s’est dit que cette confrontation arrivait un peu vite dans la saison : on aurait aimé passer quelques tours avant de tomber sur un club de National 3, mais ça fait une belle affiche. » Sans oublier le côté « plaisir » de ce genre de match, où il n’y a « rien à perdre » et qui permet aux plus jeunes joueurs « d’apprendre et de voir ce qu’est le niveau supérieur. »
En souvenir des plus belles heures
Toujours dans cette optique qui vise à retenir tout le bénéfice que peut apporter ce type de rencontre, le coach audincourtois poursuit : « J’espère qu’on va faire un bon match, je suis confiant par rapport à notre dynamique actuelle. On a connu une intersaison avec beaucoup de mouvements de joueurs, mais on est aussi dans la continuité de notre préparation et de notre bon début de saison. On prend donc ce match très au sérieux, on va se préparer pour gérer au mieux et pourquoi pas... gagner. »
Du côté de l’ASA, on ne s’interdit donc pas de rêver, et on aurait tort de s’en priver, tant il est vrai que la Coupe de France est une compétition qui a plutôt réussi au club du pays de Montbéliard par le passé, avec trois participations aux 32es de finale : contre le Stade Français en 1929, contre Troyes en 1936 et contre Besançon en 1960.
Glorieux moments que le coach audincourtois et ses joueurs aimeraient sans nul doute revivre, même si on a bien conscience que l’obstacle bisontin sera de taille. Mais ici encore, la tonalité de la conclusion se veut positive. « Je le répète, on est contents de jouer le Besançon Football, on espère attirer ainsi un peu de monde au stade des cantons, on fait tout pour, en communiquant sur l’évènement ! »
Benjamin Gonnot
Absolument pas le choix
Posté le 09/09/2017
Les deux revers en championnat et plus encore le dernier en date à Dijon, placent les Bisontins dans l’obligation de se qualifier, ce samedi (18h) à Audincourt pour leur entrée en lice en Coupe de France. Le tout, en soignant l’image.
Pas une mouche n’a volé. Lundi soir, au moment où Jaouad Amarouch, vice-président en charge du sportif, a pris le relai de Hervé Genet, déjà assez piquant, le groupe a encaissé les remontrances, tête basse. Le revers à Dijon, et surtout la façon dont il a été concédé, n’est toujours pas passé, même si le fil d’une saison contraint vite à enchaîner sur des autres débats. Pour le Besançon Foot, ils devront être plus joyeux, plus conformes à ce que cette équipe avait semblé promettre, en préparation.
La rédemption sait aussi être belle, quand le fautif s’y sent tenu. « C’est le moins que l’on puisse dire que j’attends une très grosse réaction, après la performance de Dijon » introduit Hervé Genet. Dans la bouche du coach bisontin, revient prioritairement le thème d’ « engagement ». En Coupe de France, c’est un préalable à tout : la réussite d’une aventure, ou la désillusion quand on a cru se bercer d’illusions. A fortiori sur la pelouse d’une équipe d’Audincourt qui n’est pas la première venue, les partenaires de Mickaël Courtot vont devoir se mettre minables. Quitte, humilité bienfaitrice, à se fondre dans l’habit d’un petit.
« Club à ne surtout pas prendre à la légère »
Car les Audincourtois (Régional 2), dans un coin dans leur tête, ont définitivement une idée. « A nous de ne surtout pas penser que c’est fait. Audincourt est non seulement une très bonne équipe, mais ce club a également une histoire, avec un très long vécu en DH, et même plus haut. C’est un club culturel de la région à ne surtout pas prendre à la légère » pose prudemment Genet, comme pour mettre ses ouailles un peu plus sur leurs gardes. L’époque le demande, alors que, l’année dernière juste après une autre mésaventure (Selongey), l’équipe avait particulièrement bien su entamer, à Melisey, une belle aventure Coupe de France.
Hervé Genet pourrait également se rattacher à un signe. La dernière fois qu’il était venu entrer en lice en Coupe de France à Audincourt, c’était un peu plus de trois mois avant de recevoir, en 32e de finale, l’Olympique de Marseille. Ce soir-là, au stade des Cantons, le BRC avait dû courir après le score, après avoir concédé une ouverture du score exceptionnelle. Souffrir pour aller loin, ça a toujours eu du sens.
Maxime Chevrier
Audincourt - Besançon Foot à revivre
Posté le 09/09/2017
Les Bisontins n'avaient pas le droit à l'erreur à Audincourt (R2). Pour leur entrée en lice en Coupe de France, les hommes de Hervé Genet, malgré une seconde période moins aboutie, ont fait le job (0-2).
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Qualifiés mais pas vaccinés
Posté le 10/09/2017
Face à un adversaire hiérarchiquement inférieur (R2), les Bisontins ont préservé l’essentiel à Audincourt (0-2), à savoir la qualification pour le 4e tour de la Coupe de France (*). Une satisfaction quelque peu malmenée par une prestation à deux visages.
Après la défaite dijonnaise qui eut pour conséquence le déclenchement de la sonnette d’alarme, les Bisontins se savaient attendus au coin du bois. « J’en ai remis une bonne couche à la causerie, je les ai secoués. » Hervé Genet sentait l’odeur du traquenard et cette remontrance d’avant-match a porté ses fruits. L’entame a été un modèle du genre. Bloc compacte, pressing haut : l’équipe a alors joué ensemble, se facilitant grandement la tâche.
Ce début de match parfait était rapidement concrétisé au tableau d’affichage puisque sur un coup-franc côté gauche, bien botté par Crolet, M’Baiam jaillissait pour mettre son coup de boule dans le cuir (0-1, 3e). Les Bisontins avaient la ferme conviction d’utiliser ce match pour se mettre en confiance. Ils ne laissaient pas la possibilité aux Audincourtois de pouvoir espérer et faisaient rapidement et logiquement le break grâce à une nouvelle tête de M’Baiam, cette fois-ci, sur un service venant de la droite, par Dabo (0-2, 16e). Pour l’attaquant, aussi, ces premières joies étaient les bienvenues.
Match tué ? Presque. Audincourt peinait à réagir et à trouver les solutions face à des Bisontins, bien plus à l’aise. Il fallait que ceux-ci commencent à jouer trop facile pour voir les locaux sortir, d’autant que Lafrance ou M’Baiam (45e), juste avant la pause, n’avaient pas retiré tout suspense. Malheureusement, les quelques errements étaient annonciateur d’une tout autre attitude
« Des attitudes me déplaisent »
Dans ce type de rencontre où l’équipe hiérarchiquement supérieure mène au score, le temps joue en faveur du favori, notamment physiquement, ce qui permet, en théorie, de dérouler. C’est sûrement ce qu’ont dû se dire les Bisontins, ce qui a le don de rendre furieux Hervé Genet. « L’histoire se répète. Les gars se croient plus beaux, plus forts, pensent que ça va venir tout seul, c’est incroyable de ne pas comprendre. »
Le scénario avait été, après le repos, radicalement différent. Audincourt se battait, gagnait les duels, essayait de jouer avec ses armes. Bien que peu ou pas inquiété, le Besançon Foot, dans son confort avec ses deux unités d’avance, ne s’était pas délesté de ses travers. « Il y a des attitudes et des comportements qui commencent sérieusement à me déplaire. Je me répète, mais qu’en plus ça arrive dans la foulée de ce que l’on s’est dit cette semaine, ça m’inquiète. On n’a réellement joué que 15 minutes ! ». L’essentiel étant préservé, le mal est moindre, puisque Vauthey n’aura pas eu d‘intervention chaude à effectuer. Mais la sonnette d’alarme, actionnée après la défaite dijonnaise, retentit toujours. Il faudra en faire beaucoup plus dans les jours à venir.
Frédéric Reynes
(*) Le tirage du 4e tour de Coupe de France aura lieu ce mercredi à 19h à Dijon
Di Pinto, comme un retour au bercail
Posté le 15/09/2017
Hervé Genet l’avait lancé au BRC, en CFA, à tout juste 20 ans. Huit ans plus tard, Victor Di Pinto, après une saison écourtée au Racing et une expérience accrue après son passage à Epinal, retrouve son entraîneur de cœur, au sein d’un projet dont il espère porter haut les couleurs.
Au fond de lui, le choix était sans doute mûr depuis un moment. « Mais je n’ai vraiment tranché qu’il y a deux ou trois semaines ». Cette semaine l’a officiellement acté : Victor Di Pinto rejoint le Besançon Foot cette saison, là où il aurait pu, sinon, évoluer dans l’Ouest de la France, en National 2. Une raison d’amplifier le sourire dont ce joueur, toujours apprécié, ne se départit que très rarement. « Sur le terrain, en revanche, vous me connaissez, je ne lâcherai rien et mettrai l’état d’esprit. En fait, je n’ai pas changé… » rigole-t-il.
Cette hargne-là, Hervé Genet en voulait. Et pas qu’un peu. Le joueur le sait, lui qui tient en haute estime la relation humaine qui l’a toujours lié à son entraîneur de cœur. « Je retrouve mon père » plaisante-t-il à demi-mots, au sujet du technicien bisontin, qui l’avait lui-même placé à Epinal, en 2012, juste après le dépôt de bilan du BRC. Mais Victor a aussi recroisé la route de membres qui lui font penser à une famille, intacte ou recomposée. « Quand je vois également Nordine (NDLR : Vincent El Yacout), Loulou (El Kaïm), les Xavier (Houberdon et Plançon), sans oublier Ludo (Golliard), qui m’a formé et les autres, je me dis que je suis presque à la maison ».
« Juste des petits détails à régler »
Incorporé au groupe d’entraînement depuis le mois d’août, Di Pinto reprend progressivement rythme et sensation. La faute à une blessure (NDLR : disjonction à la symphyse pubienne) qui l’a écarté des terrains depuis le mois de mars. Soit sept mois, après son retour à Besançon, alors sous les couleurs du Racing. Maillot bleu désormais sur les épaules, Victor empruntera ce chemin qui deviendrait familier, à Besançon. « Avec la fusion, le club pèse beaucoup plus. Des dirigeants et éducateurs de valeur ont en plus rejoint l’aventure. Il faut toujours être prudent, voir comment cela prend forme, mais je crois que le BF peut devenir un grand club sur le secteur ».
On peut d’ores et déjà compter sur lui pour « [se] battre pour [ses] nouvelles couleurs ». Ce sera bien son second objectif, alors qu’il ne se projette pas plus loin. Le but immédiat ? Parfaire sa préparation. « C’est un peu dur physiquement, pour l’instant. J’ai commencé la puissance. Je m’étais, avant, contenté de renforcement » témoigne l’intéressé, qui se laisse « deux ou trois semaines » pour attaquer la compétition. A quel poste ? La chose n’est pas définie. Alors que, dans la lignée de son aventure spinalienne, le joueur avait tenu, l’an dernier, à évoluer à un poste offensif, le discours n’est pas le même.
« Je jouerai où le coach le voudra et aura besoin de moi. Remarquez, l’année dernière, j’ai joué un peu partout aussi ». Avec ce nouveau renfort d’expérience, le Besançon Foot espère bien rattraper le temps perdu. « Je ne suis pas déçu, non » lâche-t-il au sujet du début de saison bisontin. « On n’a pas eu de chance avec le calendrier et quand on regarde bien, hormis Dijon, c’est nous qui donnons les buts. Je crois que c’est juste une question de détails à régler ». Sûr que Victor fera le nécessaire pour y contribuer.
Maxime Chevrier
Faut gagner maintenant
Posté le 16/09/2017
En retard après avoir raté leur début de saison, les Bisontins n’auront qu’un unique objectif, ce samedi (18h) devant le promu Saint-Apollinaire : gagner. Et tant pis s’il faut passer par de la difficulté ou des sacrifices.
La lecture du calendrier avait bien sûr laissé penser qu’un premier pointage intéressant pourrait être fait après trois journées. S’il avait passé outre le triptyque Pontarlier-Racing-Dijon (2), le Besançon Foot aurait forcément eu une autre approche de sa… deuxième réception de la saison. La venue de Saint-Apollinaire aura, à l’inverse, rien du confort douillet. Et il faut même imaginer une explication serrée.
Peu importe le flacon, seule la victoire sera belle, pour des Bisontins dont on ne peut pas écrire qu’ils se soient rassurés, la semaine dernière à Audincourt. « Ça ne viendra que par eux » insiste pourtant leur entraîneur. « J’attends cette fois d’eux un comportement irréprochable ». Une petite musique lancinante, qu’il serait tant d’appliquer froidement, comme cela avait été mis en avant lors du derby contre le Racing. Avec l’efficacité en plus. Car les points manquent cruellement à cette équipe qui n’a rien, a priori, à faire dans les bas-fonds du classement.
« Ça passera par une victoire et une série »
Ce n’est pas, néanmoins, comme si Hervé Genet restait sur un type de saison analogue, il y a un an. « Personne n’a envie de la revivre, avec un doute qui nous avait habités en permanence. Pour se sortir de là, ça ne passera que par une victoire ce samedi, et une série ensuite ». Ou comment résumer une pensée que tous partagent aujourd’hui. Cette rédemption ne viendra clairement pas d’un claquement de doigts et l’opposition musclée contre Saint-Apollinaire devrait parfaitement l’illustrer.
Touchés dans ce début de saison, les Doubistes devront savoir jongler et progressivement évacuer cette fébrilité qui les inhibe. « Le doute sera là, c’est sûr. Notre situation fera en plus venir Saint-Apollinaire avec une grosse idée derrière la tête, ce qui est parfaitement logique. Il faudra savoir dépasser tout ça. Une première victoire nous apporterait de la confiance pour la suite ». Hervé Genet a montré le chemin. Ce sera le même, bosselé et chaotique, en septembre, pour espérer retrouver davantage d’attrait ensuite.
Maxime Chevrier
Besançon Foot -
Saint-Apollinaire à revivre
Posté le 16/09/2017
Délocalisés sur le synthétique des Torcols, les Bisontins, en déficit comptable en ce début de championnat, se devaient de gagner face au promu Saint-Apollinaire. Malgré une partie difficile, les Bisontins sont parvenus à prendre trois précieux points (2-1)
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Les réactions après BF - Saint-Apollinaire
Posté le 16/09/2017
Après la première victoire en championnat (2-1) face à Saint-Apollinaire, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue, Pïerre Paulin ainsi que celle de Marius M'Baiam.
Dans son opération rédemption, il était demandé au Besançon Foot de s’imposer. Batailleur et respectable, le promu Saint-Apollinaire aura souvent compliqué la tâche d’une formation bisontine qui a eu peur… de tenir sa première victoire de la saison (2-1). Ça s’est autant vu que ça fait du bien.
Aurait-il pu en être autrement ? Ce match, cette victoire conservée dans une difficulté poussée, c’est une synthèse de ce qui était à la fois imaginé et espéré. S’en réjouir, le temps d’une soirée seulement, est donc tout sauf interdit, car cela figurait bien dans l’étape un du protocole à respecter. Celui d’une équipe, touchée, qui ne pouvait pas renverser des montagnes du jour au lendemain.
Oui, Besançon a joué la peur au ventre, ce qui a rendu sa production technique parfois indigente. En deuxième mi-temps surtout. « C’est pour ça qu’il y a quand même de l’insatisfaction » a noté, lucide, Hervé Genet. Mais bien que frileux et tendus, les « Bleus » ont plutôt eu tendance à se battre pour cueillir cette récompense qu’ils méritaient. Leur principal tort ? N’avoir pas mis les ingrédients pour que celle-ci ressemble à une évidence. En concrétisant des sérieuses occasions, en première mi-temps, les Francs-Comtois auraient vécu cette première bien différemment.
Derrière, ça doit être mieux
Car une fois n’est pas coutume, Besançon s’était responsabilisé, avec une entame irréprochable, légitimement récompensée par l’œuvre des deux meilleurs Bisontins. Crolet, fin dans ses tentatives (notamment sur coups de pied arrêtés), reprenait habilement, de volée, le centre impeccable de M’Baiam (1-0, 7e). Astucieusement reculé par son coach, l’attaquant tchadien donnait, non pas la pleine-mesure, mais une belle esquisse de ses possibilités. Devant, tous n’avaient pas encore ce degré de précision. Boussaïd et Atangana avaient eu les fenêtres de tir. Sans succès. Pire, les locaux avaient remis en selle des Bourguignons, alors pas malheureux d’égaliser. Sur ce but, la hargne éplumienne s’était illustrée. Trois duels aériens consécutifs remportés, un jeu direct pour Grandjean qui mettait à mal Cuenin. Vauthey était battu (1-1, 23e).
C’est d’ailleurs bien défensivement, que des réglages seront nécessaires. S’il aurait été vraiment inspiré de conserver ses cages inviolées, le Besançon Foot a affiché, derrière, une nervosité qui a touché tout le monde. Les regards, en fin de match, en disaient long sur la perception que ces garçons avaient probablement d’eux. Pour aller plus loin cette saison, il faudra que chacun puisse se convaincre que cette équipe, qui a encaissé 40 buts l’année dernière et qui est repartie sur les mêmes bases cette année, doit se prendre en mains.
La force des coups de pied arrêtés
Il est en effet probable que les partenaires de Mickaël Courtot ne seront pas toujours sauvés (« On a été en déficit quasiment à chaque fois » a reconnu Pierre Paulin, le coach bourguignon) par leur vraie force de samedi soir : une dangerosité extrême, pas vue depuis très longtemps, sur coups de pied arrêtés. Crolet à la baguette, les Bisontins ont largement dominé ce secteur, qui permit à M’Baiam, qui venait de toucher du bois (31e), de scorer d’une tête rageuse au premier poteau (2-1, 37e). Ça, c’est pour le côté pile.
Côté face, il y avait donc eu cette deuxième mi-temps, longue comme un dimanche sans pain. Soit pas inspirés, soit pas vernis, et sans doute un peu des deux, les Bisontins ne profitaient pas d’un… trois contre zéro, avec un but refusé sur hors-jeu (Boussaïd pour Crolet) qui venait, d’un autre côté, rappeler une action très suspecte, en première mi-temps, entre Vauthey et Grandjean (19e). Malgré un ballon qui ne cessait de leur brûler les pieds, les locaux avaient contenu les assauts bourguignons, sans concéder de réelle occasion. Pour ce coup-ci, c’était bien le plus important.
Maxime Chevrier
Aller un peu plus loin…
Posté le 23/09/2017
La poursuite de l’aventure Coupe de France, chez le petit-Poucet dellois, sera un objectif moral, ce dimanche (15h) pour les Bisontins. Mais il sera aussi, et pratiquement avant tout, question d’afficher de vrais progrès dans la dimension collective.
Le mois d’octobre se chargera, ou non, de le confirmer. Mais cette période alternative, qui fait la part belle à la Coupe de France, et à ce début d’aventure a priori propice, ressemblait, on l’a déjà écrit, à un précieux remède après une entame de saison ratée (NDLR : deux revers, un nul). Depuis plus de deux semaines, le Besançon Foot a fait en sorte de se retaper. Dans la difficulté, ce qui était là aussi quasiment écrit, mais dans l’efficacité.
Deux victoires plus tard, un certain calme est revenu. L’ensemble ne baigne pas dans la sérénité - ça se saurait -, mais la dynamique a eu le mérite d’être enclenchée. « Elle est à entretenir » se contente d’afficher Hervé Genet. Prudence véritable ou effets de langage, le coach bisontin se refuse catégoriquement d’évoquer la suite des opérations. Le déplacement à Delle pour préparer le suivant, à Jura Dolois ? Le technicien doubiste balaie l’idée d’un revers de manche. « D’abord parce que, pour passer, il faudra savoir se rendre le match facile et ensuite parce que, comme à Audincourt, nous nous déplacerons à Delle en faisant très attention à cette équipe ».
« On sait que Delle n’est pas à son niveau »
Petit-Poucet de l’épreuve dans la région, les SR Delle, sans aucun complexe, joueront le match de leur saison. Et même un peu plus que ça. Sur la hiérarchie pure, effacer les six divisions d’écart passe pour un objectif inatteignable. Sauf qu’elle ne dit rien de ce qu’est exactement cette équipe du Territoire. Le promu de… 4e division de district renaît, après avoir été lourdement sanctionné pour des faits divers. Footballistiquement parlant, un certain niveau a demeuré et ce ne sont pas les éliminations de trois clubs de Ligue, aux tours précédents, qui prouveront le contraire. « On sait que ce n’est pas une équipe de ce niveau-là » confirme Genet.
Un mal pour un bien, peut-être, pour rendre plus consistante encore, la montée en régime bisontine. Après avoir enchaîné deux deuxième mi-temps vilaines, le Besançon Foot doit se montrer irréprochable. De bout en bout. Ne pas prendre de but ? Une évidence. « Car on en prend trop en plus » accentue le coach. Bien jouer, continuer à se rassurer, marquer et ouvrir une (autre) période où les nouvelles solutions, ce dimanche incarnées par Hakkar ou Di Pinto, se feront jour : une bonne idée à suivre, pour s’offrir une saison riche.
Maxime Chevrier
Delle - Besançon Foot à revivre
Posté le 24/09/2017
On savait l'écart important, au coup d'envoi, entre Delle et Besançon. Les Bisontins ont sereinement pris le meilleur (0-4) sur de valeureux locaux, qui venaient de réaliser trois exploits dans cette Coupe de France. On souhaite d'ailleurs le meilleur, pour la suite, à ce club.
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Une étape, pas encore le général
Posté le 24/09/2017
Besançon a gagné aisément (0-4) et il ne pouvait objectivement en être autrement. Valeureux, Delle n’a pas pu inquiéter une formation bisontine qui aurait gagné à se montrer plus tranchante et réaliste. C’est sûr, il lui reste du travail.
Penser que ce groupe se construira et changera radicalement de visage dans la dynamique de la victoire est largement permis. Pour cette raison essentielle, la qualification, sans encombres, à Delle, est à ranger au rayon des nouvelles heureuses. Jamais, véritablement, le Besançon Foot a paru se diriger vers un scénario catastrophe. Reparti des bas-fonds (lire par ailleurs), Delle n’avait cette fois pas les armes, après avoir consécutivement sorti Luxeuil, Beaucourt et Valdoie.
Du coup, les joueurs du Territoire ont défendu. Constamment et avec mérite, quand on sait ce qu’est courir après le ballon, 90 minutes durant. Les Bisontins, pas bien inspirés, les ont bien aidés, eux qui auront mis du temps, dirons-nous, à régler la mire. « On n’a pas été bons » a tranché Hervé Genet, en référence à une première mi-temps, où les Bleus n’avaient dû se contenter que d’un petit but, sur une kyrielle de situations franches. Peu, c’est certain, même si Lopez, dans ses buts, avait repoussé l’échéance brillamment, face à M’Baiam (10e) et Hakkar (12e), et qu’un but avait, a priori, été refusé à tort, à l’attaquant bisontin (18e).
« On peut tellement mieux faire… »
L’entame pas idéale ne participait pas à relâcher un groupe en appel de confiance. Mais l’ensemble, malgré quelques gestes inutiles, ne se désunissait pas. Quand Amaouche se couchait, pour reprendre de la tête, au deuxième poteau, un centre soigné de M’Baiam (0-1, 35e), on comprenait que le plus dur avait été fait. L’opposition prenait alors des allures de mise en place, en situation offensive. Bon-enfant, le public local s’était résigné. « Ils auraient même pu venir sans gardien », entendait-on, à plusieurs reprises. Que Besançon, comme à Audincourt, n’ait pas encaissé de but était, dans ce contexte, un minimum qui sera néanmoins à dupliquer en championnat.
Car pour espérer aller plus loin, les joueurs de Hervé Genet devront en faire plus. « On peut tellement mieux faire » soupire l’intéressé. Ce mieux, c’est par exemple cette touche finale, superbe. Une talonnade, le long de la touche, de Crolet pour M’Baiam, un deuxième centre parfait de ce dernier, pour la tête pleine lunette de Cheikh (0-4, 89e). Ou quand cette équipe, horripilante quand elle tombe dans l’individualisme et le porté de balle, peut être si brillante, quand elle joue… simple. En une ou deux touches quoi. Si certains, malgré les avertissements répétés, en doutaient encore, la froide sensation de la lame les rattraperait, avec les prochains et nombreux retours de joueurs.
Pour le reste, on signalera que M’Baiam, impliqué sur les deux buts décris, avait fait trembler les filets pour la troisième semaine consécutive, d’une belle volée après un corner (0-3, 79e) et que Crolet, d’une frappe qui avait coïncidé avec la seule erreur d’appréciation de Lopez (0-2, 55e) avait également connu le sentiment du buteur. « On dirait qu’ils ne sont pas contents pourtant… » lançait-on encore, dans ce public connaisseur. Sans doute parce que les Bisontins savent toute la route encore à effectuer. En entretenant une dynamique de succès, elle paraîtra de moins en moins pentue.
A Delle, Maxime Chevrier
CdF : le tirage au sort à revivre
Posté le 26/09/2017
Les Bisontins sont fixés. Après deux déplacements dans le Nord Franche-Comté, ils devront se rendre, et ce n'est forcément pas un bon tirage à ce niveau, à Quetigny, qui évolue également en National 3. Revivez, dans les conditions du direct, ce tirage au sort qui avait lieu depuis l'Hôtel Mercure de Besançon.
Bienvenue à toutes et à tous sur notre site. Nous sommes heureux de vous proposer, en live, ce tirage au sort qui va débuter d'ici quelques minutes.
Sans plus attendre, nous vous communiquons la composition des deux poules géographiques, organisées par la commission des coupes régionales seniors.
Et la Poule B, relevée comme vous allez vous en rendre compte : Jura Sud (N2), Belfort (N2), Quetigny (N3), Besançon Foot (N3), Racing (N3), Pontarlier, (N3), Grandvillars (R1), Morteau-Montlebon (R1), UF Mâcon (R1), 4 Rivières (R2), Bresse Jura (R2), Noidans (R2), Pont-de-Roide/Vermondans (R2), Bavilliers (R3), La Joux/Nozeroy (D1), Sporting Mâcon (D1).
N'oubliez pas, bien sûr, de très régulièrement actualiser votre page en appuyant sur la touche F5 (sur ordinateur).
C'est bien sûr Jacques Quantin qui mène les débats, au micro, de ce tirage, qui débute par la présentation des affiches de la Coupe de Bourgogne Franche-Comté, dont le tirage a été effectué en fin d'après-midi.
Il y aura notamment un gros choc : Louhans-Cuiseaux - Jura Dolois, tous les deux éliminés, ce week-end de la Coupe de France.
On revient à ce tirage du 5e tour de la Coupe de France, qui n'a pas débuté. Une chance sur trois, pour le Besançon Foot, d'avoir un gros, dans moins de deux semaines. Dans cette poule, également deux petit-Poucet : La Joux/Nozeroy, auteur d'un exploit face à Saint-Vit, et le Sporting Mâcon.
On notera que la délégation du Besançon Foot est nombreuse ce soir. Les deux vice-présidents Carl Frascaro et Jaouad Amarouch sont là, aux côtés des dirigeants Jean-Luc Manso et Gilles Wessier et de l'équipe de Besançon Foot TV.
Les gros chocs ont été évités dans cette poule bourguignonne. Voilà qui promet du très lourd, d'ores et déjà, et avant une poule B très costaude, pour le dernier tour régional, même si, on l'a vu, les surprises ne sont pas à exclure.
Allez, on va partir, dans quelques instants, pour la poule B. Suspense...
Voilà, la fin de ce tirage au sort. Et comme prévu, la poule B a réservé des affiches. Le gros choc sera un classique Jura Sud - Racing. Et l'autre gros match, malheureusement, concerne le Besançon Foot, contraint à se déplacer à Quetigny, équipe qui évolue également en National 3.
Les matches auront lieu les 7 ou 8 octobre.
Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis, en nombre encore une fois. Nous vous donnons rendez-vous dès samedi soir (18h30), pour le match à Jura Dolois. Nous vous attendons d'ailleurs en nombre au stade Robert Bobin de Dole.
Maxime Chevrier
Photo Frédéric Reynes
Octobre tiendra sa revanche ?
Posté le 29/09/2017
Il faut indéniablement inclure, le court mais néanmoins ardu déplacement de ce samedi (18h30) à Dole dans la déterminante série qui suivra, durant un mois d’octobre à l’issue duquel de réels enseignements pourront être tirés. Et pour qu’ils soient bons…
Trois matches en une semaine. Jusqu’à six, en un mois, si les Bisontins ont la bonne idée d’aller se qualifier, en Coupe de France, samedi prochain à Quetigny. Entre le championnat et la coupe, le Besançon Foot peut encore tout écrire positivement. Son début de saison décevant, qu’il tente pas à pas d’amortir depuis un mois, a carrément l’occasion, dans ce laps de temps aussi resserré que rythmé, d’être relégué dans la catégorie des vieux souvenirs. Ceux qui sont souvent un mal pour un bien.
« C’est le début d’une semaine importante » confirme, laconique, Hervé Genet. Dans l’esprit du coach bisontin, « elle peut permettre de se replacer », au-delà de la Coupe de France, qui viendra plus tard dans les discussions. Car l’obstacle jurassien est suffisamment sérieux pour ne s’attarder qu’à lui seul dans un premier temps. D’autant plus que Jura Dolois, qui avait débuté son championnat comme dans un rêve en battant Gueugnon (2-1), aura lui aussi un goût de revanche en bouche.
En savoir un peu plus
Avant l’élimination en Coupe de France, le week-end dernier en prolongation à Selongey, l’équipe de Hervé Saclier était retombée dans le rang en championnat. Deux revers contre des gros (à Auxerre et devant Louhans-Cuiseaux) et une défaite à Saint-Vit amèrement digérée. De quoi remettre en cause la philosophie joueuse de cette équipe ? Pas forcément. Surtout devant un public de Robert-Bobin qui la pousse avec fougue (NDLR : 1.000 spectateurs de moyenne sur les deux premières rencontres à domicile).
Besançon doit donc s’attendre, dans une semaine anglaise, à un véritable combat, sur les rives du Doubs. Celui qui doit le révéler à lui-même. Gagner, confirmer, ressemble à une mission, un fil conducteur. Avec la manière ? Un objectif qui viendra sans doute progressivement, dans un exercice en appel de tendances. « La semaine n’est pas non plus décisive » nuance Hervé Genet. Dans une optique de maintien, c’est une évidence, « avec les sept matches qui resteront derrière sur la phase aller ». La question est de savoir si cette optique-là suffit. L’histoire d’une saison dira si c’était effectivement opportun, de regarder tout ce qu’octobre illumine.
Maxime Chevrier
Jura Dolois - Besançon Foot à revivre
Posté le 30/09/2017
Succès (0-2) des Bisontins, à Jura Dolois. La différence aura été faite en fin de première mi-temps, grâce à un doublé de Yohan Crolet. Il n'y aura plus rien eu ensuite, dans une seconde période qui a vu Besançon à nouveau terminer à dix, suite à l'expulsion de Pesenti.
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Un pas pour l’immunité
Posté le 01/10/2017
Une étape supplémentaire a été passée, dans l’opération reconquête menée après le match à Dijon. Le Besançon Foot est allé glaner un premier succès à l’extérieur (0-2) à Jura Dolois. Il le fallait avant de passer au révélateur, mercredi soir à Léo-Lagrange, devant Gueugnon.
Une victoire ne se boude pas en championnat. Avoir vu ce vestiaire bisontin, un temps réuni avec joueurs, staff et dirigeants sera peut-être l’image la plus symbolique du voyage en terre jurassienne. Besançon y est revenu avec ce qu’il recherchait : le succès. Exactement comme lors de ses trois précédentes sorties (Audincourt, Saint-Apollinaire et Delle), qui avaient été érigées en autant d’impératifs. Ce mois-là aura eu ce bienfait, et Hervé Genet, en continuant à utiliser la métaphore du patient à requinquer, l’a bien noté.
L’erreur béotienne serait de crier à la guérison, la forme assurée. Le défaut d’analyse serait en plus flagrant. Cette équipe, dont on persiste à penser qu’elle a un mois d’octobre charnière à passer - en faisant front - pour espérer tirer ensuite une réelle quintessence, a encore beaucoup de travail. Entre deux éclaircies, quelques montées en régime, chacun a bien vu qu’elle fut brouillonne, puis peu sereine. Ce sens de l’essentiel, qu’elle a dicté face à deux promus et qui devra être cette fois être dupliqué contre plus costauds vu le calendrier à venir, est quand même de bon augure.
Besançon contient froidement la rébellion jurassienne
En début de match, déjà, les « Bleus », inspirés pour le coup, s’étaient donné les moyens de leur ambition du jour. Cela n’avait certes pas duré et Jura Dolois avait bien failli profiter de nouvelles largesses défensives pour piquer. La frappe non-cadrée de Mauchamp (26e) restera le tournant du match, tant Besançon sait ce qu’il doit à Crolet, efficace à souhait sur cette ouverture du score qu’il a provoquée de A à Z (0-1, 40e), avant d’être encore là, au bon endroit, sur une nouvelle poussée bisontine (0-2, 45e+1).
Sévère pour les locaux, qui n’avaient pas les armes pour se lancer dans une remontada effrénée. Jamais, ce rythme-là n’aura été approché, dans une deuxième mi-temps longue comme un dimanche sans pain. Ce brin de folie, que les Bisontins ont évité avec froideur, aurait pu intervenir si la tête de Hugonnet, sur coup franc, avait attrapé le cadre d’un Laurent tranquille (76e). Car cela venait de suivre une nouvelle expulsion (lire les échos) doubiste, qui devra là aussi pousser l’analyse, même si Hervé Genet l’a attribuée à la « naïveté ».
Sans Pesenti, le Besançon Foot, qui était exceptionnellement passé à cinq derrière, s’était donc retranché derrière ses principales priorités. Gagner à l’extérieur, ne pas prendre de but, voilà un tableau que le coach bisontin voulait afficher, bien avant le reste. Sans se délester d’une critique objective et d’une analyse quand même réaliste, des vérités comptables valent, certes, tous les discours. Ce championnat de National 3 appelle une humilité qui a dû manquer. Pour avoir, a priori difficilement, battu Avallon, après Quetigny ou… Besançon Foot, Pontarlier est ce matin à la hauteur d’épaule des impressionnants dijonnais. Quant à cette équipe de Jura Dolois ? Elle avait, avant Besançon, battu Gueugnon (2-1) et fait longtemps trembler Louhans-Cuiseaux (0-1) à Robert-Bobin. Ce rappel en génère un autre : s’il venait à confirmer, mercredi contre Gueugnon, Besançon ferait un autre vrai pas en avant.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Gueugnon à revivre
Posté le 04/10/2017
Les Bisontins espéraient faire chuter leur bête noire du FC Gueugnon. Ils y ont longtemps cru avant une égalisation (2-2) en fin de match qui laisse de vrais regrets.
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Le bon train à prendre
Posté le 04/10/2017
Nichée en semaine, ce mercredi soir (20h), l’attractive réception de Gueugnon est drapée d’un caractère déterminant. Avec l’occasion d’enchaîner un troisième succès de rang en championnat, Besançon peut véritablement repousser le bas de tableau. Et se rapprocher du haut.
Aller de l’avant, et ne pas vivre avec des regrets. Dans une semaine qui ne lui autorise aucun répit, mais qui pourrait avoir une influence directe sur la suite de saison, entre championnat et Coupe de France, le Besançon Foot doit serrer les dents. Il l’a fait, sans s’arracher non plus, samedi soir à Dole, et sait désormais que la pente sera plus rude. Car avant de retrouver, samedi en Coupe de France, un autre promu (Quetigny), l’enchaînement Gueugnon-Auxerre-Louhans sera d’un autre standing que celui de Saint-Apollinaire-Jura Dolois qui lui a permis de se refaire la cerise.
Pour avoir vécu, jusqu’au bout la saison dernière, difficulté et stress, les partenaires de Mickaël Courtot doivent d’autant plus avoir le cran pour ne se tromper ni d’aiguillage, ni de train. Le bon, assurément, fera fi d’une potentielle lassitude physique, et régulera son allure au rythme aliénant du succès. « Pour garder une dynamique de confiance, on se doit de gagner ce match » conforte Hervé Genet. Avec son groupe, l’homme est en plus sur le chemin d’un véritable challenge : en deux saisons, jamais son équipe n’a réussi à battre Gueugnon en match officiel (NDLR : trois revers pour un nul).
« Si on passe cet obstacle, on aurait gravi une marche »
Le fait de recevoir les Forgerons donnera donc de vraies indications. Là encore, le coach bisontin voit juste. « Je le dis, ce match a valeur étalon. Gueugnon est une équipe dont il faut se méfier. Comme nous, ils ont eu un démarrage difficile, avec de grosses équipes rencontrées (NDLR : Auxerre, Louhans) et en ayant en plus été exempts. Je retiens surtout qu’ils avaient fini en tête, l’année dernière, sur la phase retour ». Que les joueurs de Philippe Correia ne soient pas à leur place (9e) est une évidence que les propos de Bernard Canard confirment. En début de saison, le président bourguignon n’avait pas fait mystère de l’ambition de décrocher la… première place.
Besançon, de son côté, n’en est pas là. Mais s’il veut se rapprocher du top-5, jouer un rôle significatif dans ce championnat, battre les gros va devenir une nécessité. « Si l’on arrive à passer cet obstacle, on aurait gravi une marche ». Car même si Hervé Genet préfère, à raison, effectuer un bilan à la fin du mois, « après Auxerre et Louhans-Cuiseaux », son équipe aurait le mérite « d’être dans les starting-blocks ». Elle a en tout cas une chance, celle de retrouver, enfin, la pelouse de Léo-Lagrange, après le seul derby disputé dessus face au Racing. « Là aussi, on vérifie que notre début de saison n’a pas été simplifié. Maintenant, on le sait, pour faire une bonne saison, tu dois rester souverain et invaincu ». Si tout ça est appliqué, il y aura un goût de reviens-y.
Maxime Chevrier
Les réactions après Besançon Foot - Gueugnon
Posté le 04/10/2017
Après le match nul concédé face au FC Gueugnon (2-2), retrouvez les réactions du gardien bisontin, Olivier Laurent, des coaches respectifs Hervé Genet et Philippe Corréia ainsi que celle du président bisontin, Samuel Kennel.
Les Bisontins avaient déjà dû amèrement faire le deuil de deux points supplémentaires promis, dans le derby face au Racing. Pour la seconde fois à Léo-Lagrange, le match nul (2-2) concédé, contre Gueugnon à la dernière minute, fait rager autant qu’il laisse d’authentiques regrets.
Football et comptes d’apothicaires ne font que rarement bon ménage. Toujours est-il qu’avec un zeste - seulement - de caractère, Besançon serait ce matin sur le podium du championnat, nantis de quatre unités supplémentaires. On ne parle là que des points abandonnés en route, à Léo-Lagrange, face au Racing et donc Gueugnon, suite à des égalisations visiteuses aux 88e et 89e minute. Là encore, le sourire des Forgerons, face à la moue sévère des « Bleus », valait bien des résumés.
Les joueurs de Philippe Correia n’ont pourtant pas volé ce point acquis à force d’une évidente et louable conviction. D’abord parce que le Besançon Foot, comme dans le derby là aussi, a raté une très grosse balle de break. Un face-à-face, remporté par Bouchité (« qui nous sauve » dixit le coach bourguignon), alors que Golliard (surpris ?) s’était retrouvé dans une situation idéale, suite à un coup franc dévié (54e). On peut toujours se tromper, mais il nous semble que les débats auraient été pliés derrière.
Sur une transversale de 60 mètres…
A l’inverse, la suite n’a eu de cesse de mettre les locaux sur la brèche. « Car on a singulièrement manqué d’agressivité, en étant toujours dépassés à ce niveau » a analysé Hervé Genet. C’est une vérité, tant, et ce n’est pas une première là aussi, l’entrejeu a été en déficit, face notamment à l’excellent Benameur. En étant plus poussée, l’analyse renvoie invariablement à une nervosité qui est, elle aussi, récurrente. Cette équipe, si brillante dans un premier temps, s’est ensuite recroquevillée, par peur ou manque de vécu, et a fini par s’exposer naïvement. Les Bisontins pourront toujours se dire, et ils n’auront pas tort, que le penalty final accordé par M. Orta est franchement cruel, alors que Fr. Revuelta, lui-même, avouait avoir bien joué le coup, en influençant la décision arbitrale, avant d’exécuter la sentence avec sang-froid (2-2, 88e).
Mais sur cette action défensive de Courtot, qui écarta d’abord du bras le Gueugnonnais avant de le voir tomber une fois le retour protecteur de Golliard, l’arrière-garde doubiste a été prise en flagrant délit, au niveau de son placement. Le tout, sur un ballon complètement anodin, balancé dans la boite, depuis le camp gueugnonnais. « On ne peut pas prendre un tel but » résumaient Hervé Genet, et plusieurs garçons de l’équipe, alors que, comme à Pontarlier en ouverture, deux frappes cadrées adverses valaient autant de buts encaissés. Surtout que l’équipe, justement, s’était précédemment employée à contrecarrer un scénario qui avait déjà été contraire.
Alors que sa supériorité, évidente dans les 20 premières minutes, avait été récompensée par le but (comme l’action) limpide de M’Baiam (1-0, 12e), le Besançon Foot avait directement repris l’avantage, grâce à la rage de Cuenin, après un corner dévié (2-1, 35e). Ce n’était que quelques secondes après que Mamessier, de près, eut égalisé, dans un silence de cathédrale (1-1, 33e). In fine, ce sentiment du « tout à refaire » est exagéré, en cela que les garçons de Hervé Genet préservent leur invincibilité à domicile. Mais chacun a compris qu’ils devaient faire mieux. Ça passe par davantage de maturité. Dans le jeu, pour ne pas autant s’éteindre. Et globalement pour arrêter de se faire mal tout seul.
Maxime Chevrier
Pas le temps de gamberger
Posté le 07/10/2017
Tout juste sorti d’une amertume comptable, mercredi contre Dijon, Besançon se (re)lance dans une mission Coupe de France, avec un déplacement, ce samedi (16h30) à Quetigny. Il annonce un véritable combat.
Les images ne trompent pas. Et Monsieur Orta, l’arbitre de la rencontre mercredi soir, a dû s’en rendre compte bien malgré lui. Même si les Bisontins n’ont rien fait pour se mettre à l’abri et s’éviter ce coup du sort, en défendant mal sur l’action qui plus est, ce penalty illégitime désigné a été lourd de conséquences. Deux points ont été abandonnés. Les dommages collatéraux, eux, restent à évaluer.
En enchaînant un troisième succès de rang en championnat, le Besançon Foot n’aurait pas seulement recollé au haut de tableau. Il se serait mis dans les meilleures conditions pour enchaîner avec ce déplacement chez une équipe de Quetigny restée au repos mercredi soir. « On a en tête cet élément. Mais je ne prendrai pas cet aspect de récupération comme une excuse. Si on se qualifie, on l’aura même oublié ». Hervé Genet apporte même un « bienfait » au rythme effréné de la semaine : « Ça a au moins le mérite de passer à autre chose, après le match de Gueugnon ». Le coach bisontin en profitant pour analyser ce qui est derrière lui : « Finalement, ce ne sont pas les défaites à Pontarlier et Dijon qui nous laissent le plus de regrets. C’est surtout que, devant le Racing et Gueugnon, nous avons perdu quatre points en trois minutes ».
« Il faut aller le plus loin possible »
L’enseignement à tout ça ? « Cela nous démontre qu’il va falloir redoubler de vigilance jusqu’au bout » témoigne Hervé Genet, pas décidé à relâcher la pression sur son groupe. On pourrait néanmoins imaginer, dans le fameux troisième match d’une semaine, que l’exigence soit réajustée au seul bornage du résultat. A fortiori en Coupe de France. « Ce qui est primordial, c’est de passer. Ce serait dangereux ensuite de se morfondre dans des week-ends à ne rien faire. C’est pour ça qu’il faut aller le plus loin possible ».
Contrairement à son entame de parcours, Besançon n’aura cette fois aucune marge de manœuvre, dans une rencontre qui devrait être serrée. « On est en plus à l’extérieur, chez cette équipe de Quetigny, ce qui renforce un sentiment d’incertitude et de difficulté » reprend le technicien. De cette difficulté, l’intéressé entend bien en tirer quelques fruits. Car le gros sentiment de frustration qu’a généré cette fin de match contre Gueugnon peut aussi appeler un sentiment de révolte, chez un groupe qui avait su, par moments, afficher de belles valeurs. Ce sont elles qui vous font vivre, en Coupe de France.
Maxime Chevrier
Cdf : Quetigny - Besançon Foot à revivre
Posté le 07/10/2017
C'est une immense déception pour les Bisontins, sortis de la Coupe de France, aux tirs au but (4-2) à Quetigny, alors qu'ils n'étaient pas parvenus à inscrire un petit but, dans le temps réglementaire, malgré de nombreuses occasions, contre des locaux réduits à dix depuis la mi-temps. Sale coup.
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Les réactions après Quetigny - Besançon Foot
Posté le 07/10/2017
Après l’élimination de la Coupe de France à Quetigny (0-0, 4-2 aux tab), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet ainsi que celle de son homologue Vincent Buatois.
Face à une équipe de Quetigny impeccablement regroupée, à dix pendant une mi-temps et les prolongations, le Besançon Foot, par manque de réalisme, de fougue et de réussite, a fini par se faire sortir aux tirs au but (0-0, 4-2 aux TAB). La franche déception Coupe de France placera l’équipe au carrefour des chemins.
Longtemps, très longtemps même, on s’est dit que ça allait bien finir par passer. Le foot a beau se réinventer en permanence, ne pas parvenir à marquer une seule fois lorsque l’on cadre à onze reprises dans une rencontre n’entre pas franchement dans les standards. Preuve, d’une certaine manière, que les Bisontins n’ont pas tout mal fait à Quetigny, même si la Coupe, on le savait, ne retient que le résultat. Si Besançon, en seconde mi-temps notamment, avait concrétisé une seule de ses sérieuses occasions, l’analyse aurait tout juste effleuré les manques observés.
On fera donc grâce aux partenaires de Mickaël Courtot le coup acerbe de l’oraison funèbre, même si, en interne, les recadrages, y compris venus du vestiaire, se devinent déjà. Certes, cette équipe, peut-être empattée par la rencontre disputée mercredi soir, a paru traverser la première période sur une allure de sénateur. Son défaut principal ? Le manque de vie qui, semaine après semaine, finit par inquiéter quand il agaçait, hier. Sur un bon terrain, dans une ambiance confinée, Besançon, bien qu’à l’extérieur, avait franchement tout pour passer. Surtout quand, après avoir accroché Dabo en position de dernier défenseur, Chergui avait laissé ses partenaires à dix, juste avant la pause (44e).
Jamais la solution face à Loctin
Quetigny s’était alors exposé à une attaque-défense, qu’il a gérée avec maîtrise, avec ses deux lignes de quatre hyper-disciplinées. Face à un potentiel bisontin sans doute supérieur, les locaux opposaient des valeurs dont feraient bien de s’inspirer les garçons de Hervé Genet. L’excellent Etoundi, replacé, pour les besoins de la cause, en tant qu’expérimental latéral gauche, illustrant le constat à merveille. L’opiniâtreté bourguignonne avait, il faut bien le reconnaître, été facilitée par le côté très prévisible, des lancements (tellement longs) des « Bleus ». Mais même sans ça, on se répète, le Besançon Foot a très souvent tutoyé l’objectif. Son bourreau principal n’étant autre que Loctin, parfois incroyable dans son but.
Tout aurait pu, par exemple, être plié dès le retour des vestiaires, si la volée improbable, pleine lunette, d’Atangana, n’avait pas été détournée par une parade tout autant hors-normes du portier côte-d’orien (47e). On pourra également mesurer l’importance des claquettes réflexes décisives face à Di Pinto (81e) et Crolet (101e), ou la parade face à M’Baiam (107e). Impressionnant, le dernier rempart local aura eu le temps d’être en feu, pour devenir, presque sans surprise à force, le héros face aux deux tentatives ratées de Courtot et Pesenti, dans la loterie des tirs au but. Dans ses cages, Laurent, seul Bisontin (avec M’Boa) à raisonnablement pouvoir être serein dans la nécessaire séance d’autocritique, avait réussi à la sauvegarder. D’abord sur deux parades magnifiques sur coups de pied arrêtés (37e et 90e+1), puis sur un double arrêt réflexe après un… corner vendangé par Crolet (102e). Soit les quatre frappes cadrées d’une équipe de Quetigny qui a su, à force d’énergie, aller à l’essentiel. L’enjeu du rendez-vous était bien celui-là. Pour ne pas avoir emprunté ce chemin en Coupe de France, les Bisontins s’y contraindront, lors des deux matches à venir, s’ils veulent exister en championnat.
A Quetigny, Maxime Chevrier
Enfants : le stage vacances à petits prix
Posté le 12/10/2017
A l'occasion des vacances scolaires de la Toussaint, le Besançon Foot organise, du 23 au 27 octobre, son stage d'automne ouvert aux filles et garçons nés entre 2007 et 2010. Pour 50€ seulement, l'occupation de votre enfant est déjà trouvée...
Du lundi 23 au vendredi 27 octobre 2017, le club organise son stage d'automne encadré par les éducateurs diplömés du Besançon Football.
Ce stage, ouvert à tous, se déroulera au complexe sportif des Orchamps et concernera les filles et garçons des catégories U8 (nés en 2010), U9 (2009), U10 (2008) et U11 (2007). Au menu de ce stage, séance de football avec des thèmes techniques (conduite de balle, le contrôle et la passe, le tir), match à thème, jeux ludiques, mais aussi des découvertes d'autres d'activités.
Pour retrouver l'ensemble des informations, le déroulement des journées, les modalité d'inscription, téléchargez le fichier PDF ici.
Un destin à empoigner
Posté le 14/10/2017
Le deuil de la Coupe de France à peine dépassé, les Bisontins ont sans doute des choses à se prouver. Giflés en début de saison à Dijon, ils ont une autre copie à rendre, ce samedi après-midi (16h), chez une réserve professionnelle d’Auxerre qui les attend de pied ferme.
On avait fixé l’après-match de Louhans-Cuiseaux (28 octobre), pour l’analyse de vrais enseignements. Nous n’en sommes plus très loin. Ou plutôt, si. Besançon, qui a encore singulièrement la possibilité de se rapprocher du podium, a devant lui deux de ces principaux obstacles d’une saison. Dans une situation où il se sait redevable, c’est un peu comme si le Besançon Foot était contraint de passer, à pied, un sommet montagneux obstrués par un brouillard épais.
L’effort qui est demandé aux hommes de Hervé Genet n’est pas le moins important, c’est vrai. Mais ce dernier, très remonté cette semaine après l’élimination de la Coupe de France à Quetigny, ne veut plus chercher d’excuses à son groupe. « Il faut tout simplement aller à Auxerre avec un état d’esprit de guerrier. Celui qu’il nous a manqué pour finir notre match contre Gueugnon. On n’est pas loin, mais il nous manque concrètement le tranchant dans les zones décisives, surtout offensivement ». Traduit autrement, le technicien doubiste attend un peu d’amour propre, de la part de ses garçons.
« Je veux qu’ils me surprennent »
Ceux-ci se savent attendus. Auxerre, qui n’avait pas perdu dans les quatre premières journées de championnat, reste sur une défaite à Saint-Vit. Elle n’a que modérément été appréciée dans les couloirs de l’Abbé Deschamps. C’est sûr, Besançon ne s’attend pas à avoir le ballon, et encore moins la maîtrise dans la Yonne, comme ce fut le cas samedi dernier en Côte d’Or. Ce n’est pas pour autant que l’escouade franc-comtoise doit se présenter en victime expiatoire. « Je veux qu’on aille vraiment les chercher, que l’on soit en permanence dans le combat » répond Hervé Genet, quand on lui demande comment il aimerait être surpris. « Je veux qu’ils me surprennent, oui… » conforte-t-il.
Pour cela, les partenaires de Mickaël Courtot devront livrer un tout autre combat qu’à Dijon. Et il faudrait surtout arrêter de croire qu’ils n’en sont pas capables, si l’idée leur prenait de sereinement et simplement poser leur(s) intention(s). Il y a pratiquement deux ans, avec les très Bisontins Bouhila, Visiedo…, l’équipe de Hervé Genet ne tremblait pas, quand il s’était agi d’aller taper Saint-Etienne et Dijon. « C’est juste qu’il y avait une véritable envie. Mon équipe n’avait peur de rien. Aujourd’hui, on manque de caractère. C’est ça qui nous a tant coûté, contre le Racing et Gueugnon ». Allez, chiche, le temps des vendanges est révolu. Dans le Chablis, ça prendrait tout son sens.
Maxime Chevrier
Auxerre (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 14/10/2017
On attendait d'eux une réponse, un signe, une victoire référence même. Les Bisontins l'ont fait avec une solidité indéniable. Chez une réserve auxerroise nettement renforcée, ils s'imposent (0-2) grâce à des buts signés Cuenin et Crolet, auteur d'une frappe lointaine superbe. Bravo.
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Les réactions après Auxerre (2) - Besançon Foot
Posté le 14/10/2017
Après la belle victoire à Auxerre (2) (0-2), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet ainsi que celle de Guillaume Lafrance.
Des guerriers. Les Bisontins, désireux de se rattraper après leur désillusion en Coupe de France, ont réalisé le coup parfait chez une formation auxerroise composée de neuf professionnels. Une victoire (0-2), qui même si elle demandera confirmation, permet d’accrocher le bon wagon.
Elle n’effacera peut-être pas l’amère élimination à Quetigny, mais cette victoire va apporter du sens à la suite des événements. Elle va également rassurer. Le doigt était pointé sur le manque d’esprit tueur, solidaire dans le combat. Hervé Genet et son staff ont dû avoir quelques réponses plaisantes. Rien n’avait pourtant prédit ce succès, avec une arrivée à l’Abbé-Deschamps où les discussions (NDLR : neuf professionnels côté auxerrois) rappelaient les doutes bisontins face à ces centres de formation.
Il n’y eut, donc, aucune surprise à voir les Bourguignons tenir le cuir avec toute la fougue et la vivacité des réserves. Mais Besançon, fessé à Dijon, avait cette fois ostensiblement choisi d’être plus mature. Plus costaud. On y verra là, clairement, l’impact de la réorganisation tactique de Hervé Genet, avec un milieu de terrain densifié.
Crolet termine le travail en beauté
D’entrée, les joueurs se sont beaucoup parlé sur le terrain, se sont encouragés, motivés face à l’adversité proposée par les jeunes Auxerrois. Avec cet état d’esprit, les locaux, bien que largement dominateurs dans la possession du ballon, éprouvaient énormément de difficulté à bousculer le bloc bisontin. La première frappe cadrée, juste avant la mi-temps, témoignait bien du bon quadrillage des « Bleus ». Progressivement, Auxerre s’empêtrait, à mesure que les Bisontins s’enhardissaient. Alors que Crolet trouvait l’excellent Laiton sur sa route (67e), le corner qui suivait punissait l’AJA. Cuenin propulsait au fond une première tentative de Pesenti, repoussée par un défenseur sur sa barre (0-1, 67e). Le Besançon Foot était devant au tableau d’affichage et réalisait le coup parfait.
« Ce match m’a rappelé quand je coachais le BRC en CFA. A l’extérieur, on entendait les gens s’étonner qu’on soit premiers, mais on était des morts de faim, on ne lâchait rien, on était dans le combat. Ce soir, j’ai vu ça avec mes gars » livrait Hervé Genet. Le même qui avait tellement questionné, ces derniers temps, et pas plus tard que vendredi, la moelle et les tripes de son groupe. Ce succès, une fois n’est pas coutume cette saison, a aussi, il faut l’écrire, été permis par ce brin de réussite. Sangaré pourra regretter cette balle d’égalisation, qu’il expédia dans les nuages (79e). Un moindre mal, si l’on repense aux unités perdus, à Léo-Lagrange, devant le Racing et Gueugnon.
Le nouveau souffle, que s’est octroyé Besançon, s’est définitivement libéré sur la frappe somptueuse, des 25 mètres, de Crolet (0-2,88e). La référence, tant recherchée, était cette fois cueillie. Avec autorité. Fort de ce constat, on se demande si les expressions vues, après la rencontre dans le vestiaire bisontin, n’ont pas autant fait plaisir que la précieuse opération comptable. Le tout confine à une nécessaire prise de confiance. Pourvu que ce soit confirmé, dans deux semaines devant Louhans-Cuiseaux. Du beau s’augurerait.
De l’un de nos envoyés spéciaux, Frédéric Reynes
Main dans la main avec Strasbourg
Posté le 17/10/2017
Né de la fusion entre le PSB et le BFC, le Besançon Football, fraîchement mis sur les rails, prend ses marques en se structurant. Le partenariat signé, ce dimanche, avec le prestigieux Racing Club de Strasbourg est une étape supplémentaire.
On pourrait y voir là un modèle du genre. Le Racing Club de Strasbourg Alsace, depuis son dépôt de bilan à l’été 2011, a tant regagné l’estime. Et même la ferveur, au gré d’une passion jamais enfuie, du côté de la Meinau. La reconstruction ? Intelligente et modeste. « Apprends à être petit pour devenir grand » est-il d’ailleurs gravé dans le marbre, dans les entrailles strasbourgeoises. Le genre de petite phrase qui a fait tilt, au sein de la délégation du Besançon Foot. Elle qui a si bien été accueillie, ce dimanche, par les dirigeants du RCSA, nouveau (fier) partenaire du club.
L’ex-international Marc Keller, porté à la présidence par tout un environnement, a bien la même efficacité qui était jadis sienne, dans les 16 mètres. L’homme, qui a insisté sur le soutien des collectivités locales dans la renaissance du Racing, a suivi l’enthousiasme de son frère, François, alors entraîneur de l’équipe fanion jusqu’en National, puis précieux directeur du centre de formation, là où il a tant de fois croisé Hervé Genet, dans les époques CFA. Entre les deux hommes, une sincère estime, qui s’est retrouvée au point de départ de ce rapprochement sensé.
« Tout est beau et pro chez eux »
Il a donné la possibilité, à l’entourage bisontin, de humer cette atmosphère incomparable. Samuel Kennel, le président, Hervé Genet, l’entraîneur général, mais aussi le directeur sportif Alexandre Radreau et le responsable technique Olivier Brenet en sont ressortis marqués. « Tout est beau et pro, chez eux » notait un Hervé Genet, transposé par la folie d’une Meinau en transe, bondissant sur le but de Liénard, lui, le… Marseillais de cœur. Avant de finir cette soirée en beauté, devant un match superbe, la visite des installations avait fait son effet. A l’instar du pôle vidéo où chaque match, dès les U14, est filmé, séquencé selon les axes à travailler. Une cellule aujourd’hui indispensable au développement d’un tel centre de formation. On appelle ça le professionnalisme.
Toujours axé sur la formation, c’est chez les jeunes que ce partenariat sera le plus actif. Lors des stages du Besançon Foot, des journées au centre pourront être organisées. Lors des tournois, les Strasbourgeois pourront être présents, ou encore des interventions de joueurs pros vers les jeunes à Besançon. Les éducateurs seront également concernés avec des réunions techniques. François Keller soulignait d’ailleurs l’importance de ce type d’échange. « Pour les gamins, c’est toujours super intéressant de venir ici, ils voient ce que c’est la vie au centre, ils peuvent jouer sur des amicaux contre les nôtres et indirectement ça nous permet de les voir aussi ». Fondés sur des valeurs qui sont celles du Racing Club du Strasbourg mais aussi des dirigeants de Besançon Foot, ce partenariat marque la volonté des Bisontins à grandir en apprenant.
Frédéric Reynes (avec M.C.)
Un mal pour un bien ?
Posté le 20/10/2017
Dans la foulée de la convaincante victoire à Auxerre et juste avant de préparer la réception de Louhans-Cuiseaux, ce match de coupe régionale, ce samedi (19h30) à Léo-Lagrange devant la réserve du FC Sochaux-Montbéliard, tombe finalement bien. Même si ce n’est pas tout à fait la Coupe de France.
Toutes les saisons, ils se croisent, l’air un peu supérieur, certain de voir plus clair. L’optimiste salue toujours le pessimiste de ce sourire narquois. Il n’aime pas le pessimiste et ce dernier lui rend plutôt bien, d’une poignée de main aigre. Les deux ont tendance à échanger par intermédiaire. La bonne parole ? Ils la font prêcher par leur meilleur ami respectif. Chaque saison, c’est la même chose, le rabat-joie et l’euphorique ne cessent d’aiguiller l’histoire de leur côté.
Car même quand ça va mal, l’euphorique veut voir des solutions aux problèmes. Il n’a pas tort. Dans ces moments, Hervé Genet, qui ne compte plus, à force, ces relations manichéennes, aime plutôt se réfugier derrière ces prémonitions-là. L’élimination en Coupe de France ? Un moyen de resserrer le groupe, le placer face à ses responsabilités pour mieux réussir en championnat. Et le match à Auxerre a donné un début de preuve, en plus. « Méthode Coué », a vite fait de rétorquer l’autre versant, à qui ne peut, non plus, être reproché une part de vérité. L’entraîneur bisontin l’écoute toujours un peu, aussi. « J’aurais quand même préféré être qualifié en Coupe de France. On ne peut pas négliger le côté financier et médiatique qui est induit. Pour un jeune club comme le nôtre, c’est un besoin de faire parler de nous ».
« Un relâchement que je n’aime pas »
Oui mais alors, bonne ou mauvaise période, ces jours-ci ? Hervé Genet fait une synthèse, dépassionnée. « Les joueurs ont dû sentir qu’elle était favorable, cette semaine. Il y a eu un relâchement que je n’aime pas. A croire que mon groupe ne serait bon que sous la pression, c’est quand même fou ». La baguette est donc ressortie. Et les garçons ont couru plus que prévu. Ça, l’optimiste y voit un vrai signe, alors que l’opération avait fonctionné, la semaine dernière. Il apprécie même la perspective de ce match de coupe de Bourgogne Franche-Comté, à-même de confirmer la dynamique qu’il pense bonne.
Pessimiste et rabat-joie attendent, encore et toujours. « C’est vrai que, dans huit jours, on sera content. On aura joué les huit qui sont devant. On pourra faire un bilan ». Il pourrait ne pas être tout à fait identique à ce que le catastrophisme renvoyait, après deux déplacements en Côte d’Or (Dijon et Quetigny). Les huit jours à venir en diront donc plus. Une évidence qu’optimiste et pessimiste acceptent. D’ici là, c’est sûr, ils auront véhiculé des avis bien différents sur les retours à la compétition, plus prononcés ce samedi, de garçons comme Cyprien et De Morais, tandis que Boussaïd évoluera avec la réserve. « L’intérêt est aussi celui-ci : donner du temps de jeu à ceux qui, en raison des blessures, n’en ont pas eu beaucoup ces derniers temps ». Et ça, c’est Hervé Genet qui le dit. On le savait, c’est bien un optimiste.
Maxime Chevrier
Se servir de cette rage
Posté le 22/10/2017
En soit, et même si elle marque, statistiquement, un arrêt dans la belle série bisontine depuis deux mois, l’élimination de la Coupe de Bourgogne Franche-Comté, au bout des prolongations (1-2) face à la réserve sochalienne, ne peut être un drame. Il y a même à travailler dessus.
A 60 secondes près, Courtot, Pesenti et consorts, auraient pu conjurer le sort. Eux qui s’étaient fait sortir, il y a deux semaines à Quetigny, de la Coupe de France, ont bien cru avoir la possibilité, pas tout à fait avec le même enjeu, de revivre une séance de tirs au but. Sur la dernière partie du match, autant être clair : Besançon l’aurait méritée. Sauf que Sochaux, indéniablement dominateur jusqu’à la 70e minute, a profité d’une ultime occasion.
Lancé dans le dos de la défense, Macalou inscrivait, en force d’une frappe croisée, le but de la qualification (1-2, 119e). Il laissait malheureux Vauthey, la main pas assez ferme sur le coup, quand le jeune portier bisontin avait excellé jusque-là. Cette touche finale a rendu l’amertume plus franche. Visage des mauvais jours, Hervé Genet ne semblait que peu apprécier la sortie. « Quand tu as autant de déchet technique, tu ne peux, de toute façon, espérer mieux qu’un nul dans le temps réglementaire ». Du déchet, il y en a eu. Notamment dans cette demi-heure, à cheval sur les deux mi-temps, où les Bisontins, bas, ont subi la maîtrise sochalienne bien plus évidente.
« Ça faisait trop de joueurs à relancer d’un coup »
Il y avait déjà eu un signe, quand Vauthey avait dû intervenir, plein de réaction, sur la tentative du remuant Guyot (14e). Mais il y avait, surtout, eu comme une impression de fatalité quand Sochaux, pourtant réduit à dix après l’exclusion temporaire (carton blanc) de Rosier (54e), ouvrait quand même la marque. Trouvé dans la profondeur, Glaentzlin remisait pour Payan. D’une propreté implacable (0-1, 60e). Tout aurait même pu (ou dû) être plié sur le nouveau face-à-face Guyot-Vauthey, que le portier bisontin remportait, une fois de plus (70e).
Etrangement, Sochaux (2) s’était arrêté à ce moment-là, bien gêné, sans doute, par cette rage que les « Bleus » ont affichée. Leur volonté de ne pas perdre était palpable. Et elle est pour nous pleine de sens. Au même titre que cette égalisation, opiniâtre, du constant Lafrance, suite à un corner (Crolet) que les visiteurs n’avaient su dégager (1-1, 81e). Dans cette soirée fraîche et humide, les fidèles de Léo-Lagrange avaient pu entrevoir quelques mouvements intéressants, tout autant que des retours à la compétition qui pourraient être, si travail et enchaînement suivent, autant de promesses. On pense là à Cuynet, Cyprien, Di Pinto et De Morais. « Mais ça faisait trop de joueurs à relancer d’un coup » estime Genet. Pas faux. Mais si ce groupe fait front, dans une semaine contre Louhans-Cuiseaux, cette rage de ne pas céder face à la difficulté ouvrirait la voie à un bel horizon.
Maxime Chevrier
Plus belles les vacances
Posté le 24/10/2017
Depuis lundi et jusqu’à vendredi, le Besançon Foot accueille une soixantaine d’enfants à son stage, promis à devenir une référence. Foot, rugby, initiations pédagogiques sont au menu. Le tout, dans une impeccable atmosphère. Probante réussite.
La météo capricieuse de lundi est derrière. Tant mieux pour toute cette joyeuse troupe, qui s’est régalée, ce mardi, sur le superbe complexe des Orchamps, entièrement dédié à ce stage du Besançon Foot. Terrain de foot (synthétique), mais aussi de rugby étaient à disposition des jeunes, parfaitement encadrés.
Pour donner le la, on retrouvait par exemple certains garçons de l’équipe fanion (Yohan Crolet, Kacem Amaouche…), aux côtés du responsable Benjamin Goujon. Cette organisation rigoureuse était la même, à deux pas, du côté de l’académie des gardiens de but, gérée par Olivier Laurent, avec l’aide de son compère Robin Vauthey. Ou comment se distinguer, dans l’accueil des plus jeunes, comme une véritable référence en la matière.
Belle entente avec l’OB
60 enfants, sans les gardiens, le monde est au rendez-vous. Il est en plus bichonné, à l’heure du repas, grâce au partenaire Léonard, dont les recettes sont toujours aussi appréciées. Ragaillardis, les jeunes (U8 à U11) ont pu s’initier au rugby. Une superbe idée née de la belle entente avec l’Olympique de Besançon. Cédric Duchesne, joueur de l’OB et dirigeant du Besançon Foot, a mené la séance découverte avec brio.
Le ballon redeviendra rond pour cette fin de semaine, où les stagiaires auront aussi droit, avant le tournoi final, à des activités pédagogiques (secourisme…). Le tout, pour 50€ seulement : le Besançon Foot a décidément fait des heureux.
La victoire à Auxerre, il y a deux semaines, a ouvert les appétits. Une confirmation, ce samedi (18h) face à un prétendant comme Louhans-Cuiseaux, ferait entrer, in-fine, les Bisontins au bal des ambitieux. Ça sent le gros match.
Passer le mois d’octobre, et se dire que les matches qui viendront se joueront avec excitation. Que les choses auraient changé. Pour effacer le conditionnel, deux dernières saisons où le groupe de Hervé Genet a dû batailler pour son maintien, Besançon doit se distinguer en battant un deuxième gros du championnat, consécutivement. « Ça ne suffira pas pour s’installer en haut de tableau. Il faudra un troisième succès de rang » prévient, d’emblée, le technicien.
Comme à Auxerre, un succès devant Louhans-Cuiseaux aurait pourtant du sens. Et même un peu plus que ça, dans une rencontre où les deux formations, avec deux revers au compteur, joueront gros. C’est une évidence pour les Bressans, taillés pour l’accession en National 2. « Parler de nous est une chose, mais n’oublions pas que nous allons affronter une très bonne équipe » n’élude pas Genet. Pas plus que le succès bisontin, en amical cet été (2-1), les deux revers que la troupe de Bruce Abdoulaye trainent péniblement, n’émeuvent pas le staff doubiste. Louhans-Cuiseaux les a, après tout, concédés à Dijon et Auxerre, sur la plus petite des marques. Le troisième autre but encaissé, en championnat, l’ayant été dernièrement devant Saint-Vit (1-1). Ça plante le décor.
« Si l’on veut jouer un rôle dans ce championnat… »
Face à cette armada, solide et athlétique, le Besançon Foot voudra se prouver que ce qu’il convoitait, face au Racing et Gueugnon, deux autres valeurs sûres, était réellement proche. « C’est bien à domicile que nous devons progresser. Nous avons passé un cap à l’extérieur. Il nous faut cette fois-ci être plus tueurs chez nous où l’on se doit d’être beaucoup plus performants. Nous avons à chaque fois mené, sans nous mettre à l’abri ». Ce message-là pourrait bien inviter un spectacle de tout premier ordre, à Léo-Lagrange. « Réussir ce match serait une vraie satisfaction » enchaîne Hervé Genet, qui veut voir un peu plus loin.
Une fois l’épreuve louhannaise passée, les Bisontins auraient alors affronté, hormis Sochaux (2), les neuf premiers au classement. « On aurait ensuite, une autre manche, difficile, contre des équipes amateurs pas destinées, comme nous, au haut de tableau. Si l’on veut jouer un rôle dans ce championnat, on saurait ce qu’il nous resterait à faire ». Besançon n’est pas devenu glouton du jour au lendemain, mais après le pain sec, tous les efforts de remise en forme doivent désormais avoir une récompense plus savoureuse.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Louhans-Cuiseaux à revivre
Posté le 28/10/2017
Face à une belle équipe de Louhans, les Bisontins n’ont pas réussi à imposer leur jeu et obtiennent, par ce score nul et vierge, un résultat positif.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Louhans
Posté le 28/10/2017
Après le match nul (0-0) face à Louhans-Cuiseaux, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue bourguignon, Bruce Abdoulaye ainsi que celle de Yannick Cyprien.
On s’attendait à un gros match, et on a vu un gros adversaire, le plus costaud venu cette saison à Léo-Lagrange. Louhans-Cuiseaux a souvent fait mal à une équipe bisontine qui ne peut, malgré quelques ouvertures, que se satisfaire du nul (0-0). C’est un pas. Il en faudra d’autres.
Le mieux est souvent l’ennemi du bien. Oui, une très bonne équipe gagne ses confrontations directes. Mais une naïve les perd, bien souvent. Dans son processus de progression, Besançon, qui a tant de fois flanché la saison dernière, parvient à s’endurcir et retenir quelques leçons. Guidé par une envie de séduire, le club de la capitale franc-comtoise aurait jadis fini par se brûler. Il se serait alors doublement pénalisé en laissant la mise à un concurrent direct.
Les joueurs de Hervé Genet ne sont pas devenus, d’un coup d’un seul, sereins et maîtres des débats, mais leur volonté de ne pas céder (NDLR : deuxième match de rang sans encaisser de but) est de nature à rassurer. « Je rappelle qu’on vient de jouer les sept premiers du classement » note le coach bisontin. Une façon de se satisfaire de l’actuelle cinquième place au classement. Elle reflète assez ce premier quart de championnat. Le Besançon Foot peut voyager, pas si loin de cette classe affaires où certains potentiels sont (plus) évidents.
Durs à battre chez eux… où ils ne gagnent plus
Balayés à Dijon, chez une équipe nettement supérieure, les Doubistes, qui pouvaient regretter de ne pas avoir accroché Pontarlier, en ouverture du championnat, ont récupéré cet éventuel point, face à Louhans-Cuiseaux. Plus costauds, plus sûrs, les Bressans sont apparus au-dessus. Sans l’inefficacité de Niang, les « Bleus » auraient chuté à Léo-Lagrange, ce qui n’est plus arrivé, au groupe de Hervé Genet, depuis novembre 2016. Cette dynamique veut bien dire quelque chose, et la volonté de s’y accrocher, sans flancher totalement, est une garantie.
Contrairement au début de saison, il y aura donc eu de la réussite, avec cette tête de Niang sur corner (71e) ou la parade superbe de Laurent, face à l’avant-centre louhannais (78e). « On s’est surtout mis seuls en difficulté » analysait le coach doubiste. Juste. Oubli lâche au marquage sur phase arrêtée - déjà observé sur une attitude passive, en première mi-temps, après combinaison - et ballon perdu grossièrement dans l’entrejeu, sur la deuxième action de but.
Certes, le Besançon Foot aurait pu voir la pièce retomber du bon côté. Cela aurait d’ailleurs définitivement donné raison à l’approche très prudente qui s’est remarquée. Le public bisontin a failli, en effet, se déchaîner sur la dernière tentative (contrée) de De Morais, retombée sur la barre (90e+4). Un montant (poteau) qu’avait précédemment touché Pesenti, suite à une remise de M’Baiam jugé hors-jeu à tort. Le même Pesenti, qui avait contraint, en première mi-temps, N’Guettia, à une parade décisive sur un lancement de M’Baiam (35e). Ça, c’est le verre à moitié plein. Mais maintenant qu’il a affronté les principaux cadors du championnat, Besançon va devoir s’évertuer, sur la fin d’année, à conserver sa solidité naissante, tout en jouant bien mieux au ballon. Louhans-Cuiseaux, qui remontera au classement, a bien montré que ce n’était pas incompatible.
Maxime Chevrier
Se mettre désormais à table
Posté le 04/11/2017
S’ils veulent s’installer dans le top-5 du championnat, les Bisontins n’auront d’autre choix, ce dimanche (15h), que d’aller s’imposer à Saint-Vit.
C’est un peu comme se coltiner des plats sans sauce ni assaisonnement. C’est rapidement fade et inintéressant et ça finit même par être franchement dégueulasse. Pour déguster avec plaisir cette saison, le Besançon Foot a un cap à tenir. Invaincu en championnat depuis deux mois, il est sur des standards qui, à défaut d’être emballants, sont plutôt positifs.
Jusqu’ici, dans les soirées qui les adossaient aux gros clients, le costume a parfois paru un peu grand à porter, pour les partenaires de Mickaël Courtot. C’était notamment le cas la semaine passée, devant une équipe de Louhans-Cuiseaux supérieure, dans le jeu. C’est ce jeu, ces intentions, qui seront scrutés, ce dimanche à Saint-Vit. Ce que les Bisontins n’ont pas su faire contre les meilleurs sera-t-il davantage accessible contre les formations de la seconde moitié de tableau ? De cette réponse, dépendra probablement le goût final de cette saison, alors que Besançon s’apprête à rencontrer, d’ici la trêve, Saint-Vit (12e), Selongey (13e), Quetigny (14e), Clemenceau (15e) et Avallon (11e).
« Le piège est tendu »
Croire la chose aisée serait la plus grossière erreur. « A Saint-Vit, le piège est tendu. Auxerre et Jura Dolois y ont perdu. Louhans avait été accroché chez lui. Si tu prends de haut cette équipe, tu le paies. Car en plus de ses grosses valeurs mentales, elle a des qualités footballistiques ». Hervé Genet a posé le décor. Et il fait bien. Tout indique en effet que les locaux, même s’ils manqueront probablement d’un peu de repères, trois semaines après leur dernier match (à Louhans justement), attendront de pied ferme leurs voisins.
Finie, en effet, l’entame saint-vitoise catastrophique, les 12 buts encaissés en deux rencontres. Les joueurs de Maxime Dhote, qui font mal sur phases arrêtées, ont bien pris le pouls de la division. Aux Bisontins, à l’instar de ce qu’ils avaient entrepris à Jura Dolois, de faire parler leur expérience. « On doit continuer sur ce que l’on fait à l’extérieur » (NDLR : deux succès de rang) prolonge le coach bisontin. Ce n’est que par ce biais que son équipe pourrait prétendre durablement rester en haut de l’affiche. « On se doit de gagner ce match, car on sera exempt derrière. C’est dans huit jours, après la prochaine journée, qu’on aura une idée plus fidèle de notre valeur ». Cela sous-entend de franchir le premier obstacle de cette nouvelle série qui s’engage. Le menu est sans prétention. C’est souvent celui-là qu’on retient au final.
Maxime Chevrier
Saint-Vit - Besançon Foot à revivre
Posté le 05/11/2017
Les Bisontins s'attendaient à un match piège. Après avoir ouvert logiquement le score en première période, ils ont sombré en seconde période pour concéder une lourde défaite (3-1). Une grosse déception.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Saint-Vit - Besançon Foot
Posté le 05/11/2017
Après la lourde défaite (3-1) concédée sur la pelouse de Saint-Vit, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue, Maxime Dhote, ainsi que celle d’Adrien De Morais.
Ils menaient, étaient même plutôt brillants. Mais faute d’avoir matérialisé plus sûrement leur domination, les Bisontins ont pris deux gifles par des Saint-Vitois déchaînés. Et ils ont même fini dans les abîmes (3-1).
Sans ce troisième but, et même si elle aurait pris une forme peu compréhensible sur le scénario préétabli, la défaite bisontine serait passée pour un désagréable accident de parcours. Mais il y eut cette bourde, confondante, qui permit à Sorba d’aller tromper Laurent (3-1, 82e). En à peine une mi-temps, Saint-Vit venait de passer à Besançon pratiquement autant de buts qu’il n’en avait mis dans les sept matches précédents. « Une honte », a résumé Adrien De Morais.
Les Bisontins auraient dû avoir l’honneur de s’en épargner. Et pas qu’un peu. Sans rien enlever au mérite d’une équipe saint-vitoise remarquable en deuxième mi-temps, le Besançon Foot aurait simplement pu, comme à Dole, plier son affaire, ou du moins sérieusement l’enrubanner, à mi-parcours. « Sauf qu’on n’a plus rien fait après notre but » peste Hervé Genet. Ce but était venu d’un penalty de Crolet (0-1, 22e). Une sentence qui pendait au nez de Saint-Vit, qui avait évité un premier penalty sur De Morais, après dix secondes de jeu, et qui avait surtout pu compter, dans les buts, sur un Diouf parfait, face à M’Baiam (13e) et De Morais (21e).
Il va falloir se faire violence
Saint-Vit et sa défense à cinq étaient souvent étirés. Besançon semblait inspiré, quoi qu’aussi naïf, sur ce contre de 80 mètres, qui voyait Nolot décocher une frappe splendide, pleine barre (19e). L’avertissement ne résonna visiblement pas assez fort. Dans leur superbe tunique blanche, les visiteurs avaient pourtant eu l’énorme balle de break. Alors excellent et plein de puissance, M’Baiam décalait De Morais. Haut de la barre, fin des illusions (26e). « J’ai aussi cette responsabilité-là » assume l’intéressé. Il n’a pas tout le reste. Car les Bisontins allaient conjuguer au plus-que-parfait un vilain paradoxe : suffisants, ils allaient en devenir fébriles.
La sortie sur blessure, juste avant la pause, de Golliard restera probablement un tournant, vu ce que l’on a vu derrière. Déjà menaçants depuis la demi-heure, les joueurs de Maxime Dhote, certes d’une insolente réussite au retour des vestiaires, mettaient leur fougue quand les partenaires de Mickaël Courtot cédaient lâchement au fatalisme. Il ne fallait que 34 secondes de jeu, après une erreur de relance de Laurent, pour que Nolot égalise (1-1, 46e). Apathique, Besançon s’oubliait. Pas assez attaqué, Nolot, en transe, signait un terrible doublé, sur une belle frappe aux 20 mètres, légèrement contrée (2-1, 56e) La deuxième cadrée, chez les locaux. Vu qu’ils n’avaient pas su égaliser (tête de M’Baiam sur Diouf, comme d’autres tentatives), les Bisontins s’étaient flingués en dix minutes. Triste marque de fabrique d’une équipe, déroutante, qui aurait pu être 4e ce lundi matin, et qui pourra très bien tomber à la 11e place, dans une semaine.
« C’est aux joueurs de savoir ce qu’ils veulent faire de leur saison » a évoqué, amer, le coach bisontin. On avait questionné leurs capacités, avant cette rencontre, en liant le sort des cinq rencontres avant la trêve, face à des formations de la seconde partie de tableau, à la trajectoire que prendrait leur saison. On aurait franchement aimé d’autres premiers éléments de réponse, que cette tristesse globalement ressentie.
A Saint-Vit, Maxime Chevrier
Cette réserve se fait sa place
Posté le 12/11/2017
Cinquièmes, accrochés au wagon de tête en Régional 1, les Bisontins ont signé une victoire significative (2-1), notamment dans son scénario, face à leurs homologues de l’ASM Belfort. Les temps de passage sont excellents, pour cette première saison.
Il leur reste trois matches avant la trêve. Trois matches, contre des formations occupées par le maintien, pour espérer beaucoup une première phase de façon remarquable. Jusqu’ici, la réserve du Besançon Foot est franchement dans le vrai. Un seul revers, assez sévère d’ailleurs (NDLR : 2-1 chez le leader Grandvillars), en neuf matches, toutes les équipes qui occupent les huit premières places rencontrées : la solidité est indéniable.
La deuxième meilleure défense du championnat a pourtant été mise à mal, ce dimanche. D’abord parce que Belfort, rajeuni alors que majeure partie de l’effectif était partie en Martinique, a été alerte dans le jeu. Aussi parce que les conditions climatiques, dantesques, ont bien failli avoir raison de toutes les bonnes volontés du monde. Repoussée de 30 minutes, après un orage de grêle, la rencontre avait semblé paralyser, dans un premier temps, les joueurs de Nabil Bouhi. « C’est aussi parce que notre adversaire a mieux su entrer dans son match » note le coach bisontin.
Dussouillez soigne son retour
Sans véritable surprise, les joueurs du Territoire faisaient course en tête, grâce à une ouverture du score de Kolic (0-1, 10e). Il fallait vraiment attendre le dernier quart d’heure de cette première mi-temps pour voir les Bisontins réagir. Fainot (32e) et Ha (33e) avaient la balle d’égalisation au bout du pied ; la réussite n’était pas là, non plus, sur le retourné de Cheikh (35e), ou pour Peralta, qui faisait trembler la barre de Maillot (36e). « J’ai demandé à la mi-temps que l’on renverse la situation » retrace Nabil Bouhi. Après le repos, c’est l’entrant Dussouillez, de retour de blessure, qui rétablissait une parité pour le moins méritée. Le milieu de terrain bisontin la soignait, en plus, de manière somptueuse, d’un lob des 40 mètres (1-1, 51e).
Comme la pluie, les occasions s’évaporaient, dans cette rencontre de bonne facture, devenue plus tactique. Mais le Besançon Foot avait visiblement un peu plus de cœur. Au corner, Ha bottait un ballon que le grand Dussouillez smashait parfaitement, de la tête, au premier poteau (2-1, 86e). Après l’US Sochaux et Baume-les-Dames, la réserve belfortaine tombait à Saint-Claude, où seul Pontarlier (2), en verrouillant son affaire, sera rentré sans encaisser de but, face à une réserve bisontine parfaitement légitime, dans cette place en haut de tableau. Le but avoué, jusqu'à Noël, est bien « d’y rester tout en continuant à produire du jeu ».
M.C.
Rendez-v(n)ous fiers !
Posté le 17/11/2017
Les deux semaines ont été longues. Pour avoir manqué à leurs devoirs à Saint-Vit, les Bisontins, d’ailleurs mécontents d’eux-mêmes, se sont placés dans l’obligation de se révolter, ce samedi (17h30) devant Selongey. Cela doit désormais se voir sur le terrain.
Vite retrouver le sourire, la fierté et l’estime de soi. Les joueurs du Besançon Foot ont une mission contre Selongey. Et à les écouter, ils n’entendent pas la galvauder. La semaine a été celle de la mise au point. Exactement, pour la petite histoire, comme celle qui avait précédé la venue de… Selongey, en février dernier. Parce qu’ils valent bien mieux que l’image qu’ils ont laissée, « lors d’une deuxième mi-temps cauchemardesque à Saint-Vit » dixit Genet, les partenaires de Mickaël Courtot feront face à leurs responsabilités.
Les dirigeants les en ont exhortés, pour redresser sainement la barre avant Noël. « Je ne vois surtout pas plus loin que Selongey. Le match à Saint-Vit nous a remis à notre place. On doit faire preuve de beaucoup plus d’humilité » recentre Hervé Genet. Son discours est de circonstance. Presque dupliquable à une échéance de Coupe de France. Face à Selongey, le coach bisontin ne recherche même pas la maîtrise, « mais le résultat, le pragmatisme. C’est tout ». Une façon aussi d’appeler à la prudence, face à cette formation qu’il connaît bien.
« J’attends une saine réaction »
Malheureux la semaine dernière devant Saint-Vit (0-1), les Selongéens, dont le début de saison s’était apparenté à un parcours du combattant, valent, eux aussi, très certainement mieux que leur classement. « Et c’est surtout qu’ils ont pris tous leurs points à l’extérieur (NDLR : Saint-Apollinaire, Gueugnon et victoire à Louhans-Cuiseaux) » ajoute l’entraîneur bisontin. Bêtement piégés à Saint-Vit, les Doubistes ne pourront décemment plus être pris en flagrant délit d’avarice. Question efforts, solidarité et don pour l’autre, le Besançon Foot a un impératif : le meilleur.
C’est ce visage, rageur de bout en bout, que chacun attend sur la pelouse de Léo-Lagrange, qui incitera au combat. « J’attends de mes joueurs une saine réaction, un engagement bien plus important. Sinon, on trainerait ce camouflet de Saint-Vit comme un boulet, toute la saison ». Hervé Genet en appelle à « la prise de conscience ». Indirectement, au gré d’absences pénalisantes (Golliard, M’Boa, Lafrance…), elle a été inoculée dans le groupe, avec l’incorporation de garçons qui avaient donné des gages de sérieux, en réserve. « Ce n’est pas qu’une récompense. S’ils sont là, c’est qu’ils le méritent. A eux de profiter de la moindre opportunité ». Plus que jamais, c’est ce samedi que le Besançon Foot, qui n’a pas encore gagné cette saison à Léo-Lagrange, doit être irréprochable.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Selongey à revivre
Posté le 18/11/2017
Les Bisontins se devaient de réagir. Malgré une belle première période ponctuée d'un but, ils sont, de nouveau, retombés dans leurs travers (1-1)
Pour revivre ce match dans les conditions du direct :Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Selongey
Posté le 18/11/2017
Après le match nul concédé face à Selongey (1-1), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue, Sébastien Evain, ainsi que celle de Victor Di Pinto.
Devant Selongey, le Besançon Foot a encore été rejoint au score et a concédé un nouveau match nul (1-1) à Léo-Lagrange. Il en faudra plus pour définitivement chasser ces vilaines frustrations.
Les chiffres sont têtus. Sur les deux derniers matches (Saint-Vit et Selongey), le Besançon Foot a concédé quatre frappes cadrées. Il a pris autant de buts. Si cela ne renvoie pas à de la fébrilité, il faudra savoir mettre des mots plus violents sur ces maux, qui ont, de nouveau, engendré des paroles fortes chez les premiers intéressés : les joueurs. « Ce but, c’est une faute professionnelle » a asséné, à son tour, Victor Di Pinto.
Le latéral droit bisontin, très bon dans ce registre qu’on lui a connu par le passé, faisait référence à ce coup franc selongéen. Les « Bleus » s’y sont oubliés de façon inacceptable. Quatre joueurs abandonnés au marquage sur une même action : un concept édifiant à ce niveau. « Les coups de pied arrêtés, c’est une question d’attitude et de comportement » a lâché Hervé Genet. Avant cette égalisation glaçante de Blot (1-1, 59e), qui avait, il faut bien le dire, suivi un nouveau retour des vestiaires (après Saint-Vit) très éloigné des standards aperçus plus tôt, les locaux s’étaient dirigés vers quelque chose de satisfaisant.
Des intentions certes louables
Du déjà vu à Léo-Lagrange, maudit dans cette première partie de saison, où, hormis l’évidente réussite devant Louhans-Cuiseaux, trop de points ont été abandonnés en route. A ces actes manqués, Besançon peut ajouter de la colère. Celle qui doit l’amener à sainement se rebeller, sur les trois matches à venir avant la trêve. « Le groupe a été briefé, il faudra un sans-faute » a rappelé le président, Samuel Kennel. Une question d’honneur, avant toute chose, avant même la moindre considération comptable.
Car avec seulement trois victoires sur ces dix premiers matches, l’équipe de Hervé Genet ne satisfait pas aux examens de passage. Septième défense, huitième attaque, elle n’est ni brillante, ni catastrophique. Simplement moyenne, dans un classement qui l’est tout autant. Les partenaires de Mickaël Courtot devront donc encore se faire violence, eux qui sont apparus opiniâtres et animés de louables intentions, ce samedi. Alors qu’ils avaient eu le bonheur d’ouvrir la marque juste avant la pause, par Hakkar (1-0, 44e), il leur aurait fallu spéculer sur un esprit autrement tueur. D’abord Dabo, puis Boussaïd en dernière partie, ont eu les face-à-face pour. Problème de confiance ? Probablement. Mais vu qu’il en faut pour appeler les victoires, ces excuses-là ne valent plus.
Maxime Chevrier
Vite, une dynamique
Posté le 25/11/2017
Pour ne plus avoir su gagner depuis un mois et demi (Auxerre), le Besançon Foot s’est installé dans une période orageuse qu’il lui faut quitter promptement. Ça passe par un succès à Quetigny, là même où il avait été sorti amèrement de la Coupe de France.
S’ils veulent passer l’hiver au chaud, suivre les engagements que leur ont signifiés leurs dirigeants, les Bisontins n’ont pas vraiment le choix. Il leur faut vaincre, chose qui ne leur est que trop peu arrivée jusqu’ici. Le manque n’est pas seulement esthétique, dans une vue comptable qui serait assez abstraite, dans ce championnat. Il deviendrait en revanche rapidement vital, alors que l’enchaînement Quetigny-Clemenceau-Avallon s’augure.
Trois promus, pour l’heure dans le rétroviseur, dans une zone rouge (NDLR : c’est bien moins vrai pour Avallon) qui, tels les malheurs, n’arrive pas qu’aux autres. Pour avoir relancé Saint-Vit il y a trois semaines, pour n’avoir pas su tenir son succès devant Selongey samedi dernier, le Besançon Foot est suffisamment briefé sur la question. « On a fait une énorme erreur de penser qu’on dominerait des équipes mal classées » peste Hervé Genet.
« Le comportement exemplaire en premier »
Rien d’interdit, pourtant, d’espérer un net regain de forme. Cela passera, nécessairement, par les mêmes travaux d’approche aperçus, en première période contre Selongey. « La première chose, c’est le comportement exemplaire » assure le coach bisontin, qui semble avoir bien besoin de réconfort. Ses joueurs sont en mesure de l’apporter, à condition de durablement se prendre en mains. « On va à Quetigny avec beaucoup de respect d’une part, mais aussi avec appréhension. N’oublions pas que cette équipe, à dix, nous avait éliminés en Coupe de France ».
Le souvenir a laissé des traces. Non pas qu’il ait cassé une dynamique (NDLR : l’équipe s’était imposée à Auxerre une semaine plus tard), mais l’amertume n’est pas vraiment oubliée. « Ça peut nous servir… » espère coach Genet. La révolte serait bienvenue, alors que le Besançon Foot n’a inscrit que deux petits buts (dont un penalty) sur les trois dernières rencontres de championnat. Pour repartir de l’avant, la voie est tracée.
Maxime Chevrier
Quetigny - Besançon Foot à revivre
Posté le 26/11/2017
Pourtant réduits à dix, depuis la demi-heure, les Bisontins, très combattants, ont signé une victoire aussi probante que méritée (1-2), à Quetigny, qui avait égalisé après une ouverture du score de Boussaïd. C'est De Morais qui apporte les trois points au Besançon Foot.
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Les réactions après Quetigny - Besançon Foot
Posté le 26/11/2017
Après la victoire (1-2) sur la pelouse de Quetigny, retrouvez les réactions du vice-président bisontin, Carl Frascaro, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue, Vincent Buatois, ainsi que celle du premier buteur, Imad Boussaïd.
C’est presque heureux, que les Bisontins aient été réduits à dix, pendant une heure. Au mental, la victoire (1-2) qu’ils sont allés chercher en fin de match à Quetigny, est probablement plus significative que si elle avait été nette et sans bavure, suite aux différents face-à-face en première mi-temps.
Ils ont bien dû sentir qu’ils l’avaient poussé à bout. Bougon, Hervé Genet en avait marre. « On peut s’attendre à tout, avec ces joueurs » pestait-il, guère entraînant. Il fallait donc espérer le meilleur. Dans l’état d’esprit, les partenaires de Mickaël Courtot ont fait quelque chose de beau. Cette grinta, que d’aucuns qualifieront - et ils n’auront pas tort - de minimum, a même été, à leur échelle, magnifique.
Une nouvelle fois, les Bisontins ont été chatouillés dans leur orgueil. Carl Frascaro se chargeant d’asséner, avant la rencontre, une ou deux vérités. Le même vice-président qui avouait, deux heures plus tard, une fierté encore jamais témoignée cette saison. Bien sûr, le Besançon Foot n’a pas résolu tous ses soucis. Loin de là. Il a, notamment, gâché tout ce qu’il a voulu en occasions en or, dans la première période, et a ensuite trouvé le moyen de se faire égaliser, en contre, alors qu’il évoluait à dix contre onze.
Ils ont été piqués. Ils ont répondu
Ça, c’est l’éternel côté face. Celui, insaisissable on le sait, d’une équipe à nouveau apparue supérieure à son adversaire, mais s’éloignant trop souvent des bases qu’ordonne un tel championnat. Ce b.a.-ba ? Le combat ! N’en déplaise aux rêveurs. Et si les « Bleus » ont plu, ce dimanche, c’est avant tout parce que, piqués au vif, ils se sont décidés à se comporter en hommes. Rarement, un garçon comme Crolet s’était autant battu. Ça vaut tous les gris-gris du monde. Ça vaut autant que le comportement exemplaire de la doublette Cuenin-Boine, derrière. Autant que la hargne, classique chez lui, d’un M’Boa. Autant que le mental de Boussaïd qui, cette fois, n’a pas plongé, après avoir vendangé en première période.
A la mi-temps, on l’a dit, le Besançon Foot aurait dû mener. Assez nettement. Dans le sillage d’un M’Baiam très fort, il en avait tant eu la possibilité. L’attaquant tchadien avait, à tour de rôle, caviarder Crolet (18e) et Boussaïd (42e et 45e+1). Un remake d’inefficacité se jouait, sans oublier l’occasion de M’Boa (20e), servi par un Hakkar qui trouvait le moyen de se faire exclure en quatre minutes (32e). Plus poissard, ça devenait alors difficile.
Il faudra se souvenir de ce match
C’est donc à se demander si ce scénario catastrophe n’a pas été bénéfique. A se demander, décidément, si cette équipe n’est pas cent fois meilleure quand elle n’a pas le ballon. Quand elle se fait toute petite, et évite donc de se griser. A dix, avec deux lignes de quatre consciencieuses, les Doubistes ont continué à faire mal. Si M’Baiam ratait, à son tour, cette ouverture du score tant convoitée (48e), c’est bien de Boussaïd, lancé par M’Baiam, que venait la lumière, super-enchaînement crochet du droit, ballon enroulé du gauche, à la clé (0-1, 52e).
Il y avait eu, à ce moment-là, une idée, qui avait déjà fait son chemin un soir de bravoure, à Auxerre : non, Besançon ne lâcherait pas. De la crainte, il y en eut, pourtant. Et même un peu plus quand, bien trop joueurs (passe de Di Pinto interceptée éliminant quatre Bisontins), les Francs-Comtois se faisaient punir sur un contre anormal, dans ces conditions. Le piqué de Fahim (1-1, 67e) n’avait heureusement pas tout fait vaciller. Le destin le rappelait. Entré en jeu depuis quelques secondes, De Morais, lancé depuis la médiane, s’en allait apporter la délivrance, après avoir touché le poteau de Bohm (1-2, 83e). Symboliquement, il y avait tout eu dans cette action. Même la rage et la joie enfin communicative d’un groupe qui gagnerait tant, à être systématiquement comme ça. Ce match-là, il faudra s’en souvenir. Pendant longtemps.
Maxime Chevrier
Vos chocolats de Noël en un clic
Posté le 01/12/2017
Décembre a débuté et le Besançon Foot vous propose de l’attaquer en prenant de l’avance, sur vos achats de Noël. Des chocolats réputés (Klaus) seront en vente, à des prix compétitifs.
De toutes les sortes. Le chocolatier Klaus, basé à Saint-Claude (10 rue du Maréchal-Lyautet), s’est entendu avec les responsables du Besançon Foot pour mener, de concert, une belle opération chocolats.
Elle sera donc marquée par la diversité : du praliné, aux différentes saveurs, aux truffes (excellentes !), en passant par les macarons, il y en aura pour tous les goûts.
Qui sera le meilleur vendeur du club ?
Les ballotins seront vendus 8€ l’unité, voire même 6€ à partir de six boîtes commandées. Si elles seront directement proposées par les licenciés du Besançon Foot, tout un chacun peut directement profiter de cette offre, en envoyant (3, Chemin des Torcols, 25 000 Besançon), par chèque à l’ordre du Besançon Football, le bon de commande suivant.
Un challenge licenciés est par ailleurs lancé. L’équipe qui vendra le plus de chocolats se verra récompensée de plusieurs places de cinéma, en 2018, alors que le meilleur vendeur vivra, en VIP, un match de Ligue 1, à Strasbourg…
Un samedi de fête !
Posté le 08/12/2017
Le derby bisontin entre le Besançon Foot et le Clemenceau, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, sera animé et festif. Il restera aux joueurs de Hervé Genet de le gagner.
La der de l’année à domicile. Là même où les partenaires de Mickaël Courtot courent toujours, cette saison, après leur premier succès. C’est plus que jamais l’instant, dans un derby contre le Clemenceau, lanterne rouge dont les productions valent mieux que son actuel bilan comptable.
Pour confirmer leur succès à Quetigny, les « Bleus » seront soutenus. Après l’école de foot, contre Selongey, ce sont toutes les équipes à 11 du Besançon Foot qui seront présentées à la mi-temps, et donc derrière leurs aînés, en tribune.
Voyage à gagner et solidarité
Durant cette mi-temps, le nouveau jeu « Crossbar Challenge » pourrait directement envoyer un heureux gagnant au Club-Med. Le défi sera de taille puisqu’il s’agira, depuis la ligne médiane, de toucher… la barre transversale.
Pour tenter votre chance, il vous suffit de vous inscrire sur notre page Facebook officielle ou à la buvette du stade. Soyez nombreux derrière les Bleus ce samedi soir, puisque le Besançon Foot a tenu à avoir une démarche solidaire :sur chaque billet acheté, 1€ sera reversé au téléthon.
Besançon Foot - Clemenceau à revivre
Posté le 09/12/2017
Magré un but précoce du Clemenceau, les Bisontins, auteurs d'un match sérieux, l'emportent avec quatre buts d'écart (5-1).
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Des provisions pour Noël
Posté le 09/12/2017
Même s’ils se méfient ouvertement de cette formation, joueuse, du Clemenceau, les joueurs du Besançon savent pertinemment qu’ils auront besoin d’un succès. Essentiel, pour continuer à lorgner un hiver serein, avant toute chose.
Le classement pur, certes, ne l’annonce pas. Mais les spectateurs de Léo-Lagrange auront très probablement droit à un derby étriqué. Encore plus que le terrain, gras mais progressivement délesté de neige, le contexte entre voisins bisontins renvoie à cette idée de combat bien plus équilibré qu’il n’y parait. « Je le pense aussi… » lâche Hervé Genet, quand on lui demande si les productions du Clemenceau valent mieux que le maigre bilan comptable actuel (NDLR : deux matches nuls).
Pour avoir quasiment été dans cette situation, il y a un an, l’entraîneur bisontin connaît bien les enjeux. « Ils ont connu une période classique. Vous savez, entre la projection que l’on se fait d’une saison, voire même d’un match, et la réalisation, il y a des aléas, ce rectangle vert qu’on ne maîtrise pas tout le temps. Et on a souvent tendance à oublier qu’il y a aussi des adversaires ». Coach Genet est donc sur ses gardes. La première victoire du SCCB, qui en appellerait alors d’autres derrière, finira par arriver. « Et c’est logique que tout le monde, dans ce championnat, veuille éviter d’être les premiers à s’incliner ».
« Pour être bien placés, on sait ce qu’on a à faire… »
La dernière expérience, probante, à Quetigny l’a cela dit parfaitement démontré : le Besançon Foot, ce soir encore, aura les cartes en mains. En mettant les mêmes ingrédients, en termes de jeu et de discipline collective, les partenaires de Mickaël Courtot feraient mal. Dans un derby qui réclamera patience et maîtrise, les arguments offensifs des « Bleus » ne seront pas neutres. Le but affiché étant simple : enfin gagner un match, cette saison, à Léo-Lagrange. « Pour nous, c’est une motivation supplémentaire. C’est ma préoccupation principale » affiche Hervé Genet.
Son groupe, dit-il, est au diapason, après « une bonne semaine d’entraînement ». « J’attends que ce soit mis en application sur ce match. Il nous faut finir cette phase aller sur une bonne note. Pour continuer à être bien placés, on sait ce qu’on a à faire ». Pour l’instant plutôt en milieu de tableau, les Bisontins ont besoin de gratter des succès, qui plus est avec des matches en retard qui faussent la lecture du classement, pour véritablement passer les fêtes au chaud.
Maxime Chevrier
Les réactions après Besançon Foot - Clemenceau
Posté le 09/12/2017
Après la victoire devant le SC Clemenceau (5-1), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur du Besançon Foot Hervé Genet ainsi que celle de Nicolas Pesenti.
Comptablement, le Besançon Foot se savait en retard. La façon dont il s’est imposé (5-1), avec autorité, devant son voisin du Clemenceau, ne fera certes pas oublier les difficultés qu’il a pu rencontrer face à une formation qui aurait davantage dû scorer. Mais elle a de quoi réconforter.
Hervé Genet n’a que trop connu, la saison passée, des scénarios de match où son équipe jouait bien au ballon, se procurait des occasions, mais avait, telle une terrible loi des séries, systématiquement le mauvais rôle. Ses joueurs ont appris et ce vécu, bien supérieur à celui du Clemenceau, s’est logiquement ressenti, samedi soir. Certes, l’équipe du SCBB n’a pas totalement la même démarche du BFC, un an plus tôt. Essentiellement parce que, sans doute un peu trop joueurs et naïfs, les partenaires de Thomas Caillier ont pratiquement encaissé le double de buts que… l’avant-dernière défense du championnat (Saint-Vit). Presque rédhibitoire.
Mais si le Clemenceau a de nouveau concédé un lourd revers et cinq buts, samedi soir, il a affiché un visage qui le rapproche de plus en plus, et pas seulement statistiquement, de son premier succès de la saison. Celui qui pourrait, ensuite, faire passer de sales quart d’heures aux équipes qui se rendront au Rosemont, sur un synthétique où les qualités intrinsèques de ce jeune groupe s’exprimeront davantage qu’à Léo-Lagrange. L’excuse du terrain, certes difficile, ne veut pourtant strictement rien dire, dans l’écart que le tableau d’affichage a matérialisé. Car les visiteurs d’un soir, avant de gâcher plus que de raison face au but de Laurent, avaient bien ouvert la marque, sur une frappe imparable de Sissoko (0-1, 2e).
Des signaux encourageants…
Ce n’était d’ailleurs que justice, tant le Clemenceau mettait plus d’impact, plus de vivacité, dans un début de rencontre où le Besançon Foot eut l’excellente idée de rapidement faire son retour. Après une double occasion Crolet-Pesenti (10e), c’est Crolet qui trompait un Biagui un peu en difficulté (1-1, 13e). Malgré une fin de premier acte à l’envers, c’est ensuite logiquement que les « Bleus » avaient pris les devants. D’abord par un mouvement d’école, instauré par Crolet qui, par le précieux travail de corps de M’Baiam, avait profité à Pesenti, très en vue et auteur d’un caviar pour De Morais (2-1, 37e). Comme si le destin avait, enfin, choisi de sourire à cette valeureuse formation bisontine, le trou était fait, avec opportuniste. Quel plus beau symbole que de le voir inscrit par le capitaine Mickaël Courtot (3-1, 40e), au bonheur pur. « Je ne me rappelais pas de l’avoir vu marquer » soulignait, d’un sourire affectueux pour son protégé, Hervé Genet.
Et vu que Dielemans (54e), pas plus que ses copains avant le repos, face à Laurent, n’était parvenu à réduire la marque dans une situation pourtant très favorable, la suite avait perdu toute once de suspense. D’un doublé, qu’il recherchait ouvertement, c’est M’Baiam qui jouait les justiciers (4-1, 69e puis 5-1, 82e). Un score lourd pour le Clemenceau, noir, notamment sur cette occasion énorme de Caillier (70e), alors que Sissoko, pour un mouvement d’humeur qui pourrait lui coûter cher, était directement expulsé (90e) par M. Torres. Ces vents contraires-là, le Besançon Foot continuent à les chasser. Lui qui n’avait jamais gagné, cette saison, à Léo-Lagrange, a peut-être la chance, finalement, de s’être construit dans la difficulté. Il aura de nouvelles récompenses s’il s’évertue à ne pas l’oublier.
Maxime Chevrier
Les vacances, ça se mérite
Posté le 16/12/2017
Le Besançon Foot a une dernière mission importante à accomplir, en 2018. Pour demeurer dans le haut de tableau, seul un succès, chez le très coriace promu Avallon, pourra s’envisager. Cela donnerait un peu plus de saveurs, à la trêve des confiseurs.
On ignore si Hervé Genet a mis, dans la balance, un ou deux jours de congé supplémentaire, en cas de réussite probante, ce dimanche après-midi à Avallon. Son équipe qui, depuis la mi-juillet, n’a pas ménagé sa peine, en alternant certes le bon et le plus décevant, partirait à coup sûr l’esprit libéré, si d’aventure un troisième succès consécutif tombait dans sa besace. Ce serait une première cette saison et elle arriverait au meilleur des moments.
Remis à l’endroit par l’enchaînement positif Quetigny-Clemenceau, Besançon remet en jeu une forme intéressante. Sa confiance, elle, méritera d’être confortée, alors que des points manquent toujours à l’appel, pour recoller aux bonnes places de ce classement. « On veut bien finir » assure l’entraîneur bisontin. Son appétit, comme celui de ses garçons, est venu en mangeant, même si une double prudence ressort très lisiblement, dans les discours francs-comtois.
« On n’est pas plus malins que les autres… »
Bien plus mordants et cohérents depuis un mois, les « Bleus » ont trop besoin d’enchaîner, de certitudes dans le jeu et le rendement, pour se montrer tout à fait sereins. Cette équipe d’Avallon, d’autre part, génère une prudence qui n’est pas de façade. « Je l’ai vue, dimanche dernier à Saint-Vit. Je savais qu’ils étaient très difficiles à manœuvrer, encore plus chez eux, où un paquet d’équipes s’est cassé les dents (NDLR : Sochaux, le leader, et Jura Sud, en Coupe de France, se sont inclinés) ».
Sept buts encaissés en dix matches, dont quatre sur la seule rencontre face à Louhans-Cuiseaux, il y a là une rigueur défensive qui a de quoi faire tourner en bourrique. Les partenaires de Mickaël Courtot seront donc briefés : leur discipline devra nécessairement être à la hauteur d’un promu qui excelle dans un domaine qui pourrait directement le conduire vers le maintien. « C’est l’hiver, mieux vaut ne pas se découvrir » sourit Genet. Traduit autrement ? « On n’est pas plus malins que les autres. Il ne faudra surtout pas partir la fleur au fusil et se découvrir, car ça ira très vite derrière… ».
Pour éviter de se faire contrer à l’extérieur, le Besançon Foot aura, sans doute, une marge de progression à travailler : son efficacité. Sur ses quatre dernières sorties, et depuis avoir été dominés par Louhans-Cuiseaux (0-0), les Bisontins ont souvent fait mal, sans vraiment, hormis contre le Clemenceau, le répercuter au tableau d’affichage. Un tiers des tirs cadrés a fait mouche quand la moitié des frappes cadrées concédées ont été payées cash. « Cela confirme, aussi, qu’il faudra du temps à cette équipe. On ne peut pas dire qu’elle soit partie, cet été, dans une continuité » veut positiver Hervé Genet, absolument pas contrarié par le fait de jouer ce dernier match de l’année, sur terrain synthétique. « Je m’en moque. On s’adapte, sans être du genre à se plaindre ». Et si, en plus, le Besançon Foot a la bonne idée de s’appliquer…
Maxime Chevrier
Avallon - Besançon Foot à revivre
Posté le 17/12/2017
Match assez fermé, mais intense, chez une solide formation d'Avallon. Le résultat nul (0-0) semble logique pour un Besançon Foot à qui il a manqué de la précision devant.
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Réactions après Avallon - Besançon Foot
Posté le 17/12/2017
Après ce match nul (0-0) à Avallon, retrouvez les réactions du président bisontin Samuel Kennel, des entraîneurs respectifs Hervé Genet et Nicolas Piéri, ainsi que celle du défenseur Lucas Cuenin.
2018 débutera comme 2017 s’est conclu, pour le Besançon Foot. Il lui faudra courir après certains points perdus pour s’accrocher à un haut de tableau dont il se rapproche, pas à pas. Le nul (0-0), chez de très solides Avallonnais, a néanmoins surligné ce qui l’en séparait, encore.
La déception comptable de ne ramener qu’un point de l’Yonne a assez naturellement été nuancée. Jamais, cette saison, même à Dijon, où il avait cela dit été bien différemment dominé (3-0), le Besançon Foot n’était aussi peu allé au bout de ses actions (NDLR : une seule frappe cadrée). Et c’est sans doute autant la faute à cette équipe d’Avallon, dont la solide réputation a largement été vérifiée, qu’à un rendement offensif, et individuel, assez nettement moindre aux dernières sorties.
« Ces situations », que regrettait Hervé Genet, n’ont pourtant pas été une vue de l’esprit. A cheval sur les deux mi-temps, et même sans cadrer ou directement mettre le pied, des garçons comme M’Boa, Golliard ou Cuenin auraient pu, ou dû, endosser l’habit de héros du jour, et ainsi prendre le relai du trio M’Baiam-Crolet-Boussaïd. Celui-ci a manqué d’arguments, si l’on se réfère à l’entrée en jeu d’Amaouche, plus tonique, et que l’on aurait du coup aimé voir à l’œuvre un peu plus longtemps. Si les Bisontins ont fini par douter, c’est surtout parce que les locaux ont eu un gros temps fort d’une vingtaine de minutes, à l’heure de jeu. D’une victoire qui semblait proche, les « Bleus » ont alors frôlé la correctionnelle chez ce promu, indéniablement le plus costaud, que l’on n’imagine pas un instant relégué, en fin de saison.
« On en a envie… »
Et c’est aussi cette image que l’on a envie de retenir. Comme à Quetigny, les partenaires de Mickaël Courtot ont laissé la trace, à Avallon, d’une équipe. Ce qui est brut de prime abord est noble, dans l’analyse. « On n’a pas simplement été des guests » a résumé, d’un sourire évocateur, Hervé Genet, probablement fier, sur ce point, de l’abnégation nouvelle, chez son équipe. Sa nouvelle identité nous plait et le passeport qui en découle pourrait lui permettre de voyager plus loin, en 2018.
Oui, il lui faudra, pour aller vers des destinations un peu plus sympas que l’actuelle 6e place, récupérer des points. « On sait très bien où on les a perdus. On ne va pas épiloguer » rappelle Lucas Cuenin. Les chiffres donnent raison à ce vaillant guerrier, qui se retrouve très certainement davantage dans ce groupe, « qui a su se dire les choses en face », restant pratiquement sur un rythme de leader, sur les 10 derniers matches, avec 5 victoires, 4 nuls et donc cette fameuse défaite à Saint-Vit.
En abordant des vacances qu’elle a, ainsi, bien méritées, cette équipe bisontine doit donc se persuader que la reprise des hostilités, qu’elle avait ratée l’été dernier, pourrait continuer de la révéler à elle-même. « J’en ai envie, les joueurs et le club aussi » s’autorise le coach bisontin, qui eut le mérite, tout au long de cette première partie, de poser les jalons avec son staff. Le travail est en bonne voie pour un groupe qui devra davantage croire en lui. « Car ce match aété le résumé de notre première partie de saison. Avec des encouragements, des promesses. Mais aussi des regrets » a très justement synthétisé l’entraîneur adjoint Vincent El Yacourt.
Maxime Chevrier
Les statistiques bisontines à la trêve
Posté le 24/12/2017
A l’occasion de la trêve hivernale, retrouvez les statistiques bisontines à l’issue de cette première partie de championnat. Une salve de chiffres qui laisse toujours la place à de multiples suggestions.
Alors que l’année 2017 touche à sa fin, le Besançon Foot occupe la 6e place avec 20points, tout comme la réserve de l’AJA et son voisin, le Racing, qui compte 3 matches de retard.
A la trêve, Yohan Crolet occupe la tête du classement des buteurs avec 7 unités à son compteur. Il devance Marius M’Baiam (4 buts). 8 buteurs différents ont participé aux 19réalisations, soit une moyenne de 1,46 but/match. Les Bisontins ont scoré à 10reprises, en championnat.
Le classement en intégralité :
1. Yohan Crolet : 7 buts
2. Marius M’Baiam : 4 buts
3. Adrien De Morais et Lucas Cuenin : 2 buts
5. Kevin Atangana, Elyes Hakkar, Imad Boussaid et Mickael Courtot : 1 but
Le classement des passeurs :
1. Marius M’Baiam et Karamandy Dabo : 3 passes
3. Mickael Courtot : 2 passes
5. Yohan Crolet et Nicolas Pesenti : 1 passe
Sur les 7 buts inscrits par Yohan Crolet, 2 ont été inscrit sur penalty avec une réussite maximale. A noter que les Doubistes n’ont concédé aucun penalty depuis l’ouverture du championnat.
L’analyse des moments du match au cours desquels les Racingmen marquent et encaissent le plus de buts est significative.
La répartition des buts par quart d’heure :
1e - 15e : 3 buts marqués ; 1 but encaissé (+2)
16e - 30e : 1 but marqué ; 5 buts encaissés (-4)
31e - 45e : 8 buts marqués ; 1 but encaissés (+7)
46e - 60e : 1 but marqué ; 3 buts encaissés (-2)
61e - 75e : 2 but marqués ; 1 but encaissé (+1)
76e - 90e : 4 buts marqués ; 4 buts encaissés (0)
Les chiffres sont évocateurs. En effet, les hommes de Hervé Genet ont inscrit 63,2% de leurs buts en première période. En outre, 8ont été inscrit dans le dernier quart d’heure de celle-ci. On peut affirmer que les Bisontins sont dans l’idée d’ouvrir rapidement les hostilités.
En revanche, les partenaires de Mickael Courtot concèdent pas mal de buts ont fin de match, ce qui a notamment été le cas à Léo-Lagrange. Depuis le début de la saison, les Doubistes ont perdu 9 points après avoir ouvert la marque (3 nuls et 1 défaite). Le retour des vestiaires leur est également statistiquement néfaste et a engendré le souvenir le plus amer jusqu’ici (Saint-Vit).
La possession, à qui perd gagne ?
En terme de jeu, la première place revient au capitaine Mickael Courtot. Il n’a pas manqué une seule minute depuis le coup d’envoi de l’exercice, soit 1170minutes. Apparaissent ensuite Marius M’Baiam (1150), Yohan Crolet (1138), Lucas Cuenin (1080), Olivier Laurent (1066) et Hermann M’Boa (1014). Au total, Hervé Genet a utilisé 25 joueurs.
Le Besançon Foot a réussi une série de 5 matches sans défaites (3 victoires et 2 nuls). Cette fin de série s’est brusquement arrêtée à Saint-Vit (3-1). Sans cette défaite, leur série serait actuellement portée à 10. La plus grosse défaite a été concédée chez le leader dijonnais (3-0), qui a réussi une entame de saison tonitruante. La plus large victoire a été enregistrée à domicile dans le derby contre Clemenceau (5-1).
Hermann M’Boa et Kacem Amaouche sont les joueurs les plus sanctionnés. Les deux Francs-Comtois ont reçu 4 avertissements. Suivent ensuite Elyes Hakkar (3 avertissement), puis Mickael Courtot, Guillaume Lafrance, Nicolas Pesenti, Lucas Cuenin et Adrien De Morais (2). Les Doubistes ont écopé de 26cartons jaunes au total et ont subi 6 expulsions ; un chiffre, anormalement élevé en première partie de saison, qui tend à être corrigé depuis quelques semaines.
Concernant la possession, les Bisontins ont, en moyenne, 48% de possession de balle. Ils ne l’ont obtenu que lors de 3 rencontres (Pontarlier, Saint-Vit et Selongey) pour aucune victoire. Néanmoins, sur les 8 matchs où ils ont laissé le jeu à leur adversaire, les Doubistes ont réussi de belles prestations, notamment contre la réserve de l’AJA, Louhans Cuiseaux, Quetigny ou plus récemment Avallon.
Des chiffres, beaucoup de chiffres qui pourront être matière à de nombreuses analyses. Rendez-vous, pour la suite de ces statistiques, le samedi 13 janvier à domicile, avec la réception de la réserve du FC Sochaux Montbéliard.
Romain Frelin
« Ne négligeons pas ces étapes »
Posté le 31/12/2017
Avant de reprendre l’entraînement et de se lancer vers une deuxième partie de saison au scénario encore mystérieux, Hervé Genet, l’entraîneur du Besançon Foot, fait le bilan de six mois qui auront été intenses.
Il distille toujours, sans forcément en avoir l’air, des messages qu’il pense importants. Conscient des attentes tout autant qu’il est prudent, au sein d’un projet qu’il a fallu complètement remodeler et repenser cet été, Hervé Genet veut procéder méthodiquement.
Au fil de la discussion, dans l’entretien, son ambition naturelle rejaillit. Le technicien n’élude pas la défaite à Saint-Vit, « qui changerait la façon dont on regarde notre première partie de saison », et semble convaincu que beaucoup de rebondissements s’annoncent, pour cette année 2018…
Hervé, votre équipe possède, à la trêve, le 6e bilan à domicile, le 6e à extérieur, a la 6e défense, est 6e au classement anglais (*) : qu’est-ce qui pourrait vous faire dire que vous n’êtes pas à votre place, à ce 6e rang ?
Rien, on est bien à notre place. De temps en temps, il faut laisser les résultats parler, sans s’autoflageller. Maintenant, ça ne veut pas dire qu’on veut rester là. Mais si on fait un arrêt, une photocopie, à N-1, comme le font souvent les entreprises, on voit simplement que, comparé à la CFA 2 l’an dernier, on a 16 points de plus.
On sent un sentiment plutôt mitigé…
Disons qu’il y a à boire et à manger. Si j’étais instituteur, je dirais « Peut mieux faire ».
Est-ce qu’il y aura bien, d’après vous, la confirmation d’un championnat à deux vitesses, avec un premier groupe à sept ou huit équipes pour les premières places et un second pour le maintien ?
Je ne le crois pas forcément, non. Ce championnat est faussé avec tous les matches en retard. Je pense à une équipe comme Avallon par exemple. Et puis, il y a Gueugnon, le Racing et Pontarlier. C’est difficilement visible. Je rappelle aussi qu’on n’a pas été transcendant contre des équipes qui sont actuellement relégables, si je repense au match de Saint-Apollinaire par exemple. Il faut attendre pour y voir plus clair. Et puis, mon vieil âge, ou mon expérience, me fait dire que la deuxième partie du championnat est toujours complètement différente. Les points sont bien plus durs à prendre
« On voudrait qu’on ne fasse aucune erreur… »
En haut de tableau, on a quand même l’impression que c’est plus dense, sans doute même plus fort que l’an dernier, non ?
Oui. La réforme des championnats a certes fait monter beaucoup de promus, mais d’un autre côté, quand on regarde les équipes qui composent la poule, il n’y a pas de surprises pour moi. Il y a trois centres de formation, Pontarlier, qui joue le haut de tableau depuis plusieurs années, Louhans, le Racing…
Qui va monter ?
L’équipe qui négociera le mieux les confrontations directes.
Mais encore ?
Je suis trop mauvais en pronostics (sic).
Dans ce paquet d’ambitieux, vous ne comptez, hormis Auxerre (2) et avant de recevoir Sochaux (2) le 13 janvier, qu’un seul succès dans ces confrontations. La barrière est-elle trop haute ?
Il ne faut pas oublier que le club est nouveau. On a souvent tendance à l’oublier. Il y a de nouveaux dirigeants, de nouveaux joueurs... On voudrait qu’on ne fasse aucune erreur, mais ça ne marche pas comme ça. On ne peut pas remplacer le savoir-faire, qui s’appuie sur plus de saisons, des Auxerre, Dijon, Sochaux, Gueugnon, Louhans ou le Racing. Tout ça ne se fait pas d’un coup de baguette magique. Je ne suis pas sûr qu’on en demande autant à toutes les équipes du groupe.
C’est donc tabou de viser pour l’instant mieux ?
Non, mais l’important, c’est déjà de bien faire vivre cette fusion. L’idée, c’est « The right man at the right place », comme disent les Anglo-Saxons (NDLR : les bonnes personnes au bon endroit). Une fois aguerri à ça, on pourra faire de nouvelles projections. Ne négligeons pas ces étapes, ce n’était pas anodin de fusionner un club de 600 licenciés, et un autre de 250.
Sur ce pur aspect-là, êtes-vous satisfait ?
Oui, il n’y a qu’à regarder les résultats globaux que nous obtenons. Il faut que tout le monde continue. Joueurs, éducateurs, dirigeants, tout le monde est important dans ce club.
« Trois challenges pour reprendre, mon équipe aime ça »
Pour revenir sur la première partie de saison, on a souvent eu l’impression qu’il manquait un déclic, un peu plus de confiance, de constance ou un peu de tout ça, pour véritablement basculer. Battre Sochaux (2) changerait-il la vision que vous avez de votre deuxième partie de saison ?
Pour mon équipe et moi, c’est un challenge qui se présente. On a finalement la chance d’en avoir trois comme ça (NDLR : Sochaux, Racing et Dijon). On va être tout de suite sous pression, mais mon équipe est comme ça : elle aime ça. Je pense qu’elle ne se réalise que comme ça. Le déclic vous savez, c’est très aléatoire. Il n’y a qu’à regarder comment s’est déroulé ce fameux match à Saint-Vit, qui change pour moi la lecture que l’on fait de notre première partie de saison.
Que faut-il faire de mieux ou qu’attendez-vous de mieux, pour cette deuxième partie de saison ?
Sur le terrain, on aura toujours mieux à faire. Mais je veux voir un peu plus loin. Le but, c’est d’avoir de meilleures conditions de travail, même si la ville fait ce qu’il faut. Pour accueillir tout le monde, ce sera très important d’avoir de meilleures infrastructures. Cela permettra à nos éducateurs de mieux travailler et globalement d’être plus performant.
Le président Samuel Kennel avait parlé, dans le journal,d’ambitions à moyen terme, en évoquant le National 2. C’est important de fixer ce cap ?
Bien sûr, si tu n’as pas d’objectif, tu ne te réalises pas. C’est le carburant de tout projet. Les joueurs sont des joueurs de foot, mais aussi et avant tout, je pense, des compétiteurs. Ceux qui ne le seraient pas dans mon groupe, et je le respecterais à la rigueur, ne resteraient pas plus longtemps.
Avez-vous une vision de ce que pourrait être ce groupe, dans les renforts que vous pourriez lui incorporer, dans les mois à venir ?
Non. On va déjà voir si ce groupe-là est capable d’assoir sa place, voire mieux si affinités. On verra à la fin de la saison. Ce n’est qu’ensuite qu’on pourra bâtir un véritable projet.
Propos recueillis par Maxime Chevrier
(*) Souvent utilisé, à mi-saison, par les techniciens, il permet de donner une vision du classement, en pondérant l’impact des matches en retard et ceux davantage joués à domicile. Le classement britannique, consultable ici, se basant sur une logique comptable où la victoire a l'extérieur a un impact aussi positif que ne l'est, a contrario, un revers à domicile.
Du rire et des larmes
Posté le 07/01/2018
A l’enseignement positif, d’avoir posé de sérieux soucis, en seconde période (2-2), à une équipe belfortaine (National 2) pas assez efficace dans un premier temps, s’est substituée une double amertume d’avoir retrouvé quelques errements et surtout de déplorer deux blessures, dont une malheureusement grave, pour Nicolas Pesenti.
Complices, les authentiques Maurice Goldman et Hervé Genet se sont quittés, ce samedi, avec un autre point commun. Les deux techniciens, qui font tant de bien à leur discipline, ont été loin de sauter au plafond, après le match nul pas illogique. A l’inconstance générale observée, l’entraîneur bisontin avait, logiquement, une raison supplémentaire de faire la moue.
Cette rencontre amicale restera coûteuse pour le Besançon Foot, qui a peut-être perdu, pour le reste de la saison, Nicolas Pesenti (possible rupture des ligaments croisés du genou) et qui devra déplorer la blessure (bonne entorse à la cheville) d’un autre milieu de terrain défensif : Elyes Hakkar. « C’est bien ce qui m’ennuie le plus » grimaçait Genet. Avant ce maudit moment de la demi-heure de jeu, déchirant avec les cris de l’infortuné demi-Bisontin, on avait vu, dans la plus droite lignée d’un visage trop connu, le jour et la nuit.
« On s’est encore mis seul en difficulté »
Le très bon tout d’abord. Avec un premier quart d’heure de jeu où les partenaires de Mickaël Courtot, délestés de toute pression, étaient propres. Très propres. Et puis, il y eut, avant le déchet technique (transmissions…), cette propension à se mettre en difficulté. Sous peine de déchanter en vue du triptyque Sochaux, Racing, Dijon, la défense bisontine devra retenir la leçon. « On s’est encore mis seul en difficulté. En première mi-temps, on n’y était pas » a confirmé le coach doubiste. Sur du jeu direct, l’ASMB aurait dû davantage capitaliser, en plus du petit lob converti par Houri (1-0, 23e). Mais ni Ahamadi, qui perdit son duel face à Laurent (7e), ni Houri, sur un ballon de Régnier (14e), n’avaient su avoir le geste final juste.
Sans avant-centre de métier, en l’absence du duo M’Baiam-De Morais, le Besançon Foot, confronté à une équipe belfortaine elle aussi amputée de titulaires notoires (Guirassy, Hacquard, Arisi, Konki….) avait attendu la seconde période pour porter le danger. La tête de Hamdache, sur un coup franc de Crolet (53e), était une première alerte sérieuse, comme cette égalisation avortée d’un rien (M’Boa), sur le service de Boussaïd (61e). C’est donc logiquement que Fainot ponctuait, dans le but déserté, une belle action, qui n’avait pas profité à Boussaïd, en duel avec Guillaume (1-1, 66e).
Les Bisontins, plus volontaires, avaient même failli s’imposer. Hamdache, dont la première aura laissé entrevoir de vraies perspectives dans l’entrejeu, ouvrait savamment pour Boussaïd, qui devançait Guillaume pour doubler la mise (1-2, 79e). Il y avait finalement eu un petit coup du sort, assez anecdotique, avec une main de Cuenin, en situation anodine de relance. Le coup franc, aux 16 mètres, avait été transformé impeccablement par Ketfi (2-2, 85e). La période est celle de la reprise des devoirs, mais aussi des bonnes résolutions. Ne plus parasiter, dommageablement, de vraies bonnes choses, permettrait à ce groupe de passer ce cap qui va lui réclamer une exigence supérieure.
Maxime Chevrier
Très vite dans le bain
Posté le 12/01/2018
Les deux leaders et le cinquième : le Besançon Foot reprend son championnat avec un programme qui le situera forcément davantage, dans trois semaines. Début des hostilités, ce samedi soir (18h), avec la réception à Léo-Lagrange des réservistes du FC Sochaux-Montbéliard.
Des vœux d’optimisme. Le discours n’est issu ni du gouvernement, ni d’une rituelle méthode Coué. Ce début d’année et la préparation hivernale qui l’a bordé ont fait souffler un vent de fraîcheur bienvenu, dans la nuque des partenaires de Mickaël Courtot. Il a également atteint leur coach, revenu avec appétit, et visiblement séduit par les bonnes intentions déployées par ses troupes, lors de cette seconde semaine d’entraînement, en 2018.
Ces bonnes résolutions seront très vite confrontées à la réalité d’un championnat exigeant. Pour l’heure 6e, le Besançon Foot va enchaîner, en l’espace de trois semaines, des défis (Sochaux ce samedi, Racing dans une semaine et Dijon dans trois semaines) qui pourraient dire qui il est vraiment. Et c’est probablement parce que les joueurs de Hervé Genet, conscients de leur potentiel, sont orgueilleux, que l’envie de bien faire et d’exister dans ce haut de tableau provoquent cette énergie positive. « Pour le coup, oui, nous sommes tous motivés. On va voir si on est en capacité de battre les équipes qui sont devant nous ».
« On a envie de savoir dans quelle catégorie on boxe »
Pour l’heure, les Bisontins n’ont pas su le faire. Auxerre ex-aequo, mais septième, les « Bleus » affichent deux nuls (Racing et Louhans) et deux revers (Pontarlier et Dijon ) contre les cadors, avant la réception de « cette référence qu’est Sochaux » dixit Genet. « Il nous a surtout manqué de faire des différences dans nos temps forts » retient l’intéressé. Il opine quand on lui parle d’appréhension positive pour aborder cette reprise forcément riche en enseignements. « C’est le cas, car on a envie de savoir dans quelle catégorie on boxe ».
Celle des poids lourds ? L’optimisme permet de le croire, alors même que ce nouveau départ rebat les cartes. Cette confiance, ce déclic, souvent recherchés en 2017 pour voir cette équipe se lâcher et déployer ses qualités certaines, n’ont jamais paru aussi proches. A fortiori en cas de succès face à des Sochaliens, flanqués de plusieurs éléments du groupe professionnel. « Je ne vois pas si loin » coupe Hervé Genet. Ou… si rapidement, alors que le technicien table, justement, sur « 30 points pour assurer le maintien ». « Plus vite on les aura et plus vite, effectivement, on pourra se libérer et viser autre chose ». Mais rien n’empêche de se transcender, et de séduire sur une pelouse de Léo-Lagrange, « où, c’est clair, on doit bien plus gagner en 2018 », contre ce qui se fait de mieux dans ce championnat.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Sochaux (2) à revivre
Posté le 13/01/2018
Après une trêve hivernale qui aura fait du bien aux organismes, les Bisontins entamaient l'année avec un derby face à Sochaux (2). Malheureusement et avec un scénario incroyable, Besançon s'incline (2-3).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Sochaux (2)
Posté le 13/01/2018
Après cette défaite (2-3) face à Sochaux (2), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, d'un des buteurs de la soirée, Kacem Amaouche, de l’entraîneur du Besançon Foot, Hervé Genet ainsi que son homologue, Omar Daf.
Battus (2-3) par le leader sochalien, sans avoir démérité et sans avoir été gâtés par les événements, les Bisontins ont peut-être perdu leur invincibilité à domicile et l'occasion d’effectuer un rapide rapproché. Mais pas de continuer à faire bonne figure, s’ils réitèrent ces efforts.
Si la cruauté était un match, alors celui qui vient de passer serait en tête d’illustration. Pour Besançon, la défaite est indigeste, malgré l’indéniable qualité d’une équipe sochalienne qui eut la maîtrise, et domina les débats dans la dernière partie. « La réussite se provoque… » a, assez froidement, résumé Omar Daf. Le coach sochalien faisait alors référence à un scénario hors du commun.
Pour avoir été plus frais physiquement, pour avoir continué à déployer son jeu et porter le ballon à proximité de la surface bisontine, Sochaux (2) a fini par avoir ce ballon de victoire. On jouait la 88e minute quand Laurent repoussait un centre-tir de Rosier ; en voulant dégager le ballon en corner, le malheureux Lafrance dévissait et glaçait l’ambiance (2-3, 88e). La note était salée, et ce, même si Laurent avait sauvé les siens, plus tôt face à Lasme (54e), avant de s’interposer, en deux temps, sur la frappe de ce dernier (79e). Salée, car les partenaires de Mickaël Courtot avaient déjà subi un sort contraire, en première mi-temps.
Ce but injuste qui a fait mal…
Le capitaine bisontin, certes peu inspiré de ne pas « laisser » le ballon à Laurent, sur un corner sochalien, fut crédité d’un premier but contre son camp injuste (2-2, 27e). M. Janot, l’arbitre assistant, fut, a priori, certain de voir, de là où il était, ce ballon rentrer, alors qu’il fut sauvé avant la ligne par Amaouche. Dans un week-end qui a montré que le corps arbitral pouvait s’excuser et reconnaître ses torts, cette faute restera lourde de conséquence. « Car même si on a une grosse action de repasser devant avec M’Baiam (NDLR : qui eut aussi la balle du 3-2 en deuxième mi-temps), j’ai senti à la mi-temps des joueurs abattus » a glissé Hervé Genet, comme si une dynamique avait été coupée.
Il faut dire que son équipe, rapidement et plutôt logiquement menée par un but de Glaentzlin, qui avait su devancer la sortie de Laurent (0-1, 14e), avait, à ce moment-là, encaissé deux buts sur… une frappe cadrée sochalienne. Mais les « Bleus », avant de se montrer résistants et valeureux, avaient fait montre autant d’orgueil que de qualités dans le jeu. On le témoignait avec l’égalisation instantanée d’un coup de boule dont M’Baiam a le secret, sur un centre de Courtot. Un but d’école (1-1, 15e). Les promesses, que l’on sent dans cette équipe, qui avait d’ailleurs finement été composée, s’étaient aussi illustrées sur ce corner de Crolet, que Cuenin avait coupé avec sa fougue, avant de voir la belle inspiration, à bout portant, d’Amaouche (2-1, 22e). Ces promesses-là, qui ont donné un premier match assez emballant, les Bisontins doivent s’en persuader. Surtout s’ils comblent les quelques manques qu’ils ont encore.
Maxime Chevrier
Eh bien, dansez maintenant !
Posté le 17/01/2018
Cette soirée-là est une institution. Pendant de très longues années, elle a été portée fièrement par le PSB. Rendez-vous donc au grand Kursaal de Besançon, le samedi 10 février, pour le repas dansant du Besançon Foot.
Une soirée, loin du foot. Juste du plaisir, de la danse et du bon goût de la table, autour d’une bonne choucroute confectionnée par le traiteur Eduardo (ou d’un menu enfant, pour les moins de 12 ans).
Le 10 février, le Besançon Foot vous attend très nombreux au grand Kursaal de Besançon, pour faire la fête, dans cette soirée dansante animée par Patrick Lena.
Vite, à vos réservations auprès de Sylvie Fagot, cheville ouvrière de l’organisation. Télécharger le bulletin d'inscription.
Maintenant, concrétiser
Posté le 20/01/2018
La bonne prestation d’ensemble contre Sochaux (2) n’ayant rien rapporté, le Besançon Foot est tenu à la belle opération comptable, ce samedi dans le derby face au Racing, s’il veut entrevoir un rôle valorisant, dans la partie haute du classement.
La trêve est certes passée par là. Mais voilà désormais un mois et demi que les partenaires de Mickaël Courtot n’ont plus gagné (Clemenceau). L’amer revers, la semaine dernière contre le leader sochalien, a même fait clignoter la colonne des défaites pour la quatrième fois, un seuil souvent symbolique dans une saison. « On est sur un nul et une défaite, il faut essayer de renverser cette tendance » confirme Hervé Genet.
On l’a dit, il n’est pas encore trop tard pour bien faire. Mais alors que le trio de tête (Sochaux, Dijon, Pontarlier) est loin, alors que Louhans-Cuiseaux semble armé pour le rejoindre, le Besançon Foot n’aura pas vraiment le choix, face à son voisin qui compte trois matches en retard, s’il souhaite demeurer à distance respectable des meilleurs. Le coach bisontin acquiesce, tout en rappelant une autre vérité. « Si l’on croit qu’on peut tranquillement se reposer sur nos 20 points, on irait au-delà de grandes désillusions, alors qu’il y aura quatre, voire même cinq descentes, dans ce championnat ».
« On a besoin de points. Le reste, je m’en moque »
Pour un tas de raisons, et avant tout pour entretenir cette flamme pas loin de faire vaciller Sochaux, il y a sept jours, le Besançon Foot cherchera donc à enlever un derby, se remémorant ainsi qu’il en avait été privé, à l’aller, à quelques petites minutes près. Seule cette réussite semble intéresser Hervé Genet. « J’entends bien souvent que le contenu est important. On a vu contre Sochaux. On a besoin de points. Le reste, je m’en moque ».
Face à une équipe du Racing joueuse et elle aussi revancharde après son revers à Louhans-Cuiseaux, tout laisse à penser que l’explication ne manquera pas de panache. Sera-t-elle serrée, comme les dernières confrontations l’ont toujours imagé ? « Ça risque de se jouer sur la concentration » prévient coach Genet, qui en a vu d’autres. « Il faut juste souhaiter qu’il n’y ait pas de faits de jeu. Deux csc, ce but qui n’était pas rentré, ça faisait beaucoup la semaine dernière ». Il est temps de mettre tous les atouts du bon côté.
Maxime Chevrier
Racing - Besançon Foot à revivre
Posté le 20/01/2018
Le derby était attendu. La partie, hétérogène dans son scénario, parfois terne sur un terrain difficile, s'est finalement jouée sur un coup de pied arrêté. Belhaj, de la tête, apportant la victoire au Racing (1-0).
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Racing - Besançon Foot
Posté le 20/01/2018
Après la défaite (1-0) au Racing, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet ainsi que celle de Mickaël Courtot.
La défaite concédée, samedi dans les derniers instants dans le derby face au Racing (1-0), pourra uniquement servir au Besançon Foot s’il en tire les bonnes leçons. Immédiatement.
Quatre fois que cela se produit, six points envolés de façon aussi bête que déconcertante. Cela ne peut plus être un hasard, si tant est que l’excuse ait véritablement un sens, dans le sport. « C’est un véritable problème. Il faudra travailler plus » ne cache pas Hervé Genet, quant à ces buts encaissés dans les dernières minutes. Comme à l’aller, où il avait été privé de victoire, le Besançon Foot est resté amer, dans ce derby bisontin, réveillant le mauvais souvenir, une semaine plus tôt, de la réception sochalienne, où son aptitude physique, déjà, avait été soupçonnée.
Peut-on vraiment l’ignorer quand, une semaine plus tard, les mêmes maux ont provoqué les mêmes conséquences ? Non. Contrairement au match contre Sochaux, pourtant, les partenaires de Mickaël Courtot n’ont foncièrement pas subi, au contraire même pendant un bon moment, dans une deuxième mi-temps disetteuse, des deux côtés. Le symbole d’un derby que les deux adversaires, à l’instar du premier acte, n’auront, comme de coutume, pas su emballer en même temps. S’il n’est pas parvenu, cette fois, à faire déchanter son voisin, le Besançon Foot en garde la responsabilité.
« Il va falloir faire les efforts ensemble »
Hormis les vingt premières minutes, excellentes, où M’Baiam puis Hakkar buttèrent sur Horiot (12e), il n’a jamais su trouver la fenêtre de tir. Revient alors cette interrogation : comment cette équipe, capable d’aller chercher haut, de maîtriser son jeu tout en contraignant l’adversaire, alors coupé en deux, à allonger, parvient, en très peu de temps, à être réduite au rôle ingrat ? C’est exactement ce qui se passa, dans cette première mi-temps, terminée à bout de souffle, et sans dégât, de façon pas malheureuse.
Un premier coup de pied arrêté aurait pu faire mal, quand Fori avait devancé la sortie de Laurent (25e), alors que Belhaj, sur une action confuse et préjudiciable pour Courtot (lire par ailleurs), avait raté cette ouverture du score (42e), repoussée à l’autre extrémité du match. Alors que Batgi, le joueur le plus virevoltant sur le terrain, avait bien tenté de sonner la charge, c’est comme souvent un coup de pied arrêté qui fit la symbolique différence.
Qu’importe, au final, si la faute sifflée (Golliard sur Belhaj) par M. Roche, bon au passage, fut, peut-être, sévère, c’est surtout la somme d’erreurs individuelles et stratégiques des Bleus, sur ce dernier coup franc, qui a provoqué leur chute. Hervé Genet avait demandé de la concentration, nul, sur ce coup, pourra décemment être exonéré. Les images étant suffisamment évocatrices, sur le but décisif de Belhaj (1-0, 88e). Dans une opposition qui filait, normalement, vers le score nul et vierge, cette réalisation récompensait un Racing que nous avons senti plus valeureux, collectivement. « Si certains ont des choses à dire, il va surtout falloir faire les efforts ensemble » a commenté Mickaël Courtot. En partant, à juste titre « d’adaptabilité », Hervé Genet a déjà ouvert la voie du changement.
Maxime Chevrier
Répétition sérieuse
Posté le 27/01/2018
Logiquement supérieurs, les Bisontins ont réalisé un match amical sérieux à Valdahon-Vercel (R1). Un succès (0-5), qui leur permet d’emmagasiner de la confiance avant la réception de la réserve professionnelle de Dijon, la semaine prochaine.
« Je suis satisfait car dans un premier temps, j’ai pu donner du temps de jeu à tout le monde et notamment à ceux qui jouent moins en championnat ». Avec les blessures de Courtot, Laurent, le retour attendu de Di Pinto, Hervé Genet a profité de ce week-end sans compétition, pour réaliser une revue d’effectif et peaufiner ses choix pour la réception de Dijon (2).
Vauthey, Boine, Atangana ont eu du temps de jeu. On notera également les 90 minutes encourageantes réalisées en charnière centrale par Hamdache, qui revient d’une longue convalescence. A contrario, des garçons comme Crolet ou Boussaïd, ont pu souffler en ne jouant qu’une période. Des rotations, des essais tactiques, tels étaient les principaux objectifs de la rencontre.
Le réalisme à bosser
Sur le match en lui-même, après des débuts plutôt équilibrés avec une chaude alerte sur le but de Vauthey (5e), les Bisontins ont tenu le ballon. Ils étaient récompensés de leur emprise par un but typiquement d’attaquant de M’Baiam, en pivot aux 20 mètres (0-1, 33e). Si les hommes de Hervé Genet n’étaient pas inquiétés, le manque de réalisme offensif se faisait, encore, sentir. « On a quand même huit opportunités de marquer que l’on ne convertit pas, c’est beaucoup trop » peste le coach bisontin.
En effet, que ce soit M’Baiam, Amaouche ou Boussaïd, tous ont eu la possibilité de scorer. Il fallait attendre l’heure de jeu pour voir Cuenin doubler la mise, sur un corner de Crolet (63e). Valdahon accusait le coup et plongeait physiquement, ce qui a permis aux Bisontins de se montrer enfin plus efficace comme sur cette belle inspiration de Crolet, rapide dans son intention pour marquer le troisième but (0-3, 71e). De Morais (0-4, 84e) et Amaouche (0-5, 85e) clôturaient le travail. « Oui c’est positif, on marque, on ne prend pas de but, mais il reste du boulot. Dans la finition, mais aussi défensivement où, même si l’on ne prend pas de but, on doit s’améliorer. L’objectif de ce match reste atteint. » conclut Hervé Genet.
Frédéric Reynes
Stage pour enfants : à ne pas manquer !
Posté le 31/01/2018
Les vacances d’hiver approchent à grands pas. Pensez à très vite réserver une place pour votre enfant. Après le vif succès du premier stage de la saison, en octobre, celui-ci sera encore prisé.
Pas besoin de chercher. Niveau qualité-prix, le Besançon Foot proposera encore, pour les prochaines vacances de février, quelque chose d’imbattable, à destination des enfants. 50€ la semaine, demi-pension et goûters compris : l’affaire est belle. On ne saurait trop vous conseiller de rapidement vous inscrire à benjamin.goujon@besanconfoot.com
Du 12 ou 16 février prochain, les jeunes stagiaires profiteront des excellentes installations du complexe des Orchamps. Du foot en plein air, sur le terrain synthétique spécialement dédié pour l’occasion, et le repli dans le gymnase, « avec la mise en place de séances futsal, ce qui sera une première dans des stages bisontins » confie Benjamin Goujon.
Initiation aux sports-co et autres activités
Aux côtés du responsable de cette date, des éducateurs diplômés du Besançon Foot encadreront l’événement, qui fera la part belle aux découvertes et autres activités. Après le rugby à l’automne, vos enfants s’initieront au hand, au basket, au badminton et auront possiblement droit à une sortie patinoire. Cerise sur le gâteau, deux invitations seront remises, en fin de stage, pour assister à la rencontre Besançon Foot - Jura Dolois, le même week-end.
Pour retrouver l'ensemble des informations, le déroulement des journées, les modalités d'inscription, téléchargez le PDF.
Besançon Foot - Dijon (2) à revivre
Posté le 03/02/2018
Il fallait se remettre dans le sens de la marche. Les Bisontins se sont fait peur mais grâce à une belle seconde période, ils parviennent à arracher un nul logique (1-1)
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Vite redevenir impérieux
Posté le 03/02/2018
Les deux dernières défaites en janvier ont fait mal, tant dans leur enchaînement que leur scénario. Confrontés, avec la réserve professionnelle de Dijon (2e), à un nouvel écueil, les Bisontins n’ont d’autre choix que de réagir. Pour retrouver confiance et sérénité.
Ça ne leur était encore jamais arrivé cette saison. Deux défaites de rang, le spleen est forcément passé par là. Le fait qu’elles aient été concédées à Léo-Lagrange, dans deux derbies attendus, n’a rien arrangé. L’analyse, pourtant, renvoie davantage à des détails, certains manques aussi, plutôt qu’à une inaptitude réelle à rivaliser dans ces duels en haute altitude. Heureusement pour eux, car les Bisontins vont en avoir un nouveau à gérer.
« Dijon, c’est pour moi la plus belle équipe que j’ai vue jusqu’ici » confesse Hervé Genet. Et il n’y a même pas de doute sur la question tant le match aller s’était déroulé à sens unique. Hormis devant Louhans-Cuiseaux (0-0), jamais le Besançon Foot n’a été autant bousculé depuis. Le nécessaire rebond qu’appelle cette reprise ratée, depuis le début d’année, n’apparaît pas comme le plus évident, mais il y a comme un supplément d’âme, une opiniâtreté supplémentaire à aller chercher. Pour basculer du côté des heureux, il va bien falloir redevenir impérieux.
« L’équipe doit gagner en sérénité »
Malheureux ou pas heureux, les joueurs de Hervé Genet l’ont été, un peu, ces trois dernières semaines. Eux qui n’avaient pas perdu un match de championnat à Léo-Lagrange, en 2017, doivent trouver les réponses aux questions qui se sont posées, dernièrement. La « reprise de confiance » qu’implore le coach bisontin, passe par un gros match. Un vrai. « Les deux dernières rencontres ne se sont jouées à rien. La concentration, contre Dijon, c’est clair qu’il faudra en redoubler ».
De cette rigueur, dépendra une partie du salut. Bien trop rares ont été les matches (4) où le Besançon Foot n’a pas encaissé de but cette saison. « C’est surtout cette propension à nous mettre seuls en difficulté, à paniquer, qui est agaçante. L’équipe doit gagner en sérénité, être également, je le dis, plus sûre de sa force ». Et puisque la victoire amène la confiance, le chemin est tout tracé.
Maxime Chevrier
Les réactions après Besançon Foot - Dijon (2)
Posté le 03/02/2018
Après le nul arraché face à Dijon (2) dans les dernières minutes de la partie (1-1), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et son homologue David Linarès ainsi que celle de Robin Vauthey.
Ce but magnifique, de l’entrant Kévin Atangana, est venu, in-extremis (1-1), récompenser une seconde période convaincante, face à l’un des cadors du championnat. Dans le scénario, bien sûr, mais tout autant dans le contenu, les ajustements et les valeurs, ce match contre Dijon pourrait compter.
Ça ne vaut pas une victoire. Surtout pour une équipe qui, comme l’an dernier et cela a sans doute une signification, se dirige vers un ratio important de résultats nuls. Mais dans une journée où la plupart s’est neutralisée, la parité que le Besançon Foot a su arracher est un bon résultat. D’abord, et c’est essentiel dans l’analyse, parce qu’il la mérite. Pour s’être battus, pour avoir tenté (NDLR : 11 tirs à 4), les Doubistes auraient définitivement été malchanceux de mordre la poussière, dans la droite lignée de l’enchaînement Sochaux-Racing.
Réclamé, le supplément d’âme qui aurait probablement donné lieu à un tout autre résultat, il y a deux semaines, a eu une incidence directe, face à une jeune garde dijonnaise qui a fini par perdre de sa superbe. « Pour avoir été footballeur, je sais aussi maîtriser l’art du contre-pied » a lâché Hervé Genet, qui préféra le velours à la cravache, après une mi-temps qui n’augurait rien de bon. Non seulement le DFCO avait affiché sa supériorité, avec pratiquement 60% de possession, mais les locaux, inoffensifs, n’avaient paru en mesure que de tendre le dos.
Que ce but a fait plaisir…
Qu’ils soient président, entraîneur ou joueurs, il y avait eu cette impression « d’être bien en place ». Peut-être. Encore que… Minimaliste, l’approche avait inévitablement exposé. Une perte de balle évitable et Rufli, en dépit d’une intervention féroce d’un excellent Cuenin, ne laissait aucune chance à Vauthey (0-1, 38e), lancé dans le but, et décisif en seconde période, sur un face à face avec Philippe (69e). A ce moment-là, l’équipe de David Linarès, contre favorable à l’appui, aurait eu une réussite insolente de faire taire un Besançon Foot nettement plus dangereux.
Inspiré dans ses choix (NDLR : titularisé en latéral gauche, Guillaume Lafrance a par exemple été irréprochable), Hervé Genet sut donc rassurer, puis rebattre ses cartes. Les entrées successives de Crolet et Atangana ont donné davantage de soutien à un M’Baiam qui, bien que toujours aussi précieux dans son rôle de fixation, en manquait terriblement. Et ce, malgré la partie très encourageante, côté droit, de Cyprien. L’avant-centre bisontin pourra logiquement se reprocher de n’avoir pas converti un ballon de but offert, mais raté de quelques centimètres, seul face à Allain (76e). « Une nouvelle fois, on a bien cru qu’on allait avoir tout contre nous » retraçait le président Samuel Kennel.
Sauf que cette fois, ressources physiques et mentales ont fait naître un bonheur qui doit en appeler d’autres. Sur une percée de Hakkar, mis en échec par Allain, Atangana, sans se poser de question, dans une analogie réelle de son but de début de saison face au Racing, égalisait avant de se jeter dans les bras de son entraîneur. Superbe joie collective en prime (1-1, 88e). Pour la première fois en seize matches, le Besançon Foot inscrivait un but décisif dans les cinq dernières minutes. Pas anodin et sans doute un signe fort qui doit encourager ce groupe. A celui-ci de vite engranger les points pour se maintenir. Il deviendrait alors, on en est certain, bien dur à manœuvrer.
Maxime Chevrier
Stage pour enfants : à ne pas manquer !
Posté le 06/02/2018
Les vacances d’hiver approchent à grands pas. Pensez à très vite réserver une place pour votre enfant. Après le vif succès du premier stage de la saison, en octobre, celui-ci sera encore prisé.
Pas besoin de chercher. Niveau qualité-prix, le Besançon Foot proposera encore, pour les prochaines vacances de février, quelque chose d’imbattable, à destination des enfants. 50€ la semaine, demi-pension et goûters compris : l’affaire est belle. On ne saurait trop vous conseiller de rapidement vous inscrire à benjamin.goujon@besanconfoot.com
Du 12 ou 16 février prochain, les jeunes stagiaires profiteront des excellentes installations du complexe des Orchamps. Du foot en plein air, sur le terrain synthétique spécialement dédié pour l’occasion, et le repli dans le gymnase, « avec la mise en place de séances futsal, ce qui sera une première dans des stages bisontins » confie Benjamin Goujon.
Initiation aux sports-co et autres activités
Aux côtés du responsable de cette date, des éducateurs diplômés du Besançon Foot encadreront l’événement, qui fera la part belle aux découvertes et autres activités. Après le rugby à l’automne, vos enfants s’initieront au hand, au basket, au badminton et auront possiblement droit à une sortie patinoire. Cerise sur le gâteau, deux invitations seront remises, en fin de stage, pour assister à la rencontre Besançon Foot - Jura Dolois, le même week-end.
Pour retrouver l'ensemble des informations, le déroulement des journées, les modalités d'inscription, téléchargez le PDF.
Hausser le ton !
Posté le 11/02/2018
Qu’il ne s’y trompe pas : le Besançon Foot, qui n’a plus gagné depuis deux mois, vivra un virage important, ce dimanche (15h) à Saint-Apollinaire. Autant qu’ils avaient lancé, à l’aller, leur saison, les Bisontins doivent cette fois la relancer.
Deux mois, c’est long. La trêve hivernale est certes passée par là, mais l’impression n’est pas seulement trompeuse. Les joueurs de Hervé Genet ont vite besoin d’une dynamique. Il faut espérer que la temporalité ne soit, dans quelques heures, plus au présent, mais avec deux nuls et deux revers, l’actuelle traversée est la plus mauvaise de la saison. Braves seront ceux à la traduire par une urgente remise en forme.
Quelque part, le Besançon Foot se rappellera qu’à l’aller, déjà, face à cette équipe de Saint-Apollinaire qui lui avait posé souci, il s’était retrouvé sous pression, après une entame ratée (deux revers et un nul). La victoire avait laissé entrevoir une suite plus vertueuse. « Même si la saison est encore longue, il nous faut avoir en tête le besoin de grignoter des points partout » confesse Hervé Genet.
« J’en attends beaucoup de mon équipe »
De façon bien compréhensible, le coach bisontin ne se projette pas, dans un championnat « encore illisible, avec les nombreux matches en retard ». Preuve flagrante : Saint-Apollinaire, premier non relégable, compte six points de retard sur le Besançon Foot avec… deux matches en moins. CQFD. « Je me méfie en plus de cette équipe qui reste sur une excellente dynamique » (NDLR : succès contre Louhans-Cuiseaux et Saint-Vit) prolonge le technicien. Ne pas distancer le promu bourguignon ou, pire, le laisser complètement revenir, coûterait cher, là où les Bisontins peuvent, comme ils avaient su le faire en 2017, hausser le ton. Définitivement même.
Se calquer dès à présent sur le bilan - honnête sans non plus être transcendant - de la phase aller, permettrait en effet à cette équipe de bien voyager. « C’est notre premier vrai déplacement en 2018. J’en attends beaucoup, surtout au niveau du comportement de mon équipe. La rigueur devra être notre fil conducteur pour tous ces matches à l’extérieur que nous jouerons jusqu’à la fin de la saison ». Des détours par la Bourgogne qui, hormis chez une réserve dijonnaise alors trop forte, lui ont jusqu’ici toujours donné l’impression d’une solidité réelle. Il est cette fois question de la montrer sérieusement, et de bout en bout.
Maxime Chevrier
Saint-Apollinaire - Besançon Foot à revivre
Posté le 11/02/2018
Afin de se relancer, les hommes de Hervé Genet se devaient de réaliser un gros coup. Dans le sillage d'un super Amaouche, auteur d'un hat-trick, et à l'origine de deux cartons rouges côté Saint-Apollinaire, Besançon s'impose très largement (0-7). Voilà qui fait du bien.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct :Cliquez ici
Les réactions après Saint-Apollinaire - Besançon Foot
Posté le 11/02/2018
Après la grosse victoire (0-7) à Saint-Apollinaire, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet, ainsi que celle de Kacem Amaouche.
Il leur avait été suggéré de s’employer, pour ne pas voir se rapprocher le spectre du bas de tableau. Saint-Apollinaire pouvait incarner ce danger, mais le Besançon Foot l’a écartelé (0-7). La preuve que quand il se responsabilise…
Deux oublis défensifs. Ils débouchent sur deux frappes de M’Vondo (NDLR : les deux seules cadrées). On jouait la 37e, il y avait 0-1, puis la 88e, quand la marque affichait un improbable 0-7. Voilà les impairs bisontins qu’aura, cerise sur le gâteau, réparés un remarquable - car c’est pas simple dans ces conditions - Vauthey dans ses buts.
Bientôt peut-être, sûrement même, si cet état d’esprit est reconduit, les analyses seront dictées par le perfectionnisme. Alors, quitte à être un peu précurseur, ou volontiers provoc pour battre le rappel de la mobilisation, commencer par les tares n’est pas neutre. Sinon ? Rien n’à redire. Si ce n’est chapeau. On ne sait pas bien, d’ailleurs, si la maîtrise collective affichée a fait davantage plaisir aux yeux que le plaisir qu’a ostensiblement affiché un groupe qui restait, on l’avait écrit, sur une débauche d’énergie déjà prometteuse, face à Dijon.
Diversifié, le jeu de cette équipe a gagné en qualité
Clairement, c’est la qualité qui a amené le sourire. Et non l’inverse, vu la petite peur qui avait été affichée en amont, par rapport à la donne comptable. « On vivra, pour le club, un deuxième tournant contre Jura Dolois » a vite surenchéri Hervé Genet, comme pour mieux annoncer la couleur. Après tout, on accepte volontiers l’augure de retrouver les partenaires de Marius M’Baiam autant responsabilisés. Cela appellerait d’autres succès, dans une série qu’appelle déjà de ses vœux un coach doubiste en mode flegme britannique.
L’homme venait pourtant de vivre, « face à une équipe à neuf, restons humbles », son succès le plus large en championnat. L’altruiste Genet l’a autant dédié à ses joueurs qu’à son staff, « pour les choix des dernières semaines ». Les deux dernières matches ont signé, c’est vrai, une vérité : le sang neuf insufflé a complètement revitalisé le groupe. Une leçon qui vaut aussi espoir, pour les absents actuels. Hier, Cyprien et Atangana en faisaient partie. Le premier, dans une superbe phase ascendante, a délivré deux caviars, avec cette faculté à centrer qui est la sienne. Le second, véloce à souhait, a signé un doublé très propre, portant à trois (NDLR : quatre en tout), le nombre de ses réalisations, en huit jours.
La confiance, ça s’entretient par le goût de l’effort
Dans l’affaire, c’est le jeu bisontin qui a gagné, tant en profondeur que dans la fluidité. Au plus grand bonheur d’un M’Baiam plus esseulé, et même recentré dans le cœur du jeu. Saint-Apollinaire a donc été étiré, essoré même, et Amaouche n’y est tellement pas étranger. Le grand bonhomme du jour a également rongé son frein, en première partie de saison. Là, il a mis au supplice Perraud et ses partenaires, qui finirent même par perdre leur maîtrise, à l’instar de Fransioli (44e), pour tenter de l’arrêter. Au moment de cette seconde expulsion, le mal était déjà fait. Amaouche avait déjà frappé deux fois, avant d’expédier, dès le retour des vestiaires, le coup de grâce, avec cet amour de corner direct (0-3, 47e).
Là aussi, cela pourrait être annonciateur d’une suite de saison significative, décisive même pour les fondations de demain. Le fait que Besançon ait su, en neuf minutes, faire le plein de confiance avec quatre buts - le doublé d’Atangana au milieu de deux réalisations signées M’Baiam (0-4, 59e) et De Morais (0-7, 68e), soit les trois avants-centres de cette équipe - est un petit plus qui vaudra peut-être beaucoup, niveau confiance. Mais, sans se répéter, ce seront vraiment cette autorité, cette envie d’aller de l’avant, qui conduiront cette équipe vers une fierté qu’elle peut encore largement viser, si elle continue ainsi.
Maxime Chevrier
U19 : Dabo et Goujon, binôme gagnant
Posté le 14/02/2018
Ils reprendront la compétition ce dimanche, par un match en retard à Rioz. Leaders à la trêve, les U19 du Besançon Foot ont donné des satisfactions à leur duo d'entraîneurs. Bilan avec les intéressés. En premier lieu, pour apporter un éclairage tout spécifique sur leurs méthodes de travail, mais aussi pour mieux comprendre leurs visions respectives du métier de coach ou encore matérialiser leurs aspirations futures.
Incontestablement, ce duo-là fait du bon boulot à la tête des U19 bisontins. Les deux ont su, en effet, tirer toute la quintessence d’un groupe, forcément recomposé dans le contexte post-fusion, pour qu’il occupe une belle première place à la trêve. Et c’est donc auréolés du titre honorifique de champions d’automne, que Karanmady et Benjamin ont accepté de se plier à l’exercice de l’entretien croisé pour dresser un vrai bilan de mi-saison. Partagés entre réelle satisfaction et indispensable humilité.
Pouvez-vous vous présenter et préciser vos différents rôles au Besançon Foot ? Benjamin Goujon : je m’appelle Benjamin Goujon, j’ai 23 ans, cela fait trois ans que je suis au club (ex-PSB avant la fusion), et deux ans en tant que salarié. Depuis, je suis responsable de l’école de foot et de la section sportive. Mais aussi de la catégorie U18-U19. Karanmady Dabo : je suis Karanmady Dabo, j’ai 26 ans, je coach les U19 avec Benjamin depuis la fusion BFC- PSB et ça se passe très bien. Je suis également un joueur du groupe de National 3 où j’évolue au poste de latéral droit.
Depuis quand avez-vous pris les rênes de l’équipe U19 ? B.G : cela fait deux ans pour ma part. D’abord la saison dernière avec l’ex-PSB en U19R2, où nous avons accédé au meilleur niveau régional. Et donc cette saison, avec Kara au Besançon Foot où nous évoluons en Régional 1. K.D : pour moi, c’est effectivement plus récent, puisque c’est ma première saison en tant que coach d’une équipe U19. Mais si je compte bien, cela fait plus de quatre ans que je suis au club, en incluant l’époque ASPTT- BFC, donc ça fait un certain temps que je suis dans les parages (sourire).
Quelles sont vos impressions générales sur cette première partie de saison ? K.D : déjà, on peut dire qu’on a des joueurs de qualité dans l’effectif. C’est un point de départ. Et avec de l’exigence dans le travail demandé et un bon état d’esprit de nos joueurs, je pense qu’on a réussi des choses intéressantes. C’est un groupe travailleur et les résultats sont donc positifs pour le moment, mais le chemin est encore long... B.G : oui, je pense que, globalement, on peut être satisfait de cette première partie de saison pour l’ensemble de la catégorie U19, vu qu’on occupe la tête du championnat à la trêve. Ce qui n’est tout de même pas négligeable avant de débuter la seconde partie de saison. Malgré la fusion, on a pu voir que la majorité de nos joueurs se connaissaient et que la « sauce » a vite pris. Sportivement, je tiens aussi à mentionner les bons résultats des U18, qui ont accédé à la phase Élite de leur championnat et sont toujours invaincus.
«Il y a une forte cohésion »
Quel bilan pouvez-vous déjà tirer ? B.G : instinctivement, je dirais que les joueurs de cette équipe U19 du Besançon Foot ont vite adhéré à ce qu’on a pu leur proposer aux entraînements, ainsi que dans les différents projets que l’on a mis en place. Mais aussi qu’il ne faut pas se reposer sur nos acquis, car on a encore beaucoup d’axes de travail pour cette seconde partie de saison. K.D : tout à fait, ça me rappelle quand j’étais à l’école, on avait les appréciations des professeurs. Et si je me mets dans ce rôle, j’attribuerais la mention « satisfaisante » à cette première partie de saison. Je ne peux donc qu’être 100% d’accord avec Benjamin : toujours penser à rester humble et travailleur...
Plus concrètement, quels sont les motifs de satisfaction et à contrario, les points à améliorer qu’évoquait Benjamin ? B.G : l’ambiance dans le groupe, l’investissement des joueurs aux séances, et leur ambition font partie des motifs de satisfaction. Pour les choses à améliorer, je pense à notre rigueur défensive, et surtout à notre efficacité pour toujours faire le bon geste. K.D : je suis très satisfait du niveau technique de l’équipe, on arrive ainsi à imposer de longues phases de possession à l’adversaire. Offensivement aussi, on a plusieurs joueurs qui savent se montrer décisifs. En revanche, je pense qu’on est encore un peu friable sur le plan défensif.
Une équipe type avec des éléments « piliers » indispensables émerge-t-elle ? K.D : bien sûr, il y a des joueurs sur lesquels on s’appuie beaucoup, les fameux « joueurs cadres ». Mais on n’oublie pas qu’il faut encore et toujours qu’ils grandissent, qu’ils progressent... On a de l’ambition pour eux, et eux-mêmes sont ambitieux, ce qui tombe plutôt bien (il sourit). Donc on a pu utiliser à peu près une vingtaine de joueurs en tout, certains n’ayant joué qu’un match par exemple, mais on va dire qu’une bonne ossature d’environ quatorze joueurs est en train de se dessiner. Tout cela dans un contexte où on fait jouer la concurrence pour mieux les stimuler. B.G : je rejoins Kara. Il y a beaucoup de joueurs moteurs dans l’ensemble du groupe. Après, on a des certitudes sur certains postes et on a souvent dû s’adapter pour d’autres. La grande force est surtout l’homogénéité du groupe.
Justement, comment jugez-vous la vie de ce groupe ? B.G : elle est plutôt bonne, même presque trop parfois... Mais comme j’ai pu le dire, il y a une forte cohésion, avec beaucoup de gros « noyaux » qui n’en loupent pas une pour faire rire les autres. K.D : incontestablement, les joueurs s’entendent bien et c’est très positif dans un contexte post-fusion où on a un tout nouveau club qui doit grandir et s’imposer. Après, beaucoup ont fait leurs classes ensemble dans les différentes catégories de jeunes de l’ex-PSB, de l’ex-ASPTT-BFC ou même au Racing pour certains. Donc à force, ils se connaissent, cela créé vite des automatismes sur le terrain et en dehors.
«On a une reprise de championnat compliquée »
Qui est le principal « ambianceur » dans ce groupe ? B.G : il y a plusieurs éléments qui aiment bien se faire remarquer pour mettre l’ambiance. Je ne donnerai pas les noms (rires). K.D : oui, oui, oui... je confirme, il n’y en a pas qu’un seul ! Mais là, je pense quand même à un joueur en particulier... S’il lit cette interview, je pense qu’il se reconnaîtra (rires). Mais je tiens aussi à souligner notre rôle de coach, qui est très important pour veiller à maintenir un indispensable équilibre entre ambiance de travail et moments de détente.
A titre personnel, comment qualifieriez-vous, chacun, vos méthodes de coaching et votre vision du système de jeu ? B.G : je pense qu’il faut une combinaison de différentes compétences. Par exemple, avoir une certaine autorité est nécessaire, mais il faut savoir être intransigeant sans se comporter en dictateur. Il faut aussi savoir tempérer les choses, anticiper de potentielles situations délicates etc... En fait, j’essaye surtout d’être à l’écoute et proche de mes joueurs. Sans oublier, bien sûr, l’exigence et la rigueur qui sont des choses importantes. K.D : je suis clairement un partisan de la pédagogie dite « active », c'est-à-dire que j’aime mettre en place un questionnement pour, non seulement, pousser le joueur à prendre conscience d’une erreur qu’il a commise, mais aussi pour qu’il la comprenne et en tire une leçon. J’aime aussi être proche de mes joueurs pour établir un contact privilégié. Je veux supprimer toutes les barrières possibles, qui pourraient éventuellement nuire à mon système de communication et de transmission.
Avez-vous un modèle de coach ? B.G : plusieurs m’ont marqué dans certains domaines et chacun dans leur style, comme Mourinho, Bielsa ou Ranieri, sans oublier Guardiola. K.D : j’aime les coachs qui ont avant tout une mentalité de gagneur et qui savent la transmettre à leurs joueurs. Pour moi, c’est un critère super important. Et ceux qui, en plus de cela, vont produire du beau jeu, c’est vraiment ça qui compte. Je pense à Léo Jardim, Pep Guardiola ou encore Lucien Favre, le coach de Nice.
Kara, tu es père de famille, également partie intégrante du groupe de N3. Comment arrives-tu à concilier tout cela ? K.D : c’est vrai que je suis à la fois en formation et salarié au club, mais j’essaye de prendre du temps pour faire chaque chose et le faire bien. C’est sûr que j’ai des grandes journées très occupées, mais je ne m’en tire pas trop mal, malgré toute ma charge de travail. Je me répète, mais le tout est d’accorder du temps à chacun, que ce soit dans la sphère professionnelle ou familiale.
Comment voyez-vous la suite de la saison ? Qui sont vos plus sérieux concurrents ? B.G : on a repris les entraînements le lundi 8 janvier dernier avec environ deux tiers du groupe. La période la plus cruciale va arriver en mars, où il va falloir bien négocier cette entame de vraie seconde partie de saison. Jura Sud, le CA Pontarlier sont nos plus sérieux et principaux concurrents, mais Belfort et le Racing restent des adversaires à ne surtout pas négliger. K.D : je suis d’accord. On a une reprise de championnat compliquée qui se profile avec trois gros matches d’affilée, dont ceux contre Pontarlier et le Racing. Cela va poser les ambitions d’entrée, donc à nous de continuer à bien travailler pour être d’attaque.
Propos recueillis par Benjamin Gonnot
Le « C'est vite dit » de Benjamin Goujon
Club préféré ?
Les Girondins de Bordeaux (même s’ils connaissent une période très compliquée).
Joueur préféré ?
Ça reste et ça restera Zidane.
Qualité(s) et défaut(s) ?
Je dirais que mon défaut est d’être très impulsif par moment et selon les situations. Pour mes qualités, ce n’est pas à moi de le dire.
Une habitude ou une manie avant un match ?
Je choisis toujours le même banc lors des matchs à domicile. J’ai encore pour habitude de toujours saluer chaque joueur avant le coup d’envoi. J’ai donc mon fonctionnement à moi, le jour du match, que je ne change pas.
Meilleur souvenir lié au foot ?
Cette saison, lors du derby en championnat contre le Racing, avec ce but à quelques minutes de la fin, suscitant la joie de tous nos joueurs, à la fois sur le terrain et sur la touche.
Un hobby en dehors du foot ?
Le foot est tellement une passion prenante que je n’ai pas forcément beaucoup de temps pour me consacrer à autre chose. Car en dehors du travail fourni au club, il y a toujours un match à regarder ou à revoir… Mais sinon j’aime bien jouer à la console ou encore aller pêcher à la belle saison.
Le « C’est vite dit » de Karanmady Dabo
Club préféré ?
Le FC Barcelone.
Joueur préféré ?
Dani Alvès.
Qualité(s) et défaut(s) ?
Généreux et pas très ponctuel.
Une habitude ou une manie avant un match ?
Rien de spécial.
Meilleur souvenir lié au foot ?
La montée en CFA2 avec l’ex-ASPTT lors de la saison 2014-2015.
Un hobby en dehors du foot ?
Tous les sports US et notamment le Football américain : je ne rate jamais une finale du Super Bowl !
C’est la maison qui régale
Posté le 17/02/2018
Sept matches à Léo-Lagrange, un seul succès en championnat jusqu’ici cette saison. Pas la peine d’aller chercher bien loin la nécessaire amélioration que doit viser le Besançon Foot. Ça commence par la réception, ce samedi (16h), de Jura Dolois.
Une année civile 2017, à cheval sur deux saisons, où l’équipe de Hervé Genet avait consolidé une solide invincibilité à Léo-Lagrange. Une légitime fierté qui a pu endormir. Cette saison, et en excluant la réception de Saint-Apollinaire (2-1) à Saint-Claude, le Besançon Foot a dû attendre quatre nuls consécutifs avant de décrocher, en décembre face au Clemenceau (5-1), son premier succès à Léo-Lagrange.
Maigre bilan pas arrangé par le début 2018 (NDLR : revers contre Sochaux, nul contre Dijon) qui explique, en très grande partie, la situation « entre deux » que connaissent les partenaires de Marius M’Baiam. « Globalement, on doit être capable de faire plus mal à l’adversaire quand on est à la maison, de le mettre davantage en situation d’urgence » tranche le coach bisontin. Le détour, dimanche dernier, par Saint-Apollinaire ne donnera certainement pas tort au technicien. C’est clairement parce qu’il s’est montré plein de jus, d’intentions offensives, que le Besançon Foot n’a pas laissé de chance à son hôte.
« On veut rester dans le haut de tableau »
Le 7-0 passé en Côte d’Or peut-il servir ? On ne comprendrait franchement pas l’inverse. « Que l’équipe ait encore un peu plus confiance en elle, en ce qu’elle peut faire, car très souvent, on a les occasions… » présente Hervé Genet. L’intéressé attend les belles confirmations (Amaouche, Cyprien…), qui ont récemment donné un visage séduisant à cette formation. Le revoir, ce samedi face à Jura Dolois, serait plus qu’un bon signe, pour la suite de la saison. Car s’il parvenait, comme à l’aller, à enchaîner en prenant le meilleur sur l’équipe de Hervé Saclier, le Besançon Foot mettrait déjà un pied dans un bain de jouvence.
C’est cette belle sérénité, qui est à aller chercher. « C’est un bien un nouveau tournant de la saison » ne nuance pas Hervé Genet. Il ne lui a pas échappé que son équipe, en cas de succès, mettrait Jura Dolois assez loin, à dix points, et reviendrait progressivement, tout autant, aux affaires. « On en parle depuis le match d’Avallon et ça n’a pas changé dans mon esprit : on veut rester dans ce haut de tableau ». Dans une saison, une équipe y parvient quand elle enchaîne régulièrement. A fortiori à la maison.
Maxime Chevrier
Bonne ligne de conduite pour la réserve
Posté le 19/02/2018
Dans la lignée d’une victoire étriquée face à Levier, la réserve du Besançon Foot est allée accrocher un nul (0-0) plutôt positif à Ornans. Ce début 2018, avec un effectif bien plus restreint, augure certainement d’une nouvelle phase - intéressante - de formation.
Treize matches de championnat, 26 points. Une seule défaite (sévère) chez le leader Grandvillars, dix petits buts encaissés. Le parcours, en tout point remarquable, de la troupe de Nabil Bouhi est bien celui d’un champion. Il l’a d’ailleurs été (automne), pour une récompense symbolique qui a dit à quel point la première partie de saison, agréablement surprenante, était probante.
Il ne serait pas étonnant, cette fois, que le rythme comptable ralentisse quelque peu. Dans les premiers mois de compétition, les redescentes du groupe National 3 ont souvent donné de fières allures de cavalcade, avec une force de frappe qui a pu faire très mal à Baume-les-Dames, l’US Sochaux ou Valdahon/Vercel, par exemple. Les départs intervenus au mercato hivernal, ajoutés aux nombreux forfaits pour blessures dans l’équipe fanion, ont eu une répercussion directe sur l’équipe réserve. Ce qui n’est, ni une surprise, ni fondamentalement une mauvaise chose, alors que cette équipe vient d’assurer son maintien, dans des temps record.
« De bon augure pour l’avenir »
Avec un groupe reformaté mais au sein duquel Yohan Crolet figurait ce dimanche, Nabil Bouhi va sereinement pouvoir travailler la suite des opérations. Elle inclura nécessairement une promotion des jeunes éléments qui poussent, tout comme une répartition habile, en seniors, avec les équipes Régional 2 et 3, dont les classements sont plus compliqués. En Régional 1, le début 2018, malgré tout, n’a pas entravé l’excellente tenue au classement. Si Grandvillars fait désormais course en tête, le Besançon Foot, sur le podium à trois points, peut raisonnablement espérer rester en haut de l’affiche.
Dimanche après-midi, sur le synthétique ornanais, son nul (0-0) « reste un bon résultat à l’extérieur » dixit Nabil Bouhi. Le symbole, précieux, d’une équipe qui, sans être en mesure de gagner (« Le match a été pauvre en occasions. On a gagné la bataille du milieu sans pourtant mettre Ornans en danger »), a su ne pas perdre. L’intervention de Keller, en première mi-temps, puis le gros raté final de l’ex-Bisontin Ha (90e+2), coïncidant avec ce score nul et vierge.
« Je reste globalement satisfait de l’état d’esprit d’une équipe qui a toujours cherché à bien faire » estime Nabil Bouhi, qui demande malgré tout « une amélioration de notre animation offensive ». Dimanche, on nota en effet simplement la belle tentative du remuant Hennoun (70e). Le technicien bisontin voit cela dit plus loin que la prochaine réception de Lons-le-Saunier (ce dimanche, 14h30), dans un week-end sans championnat pour l’équipe fanion. « Des joueurs de mon groupe sont régulièrement appelés en National 3. Certains jeunes comme Hacid, né en 1999, progressent à grands pas. C’est de bon augure pour la suite ».
M.C.
Féminines : un samedi matin à Saint-Claude
Posté le 24/02/2018
Avant de reprendre le fil de leur saison, les U18 féminines disputaient un match amical, qu’elles ont remporté (2-0) face au Gj de l’Arche. L’occasion de faire le point sur un pôle féminin en plein expansion.
Deux petits degrés. Un temps à ne pas mettre une footballeuse dehors. Ce samedi matin pourtant, les protégées de Matthieu Husy sont à pied d’œuvre. Une récurrence, en cette année où tant de choses ont évolué, en marge de la fusion. « C’est en moyenne un groupe de 14 filles, sur 21, qui vient aux entraînements. Leur sérieux est très agréable à voir, semaine après semaine ».
Rien ne semble du reste totalement laissé au hasard. Ce samedi matin, la rencontre était par exemple filmée par Jérémie Rolet, l’adjoint. « Notre but, avec également Magalie, notre dirigeante, est de former au mieux les filles qui passeront en seniors, les saisons à venir, afin de renforcer cette équipe fanion, qui doit devenir une équipe référence de la région » avance Matthieu Husy. S’il réclamera de la patience et du travail, l’objectif paraît raisonnable. « Nous avons encore enregistré des licences féminines ces derniers temps. Sur l’ensemble du club, nous en sommes à 114. La proportion sur l’ensemble du club est assez exceptionnelle » note Jean-Luc Manso.
« Nous avons une équipe naissante »
Ce samedi, le secrétaire adjoint du club est aux côtés de sa chère et tendre Patricia, qui trouve encore le temps de tenir la buvette (NDLR : Patricia Taclet est membre du comité, responsable des animations, joueuse et surtout… bénévole). Adossée à elle, une délégation fournie des boss seniors, ainsi que l’impliqué Saïd Boudyaf. Le vice-président Jaouad Amarouch taillant la bavette avec son coach Hervé Genet et ses adjoints Vincent El Yacout et Osvaldo Magnani. « Au nom du groupe, je tenais à les remercier » a apprécié Matthieu Husy.
Tout ce petit monde a pu voir les jeunes Bisontines s’imposer, dans une rencontre arbitrée par Philippe Thiard, le responsable du pôle féminin du Besançon Foot. Laurette Simao et Clara Château, dans chaque mi-temps, trouvant la faille dans la défense haut-doubiste. De bon augure, après un autre succès (6-1) face à une valeureuse équipe de Saint-Vit. « Il y a encore quelques petites lacunes à gommer, mais cela reflète bien l’investissement des filles » note la capitaine, Lily-Rose Jeandenand. Ce travail-là est prometteur. « Nous avons en plus une équipe naissante, avec de nouvelles joueuses, de nouveaux coaches. Il a fallu créer du lien ».
Progressivement, les fruits commencent à être récoltés, et l’équipe de Matthieu Husy visera « les deux premières places du championnat qui nous attend ». Le jeune entraîneur voit cela dit un peu plus loin. « Le gros du travail a été de rendre ce groupe homogène, avec des joueuses qui n’ont pas le même vécu (NDLR : la plupart connait sa première année sur grand terrain). J’avais à cœur que l’on soit une équipe qui pense à produire du jeu, en étant agréable à voir évoluer ». Et visiblement, ces bonnes bases procurent un plaisir communicatif, à un groupe qui représente fièrement l’avenir.
Maxime Chevrier
R1 : ils savent recevoir
Posté le 25/02/2018
C’est décidément bien compliqué de les prendre à revers, sur leur synthétique préféré de Saint-Claude. Pour la cinquième fois d’affilée cette saison, les réservistes bisontins ont raflé les trois points. Comme face à Levier, ce fut néanmoins pas évident, face à Lons-le-Saunier (1-0).
Ce n’est plus tout à fait le tarif maison. Celui qui voyait repartir les visiteurs de Saint-Claude, les valises bien pleines. Mais le résultat reste le même. Hormis Ornans, qui s’était infiltré dans un trou de souris en tout de début de saison (3-3), le Besançon Foot n’a laissé que des miettes (un nul face à Pontarlier). Il n’y a bien sûr pas de hasard dans cette remarquable série, comme dans cette troisième place qu’occupent bien légitimement les hommes de Nabil Bouhi, avec désormais huit points d’avance sur le cinquième, Jura Sud.
Moins flamboyants dans le jeu, depuis la reprise, les « Bleus » n’en demeurent pas moins solides. Trois matches, un seul petit but concédé, les temps de passage sont toujours aussi excellents. Dans cette optique, il semble d’ailleurs que les partenaires d’Elie Kennel aient gagné, ce dimanche, à se montrer moins joueurs, dans la dernière partie du match, qui n’appelait, avec davantage d’expérience, qu’une gestion froide des événements. Surtout après un match scindé en deux, suite à la grave blessure qui a mis sur le flanc l’infortuné Kévin Pourprix.
Hacid, la gâchette
On jouait alors la 51e quand le capitaine lédonien, sur un corner défensif, se démettait le bras (NDLR : humérus cassé) en retombant mal de son dégagement. Cris vifs, coéquipiers et adversaires à son chevet, intervention des pompiers puis du Smur, la partie était arrêtée très exactement 47 minutes. Dans ce froid devenu piquant, on ne vit plus grand-chose, côté bisontin. Par imprécision (volée au-dessus de Hacid, 61e), ou surtout par un excès de gourmandise qu’il faudra gommer dans les 30 derniers mètres, le Besançon Foot ne s’était pas mis à l’abri d’un retour jurassien. Boillod, d’un maître enchaînement (62e), ou Abel (70e), parti dans le dos de Courtot, auraient d’ailleurs pu le matérialiser.
Lons, d’abord très remuant, n’aurait pas fait de hold-up, même si le premier acte avait illustré une supériorité doubiste. Jeu en triangle, insistance et danger créé sur le côté droit (Hennoun, 29e ou Dahmane, 35e), les locaux étaient plutôt agréables à voir évoluer. Alors que Courtot et Crolet, tout comme Keller, dans les buts, auront sérieusement fait le job, on apprécia à nouveau la présence décisive du jeune Hacid. Sa frappe soudaine, de près de 30 mètres, avait laissé sans réaction Sodeke (1-0, 31e).
La rencontre s’était jouée là. Et le Besançon Foot allait finalement tenir la baraque, malgré quelques alertes. En première période déjà, quand Falah, très solide par ailleurs avec son compère E. Kennel, se rata. Abel n’en avait pas profité (39e et 40e). Le ballon continue donc à tourner rond, pour les garçons de Nabil Bouhi. Ils savent recevoir, mais devront maintenant tester leur solidité en déplacements, consécutivement à Roche-Novillars et Baume-les-Dames.
Maxime Chevrier
Besançon Foot (2) bat Lons-le-Saunier 1-0.
Besançon. Complexe de Saint-Claude. Temps froid et ensoleillé. Terrain synthétique. Une centaine de spectateurs. Arbitrage de M. Garnier assisté de MM. Noiret et Zelfa-Kalaa. Mi-temps : 1-0. But : Hacid (31e) pour le Besançon Foot (2).
Avertissements : Amzaïti (80e) au Besançon Foot (2) ; Millet (89e), Van Troostenberghe (90e+3) à Lons-le-Saunier.
Lons-le-Saunier : Sodeke - Gabriel, Catala, Dubief, Merle - Rachedi - Boillod, Van Troostenberghe, Pourprix (cap), Abel - Doukouré
Ont participé : Millet, Dugravot, Mersout
Il y en avait bien besoin
Posté le 05/03/2018
Sans compétition depuis trois semaines, le Besançon Foot ne regrettera pas d’avoir reçu, ce lundi soir en amical, son voisin de Pontarlier. Battus (0-1) en fin de rencontre, les joueurs de Hervé Genet avaient un évident manque de rythme.
Un nouveau championnat, pour tout le monde, va débuter. Trois mois acharnés, dix ou douze matches à jouer, pratiquement sans interruption. Après-demain, les plus frais seront les premiers. Ce qui revient à dire qu’ils auront été, précédemment, les plus en jambes pour reprendre les hostilités. De cannes, le Besançon Foot en manque. Questionnés après les débats, les joueurs tiraient la langue. « Ce match, on a vraiment bien fait de le disputer » résumait Hervé Genet.
C’est bien connu, on ne remplace pas la compétition. Elle fait défaut à cette équipe. S’il ne lui avait pas permis d’enchaîner, après son large succès à Saint-Apollinaire, le report contre Jura Dolois (17 février) avait sans doute permis de recharger quelques batteries. Mais c’est clairement l’absence de match, la semaine dernière (24/25 février), qui a été préjudiciable. De là à penser que le report, samedi à Gueugnon, équipe en plein boom, était un mal pour un bien ? Il n’y a effectivement qu’un pas. Car cette répétition, grandeur nature ce lundi contre Pontarlier, a permis aux partenaires de Marius M’Baiam de mesurer l’exigence qui devrait être la leur, samedi après-midi (16h), devant Auxerre (2). Intense reprise des hostilités avant d’enchaîner quatre matches (Louhans-Cuiseaux, Jura Dolois, Saint-Vit et Gueugnon) en quinze jours.
De belles choses, des temps forts partagés
Entre deux équipes qui partagent solidité et volonté de bien faire, la sérieuse mise en jambe ne pouvait qu’être fructueuse. « C’est d’autant plus vrai avec ce match qui s’est joué entre deux clubs sympathiques qui s’apprécient » retient le coach bisontin. Dans ce contexte, avoir vu le Besançon Foot briller dans de vrais temps forts restera intéressant. « Mais d’un autre côté, on a manqué et d’agressivité et d’efficacité, en raison de notre manque de rythme ». Privé de Lafrance (dos) et Golliard (doigt), Genet a quand même pu voir des automatismes.
On les a davantage vus en première période. Pas un hasard si l’on retrouvait, alors, M’Baiam dans le cœur de jeu, et Atangana en pointe. A chaque poussée, les deux bonhommes, dans leur style respectif, faisaient mal. C’est surtout quand le Besançon Foot se persuadait que sa verticalité, par exemple apportée par Di Pinto dans son couloir, pouvait faire la différence, que les locaux étaient les plus dangereux. Atangana (30e) et Amaouche (32e) furent alors proches de faire trembler les filets d’un Buisson resté tranquille, pendant une heure.
Par intermittence, on avait donc assisté à de belles choses. Le mérite en revenait autant aux Pontissaliens, à la volonté partagée d’aller, en une ou deux touches, vers l’avant. La marque d’une équipe qui devrait jouer l’accessit jusqu’au bout d’une saison qu’elle terminera… à Léo-Lagrange, le 19 mai. Ce lundi, son court succès ne fut pas illogique, sur la deuxième mi-temps. Miranda, sur une offrande de Gomariz (52e), ou Janvier (59e) avaient eu les occasions. C’était avant un beau temps fort bisontin de dix minutes. On revit alors du brio, une facilité - et simplicité - belle à voir (Crolet), mais pas d’efficacité pour Amaouche (64e), Crolet (67e) ou De Morais (74e). Le dernier mot était revenu à J. Courtet qui, lancé plein axe à la limite du hors-jeu, trompait une défense bisontine sans doute mal synchronisée (0-1, 81e). Ce sens du détail, cette envie de finir, que Pontarlier connaît bien et sur lesquels Besançon va pouvoir bachoter. Pour être prêt, 90 minutes durant, samedi.
Maxime Chevrier
Faut souffrir pour être bon
Posté le 10/03/2018
Un mois après une victoire retentissante à Saint-Apollinaire, les Bisontins remettent, une fois de plus cette saison, les compteurs à zéro. Avec, là aussi, la possibilité, devant la réserve professionnelle d’Auxerre, d’initier une grosse séquence vertueuse. Le jeu en vaut la chandelle.
La compétition, enfin. Un mois plus tard. Une éternité. « C’est dommage, on était bien reparti, je sentais bien le groupe ». Hervé Genet fait référence à la dynamique qui avait été insufflée par le succès marquant (0-7) à Saint-Apollinaire, dans la lignée d’un nouvel état d’esprit, plaisant, auguré devant Dijon (1-1). Des avancées que le temps a atténuées. « On repart un peu dans l’inconnue, sans beaucoup de repères. La seule chose qui me rassure, c’est que tout le monde est un peu logé à la même enseigne ».
Auxerre (2) en sait quelque chose : les Icaunais n’ont plus joué en National 3 depuis le 3 février. Il ne serait pas étonnant, dès lors, d’analyser les traditionnelles caractéristiques des matches de reprise hivernale. Seule la température, enfin printanière (17°C, un changement également à prendre en compte), modifiera ce décor. « On reste sur notre faim. Les conditions d’entraînement ont été difficiles, entre les replis sur synthétique, en salle. On a fait ce qu’on a pu » traduit le technicien bisontin.
Hier, le souvenir, demain, la promesse ?
Il en tire un côté « un peu énervant, forcément frustrant ». Cette crainte, en tout cas cette légitime attente « de voir comment le groupe, qu’il n’a pas été facile de maintenir sous pression », va concrètement réagir. Contre Auxerre (2), il sera confronté à une certaine urgence. Celle de bien faire. Pour l’avoir montré, lundi en amical contre Pontarlier, les partenaires de Marius M’Baiam savent qu’ils en sont capables. On aimerait, d’ailleurs, les retrouver autoritaires, sûrs de leur fait.
Des signaux attestent d’une évidente montée en régime. « On frappe plus au but, subit moins, gagne plus de duels et garde davantage le ballon » a noté Hervé Genet, dans les statistiques livrées par la vidéo et Xavier Plançon. Une trajectoire qui demande confirmation comptable, dans un de ces gros matches qui n’ont jusqu’ici réussi aux Bisontins qu’à une seule reprise… lors du match aller dans l’Yonne (0-2). Si l’histoire se répétait, le Besançon Foot ferait un pas de plus, dans l’écriture de la ligne de conduite dictée, le mois dernier. Le bas de tableau s’éloignerait encore plus singulièrement, les meilleures places, elles, se rapprocheraient sensiblement. Le tout, avant une série de matches (Louhans, Jura Dolois, Saint-Vit, Gueugnon) qui donnerait l’eau à la bouche. Aux Bisontins d’attraper leur destin, de souffrir pour devenir bons. « On ne sait que trop, en plus, ce que ça a été de galérer, les deux dernières saisons » rappelle justement leur guide.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Auxerre (2) à revivre
Posté le 10/03/2018
Déficients en première mi-temps, les Bisontins, même menés 0-3 en deuxième période, ont bien tenté de revenir, dans une fin de match enfin plus convaincante (2-3). Dommage que l'entame ait été autant ratée.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Auxerre (2)
Posté le 10/03/2018
Après la défaite face à Auxerre (2) (2-3), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, et celle de l’entraîneur Hervé Genet.
Il aura, en effet, fallu attendre les toutes dernières secondes des arrêts de jeu pour que les jeunes du Besançon Foot emportent la décision contre un Racing (2-1), réduit à dix pendant une bonne partie du match. Au prix d’une remarquable abnégation.
Le match commençait sur un très bon rythme et avec une belle intensité, où les deux équipes montraient de belles dispositions techniques. Mais le premier réel tournant de la rencontre intervenait lorsqu’un joueur du Racing se voyait fort logiquement expulsé, après un tacle dangereux (les deux pieds décollés) sur Amrane (14e).
Cependant, les « Bleus », bien que dotés de la maîtrise du ballon, n’arrivaient pas à concrétiser leurs rares occasions, par manque de réussite dans le dernier geste. Pire, c’est le Racing qui ouvrait finalement le score, sur sa seule véritable opportunité (0-1, 36e).
Le Besançon Foot bute sur les Racingmen
Et c’est donc logiquement un brin frustrés que les U19 du Besançon Foot rentraient au vestiaire, mais le duo Goujon-Dabo les rassurait sur leurs qualités et capacités à faire la différence en deuxième période. Personne n’était donc vraiment inquiet à la reprise des hostilités.
La deuxième période voyait très vite un Racing tentant de casser le rythme avec un grand nombre de fautes commises. Le Besançon Foot tombait dans le piège et perdait petit à petit en lucidité. Mais les changements opérés après l’heure de jeu, pour apporter notamment plus de vitesse sur les côtés et d’engagement physique, faisaient un bien fou. Ils donnaient en effet à l’équipe un véritable second souffle, face à des Racingmen de plus en plus regroupés en défense et acculés sur leur but.
Comme dans un rêve
Et c’est finalement Seri qui amenait l’égalisation bisontine : après avoir parfaitement éliminé un défenseur du Racing, il distillait un très bon centre sur la tête de Sid qui égalisait au grand soulagement de tous (1-1, 83e).
Psychologiquement, le match basculait alors : le Besançon Foot prenait les choses en main et se montrait de plus en plus présent, particulièrement dans sa capacité à gagner les duels. L’égalisation avait donné des ailes et plus rien n’allait empêcher la marche en avant. Seri, décidément intenable, utilisait à merveille la dernière cartouche bisontine en centrant dans les ultimes minutes des arrêts de jeu pour Hacid qui en profitait pour se détendre et placer une tête particulièrement puissante et imparable sous la barre (2-1, 90e +4).
Ce but de la victoire provoquait une formidable explosion de joie où les remplaçants n’hésitaient pas à traverser le terrain pour aller célébrer la victoire avec leurs coéquipiers. Le signe d’une équipe très soudée, qui continue donc son excellent parcours avec un succès de prestige.
A l’issue du match, le staff était naturellement aux anges. « C’est une énorme satisfaction de gagner, surtout un derby. On est toujours premiers et surtout avec cette victoire, on consolide notre première place avec la défaite de Jura Sud dans le même temps. C’est aussi beau de rester la seule équipe invaincue de Bourgogne-Franche-Comté à ce stade de la compétition. C’est un signe fort qui traduit l’excellent état d’esprit de cette équipe.»
Seul léger bémol, le but encaissé « qui ne nous a pas rendu la tâche facile mais qui rend, au final, la victoire encore plus belle. » Nul doute que le déplacement à Ornans, le week-end prochain, vaudra le détour.
Benjamin Gonnot
R1 : il est chic, ce choc !
Posté le 18/03/2018
Invaincus cette saison à domicile, les réservistes bisontins accueillent, ce dimanche (15h) sur leur synthétique de Saint-Claude, le leader Grandvillars. La seule équipe à les avoir battus, en sept mois de compétition. Un défi qui les excite…
« On ne va se mentir, ce match, ce sera du niveau R1-N3 ». Nabil Bouhi a hâte. Hâte de voir, dans ce contexte de défi réel, la patte qu’apposera son groupe. Celui-ci est ambitieux et veut coller à l’ADN qu’il s’était lui-même donné, en début d’aventure. « On visait le haut de tableau, pour propulser nos joueurs vers le National 3 : on y est ». Mais le Besançon Foot veut aller plus loin. Signer un succès référence, en 2018, trotte forcément dans sa tête.
Sur le papier, il en aura la possibilité. Le report, ce samedi en National 3, du match à Louhans-Cuiseaux, permettra une saine répartition des renforts, entre groupes 2 et 3 (et donc 4 et 5, par ricochets). Une physionomie que les responsables sportifs bisontins entretiendront, en cette fin de saison, pour tenir cet unique support compétition, en Bourgogne Franche-Comté (NDLR : la quatrième équipe seniors du club évolue en… Régional 3). « On bénéficie de redescentes, certes. Mais ça ne fait pas tout. A nouveau, et a fortiori contre Grandvillars, il faudra mettre le bleu de chauffe » annonce Bouhi.
Grandvillars, une sacrée machine
Les retours de Laurent et Hamdache seront suivis de près, tandis que M’Boa, suspendu samedi dernier, sera également convoqué pour les besoins de la cause, tout comme Boine. « Il y a également nos jeunes, comme Hacid et Abizher, que nous voulons voir à l’œuvre » ajoute le technicien doubiste. Hormis la météo, décidément hivernale, tout semble donc bien réuni pour assister à un choc de l’élite franc-comtoise. « Pour nous, c’est très intéressant. On n’a pas envie d’être décrochés. Il faut se donner les moyens de rester invaincus à la maison… et pour carrément l’emporter ».
Le Besançon Foot, qui serait seul deuxième en cas de résultat ce dimanche, devra pour cela hausser le ton, offensivement parlant, par rapport à ces dernières sorties. « C’est une équipe super-bien organisée, difficile à bouger » assure Nabil Bouhi. Elle est en plus en plein boom. Car si le match aller (perdu 2-1) avait laissé des regrets (« On avait eu une vraie maîtrise pendant 50 minutes avant de concéder un penalty »), Grandvillars a repris l’année 2018 sur des bases détonantes : cinq victoires de rang et quatre buts de moyenne inscrits depuis un mois. C’est dans ce genre de match, que l’on parvient à se sublimer.
Maxime Chevrier
Besançon Foot (2), le groupe : Laurent - E. Kennel, Goujon, Dahmane, Boine, Hamdache - Dussouilley, Bonin, M’Boa, Bechelem, Hacid - Amzaïti, Barghouti, Abizher
R1 : la machine s’est grippée
Posté le 18/03/2018
Disputé dans le froid, le choc face à Grandvillars a déçu dans le jeu. Face à des joueurs du Territoire compactes et réalistes, le Besançon Foot n’a jamais paru en mesure de trouver les solutions. Il s’incline (0-2) pour la première fois sur ses terres.
C’était un match pour le prestige. Sur ce raisonnement, s’incliner face à une formation qui a, si elle confirme sa solidité, le profil-type pour rejoindre le National 3, n’a rien d’infamant. Mais c’était aussi un match pour apprendre et se faire plaisir. Les joueurs de Nabil Bouhi ont forcément appris, mais on doute qu’ils aient pris, comme les spectateurs congelés, beaucoup de plaisir. Car les Bisontins ont perdu sans véritablement jouer, ou en tout cas sans décontenancer une équipe plus mûre.
Elle a certes eu, avec elle, la dynamique (certains appellent ça la réussite) du leader. Après moins de 40 secondes de jeu, Laurent était contraint de constater les dégâts, après la mésentente que Boine eut avec Kennel ; une aubaine pour André qui avait chipé le ballon au premier cité (0-1, 1ere). Simple péripétie, à ce moment du match ? Marguier, dans ses buts, attendait les arrêts de jeu de la première mi-temps pour être inquiété une première fois (45e+2), suite à un corner.
Sans profondeur, ni solutions
Reformatée, avec des renforts dans l’animation défensive, la réserve bisontine a souvent semblé se marcher dessus, incapable de prendre la profondeur, malgré une timide maîtrise. Ce déséquilibre offensif, face à un adversaire pas venu pour faire de la dentelle, semblait du pain béni pour Grandvillars. Sans les frères Journet, le leader n’aura véritablement tremblé qu’une seule fois. Lorsque Dussouilley, sur un centre de M’Boa, déclenchait une belle tête juste à côté (59e). En laissant dix minutes ses partenaires à dix pour n’avoir pas su se maîtriser (carton blanc, 73e), le milieu de terrain bisontin avait rendu le retour encore plus dur.
Certes, Amzaïti, qui avait choisi la frappe (dévissée) dans un angle fermé, avait eu une opportunité, plus tôt (64e). Mais les occasions n’étaient décidément pas légion. Sans que personne ne puisse lui reprocher, Grandvillars n’en avait pas eu davantage. Défendant leur avantage, les visiteurs ponctuaient leur superbe opération comptable quand Parisot, qui venait de trouver le petit filet (84e), tuait tout suspense d’une tête à bout portant (0-2, 85e). Six matches en 2018 pour Grandvillars, pour autant de victoires : c’est que ce n’est pas un hasard. Le Besançon Foot, doublé par Morteau-Montlebon, continue pour sa part son apprentissage. Il a été très réussi, jusqu’ici.
Maxime Chevrier
Grandvillars bat le Besançon Foot 2-0.
Besançon. Complexe des Torcols. Temps froid. Terrain synthétique. Environ 100 spectateurs. Arbitrage de M. Antar assisté de MM. Fouad et Coulibaly. Mi-temps : 0-1.
Buts : André (1ere), Parisot (85e) pour Grandvillars.
Avertissements : Dussouilley (25e), Hamdache (29e) au Besançon Foot ; Di Vora (21e), Hildenbrand (41e), Teixeira (53e) à Grandvillars.
Carton blanc : Dussouilley (73e) au Besançon Foot.
Besançon Foot : Laurent - Bonin, Boine, E. Kennel (cap), Dahmane - Hamdache, Hacid, Dussouilley - M’Boa, Bechelem, Amzaïti
Ont participé : Goujon, Abizher et Barghouti
Ent. : Nabil Bouhi
Grandvillars : Marguier (cap) - Parisot, Frezard, Moureaux, Hildenbrand - Teixera, Joséphine, Felder, Saoudi - Di Vora, André
Ont participé : Parisot, Vergon et Collas
Ent. : Gérald Pisani
Le plein s’il vous plaît
Posté le 21/03/2018
En retard, tant dans son calendrier que dans l’aspect comptable, le Besançon Foot se doit de mettre à profit cette semaine à deux matches. Chez lui, où il a si peu réussi depuis le début de saison, les points sont à engranger. A commencer par ce mercredi (20h) devant Jura Dolois.
Trois jours, deux matches à Léo-Lagrange. Six points à prendre. C’est autant un souhait qu’un objectif. Il est naturel. Face à Jura Dolois, ce mercredi, puis Saint-Vit, ce samedi, les protégés de Hervé Genet recevront deux promus de l’été dernier. Jusqu’ici, ça ne leur était arrivé qu’à deux reprises, pour deux succès à la clé (Saint-Apollinaire et Clemenceau). Les deux seuls de la saison à domicile, pour l’instant.
Bien trop maigrichon, le bilan doit être bonifié. « On est à la relance » ne nie pas le coach bisontin. « Ça commence maintenant. C’est vrai qu’on a perdu du terrain, ça l’est aussi parce qu’on a très peu joué depuis un certain temps ». Avant et après la défaite (2-3) contre Auxerre, ce sont près de « six semaines sans match » qui doivent être digérées. Mais le manque de rythme, qui avait été brandi en étendard, après la rencontre face à l’AJA, ne pourra être ressorti. Plus que jamais, le Besançon Foot doit ressembler à un combattant.
« Pas un doute malsain »
Il se le doit, tout d’abord, pour officialiser son maintien, possiblement atteignable dès samedi soir. « On peut creuser l’écart avec les équipes qui nous suivent et qui ont plus de matches que nous » traduit, prudemment, Hervé Genet, résolu à vivre « au jour le jour et d’abord focalisé sur la réception de Jura Dolois ». La belle dynamique actuelle des joueurs de Hervé Saclier lui donne raison. Invaincus depuis le 20 janvier et restant sur deux victoires, les Jurassiens, revenus à égalité de points avec le Besançon Foot, viendront sans doute faire un coup, l’esprit pas loin d’être libéré.
En face, la musique sera forcément différente, pour une équipe bisontine dont il sera intéressant, tout de même, de voir son comportement, maintenant quasiment au complet. « Ce sera difficile. La défaite contre Auxerre a montré que l’on doutait. Ce n’est pas un doute malsain, c’est juste que l’on manque de repères ». Pas simple, pour Hervé Genet, de s’appuyer sur un match aller, remporté sans difficulté (0-2), semblant lointain. Deux mois, dix matches à disputer. Le Besançon Foot va enfin pouvoir actualiser sa saison. Il peut encore la rendre belle.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Jura Dolois à revivre
Posté le 21/03/2018
Premier match à domicile de la semaine et premier revers des hommes de Hervé Genet face à Jura Dolois (0-1). Les Bisontins sont passés à côté.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Jura Dolois
Posté le 21/03/2018
Après la défaite face à Jura Dolois (0-1), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue Hervé Saclier, ainsi que celle de Lucas Cuenin.
Pour la quatrième fois en cinq matches à Léo-Lagrange, en 2018, le Besançon Foot a été battu. Jura Dolois, qui l’a emporté, sans rien voler, dans les derniers instants de la partie (0-1) a mis au pilori une équipe et des individualités indignes de leur rang.
La claque est violente. C’est bien fait, et c’est presque tant mieux. En forçant un peu le trait, Besançon a mérité de perdre, d’encaisser ce but, en toute fin de match (ça faisait longtemps…), sur une inspiration parfaite de Decombe (0-1, 89e). Sans cet éclair, qui ponctua un match pour le moins insipide, il y a tout lieu de penser que certains discours de circonstance auraient été ressortis. Et cette équipe se serait, à nouveau, voilé la face.
Ce mercredi, et Lucas Cuenin, l'impliqué défenseur bisontin (détruit à la fin du match), l’a on ne peut mieux résumé, les « Bleus » n’ont strictement « aucune excuse ». Aucune. S’il n’a pas gagné chez lui, comme c’est le cas pratiquement depuis le début de la saison, c’est tout simplement parce que le Besançon Foot n’est pas bon. Jura Dolois, dans ce match de milieu de tableau (à ce jour !), lui a donné une leçon d’audace. 4-4-2 en losange, l’équipe de Hervé Saclier a été supérieure dans l’utilisation du ballon. Point. « On est plus solide défensivement en ce moment. Même si l’on ne peut pas dire que l’on ait eu une maîtrise sur cette rencontre » a estimé le coach jurassien.
« On a touché le fond »
Jura Dolois a néanmoins eu la possession à Léo-Lagrange. Si l’on se remémore l’impuissance que cette équipe avait laissé, à l’aller face à des Bisontins qui avaient, pourtant, uniquement paru géré les affaires courantes, cela doit légèrement interroger. « Clairement, les ambitions ne collaient pas au véritable niveau de cette équipe » a tranché Hervé Genet, plutôt décontenancé, à l’issue des débats. Il peut l’être. Certes, on n’a pas vu les partenaires de Mickaël Courtot s’en foutre, ce qui est la moindre des choses. Dans la lignée d’un premier quart d’heure positif, ils ont parfois essayé. Mais ont-ils été dangereux, action construite à la clé ? Pratiquement jamais, en 90 minutes.
Ce constat-là est « alarmant ». Le qualificatif sorti de la bouche de Lucas Cuenin est aussi juste que l’implacable constat dressé par son entraîneur. « On en est train de toucher le fond. Il y a un mauvais état d’esprit actuellement dans le groupe ». L’urgence, cette fois, est décrétée pour que, de l’insipide ventre mou, cette équipe ne tombe pas, samedi à l’issue du match crucial face à Saint-Vit, dans un bas de tableau qui n’a jamais été aussi près. « Pas besoin de mot. Juste une réaction humaine et d’orgueil sera nécessaire samedi, vu la raclée que l’on avait prise à l’aller » a exhorté Samuel Kennel. Justement, et malgré la sympathie que l’on peut porter à un garçon comme Guillaume Lafrance, le président doubiste a qualifié « d’honteux », « ces cartons rouges qui ne donnent pas l’image que l’on veut donner du club ». Sur contestation anormale (NDLR : la prestation du jeune arbitre, M. Roche, a été excellente), le Besançon Foot a, comme souvent en 2017, fini en infériorité numérique. A nouveau, il s’est tiré une balle dans le pied. Une fois de plus, il a déçu. Et se retrouve confronté à ce qu’il est. « L’introspection » réclamée par coach Genet devient juste indispensable.
Maxime Chevrier
En urgence absolue
Posté le 24/03/2018
Alors que Saint-Apollinaire (11e et potentiel premier relégable, en cas de cinq relégations) est revenu à trois petits points, le Besançon Foot, qui a déçu mercredi devant Jura Dolois, a un devoir moral : battre Saint-Vit, ce samedi soir (18h).
Assurer sa place en National 3. Voilà, désormais, l’unique objectif que guette cette formation bisontine. La traduction de ses deux derniers revers à domicile, assez tristes (Auxerre et Jura Dolois). La déception n’est pas seulement comptable. Elle est morale, pour un groupe qui déçoit, en 2018. Au parcours aller, honorable sans être non plus extraordinaire, s’est substitué un enchaînement famélique.
Quatre revers, un nul pour une seule victoire (Saint-Apollinaire) : le bilan est grave. « Une moyenne de 0,66 point par match. Cherchez pas, à ce rythme-là, on descend » lâche froidement Hervé Genet. Décontenancé, le technicien a placé son groupe devant ses responsabilités. « Du doute ? Bien sûr qu’il y en a. Complètement même, je n’ai rien à cacher. La seule vérité maintenant est le terrain. Les propos guerriers ou autres, c’est du bla-bla pour moi ». Il est vrai que, pour bien faire, et retrouver une dynamique, le Besançon Foot doit commencer par jouer au ballon. Ce dont il a été quasiment incapable, lors de ses deux dernières sorties.
Ce match avait révélé nos insuffisances
Les partenaires de Mickaël Courtot se le doivent, eux qui étaient déjà sortis, à l’aller à Saint-Vit, la tête basse et les fesses rougies de honte (3-1). « Saint-Vit n’avait pas démérité sa victoire. En fait, c’est ce match qui avait révélé nos insuffisances et ce que l’on est, finalement. A savoir une équipe capable de très bien jouer une demi-heure et de déjouer ensuite. On n’a pas progressé depuis ».
Pour Hervé Genet, alors « qu’on était plein d’espoirs à ce moment-là, on avait éteint la lumière ». Raviver la flamme en ce premier samedi de printemps est indispensable. Surtout pour éviter de relancer une formation saint-vitoise dans le dur (NDLR : cinq revers, un nul en 2018, plus mauvaise série). « On va rencontrer une équipe qui joue sa peau. Et ça va nous donner une idée de ce qui nous attend pour cette fin de saison, entre ces matches pour le maintien, et les autres adversaires qui joueront la montée. Le calendrier sera très difficile ». Une façon de persuader qu’il est vital de prendre les trois points ce coup-ci.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Saint-Vit à revivre
Posté le 24/03/2018
Les Bisontins, qui ne sont pas dans une bonne phase, devaient se rattraper en engrangeant des points face à Saint-Vit. Dominateurs de bout en bout de la rencontre, les hommes de Hervé Genet ont signé un net succès (5-0).
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Les réactions après Besançon Foot - Saint-Vit
Posté le 24/03/2018
Après la victoire face à Saint-Vit (5-0), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur saint-vitois Maxime Dhote et de son homologue Hervé Genet, ainsi que celle de Yohan Crolet.
Les Bisontins se sont réconciliés avec eux-mêmes. Autoritaires et impliqués, ils ont répondu aux attentes devant Saint-Vit. Mieux, ils ont déroulé, en reprenant confiance dans leur jeu et leurs enchaînements (5-0). Exactement ce qu’il fallait.
La victoire a cent pères mais la défaite est orpheline. Les dernières nuits de Hervé Genet n’ont pas dû être simples. En « rendant aussi hommage au staff », Samuel Kennel, le président, eut encore les mots justes. Car la façon dont a été remodelée et dirigée cette équipe a plu. Même si, pudique, il ne s’est pas épanché sur la question, probable aussi que le coach bisontin ait été touché par la plongée dans ses bras du premier buteur de la soirée (1-0, 14e).
Yohan Crolet, qui avait mis à la faute Diouf, suite à un des corners qu’il avait bien frappés dans ce début de partie bien empoigné, n’avait pas hésité. C’était sa façon à lui de « lui montrer que je l’aime en tant qu’homme ». Honni le mois dernier, le meneur du jeu bisontin revêtait alors son côté pile qu’on lui aime tant, le côté attachant et son… dixième but de la saison en prime. Puisse ce visage être annonciateur d’une fin de saison où la notion de plaisir, comme samedi, sera un fil conducteur. Les Bisontins ont bien vérifié, autour d’eux, qu’elle était communicative.
Libérés, ils se sont (bien) lâchés
Y prendre goût est conseillé. Persuadé que son équipe « n’est pas à sa place », le président bisontin l’appelle de ses vœux. Ce qui supposera confirmation, dans un contexte (déplacement à Gueugnon samedi) autrement plus ardu que l’opposition présentée contre Saint-Vit. « C’est nous, l’équipe qu’il faut rencontrer en ce moment » a froidement lâché Maxime Dhote, le lucide technicien doubiste. A Léo-Lagrange, son équipe a souffert de la comparaison. « Ce n’est pas le même championnat pour nous » expliquait-il, sans détour. Il était écrit, dans cette rencontre, que si deuxième but bisontin il y avait, la suite, même à dix contre dix, après les expulsions presque simultanées de Jelsh et Di Pinto par le rigoureux M. Dudic, serait une formalité.
Ce deuxième but mit du temps à venir. Ce n’était pourtant pas faute d’en avoir eu, largement, la possibilité (Amaouche et M’Baiam). Il fallut attendre un contre d’école, la fixation et la passe décisive d’Amaouche, pour la parfaite conclusion de Dabo, lancé comme une balle (2-0, 62e). Du jeu, du mouvement, comme sur cette montée rageuse de Cuenin, côté gauche, pour un centre aux petits oignons. M’Baiam, qui venait de s’offrir une frappe croisée imparable (3-0, 68e), ne laissait aucune chance à Diouf (4-0, 72e). Ce dernier était une dernière fois crucifié, plein axe, par un M’Boa très tranchant dans cette deuxième période (5-0, 83e). Net et sans bavure, comme le mois dernier à Saint-Apollinaire. C’est définitivement à ce régime, qu’il faut carburer.
Maxime Chevrier
Stage de Pâques : un menu de rêve !
Posté le 29/03/2018
Visite chez les pros du Racing Club Strasbourg, sport et foot, sortie cirque ou activité pédagogique : le stage que propose le Besançon Foot, lors de la première semaine (9-13 avril) des vacances de Pâques, sera exceptionnel. Vite, à vos réservations !
Le Besançon Foot s’occupe de tout. Et il fait particulièrement bien les choses. Pensez donc : votre ou vos enfants, fan(s) de foot et de sport, aura(ont) l’occasion, pendant la première semaine des vacances scolaires, d’enchaîner un programme de rêve ! Journée à Strasbourg, pour aller visiter les installations de notre club partenaires et visiter les joueurs professionnels de Ligue 1.
Un grand moment en perspective avec le Racing Club de Strasbourg. Sur Besançon, et grâce à l’encadrement reconnu par des entraîneurs diplômés, les enfants profiteront des installations du complexe des Orchamps pour s’adonner à leur passion. Au menu, également, une sortie au grand cirque de Saint-Pétersbourg, de passage à Besançon.
Pour 70€ seulement, inscrivez-vous vite !
Comme d’habitude, le Besançon Foot, labellisé au plus haut niveau possible (élite), pour son encadrement des jeunes, tiendra son engagement de livrer, aux stagiaires, une activité pédagogique. Ainsi, les jeunes pousses se retrouveront chez les pompiers de Besançon, pour une initiation aux premiers secours.
Le tout, pour une somme minimisée à… 70€, incluant des repas (et goûters) de choix, confectionnés par notre partenaire Léonard. Dépêchez-vous pour vous inscrire le plus rapidement à benjamin.goujon@besanconfoot.com
Pour retrouver l'ensemble des informations, le déroulement des journées, les modalités d'inscription,téléchargez le PDF.
Toujours en alerte
Posté le 31/03/2018
La façon dont les Bisontins, clairement menacés, avaient abordé la dernière rencontre devant Saint-Vit était saine. A Gueugnon, chez l’une des meilleures équipes du championnat, et alors qu’ils restent à portée de la zone rouge, c’est autant leurs aptitudes face aux gros que leur régularité qui seront questionnées.
Avant d’aborder, le 19 mai, la dernière journée du championnat, il est fort probable que le casting des rétrogradés ne sera pas connu, dans ce groupe. Ce sera d’autant plus vrai si, comme c’est le cas présentement, les régionaux Belfort et Montceau font partie des trois derniers en National 2. La potentielle cinquième relégation, de National 3 en Régional 1, donnerait, alors, une tout autre lecture du classement.
Le Besançon Foot est bien placé pour le savoir. 9e, il ne possède que cinq longueurs d’avance sur ce 11e, qu’est Saint-Appolinaire. « La course pour le maintien se poursuit et on reste très attentif à ce qui se passe derrière » réagit Hervé Genet. Le succès contre Saint-Vit, la semaine dernière, était une étape. « C’est à partir de maintenant, avec ce mois d’avril, que tout va se décider ». Si les Bisontins, avant d’être exempts, l’abordent avec un deuxième succès de rang, ce samedi à Gueugnon, l’opération maintien n’aurait plus qu’à être définitivement conclue à Selongey (14 avril).
Gueugnon joue ses dernières cartes
A l’aube de ce Gueugnon - Besançon Foot, les apparences comptables seront trompeuses. Avec un total de six revers, les Forgerons, notamment très pénalisés par le revers en match en retard face au Racing, seraient, dans bien d’autres championnats, hors course, pour l’accession. Il n’en est encore rien, potentiellement, en cas de folle série. « C’est évident qu’ils veulent encore tirer leur épingle du jeu. J’en suis sûr en tout cas. Et d’un autre côté, c’est une des meilleures équipes du groupe que j’ai vues cette saison ».
Le coach bisontin fait notamment référence au match aller (2-2). Presque une autre époque, où le potentiel bisontin, largement entrevu pendant une bonne mi-temps, autorisait alors bien des espoirs. Comme sur ce penalty concédé in-extremis, ces espoirs-là ont été douchés. La faute, notamment, à une incapacité chronique à se révéler, dans les moments clés. Etriller le Clemenceau, Saint-Appolinaire ou Saint-Vit est une chose, briller face aux gros, une autre. Signer une véritable référence à Gueugnon ? « Le contexte ne sera pas évident. Face à une équipe très offensive, on va certainement souffrir. Il nous faudra beaucoup plus de rigueur, c’est à travers elle que nous assurerons notre maintien ». De la rigueur, et aussi de l’inspiration. Histoire que les joueurs du Besançon Foot se persuadent qu’ils peuvent regarder les plus costauds, droit dans les yeux.
Maxime Chevrier
Gueugnon - Besançon Foot à revivre
Posté le 31/03/2018
Les Bisontins se sont logiquement inclinés (2-0) chez une équipe de Gueugnon supérieure. Il faudra être au rendez-vous, le 14 avril à Selongey, dans l'optique d'un maintien qui se fait attendre.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Gueugnon - Besançon Foot
Posté le 01/04/2018
Après la défaite à Gueugnon (2-0), retrouvez les réactions de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue Philippe Correia, ainsi que celle de Ludovic Golliard.
Les Bisontins n’auront « fait qu’illusion » de l’aveu même de leur entraîneur. Gueugnon, supérieur intrinsèquement, n’a pas eu de mal à les dominer (2-0). Il en a profité pour pleinement se relancer quand le Besançon Foot, lui, sera inspiré de définitivement se rassurer.
Et au premier souffle fort, le château de cartes s’ébranla. Hervé Genet attendait, intimement, beaucoup du voyage à Jean-Laville, jamais comme les autres, chez un adversaire éminemment respectable. « La valeur étalon de ce groupe » estime toujours le technicien franc-comtois. Ses joueurs furent bien loin de s’étalonner, malheureusement. La faute à ce caractère décidément bien trop vacillant, c’est certain. La faute, c’est tout autant vrai, à un niveau intrinsèque inférieur.
Pour la troisième fois, véritablement cette saison (après Dijon et Louhans-Cuiseaux), le Besançon Foot a semblé, individuellement, nettement en-dessous d’une équipe gueugnonnaise qui, si elle finit le championnat ainsi, a tout pour prétendre au National 2. Non seulement les joueurs de Philippe Correia jouent en équipe, mais il faut aussi avoir la lucidité de se dire, samedi, qu’un nombre infime de Bisontins auraient eu leur place chez les « Jaunes ».
Jamais dangereux
Ce différentiel, pourtant, ne s’était pas vu, dans les 20 premières minutes. « L’entame diésel » commentée par le coach bourguignon avait, probablement, une explication. Les premières intentions doubistes étaient plus que louables. Chaque récupération de balle donnait lieu à une projection sensée, dans une reconfiguration laissant apparaître une belle complémentarité entre Crolet, meilleur Bisontin dans ces premiers instants, et M’Baiam. Ces velléités seront restées des pétards mouillés. « Dites-moi à quel moment nous avons été dangereux ? » s’interroge, à juste titre, Hervé Genet.
Incapables de frapper au but en première mi-temps, les « Bleus » n’auront jamais mis Bouchité à contribution. Une première cette saison. Ce tableau-là, pas forcément infamant dans le contenu, a été un peu plus dévalué. Dans le placement, la couverture ou la justesse (contrôles, remises en touche…), il manqua simplement le b.a.-ba. Sans parler de l’opiniâtreté. Gueugnon, mis sur les bons rails en dix minutes chrono (Soumah : 1-0, 28e puis Fr. Revuelta : 2-0, 38e), n’en demandait sans doute pas tant. Besançon a pris une leçon qui devra lui servir de réflexion. Et d’électrochoc pour aller chercher les points du maintien.
A Gueugnon, Maxime Chevrier
Stage de Pâques : un menu de rêve !
Posté le 07/04/2018 Visite chez les pros du Racing Club Strasbourg, sport et foot, sortie cirque ou activité pédagogique : le stage que propose le Besançon Foot, lors de la première semaine (9-13 avril) des vacances de Pâques, sera exceptionnel. Vite, à vos réservations !
Le Besançon Foot s’occupe de tout. Et il fait particulièrement bien les choses. Pensez donc : votre ou vos enfants, fan(s) de foot et de sport, aura(ont) l’occasion, pendant la première semaine des vacances scolaires, d’enchaîner un programme de rêve ! Journée à Strasbourg, pour aller visiter les installations de notre club partenaires et visiter les joueurs professionnels de Ligue 1.
Un grand moment en perspective avec le Racing Club de Strasbourg. Sur Besançon, et grâce à l’encadrement reconnu par des entraîneurs diplômés, les enfants profiteront des installations du complexe des Orchamps pour s’adonner à leur passion. Au menu, également, une sortie au grand cirque de Saint-Pétersbourg, de passage à Besançon.
Pour 70€ seulement, inscrivez-vous vite !
Comme d’habitude, le Besançon Foot, labellisé au plus haut niveau possible (élite), pour son encadrement des jeunes, tiendra son engagement de livrer, aux stagiaires, une activité pédagogique. Ainsi, les jeunes pousses se retrouveront chez les pompiers de Besançon, pour une initiation aux premiers secours.
Le tout, pour une somme minimisée à… 70€, incluant des repas (et goûters) de choix, confectionnés par notre partenaire Léonard. Dépêchez-vous pour vous inscrire le plus rapidement à benjamin.goujon@besanconfoot.com
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Cette fois, plus d’excuses !
Posté le 14/04/2018
Exempts la semaine dernière après avoir été froidement dominés à Gueugnon, les Bisontins jouent gros, ce samedi (18h) à Selongey. Ils peuvent tout aussi bien pratiquement boucler leur opération maintien que se mettre en grand danger, face au premier relégable. Attention…
Côté pile ou côté face ? Capable d’éparpiller Saint-Apollinaire (0-7) et Saint-Vit (5-0), le Besançon Foot a surtout déçu, depuis le mois de janvier. Cinq défaites et une précarisation progressive, au classement, qui rend l’affrontement du soir, à Selongey, déterminant. Avec sept points d’avance sur ce premier relégable et deux matches en moins, les Doubistes mettraient quasi-définitivement les Côte d’Oriens à distance, en cas de succès aux Courvelles.
Encore faudra-t-il réussir ce que l’équipe de Hervé Genet, version antérieure, n’avait jamais su faire, dans ce petit stade, lors des deux précédentes saisons (2-1 et 3-0). Pas une surprise quand on sait que s’imposer chez cette formation valeureuse n’est jamais aisé. Après avoir totalement raté sa première partie de saison, l’équipe de Sébastien Evain a bien redressé la barre, accrochant par exemple le Racing (1-1) et dominant Gueugnon (1-0). Des valeurs, les Bisontins en auront donc enfin besoin, 90 minutes durant, pour livrer un combat qui les rendrait doublement fiers.
« Absolument s’échapper des cinq derniers »
Aucune excuse, cette fois, ne pourrait être invoquée, avec ce contexte posé. Car en plus de la difficulté du rendez-vous, le Besançon Foot n’ignore pas qu’une épée de Damoclès reste potentiellement figée sur sa tête. Si Belfort, requinqué depuis deux matches, rechutait en se retrouvant, comme Montceau, relégable en National 3, le Besançon Foot n’aurait alors plus que quatre petits points d’avance (Saint-Apollnaire, 11e), sur la zone rouge. « Bien sûr qu’il y a danger. Il faut absolument s’échapper, non pas des quatre derniers, mais des cinq derniers. Je ne veux pas que l’on soit leur cible ».
Hervé Genet attend, comme ce fut le cas devant Saint-Vit, des réponses. Dans l’attitude, l’opiniâtreté de son groupe. Sa propension à défendre et faire les efforts ensemble. Des bases qui devraient être tenues pour acquises, à ce jour. « Cette rigueur qui nous échappe depuis quelque temps, nous devons la retrouver. C’est elle qui nous faisait bien voyager en 2017, nous permettant de surnager au classement ». A l’aube d’affronter des équipes en mode commando pour leur maintien, il est temps que Besançon trouve du répondant. Ses réponses à lui.
Maxime Chevrier
Selongey - Besançon Foot à revivre
Posté le 14/04/2018
Au bout du bout ! Les Bisontins arrachent une victoire très importante pour le maintien sur la pelouse de Selongey (1-2). Un réel soulagement pour les hommes de Hervé Genet.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Selongey - Besançon Foot
Posté le 14/04/2018
Après cette très belle victoire arrachée à Selongey (1-2), retrouvez les réactions de Hervé Genet, le coach bisontin et l'un de ses adjoints Vincent El Yacout, ainsi que celle du milieu de terrain Elyes Hakkar.
Les Bisontins sont allés décrocher, dans les derniers instants, une victoire probablement déterminante, à Selongey (1-2). Ce dont on ne les pensait plus capables et ce qui ne leur était plus arrivé depuis six mois. La récompense, significative, d’un groupe volontaire.
Un maître coup franc dans la boite, de Crolet, un duel aérien gagné par Hakkar, et une conclusion rusée, d’attaquant, avec la malicieuse tête de M’Baiam. Quitte à se répéter : le football sait tellement être simple. Ce but de la délivrance (1-2, 89e) a bien illustré ce qu’a fait le Besançon Foot à Selongey : il s’est battu. Dignement. On ne lui en demandait pas véritablement davantage, sur cette pelouse bosselée, dont on se rendit compte, immédiatement, qu’elle rendrait l’affaire compliquée.
Bien au fait du contexte, mais aussi du caractère potentiellement très dangereux de la soirée, les Bisontins ont, sans se prendre pour des autres, eu davantage de maîtrise. Très mesuré après la rencontre, Hervé Genet, qui avait beau regretter, un poil sévèrement pour le coup, que son équipe ait « toujours tendance à jouer là où il ne le faut pas », a forcément dû être rassuré de l’investissement de ses troupes. Une replongée dans ce que représentait cette équipe, il y a trois semaines contre Jura Dolois, fera d’autant plus apprécier la… troisième victoire des « Bleus » en 2018.
De l’exigence qu’ils y mettront dépendra leur fin de saison
Charge à eux, désormais, de faire fructifier ce compteur, plus honorablement. A commencer par samedi prochain, devant une équipe de Quetigny qui, comme Selongey, jouera sa peau à Léo-Lagrange. Souhaité, l’enchaînement pourrait être synonyme, mathématiquement, de maintien dans cette division, après une saison en dents de scie. Il serait alors temps de déployer, plus fidèlement, des séquences que l’on a pu voir par bribes, à Selongey. L’ouverture du score bisontine, consécutive à une récupération de M’Baiam enchaînée d’une rapide mise sur orbite pour Amaouche, fut par exemple limpide.
Le dernier cité, d’un centre fuyant aux petits oignons, trouvant la reprise d’un Di Pinto très à son avantage, ce samedi (0-1, 25e). Le Bisontin avait vécu, plein de fougue, son premier but de la saison, laissant entrevoir cette grinta qui n’a pas fait défaut, ce coup-ci, au reste du groupe. Bien sûr, comme trop souvent cette saison, et malgré le nouveau match très sûr de Vauthey, dans ses cages, Besançon avait eu cette affreuse manie de se punir tout seul. Les corners selongéens, joués au second poteau sur la tête de Begin, n’avaient pas servi d’alerte à un ensemble décidément friable. Golliard et Hakkar se gênaient, « alors qu’il n’y avait même pas de danger » croyait revoir, à juste titre, leur coach, et le premier cité trompait son gardien, en prolongeant de la tête (1-1, 29e).
Le troisième csc de la saison faillit coûter les trois points. Et même peut-être plus que ça. M’Baiam, qui se sera heureusement parfaitement racheté, avait vendangé ce ballon du 1-2, sur une action, initiée par Hakkar, certainement auteur de son meilleur match cette saison, et relayée par Di Pinto et Amaouche (32e). Selongey, capable, outre les phases arrêtées, d’être très dangereux en contre grâce à la faculté de ses attaquants (et notamment Blot, côté droit), frôla le coup parfait, juste avant la pause. De quoi pouvoir donner des regrets à une équipe qui, en cas de quatre relégations, a encore largement le potentiel (et peut-être même le calendrier) pour s’en sortir. Elle aimerait forcément être à la place d’un Besançon Foot, nanti de dix unités d’avance, qui ne doit pas s’interdire de chasser vigoureusement les gros points, dans cette fin de saison. S’ils le veulent vraiment, comme ce samedi, ils le feront.
Maxime Chevrier
Retour sur la visite à Strasbourg
Posté le 18/04/2018
Dans le cadre de son partenariat avec le Racing Club de Strasbourg (Ligue 1), le Besançon Foot a envoyé, mercredi dernier, ses jeunes stagiaires visiter les installations (rénovées) du centre de formation alsacien. Rappel d’un moment privilégié.
Ils sont revenus avec des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête. Les jeunes qui ont participé, la semaine dernière, au stage du Besançon Foot fort bien organisé par Benjamin Goujon et ses acolytes éducateurs du club, se souviendront de cette visite à Strasbourg. Après les efforts, matérialisés par un voyage en bus quand même exigeant, les gamins ont eu droit à leur réconfort. Et pas qu’un peu.
Dédicaces, photos et autres sourires avec le groupe professionnel (sympa) de Thierry Laurey, devant des supporters du Racing attendris, par cette présence massive tout en bleu. Mais aussi, après un bon repas pris au centre de formation, une visite d’installations sur lequel les équipes du RCSA se penchent avec talent et perspectives, depuis quelques années.
« Apprends à être petit pour devenir grand »
Pour ceux qui les connaissaient, lors de la dernière période professionnelle strasbourgeoise, le changement de décor est saisissant. Coups de pinceau, mise aux normes, investissement : tout y est. Dans ces murs, une évidence se saisit immédiatement : l’amour (« un seul » grave une écharpe) d’un club à l’identité unique. A Strasbourg, on vit, mange et dort Racing. Et la descente aux enfers (CFA 2) n’a strictement rien changé - au contraire - à ce sentiment d’appartenance.
Il sait être fidèlement entretenu par des serviteurs. Alors que son frère, Marc (ex-international), a su, en tant que président, fièrement redorer le blason strasbourgeois, François, le directeur du centre de formation, inculque, au quotidien, un esprit maison à ses jeunes troupes, d’une impeccable politesse. L’homme, à la base du partenariat qui lie Strasbourg au Besançon Foot, n’a pas changé, lui qui a conservé des liens très complices avec Hervé Genet.
En s’adressant, avec son discours toujours pédagogique, aux jeunes stagiaires bisontins, François Keller, n’a pas hésité à transmettre cette culture. « Vous connaissez les All Blacks, les joueurs de rugby super-costauds, qui sont considérés comme les meilleurs joueurs au monde ? Eh bien, chaque jour, ils lavent eux-mêmes leur vestiaire. C’est quelque chose qui m’a marqué et que j’ai instauré chez nous » énonce-t-il, face à des enfants à l’écoute, brandissant son index droit vers une devise trônant un peu partout. « Regardez ça : ‘apprends à être petit pour devenir grand’. C’est important de savoir d’où l’on vient… ». Des mots qui prennent tout leur sens, pour un Besançon Foot, notamment représenté par le vice-président Vincent Diaz, qui tient là son modèle.
A Strasbourg, Maxime Chevrier
Au contact de la vie des quartiers
Posté le 20/04/2018
Ambassadeur de la ville et acteur de la cohésion sociale dans la cité, le Besançon Foot a été associé, ce jeudi, à une belle opération, menée par la ville de Besançon et la Maison de quartier de Montrapon, pour favoriser le « vivre ensemble ».
Une centaine (101 exactement) de jeunes, 25 adultes, entourés de responsables de la Ville de Besançon et de la Maison des quartiers de Montrapon. Sous un soleil estival, tout ce beau monde a bien vécu, sur un square Coluche toujours aussi bien fréquenté. Ce jeudi après-midi, on retrouvait même quelques personnages bien connus du sport bisontin.
Le champion de boxe Morrade Hakkar, mais également Hervé Genet. A l’instar de l’entraîneur bisontin, le Besançon Foot, notamment représenté par son dirigeant Jean-Luc Manso, était mobilisé pour tenir l’un de ses engagements auquel il tient : être un acteur de la cité bisontine. « Le Besançon Foot a été sollicité pour les valeurs qu’il incarne » a-t-il été énoncé, sur place. Certains de ses joueurs du groupe National 3 (Marius M’Baiam, Hermann M’Boa, Yannick Cyprien et Kacem Amaouche) ont donc joué le rôle d’encadrants, auprès des participants.
Foot et éducation
Ils étaient rassemblés, et c’était le but, sous la bannière multigénérationnelle. En l’occurrence, de 5 à 47 ans. Pour « favoriser le croisement de générations », c’est donc le ballon rond qui a été choisi. Tournoi bon-enfant, efforts physiques, mais aussi ateliers réflexion, d’utilité publique. Avec le concours de l’association Léo-Lagrange, une table-ronde « égalité homme-femme » a été mise sur pied.
D’autres discussions autour des méfaits du soleil, de l’importance de l’hydratation étaient organisées, tandis que des travaux pratiques autour de la prise de son et de l’expression radiophonique étaient également à l’ordre du jour. Une fort belle journée de cohésion sociale qui s’est conclue par un goûter et des invitations remises pour le Besançon Foot - Quetigny de ce samedi.
Balle de break sur leur service
Posté le 21/04/2018
Un succès, ce samedi (18h) devant Quetigny, combiné à tout autre résultat qu’une victoire de Saint-Apollinaire, dimanche, assurerait, définitivement, le maintien au Besançon Foot. Il lui permettrait, accessoirement, de prétendre conclure honorablement ce championnat.
C’est un peu comme le joueur de tennis, favori, qui vient de remporter ses deux premiers sets dans un tournoi du Grand Chelem, et qui se retrouve en avantageuse position de breaker dans le troisième. Pour le Besançon Foot aussi, l’issue ne semble plus très loin. Son parcours, assez sinusoïdal cette saison, le pousse, à un mois du terme du championnat, à des derniers efforts pour boucler son maintien en National 3.
Si l’objectif, brut, n’aura pas sa place dans les exploits du genre, sa réalisation, autre part que lors des deux dernières journées, constituerait un petit mieux (dans un championnat certes différent), par rapport aux deux précédentes saisons qu’a connues Hervé Genet. Le meilleur classement possible, une fois délesté des contraintes du bas de tableau, étant, ensuite, toujours une carotte après laquelle courir. Car en cas de second succès de rang, ce samedi, après celui décroché à Selongey, les « Bleus » n’auraient plus de doute sur un maintien qui serait même officiel, si Saint-Apollinaire ne dominait pas son voisin dijonnais, dimanche.
« Ne pas partir la fleur au fusil »
Un peu Guy Roux dans l’âme, car très sûrement échaudé par les sauts de concentration de son groupe, Hervé Genet pousse la prudence à son paroxysme. « Il faut à tout prix vouloir gagner pour se rapprocher du maintien ». Le mimétisme de l’approche du dernier match à Selongey n’est probablement pas involontaire. Sur leurs gardes et en alerte, les Bisontins étaient apparus complètement dans le vrai, opposant un visage conforme et adapté à la réalité de ce championnat. Un peu comme ils avaient su le faire, à dix contre onze, lors du match aller à… Quetigny.
« Ça n’a jamais été simple contre eux. On avait effectivement gagné, dans les dernières minutes (1-2), en étant en infériorité numérique, et on s’était fait sortir aux tirs au but en Coupe de France » retient le coach bisontin. Il ne s’attend pas, à nouveau, à une partie de plaisir. « Quetigny va jouer sa peau et on sait ce que cela implique. Ils vont chercher à bien défendre et faire très mal en contre. A nous de ne surtout pas partir la fleur au fusil ». La patience, dont avaient su faire preuve les Doubistes, lors de leur dernière réception face à Saint-Vit (5-0), pourra leur servir de modèle. « Puisqu’on a le don de se mettre dans des situations difficiles, j’attends de mes joueurs qu’ils décuplent leur rigueur et leur sérieux ». Le break serait alors bien converti. Comme attendu.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Quetigny à revivre
Posté le 21/04/2018
Il fallait gagner pour les hommes de Hervé Genet. Grâce à un but de Golliard en première mi-temps, les Bisontins, qui ont été mis en difficulté en seconde période par des Bourguignons jouant leur peau, ont fini par faire le break par le jeu Hacid (2-0). Le maintien est (tout) proche.
Pour revivre ce match dans les codnitions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Quetigny
Posté le 21/04/2018
Après la victoire (2-0) face à Quetigny, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue, Vincent Buatois, ainsi que celle de Karanmadi Dabo.
La neuvième victoire de la saison, acquise ce samedi contre Quetigny (2-0), permet officiellement aux Bisontins de se maintenir en National 3, à un mois et cinq matches du terme, après le revers ce dimanche de Saint-Apollinaire. C’est bien, mais ils peuvent mieux faire.
Dis-moi qui tu bats, je te dirai quel vainqueur tu es. Samedi, comme il l’a fait depuis le début de la saison, à deux exceptions notables (Saint-Vit et Jura Dolois) qui lui donneraient, sans doute, un compteur points plus en adéquation avec ce qu’il vaut, le Besançon Foot a fait le job : il a battu une équipe classée derrière lui. Autrement dit, il a assuré le minimum syndical en venant à bout d’une de ces équipes qui luttent pour le maintien, car en général venues de Régional 1.
Sur leurs neuf victoires, les hommes de Hervé Genet ne comptent qu’un succès contre une équipe du haut de tableau (2-0 à Auxerre), dans ce championnat où ils font, bien malgré eux, office de ligne de démarcation. Ce bilan cahin-caha, tantôt séduisant, tantôt décevant, Besançon l’a synthétisé samedi. « Je crois vraiment qu’on doit être la meilleure équipe du championnat… des 20 premières minutes ». Juste dans ses analyses, le président Samuel Kennel y a ajouté un bon mot. Vincent Buatois, le coach de Quetigny, reconnaissant lui-même que son équipe aurait pu être assez rapidement punie.
Il faudra plus de régularité
Avant et après l’ouverture du score, d’une tête de Golliard sur un corner de Crolet (1-0, 16e), les Bleus n’avaient pas mis dans le mille deux tentatives en or. A chaque fois, elles devaient conclure un mouvement d’école, symbole d’un jeu qui sait être très au point, quand cette équipe s’en donne les moyens. Crolet, après un mouvement instauré par Dabo côté droit (4e), puis Di Pinto, à nouveau au-dessus, suite à un enchaînement, côté gauche, relayé par M’Baiam, Amaouche et Crolet (31e), avaient donc laissé Quetigny y croire. Et c’était une erreur.
Pas loin d’être débordés, les Bourguignons allaient, à leur tour, manquer le coche. Comme à Selongey, le fluide était plutôt bisontin. Car un penalty, que Vauthey concédait face à Belhadj, était envoyé dans les airs par Chergui (41e), alors que les Francs-Comtois frôlaient encore la correctionnelle, lors d’un retour des vestiaires franchement raté. Il fallait les interventions décisives, et quasi-conjointes, de Vauthey et Cuenin, pour empêcher Belhadj de signer une égalisation (48e) que manquait de peu le remuant Nattes (49e).
A ce petit jeu d’inefficacité devant le but, auquel il fallait ajouter la (belle) volée de Di Pinto (57e) et la frappe un peu trop croisée de Dabo (63e), ce sont bien les locaux qui s’en sortaient le mieux. Le jeune Hacid profitant de la fin de match pour signer son premier but en National 3, grande joie à la clé, sur une action (Atangana et Dabo) parfaite (2-0, 89e). Un dénouement qui valait donc officiellement le maintien, pour un Besançon Foot qui doit désormais aller chercher, en plus du résultat et de la dynamique actuelle, la régularité dans le contenu.
Maxime Chevrier
Demain commence aujourd’hui
Posté le 27/04/2018
Maintenant qu’il n’a plus à se soucier d’un maintien acquis, le Besançon Foot attaque, ce samedi (18h) chez son voisin du Clemenceau déjà relégué, sa dernière ligne droite. Ou cinq matches pour poser les jalons de la prochaine saison. Gagner et séduire sera important, pour tout le monde.
On ne vendra pas la mariée plus belle qu’elle ne l’est. L’adrénaline et le stress, qui vous poussent à vous surpasser, les joueurs de Hervé Genet n’ont pas énormément dû les ressentir, ces dernières semaines. A commencer par samedi dernier, devant Quetigny (2-0), où il était question, à un mois du terme, de boucler le maintien. « Les joueurs se sentent maintenus » s’agaçait souvent, ces derniers temps, le coach bisontin, précautionneux, car déjà marqué, dans son passé, par des scénarios rocambolesques.
Ce stress-là, les Bisontins ne l’auront donc pas en fin de saison. Et il faut avoir l’humilité de se dire qu’au moins cinq équipes envieraient ce sentiment. C’est, quelque part, un progrès par rapport aux deux dernières saisons sous la coupe BFC, où la délivrance avait respectivement été obtenue lors de l’avant-dernière et la dernière journée. Pour qu’il soit réel, dans un championnat reformaté et clairement à deux vitesses, il faudrait se rapprocher, au ratio victoires, de ce que compilent aujourd’hui les « gros ».
« On va inclure trois nouveaux U19 »
Cinq matches (dont trois face à des équipes qui jouent encore - à l’aube de cette 27e journée en tout cas - l’accession en National 2), pour combien de succès, au final, à ajouter aux neuf récoltés jusqu’ici ? « Je vais surtout m’attacher à être attentif au contenu de nos matches, à la façon dont nous jouerons, pour mieux préparer, déjà, la saison prochaine » tranche le technicien bisontin. Dans quelle mesure cette fin de saison peut servir de laboratoire ? « On va déjà inclure trois nouveaux U19 dans notre groupe de travail, dès la semaine prochaine. Ce sera l’occasion de voir leur comportement en situation, et de regarder s’ils ont les qualités requises pour déjà toucher ou non à la compétition ».
Les minots ne seront pas les seuls, dans les jours à venir, à devoir faire leur place pour cet été. Le groupe actuel, qui s’est distingué par son irrégularité, sera scruté de près. Et certains ont encore beaucoup à prouver, pour finir de convaincre. « Bien sûr qu’individuellement, tout le monde aura sa carte à jouer. Mais disons que collectivement, je sais que les joueurs ont à cœur de bien finir. Le challenge, déjà, c'est d'enchaîner pour la première fois trois victoires consécutives » balise Hervé Genet. Avec ce derby face à un Clemenceau, « qui aura, comme nous, à cœur de bien jouer », le Besançon Foot va pouvoir commencer à voir un peu plus loin.
Maxime Chevrier
Clemenceau - Besançon Foot à revivre
Posté le 28/04/2018
Contrat rempli pour le Besançon Foot ! Face à la lanterne rouge du Clemenceau, il a enchaîné une troisième victoire consécutive (1-4), en se montrant sérieux et plus efficace. Le rythme s'enchaînera, la semaine prochaine, avec le match en retard, mardi (15h) à Louhans-Cuiseaux, et la réception, dimanche (15h) d'Avallon.
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Les réactions après Clemenceau - Besançon Foot
Posté le 29/04/2018
Après la victoire des hommes de Hervé Genet sur le terrain du Clemenceau (1-4), retrouvez les réactions du vice-président bisontin, Carl Frascaro, de l’entraîneur Hervé Genet ainsi que celle de Robin Vauthey.
Même si ce derby n’avait pas d’enjeu comptable entre le Clemenceau et le Besançon Foot, la victoire des hommes de Hervé genet (1-4) n’est pas sans enseignement. Elle retranscrit assez bien l’image de la saison des Bisontins.
« Malgré le score, la victoire n’a pas été aussi simple que cela à se dessiner ». Hervé Genet, satisfait du comportement global de ses troupes, ne pouvait cacher son agacement sur un énième trou d’air de son équipe, dans un match. « Pendant 20 minutes en seconde période, on est à l’envers », le coach bisontin n’a pu que constater une de ces absences récurrentes cette saison. Elles auront coûté beaucoup de points. Le jeune Robin Vauthey, lucide, pointait également l’inconstance de l’équipe sur la saison et au sein d’un même match.
Mais à côté de ce côté plus sombre, l’aisance bisontine et sa capacité à faire mal dans des moments clés ont permis, ce samedi, de faire plier une équipe du Clemenceau joueuse, agréable à regarder, mais bigrement inefficace dans les zones de vérité. Là aussi, à l’image de la saison des hommes de Trinita. Car sur la première opportunité bisontine, la volée, loin d’être évidente, de M’Baiam terminait dans la lucarne (0-1, 10e). Comme à l’aller, la différence se matérialisait.
Le Besançon Foot piqué, réagit
La réussite, aussi, était du côté du Besançon Foot, d’autant que Ramdani, avait les balles pour revenir au score mais c’était bien les coéquipiers de Golliard qui assommaient le Clemenceau en doublant la mise, par Amaouche avant la pause (0-2, 36e). Sans ce trou d’air, la partition bisontine était propre et il aura fallu cet arrêt de Vauthey sur penalty (68e) pour remettre dans le bon sens une équipe bisontine qui allait se mettre à l’abri par Cuenin, dans la foulée (0-3,70e), puis Crolet (1-4, 90e+1), sur penalty.
Même s’il sera quasi-impossible de grappiller une place au classement, l’objectif est de faire carton plein sur cette fin de saison. « Il faut bien finir la saison, il reste quatre matches, ce serait bien de pouvoir faire quatre victoires. » Libérés, les « Bleus » peuvent désormais s’appuyer sur leur véritable football afin d’améliorer leur capital points mais également dans le but de préparer la saison prochaine.
Frédéric Reynes
Louhans - Besançon Foot à revivre
Posté le 01/05/2018
Pourtant très bons, voire même meilleurs en première mi-temps, les Bisontins, surpris sur la première occasion louhannaise, ont ensuite souffert face à une équipe de Louhans-Cuiseaux qui voulait, à tout prix, cette victoire (2-0) pour croire en l'accession. A noter, une nouvelle fois, un arrêt de Vauthey sur penalty. Rebond attendu, dimanche face à Avallon, pour un Besançon Foot qui joue bien en ce moment.
Vous revivre la rencontre dans les conditions du direct : Cliquez ici
Faites du travail !
Posté le 01/05/2018
Pas de doute, les Bisontins vont être attendus au coin du bois, en ce mardi après-midi (15h) férié. Devant un public probablement chaud-bouillant, Louhans-Cuiseaux s’est promis d’impérativement gagner son match en retard, pour croire à l’accession. Le Besançon Foot, lui, a tout à gagner.
Bien sûr, que l’on aurait aimé voir ce match se disputer avec le même enjeu, côté bisontin, devant une tribune du Parc des sports de Bram comble et enthousiaste. Pour avoir été moins régulier, moins fort aussi, le Besançon Foot se cantonnera, pour cette fin de saison, à un rôle d’arbitre qui ne lui aura jamais autant voulu pareil soutien (sic). Dernier match en retard de cette saison, ce Louhans-Cuiseaux - Besançon vaudra aussi cher, pour les Bressans, qu’il sera scruté de près, par les cinq autres concurrents en lice pour la montée en National 2.
Louhans y prétendrait largement, dans le cas d’un succès qui le ramènerait respectivement à trois et deux longueurs du Racing et de Pontarlier, adversaires qu’il doit rencontrer dans les deux semaines à venir. Face aux « Bleus », les joueurs de Bruce Abdoulaye auront donc entre les pieds, sinon une balle de match, une immense occasion de devenir maitres de leur destin, à quatre échéances du terme. L’issue n’aurait, à vrai dire, rien d’une surprise si l’on se réfère autant aux moyens que le club louhannais a déployés l’été dernier (NDLR : plus forte masse salariale du championnat), qu’à l’impression de puissance - assez nettement la plus grande - qu’il avait laissée, à l’aller (0-0) à Léo-Lagrange.
« Il y a tout pour faire un bon match »
Face à cette redoutable machine, qui a logiquement tout passé à la moulinette, excepté Jura Dolois (3-3), devant son public en 2018, les joueurs de Hervé Genet sont-ils tenus à l’impossible ? « C’est justement parce que nous n’aurons pas la moindre pression que nous y allons pour faire le meilleur match possible ». Forts de leurs trois succès consécutifs, les joueurs du Besançon Foot qui prépareront sérieusement leur affaire (NDLR : collation dès 11h chez le partenaire La Villa Blanche), ont les atouts pour faire peur. Et même d’être cet empêcheur de tourner en rond. « Louhans est une vraie terre de football. Franchement, il y a tout pour faire un bon match ».
Hervé Genet ne dévie pas de son objectif ambitieux, pour terminer cette saison en trombe. Le meilleur moyen, le coach bisontin en est convaincu, pour travailler et impulser une tout autre dynamique estivale. « D’autant que là, tu peux vraiment axer tes causeries sur le contenu, sur ce que tu veux mettre en place » renseigne l’intéressé. Quelque part, il sera curieux, à Louhans, « de voir si l’on était capable de s’accrocher au wagon de tête, histoire de tordre le cou au fait que ce championnat soit à deux vitesses, à notre défaveur ». Cet orgueil-là, c’est sûr, sera confronté à la furia louhannaise. Sur le papier, elle pèsera plus lourd. La pression, elle aussi, par rapport à des Bisontins qui n’ont jusqu’ici pas réussi aux Louhannais.
Maxime Chevrier
Les réactions après Louhans - Besançon Foot
Posté le 01/05/2018
Après la défaite à Louhans (2-0), retrouvez les réactions des entraîneurs Hervé Genet et Bruce Abdoulaye pour Louhans ainsi que celle de Kacem Amaouche.
Auteurs d’une excellente première période, les Bisontins, menés contre le cours du jeu, n’ont ensuite pas réussi à inverser la tendance en seconde période et concèdent une défaite (2-0) face à une équipe de Louhans d’abord crispée, mais ensuite très solide, et redoutable offensivement.
« Dans nos cinq derniers matches, c’est Besançon qui nous a posé le plus de problèmes, on a vraiment douté ». Le coach bressan, Bruce Abdoulaye ne masquait pas sa satisfaction sur le résultat obtenu par les siens qui se relancent totalement dans la course à l’accession. Un peu tétanisés par l’enjeu, les Louhannais s’étaient fait surprendre pour les joueurs de Hervé Genet. Bien en place, les Bisontins, totalement libérés, jouaient sans complexe, poussant les locaux à une fébrilité étonnante défensivement et un déchet offensif qui les faisait balbutier leur football.
Hervé Genet, compétiteur dans l’âme, avait trouvé les mots justes pour mobiliser ses troupes. Pas évident pour une formation délestée de tout enjeu en cette fin de championnat. Et c’est bien l’état d’esprit de guerriers qui a surpris durant cette première période avec une solidarité de tous les instants. Le but de Larose (1-0, 30e) était bien payé pour les Louhannais, tout heureux de voir Hakkar, qui monte en régime en cette fin de championnat, frôler la transversale après un rush de 30 mètres (42e).
Louhans réagit bien
A cet instant, les Bisontins, bien qu’ils soient menés au score, s’étaient tout simplement montré supérieurs. « En jouant de la sorte, vous allez en surprendre plus d’un en cette fin de championnat » soufflait l’entraîneur louhannais, qui réussit, au repos, à libérer ses joueurs. Un autre match débutait avec des locaux bien plus justes, plus entreprenants, privant les coéquipiers de Golliard de mouvements offensifs. C’était l’objectif des Louhannais, tant ils sont apparus crispés défensivement devant les mouvements offensifs bisontins dans le premier acte. Mais encore une fois, l’état d’esprit et la combativité des Bisontins donnaient satisfaction. Le penalty de Dadoune, sorti par Vauthey (53e) - le second en trois jours – provoquait une scène de joie collective autour du portier du Besançon Foot témoignant la solidarité affichée sur ce match.
A l’usure, Louhans parvenait néanmoins à logiquement assurer sa victoire par De Carvalho (2-0, 85e). Face à un cador qui se replace, du coup, complètement dans la course à la montée, les joueurs de Hervé Genet ont prouvé qu’ils avaient une certaine trempe, un caractère certain. Nul doute que si Golliard et ses coéquipiers affichent le même visage lors des quatre dernières rencontres, le capital point sera bonifié en cette fin de saison.
A Louhans, Frédéric Reynes
Besançon Foot - Avallon à revivre
Posté le 06/05/2018
Un match compliqué pour les Bisontins qui ont manqué de conviction face à un adversaire qui jouait son maintien (1-3). Il faudra faire mieux pour la dernière de la saison à domicile face à Pontarlier.
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Avoir le bonheur communicatif
Posté le 06/05/2018
Avant de finir la saison par du lourd (Sochaux et Pontarlier), dans un rôle d’arbitre qu’il a déjà endossé à Louhans-Cuiseaux, le Besançon Foot se verrait bien enchaîner, ce dimanche (15h), un nouveau succès à Léo-Lagrange. Mais Avallon y jouera en même temps son maintien…
Neuf points encore en jeu. Soit l’écart qui sépare les Bisontins, ce dimanche matin, de Sochaux (2), le septième, chez qui ils se rendront samedi prochain. L’ambition n’est pas, même si elle reste mathématiquement possible au détriment d’une certaine logique sportive, d’aller grappiller une place, mais plutôt de se rapprocher, autant que possible, de ces positions-là.
Dans un week-end aux confrontations directes cruciales, Besançon en est objectivement capable. Il lui faut battre, pour cela, une équipe d’Avallon, qui avait laissé une belle trace, en décembre dernier. « Une très bonne formation » n’hésite pas Hervé Genet, « qui viendra, en plus, avec un objectif clairement défini, ce qui les différencie de nous et pourrait leur donner davantage de forces ». Les Doubistes, c’est vrai, n’auront que l’honneur à opposer. Mais dans une saison où il a parfois été remis en cause, ce n’est déjà pas rien.
« Pas terminer en queue de poisson »
Et puis, dans une dimension du jeu qu’il ne veut pas étioler, le coach bisontin appuie sur l’enthousiasme que doivent communiquer ses troupes. « Je souhaite que l’on reste dans le même état d’esprit qu’à Louhans-Cuiseaux, que l’on joue bien, pour prendre du plaisir ». Une ambition qui avait semblé être très bien accueillie, chez les partenaires de Ludovic Golliard, déjà tournés vers les prochaines semaines estivales.
Consécutivement vainqueurs, sans prendre de but devant leur public, de Saint-Vit (5-0) et Quetigny (2-0), les « Bleus » ont l’occasion de réaliser « la passe de trois », exhorte leur coach, surtout désireux que « la saison ne se termine pas en queue de poisson ». Louable, cette ambition de terminer le plus haut possible réclamera, selon le technicien, « encore plus de rigueur que d’habitude, ce qui n’a jamais véritablement été notre force ». Or, depuis qu’il s’est remis à gagner, le Besançon Foot vit une période bien plus souriante, qu’il lui faut prolonger.
Maxime Chevrier
Les réactions après Besançon Foot - Avallon
Posté le 06/05/2018
Après la défaite (1-3) face à Avallon, retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet et de son homologue Nicolas Pieri ainsi que celle de Karim Amzaïti .
La venue d’Avallon, ce dimanche, n’aura servi à rien, si ce n’est qu’à mener le promu bourguignon vers un chemin du maintien qu’il mérite allégrement. Sa victoire (1-3) chez d’insipides bisontins ne restera, pour le reste, pas dans les annales.
Que l’on s’est ennuyé. Et ce n’est rien de le dire. Hervé Genet avait martelé un message, en forme de souhait : que la saison ne se termine pas en queue de poisson. Dimanche, ses joueurs n’ont rien fait pour. Ils ont concédé leur dixième revers de la saison, le second de rang après celui, témoigné dans de bien différentes circonstances, à Louhans. Pire, ils ont pris trois buts à la maison, sans jamais donner l’impression, exceptées quelques bribes de match, éviter cette triste sortie.
Les Bisontins auraient pu s’en passer, même s’il semble évident que l’absence d’enjeu direct se ressente sur la détermination des troupes. On l’avait vu assez rapidement, sur une phase de jeu symbolique. Un coup de pied arrêté, pas pété, encore moins renvoyé avec la rage idoine et Hattab profitait du cafouillage induis pour fusiller Vauthey (0-1, 16e). Une leçon de volonté venait de s’exprimer, alors même que le Besançon Foot, comme la plupart du temps, avait songé à attaquer son affaire avec un certain goût, une propreté guère soupçonnable.
Sans énergie et enthousiasme
Mais comme bien trop souvent, cette saison, cette absence, ce petit grain de sable, avait fait vaciller le château de cartes. Doux comme des agneaux, les Doubistes laissaient Avallon, volontaire et décidé, appuyer, prendre confiance et croire en la concrétisation de son maintien, à Léo-Lagrange. Dans ses buts, Vauthey veillait au grain. Avec autorité. Mais il n’avait fait, en réalité, que repousser l’échéance. Juste avant l’heure de jeu, Benhamza concrétisait le but du break, sans qu’il n’ait rien à redire (0-2, 59e).
Visages fermés, les « Bleus » venaient de prendre conscience qu’ils rataient piteusement leur sortie. Alors il y eut cette réaction d’orgueil, matérialisée par le penalty, obtenu par M’Baiam, et soigneusement transformé (son cinquième cette saison) par Crolet (1-2, 66e). Comme par magie, l’explication n’était plus la même. Fébrile, Avallon frôlait la correctionnelle quand Fainot se détendait pour envoyer sa tête… sur le poteau (81e). La chance franc-comtoise était passée. De près, l’entrant M’Beri faisait exulter les siens (1-3, 88e), pour un but qui n’était pas encore, tout à fait officiellement, celui du maintien (NDLR : dans le cas de cinq descentes). Mais Avallon a montré qu’il lui restait l’énergie et l’enthousiasme pour aller au bout de cette saison. Ce n’est pas ce qu’ont montré les partenaires de Ludovic Golliard.
Maxime Chevrier
Sieste à interrompre
Posté le 12/05/2018
Même si l’odeur des vacances se fait de plus en plus ressentir, les Bisontins, qui se rendent ce samedi (18h) chez une réserve professionnelle de Sochaux qui veut encore, elle, jouer le coup à fond, auront une mission principale : faire oublier le triste match d’Avallon.
Pour eux, c’est sûr, ce n’est pas le match de l’année. Mais le revers concédé, dimanche dernier, devant Avallon, cinq jours après celui, autrement plus honorable, de Louhans-Cuiseaux, a piqué quelques esprits. « L’avantage, c’est que ce ne sera pas difficile de faire mieux » lance Hervé Genet, déterminé à ce que ses garçons véhiculent la meilleure image.
Diminué (lire le groupe), le Besançon Foot n’a pas l’intention de tout brader, bien conscient de l’habit d’arbitre, qu’il va devoir enfiler, d’ici le rideau du championnat. Face à cette équipe sochalienne qui, mathématiquement, reste en course pour l’accession, les « Bleus » auront sans doute un avant-goût du contexte qu’ils connaîtront, samedi prochain à Léo-Lagrange, devant le favori Pontarlier.
« Déjà respecter notre organisation »
Ce rôle-là, ingrat et jamais bien simple, se drapera, à chaque fois lors de ces deux rencontres à venir, d’un mauvais souvenir. Sochaux (2) et Pontarlier, ce sont exactement les deux entames (août et janvier) d’une saison qui avait pu s’en retrouver plombée. « Je crois que ça a été un tournant, avec le match également à Saint-Vit, que nous avons traîné comme un boulet » n’a jamais caché Hervé Genet.
Encore plein d’enthousiasme et d’espoir, le Besançon Foot s’était fait doucher, à la reprise hivernale, par une belle équipe sochalienne, qui n’avait franchement pas été malheureuse ce soir de janvier (NDLR : deux buts contre son camp, côté bisontin). Une revanche ? Le technicien doubiste ne le voit pas ainsi. « L’essentiel, c’est déjà de respecter notre organisation, de veiller aux replacements défensifs, ce que l’on oublie souvent et tout ce qu’on n’avait pas fait contre Avallon ». Dans la note artistique, la sortie finale compte souvent beaucoup. Aux Bisontins de l’avoir en tête.
Maxime Chevrier
Sochaux (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 12/05/2018
Les Bisontins, défaits (2-1), ont néanmoins bien réagi, dans l'état d'esprit. Ils n'étaient vraiment pas loin du nul, à Sochaux (2), qui a su piquer, en fin de première mi-temps, après l'égalisation de Fainot. Le dernier match de la saison, samedi prochain à Léo-Lagrange, face à Pontarlier, promet de belles émotions.
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L’aiguille dans la réserve
Posté le 13/05/2018
Plutôt bons, les Bisontins, qui ont d’ailleurs manqué d’un rien de revenir au score en fin de rencontre, ont quand même dû concéder, à Sochaux (2), un troisième revers de rang (2-1).
Au sortir du match de Quetigny, qui avait définitivement acté le maintien bisontin en National 3, la fin de saison, certes sans saveur particulière, s’annonçait possiblement intéressante. Trois défaites ont suivi (Louhans-Cuiseaux, Avallon et donc Sochaux (2). Certes confronté à des adversaires de valeur, le Besançon Foot a vu s’envoler de gros points, en même temps qu’un possible replacement plus qu’honorable, dans une fin de saison qui laissera un bilan comptable assez décevant.
Comme à Louhans toutefois, et bien loin de ce qu’ils avaient montré devant Avallon, les hommes de Hervé Genet n’ont pas été ridicules à Méziré. Loin de là. Leur tort ? Très certainement avoir donné, aux jeunes Sochaliens, directement l’occasion de faire la course en tête. Une touche dangereuse de Courtot qui mettait Golliard dans le pétrin, c’était du pain béni pour Macalou, qui convertissait, de la tête, l’interception et la passe décisive de Payan (1-0, 11e).
Di Pinto et M’Baiam à l’infirmerie !
A ce moment-là, Sochaux entretenait encore l’infime espoir - déchu après l’annonce de la victoire de Pontarlier - de jouer l’accession. Il avait d’abord été nuancé, par la réaction valeureuse des « Bleus ». La blessure rapide de Di Pinto (27e), puis celle, constatée à la pause, de M’Baiam, n’avaient pourtant rien auguré de bon. Après M’Baiam (32e), bon dans ce premier acte, c’est le jeune et remuant Fainot, qui se chargeait de remettre les compteurs à zéro (1-1, 34e).
Pour Besançon, cette égalisation avait bien un revers de la médaille. Piqués au vif, les locaux, qui venaient de toucher la barre (Macalou, 38e), repassaient devant, sans qu’il n’y ait rien à redire, sur la frappe croisée d’Umbdenstock (2-1, 42e). Le score n’allait plus bouger, ce qui, de part et d’autre, n’avait pas été faute d’essayer. Sochaux avait encore buté sur le poteau (Archimède, 50e) et un excellent Vauthey (68e), tandis que le Besançon Foot n’avait pas eu de veine sur les belles tentatives de Fainot (62e et 73e) et celle, ultime sur un coup franc excentré, de Crolet (90e+2).
M.C.
Pas le même maillot, mais la même passion ?
Posté le 19/05/2018
Le Besançon Foot, qui n’a plus rien à jouer, sera arbitre, sur cette dernière journée, ce samedi (18h). En recevant son voisin pontissalien, leader et donc favori logique pour l’accession, il sait que sa prestation sera scrutée de près. Ça va valoir le détour.
Quand on est arbitre, on ne fait rarement que des heureux. Les hommes en noir sont bien placés pour le savoir, de week-end en week-end. Ce samedi, et vu ce qu’il a pu lire ou entendre, ces derniers jours, le Besançon Foot aura bien du mal à faire abstraction du rôle très particulier qu’il jouera, sur cette dernière journée. Mais il n’entend pas endosser la responsabilité qu’il n’aura pas.
A 90 minutes de son terme, ce championnat rendra son verdict qui apparaîtra, alors, le plus légitime, pour celui qui finira en tête. Cette soirée intense, les joueurs de Hervé Genet la vivront par procuration. Simplement avec le plaisir de la vivre, sans pression aucune. Et sans rien d’autre non plus. Face à son voisin du CAP, le Besançon Foot ne souhaitera ni du mal à un club avec qui les liens ont toujours été cordiaux, ni dérouler un tapis rouge qui biaiserait la lutte que veulent disputer, à distance, Auxerre (2) (à un point) et le Racing (à deux points).
« Des mauvaises langues… »
Fidèle à lui-même, Hervé Genet ne dévie pas de cap. « On entend parler de nos jours des ‘haters’. Je ne pourrai jamais empêcher les gens de parler. Il y a des mauvaises langues, ce n’est pas bien grave ». Conscient du contexte particulier, le coach bisontin fait dans la prudence. Quitte à nuancer son propos, quand on lui souffle que Pontarlier, eu égard à sa régularité depuis six ans, serait justement récompensé en cas d’accession. « Beaucoup méritent. La seule chose qui est sûre, c’est que je ne suis pas surpris de les retrouver à cette position. Ils avaient failli y être l’année dernière, celle d’avant également. Je ne mens pas non plus en disant que j’aimerais bien être à leur place ».
Pontarlier, qui devrait être assez largement soutenu, aura pour lui la hargne et la dynamique. Un peu tout l’inverse, a priori, d’un Besançon Foot qui reste sur trois revers. « C’était mieux contre Sochaux et j’espère qu’on sera dans le même état d’esprit. Profitons du fait que nous soyons libérés » esquisse le technicien bisontin, privé de plusieurs cadres blessés (lire le groupe). Diminués, mais surtout pas battus d’avance, les « Bleus » veulent être justes, en tant que témoins. Car à la fin, un arbitre fait toujours autorité.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Pontarlier à revivre
Posté le 19/05/2018
Ce fut un gros match entre les Bisontins et le CA Pontarlier. Les joueurs du Haut-Doubs se sont arrachés jusqu'au bout pour décrocher leur accession en National 2 en toute fin de match.
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Les réactions après Besançon Foot - Pontarlier
Posté le 19/05/2018
Après la défaite face à Pontarlier (1-2), retrouvez les réactions du président bisontin, Samuel Kennel, de l’entraîneur Hervé Genet ainsi que celle de son homologue pontissalien Jean-luc Courtet et celle de Mickaël Courtot.
Près de six années, que les hommes de Jean-Luc Courtet se faisaient coiffer au poteau. Ils sont venus conjurer le sort en s’imposant (1-2), dans l’ultime minute du temps réglementaire de la saison, dans un stade Léo-Lagrange pris par l’émotion. Un moment qui restera.
Ce match, Pontarlier en reparlera dans 15 ans. Le Besançon Foot, nettement moins, lui qui n’avait que son honneur à opposer à la féroce volonté de tout un club. Il l’a fait avec valeurs, un certain panache, et même parfois avec talent, faisant ainsi taire quelques esprits faibles ne jurant que par l’hypothèse du match arrangé.
Il a au contraire été disputé, haletant et il fallait bien être deux pour ça. De son côté, Pontarlier a montré qu’il méritait son titre de champion. Jamais cette saison, les Bisontins n’avaient concédé, l’espace de 90 minutes, autant de frappes (20) et d’occasions de but. Longtemps pourtant, le CAP a cru, souvent par maladresse, inefficacité devant le but et donc par peur de conclure, qu’il ne rentabiliserait pas cette domination.
Travail dans la continuité, l’exemple à suivre
Elle n’a pas signifié que les joueurs de Hervé Genet ont été au supplice. Dans le jeu, l’habilité à proprement ressortir et enchaîner, on les a même trouvés meilleurs. L’absence de contrariétés, sans doute. Le temps avançant, le constat s’était renforcé dans un stade Léo-Lagrange, à l’accent pontissalien très majoritaire, mais complètement embarqué par le scénario. Il rebondissait sur une perte de balle bisontine, soit un symbole assez net de la saison. A ce niveau, l’interception qu’avait subie Crolet était une offrande pour les visiteurs, partis en contre et en trombe. Le public pontissalien venait de se soulever et ce n’est pas la lucarne trouvée, dans la foulée, par J. Courtet, qui allait le faire déchanter, malgré les savants appels au calme de Jean-Luc Courtet (0-1, 72e).
Entre le père coach et le fiston goleador, il y avait comme un clin d’œil du destin. Mieux, une photocopie de ce qu’est la réussite pontissalienne, cette saison. Car si beaucoup, après la rencontre, voulaient retenir la prestation (effectivement) très sûre, balle au pied, du métronome Miranda, c’est évidemment le côté décisif de J. Courtet qui avait, de nouveau (comme à Louhans-Cuiseaux), fait toute la différence. A quelques secondes du temps additionnel, l’attaquant prouvait qu’il en était toujours un, bien plus précieux dans ces zones, en donnant, de la tête, le but du titre à ses couleurs (1-2, 89e). Tant pis pour Vauthey, gardien encore impeccable. Tant pis pour les Bisontins qui, par la reprise de volée superbe d’Amaouche (1-1, 77e), sur le débordement, qui l’était aussi, de Courtot, n’avaient pas immérité de revenir au score. Tant mieux pour les Pontissaliens, qui ont donné à leurs hôtes, mais aussi à tout un club, une belle leçon d’opiniâtreté. La réussite se provoque, à force de travail. Et de temps.
Maxime Chevrier
Bleuets : un moment qui fera date
Posté le 29/05/2018
Le France - Italie espoirs de ce mardi soir (21h) redonnera à un stade Léo-Lagrange, pas loin d’être à guichets fermés, ses lettres de noblesses, en même temps qu’il lui fera revivre un passé glorieux. Club support, le tout jeune Besançon Foot sera le premier supporter des Bleuets.
Le compte à rebours va prendre fin. Des semaines que la ville de Besançon - largement partie prenante de l’opération - la Ligue Bourgogne Franche-Comté et, un peu plus récemment, le public franc-comtois, attendent ça avec impatience. Pour Besançon, l’organisation de ce match de gala est une chance. Une aubaine même. Une telle affiche rappellera l’ardeur que le vieux Vélodrome avait connue en 1988.
Une époque où les Bleuets emmenés par le regretté Stéphane Paille étaient devenus champions d’Europe, dans une ambiance exceptionnelle et un environnement dont ils s’étaient persuadés qu’il était pour eux fétiche. 30 ans plus tard, les Bleuets, bientôt tournés vers les qualifications du championnat d’Europe, devraient enchanter le nombreux public bisontin. 9000 personnes sont en effet attendues dans un stade avide de sensations fortes.
Une fierté pour le Besançon Foot
Quand il est en plus, comme ça, en habit de gala (NDLR : les services de la Fédération l’ont métamorphosé en l’habillant de bleu), il suscite vite l’adhésion des responsables (et des joueurs !) des équipes de France. Au tout début des années 2010, les filles de Bruno Bini avaient fini par faire de leur détour par la Franche-Comté un lieu de pèlerinage. Pour Besançon et tout son environnement, il faut souhaiter qu’il en soit de même pour la troupe coachée par l’ex-Lorientais Sylvain Ripoll.
Ce lundi, lors de sa séance d’entraînement à Léo-Lagrange, à laquelle n’a pu assister qu’une poignée de chanceux, elle a déjà dû ressentir l’effervescence qu’elle suscite. Plusieurs gamins avaient trouvé la plus belle des excuses pour faire l’école buissonnière ou rater leur entraînement. Le chouchou, rapidement scandé ? Le Marseillais Maxime Lopez ! Même si le jeune talent lyonnais Houssem Aouar et le Parisien Christopher Nkunku n’ont pas été en reste, pendant le jeu de conservation.
Pas de doute, ce France - Italie est un grand moment en perspective. Il fera forcément date pour le Besançon Foot, porté sur les fonts baptismaux il n’y a même pas un an. La « fierté » ressentie par le président Samuel Kennel, sur tous les fronts avec le tandem Daniel Bourlier-Patricia Taclet depuis un bon petit moment, est à transformer en immense réussite collective, ce mardi soir. La centaine de bénévoles du club, affairée aux quatre coins du stade pour l’événement, n’y serait vraiment pas étrangère.
Maxime Chevrier (avec F.R.)
C’était bien, c’était chouette
Posté le 30/05/2018
Quel beau moment partagé, ce mardi soir dans un stade Léo-Lagrange pas loin d’être plein (8 000 spectateurs) et très enthousiaste. L’équipe de France espoirs, bien que tenue en échec (1-1) par une Italie revenue en deuxième période, a également adoré son détour par Besançon.
Dans la très jeune histoire du Besançon Foot, ce 29 mai 2018 fera date. Moins d’un an après sa naissance officielle, le club du président Samuel Kennel s’est pleinement légitimé, avec l’organisation réussie d’un événement d’une telle ampleur. Il le doit à une parfaite synergie, qui part des excellentes relations qu’entretient la Ligue de Bourgogne Franche-Comté, avec la Fédération française de football. « C’est un bonheur de travailler avec la Ville de Besançon et ses services » a poursuivi Roland Coquard, le président-délégué de la Ligue.
La municipalité pourra apprécier, à sa juste valeur, le compliment. Il est mérité et Abdel Ghezali, l’adjoint aux sports, en a témoigné de façon agréable, lors d’un avant-match très réussi, au Palais des sports, où le Besançon Foot, sous l’égide de son vice-président Carl Frascaro, avait réuni 150 partenaires privés. La suite était du même acabit. L’entrée des 22 acteurs, sur une pelouse magnifique (NDLR : le défi des espaces verts et du service des sports a été brillamment remporté), restera, dans un Léo-Lagrange lui aussi en habit de gala, prêt à s’embraser.
Ripoll rend hommage à Besançon
Il fut réceptif dès la Marseillaise, bondit de joie sur l’ouverture du score du surpuissant Moussa Dembelé. De la tête, l’attaquant du Celtic n’avait laissé aucune chance à Montipo, sur un centre millimétré de Bamba (1-0, 12e). Dans les tribunes, le public buvait du petit lait, avec cette première mi-temps très enlevée. Un régal pour les yeux, qu’actaient les puristes. Et notamment un certain Marc Keller, président du Racing Club de Strasbourg, assis à côté de Samuel Kennel, dans une image sympa, entre les deux clubs partenaires.
La seconde période fut, certes, un peu plus terne, avec des changements répétés, et l’égalisation transalpine de Capone, à peine entré en jeu (1-1, 77e), refroidissait un peu les ardeurs. L’essentiel était sans doute ailleurs, alors que tout ce beau monde s’apprêtait à partir en vacances. Le goût sucré, c’était surtout les ondes positives ressenties et partagées. Dans les coulisses, Sylvain Ripoll, le sélectionneur tricolore, rendait spontanément hommage au public bisontin. Il sait qu’il sera toujours le bienvenu à Besançon, avec cette belle équipe des Bleuets.
Maxime Chevrier
U19 : ils sont champions !
Posté le 04/06/2018
Grâce à un nul arraché dans les dernières minutes à Jura Sud (1-1), les jeunes du Besançon Foot ont décroché le titre de champion lors de l’ultime journée. Une magnifique performance qui récompense aussi les efforts d’un groupe soudé et travailleur.
Le tout jeune Besançon Foot qui finit en tête, laissant derrière lui Jura Sud, Pontarlier, le Racing et Belfort : c’est autant une référence exemplaire, en matière de post-formation, qu’une magnifique illustration de la réussite de la fusion. Cette première place, qui ne vaudrait pas, sur le papier, accession en raison du nombre supérieur de points du champion bourguignon (ASPTT Dijon), cette équipe l’a méritée. Encore plus avec ce dernier scénario époustouflant.
Dans un contexte forcément tendu et sous un temps orageux qui rajoutait à l’atmosphère irrespirable, les jeunes Bisontins avaient dû composer avec des trombes d’eau pendant une bonne partie de la première mi-temps. Ce qui n’aidait pas à la justesse technique face à des Jurassiens survoltés et très rudes dans leur engagement physique. Pour une fois, le Besançon Foot n’avait pas la possession, ce qui déstabilisait quelque peu une équipe qui avait pourtant été prévenue lors de la causerie du binôme Dabo-Goujon.
Cette domination, les joueurs de Jura Sud allaient la matérialiser, sur leur seule véritable occasion. Un coup franc lointain et anodin, était d’abord capté par Corentin Gay, le gardien bisontin. Mais ce dernier laissait, dans la foulée, le ballon lui glisser des mains, ce dont profitait un joueur jurassien, à l’affût (1-0, 28e). Juste avant la mi-temps intervenait un fait de match important où l’équipe de Jura Sud se voyait réduite à dix, suite à une grosse faute sur Paul Amrane. Ce dernier jouait bien le coup franc pour Hacid dont la reprise était contrée en corner (45e +1).
Ce but de Hacid qui provoque l’hystérie collective
La mi-temps arrivait à point nommé pour que le staff bisontin rassure ses joueurs. Le Besançon Foot se montrait rapidement plus dangereux. Ainsi, un but était refusé à Champliaud (73e), ou encore Hakkar, pourtant tout seul aux six mètres, mettait la balle au-dessus (80e). Mais cette égalisation ardemment désirée intervenait en toute fin de match. A l’orée des arrêts de jeu et alors que trois minutes supplémentaires étaient annoncées, Castillon obtenait un coup franc à l’angle de la surface qu’Adel Hacid - une des recrues (Racing) de l’été dernier qui avait flairé le gros développement du projet Besançon Foot - tirait très fort à ras de terre. Le ballon passait dans une forêt de jambes de la défense adverse et terminait sa course dans le petit filet (1-1, 90e). L’explosion de joie bisontine était alors indescriptible avec remplaçants et dirigeants célébrant le but avec leurs coéquipiers jusque sur le terrain, ce qui faisait dire au coach Goujon : « Cela m’a rappelé la montée en U19 Nationaux, il y a quatre ans, avec les U19 du Racing. C’était incroyable. Ce but égalisateur est magnifique et nous a fait vivre de sacrés émotions. »
Une rencontre dont le coach Goujon se souviendra, forcément. « Ce match a été un vrai ascenseur émotionnel ». L’intéressé va plus loin et tire quelques enseignements de la saison. « On a la chance d’avoir ce groupé soudé et solide qui se connaît bien. Cela résume bien la fusion du club, car on a beaucoup d’éléments du PSB et du BFC avec quelques recrues bien ciblées qui ont su trouver leur place, et prendre part à l’émulation collective. On a un noyau de joueurs qui ont toujours évolué ensemble, qui vivent dans le même quartier comme celui du Point du Jour, ou qui fréquentent les mêmes établissements scolaires… Et je peux aussi citer ma relation avec Kara Dabo qui, en plus d’être mon binôme pour l’encadrement et le coaching, est devenu un vrai pote. Enfin, je tiens à féliciter tous les joueurs qui ont pu prendre part à l’obtention de ce titre et je remercie également tous les dirigeants qui nous ont suivis durant la saison. »
Benjamin Gonnot
« On voulait retrouver des valeurs humaines »
Posté le 08/06/2018
Sans esbroufe, le Besançon Foot a conclu, ce mercredi, l’arrivée de cinq garçons de valeur et du cru. Le fait qu’ils viennent tous du voisin du Racing et qu’ils aient souhaité enfiler la tunique bleue a fait réagir, de façon parfois inconsidérée. Derrière leur sourire, et même leur dérision, Mebrak, Adjakly, Ontani, El Achak et Pillot mettent les choses au clair.
Moment plein de fraîcheur. Ce jeudi soir, sur les coups de 20h, à Léo-Lagrange, Hervé Genet observe ses nouvelles recrues, hilares. « C’est beau, de les voir heureux comme des gamins ». Alors que les présidents Kennel et Frascaro jouent les fédérateurs, avant la photo de famille, les pupilles de ces ex-Racingmen brillent, au moment de toucher leur nouveau maillot bleu et son beau design.
Fermement, leur cheminement de ces derniers jours vient de connaître son dénouement. La page Racing n’était pas simple à refermer, mais des circonstances qu’ils raconteront plus tard les en obligeaient, visiblement. « Je voulais changer d’air » débute Madjid Mebrak, milieu offensif régulier, depuis plusieurs saisons. La phrase est partagée par ses potes, qui savent, pourtant, ce qu’ils doivent à un BRC/Racing qu’ils avaient dans les veines. « Les choses ont fait que je voulais voir autre chose. Le fait que le coach (NDLR : Hervé Genet) ait envie de travailler avec nous a également beaucoup compté » assume Victor Pillot, maillot rouge sur le torse depuis l’âge de 5 ans, mais également remonté comme une pendule.
« On n’est pas des mercenaires »
Alors qu’ils se font chambrer, de façon très bon-enfant, par trois ou quatre (désormais) ex-coéquipiers, en conversation du côté de la tribune Est, et qu’un autre partenaire de valeur les soutient dans la bonne humeur, les nouvelles recrues du Besançon Foot reçoivent une question simple : n’est-il pas étrange de partir d’un club qui a fini 3e pour un voisin qui affichait une 9e place ? Sofiane El Achak, un des tout meilleurs latéraux de la division, n’hésite pas. « Je n’ai pas du tout aimé ce que le président et la direction ont fait, dans leur réaction et messages directement envoyés. Et puis, je savais que le BF me suivait depuis plus de deux ans ».
D’un seul homme, cette troupe de potes a tenu à signer ensemble au Besançon Foot. Unanimement, ils condamnent ce qui a bien voulu être véhiculé sur eux. « On n’est pas des mercenaires. Il faut arrêter de croire qu’on a signé ici pour l’argent, c’est n’importe quoi. Au contraire, on voulait retrouver des valeurs humaines. Ce qu’ils ne disent pas, au Racing, c’est qu’en restant chez eux, on aurait fini par toucher plus. Dès qu’ils ont su qu’on partait au Besançon Foot, leur discours et propositions ont changé ». De son côté, Jorys Adjakly, serein (« J’avais envie de voir un autre club de National 3 et je connais bien la maison »), n’en a pas moins donné rendez-vous. De son côté aussi, le gardien Thibault Ontani a mis en avant « l’aventure humaine », et plus encore « l’envie de travailler avec Dominique Sanches (NDLR : l’entraîneur des gardiens) avec qui j’ai une relation de confiance ». Chez ces garçons du cru, que l’on ne présente plus, il y a en fait une autre recrue magnifique : l’authenticité de leur état d’esprit. « Malgré les appels répétés, vous êtes restés sur votre parole. C’est beau » a conclu, en direction de Jorys Adjakly, Carl Frascaro. La parole vraie, c’est sûr que c’est un bien précieux aujourd’hui.
Maxime Chevrier
Leurs potes les attendent
Voilà plusieurs jours que les téléphones de Guillaume Lafrance, lui aussi ex-Racingman, et Lucas Cuenin, rapidement devenu un joueur emblématique du Besançon Foot, chauffent. Les deux gaillards, heureux à l’idée de jouer avec leurs potes, ont eux aussi parlé « valeurs humaines ». « Quand je vois le nombre de départs qu’il y a eu du Racing, bien sûr que ça me conforte dans le fait de ne pas y être allé et de rester chez nous » affiche le défenseur central bisontin. La loi du genre fait qu’il avait été directement contacté, par l’entraîneur voisin, avant même le match de Pontarlier.
Pour Guillaume Lafrance aussi, « c’est une grande satisfaction d’avoir fait signer des gars avec une mentalité irréprochable, à l’esprit club, qu’ils ont d’ailleurs toujours respecté ». Le latéral droit bisontin, qui a vécu la même situation, l’an dernier, pour être passé de l’autre côté, est catégorique. « Je suis très déçu de la réaction du Racing qui ne respecte pas ses joueurs qui ont tout donné, y compris pour sauver le club. Certains l’ont oublié quand je lis des propos incroyables. Ces joueurs viennent chez nous pour des raisons autres que l’argent et il est temps que la vérité éclate. Ce n’est pas par hasard si la moitié de leur effectif s’en va. Je suis juste heureux que le projet BF prenne forme et de retrouver mes potes ».
Changement de gouvernance : le point
Posté le 11/06/2018
Alors que l’intersaison bat son plein, le Besançon Foot tenait à communiquer sur le changement de gouvernance qui s’est opéré en interne. A l’unanimité, le comité directeur du club a porté à la présidence Carl Frascaro, dont le seul vice-président sera Samuel Kennel.
Ils sont, depuis l’année dernière, les deux hommes forts du club et cela ne changera pas. Carl Frascaro et Samuel Kennel ont tenu à s’exprimer, sur Besançon Foot TV, pour faire le point sur la situation.
A quelques heures de l'évènement footballistique de cette année 2018, le Besançon Foot et son partenaire Temps2sport vous offrent la possibilité de pronostiquer l'intégralité des rencontres de cette Coupe du Monde.
Si vous souhaitez remporter un kit de supporter de l'équipe de France (tee-shirt, casquette, écharpe...), n'hésitez pas à venir tenter votre chance ici (inscrivez-vous si ce n'est pas déjà fait).
Le jeu se déroulera en plusieurs étapes. Pour débuter, les pronostics concerneront tous les matches de la journée 1. Ensuite viendront les matches de la seconde journée, troisième journée, puis les 1/8e de finale, les quarts, demies et finale. (Attention pour ce premier prono, vous n'avez que jusqu'à jeudi 14/06 17h pour jouer.)
N'hésitez donc pas à tenter votre chance.
De vrais champions !
Posté le 17/06/2018
Vainqueur de la première coupe des réserves de Bourgogne Franche-Comté, le Besançon Foot remporte, en seniors, son tout premier trophée, un an pile après sa fusion. La réussite d’une belle troupe qui a montré, en finale contre Valdahon/Vercel (1-3, ap), qu’elle avait quelque chose en plus.
En 98, Aimé Jacquet avait eu cette réflexion simple, qui sied à cet homme de la terre. « On est heureux de voir les gens heureux ». Ce samedi, le bonheur du groupe de Nabil Bouhi a largement fini par être communicatif. Et ça fait un moment que ça dure. « Ce que j’ai aimé, c’est voir autant les joueurs se prendre au jeu. On a fini avec systématiquement 30 éléments à l’entraînement, tout le monde était dedans ».
Fédérateur, le technicien bisontin est allé au bout de son idée. Gagner ce trophée, c’était peut-être un détail pour certains, mais pour lui ça voulait dire beaucoup. « Les joueurs ont rigolé quand je leur ai sorti ça, en début de saison. Mais c’était ma petite Ligue des champions ». Et le coach de remémorer le premier match de poule (les réserves d’Avallon et de Quetigny étaient sur la route du Besançon Foot) : « C’est là que je leur ai dit que je voulais que l’on aille au bout. On avait fait deux heure et demie de route, le club nous avait mis dans les meilleures conditions et on savait, en championnat, le projet qui était le nôtre ».
Valdahon leur a donné du fil à retordre
L’aventure a pris. Avec ce soupçon de réussite indispensable (NDLR : qualification aux tirs au but, en quart de finale à Saint-Vit). Après le succès à Champagnole, restait donc le Graal à aller conquérir, ce samedi sur la superbe pelouse d’Ornans. « Il faut déjà souligner l’état d’esprit de cette équipe de Valdahon/Vercel » rend hommage coach Bouhi. Avec leur cohorte de supporters, les protégés de Jérôme Spielmann, capables de s’arracher de bout en bout, ont montré qu’ils n’avaient pas sorti Pont-de-Roide et Pontarlier par hasard.
S’ils ont donné du fil à retordre à un Besançon Foot supérieur (deux niveaux hiérarchiques d’écart), la logique a fini par être respectée. Elle aurait pu l’être plus tôt, avec un réalisme plus affirmé. Grand bonhomme du match, Amrane, en première mi-temps, avait ainsi touché le poteau et été mis en échec par le portier du Plateau. La délivrance, pensait-on, arrivait d’un corner. Méguitif le bottait et le coup de boule parfait de Garnier faisait le reste (0-1, 68e). « Un but travaillé à l’entraînement, qui implique en plus deux entrants » se félicite Nabil Bouhi.
« La récompense de tout un groupe »
Mais il y avait un mais. « Bizarrement, j’ai senti qu’on lâchait physiquement ». Opiniâtre, valeureux même, Valdahon/Vercel égalisait en toute fin de match et ne volait rien. Vauchier faisait passer le doux frisson de l’exploit, dans la nuque de ses partenaires, au plus grand dam de Keller (1-1, 88e). Le message aux joueurs était alors clair : « Soit on lâche et on abandonne la coupe à Valdahon/Vercel, soit on profite de ce contexte idéal… ». Les Bisontins, ancrés dans un schéma bien établi incluant une première phase de sécurisation, optaient pour la deuxième option. Et les prolongations étaient bien les leurs. Le remuant Cheikh, qui avait connu des échecs face au but jusqu’ici, s’y reprenait à deux fois pour mettre ce but tant attendu (1-2, 100e).
Il était décisif, puisque dans la foulée d’un but refusé (main) pour Valdahon/Vercel, Barghouti, titulaire remplacé puis rentrant, reprenait de la tête un nouveau ballon de Méguitif (1-3, 116e). « C’est la récompense de tout un groupe. En R1 bien sûr, mais aussi R2, U19, sans oublier les joueurs de N3. Il marque une super saison sur le plan sportif et humain. Ce premier titre sous l’ère BF, j’en suis très fier. Il prouve qu’il y a une âme dans ce club » lâche, quasiment aphone, un Nabil Bouhi qui a bien vécu, avec son groupe. « J’en profite pour remercier Carl (Frascaro) pour le soutien et la collation qui nous a été offerte ». Quand on est heureux sur le terrain, on provoque souvent la réussite : bravo les champions !
Maxime Chevrier
L’essai à transformer
Posté le 21/07/2018
Il y a eu de la qualité, de la volonté aussi, dans le premier galop d’entraînement qu’ont réalisé les Bisontins à La Chaux-de-Fonds (0-0), chez une équipe suisse en avance de deux semaines dans sa préparation. A ce stade, forcément positif.
Il y avait eu, il y a deux ans, les grosses promesses en amical contre la Ligue 1 de Bastia (revers 2-1) et on s’était dit que se méfier, un an plus tard, des belles prédispositions affichées par le Besançon Foot, contre La Chaux-de-Fonds (1-1) et Raon l’Etape (0-0), serait conseillé, en vue d’un championnat autrement révélateur. La même histoire entraînera la même retenue, tandis que la vérité, la vraie, se bornera à l’importantissime réception de Jura Dolois, dans pile un mois.
C’est là qu’il faudra savoir transformer l’essai, en tout cas si la préparation estivale, durant la campagne des matches amicaux, suit cette première tendance affichée en Suisse. Dans l’expression collective, le Besançon Foot a plu. « On a vu beaucoup de mouvements » a apprécié le président Carl Frascaro. Une satisfaction sans doute venue de la générosité nouvelle, affichée par ce onze new-look. Exit les relents individualistes parfois insupportables, on a beaucoup vu d’efforts défensifs et parfois même une intelligence soignée dans l’utilisation du ballon. Simple et efficace.
Beaucoup d’absents, encore
A voir si, dans une ou deux semaines, le tout s’exprimera avec autant de panache, alors que seuls 13 éléments (trop peu pour un premier match) étaient, ce vendredi, de la partie (lire par ailleurs, dans le fil infos). On craignait que le Besançon Foot le paierait, au moins au tableau d’affichage, en seconde période, sur un synthétique où La Chaux-de-Fonds avait fait plus qu’accrocher Sochaux (1-3). Au contraire, ce furent les partenaires de Lucas Cuenin qui confisquèrent le ballon, avec autorité et feu dans les jambes.
Comme l’an dernier, les « Bleus » devraient toujours avoir cette propension à rapidement exploser à la récupération du ballon, a fortiori avec cette volonté de presser, seulement vue par bribes, la saison dernière. Sur les côtés, Besançon a souvent fait mal. A son avantage, Cyprien a dégainé le premier, à droite. Calonge, dans une position plus avancée (10) que celle qui lui sied, n’était pas loin d’ouvrir le score, à la suite d’un des bons centres du Guadeloupéen (6e).
Ils auraient dû gagner…
Hormis le gros manque de rotation, c’est d’ailleurs le déficit de réalisme, devant le but adverse, qui fut le point noir franc-comtois, vendredi soir. Car si l’on excepte le temps fort suisse, avec cette frappe du tonique Meva (19e) sur laquelle se couchait en deux temps Vauthey, lequel aurait été logiquement battu si Haouache avait repris, à bout portant de la tête, le centre de Graf (22e), ce sont bien les Doubistes qui auraient dû concrétiser. La chose viendra certainement. M’Baiam, déjà très précieux dans le jeu et en point d’appui (comme sur cette remise pour Calonge, 80e), aura pour cela un travail physique à faire, lui qui avait hérité d’un ballon en or de Mebrak (30e). Sur son côté gauche, où son association avec le constant El Achak a été une belle satisfaction, l’ex-Racingman, sur tous les fronts, a été le meilleur Bisontin.
Dans ses buts, le Suisse Chande était tout heureux de voir les tentatives de Cyprien (52e) et Jordan, garçon à l’essai (63e), lécher son poteau gauche. Il était également battu sur le dernier contre de Cyprien dont le centre parfait avait trouvé Dirand, qui ratait ce but promis (86e). Celui que Hervé Genet avait lancé, au BRC, en National, avait pris place dans l’entrejeu, aux côtés du jeune Hacid, tandis que, derrière, le duo Pillot-Cuenin avait tenu à signer son premier clean-sheet de la saison. Ça a dû plaire au coach, qui avait demandé un certain état d’esprit. Il a été bel et bien là.
A La Chaux-de-Fonds, Maxime Chevrier
Reportage : le point sur la reprise
Posté le 25/07/2018
Après deux semaines d’entraînement, comment se portent les troupes du Besançon Foot ? La réponse avec les principaux protagonistes, visiblement heureux d’effectuer les efforts ensemble.
Une première semaine en rangs très serrés, une seconde avec des garçons encore en vacances. Depuis ce lundi, la troisième semaine réelle de reprise s’est assimilée, et c’était attendu, au grand début des choses sérieuses.
Une bonne vingtaine de garçons, sous les ordres de Hervé Genet et sous la chaleur : les grosses séances ont véritablement ressemblé à quelque chose. Car, si l’entraîneur bisontin a laissé partir en vacances, cette semaine, Sofiane El Achak, tandis que sa recrue offensive Gora Gueye était affairée au travail, un évident vent de fraîcheur souffle sur le complexe des Orchamps, où le Besançon Foot a pris ses quartiers pour la semaine.
Celle-ci sera conclue par deux matches amicaux, ce vendredi (19h30) à Montlebon, chez le promu en N3 Morteau-Montlebon, puis dès le lendemain face à CA Pontarlier (N2), à Vaux-et-Chantegrue (18h). Une large revue d’effectif est ainsi à prévoir.
M.C.
Retrouvez le reportage vidéo sur Besançon Foot TV : cliquez ici
Quelque chose de solide prend forme
Posté le 28/07/2018
Trois matches amicaux - dont deux face à des formations hiérarchiquement supérieures - trois scores de parité, pour des Bisontins qui ont affiché, à l’instar du dernier test, ce samedi face à Pontarlier (0-0), un visage qui pourrait être prometteur.
C’était il y a pile un an. Le Besançon Foot venait de sérieusement bouger Pontarlier (0-0), dans son Haut-Doubs, ce qui n’avait pas empêché le futur champion de dominer, trois semaines plus tard, des Bisontins cueillis à froid, en ouverture de championnat. Un an après, le niveau pontissalien est monté d’un cran et cela donne un certain crédit au nouveau score nul et vierge que les partenaires de Lucas Cuenin sont allés ramener, de ce détour franchement plaisant, à Vaux-et-Chantegrue.
Une légitimité renforcée par la charge physique que le groupe de Hervé Genet avait dû encaisser, ce week-end. Après une rencontre moins aboutie face au promu Morteau-Montlebon (1-1), le fait que Besançon ait nettement manqué de carburant, dès le lendemain, dans la dernière demi-heure de la rencontre, entre dans la normalité. C’est d’ailleurs positif, dans ces conditions, d’avoir serré les rangs et tenu le score, face à des Pontissaliens qui avaient eu la possibilité de forcer la décision.
De la maîtrise, des occasions, mais pas de réalisme
Avant cela, néanmoins, les pensionnaires de National 3 avaient laissé la meilleure impression. « J’ai vraiment apprécié notre match » retient Hervé Genet. Comme la veille face à Morteau, le technicien avait pourtant dû se passer d’El Achak ou Adjakly, mais, en plus, de Gueye et Golliard, tous deux retenus ce samedi. Des expérimentations ont ainsi été tentées (Dirand à gauche), mais c’est surtout la cohésion d’ensemble, qui a plu. Très propres dans le jeu, les « Bleus » ont naturellement eu des occasions en premières mi-temps. Elles ont même été significatives et auraient dû conduire vers le chemin du succès.
On notera donc, à l’instar du premier match face à la Chaux-de-Fonds, un manque évident de réalisme, qu’il faut savoir placer dans les axes déterminants à régler. Que ce soit Mebrak (tête aux 5,50m, Di Pinto ou Dirand, il y avait toujours manqué le geste juste, quand ce n’était pas Buisson, dans ses buts, qui avait sauvé les siens. « Même s’il manquait des joueurs pour réellement faire ce que j’aurais voulu, je suis très content du comportement du groupe » prend plaisir Hervé Genet. Il aura l’occasion d’élever un peu plus le niveau d’exigence dans la quatrième semaine d’entraînement, qui sera conclue par un match amical (à Valdoie) contre un autre pensionnaire de National 2, l’ASM Belfort.
En réserve, la même conduite
Posté le 03/08/2018
Le groupe R1/R2 a repris du service depuis deux petites semaines, sous les ordres de Nabil Bouhi d’une part, et du duo Loulou El Kaïm/Xavier Houberdon de l’autre. Fournie, pétrie de bonnes intentions, cette jeune garde a une ambition : se montrer sous son meilleur jour.
On les avait quittés radieux, au bras d’une coupe (celle des réserves en Bourgogne Franche-Comté). Les protégés de Nabil Bouhi venaient là de boucler, à merveille, une première saison assez remarquable. C’est ni plus ni moins que le champion d’automne (Franche-Comté) en titre, qui a remis le couvert, après une deuxième partie d’exercice certes moins flamboyante, avec des gestions d’effectif différentes.
Une année après avoir arpenté le haut de tableau de l’élite régionale, la bande à Nabil Bouhi peut-elle continuer à faire aussi bien ? Rien ne l’interdit, même si le phénomène de comparaison ne peut être une priorité. « On veut continuer à grandir » affiche simplement le coach bisontin, qui a conservé la même philosophie. Avec l’incorporation, cet été, de garçons de la génération 1999/2000 du club, « l’objectif sera de les faire progresser, via un projet basé sur le jeu et la possession ». Un comportement qui cadre, pleinement, avec ce que doit représenter un tel vivier, pour un tel club.
Sans doute plus ardu cette saison…
Pour le Besançon Foot, le but est en effet d’asseoir sa place dans ce Régional 1. Sans peur, ni reproche ? « Il faudra, dès la première journée, répondre présent pour s’installer dans la première partie de tableau » défriche le technicien doubiste, sans se cacher. Réception de Jura Sud (2), déplacement à Ornans puis derby face au Racing (2), la mise en route, dans trois semaines, s’effectuera sans round d’observation.
Ce pourrait être, d’ailleurs, une synthèse assez fidèle de ce qui attend les « Bleus », cette saison. « Je m’attends à un championnat très difficile, avec de très bonnes équipes ». Nabil Bouhi ne se trompe pas. Le championnat, nouvelle mouture, sera bien plus costaud, avec des promus tels que Vesoul, Pont-de-Roide, le Racing (2) ou 4 Rivières, sans oublier le voisin Saint-Vit, qui arrive de National 3. Et puis, parce que l’aventure « avait révélé un groupe uni et bien vivant », le coach bisontin saura porter, en haute estime, la défense du titre de la Coupe des réserves, « pas la Coupe du monde, mais une coupe quand même que tout entraîneur avec son groupe rêve de gagner » dixit l’intéressé. Voilà encore une belle saison qui s’augure.
Maxime Chevrier
Reprise R1/R2 en bref
Arrivées : Rudy Razanajaza, Tekia Hedi (Belfort), Floris Verpillet (Saint-Loup) Saber Yunes (Racing), Redha Salem (sans club), Maxime Saillard (Saône), Gabriel Stephane (région parisienne), Johan Faivre, Hamed Hakkar (Planoise), Yanis Faar (Vesoul), Charles Emonin (Baume-les-dames), Michaël Jacotot.
Effectif : Gardiens : Tom Kennel, Corentin Gay, Kévin Miconi, Michaël Jacotot Défenseurs : Sofiane Dahmane, Ahmed Falah, Maxence Bolard, Elie Kennel, Rodrigo Peralta, Steve Dyeres, Quentin Cordier, Johan Faivre, Thomas Viennet, Pierre Foresti Milieux : Elie Dussouillez, Lofti Bechelem, Arthur Roy, Raphaël Grux, Youcef Hennoun, Marc Gilquin, Morad Meghitif, Omar Sid, Medhi Adjoudj, Yunes Saber Attaquants : Youcef Hennoun, Samuel Abizher, Karim Amzaiti, Bilel Hacid, Brice Bonjour, Paul-Antoine Osse, Ayman Belhadj, Adel Merazig, Hussein Ceri
AmicauxR1
Dimanche 5 août : contre Valdahon/Vercel
Mercredi 8 août : contre Pontarlier (2)
Samedi 11 août : contre Pont-de-Roide
Samedi 18 août : contre Champagnole
Ce n’est pas (encore) grave
Posté le 05/08/2018
Certes, le large revers (5-1) concédé, samedi soir en amical chez une équipe de Belfort (N2) plus affutée à une semaine de sa reprise du championnat, fait un peu tache. Mais mieux vaut que l’alerte, née d’erreurs individuelles grossières, arrive maintenant…
Dans un sens comme dans l’autre, les enseignements des matches de préparation sont à prendre avec recul et mesure. Comme il ne fallait pas s’enthousiasmer, après les deux partitions très convaincantes, dans le jeu, à La Chaux-de-Fonds et à Pontarlier, il serait déplacé de crier haro sur une équipe qu’on ne blâmerait pas si elle avait ressenti, sur cette quatrième semaine d’entraînement, le traditionnel contrecoup physique.
Il s’était vu venir au loin. A chaud, cela n’avait pas forcément adouci Hervé Genet, piqué dans son orgueil. « Oui, c’était prévisible, mais je ne m’explique pas que l’on puisse en prendre cinq. C’est anormal ». Ce visage-là doit, ce serait sain, résonner tel un avertissement, afin que cette équipe, au plaisir jusqu’ici communicatif, ne cède plus à la fatalité. C’est ce qui est arrivé sur la pelouse de Valdois où, comme l’an dernier à la même époque (NDLR : seul revers en amical), le Besançon Foot avait affiché ses limites. Usés, les Bisontins ont fini par rendre les armes, en abandonnant le combat.
« On s’est un peu emballé »
On ne parle là que de l’issue de la partie, qui n’avait plus ressemblé à rien, côté doubiste. Deux pertes de balle (Lafrance et Adjakly) étant autant de boulevards pour Badre et Ahamadi (4-1, puis 5-1). « Ça va faire du bien. J’entends que l’on soit fatigué, car on bosse. Mais on se doit de respecter un certain standing. Parce que l’on jouait bien au ballon, on s’est vu un peu trop beau. On s’est un peu emballé et il y a eu un excès de confiance ». Le technicien bisontin, qui avait vu, de façon précoce, son capitaine Lucas Cuenin sortir sur blessure (genou), a néanmoins retenu « les vingt bonnes premières minutes ».
La suite a été une certaine conséquence de ce qu’a été le début de préparation, trop tronquée, avec un effectif insuffisant, quantitativement. « On était cuit… » a reconnu Hervé Genet. Juste avant la pause, une perte de balle (déjà), avait permis à Belfort d’effectuer un intelligent jeu de transition, que Bekkouche concluait (1-0, 43e). Vauthey, pas inspiré, se ratait par la suite. Et Régnier caviardait Dufour (2-0, 48e). Malgré la réduction du score de Gueye (2-1), seul buteur bisontin jusqu’ici (deux buts) dans cet avant-saison, un coup franc, dévié par le mur, de Leroux, allait sceller le sort de la rencontre. A ce stade, il reste relativement anecdotique, bien moins, très certainement, que les tendances qui rejailliront des deux derniers matches, la semaine prochaine, où il faudra se mesurer à deux pointures de National 3 (Montceau et Saint-Louis). « Ce sera véritablement le révélateur » indique le technicien franc-comtois.
M.C.
C’est bon pour le moral
Posté le 09/08/2018
Après leur jour sans, samedi dernier à Belfort, les Bisontins, bien que notoirement diminués, sont revenus de leur virée en Saône-et-Loire avec une nouvelle parité (1-1), plutôt réconfortante face à une équipe de Montceau appelée à jouer les premiers rôles du championnat.
L’enchaînement des choses sentait le traquenard à plein nez. Cinq buts dans la musette, samedi dernier à Valdoie, une ribambelle de forfaits, il n’en fallait pas plus pour jeter un voile sur une préparation jusqu’ici assez pétillante, au sein du groupe en tout cas. C’est peut-être, d’ailleurs, parce que celui-ci s’est senti en danger, dans l’approche de l’avant-dernier test de pré-saison, face à Montceau, que la franche et saine réaction est intervenue.
Face à un prochain adversaire en championnat, elle aurait donc tendance à faire passer la mésaventure belfortaine comme une sortie de route sans conséquence, plutôt habituelle dans une période préparatoire. « Je ne peux pas dire que je suis rassuré non plus, non, car on a encore donné trop d’opportunités à cette équipe de Montceau ». Hervé Genet fait référence à ces « mauvais choix de passes », ces circuits un peu osés, sur un terrain qui appelait davantage de pragmatisme. Les Montcelliens s’y étaient résolus intelligemment, en attendant, avec leur bloc médian, leur adversaire.
La fraîcheur des réservistes
La formation, désormais coachée par Jean-Philippe Forêt, n’avait pas été loin de la récompense, en toute fin de premier acte. Sur un ballon égaré, justement, sur lequel Montceau se jetait promptement, c’est finalement El Achak qui avait dû suppléer Ontani, sur sa ligne. Une alerte, dans une rencontre sérieuse assurément d’un niveau très honnête de National 3, qui demeurait équilibrée. En dépit des absences (M’Baiam, Cuenin, Di Pinto, Lafrance, Golliard, Vauthey), le Besançon Foot s’accrochait avec valeur, mais aussi fraîcheur.
L’entrée des cinq réservistes (Hennoun, Saber, Belhadj, Bechelem, Osse) plaisait au staff doubiste. C’est d’ailleurs ce dernier cité qui permettait aux « Bleus » de revenir au score. Sur un ballon en profondeur, il résistait au retour montcellien pour aller égaliser proprement (1-1, 86e). Une remise à l’équilibre après une ouverture du score, sur coup de pied arrêté, qui avait fleuré la naïveté, côté bisontin, où, embarqué, on avait laissé Rougeot reprendre un coup franc de Guérin (1-0, 77e). « On n’aurait pas dû encaisser ce but » n’élude pas Genet, adouci par le comportement d’ensemble. Celui-là sera d’autant plus scruté, samedi pour le dernier match amical à forte valeur ajoutée, face à Saint-Louis, également relégué de National 2.
M.C.
Une vision que partielle
Posté le 12/08/2018
Assez logiquement battus (2-0), par une formation de Saint-Louis athlétiquement supérieure, les Bisontins, trop diminués offensivement pour réellement espérer donner le change, terminent leur préparation sans succès et sans tous les repères souhaités. Une contrariété plus qu’un danger.
Quatre matches nuls et deux revers, le bilan de présaison vaut ce qu’il vaut. Probablement pas grand-chose, à l’orée d’une compétition, la vraie, qui fait vaciller les quelques maigres certitudes amassées. Cette équipe bisontine, d’abord emballante, dans le premier quart d’heure à Horbourg-Wihr, aura besoin de confiance et d’être au complet, pour transformer en points l’ambition qu’elle semble porter dans ses travaux d’approche.
A l’heure d’entrer sur la pelouse de Léo-Lagrange, samedi prochain (18h) face à Jura Dolois, elle n’aura vraisemblablement pas ces deux atouts en mains et devra donc compter sur une autre force, qui a jusqu’ici plutôt été sa faiblesse. Il faudra être réaliste, tueur, froid devant le but, pour se mettre dans le bon sens de la marche. C’est du reste exactement ce qui aurait pu se passer, ce samedi dans le Haut-Rhin, si Mebrak, au bout de quelques secondes, avait mis au fond sa demi-volée (1ere).
Saint-Louis marque sur son premier centre
Reconverti avant-centre, en l’absence de M’Baiam et Gueye (mais aussi Atangana et De Morais), l’ex-Sochalien de formation a fait ce qu’il a pu. Il l’a même très bien fait avec son énergie remarquable, mais tout ça ne remplaçait pas un point de fixation dont il aime(ra) servir la cause. Ces ballons, qui revenaient trop vite, n’avaient donc pas du tout sauté aux yeux, dans un premier temps. Plus joueur, bien en place aussi, le Besançon Foot avait empêché Saint-Louis de jouer. Sauf que Brom, le meilleur joueur sur le terrain avant sa sortie sur blessure (épaule), convertissait, de la tête, un premier centre venu dans la surface de réparation de Vauthey, lequel était battu, avec la complicité de son poteau (1-0, 15e).
Bien sévère pour une arrière-garde bisontine, costaude, qui se faisait simplement déborder sur ce centre parfait de Brom, que Diallo, sur une occasion finalement nettement plus franche, ne mettait pas au fond, de la tête (38e). Ces fenêtres de tir, les Francs-Comtois les avaient eues. D’abord sur une action collective épurée où Mebrak, servi par Calonge, était mis en échec par l’excellent Navaux (33e), puis sur un ballon gratté par ca diable de Mebrak ; Machado partait en duel que le portier ludovicien remportait, alors que la reprise de Calonge était contrée (44e). On retrouvait d’ailleurs, dans ce trio, les garçons qui, même avec une marge de progression évidente, avaient le plus pesé.
« Pas suffisant dans la maîtrise »
La suite avait été plus compliquée. « Dans la maîtrise, ce n’est pas suffisant. Peut-être que notre match de mercredi a joué aussi, je nous ai trouvés bien moins agressifs » tranche Hervé Genet. Les changements, une usure physique très palpable : le second acte, certes débuté par un coup franc de Machado que Navaux avait volleyé (47e), n’a pas été abouti. Oublié, Da Silva, sans sa volée dévissée (49e), aurait déjà pu créer le break. Il intervenait sur une action où la défense bisontine s’était oubliée. Yebra, d’une volée limpide, trouvait le petit filet de Vauthey (2-0, 58e). Le portier bisontin s’était ensuite montré propre, alors que l’emprise alsacienne s’était manifestée.
D’un coup, les visages s’étaient crispés, dans une troupe bisontine qui a plutôt eu les traits fins, détendus, pendant cette préparation. C’est aussi ce qui nous fait dire qu’on n’a pas tout vu, loin s’en faut, dans cette avant-saison. Pour l’anecdote, Osse, après son but de mercredi contre Montceau, avait failli récidiver (65e), quand Fainot, d’une belle frappe, avait trouvé Navaux sur sa trajectoire (67e). Cela renforce, finalement, la seule certitude du moment : il faudra faire mieux dans la finition, en championnat. Les Bisontins en sont parfaitement capables.
A Horbourg-Wihr, Maxime Chevrier
Dirand et Machado sont Bisontins
Posté le 16/08/2018
Alors que l’ouverture du championnat est programmée, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, face à Jura Dolois, le Besançon Foot a dernièrement renforcé ses rangs avec l’arrivée de deux nouveaux joueurs : Arthur Dirand et Jordan Machado, qualifiés samedi.
Ils étaient, depuis le début de la préparation, avec le groupe de Hervé Genet. Arthur Dirand et Jordan Machado sont officiellement Bisontins, prêts à attaquer cette nouvelle saison, sous le maillot du Besançon Foot.
« J’aspire à me stabiliser, à faire le plus de matches possibles et pourquoi pas monter avec l’équipe, dans les deux années à venir et même dès cette année, si c’est possible » confie le défenseur qui arrive tout droit du… Clemenceau. « Tout s’est fait naturellement après avoir discuté avec Jaouad (Amarouch), le coach et Carl (Frascaro) » poursuit-il. A 24 ans, Arthur, qui avait quitté Besançon après le dépôt de bilan du BRC, a bourlingué. Epinal (National), Montceau, Sarre Union, Dieppe, Valenciennes ou Poissy, avant de revenir dans la région (Ornans et Clemenceau). Au Besançon Foot, ce sera, quasiment pour lui, un retour aux sources quand on sait que Hervé Genet l’avait lancé, tout jeune en National, sous la tunique rouge du BRC.
Machado : « J’ai trouvé un bon groupe ici »
Depuis, le défenseur qui pourrait être reconverti milieu de terrain (« Je m’adapterai en fonction des besoins du coach, mais j’aime de plus en plus évoluer un cran au-dessus, sur le terrain. Plus jeune, c’est en plus là où j’évoluais ») a engrangé une expérience certaine, qu’il voudra mettre à profit d’un groupe qu’il se dit « content » de rejoindre.
Autre homme à afficher un large sourire : Jordan Machado (23 ans). Sudiste bon teint, le Montpelliérain d’origine a rapidement fait l’unanimité auprès de ses partenaires. « J’ai trouvé ici un bon groupe, une bonne bande de collègues, qui se soutient. Je l’ai ressenti en début de préparation, quand c’était dur. C’est assez rare ». Confiant sur « notre projet de jeu en dépit d’une certaine perte de confiance sur les derniers matches amicaux », le milieu de terrain sera, par la force des choses, une des curiosités bisontines du début de saison.
Aspirant (trois ans), puis stagiaire professionnel (deux ans) au Montpellier Hérault (Ligue 1), le garçon, « qui s’entraînai[t] avec les pros », a été fauché dans son élan, après une deuxième grave blessure au genou (NDLR : il en a contracté une derrière, en 2016). « Ma carrière a connu un tournant » retrace l’intéressé qui, dans un début de cursus qui ne laisse pas indifférent (nous y reviendrons), avait notamment connu une finale de l’Euro U19, avec la sélection portugaise.
Maxime Chevrier
L’entrée les met en appétit
Posté le 18/08/2018
New-look, le Besançon Foot entame, ce samedi (18h) devant Jura Dolois, son championnat à domicile, ce qui représente pour lui une double nouveauté. Entre excitation et appréhension, cette mise en bouche est attendue comme un premier tournant, avant un menu gargantuesque.
Un parfum à part. « C’est pourtant ma 22e reprise, depuis que je suis entraîneur » glisse Hervé Genet, assis dans une tribune de Léo-Lagrange. Cigarette à la bouche, visage fermé, le coach bisontin est déjà dans son match ; celui qui doit apposer, de façon plus que symbolique, la première signature de la saison. « La vérité, ce n’est pas avant samedi à 18h » vient-il de rappeler à son groupe, sur une pelouse souffreteuse que certains, gavés de bonnes intentions et en quête de derniers repères, ne voulaient pas quitter, ce vendredi en début de soirée.
Cet appel de la vérité ressemble davantage à un besoin de réponses, après « des derniers matches amicaux qui nous ont laissé un goût d’inachevé », dixit le coach bisontin. Chez cette équipe doubiste, l’appétit n’en paraît que plus dévorant, a fortiori avec cette attaque de championnat à domicile, « qui t’oblige forcément un peu plus, face à une équipe qui, à l’extérieur, vient toujours un peu plus libérée ». Adepte des ouvertures hors de ses bases, qu’il réclamait parfois formellement, le coach bisontin s’accroche, sans doute, à de vieilles habitudes trompeuses. Elles ne disent pas, par exemple, que les deux dernières saisons où l’équipe qu’il dirigeait avait débuté à Léo-Lagrange, une montée avait été célébrée, neuf mois plus tard (NDLR : en 2010, après un premier nul 1-1 face à Amnéville avec le BRC, puis en 2014, après une première victoire 3-2 face à Champagnole, avec l’ASPTT).
« On attaque la montagne d’entrée »
Depuis trois ans, son équipe, à chaque fois confrontée à la plus grande difficulté possible d’entrée, n’était jamais revenue de déplacement avec l’heureuse surprise en poche. Ni en 2015, chez le futur champion Andrézieux (2-1), ni en 2016, chez une réserve dijonnaise qui ressemblait plutôt, ce jour-là, à une armada de Ligue 2 (2-2), et encore moins l’an dernier, du côté de Pontarlier (2-1), qui avait probablement changé la face de la saison du CAP, de l’aveu même de Jean-Luc Courtet, son entraîneur.
Pleine de fraîcheur mentale, avec des recrues qui devraient plaire au public bisontin, l’armada bisontine est donc devant une « page blanche ». Elle doit plutôt inspirer que contracter. Blessé malheureux, grand absent de cette première, mais impliqué auprès du groupe, le taulier Marius M’Baiam glissait quelques mots, en ce sens, à son capitaine Lucas Cuenin. Face à cette équipe, toujours joueuse, de Jura Dolois qui lui avait laissé un mauvais souvenir en mars (0-1), le Besançon Foot ne dévoilera partie de son potentiel qu’à partir d’un certain panache.
Les Mebrak and co ont fait un peu plus que l’esquisser, en préparation, où Gora Gueye, qui sera une des principales curiosités de la soirée, dans le secteur offensif, avait su régler la mire (deux buts). « Mais dans un premier temps, il est primordial de retrouver la rigueur qui nous habitait en début de préparation » harangue Genet, certain « qu’elle ne nous avait pas empêchés de bien jouer au ballon ». A peu de choses près, le vœu ressemble à une entrée épurée, pas loin du clean-sheet anglais. L’entame idéale, celle que l’on rêve et qui se réalise que très rarement. Elle aiderait, une chose est sûre, les « Bleus » à aborder la suite. « On attaque la montagne d’entrée ». Hervé Genet ne se trompe pas. Dans les six premières journées, son équipe affrontera six des huit premiers de la saison dernière.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Jura Dolois à revivre
Posté le 18/08/2018
Premier match de la saison pour le Beasnçon Foot new look qui recevait une équipe de Jura Dolois qui, comme la saison passée, a posé bien des soucis aux protégés de Hervé Genet.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BF - Jura Dolois
Posté le 18/08/2018
Après le match nul (1-1) face à Jura Dolois en ouverture de championnat, retrouvez les réactions de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue, Hervé Saclier ainsi que celle d'Arthur Dirand
Il y avait beaucoup d’attentes, de craintes aussi, pour ce premier match à la maison. A géométrie variable, face à une équipe de Jura Dolois qui pourrait être l’équipe surprise de la saison, il est passé sans trop d’encombres (1-1). Ni certitudes.
Sans doute, a-t-on mésestimé l’impact, sur la confiance notamment, d’une préparation estivale tronquée. Sans doute, aussi, cette équipe bisontine aurait besoin d’un peu plus de temps que prévu, pour tirer la quintessence d’un potentiel qui ne s’est pas encore tout à fait deviné, samedi. De temps, le Besançon Foot en dispose, à condition, ces prochaines semaines, d’arracher ce supplément d’âme pour gratter des résultats face à ce qui se fera de mieux dans cette poule.
Le fait qu’il soit baptisé, délesté d’une certaine pression qui accompagnait cette première de la saison à domicile, pourrait l’y aidé. Samedi, la pointe d’amertume ressentie chez les ambitieux dirigeants bisontins était à contrebalancer, par exemple, avec la joie rageuse des Jurassiens, au moment de leur égalisation à Léo-Lagrange, qui signait une première levée honorable. Cette équipe de Jura Dolois, plutôt satisfaite d’être venue accrocher un point à Besançon, s’est vue confier la mission présidentielle de finir dans le top-5. Elle est plus armée que l’an dernier, alors même qu’elle avait déjà su revenir avec des nuls de Louhans-Cuiseaux et du Racing ou s’imposer à Gueugnon.
La confiance en soi n’a pas assez duré
Ce premier résultat s’appréciera peut-être, plus fidèlement encore, dans deux semaines, une fois les premières tendances apparues, dans un championnat probablement encore plus relevé. Avec le recul, une évidence se renforcera : l’équipe de Hervé Genet n’avait pas forcément les moyens de faire mieux, en l’état. Sur une jambe, avec son gabarit qui autorise bien des espoirs, quand il sera en forme, Gueye, courageux, a fait ce qu’il a pu devant. « Il n’aurait même pas dû jouer » reconnaissait son entraîneur, qui attend également le retour de M’Baiam. Si le Besançon Foot n’a que trop peu pesé offensivement (NDLR : cinq frappes cadrées quand même), c’est avant tout parce qu’il est encore en chantier à ce niveau. Calonge, bon joueur au passage, devant servir les intérêts de la cause à un poste (10) qui n’est pas le sien.
Malgré ça, les premières bribes, comme souvent chez cette équipe, avaient été hyper-intéressantes. Une maîtrise, réelle, s’était d’abord esquissée (NDLR : 58% de possession dans les 20 premières minutes), avec un jeu simple, en une touche de balle très souvent. Elle s’est malheureusement étiolée, à mesure que cette équipe jurassienne, très habile en contres, a su gagner la bataille du milieu, avec son losange qui, d’entrée à l’extérieur, en dit long sur les préceptes que veut maintenir Hervé Saclier, à la tête du JDF. « Mon regret vient du fait que l’on soit mené à la pause » a d’ailleurs affiché ce dernier.
Etre le poil à gratter, à Louhans
Ce but était venu de la droite, là où Lafrance avait quelque peu raté ses deux premiers centres. Le latéral, très costaud ensuite à l’instar d’une arrière-garde bisontine franchement convaincante, délivrait cette fois un beau ballon pour un Mebrak au timing parfait (1-0, 38e). La tête piquée du meilleur Bisontin de cette préparation avait cueilli Jura Dolois dans un de ses temps forts. De quoi rebooster un Besançon Foot, qui marchera à la confiance. Mise en panique, la défense doloise était à deux doigts de plier sur une volée de Mebrak, dans ce qui peut s’apparenter à un mini-tournant (41e).
Car Jura Dolois, qui aurait pu rapidement ouvrir la marque par El Kasmi, sans la double présence salvatrice de Cuenin et Vauthey, après un contre (7e), était revenu au score, logiquement dans un début de deuxième période complètement à son avantage. Les Bisontins, prévenus de la dangerosité des coups de pied arrêtés jurassiens cédaient sur le coup franc déposé par Mauchamp, au second poteau. Nzuzi, lâché par Lafrance, ne laissait aucune chance à Vauthey (1-1, 57e). « On n’a pas su ensuite assez inquiété cette équipe » ne s’est pas trompé Hervé Genet. Sa troupe devra encore faire front, samedi, dans un contexte (Louhans-Cuiseaux) où son excellent caractère pourrait se révéler.
Maxime Chevrier
Stage : la meilleure rentrée pour les enfants
Posté le 21/08/2018
A quelques jours de la rentrée scolaire, le Besançon Foot, réputé pour organiser, lors des vacances, des semaines de stage particulièrement attractives, propose, du 27 au 31 août, une semaine d’activités sportives, ludiques et éducatives. A ne pas rater.
Reprise des bonnes habitudes, au Besançon Foot. A partir de lundi, et ce jusqu’au vendredi 31 août, les jeunes (10-12 ans), licenciés ou non, garçons et filles, seront accueillis du côté du complexe des Orchamps, où les installations (terrain synthétique, vestiaires, salle de restauration…) sont optimales.
Avec ses éducateurs diplômés, le club a encore mis les petits plats dans les grands pour proposer, à une semaine de la rentrée scolaire, un programme parfaitement adapté à l’éveil des jeunes.
Piscine et Funky park
Comme de coutume, des séances de football seront proposées en matinée, avec même un tournoi toute la journée, pour clore la semaine (vendredi). Bien d’autres temps forts seront au menu : Funky park le mardi après-midi, piscine le jeudi après-midi, il y en aura pour tous les goûts.
Le stage estival du Besançon Foot comprendra également une activité éducative, ainsi que des découvertes d’autres sports, grâce au concours de nos voisins et amis de l’OB (rugby) et des Orchamps (handball). Le tout, pour la somme très raisonnable de 70€ comprenant les excellents repas chaque midi et les collations de l’après-midi.
Sur le papier, c’est probablement, qui plus est après l’entame louhannaise à Avallon, le déplacement le plus difficile de l’année. En danger, amoindri comme la semaine passée, le Besançon Foot pourrait en revanche être plus libéré. Et il devrait, surtout, en savoir un peu plus sur ce qu’il a dans le ventre.
Pour une mise en confiance, on a connu mieux qu’un détour par le Parc des sports de Bram. De tout temps, l’accueil a toujours eu ce côté inhospitalier. Non pas du fait d’un club qui respire, dans son environnement, encore autant le football, mais bien plus en raison des difficultés à imposer sa loi, sur ce terrain. Ce devrait, à nouveau, être le cas, pour une équipe bisontine qui, la saison dernière, n’était pas parvenue à inscrire ne serait-ce qu’un petit but à une seule équipe en championnat : Louhans-Cuiseaux.
« On connaît leur solidité, leur valeur. L’an dernier, je crois qu’ils s’étaient simplement ratés en début de saison et ils l’avaient payé ensuite. A nous, dans ces conditions, d’encore mieux maîtriser que ce qu’on a fait contre Jura Dolois ». L’entame passée, Hervé Genet attend sans doute moins de nervosité. « Faire moins de fautes, c’est une évidence. On donnerait, sinon, à cette équipe, des opportunités de marquer ». Tout ce qui est à éviter, alors que les Bressans, à leur tour, auront à se délester de cette pression des débuts à la maison.
« Nous avons tout à gagner »
Le public local, attendu nombreux après le net succès inaugural (0-3) à Avallon, pourrait aider la troupe à Frédéric Jay, tout comme il pourrait, a contrario, crisper. « Il est évident que plus nous saurons avancer dans le match, plus on les fera douter. En fait, dans un début de saison comme celui-là, nous avons tout à gagner ». Dans cet esprit, les « Bleus » avaient déjà fait un peu plus qu’inquiéter, en première période, les Louhannais, lors de leur visite le 1er mai dernier (2-0).
Le contexte sera bien différent alors, qu’en plus du danger que représente un garçon comme Larose, les retrouvailles avec les frères (Yohan et Steven) Crolet, feront partie des enjeux à bien appréhender. Bien que pas favorite, cette équipe bisontine a semblé montrer, ces derniers jours, une féroce envie de prouver sa valeur. « Beaucoup s’attendent à ce que l’on perde. Eh bien on mettra tout en œuvre pour le contraire » assène Genet, dans la lignée de ses joueurs, ambitieux. Ils savent que leur déplacement est à hauts risques, tout autant qu’un résultat à Louhans-Cuiseaux constituerait une forme d’assurance, pour leurs prochaines aptitudes à voyager. Ce genre de défi qui pourrait convenir à une équipe dont on a loué, jusqu’ici, son état d’esprit. A elle de l’exposer de façon flagrante.
Maxime Chevrier
Louhans-Cuiseaux - Besançon Foot à revivre
Posté le 25/08/2018
D'abord très timorés en première mi-temps, les Bisontins, costauds, sont revenus avec un résultat nul et vierge (0-0) très encourageant de Louhans-Cuiseaux, qui devrait abandonner peu de points à la maison.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Louhans-Cuiseaux - Besançon Foot
Posté le 25/08/2018
Après le bon match nul (0-0) à Louhans-Cuiseaux, retrouvez les réactions du président Carl Frascaro, de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue, Frédéric Jay ainsi que celle de Victor Di Pinto.
La façon dont les Bisontins, qui tirent probablement, moyens du moment en cause, la moitié de leur potentiel intrinsèque, ont su s’accrocher à ce bon nul (0-0) à Louhans-Cuiseaux, est un indicateur de ce que pourrait être leur saison. A eux de le confirmer dans un prochain gros test contre Gueugnon.
Il trotte comme une conviction, dans les rangs du Besançon Foot. Quand cette équipe sera en confiance, débarrassée d’absences ou autres contraintes, si tant est que cela soit possible, avec un début de saison indigeste, des horizons insoupçonnés se présenteraient à elle. Hervé Genet, le plus expérimenté de tous, dans cette troupe assoiffée, un brin impatiente, il faut bien le dire, voit très clair dans son jeu. « Je sais qu’il ne manque que le succès, quelques buts, pour que cette équipe parte » confirme-t-il.
D’ici là, ce n’est pas que le technicien bisontin bétonne, mais en bon homme du bâtiment qu’il est, il s’attaque premièrement aux fondations. Le voyage à Louhans, comme espéré, a ainsi donné une indication. Dans le caractère, l’intransigeance qu’a, par exemple, si bien incarné un Pillot finalement blessé (lire les échos), Besançon pourra sans doute voir venir. Rares, c’est à peu près acquis, seront ceux qui sauront endormir une armada bressane qui en avait passé trois, la semaine passée, à Avallon. « On savait que cette équipe viendrait très bien défendre. Offensivement, c’était insuffisant. On s’est ennuyé » a reconnu Frédéric Jay, le coach louhannais.
De beaux combattants qui sauront mieux faire
La confession résume parfaitement un premier acte, dominé (65,1% de possession), de façon stérile, par les partenaires d’Antoine Larose. Sur son côté gauche, le capitaine des « Jaune et Noir » fut, sans surprise, le joueur le plus dangereux. C’est lui qui aurait pu délivrer un succès étriqué à ses couleurs, soit sur un exploit individuel et cette demi-volée en pivot (68e), soit sur cette dernière incursion dans la surface, repoussée par Di Pinto, après une intervention d’un excellent Vauthey (90e+4). Jusque-là, le portier bisontin n’avait que très peu été mis à contribution, hormis sur coups de pied arrêtés. Un corner, rentrant, de Benhamza (13e), une reprise de la tête de Mingoua sur coup franc de Y. Crolet (44e), la pression crainte a été tuée dans l’œuf.
Costaud, « combattant » comme l’a dit, l’œil satisfait, Hervé Genet, Besançon l’a contenue, presque en vieux briscards. En tout cas avec plus de malice que face à Jura Dolois. D’évidence, il lui a manqué une maîtrise qu’il devra prendre à son compte. Cela passera par certains changements et prises de risque, dans l’entrejeu, où le cadrage, soit dit en passant, fut en première mi-temps bien trop lâche - ou lointain, c’est selon - pour rentabiliser une supériorité numérique dans ce secteur.
Pour appuyer un Atangana franchement remarquable dans son courage, pour, demain, venir en appui d’un M’Baiam de retour à la compétition (en attendant celui de Gueye), il faudra davantage de peps et d’initiative, à l’instar de l’infatigable Mebrak, qui a passé le plus clair de son temps à se sacrifier, pour les besoins de la cause. Il avait d’ailleurs récupéré un mauvais dégagement louhannais et avait servi M’Baiam, pas loin du hold-up, d’une volée en pivot (85e). Cela illustre aussi une progressive montée en puissance, pour un Besançon Foot, mieux en seconde période, qui aura encore (très) fort à faire, dans une semaine, devant un autre gros favori, Gueugnon. Mais les Bisontins, comme ce samedi, voudront continuer à le regarder droit dans les yeux. « C’est surprenant de vous voir aussi heureux de ne faire qu’un nul chez nous » confiait un dirigeant louhannais. Il y a des points qui valent soulagement, cri de joie. Et qui en appellent surtout bien d’autres.
A Louhans, Maxime Chevrier
Ça les gratouille et les chatouille…
Posté le 01/09/2018
Pour avoir tenu tête, chez elle, à une équipe de Louhans-Cuiseaux lancée sur orbite, le Besançon Foot, dans la droite lignée d’un début de championnat gargantuesque, en veut plus. Lui qui n’est encore jamais parvenu à battre Gueugnon se voit proposer l’occasion d’étancher sa soif, avec la venue ce soir (18h) de ce favori.
Il règne chez eux une douce euphorie. Elle a même des reflets de saine excitation. Une promesse, évidente, alors que ce groupe, matches amicaux compris, n’a pas encore eu la joie de goûter, ensemble, à une victoire, depuis début juillet. « Il ne manque que ça pour que ça parte » croit fermement Hervé Genet. Son équipe, valeureuse, a déjà semblé poser le ciment de sa cohésion. Il prendra par la réalité du classement, les résultats, c’est acquis, tout autant que par ce supplément d’âme, qui saura être mis, chaque week-end.
D’âme véritable, il en faudra, ce samedi soir. Gueugnon, qui passe souvent pour la plus belle équipe amateur du groupe, n’arrive pas seulement avec un statut, nanti, qui plus est, de deux succès en deux matches. « Non seulement il (NDLR : Philippe Correia, son homologue) a perdu très peu de joueurs, mais il s’est en plus renforcé ». L’entraîneur bisontin a posé le décor. Pour lui, le tableau est simple : depuis qu’il est à la tête de cette équipe, jamais (au-delà de deux matches amicaux) une victoire n’a été enregistrée contre les Forgerons.
« Pas de la prétention que de vouloir gagner »
Chez les partenaires de Lucas Cuenin, les visages ont cela dit bien trop changé (dix nouveaux joueurs) pour qu’un quelconque complexe d’infériorité naisse. Vivante et peut-être même orgueilleuse, cette joyeuse troupe n’a au contraire pas froid aux yeux. « Ce n’est pas de la prétention que d’avoir la volonté de gagner contre cette équipe. J’ai dit aux joueurs que c’était, pour le coup, un véritable test pour eux, pour nous et pour le club » motive Hervé Genet. On est là dans la logique qui est érigée depuis le lancement de cette nouvelle saison : progresser, faire mieux pour faire grandir, petit à petit, le Besançon Foot.
Quid de la méthode, pour coller au discours ? « On n’est pas encore au complet offensivement, on le sait. Mais c’est aussi l’occasion de se montrer, de voir des choses. Quand je dis que ça a valeur de test, c’est vraiment pour tous les joueurs ». On en saura donc beaucoup plus, sur la valeur bisontine, une fois ce match passé. Confrontés à ce qui se fait de mieux dans ce championnat, les joueurs de la capitale franc-comtoise ne sont pas à l’abri d’une belle surprise.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - FC Gueugnon à revivre
Posté le 01/09/2018
C'était le troisième match de la saison pour le Besançon Foot qui, après avoir fait un bon match nul à Louhans-Cuiseaux la semaine dernière, recevait l'un des favoris de la saison, Gueugnon. Et après un match de guerriers, les homme de Hergé Genet s'imposent de belle manière.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Gueugnon
Posté le 01/09/2018
Après la très belle victoire (1-0) face au FC Gueugnon, retrouvez les réactions de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue, Philippe Correia ainsi que celle de Rafael Calonge
Ça ne lui était jamais arrivé. Battre Gueugnon (1-0), favori déclaré à l’accession, crier sa fierté d’avoir affiché valeurs et cohésion sur le terrain : le Besançon Foot a connu une soirée qui a bonifié son entame de championnat. A lui d’en prendre goût et surtout de s’en servir.
« Puisqu’on a pris le temps, on tiendra la distance ». Les paroles de Jean-Louis Aubert, Hervé Genet pourraient les coucher sur le tableau noir, dans le vestiaire bisontin. Depuis qu’il a pris les destinées des « Bleus », post ère ASPTT, le coach bisontin a eu le temps de s’imprégner du cinquième niveau national, mais aussi ses luttes, pour y assoir un club sans la moindre expérience, ni la seule référence.
L’apprentissage ne s’est pas fait sans difficulté. Une honorable 10e place en 2016, une plus coriace 12e en 2017, une 9e place sans saveur particulière, au printemps dernier, après la fusion interne et une refonte d’un championnat à deux vitesses. Question rapport, cette équipe bisontine avait toujours une mauvaise habitude : elle calait en côte, à la première difficulté, laissant ensuite la mécanique s’encrasser. Samedi, la victoire contre Gueugnon a eu une haute portée symbolique : jamais, ce Besançon-là n’était jusqu’ici parvenu à dominer une grosse équipe amateur du groupe. Il y avait eu Bourgoin, qui avait été fessé (3-0), en avril 2016 à Léo-Lagrange, mais les Berjalliens avaient déjà lâché du lest, pour la montée.
Un mois pour encore redoubler d’efforts
Est-il dès lors précoce de parler de mue spectaculaire, alors que le Besançon Foot, juste avant sa réussite devant Gueugnon, était allé tenir en respect un Louhans-Cuiseaux qui est allé atomiser Avallon et La Charité ? Pas totalement. « Tous les entraîneurs vous le diront, on construit d’abord sur les fondations » a rappelé Hervé Genet. En l’espace d’une semaine, le secteur défensif de son équipe a été soumis à rude épreuve. Samedi, après avoir rapidement ouvert le score, sur un penalty, provoqué par Atangana, et converti par un excellent Calonge (1-0, 4e), son groupe s’est accroché à un résultat qu’il n’aurait pas tenu, un an plus tôt (NDLR : Gueugnon était d’ailleurs revenu dans les tout derniers instants, sur… penalty).
Dans le vestiaire, c’est l’état d’esprit qui a changé. Il n’y avait qu’à voir la libération - celle qu’appelait de ses vœux, depuis quelques semaines, Hervé Genet - de cette joyeuse bande de potes, pour se dire que de belles perspectives s’offraient à elle. « C’est une vraie chance d’avoir des joueurs qui sont à l’écoute, qui ont envie de bosser » redécouvre, avec « plaisir », un coach bisontin qui fait bien de spéculer sur ce ciment, en vue de « périodes certainement (plus) difficiles ». Pour les avoir connues, pour avoir insuffisamment goûté à ces moments enivrants, comme samedi, le Besançon Foot peut s’autoriser à bien (mieux) voyager. Avant d’espérer tirer la quintessence (dans un bon mois ?) de son potentiel, il a vu ce que ça pouvait donner. La chanson disait aussi : « Ce monde derrière le monde, peut-être existe-t-il ».
Maxime Chevrier
CdF : le tirage au sort à revivre
Posté le 05/09/2018
C’est parti pour l’aventure Coupe de France, version 2018/19. Le tirage au sort du 3e tour a lieu, actuellement, dans la concession Espace 3000 Volkswagen, l’un des partenaires du Besançon Foot. L’événement est à revivre dans les conditions du direct.
Bienvenue à toutes et à tous, pour suivre ce tirage au sort, qui marque l’entrée en lice des clubs de National 3, et donc du Besançon Foot.
Le tirage au sort devrait débuter sur le coup des 19h.
Important, pour suivre ce tirage au sort en live, pensez, très régulièrement, à actualiser votre page (touche F5 sur ordinateur).
Logiquement, la Ligue Bourgogne Franche-Comté a procédé à des groupes, cinq exactement. Ils sont autant géographiques (entre Bourgogne et Franche-Comté), qu’équilibrés par niveau hiérarchique, avec deux clubs de National 3 par poule, une exception à trois « gros », dans le groupe C.
Groupe A :
Avallon (National 3), La Charité (N3), Sens (Régional 1), Paron (R1), Snid (R1), Nevers Banlay (D2)), Guerigny Urzy (D1), Pougues (D1), Nevers 58 (R3), Vauzelles (R3), Saint-Benin (R2), US Cosne (R2), Nevers Challuy (R2), Garchizy (R2), Fleury la Vallée (D3), Saint-Fargeau (D1), Chevannes (D1), Avallon Vauban (R3), Chablis (R3), Charmoy (R3), Auxerre Stade (R2), Cerisiers (R2).
Groupe B :
Gueugnon (N3), Montceau (N3), La Chapelle Guinchay (R1), Paray (R1), UF Mâcon (R1), Saint-Sernin-du-Bois (R2), Sanvignes (R2), Saint-Marcel (R2), Chatenoy-le-Royal (R2), Montchanin (R2), Digoin (R3), Sennecey (R3), Le Breuil (R3), Lux (D1), La Clayette (D1), Saint-Vincent Bragny (D1), Abergement Cuisery (D1), Varenne Saint Yan (D2), Sennecey-lès-Mâcon (D2), Chagny (D2), Buxy (D2), Demigny Eveil (D2).
Voici, donc, la poule du Besançon Foot. Celle où il y a le plus de clubs (28). Un groupe très costaud, où figure, également, un Petit Poucet (Amancey/Bolandoz). Par définition, les autres équipes, non listées jusqu'ici, sont dans le groupe E.
Voilà, fin de ce tirage, notamment effectué par M. Cassard, PDG de la concession Espace 3000 Volkswagen, Jacques Quantin, Roland Coquard, Jean-Marie Coppi et Alain Richard. Le Besançon Foot se déplacera donc dans le Haut-Doubs, dans dix jours, chez une équipe de Lièvremont qui évolue en deuxième division de district.
Un grand merci de nous avoir suivis sur notre site. Notre prochain rendez-vous live, vous le savez, est pour samedi (18h) avec la rencontre du Besançon Foot chez la réserve professionnelle de Sochaux. On vous invite, d'ailleurs, à aller soutenir les Bisontins sur la pelouse de Méziré.
Maxime Chevrier
La validation des acquis
Posté le 08/09/2018
La solidité affichée par le Besançon Foot, depuis le début de la saison, va être questionnée, ce samedi (18h) sur la pelouse de Méziré, chez la réserve professionnelle de Sochaux. Un nouveau résultat positif donnerait du poids à l’espoir actuel.
Il n’y a rien à faire. Tel le scolaire, le sportif n’est jamais en sécurité. Il a beau se sentir bien, avoir révisé ses bases, l’approche de l’examen le laisse perplexe, peu serein. Cette certaine fébrilité semble arranger Hervé Genet, qui combat l’excès de confiance. « On doit continuer à être rigoureux, après tout, on n’a fait que deux nuls. Alors bon… ». Le technicien bisontin manie l’ellipse avec malice, même si le succès contre Gueugnon revient vite dans la discussion.
Pour lui, ce dernier match, qui a indéniablement boosté les troupes, doit servir. A tout point de vue. « Je l’ai dit aux joueurs. Si jamais on se rend à Sochaux comme Gueugnon est venu chez nous, dans l’idée de se dire : ‘On sait que c’est une belle équipe, mais on peut le faire quand même’, on va perdre à tous les coups ». Le message vaut alerte. Il est répété même plus clairement. « Oui, je n’ai pas peur de dire que notre enthousiasme peut être dangereux ». En bon entraîneur expérimenté, Hervé Genet ne sait que trop bien que le danger ne guette jamais autant que dans les périodes fastes.
Les centres de formation, le mauvais souvenir
Un savant mélange est donc à opérer, entre cette actuelle dynamique et la prudence permanente à entretenir. Tout en se disant, aussi, que « l’émulation » qui est témoignée aux entraînements, depuis le match à Louhans-Cuiseaux, reste une chance. Car les partenaires de Lucas Cuenin ont la dalle. Faim de continuer à prouver qui ils sont. Leur bonne humeur, même si sur une « pelouse » aussi déplorable que celle de Montrapon, est un atout à transformer sur le terrain.
Le faire, ce samedi sur le terrain de Méziré, serait indéniablement une nouvelle preuve des progrès bisontins. « C’est en fait un nouveau test pour nous. On a passé notre premier déplacement chez un gros. On a réussi à battre Gueugnon, maintenant débutent les centres de formation (NDLR : Sochaux et Auxerre). Cela ne nous avait pas réussi par le passé (NDLR : quatre revers, un nul pour un succès la saison dernière), donc on verra, là aussi, si on progresse véritablement ». L’heure de l’examen est venue. Pour la validation des acquis, on attendra la réception de la copie.
Maxime Chevrier
Sochaux (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 08/09/2018
Ils n'ont, encore une fois, rien lâché. Les Bisontins, non seulement solides, mais également passés d'un rien à côté de leur premier succès à l'extérieur, ramènent le nul (0-0) de leur déplacement à Méziré, chez la réserve professionnelle de Sochaux.
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Les réactions après Sochaux (2) - Besançon Foot
Posté le 08/09/2018
Après le bon match nul (0-0) sur la pelouse de Sochaux (2), retrouvez les réactions de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue, Omar Daf ainsi que du capitaine, Lucas Cuenin
Cette équipe du Besançon Foot, invaincue après quatre matches contre des valeurs sûres de National 3, ressemble vraiment à quelque chose. Elle est, en plus, singulièrement montée en puissance, samedi à Sochaux (0-0). Les valeurs et la solidité affichées sont aussi la récompense de la force de conviction d’un homme : Hervé Genet.
Ils ne sont pas experts, encore moins invincibles. Mais quelque chose de rare semble durablement pouvoir les unir. Pour n’avoir encaissé qu’un petit but en quatre matches (NDLR : aucun même depuis près de trois matches et demis), les Bisontins ont fait passer un message : ils seront bien difficiles à bouger cette année. La concurrence s’en est, elle-même, persuadée. « Leurs résultats contre Louhans et Gueugnon l’indiquaient. J’étais en plus allé les voir une fois. Quelque chose a changé, dans cette équipe » a confié Omar Daf, l’entraîneur sochalien.
Car au-delà d’un classement - encore peu révélateur - qui place le Besançon Foot en queue du bon peloton, c’est le parcours franchi jusqu’ici sans embuche, qui renseigne le plus. Besançon savait son début de saison pratiquement indigeste avec, pour les six premières journées, les six équipes qui (hormis Pontarlier, promu en N2 et Dijon, qui sera rencontré juste avant Noël) avait terminé devant lui, en mai dernier. Faire plus dur était compliqué, mais la façon dont les partenaires de Lucas Cuenin sont en train de monter en régime promet. Avant de souffrir, dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps, et même s’ils avaient concédé une très chaude occasion (tête d’Archimède sur le poteau, 10e), la première demi-heure bisontine a ressemblé à celle d’une équipe en pleine bourre, qui joue (bien), tente. « Un plaisir » a bien résumé le capitaine doubiste.
Ils n’en étaient vraiment pas loin…
Aux points, Besançon, a contrario de sa première sortie logiquement prudente à Louhans, aurait ainsi mérité de gagner. « Mais c’est un point de pris et non deux de perdus » corrige vite Hervé Genet. L’entraîneur bisontin semble habité d’une foi inébranlable, mais à la fois très rationnelle. Pour l’heure, il est surtout « satisfait de l’envie qu’ont les joueurs depuis le début de saison ». Elle se ressent dans toutes les lignes, jusqu’à un M’Baiam, franchement excellent (et tellement puissant), dans son registre de fixation. A deux reprises, l’attaquant tchadien aurait pu, sans un excellent Bermond, dans les buts sochaliens, rentabiliser tous ces efforts (19e et 60e).
Dans la lignée de la solide prestation face à Gueugnon, les « Bleus » venaient, donc, de livrer leur match le plus abouti, qui aurait, également, pu être concrétisé, en fin de rencontre, par les tentatives aux 16 mètres de Machado (84e), puis Calonge (89e). Mais les regrets étaient finalement mesurés, à l’instar de cette action dans la surface sur Dirand, qui avait paru litigieuse (67e), mais qui légitimait le jugement de M. Pardal. Sans parler d’une dernière situation de contre qui aurait pu clouer, certes injustement, les Bisontins (90e+1). De regrets à espoirs, il ne semblait y avoir qu’un pas. A condition que les costauds le restent, dans leur fin de marathon qui les verra « enchaîner » Auxerre (2e l’an dernier) et le Racing (3e), pour les deux prochaines affiches à Léo-Lagrange. Rendez-vous est pris.
A Méziré, Maxime Chevrier
La fête à Lièvremont
Posté le 13/09/2018
Le Besançon Foot fait son entrée en lice à l’occasion du troisième tour de Coupe de France, ce dimanche (15h) dans le Haut-Doubs, face à l’Etoile Sportive Val Sauget Lièvremont. Une opposition, a priori, déséquilibrée face à un pensionnaire de Départemental 2, bien décidé, néanmoins, à jouer crânement sa chance.
C’est la première fois de sa jeune histoire que le club de Lièvremont, fondé en 1971, atteint un troisième tour de Coupe de France, après s’être débarrassé de deux clubs de niveau sensiblement équivalents aux tours précédents. Alors forcément, « tirer un gros de N3 » rend le président Arnaud Patoz « très heureux ». D’autant qu’il compte « mettre les petits plats dans les grands » pour faire que la réception du Besançon Foot soit « très festive, dans un esprit très convivial et que tout se passe au mieux ».
Les Bisontins évolueront ainsi sur un terrain du champêtre stade des Longues Rayés qui vient d’être complètement refait à neuf, mais point de balade de santé au programme, ils seront bel et bien attendus par des locaux co-leaders de leur championnat, comme le confirme Philippe Courlet, le coach sauget. « On sait qu’on va jouer une très belle équipe, qui a bien entamé son championnat, tout comme nous, mais on se prépare au maximum. Mes joueurs sont hyper-motivés d’accueillir et d’affronter le Besançon Foot. C’est un match qui pourra aussi nous servir pour la suite et remplir l’objectif de monter en Départemental 1.»
« Faire de notre mieux »
L’aspect extra-sportif sera aussi un enjeu important, pour un club habitué à une vie associative très riche, le tout étant d’offrir aux spectateurs « une belle après-midi de football » grâce à l’atmosphère si particulière de la Coupe de France.
Des propos confirmés par le président Patoz. « On va vraiment faire de notre mieux, même si on sait que le match sera difficile. » Et bien conscient que c’est une montagne qui se dresse face à ses protégés, il conclut, non sans un certain humour : « On va aussi faire tout notre possible pour que cela ne tourne pas à la démonstration pour Besançon et à la correction pour nous. »
Benjamin Gonnot
L’introduction est toujours à soigner
Posté le 15/09/2018
C’est une nouvelle aventure qui débute, pour un groupe bisontin susceptible, en plus de son championnat, de réaliser de belles choses en Coupe de France, si le sort veut bien lui être favorable. Ce dimanche (15h) dans le Haut-Doubs, chez le petit-Poucet Lièvremont (2e div), il ne sera pas question de destin, mais plutôt du plus pur sérieux.
Elles sont souvent compliquées et c’est aussi souvent pourquoi elles nous marquent. Les premières fois restent les premières. En Coupe de France, le Besançon Foot en connaîtra donc une, ce dimanche à Maisons-du Bois-Lièvremont. Quelque part, considérer cette vérité revient à partir du principe que les joueurs de Hervé Genet iront un peu plus loin, que cette entrée en lice où, c’est une chose acquise, ils partiront largement favoris.
Cette étape, pas gagnée d’avance pour autant, est à soigner du mieux possible. Histoire de s’inscrire dans l’excellente dynamique actuelle. « Il faut continuer sur ce que l’on fait actuellement, à savoir être très solide défensivement, mais aussi profiter de toutes les opportunités qui se présenteront à nous » prolonge le coach bisontin. Une mission nécessaire, qui suit de près la plus évidente : « ne surtout pas être l’affiche du lundi matin ».
« Ce match m’aidera dans mes choix »
Pour avoir également connu, l’an dernier à Delle (0-4), le fait de partir, dans ces matches qui ne se ressemblent jamais les uns aux autres, avec cinq divisions d’écart, le Besançon Foot respectera complètement cette équipe de Lièvremont, très probablement soutenue par un public au diapason. « La Coupe de France génère toujours une motivation supplémentaire chez le plus petit. A nous de savoir nous faire violence » sonne Hervé Genet.
Afin d’éviter tout relâchement coupable, le technicien bisontin insufflera du sang neuf. Il tentera aussi, certainement, certaines choses, alors que des garçons comme Cuenin, Adjakly ou Mebrak seront laissés au repos. Un turn-over qui indique aussi une volonté d’associer et responsabiliser tout le monde, dans l’actuel projet. « Ce match m’aidera dans les choix qu’il y aura à faire, la semaine prochaine (NDLR : réception d’Auxerre), en fonction des performances des uns et des autres » appuie l’intéressé, qui part du principe que des garçons comme Pillot et Gueye, de retour dans sept jours, amèneront, de fait, une saine concurrence. Avant de développer, il faut déjà se mettre en situation. Le rendez-vous est pour cela à 15h.
Maxime Chevrier
Bien dans la lignée
Posté le 16/09/2018
L’important écart de niveau n’a pas fait dévier les Bisontins de leur excellente trajectoire actuelle. Sérieux, pour cette entrée en Coupe de France, ils ont respecté une équipe de Lièvremont qui s’est battue, mais a logiquement souffert (0-8).
Ce vert, fièrement porté par les joueurs, bénévoles et supporters du très sympa ESVS Lièvremont, n’a pas franchement été celui de l’espoir. Les joueurs de Philippe Courlet n’auront presque pas eu le temps d’y croire, ce qui limite leurs regrets. « Je suis ravi de cette expérience. J’espère qu’elle nous aidera à atteindre notre objectif qui est de monter en Départemental 1. Mais les cinq niveaux d’écart, c’était de trop pour nous ».
Bon joueur, le coach sauget ne peut évidemment rien reprocher à ses protégés. Ils auraient même pu, et ça aurait été chouette pour eux, réduire la marque, sur un relâchement axial, qui avait laissé Pourchet armer (au-dessus), alors qu’il s’était retrouvé dans la surface (32e). A ce moment-là, le suspense avait déjà été tué. Car à part ces quelques miettes, les Bisontins n’avaient rien laissé. A la pause, déjà, l’écart hiérarchique avait été matérialisé. Un calvaire pour Pointurier, dans les buts, qui, sur un centre de Cyprien qu’il avait repoussé, devait aller une première fois chercher le ballon au fond de ses filets, sur la volée de Di Pinto (0-1, 6e).
« On a respecté l’écart et cette équipe »
La suite s’enchaînait vite. Toujours côté droit, où Atangana trouvait, en Cyprien et en Lafrance, des passeurs décisifs pour un but du droit, après un crochet intérieur (0-2, 11e), puis une reprise de la tête (0-3, 22e). Sur le terrain, derrière la main courante, la volonté des locaux restait belle à voir. Une solidarité qui n’empêchait pas les partenaires de Ludovic Golliard d’être inspirés et efficaces. Corner parfaitement frappé par Calonge et tête smashée de M’Baiam : on avait là, par exemple, un modèle du genre (0-4, 29e). Mieux encore, cette action, plein axe, avec ouverture de Golliard, déviation de M’Baiam pour finition de Di Pinto, doublé à la clé pour lui (0-5, 40e).
« Marquer huit buts ? Oui, ce n’est pas anodin. C’est parce qu’on a été sérieux, appliqués, assez réalistes dans l’ensemble. C’est aussi parce qu’il y avait de l’écart entre une N3 et une D2, écart que l’on a respecté en respectant cette équipe ». Hervé Genet, le coach bisontin, l’a bien dit. Son équipe, qui tient ostensiblement à entretenir son invincibilité (y compris pour les buts encaissés), est bien dans la lignée de ce qu’elle produit depuis un mois. Certes, on l’a senti plus relâchée en seconde période, ce qui est sans doute naturel. Fainot, Hacid et Viennet étaient entrés dès la reprise, et si le premier cité y était allé de sa réalisation, sur un tir croisé (0-7, 71e), le deuxième s’était, à son tour, offert un doublé. Du pointu, après une nouvelle action séduisante dans l’axe et une déviation (encore) de M’Baiam (0-6, 70e), puis sur un service aux petits oignons de Cyprien, qui avait fait le plus dur en fixant Pointurier (0-8, 88e). Le Besançon Foot attaquera une nouvelle semaine de travail avec envie et sérénité. Et ça lui va bien comme ça.
A Maisons-du-Bois-Lièvremont, Maxime Chevrier
Nouveau look, pour une nouvelle vie ?
Posté le 21/09/2018
Et si le Besançon Foot devenait crédible, à portée du podium de ce championnat ? Un succès, ce samedi (18h) devant la réserve professionnelle d’Auxerre, en plus de renvoyer cette image, marquerait les esprits. C’est à ne pas rater.
La collection été, au premier abord, n’avait pas soulevé l’hystérie collective. Mais le Besançon Foot a bien porté l’habit. A tel point que sa marque de fabrique a fait parler. Assez pour conserver toute sa solidité, pendant toute cette saison automnale (jusqu’à la trêve) ? Assez pour avoir fait changer le regard des adversaires ? « C’est encore trop tôt pour le dire. On fera un état des lieux après le match du Racing (NDLR : le 6 octobre). On sera alors au quart du championnat ».
Dans son for-intérieur, Hervé Genet, le coach bisontin, attend beaucoup de ce nouveau gros match. La réserve d’Auxerre, qui viendra très vraisemblablement renforcée après s’être complètement remise dans le sens de la marche (NDLR : deux succès de rang), apparait comme un révélateur XXL, pour Besançon. « On sera encore un peu dans l’inconnu, face à cette équipe. A nous de savoir confirmer ce que l’on a fait de satisfaisant, à savoir bien défendre, bien protéger notre but afin de trouver le circuit pour aller au but adverse ».
« N’oublions pas que c’est un prétendant… »
Une nouvelle exigence, après l’enchaînement (réussi) Gueugnon-Sochaux, se fait quand même jour. « Il ne faut surtout pas laisser cette équipe prendre le jeu à son compte » présente le technicien doubiste. L’intéressé est pourtant loin de fanfaronner. « Certes, on peut avoir une certaine idée de confiance, par rapport à notre début de saison. Mais n’oublions pas non plus qu’Auxerre a fini 2e en mai dernier et est un prétendant au National 2 qu’il veut retrouver ». Pour tous les curieux, impatients de savoir si les « Bleus » peuvent jouer des coudes dans ce haut de tableau de National 3, l’heure semble venue.
Car si les trois résultats nuls ne lui ont pas permis, pour l’heure, de virer dans le premier tiers, un deuxième succès à Léo-Lagrange, ce samedi, changerait indéniablement la donne. Autant d’un point de vue comptable, que pour la parfaite ligne que présenterait ce groupe bisontin. « On reste dans la montagne, dans les grosses étapes » se persuade Hervé Genet. Au Besançon Foot de bien savoir, cette fois encore, s’équiper. Ces tests en altitude doivent avoir une vertu : donner ce souffle pour bien vivre en haut. Il est dit qu’on y prend très vite goût.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Auxerre (2) à revivre
Posté le 22/09/2018
Les Bisontins sont ressortis tristes, de ce gros match, qui n'a franchement pas déçu le public de Léo-Lagrange. Face à des Auxerrois renforcés, la partie se sera jouée sur un détail. Un coup de pied arrêté qui, malgré le premier revers de la saison (0-1), ne doit pas faire gamberger ce groupe bisontin de qualité.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Auxerre (2)
Posté le 22/09/2018
Après la défaite (0-1) face à Auxerre (2), retrouvez les réactions de l’entraîneur Hervé Genet, de son homologue, David Carré ainsi que de Madjid Mebrak
Ce samedi (18h), à Ornans, chez le leader de Régional 1, les Bisontins ne chercheront qu’une seule chose : la qualification pour le 5e tour de la Coupe de France. Le but avoué étant d’évidemment fuir tout susceptible coup d’arrêt.
La Coupe de France a ce côté paradoxal. Magique, populaire, l’épreuve plus que centenaire est très exigeante en valeurs, mais son cahier des charges, en matière de contenu réclamé, est souvent moindre qu’en championnat. Souvent donc, il suffit de passer, pour remplir le contrat. Y compris dans les premiers tours d’une compétition piégeuse. « Bien sûr, qu’il s’agit d’un match piège » n’élude pas Hervé Genet, quand on lui présente l’affiche du soir.
Pour ce deuxième match (4e tour), cette saison, dans l’épreuve, le Besançon Foot aurait pu espérer une mansuétude plus marquée, dans la lignée d’une entame sympathique à Lièvremont (0-8). Le sort en a décidé autrement, avec l’actuel leader de Régional 1 en Franche-Comté. « Chez lui, en plus, et on connaît l’importance du match à la maison, quand un petit reçoit un gros. En l’occurrence, le petit et le gros sont à mettre entre parenthèses » avance, très prudent, le coach bisontin.
Le grand retour de Gueye
Pour lui, pas question donc de turnover dans la Vallée de la Loue. « D’autant qu’à cette période, et par expérience, une élimination précoce en Coupe de France marque un vrai temps d’arrêt, en créant des trous dans le calendrier. C’est même, pratiquement, une période où la Coupe prend le pas sur le championnat ». Afin de faire respecter la hiérarchie, et cette division d’écart, donc, les « Bleus » se présenteront avec un profil séduisant sur le papier, incluant le grand retour, devant, de Gora Gueye, plus vu à l’œuvre depuis… l’ouverture du championnat, face à Jura Dolois.
Un championnat, que les partenaires de Lucas Cuenin voudront reprendre avec fougue, samedi prochain, à l’occasion du derby au Racing. Sa meilleure préparation passe par une qualification à Ornans. Pour la circonstance, les joueurs de la capitale franc-comtoise seraient inspirés de se la rendre belle, eux qui avaient été bien malheureux, la semaine dernière devant Auxerre (0-1). L’état d’esprit remarquable, manifesté cette semaine à l’entraînement où le groupe s’est même retrouvé, autour de quelques victuailles, a fait penser que le revers, très cher payé au vu de la production, était derrière. « On n’a pas dramatisé. Des fois, quand on n’est plus habitué à perdre, mieux vaut que la défaite tombe assez rapidement, car c’est souvent très dur à s’en remettre, quand ça dure » prophétise Hervé Genet. On signe pour une nouvelle belle moisson, dans les semaines à venir.
Maxime Chevrier
Dias : « Mes ambitions sont intactes »
Posté le 03/10/2018
Pour le Besançon Foot, c’est une arrivée hors du commun. Rafael Dias (27 ans), qui n’a pratiquement connu que le monde professionnel ces dernières années, la relativise. L’ex-Sochalien, qui n’a pas perdu de vue toute idée de haut niveau, a simplement laissé parler son cœur.
Souvent, quand un ex-joueur de Ligue 1 revient filer un coup de main dans le monde amateur, on se dit que les moins de 20 ans ne pouvait pas connaître, ce temps-là. Pas cette fois. Et c’est ce qui rend la signature à Besançon de Rafael Dias exceptionnelle, à l’échelle du cinquième niveau national et celle d’un club qui s’est construit, en tant que tel, depuis un an et demi. Cinq ans plus tôt, donc, Dias s’amusait, dans l’élite, à planter quelques coups francs dont il a le secret, à Bonal ou ailleurs. Comme à Jacques-Chaban-Delmas, par exemple. A tel point que la presse nationale, alors avide de comparaisons « juninhesques », en faisait ses choux gras.
Les temps ont changé, pour celui qui était redescendu d’un étage, à Créteil, où il était revenu, la saison dernière, après une première pige en CFA 2, du côté du Racing de Michaël Isabey, Guillaume Lafrance… ou quelques autres copains. « Le fait que tous mes collègues soient là, ça énormément joué sur ma décision, je ne peux pas dire le contraire » avoue celui qui, comme il y a deux ans, ne voulait « pas partir pour partir », malgré « des contacts avec pas mal de National 2, deux ou trois de National et autant à l’étranger ».
Genet : « Il a élevé le niveau d’exigence »
Dias, le Franco-Portugais encore très enraciné du côté de Seveux, là où tout a commencé, a fini par se convaincre que l’idée de départ, de faire un bout de chemin avec le Besançon Foot, devenait une évidence. « J’ai conscience que j’ai pris du temps à me décider. Je n’avais pas caché que je ne fermais la porte à aucune discussion. Mais aujourd’hui, c’est fait, et je pense que c’est un bien pour tout le monde ». Y compris pour le joueur, donc, qui a visiblement des fourmis dans les jambes. « Je suis un compétiteur. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, que ce soit à titre individuel ou pour le projet du club. Mais mes ambitions sont intactes ».
On n’en doutait pas. Depuis cet été, Rafael était un membre à part entière du groupe d’entraînement. « Il a élevé le niveau d’exigence, de façon naturelle et le reste du groupe s’est mis au diapason » nous avait confié un Hervé Genet, sous le charme. Ce regard, que ses nouveaux partenaires lui témoignent, le nouveau numéro 10 des « Bleus », pas le dernier à mettre l’ambiance dans le vestiaire, le nuance. « On est une demi-douzaine à avoir été formé à Sochaux, on se connaît depuis l’âge de 13 ou 14 ans. Ce sont surtout des potes. Je n’arrive pas en disant, ‘c’est moi qui vais vous faire gagner des matches’, non. Je suis quelqu’un de simple, qui ne se prend pas la tête et si je peux apporter, par mon expérience et ma façon d’être… ». La superbe ambiance, qui vaporise le vestiaire bisontin, a sans doute, encore plus avec cette annonce, de beaux jours devant elle. « Je ne sais pas comment c’était avant, car je ne connaissais que Gui’Laf (NDLR : Guillaume Lafrance), mais ça m’a étonné en arrivant. C’est un super groupe et l’ambiance est saine. Ça fonctionne bien. Ce n’est que le début, mais il n’y a pas de raison que cela change ». Encore moins avec un tel renfort.
Maxime Chevrier
Le derby ? « Un match particulier »
Il faudra probablement attendre samedi, jour du derby au Racing, pour savoir si Rafael Dias sera qualifié et pourra officiellement débuter sous ses nouvelles couleurs. Il faudrait, peut-être, y voir un symbole ou un signe du destin. « On savait que je ne pourrais jouer qu’à partir du 1er octobre et qu’il y avait ce match derrière. Il est particulier. Pour tout le monde, autant pour nous que pour eux ».
Rafael Dias, qui a porté le maillot rouge il y a deux saisons, n’a pas la moindre amertume. Il a simplement « hâte de reprendre la compétition ». « Je l’attends depuis la fin de la saison dernière ».
Ils se verraient bien, en haut de l’affiche
Posté le 05/10/2018
Ce derby bisontin, qui leur avait échappé, à deux reprises la saison dernière dans les derniers instants (1-1, 1-0), les joueurs du Besançon Foot veulent le marquer de leur patte. Peut-être aussi, justement, parce que l’histoire a évolué, depuis cet été…
Il ne faudrait pas qu’ils se laissent aller. Chez eux, une batterie de sentiments annonce un rendez-vous pas comme les autres. Face à un Racing qui a tant changé, depuis le printemps dernier, le Besançon Foot se présentera, banc compris au coup d’envoi, avec une dizaine d’anciens soldats de la maison rouge. Beaucoup, trop sans doute, même, pour ne pas ajouter une dimension particulière, à un match qui l’est devenu depuis deux ou trois ans, sans faire évoluer d’un pouce, au passage, le niveau du football bisontin.
A quoi faut-il s’attendre, dès lors, pour cette explication, qui reste attendue localement ? La loi du genre convoquerait naturellement l’indécision, après deux succès (2-1) du Besançon Foot, trois nuls (0-0, 1-1, 1-1) et un succès du Racing (1-0). « On peut aussi remarquer qu’eux ont beaucoup marqué (NDLR : 9 buts, 3e attaque), mais aussi beaucoup encaissé (11, 12e défense), alors qu’on n’a pas beaucoup marqué (2, 13e), mais pas beaucoup encaissé (2, 2e), donc, oui, ce sera serré » conforte Hervé Genet.
« S’il est un moment où l’on doit marquer les esprits, c’est maintenant »
Le technicien bisontin prend le soin d’évacuer la portée que représenterait, dans les semaines à venir, le résultat du derby. « Il reste quand même beaucoup de matches derrière, c’est une vérité » refroidit l’intéressé. Mais il n’a sans doute rien oublié de l’incidence très forte de la dernière opposition de janvier. « C’est effectivement un match qui relancerait l’une ou l’autre des deux équipes » reprend Genet. A l’inverse, il peut être supposé que le Racing assumerait assez mal un troisième revers en six journées quand le Besançon Foot, lui, annihilerait totalement, après le revers malheureux devant Auxerre, son bon début de saison.
Quelque part, il était dit que cette étape serait un virage. « Et pas simplement parce que c’est le Racing en face. On savait qu’à cette date, on basculerait alors dans un nouveau championnat, après six journées, les signatures de tout le monde et les retours de blessure ». Ils sont venus, ils sont tous là ? Pas vraiment. Oh, il y aura bien, comme ils disent, un (ou deux) fils maudits, mais il faudra encore probablement attendre pour totalement exaucer le vœu du coach bisontin. Il en formule un autre, en attendant. « S’il est un moment où l’on doit marquer les esprits, c’est maintenant ! ». Ce serait un symbole, un signe même, d’une évolution certaine. Ce serait, aussi, la manifestation d’une nouvelle dynamique qui verrait le Besançon Foot plutôt multiplier ses amours que ses emmerdes. Hier encore, c’était un peu comme ça. Il serait formidable que ces plaisirs-là soient démodés.
Maxime Chevrier
Racing - Besançon Foot à revivre
Posté le 06/10/2018
Le derby bisontin entre le Racing Besançon et le Besançon Foot était au programme de cette sixième journée. Une rencontre qui s'annoncait pour le moins indécise et qui a finalement souri aux hommes de Hervé Genet grâce, notamment, à un somptueux coup-franc de Rafael Calonge (0-1).
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Racing - Besançon Foot
Posté le 07/10/2018
Après le succès (0-1) dans le derby face au Racing Besançon, retrouvez les réactions du président, Carl Frascaro, de l’entraîneur Hervé Genet, ainsi que de Sofiane El Achak.
Une fois de plus, le derby bisontin entre Racing et Besançon Foot ne se sera joué à rien. Mais le fait que Rafael Calonge donne la victoire aux siens (0-1), en fin de match sur un coup franc sublime, est venu récompenser l’état d’esprit d’un groupe qui commence à prendre aux tripes.
Qu’il nous pardonne, Rafael Calonge. Au moment où Ekwe-Ebele venait de charcuter Adjakly, on s’est dit que, dans un tel match fermé, la patte d’un autre Rafael - Dias, finalement pas qualifié - aurait pu faire toute la différence. C’était ne pas faire confiance en cette qualité de frappe de l’ex-Selongéen, peut-être un poil moins en vue dans l’entrejeu par rapport aux dernières semaines, mais si inspiré sur chaque corner qu’il eut à botter.
Aux 22 mètres, face au mur rouge, il s’était positionné, presque comme un leurre. Le coup franc semblait fait pour le gaucher Machado. Mais Calonge, qui avait déjà donné la victoire aux siens, sur penalty face à Gueugnon, savait déjà que c’était son heure. Frappe du droit, décroisée : la petite merveille finissait dans le petit filet d’un Horiot planté (0-1, 81e). Le jeune portier bisontin, titularisé en lieu et place de la recrue gueugnonnaise Bouchité, avait été plus en réussite, en première mi-temps, en se montrant décisif sur deux centres. Le premier, centre-tir, de Di Pinto, promis à un but play-sation sans cette claquette (11e), le second, d’un El Achak (25e) auteur de son meilleur match de la saison, ce qui n’est sans doute pas un hasard. « On avait à cœur de montrer qu’ils s’étaient trompés de ne pas nous avoir gardés… ».
Unis pour aller loin ensemble
La confession du latéral gauche, qui fait référence à l’arrivée estivale de cinq ex-Racingmen, n’est pas anodine. Ce cœur, le Besançon Foot l’avait peut-être un peu plus, pour un derby qui en appelait à la sphère identitaire. « Sans faire de mal à personne, notre équipe est composée de Bisontins et de joueurs de la région. C’était une volonté du club de ne pas aller trop loin chercher des joueurs. C’est ça le symbole du match » a asséné le président Frascaro. Au-delà du message, il y avait chez lui de la fierté. Sans doute celle de la légitimité, aux yeux de tous. Ce samedi, elle s’est exprimée par ce succès, bien sûr, mais aussi, dans un premier temps, par une faculté de mieux savoir jouer au ballon.
Dans la première demi-heure en effet, les Racingmen, peut-être désarçonnés avec cette configuration surprenante à trois axiaux, s’étaient fait secouer, contraignant les pistons Bidouzo et Pouille à davantage porter les locaux en 5-3-2. « Mais rapidement, le souci a été qu’on allait les presser trop haut et qu’on s’exposait, dans notre dos, à des contres alors qu’on jouait à l’extérieur » a corrigé Hervé Genet. Son équipe venait de frôler la correctionnelle, sur une frappe sèche, pleine barre, d’A. Hakkar, de loin le Racingman (toujours fidèle au poste) le plus dangereux (45e+3) et avait paru, en seconde période, bien plus inhibée.
A ce jeu de dupes, chacun avait paru comprendre que seul le résultat compterait. Pas plus que le Racing, en janvier dernier, le Besançon Foot ne méritait donc pas plus que ça ce succès. Mais il est pour lui une telle récompense. Elle n’est pas un cadeau tombé du ciel : il y a, dans cette équipe, des valeurs qui ne trompent personne. « J’aime vraiment mes joueurs » s’est lâché le coach, sûr de les sentir « capables d’accrocher la première partie de tableau ». Ce groupe y est peut-être prédestiné, comme semblait d’ailleurs écrit à l’avance, son besoin de revanche sur lui-même. « On ne voulait pas le perdre, ce match » a assuré El Achak. On a vu ça. En six rencontres, le Besançon Foot n’a encaissé que deux buts (sur coups de pied arrêtés). Une fois encore, la parfaite présence de Vauthey, en dernier rempart, n’y est pas étrangère. Vauthey, petit gars du cru qui va si bien dans une équipe qui, si elle continue comme ça, va plaire au public de chez nous.
Maxime Chevrier
Stage enfants Toussaint : ça arrive !
Posté le 09/10/2018
Du lundi 22 au vendredi 26 octobre, pour la première semaine des prochaines vacances scolaires, le Besançon Foot s’occupe de tout, pour vos enfants, filles et garçons, nés entre 2006 et 2009. Une semaine (aux Orchamps) remplie d’activités, à bas coût qui plus est.
Le Besançon Foot ne perd pas ses bonnes habitudes. Pour les prochaines vacances de la Toussaint, il organise et propose un stage pour enfants (9-13 ans), filles ou garçons, licenciés au club ou non.
Pour les habitués de ces rendez-vous soignés, le format ne changera pas. Séance de football les matins (sur terrain synthétique), avec encadrement par des éducateurs diplômés, repas du midi parfaitement équilibrés grâce au travail de notre partenaire Edouardo, puis activités ludiques, sportives ou éducatives, les après-midis.
70€ la semaine
Ces activités seront variées. Comme il aime à le proposer, le Besançon Foot fera découvrir, aux enfants, la pratique d’autres sports collectifs ; seront choisis, cette fois-ci, le volley, le basket, le rugby et le hand. Dans un tout autre registre, les jeunes stagiaires seront initiés à des thématiques importantes qui ont trait à la sécurité et la santé, au quotidien.
Le tout, pour un montant de 70€ qui inclura, à chaque fin d’après-midi, les goûters avant l’arrivée des parents. N’hésitez plus, inscrivez dès à présent votre enfant pour cette semaine de stage.
Réservez vite en prenant connaissance du document ici : téléchargez le document.
La coupe ne se brade pas
Posté le 13/10/2018
Ils sont à la maison, face à un adversaire (l’UF Mâcon, Régional 1) qui leur rendra une division, ce samedi (18h). Alors que tout incite à l’optimisme, une semaine après le succès au Racing, ce 5e tour de Coupe de France, qui marquera les grands débuts de Rafael Dias, incite à la prudence.
La Coupe de France aime tant châtier les prétentieux. Chaque année, sans relâche, elle répète ce plaisir vicieux, avec un regard bienveillant sur les valeureux, à qui était proposée l’unique chance de se confronter à ceux qu’ils observent plus généralement à la télévision. On ne sera pas dans ce contexte, samedi soir à Léo-Lagrange, entre Bisontins et Mâconnais uniquement séparés par un niveau hiérarchique, mais il y aura quand même un parfum singulier.
Car pour la première fois de la saison, Besançon sera favori, assez nettement, à Léo-Lagrange. « Et c’est pour ça que ça reste un match piège. Tout le monde nous voit gagner, mais Mâcon aussi veut faire une perf. Pour être, en plus, bien classée comme elle l’est en championnat de Bourgogne et pour certainement y jouer le titre, cette équipe n’est certainement pas moins forte que les Ornans, Pont-de-Roide, Lons-le-Saunier, que l’on connait bien ». Hervé Genet convoque donc « la prudence ». Et il a raison. C’est particulièrement dans ces périodes de pseudo-euphorie, qu’il faut savoir redoubler de vigilance.
Dias ? Un nouveau levier pour moi !
Le meilleur remède reste le niveau d’exigence à élever, toujours plus. « Mon discours n’a pas varié. Nous devons continuer. Rester sur les mêmes bases de travail. La seule chose que je sais, c’est que je veux gagner ce match, pour ne surtout pas avoir de trou dans la saison. C’est ça qui perturberait le groupe ». Alors qu’il vient de franchir, avec son groupe, cette fameuse série de six premiers matches ardus, le technicien bisontin « refuse de se projeter plus loin », alors qu’une autre série pourrait s’aborder. « Gardons juste cette même pression, elle est à même de nous procurer des résultats », dit-il.
Pour « garder ce rythme », la réception de Mâcon présentera une particularité appétissante : la première, sous le maillot du Besançon Foot, de l’ex-Sochalien Rafael Dias, amèrement privé de derby, samedi dernier. « Je le vois comme un renouveau. Rafa jouera pour la première fois avec nous et je sais que les joueurs voudront se mettre à son niveau. Pour moi, c’est un nouveau levier important » glisse un entraîneur d’habitude très peu enclin à parler de cas individuels. Preuve que les choses bien évolué, ces derniers temps. Encore faut-il les faire perdurer.
Maxime Chevrier
Des bonnes habitudes s’installent
Posté le 16/10/2018
Vainqueurs (5-0) d’une équipe de Mâcon qui n’avait pourtant rien d’un faire-valoir, les Bisontins, bien plus réalistes en Coupe de France qu’en championnat, ont continué à se faire du bien. Et ils semblent y prendre goût.
Vieux comme le monde, le « pourvou qu’ça doure » n’a jamais autant semblé d’actualité, pour le Besançon Foot. Annoncé pour courant octobre, par le gourou Genet, ce n’est pas tant que le rendement optimal de l’équipe ait totalement flashé aux yeux. Samedi contre Mâcon, alors que les « Bleus », en rouge, alignaient pour la première fois le triumvirat M’Baiam, Dias, Gueye, le net besoin de compétition des deux derniers cités, et le manque, tout autant logique, de liant entre tous, a repoussé, encore, la possible quintessence de cet ensemble prometteur. Mais il y a quelque chose. Et même un peu plus.
Certes, alors qu’il faudra encore batailler, samedi devant Selongey, où pas moins de quatre titulaires (M’Baiam, Calonge, Adjakly et Dirand) manqueront à l’appel pour cause de suspension simultanée, ce groupe regorge, d’évidence, de ressources. Hier, elles étaient mentales, aujourd’hui, elles sont devenues physico-tecnico-tactiques. La tête guidant tout, en pareille circonstance. « J’ai vraiment aimé ce qu’ont su apporter les joueurs qui étaient remplaçants la semaine passée » a, par exemple, appuyé le coach doubiste, ciblant un Jordan Machado, « tout près de la titularisation ».
Beaux buts, plein de confiance
Ce match contre Mâcon, c’est un peu l’illustration que tout semble en ce moment glisser, pour cette équipe qui a su s’en donner les moyens. Miser sur un succès aussi large, à la demi-heure ou même à la mi-temps, aurait pourtant paru insensé, tant l’équipe du frère (Théo) d’Antoine Griezmann, avait chèrement vendu sa peau à Léo-Lagrange, avec cette volonté manifeste de ne pas fermer le jeu. Elle l’a payée au final, par le froid réalisme d’une équipe bisontine qui gagnerait tant, en championnat, à tutoyer cette même efficacité.
En attendant, les partenaires de Lucas Cuenin ont fait le plein de confiance. Non seulement ils ont marqué, mais ils l’ont fait joliment, au cours d’actions construites, voire même épurées, par moment. La « Madjer » de M’Baiam, sur un bon service de l’appliqué Lafrance, avait donné le ton (1-0, 32e). Il y avait mieux encore avec cette frappe, contrée, d’un Di Pinto vraiment très inspiré par cette Coupe de France (NDLR : quatre buts déjà), qui ponctuait un mouvement soigné (2-0, 56e). Il avait été instauré côté gauche (avec la patte du régulier El Achak), là même d’où était venu un nouveau ballon pour M’Baiam, dont le doublé, en force cette fois, était bienvenu (3-0, 63e). Le Tchadien s’était ensuite occupé de gratter un ballon dans l’entrejeu pour servir un Di Pinto en pleine confiance, en l’instar de son équipe (4-0, 65e). Et que dire de cette touche finale, pleine lunette, après le ballon divinement enroulé, pied droit, par Cyprien (5-0, 82e). S’il maintient cette forme, le Besançon Foot avancera vite.
Maxime Chevrier
La pente reste forte
Posté le 20/10/2018
S’accrocher, encore et toujours. Alors qu’ils viennent d’enquiller une série de six matches redoutables, les Bisontins, qui débutent, ce samedi (18h) devant Is-Selongey, une série sur le papier moins ardue, devront se passer de cinq titulaires. Ce qui change bien sûr toute la donne.
S’ils passent cet obstacle, alors, dans la lignée de leur succès hautement symbolique au Racing, cela voudra dire quelque chose. Cela voudrait dire que les Bisontins ont du cran. D’abord, parce que l’on ne se défait, jamais, de Selongey (NDLR : désormais Is-Selongey Foot, après une fusion qui place le club côte-d’orien juste derrière le Besançon Foot, dans la grande région, en termes de licenciés) comme d’un vulgaire habit ample.
Les ex-partenaires de Calonge et Gueye sont plutôt du genre collant, tel le vêtement hyper-cintré dont on se départit qu’après un numéro de contorsionniste. Ce samedi soir, Besançon devra bien être fin et malin, pour franchir cette étape supplémentaire. Car au-delà de l’adversité bourguignonne, il en trouvera une là où il pensait, enfin, trouver répit, après deux mois et demi de labeur. Il était écrit qu’ils laisseraient des traces. Quatre suspendus, d’abord, ce qui est une rareté. Calonge, privé, donc, de retrouvailles, M’Baiam, Adjakly et Dirand, cela fait beaucoup, pour une seule équipe.
« A eux de me prouver qu’ils ont les qualités pour être titulaires »
Il a fallu ajouter, à cette liste de titulaires, un cinquième nom, vendredi après-midi. Passé par la case hôpital, après un coup de coude reçu par Belhaj, dans le derby au Racing, Victor Pillot devra être opéré (lire par ailleurs, dans le groupe). Une tuile, qui n’a pas franchement fait sourire Hervé Genet. « C’est évident qu’on n’enlève pas, comme ça, cinq cadres sans que cela ne se reflète pas sur le rendement de n’importe quelle équipe concernée. Mais j’ai confiance en mon groupe. Heureusement qu’il est étoffé d’ailleurs. A chaque fois que j’ai fait appel à des garçons qui avaient eu moins de temps de jeu, ils ont répondu présent. A eux de me prouver qu’ils ont les qualités pour être titulaires ».
On peut penser aussi, dans ces conditions, que l’esprit de groupe, loué depuis cet été, va d’autant plus devoir s’exprimer, face à cette difficulté. « C’est exactement ça, surtout face à une équipe de Selongey qui est toujours dure à jouer. Ce match sera difficile, mais il est en même temps intéressant ». Placés en alerte, malgré une dynamique complètement positive, les Bisontins sont à peu près certains de ne pas se griser. C’est une chance. « Faut simplement s’accrocher » maintient Genet, qui évoque « un deuxième wagon de six matches », sans tirer de plan sur la comète. Après tout, un succès, ce samedi soir devant Is-Selongey (seulement à trois points), n’assurerait même pas, fermement, une place dans la première partie de tableau pour un Besançon Foot qui doit, maintenant, cultiver la patience. C’est d’ailleurs sur elle, qu’il a semblé forger son début de réussite, avec deux maigres buts encaissés en six matches. Même notoirement diminué, qu’il ne change rien à ces habitudes-là ; sa route resterait droite.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Is-Selongey à revivre
Posté le 20/10/2018
Retour au championnat pour le Besançon Foot avec la réception d'Is-Selongey. Fortement diminués, les Bisontins souhaitaient toutefois poursuivre sur leur lancée et grâce, notamment, à une superbe entame de match et à un fantastique Vauthey, s'imposent 2-0.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BF - Is-Selongey
Posté le 20/10/2018
Après le succès (2-0) face à Is-Selongey, retrouvez les réactions de l’entraîneur bourguignon, Sébastien Evain, de son homologue, Hervé Genet, du président bisontin, Carl Frascaro, ainsi que de Robin Vauthey.
Amputé de la moitié de l’équipe-type qui s’était dégagée ces dernières semaines, le Besançon Foot a néanmoins poursuivi, samedi devant Is-Selongey (2-0), une série qui prend, du coup, des allures de plus en plus prometteuses.
Il fallait voir ce que cela donnerait. Voir, surtout, si l’équilibre tiendrait, malgré tout. Les cinq absences de titulaires (suspensions de M’Baiam, Calonge, Adjakly et Dirand, mais aussi l’indisponibilité de Pillot) se sont remarquées, bien sûr. « Il y a eu du bon et du moins bon. On a trop laissé à cette équipe l’occasion de se relancer dans ce match, mais compte tenu des changements, des joueurs qui n’évoluaient pas à leur poste, je suis globalement satisfait ».
En une phrase, Hervé Genet a pratiquement tout dit. Le bon et la satisfaction viennent, en premier lieu, d’un résultat évocateur. Jamais, jusqu’ici, la formation de Sébastien Evain n’avait concédé un revers par deux buts d’écart. Une première que les Bisontins doivent autant à leur défense de fer (« On savait que ce serait compliqué, qu’il fallait s’accrocher d’entrée, face à la meilleure défense du groupe, qui n’avait encaissé que deux buts sur coups de pied arrêtés ») qu’à leur gardien (« Il est loin d’y être étranger » a, à chaque fois, noté le technicien bourguignon). Robin Vauthey, sur un nuage en ce moment, a tué dans l’œuf la volonté de rébellion selongéenne, écœurant, à lui seul, un Tchounet très dangereux comme prévu, mais à chaque fois mis en échec par le dernier rempart local.
Une précocité à faire mal qui change tout
C’est surtout en fin de première mi-temps, sans doute, que le match se joua définitivement. « On s’est fait bouger à la mi-temps par le coach, car on savait que la rencontre aurait été différente si Selongey avait réduit la marque » notait le jeune Bisontin. Après, le Besançon Foot a géré, plutôt habilement, ce qui permit, au passage, d’entrevoir l’appréciable gestion, dans l’entrejeu, d’un Rafael Dias qui montera gentiment en puissance. Avant ? Il y avait eu cet esprit tueur, qui pourrait réserver de beaux jours aux « Bleus ».
On avait alors retrouvé un certain ADN, que ne pourra renier un Hervé Genet qui a établi ses plus belles réussites là-dessus : un plan de jeu très cohérent, une évidente discipline… et cette propension à faire mal sur coups de pied arrêtés. Après le but marquant de Calonge, dans le derby, on goûta avec plaisir à la patte de Dias, sur un corner premier poteau que Gueye coupa imparablement de la tête. C’est cette précocité (à rééditer) qui eut du bon (1-0, 7e). Dans du velours, très propres dans leur approche, balle au pied, les Francs-Comtois avaient forcé une réussite, qu’ils devaient aussi à l’approximative sortie du remplaçant Dubois, lobé sur l’ouverture d’un très bon Machado, profitant à Gueye (2-0, 12e). Avec ce doublé, l’ex-Selongéen lançait sa saison. Celle du Besançon Foot devient appétissante.
Maxime Chevrier
Coupe de France : The Show Must Go On !
Posté le 26/10/2018
Après s’être successivement qualifiés à Ornans (0-3) et devant Mâcon (5-0), les Bisontins trouveront sur leur route un troisième adversaire de Régional 1, ce samedi (14h30), à savoir l’ASPTT Dijon. Des Bourguignons qui croient en leur chance et fourbissent déjà leurs armes.
L’ASPTT Dijon Football a beau avoir été créé dans l’immédiat après-guerre, en 1946, et avoir été élu meilleur formateur de la Ligue de Bourgogne de Football (en 2014, 2015 et 2016), le club n’a pour l’heure jamais pu accéder à un 7e tour de Coupe de France. Alors forcément une qualification face au club bisontin, qui est déjà un « gros à ce niveau de la compétition», serait « historique », comme le mentionne le coach dijonnais, Guillaume Perreau-Niel.
Et celui qui a coaché par le passé Chevigny-Saint-Sauveur, également en R1, est bien conscient de « l’énorme challenge » qui attend son équipe. « Le Besançon Foot a réalisé une très bonne entame de saison avec une défense très costaude, mais avec aussi des supers joueurs devant et au milieu. Franchement, on va affronter une très belle équipe bourrée de qualités. »
« On va tout donner »
L’ASPPT Dijon qui a éliminé un voisin saône-et-loirien, La Chapelle-de-Guinchay (R1) au tour précédent, sait qu’il devra impérativement passer la vitesse supérieure et élever son niveau de jeu, pour exister face à un adversaire gravitant un cran au-dessus en terme de hiérarchie. Ainsi « pouvoir évoluer à domicile sera un atout » dans cette quête d’exploit, non seulement rêvée mais aussi visée. Mais cela ne suffira évidemment pas, d’autres ingrédients devront venir s’y ajouter, à commencer par « l’envie et la motivation ». L’état d’esprit des Dijonnais est clair, simple et basique. « On va jouer notre chance sans se mettre la pression et faire preuve d’une grande combativité sur le terrain. L’idée est de tout donner dans ce match.»
Une rencontre pour écrire une nouvelle page dans l’histoire du club bourguignon donc, mais aussi indéniablement l’occasion pour que « tout le monde se mobilise autour du match, notamment les jeunes du club ». Le moment se doit d’être effectivement « inoubliable » dans une compétition qui s’apparente surtout à « une grande fête du football. » C’est un peu tout ça, finalement, la fameuse « magie » de la Coupe de France…
Benjamin Gonnot
Déjà ce tour, avant la magie
Posté le 26/10/2018
Pour sortir de la phase régionale, vivre un 7e tour, qui marque l’entrée en lice des équipes de Ligue 2, et espérer avoir des étoiles plein les yeux, les Bisontins, irréprochables jusqu’ici dans cette Coupe de France, doivent, ce samedi (14h30) à l’ASPTT Dijon, remettre leur sérieux sur la table.
C’est un peu comme au cinéma. On aime les acteurs, on trouve même le casting carrément bon et on devine le pitch. Mais ça ne dit pas que ça fera nécessairement un bon film. Cette année, c’est vrai, le Besançon Foot semble avoir réuni tous les ingrédients pour vivre un bout de chemin dans cette compétition, effectivement, de tous les possibles. Encore faut-il savoir si « avoir une équipe de coupe » ou ressembler à celle-là, du moins, veut vraiment dire quelque chose.
Pour avoir vécu un 32e de finale, il y a deux ans, la dernière fois, avec un groupe qui était alors dernier en championnat et qui présentait, sans doute, un peu moins de moelle que celui qu’il dirige depuis cet été, Hervé Genet a un certain recul sur la question. « J’insiste souvent là-dessus, mais l’important, en coupe, est souvent de recevoir ». Ce tirage au sort, qui reste la clé prompte à ouvrir les portes les plus insoupçonnables, a donc envoyé les Bisontins en déplacement, pour ce dernier tour régional. « Ça nous rendra d’autant plus méfiants, car on sait que ça complique la tâche » prévient le coach franc-comtois.
« On connaît aussi nos forces »
Le technicien pourra toujours se dire que son équipe avait su particulièrement bien appréhender la chose, lors du 4e tour à Ornans (0-3). « Mais on avance dans la compétition, avec la perspective, pour le 7e tour, de jouer des équipes de Ligue 2. On sait ce que cela implique ». Un univers que n’a encore jamais connu cette équipe de l’ASPTT Dijon, « jeune et joueuse », dont on devine aisément son mental galvanisé. Demain, si les Bisontins s’en donnent à nouveau les moyens, ce seront sans doute eux, qui se retrouveront dans cette quête d’exploit, prompte à transcender.
« C’est pour cela qu’il faut rester sérieux et appliqué, comme nous avons su le faire jusqu’à maintenant » reprend Genet. La recette est bien connue. Meilleure défense en championnat, le Besançon Foot n’a pas encaissé un seul but en coupe. « On connait aussi nos forces. La semaine dernière, même lorsqu’il nous manquait du monde, on a vu que ça a tenu, ce qui a tendance à renforcer, mais tout cela doit être confirmé par une bonne performance, collective et individuelle, pour chacun ». Et si tous les acteurs jouent, en même temps, la bonne partition, le succès ne sera pas très loin.
Maxime Chevrier
ASPTT Dijon - Besançon Foot à revivre
Posté le 27/10/2018
C'était le dernier tour régional dans cette Coupe de France édition 2018-2019 avec un déplacement qui s'annonçait périlleux sur la pelouse de l'ASPTT Dijon pour le Besançon Foot. Bien en place et sérieux de bout en bout, les partenaires de Lucas Cuenin se qualifient sans trembler (0-3) pour le 7e tour.
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Les réactions après ASPTT Dijon - Besançon Foot
Posté le 27/10/2018
Après la belle qualification (0-3) sur la pelouse de l'ASPTT Dijon, retrouvez les réactions de l’entraîneur bisontin, Hervé Genet, ainsi que de Gora Gueye.
Le Besançon Foot a encore gagné, ce qu’il n’a pas arrêté de faire en octobre. Ce samedi, ce sont les pensionnaires de Régional 1 de l’ASPTT Dijon qui n’avaient pas les armes pour rivaliser avec une équipe bisontine qui a pris la meilleure habitude : celle de cultiver son ambition, par le succès.
Difficile d’imaginer que novembre-décembre sera une période aussi faste que celle que viennent de boucler, ces deux derniers mois, les partenaires de Lucas Cuenin. Si tel était le cas, Coupe de France et championnat additionnés, la première partie de saison du Besançon Foot serait en tout point exceptionnelle, pour cette équipe qui partait d’une page blanche, cet été. Voilà plusieurs semaines qu’elle a compris que son opiniâtreté à ne rien lâcher serait sa force.
Pensez que les hommes de Hervé Genet, qui viennent d’enchaîner (avec la Coupe, certes) cinq semaines victorieuses, n’ont pris qu’un seul misérable but (sur corner, devant Auxerre) lors des… dix derniers matches qu’ils ont disputés. La stat est frappante, elle a même été corroborée, ce samedi à Saint-Apollinaire, où les « Bleus » n’auront finalement concédé qu’une seule véritable occasion, en dehors d’un face à face avorté par un hors-jeu. Là encore, Vauthey, sur le coup franc de Vuolo, s’était plu à rappeler que l’actuelle réussite ne reposait pas sur rien. « En plus, on marque beaucoup en coupe » ne s’est pas privé de rappeler le coach. L’intéressé sourit quand il entend que son équipe ne le fait pas assez, en championnat (NDLR : 5 buts, contre 19 réalisations en quatre matches de Coupe).
« Je sais que l’on peut mieux faire… »
Une chose qui pourrait d’ailleurs évoluer, assez rapidement. Contre l’ASPTT Dijon, Besançon alignait, pour la première fois, le trio Gueye (décalé à droite), Dias-M’Baiam. A ce niveau, il devrait faire mal. « On doit quand même confirmer, travailler ensemble » a intelligemment nuancé l’ex-Selongéen, « freiné par une blessure estivale », mais dont la montée en régime est sensible. Celle de Rafael Dias l’est tout autant, si ce n’est plus. L’ex-Sochalien a converti, sans trembler et en contre-pied (1-0, 20e), un penalty que M’Baiam avait obtenu (main), avant de clore la marque, aux 20 mètres, sur un de ces coups francs dont il a le secret (3-0, 67e).
Avec ces atouts maîtres en main, tout parait glisser. Ce samedi, le Besançon Foot n’a jamais été inquiété, aussi parce que M’Baiam, meilleur Bisontin en première mi-temps, s’était chargé de doubler la mise comme à l’entraînement, après trois crochets dans la surface (2-0, 25e). Une certaine idée de facilité qui n’a pas piégé un Genet placide. « Je pense qu’on aurait pu mieux faire et je sais qu’on peut mieux faire ». Une façon, détournée, de placer son groupe en alerte, avant un match, qui pourrait s’assimiler à la coupe, ambiance en prime, samedi prochain à Montlebon. Cette configuration a largement souri, jusqu’ici. Il n’y a qu’à suivre le modèle.
A Saint-Apollinaire, Maxime Chevrier
CdF : le tirage au sort à revivre
Posté le 30/10/2018
Le Besançon Foot ira donc à La Réunion, pour y disputer son 7e tour de Coupe de France (17-18 novembre). Les joueurs de Hervé Genet joueront au Port, face à la Jeanne-d'Arc, 2e de son championnat de Régional 1. Un tirage au sort à revivre sur notre site...
Vous l’avez donc compris, les Bisontins tenteront, le week-end du 17-18 novembre, de se qualifier pour le huitième tour (le dernier avant les 32es de finale) de l’épreuve mythique en défiant une équipe ultramarine. La grande question est de savoir si les hommes de Hervé Genet devront se rendre dans les Iles ou s’ils recevront à Léo-Lagrange, ce qui n’est, climatiquement déjà, pas tout à fait le même topo.
Le Besançon Foot a quasiment une chance sur deux de se déplacer, et donc à peine plus d’une chance sur deux de recevoir.
En effet, sur les onze qualifiés ultramarins, cinq recevront et six se déplaceront. Voici la configuration :
Joueront à domicile : AS Magenta (Nouvelle-Calédonie), AS Etoile Matoury (Guyane), SS Jeanne-d’Arc (Réunion), Golden Lion (Martinique), US Sainte-Rosienne (Guadeloupe). Joueront en métropole : AS Vieux-Habitants (Guadeloupe), FC Mtsapere (Mayotte), AS Dragon (Polynésie), US Matoury (Guyane), AS Sainte-Suzanne (Réunion), Aiglon Le Lamentin (Martinique).
Face à ces équipes ultramarines, voici les onze candidats métropolitains qui ont été retenus par la Fédération française de football :
Place au tirage au sort donc. Il sera effectué par l’ex-Lensois José-Karl Pierre Fanfan. Vous pouvez le retrouver en direct (à partir de 14h30), en cliquant sur le player ci-dessous. Bon tirage à toutes et à tous…
Crédit FFF TV
Ça, pour un dépaysement…
Posté le 31/10/2018
Le Besançon Foot vivra, dans désormais deux semaines, un moment dont il se souviendra probablement à vie. Pour la première fois, il se déplacera dans les Iles, à la Réunion exactement, pour y affronter les locaux de la Jeanne d’Arc. Un 7e tour de la Coupe de France qui sera aussi exceptionnel… que compliqué.
Dix ans que les Portois attendaient ça. Depuis ce week-end et leur qualification (0-1) chez leur grand rival de la Saint-Pierroise, leader de Régional 1, la Jeanne d’Arc, dauphine au classement, se remet à rêver. Elle qui, en 2008, était allée éliminer Saint-Louis, pensionnaire de CFA 2 (0-1) au 7e tour, avant de faire tomber Feignies (3-2), un autre pensionnaire de CFA 2, au stade Jean-Ivoula, devant près de 5000 spectateurs.
C’est précisément dans ce « stade de l’Est », à Saint-Denis, devant une affluence annoncée doublée, que ce match historique devrait se dérouler, probablement l’après-midi du dimanche 18 novembre, pour un Besançon Foot qui partira, « dans la plus parfaite inconnue » dixit Hervé Genet, le coach. L’inconnue, certes, mais tout autant l’extrême méfiance. La Jeanne, qui a donc déjà vécu un 32e de finale, en 2008-2009 (NDLR : les Mauves avaient dû se déplacer à Tours, au stade de la Vallée du Cher, où le pensionnaire de Ligue 2 s’était imposé 7-1, notamment grâce à un quadruplé d’un certain Olivier Giroud), cherchera à perpétuer une tradition, propre à ce département et région d’Outre-Mer. Depuis dix ans, c’est ici, à la Réunion, là où le niveau de la Régional 1 n’a rien de commun avec celui en Bourgogne Franche-Comté, que la majorité des éliminations des équipes métropolitaines (5 sur 9) ont eu lieu. L’AS Exclsior étant le dernier coupeur de tête en date (2016), avec sa qualification aux tirs au but, pour les 32es, devant Mulhouse (CFA).
« Nous avons déjà ce match à Morteau… »
Qu’on se le dise : sur le papier, ce tirage, « contre une équipe qui vaut sans problème le National 3 » dixit Cédric Minutolo, coach des féminines du Besançon Foot, mais surtout ex-joueur de la Tamponnaise (R1) sur « [s]on île d’adoption », ressemblait au plus redoutable, comme l’était, pour des raisons plus logistiques, le périple en Nouvelle-Calédonie. « La R1 réunionnaise est au-dessus de la nôtre. Ce sont des équipes très costaudes (NDLR : la Jeanne a, en plus, seulement encaissé 12 buts en 21 matches de championnat). Pour tous ceux qui le penseraient, ce ne seront pas des vacances ». Sans doute parce qu’il est le plus expérimenté de la maison, Hervé Genet n’a franchement pas sauté au plafond, en apprenant le tirage.
Pour le technicien, une priorité s’impose. « J’en parle là, parce qu’on est juste après le tirage, mais ce sera la dernière fois avant cette rencontre. D’ici là, il faut reprendre le fil du championnat et nous avons déjà ce match à Morteau, qui ne sera pas une partie de plaisir ». Lucas Cuenin, son capitaine, en a également conscience. « C’est sûr que si nous allons là-bas avec zéro point, d’ici nos deux matches de championnat (Morteau-Montlebon et Montceau), ce ne sera pas pareil. Il faut faire le taf avant et nous devrons y veiller, dans le vestiaire ».
Presque avec des yeux d’enfants, le défenseur rudipontain n’a pu s’empêcher, cela dit, de savourer avant l’heure. « C’est génial. Sur le moment, quand le tirage tombe, tu ne sais pas s’il faut sauter au plafond ou quoi, mais ça va être un truc géant à vivre ». Un son de cloche que l’on retrouve chez le président, qui avait poussé pour cette candidature. « Pour les joueurs, tout d’abord, ça leur donnera une opportunité (NDLR : d’aller dans les Iles) qu’ils n’auraient peut-être jamais eue dans leur vie. Je pense aussi au club, pour qui ce sera une grosse expérience, avec la visibilité qui va avec ». Carl Frascaro étant, lui aussi, persuadé que « ce tirage sera compliqué ». Une certitude. Ramener la qualification pour le 8e tour ne serait pas la plus mince des performances, pour le Besançon Foot.
Maxime Chevrier
Attendus au tournant
Posté le 03/11/2018
Jusqu’ici, ils ont presque tout bien fait. Pourtant, dans une semaine où il a inévitablement été question de la Coupe de France et de la Réunion, tout invite à la prudence, à l’aube du court déplacement, ce samedi (18h) à Montlebon. Le promu aura les dents longues et surtout tout à gagner. Le Besançon Foot, lui, a encore à prouver.
Le haut niveau appelle l’exigence. C’est ainsi. Plus ils gagneront et plus les partenaires de Lucas Cuenin auront la lourde tâche de devoir assumer, en toute circonstance. On a les problèmes qu’on mérite et après une fin de saison dernière franchement ennuyante, ceux-là passeraient pour ceux des riches. Avec trois succès en sept matches de championnat, Besançon est encore loin de ce statut. Mais l’enchaînement Morteau-Montlebon/Montceau pourrait sensiblement l’en rapprocher.
Cela voudrait dire que l’obstacle mortuacien aurait été franchi. Cela voudrait dire aussi, dans un calendrier qui renvoie une analogie menaçante avec un certain déplacement à Saint-Vit, que les Bisontins auraient franchi un nouveau cap. « De la même façon que nous avions un test devant Selongey, avec cinq absents, nous avons là une épreuve de plus, parce qu’il y a eu cette perturbation de la semaine, autour du tirage de la Coupe de France » n’élude pas Hervé Genet.
« J’ai une relation de confiance avec mon équipe »
Le coach doubiste a placé ses joueurs face à leurs responsabilités. Sans hausser le ton, « en adulte, pas avec le bâton de l’instituteur » pour éloigner des esprits le voyage à l’Ile de la Réunion « et remettre les pieds sur terre ». « Le match le plus important, c’est bien celui qui arrive. Pas un autre. Je peux comprendre ce qui passe par la tête des joueurs, mais je crois en mon équipe, car j’ai une relation de confiance avec. Elle a été engendrée par les résultats. On a discuté ensemble, ils m’ont dit des choses. Je leur ai répondu que, tel Saint-Thomas, j’attendais les actes ». Ces actes nécessaires ? De la générosité, du combat. De la solidité. Ce match, complètement assimilable à une rencontre de coupe, appelle prioritairement ça.
Chez une équipe qui n’a pas perdu une fois chez elle (NDLR : un succès contre le leader Auxerre et deux nuls), le Besançon Foot ne devrait pas faire l’erreur de se jeter dans la gueule du loup. « Pour les avoir joués en amical, on sait que ce sont des joueurs qui excellent en contres, qui ont, devant, des éléments de qualité et présentent en plus une homogénéité dans toutes les lignes » présente Genet. Un portrait élogieux et prudent qui pourrait se traduire par une vérité comptable : en s’imposant, Morteau-Montlebon passerait devant les joueurs de la capitale franc-comtoise. C’est bien pour ça que Besançon se sait particulièrement attendu, là-haut, dans ce qui s’assimile à un virage serré. Dans la fraîcheur piquante du Haut-Doubs, mieux vaut être sûr de sa bonne tenue de route.
Maxime Chevrier
Morteau-Montlebon - Besançon Foot à revivre
Posté le 03/11/2018
Franchement, bravo. Les Bisontins se savaient attendus, à plus d'un titre, du côté de Morteau-Montlebon. Chez ce promu valeureux, Besançon, mené d'entrée, a su renverser la vapeur (1-2), dans un match souvent palpitant. La belle série vaut même douce euphorie.
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Les réactions après Morteau-Montlebon - Besançon Foot
Posté le 03/11/2018
Après la jolie victoire (1-2) sur la pelouse du FC Morteau-Montlebon, retrouvez les réactions de l’entraîneur mortuacien, Sébastien Mazzotti, de son homologue, Hervé Genet, ainsi que celles de l'un des buteurs de la soirée, Jorys Adjakly
Une force se dégage de ce groupe. Depuis cet été, son envie de prouver a généré une cohésion qui porte en ce moment le Besançon Foot. Son succès (1-2), glané samedi à Morteau-Montlebon, en a été la plus parfaite illustration.
Le Besançon Foot a de la chance. On ne fait pas référence, ici, à la certaine réussite, qui l’a accompagné, samedi à Montlebon, lorsqu’il a fallu témoigner de deux ou trois sauvetages sur la ligne. Ceux-là, c’est vrai, illustre la « baraka » qui entoure l’étonnant Robin Vauthey, probablement auteur de l’arrêt le plus magistral de son gros début de saison, sur un coup franc de Tournier (66e). Mais dans un football aux joies éphémères, le club bisontin a vraiment de la chance de vivre de tels moments.
Le club du président Frascaro n’y était pas prédestiné et, par conséquent, pas préparé. Tout semble pourtant découler d’une forme de logique, en tout cas de la traduction de valeurs que l’omniprésence, dans cette équipe, de joueurs du cru, n’a fait que renforcer. Pour gagner un tel match, à l’intensité emballante, samedi dans le Haut-Doubs, chez une équipe qu’ils ont probablement abordée au pic de sa forme, cette saison, les partenaires de Lucas Cuenin devaient avoir ce truc en plus, ce supplément d’âme, qui les habite. « Je suis vraiment très satisfait de cette victoire. Car ce match, nous l’aurions perdu, l’année dernière » n’a pas caché Hervé Genet.
Et ils en ont encore sous la semelle…
Sans se projeter, l’entraîneur bisontin a le droit de savourer. Lui qui, avec son staff, est directement à l’origine de l’actuelle réussite, peut par ailleurs trouver quelques analogies avec des succès passés. Ceux qui, à Besançon, étaient déjà frappés du sceau de ces valeurs régionales, portés par des joueurs du cru. Reste maintenant le plus dur : faire durer et perdurer cet état d’esprit, plein de fraîcheur. C’est ce qu’il faudra pour, définitivement, considérer cette équipe comme une du haut de tableau, ce qui n’est pas encore le cas, aujourd’hui, avec quatre succès et 15 points en huit matches.
Des signaux positifs aident, quand même, à envisager cette idée. Après la rencontre, l’amertume d’un Lucas Cuenin, qui a encore formé avec Arthur Dirand un très solide dernier rideau, était significative. Le capitaine bisontin se reprochait son intervention (de la tête), sur l’ouverture du score millimétrée, et du gauche, de l’ancien de la maison, Boussaïd (1-0, 2e). C’est ce nécessaire degré d’exigence qui permettra aux Bisontins de continuer à progresser. Et leur marge apparaît encore importante. Alors que le scénario, un peu fou, de cette belle rencontre les a vus pour la première fois menés (de façon précoce), le fait qu’ils ne se soient pas affolés et qu’ils aient même pris le soin de bien jouer, « en étirant le jeu pour provoquer des décalages » est encourageant. La sublime égalisation de Jorys Adjakly (1-1, 41e) était venue récompenser ces efforts. Et que dire aussi de cette rage, franchement belle à voir, de Rafael Dias, après son penalty que Fraichot avait repoussé mais qu’il a parfaitement repris de volée (1-2, 58e) ! L’ex-Sochalien (bêtement averti en première mi-temps, mais si précieux dans le jeu par la suite), qui a pourtant vécu bien d’autres moments fastes, confirmait à quel point le plaisir était partagé, dans cette équipe. Il est même communicatif tout autour, et c’est inestimable.
A Montlebon, Maxime Chevrier
Ce choc les changera-t-il ?
Posté le 10/11/2018
Le Besançon Foot ne pensait pas véritablement vivre ça, cet été. Ce samedi soir (18h) pourtant, il recevra Montceau, premier ex-aequo, qui ne le devance que de deux points. Cette perspective de confirmer, signer un gros coup en bouclant un magnifique premier tiers, ne doit pas faire tourner les têtes.
On pourra toujours se dire qu’ils l’avaient fait. Mais c’était lors de la 3e journée. Les partenaires de Lucas Cuenin n’avaient pas tremblé quand il s’était agi de recevoir Gueugnon, alors en position de leader (1-0). Pour savoir durer, dans les cimes d’un classement, ce genre de performance est bien sûr à répéter. Ça, c’est la théorie. Car dans la pratique, à mesure qu’un championnat avance, les chocs, ou confrontations directes, ont souvent tendance à être cadenassés, et donc durs à remporter.
Le rappel vaut d’ailleurs alerte, pour les Bisontins. Eux, qui ont bâti leur réussite sur une solidité à toute épreuve, doivent-ils manifester, sur le terrain, une envie d’en faire encore un peu plus ? Le dernier exemple vu à Morteau, où Besançon a monopolisé le ballon les deux tiers du temps, tendrait à apporter, sinon une réponse, une tendance. A ceci près que la meilleure défense du championnat était, pour la première fois de la saison, confrontée à un promu… et à une précoce ouverture du score adverse. Plus expérimenté, plus costaud aussi, Montceau présentera une menace dont le côté dissuasif est donc, peut-être, indirectement, une chance, dans l’appréhension de ce match.
« Première fois qu’on est en situation de lutter contre un premier »
Hervé Genet est d’ailleurs loin de s’emballer. Certes, le coach bisontin parle de « confiance », laquelle doit être « mise à profit ». Mais pour le technicien, point de salut sans répétition des efforts. « Le but est de suivre ce qu’on est en train de faire en ce moment ». Choc de haut de tableau ou pas. « Je le verrais plus comme un défi, pour nous. C’est la première fois qu’on est véritablement en situation pour lutter contre un premier du groupe. On va voir où on en est ». Fidèle à lui-même, le technicien en appelle autant à l’orgueil qu’à la méfiance.
La traduction d’une vérité, qui peut potentiellement évoluer à la fin de la rencontre : « Montceau est pour l’instant dans des temps de passages (NDLR : plus de deux points de moyenne par match, soit au-delà d’une barre symbolique pour un podium) que nous n’avons pas encore atteints ». Sûrement parce que l’ex-pensionnaire de National 2 présente, à la base, bien plus d’ambitions. « C’est normal qu’ils veuillent remonter tout de suite. C’est un prétendant et je ne suis pas surpris de les retrouver là. En amical, cet été, j’avais trouvé une équipe hyper-difficile à manœuvrer ».
Et puis, en plus de l’adversité pure, le Besançon Foot n’aura pas à aller chercher bien loin pour chasser tout potentiel excès de confiance. « Parce qu’il y a déjà quatre titulaires présumés que tu n’as pas (NDLR : Dias, Mebrak, Pillot et Di Pinto) et qu’inconsciemment, même si tu as passé ton temps à rabâcher que la priorité du moment, c’était le championnat, tu entends bien parler les joueurs de la Coupe de France ». Depuis ce fameux tirage au sort, le coach bisontin n’a jamais autant élevé la voix. Avant Morteau, la mise en garde avait été salutaire. On a donc la réponse : il ne faut rien changer pour Montceau.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Montceau à revivre
Posté le 10/11/2018
Que ce revers (1-2) est amer, pour les Bisontins. Eux qui menaient, logiquement, à la pause, grâce à une frappe exceptionnelle de Calonge, dans les arrêts de jeu, ont laissé, à force de reculer, Montceau revenir dans le match. Un csc de l'infortuné Cuenin, puis un but, là aussi sur un exploit personnel, ont fait le bonheur de visiteurs qui n'en demandaient sans doute pas tant, vu la physionomie de la rencontre.
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Les réactions après Besançon Foot - Montceau
Posté le 10/11/2018
Après cette défaite au goût amer (1-2) concédée face à Montceau, retrouvez les réactions de l’entraîneur bourguignon, Jean-Philippe Forêt, de son homologue, Hervé Genet, ainsi que celles de Guillaume Lafrance
Ont-ils eu un peu la peur de bien faire, que connaissent souvent les bizuts ? Ont-ils au contraire eu tendance à être un peu trop sûrs d’un acquis insuffisant ? Toujours est-il que les Bisontins, qui avaient eu l’entier mérite de faire le plus dur, ont dû, bien amèrement, céder un succès bien cruel (1-2), au co-leader Montceau.
Quand on l'a vu prendre son élan, se préparer à armer cette frappe lourde dont Rafael Calonge a le secret, on a vite compris que l'instant allait être touché par la grâce, que la divine idylle allait se prolonger, pour les Bisontins. Trajectoire parfaite et but exceptionnel, à 30 bons mètres, il avait donc fallu ça, à l'orée du premier acte, pour débloquer une première fois la partie (1-0, 45e+1).
Il n'y avait, dans tout ça, rien de bien surprenant tant il était écrit que ce choc de haut de tableau avait de fortes chances de se jouer sur un détail. Ce pouvait être un exploit et/ou une erreur individuels, un fait de jeu ou un coup du sort. On n'a pas été déçu (sic). A la pause, donc, Besançon menait et c'était franchement mérité. Venus pour « retrouver un équilibre », les joueurs de Jean-Philippe Forêt, très bas dans leur 5-3-2, n'avaient fait mystère ni de leur « crainte », ni de leurs intentions sécurisantes. « Mais au final, il l'emporte et a eu raison » admettait froidement Hervé Genet.
Un cher apprentissage, qui doit servir
Heureux, le succès montcellien est frappé du sceau de la réussite. C'est un fait. « Ce n'est pas un hold-up, on a su être plus haut en deuxième mi-temps » a nuancé le coach montcellien. C'est vrai aussi, car les Bisontins, « contrairement aux consignes à la mi-temps », se sont « plantés à essayer de gérer un avantage trop mince », dixit leur coach. De même, le but victorieux du précieux Goncalves, sur une volée pure, ne devait strictement rien à personne (1-2, 84e). Mais il est bien possible de penser que Montceau ne serait pas revenu dans le match sans cet incroyable coup de pouce du destin. Sur un ballon presque anodin, l'infortuné Cuenin, en « voulant dégager » le ballon, trompait un Vauthey impuissant (1-1, 76e).
But casquette pour les deux protagonistes, si précieux dans ce début de saison, que l'on avait retrouvés un peu plus tôt. Face à M'Vondo, qui avait filé après une intervention ratée du capitaine bisontin, le portier des Bleus avait fait le boulot (50e). Depuis le début de la saison, c'était en général cette parade décisive, un tournant du match, suffisant. Et il faut croire, comme l'ont pensé après coup coach et président bisontins, que les Doubistes ont dû, eux-mêmes, s'en persuader. Une erreur. Le Besançon Foot apprendra sans doute de ça, lui qui n'était, sans doute aussi, pas encore préparé à tout assumer.
L'analyse renvoie à une évidence, après un premier tiers de saison qui a vu ces garçons se dépouiller avec valeurs : il ne s'agit d'incriminer personne, surtout pas des joueurs et un staff qui ont eu tendance, jusqu'ici, à maximiser leurs résultats. « Ce n'était pas simple, non plus, de se passer de quatre potentiels titulaires » a rappelé Hervé Genet. Dans ces circonstances et après avoir témoigné, face au co-leader, d'une supériorité dans le jeu dans les 25 premières et les 15 dernières minutes (NDLR : 60% de possession au total), il n'est pas interdit de penser que de belles choses sont encore autorisées. Incontestablement, il faudra, pour cela, plus peser offensivement, via un investissement (courses, appels, décrochages, centres, travail de repli) individuel supérieur. Car ce samedi, face à un Scanella qui a su sortir les deux parades réflexes (Gueye et Adjakly) qu'il fallait, les locaux, hormis leur dernier va-tout, n'avaient réellement été dangereux que sur phases arrêtées. Ce qui explique aussi que Calonge qui, par l'extrême beauté de son geste, aurait tant mérité de ne pas être, samedi, un buteur pas décisif, est le meilleur réalisateur (3) d'une équipe qui pourra toujours s'appuyer sur une nouvelle arme : le goût de la revanche.
Maxime Chevrier
Dom-Tom, pourquoi c’est à part
Posté le 12/11/2018
Jadis, les équipes métropolitaines se jetaient sur l’aubaine : être candidat au tirage outre-mer, c’était la promesse d’une semaine de rêve et avoir une chance, sportivement, de passer. C’est moins le cas aujourd’hui, avec un niveau qui s’est élevé. Des entraîneurs qui ont vécu ces moments parlent de l’expérience et livrent leurs conseils.
Ils sont tous d’accord. S’envoler pour les Iles reste « un moment exceptionnel, à l’échelle d’un club amateur ». Derrière ce décor étoilé, se cachent néanmoins quelques nuages. Ils sont a minima menaçants et peuvent même devenir dangereux, « sans une bonne préparation, la semaine qui précède le match ».
Nos témoins ont l’expérience pour eux. Trois sont revenus avec une qualification en poche. Maurice Goldman avait été doublement heureux avec l’ASM Belfort (CFA), qualifiée (in-extremis) à Tahiti, face à l’AS Dragon (0-1), mais aussi en Martinique, l’an dernier, face au Club Colonial (2-3). Sébastien Cuvier, lui, était avec Dieppe, alors leader de CFA 2, était allé s’imposer sans souci (1-4) en Guyane, chez le Geldar Kourou. Thierry Bocquet, également. L’entraîneur, qui a quitté Beauvais (National 2) depuis, avait voyagé, l’an dernier, à la Réunion, pour s’y gagner également sans trembler (0-1), à Saint-Pierre, là même où joueront les Bisontins dimanche, face à l’AJ Petite Ile. Une joie finale que n’avait pas connue un certain Franck Priou, alors coach du FC Mulhouse (CFA en 2016), éliminé, aux tirs au but (1-1, 3-0 aux TAB), par l’AS Saint-Joseph Excelsior.
Goldman : « Un enrichissant humain extraordinaire » Les plus…
L’ex-entraîneur belfortain, personnage tellement à part dans le football national, se souviendra, probablement à vie, de son voyage à Tahiti, il y a quatre ans. « Un voyage de dix jours, 30 heures d’avion avec une escale de 10 heures à Los Angeles, où l’on avait visité Malibu. A Tahiti, on était hébergé dans un palace, en plein milieu de Papeete. On était un peu plus loin de tout en Martinique, mais la Fédération fait vraiment bien les choses. On est reçus comme des princes ».
Le coach qui a hissé le club belfortain en National avait, par ce biais, enclenché une incroyable dynamique. « Chaque groupe réagit différemment. Une chose est sûre, on était d’accord avec le président : il était hors de question de ne pas visiter, sur place. On a découvert des choses extraordinaires. Là où on a tendance à se plaindre de tout, les gens, là-bas, sont d’une incroyable gentillesse. Ils ont très peu de moyen, se contentent de ce qu’ils ont et il y a toujours une assiette à partager, pour l’étranger. Ça a été un enrichissement humain extraordinaire ». Dernier, « avec 12 points de retard », Belfort avait fini 8e de CFA, après la Martinique. « Et on monte en National l’année suivante ». Les moins…
Comme tous ses compères, et même si la dimension humaine de l’homme lui est propre, « la finalité d’une telle expérience reste la qualification. Il faut quand même faire attention ». Des souvenirs plein la tête, les Belfortains avaient « quand même souffert au retour, quand tu perds 30°C ». « C’est surtout l’après Martinique, qui avait été compliqué. Quand on est revenu de Tahiri, je me souviens : il neige. On joue trois jours après à Vesoul, sur synthétique et on fait un hold-up en gagnant 2-1 ».
Coach Maurice sait, aussi, qu’il avait fallu passer outre quelques obstacles. Dans la semaine, déjà, « où il faut quand même éviter que les joueurs passent leur journée au soleil ou dans l’eau ». Sur le terrain, ensuite. « On avait été surpris. C’était un accueil façon rugby. Très agressif. Ils voulaient nous découper (rires). Mais à côté de ça, sitôt le match fini, on avait passé, ensemble, une troisième mi-temps magnifique, avec un barbecue dehors, à partager le poisson ».
Cuvier : « Tu apprends à connaître les joueurs » Les plus…
Bien connu, dans la région, pour avoir fait de belles choses avec Jura Sud, Sébastien Cuvier avait connu, à Dieppe, une saison 2012-2013 mémorable. Une seule défaite de championnat - juste au retour de Guyane d’ailleurs - et un 32e de finale contre le FC Nantes. Un voyage dans les Iles, que le technicien, pas forcément pour à la base, n’a pas oublié. « La Coupe de France permet ça. Côté environnement, paysage, c’est quelque chose d’exceptionnel, d’autant plus avec la prise en charge de la Fédération ».
L’ancien meilleur buteur du National sait aussi les effets positifs qu’un tel déplacement peut procurer. « Pour la cohésion du groupe, surtout s’il vit soit une période compliquée ou reste même, comme ça a été le cas samedi, sur un match amer. Car il y a une prise en charge. Tu apprends aussi à connaître les joueurs, dans un contexte autre que celui des entraînements. Ce qui ne veut pas dire que tu y vas en vacances, car une aventure comme celle-là n’est belle que si tu ramènes la qualification ». Autre avantage, non négligeable : « cela offre au club une visibilité importante à ce niveau ».
Les moins…
Sébastien Cuvier a aimé, bien sûr, la Guyane. Un peu moins la moiteur du climat. « 36°C, humide. Affreux (rires). Franchement, il faut bien veiller à s’hydrater, en prenant soin d’acheter des packs d’eau, pour éviter l’eau du robinet, à l’hôtel et aux entraînements. Faire également attention à la nourriture, toujours par rapport à l’eau ».
Au-delà de cette « chaleur, vraiment à prendre en compte », l’entraîneur, qui a exporté ses talents du côté de l’Alsace, retient également « le contexte local ». « Il y a tout un environnement et il faut en général s’attendre à un gros début de match, avec une dimension physique qui est importante. Elle l’est d’ailleurs bien plus que le côté tactique ».
Priou : « Tu apprends à connaître les joueurs » Les plus…
Certes, Franck Priou était donc revenu de la Réunion avec une élimination, privant les Mulhousiens d’un 32e de finale. « Mais le voyage a été fantastique. La Réunion est vraiment une ile très jolie, je me souviens qu’elle était à l’époque en travaux, avec d’importants investissements d’infrastructures routières. On avait visité des endroits fantastiques, les après-midis, car on avait fait le choix de s’entraîner en matinée, par rapport au climat (lire ensuite…). »
L’entraîneur provençal n’a pas oublié « le très bon accueil sur place ». « Là-bas, les gens sont vraiment contents de vivre ça. C’est un événement pour eux. Tout se passe, en plus, dans une atmosphère bon-enfant ».
Les moins…
En Réunion, comme en Guyane, même combat : « On a joué sous 40°C, car ils te font jouer en plein après-midi, sous le cagnard. Ce n’est pas la même sensation que lors des entraînements le matin. Du coup, on avait été inexistant en première mi-temps, on suffoquait. C’est simplement quand on a commencé à faire tourner le ballon, à les faire courir, en deuxième mi-temps, qu’on s’était remis dans le match, en égalisant ».
L’ancien goléador avait connu, avec son groupe, quelques soucis avec les différents terrains. « Là, c’est catastrophique. On avait joué sur une pelouse, je vous raconte pas… Un synthétique, c’est du bonheur à côté. Il y a aussi quelques petits trucs, ne pas boire de l’eau du robinet, acheter des packs d’eau… ».
Thierry Bocquet : « Vraiment un super souvenir » Les plus…
Très élogieux, l’ex-technicien beauvaisien, quant à son voyage à la Réunion, l’an dernier. « Vraiment un super souvenir. Les gens sont super-sympas. Tous. Nous avions été formidablement accueillis. Que ce soit la Fédération et ensuite le conseiller technique, sur place, avec qui on s’était organisé pour que nos demandes soient satisfaites. En fait, si l’on s’organise bien, un tel voyage va favoriser une grosse cohésion ».
Beauvais, aussi, avait joué à Saint-Pierre, « sur une pelouse qui allait, même s’il y avait un peu de vent, il faut d’ailleurs s’en méfier ». Sur le terrain, le pensionnaire de National 2 avait maîtrisé son sujet. « On avait une équipe qui joue au ballon. Et paradoxalement, même s’il faisait chaud et qu’ils étaient plus habitués à ce contexte, ce sont eux qui se sont fatigués ».
Les moins…
Côté carte postale, Thierry Bocquet, qui avait également été hébergé du côté de Saint-Gilles-les-Bains, pourrait faire office de guide. « Je conseille les cascades, qui ne sont pas loin. Il faut quand même faire attention, disons aux tentations qui sont très proches de l’hôtel ». D’où l’organisation, dont parlait l’entraîneur, qui avait pris les choses en mains, en responsabilisant son effectif.
C’est d’ailleurs le seul point noir potentiel que l’intéressé revient. « Car franchement, il n’y a eu aucun point négatif dans le séjour. A l’Hôtel (Le Récif), tout était nickel ».
Maxime Chevrier
Toute une ville derrière la Jeanne d’Arc
Posté le 14/11/2018
Les Bisontins n’ont pas attendu de poser les pieds sur la terre de la Réunion pour comprendre qu’ils auront, dimanche (12h30) au stade de Saint-Pierre, une Ile entière, ou presque, face à eux. Dans la cité du Port, où l’effervescence est en pleine ébullition, la mobilisation est totale. Découverte sur place.
L’orage vient de passer. Ce mercredi, en fin d’après-midi, il vient de copieusement doucher les abords du vieux stade Georges Lambrakis, mais certainement pas les ardeurs qui y règnent. Alors que le dernier entraînement public (les deux prochains seront à huis-clos) des Mauves s’annonce, tout confère au côté événement qui fait frétiller de bonheur l’AS Jeanne d’Arc, en vue du 7e tour de Coupe de France de dimanche, face au Besançon Foot.
Une bonne poignée de fidèles a pris place dans les travées, pour suivre une séance qui durera un peu plus de deux heures. Elle est préfacée par un défilé d’élus de la municipalité. Le maire, Olivier Hoarau, se rend sur la pelouse. Il est accompagné de son premier adjoint, son adjoint aux sports et directeur de la communication. Les élus parlent aux joueurs, réunis en cercle, et ces derniers répondent aux encouragements par des applaudissements. Ici, à la Réunion, un peu à l’image du Sud de la Métropole, les mairies sont à la base de tout et décident de beaucoup de choses. Avec une subvention de 360 000€, « mais aussi des emplois », ce soutien a de quoi faire pâlir les enveloppes bisontines.
Une saison de tous les exploits ?
Le Port, cette ville « où le chômage local est supérieur à 50% » nous glisse un dirigeant, a ostensiblement fait le choix du sport. Un choix naturel, dans cette ville populaire, où le football est biberonné dès le plus jeune âge. Il porte une couleur : le mauve. Un nom : l’AS Jeanne d’Arc, club formateur par excellence où les voisins, plus aisés, n’hésitent pas à venir piller les talents. « Evoluer avec des joueurs du cru, qui sont plutôt jeunes comme vous pouvez le remarquer, c’est une fierté » coupe Jean-Max Tréport. Souriant, le coach de la Jeanne est en passe de boucler un exercice historique (NDLR : à un seul point du leader Saint-Pierre, à trois journées de la fin du championnat).
Arrivé, il y a moins d’un an, du voisin Sainte-Suzanne, le technicien a fait passer un cap à ce club, à qui une telle dynamique tournait le dos, depuis des années. « On n’a gagné le championnat de première division de la Réunion qu’en 1952, je n’étais même pas né. Pour nous, ce serait exceptionnel » confie un élu. Il n’en fallait pas plus pour raviver la flamme. Etait-elle véritablement éteinte ? Elle devait infuser… Car ce mercredi, les membres du kop (« Le plus important de l’Ile ») est-il, à chaque fois, rappelé, comme l’on brandit un étendard, préparaient l’immense fête annoncée à Saint-Pierre, où plus de 6000 personnes sont attendues. « Le Port sera alors désert. Besançon, tenez-vous prêt » a lancé, avec enthousiasme, le maire. Pas de doute, ils sont tous galvanisés comme jamais.
Au Port, Maxime Chevrier
Ils voulaient jouer à Saint-Denis
Ils comptent bien sur le relai médiatique pour dire leur colère, de ne pas avoir vu ce match « se dérouler, comme prévu, à Saint-Denis ». Les supporters de la Jeanne se déplaceront quand même à Saint-Pierre, dimanche. « Je partirai à 7h, ça va être très compliqué, car on ne peut pas avoir de billet avant » lance un fidèle.
Dans l’entourage du club, et même chez les élus, on ne goûte pas au choix de la programmation, d’autant qu’il faudra, en plus d’une distance plus longue (45 minutes, en temps normal), se déplacer dans l’antre du rival de cette année, la Saint-Pierroise, que les Portois, purs et durs, ne sont pas les premiers supporters (euphémisme). « Nous, c’est un peu Marseille et eux Paris, avec l’argent » résument, ici et là, des passionnés de la Jeanne d’Arc, dont l’amour était beau à témoigner, ce mercredi.
« Que l’on joue sur nos valeurs »
Posté le 17/11/2018
A la veille du 7e tour de Coupe de France, ce dimanche (12h30, heure métropolitaine) à Saint-Pierre de la Réunion, face à l’AS Jeanne d’Arc, Hervé Genet, le coach bisontin, et son capitaine Lucas Cuenin font le point sur ce rendez-vous très attendu et les jours qui l’ont précédé.
Par la force de son groupe identitaire, Besançon, qui forge sa réussite en championnat, a les atouts pour s’offrir, en Coupe de France, un bonheur extraordinaire. Il faudra, pour cela, résister, à 9000km de la Métropole, à la furia de la Jeanne et des 6000 supporters réunionnais attendus.
Il y a une évidente part de subjectivité dans le propos, mais franchement, ce groupe le mériterait tant. Par sa joie de vivre, son plaisir d’être ensemble, il a, jusqu’à présent, tout fait pour rendre inoubliable, cette parenthèse inattendue. Mais pour les partenaires de Lucas Cuenin, et à l’aube de cette journée dominicale, c’est bien le plus dur qui commence.
Sur cette Ile de la Réunion où le football est une religion, le défi est immense. Car l’époque où les Métropolitains venaient, torse bombé, vivre une expérience sereine dans les Dom-Tom est bien révolue. Hervé Genet n’a pas attendu que l’environnement local, de nature confiante et solidaire, batte le rappel de l’histoire récente, pour affirmer que son équipe « n’était pas favorite ». En éliminant le Besançon Foot, la Jeanne d’Arc confirmerait que les représentants de la Réunion ont, ces dernières années, pris le pas sur les clubs amateurs de l’hexagone, en particulier ceux du cinquième niveau, qui ne parviennent plus à inverser la tendance.
« J’ai des joueurs qui te font aimer la vie »
Sur le papier néanmoins et dans ce qu’il dégage, surtout, Besançon n’a pas vraiment la gueule d’une victime. « Ce voyage à la Réunion a renforcé notre cohésion, dans des proportions que, même à mon âge, j’ai découvertes » lance Hervé Genet. Pour l’entraîneur bisontin, l’atout est considérable. « Sans, on ne peut rien faire. Dans l’histoire du sport, il est toujours ressorti une idée de groupe, dans celui qui gagnait ». Les Francs-Comtois sont en train de former ce tempérament. « J’ai découvert de nouvelles personnes. J’ai des joueurs qui te font aimer la vie » s’ouvre, sans pudeur, un coach, heureux de s’être laissé emmener ainsi, au bout de la terre.
Ici, dans cette moiteur finalement si rafraîchissante pour cette fine équipe, tout pourrait prendre racine. Sportivement, car l’effet accélérateur d’une telle qualification ne serait pas anodin. Médiatiquement, et en termes d’image, tout autant. Ce dimanche, les images seront d’abord forcément belles. A Saint-Pierre, chez le rival cette année des « Mauves », amers de devoir évoluer au sud de l’Ile, le stade Michel-Volnay sera bouillant. Car en plus d’avoir tiré un potentiel champion de la Réunion, le Besançon Foot aura aussi, face à lui, dans les tribunes, le plus important soutien populaire local. C’est parce qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire que les Bisontins deviendraient ivres de bonheur, en cas de qualification mémorable.
De l’un de nos envoyés spéciaux, Maxime Chevrier
Jeanne d'Arc - Besançon Foot à revivre
Posté le 18/11/2018
Quels fiers gaillards, ces joueurs du Besançon Foot. A la Réunion, chez une belle équipe de la Jeanne d'Arc, les Bisontins ont su arracher une qualification superbe, après avoir eu recours aux prolongations (0-1). La délivrance a été apportée par Machado, de la tête, sur un corner de Dias. Magique.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Jeanne d'Arc - Besançon Foot
Posté le 18/11/2018
Après cette qualification (0-1, ap) arrachée face à l'AS Jeanne d'Arc, retrouvez les réactions du président Carl Frascaro, des entraîneurs Hervé Genet et de son homologue Jean-Max Tréport, du buteur de la soirée, Jordan Machado et du passeur décisif, Rafaël Dias.
C'est un club pro, qui débarquera à Léo-Lagrange, le samedi 8 décembre. Relégué de Ligue 2, au printemps dernier, le Tours FC, actuellement 13e de National, représentera un gros morceau pour les Bleus. C'est le verdict du tirage au sort qui est à revivre ici...
Ce tirage au sort du 8e tour de la Coupe de France sera le dernier avant l’entrée en lice, début janvier, des clubs de Ligue 1, pour les 32es de finale.
Le Besançon Foot a été placé dans le dernier chapeau (F), dont vous trouverez la composition plus bas.
Place au direct de ce tirage, en cliquant sur le player en bas de la page.
L’inoubliable Réunion
Posté le 20/11/2018
La qualification arrachée, après prolongation (0-1) dans un match intense, si spécial, face à une redoutable équipe de la Jeanne d’Arc à qui n’aura manqué que l’adresse dans la finition, a rendu, un peu plus magique encore, un voyage qui a donné les plus belles perspectives, à ce groupe en or.
On ne sait pas s’il y aura plus beau que ça. Dans cette saison, qu’ils s’appliquent à écrire en lettres dorées, les Bisontins ne pourront que s’arrêter sur ce qu’ils ont vécu à la Réunion. Quelque chose d’unique, au niveau émotionnel, au niveau du partage humain, qui donne à cette équipe une « belle » allure. En y repensant, en préparant ce qu’il allait traduire, à ses garçons, tout ce qu’il venait témoigner d’eux, Hervé Genet a failli tomber en larmes. « Car quelque chose de fort existe entre nous, désormais ».
C’est cette osmose, à toute épreuve, qui a permis au Besançon Foot de devenir la première équipe de National 3 à revenir de la Réunion sans être passée à la casserole. La performance dit beaucoup du combat qu’ont dû mener les potes à Lucas Cuenin, lequel a fini, comme tous, rincé, après 120 minutes à s’époumoner, devant les vivats d’un kop exceptionnel. Celui-ci aurait mérité d’être suivi par un stade plein. L’événement, et la Ligue de la Réunion a été, financièrement parlant, la première à le regretter, en a été privé par les nombreux blocages qui ont paralysé l’Ile.
Il fallait être deux, pour que cela soit comme ça
Du côté de la Jeanne d’Arc, où l’amertume de ne pas avoir évolué à Saint-Denis était toujours au fond de la gorge, on estimait que cela aurait pu jouer. Ce n’est, certes, pas interdit de le penser, surtout si l’on retrace les 20 premières minutes, suffocantes, d’un Besançon Foot tremblotant derrière, mais pas si menacé que ça, finalement. Il avait fallu attendre la salvatrice pause boisson pour entrevoir ce qu’allait être cette nouvelle réponse dans l’adversité. Adjakly, dans l’entrejeu, montrait la voie. Ces premiers duels gagnés, ce bloc remonté, donnaient de l’espoir, autant que de l’inspiration. L’inspiration, elle allait bien à Dias, le Bisontin le plus dangereux. Un coup franc pas loin d’être somptueux, que Pausé sortait superbement et que Gueye aurait pu reprendre (55e), suivi d’une tentative de lob, il y avait eu, là, l’annonce de quelque chose de marquant.
Car si la qualification restera longtemps dans les mémoires, c’est autant par sa signature finale, après prolongation, que dans la réelle difficulté qu’elle a entourée. Alors qu’il y avait toujours eu un pied, une jambe ou un corps pour contrecarrer la pression bisontine (Dias, M’Baiam…), Besançon avait été sauvé par Vauthey, félin dans son but, et tellement décisif en bondissant dans les pieds de Hubert (87e). Le stade Michel-Volnay expirait, puis retenait son souffle, sur la reprise au-dessus, assimilable à une autre balle de match, de Dias, sur le centre de Lafrance (90e+2). De part et d’autre, l’usure avait fait son œuvre, ce qui expliquait aussi ce côté follement débridé, accablant pour les nerfs.
C’est exactement ce qu’avaient semblé attendre Pausé et ses camarades, sans doute certains que les Francs-Comtois ne tiendraient pas jusqu’au bout. Mais il y avait de la ressource, chez ces Bleus. Il y avait eu, aussi, de la réussite lorsque, vent dans le dos dans cette première prolongation, la Jeanne était privée de délivrance sur un double arrêt (dont cette détente verticale superbe) de Vauthey, qui voyait ensuite le drapeau se lever, pour annuler le but portois (93e). La chance des Réunionnais était passée. Atangana, entrée en jeu trois minutes plus tôt (bien vu), obtenait un corner. Dias le bottait, Machado s’élevait plus haut que tout le monde pour climatiser l’atmosphère (0-1, 103e). Tout s’était donc joué là. Besançon avait marqué sur l’une de ses armes préférées, Le Port avait flanché, sur une absence de marquage ou une sortie ratée. Bien dur pour des locaux qui méritaient autant que cette fière bande bisontine, laquelle a incontestablement créé quelque chose, tout au long de ce voyage d’une vie.
A Saint-Pierre, Maxime Chevrier
C’est tout aussi important
Posté le 24/11/2018
Si la Coupe de France l’a fait basculer dans une autre dimension, ces derniers jours avec ce voyage exceptionnel à la Réunion, elle avait aussi, sans doute, privé le Besançon Foot d’un succès contre Montceau, il y a deux semaines. Ce samedi à Grandvillars, le retour au championnat est donc attendu avec sérieux.
Il y a aura, c’est vrai, bien plus que les 9000 kilomètres qui sépareront l’atmosphère enfiévrée du stade Michel-Volnay de Saint-Pierre, à la froideur de la main courante du stade Léon-Gelot de Grandvillars. Saisissant et brutal, le changement de décor était, et le Besançon Foot le savait, dans le package du choix assumé de s’envoler pour les Iles. Il appartient, surtout, à la réalité de ce que doit être la saison bisontine, en National 3.
Revenus la tête dans les étoiles, les partenaires de Lucas Cuenin ont, ainsi, vite été rappelés à leurs devoirs par coach Genet. Pas question, pour l’entraîneur expérimenté, de galvauder ce qui a été particulièrement bien entrepris, jusqu’ici. « On ne va surtout pas à Grandvillars la fleur au fusil, pas du tout même » alerte le technicien, alors que sonne ce déplacement piège, chez un promu actuellement dernier (NDLR : trois points, aucun succès). Le type de rendez-vous qui, s’il est abordé avec la même grinta qu’à Saint-Pierre ou à Morteau, pourra permettre, avant la réception d’Avallon samedi prochain, de colmater un peu l’écart (cinq points) bêtement concédé, après le revers de Montceau.
« C’est le moment d’être compétiteur »
Cette donne comptable est bien ancrée dans l’esprit de Hervé Genet, certain que son équipe se bâtira dans l’exigence et donc dans le respect d’un haut cahier des charges. Demeurer dans le haut de tableau passera par la gestion de ces matches face aux mal-classés. « C’est effectivement la première fois, cette saison, que nous rencontrons une équipe actuellement relégable. Elle jouera sa peau et on sait, pour l’avoir vécu ces dernières saisons, ce que cela implique. Il faudra être hyper-prudent ».
Gain des duels, rigueur et concentration, il ne faut pas aller chercher plus loin, les ingrédients qui seront nécessaires chez une équipe de Grandvillars qui, si elle a connu quelques remous en interne, a quand même été capable de revenir avec un nul émérite (1-1) de Dijon. « Pour passer cette étape, il faut avoir beaucoup plus d’abnégation et d’application dans les consignes qui seront données. Et surtout… oublier la Réunion ». De ça, Hervé Genet « n’a pas peur », mais il attend simplement des réponses de son groupe. « C’est le moment d’être compétiteur » lance-t-il.
Maxime Chevrier
Grandvillars - Besançon Foot à revivre
Posté le 24/11/2018
Les Bisontins, qui ont eu du mal à se remettre dedans, ont concédé le nul (1-1) chez la lanterne rouge Grandvillars qui, sans rien voler, est revenue au score en toute fin de match. Regrettable.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Grandvillars - Besançon Foot
Posté le 24/11/2018
Après ce décevant match nul (1-1) obtenu sur la pelouse de Grandvillars, retrouvez les réactions de l'entraîneur bisontin Hervé Genet, de son homologue Christophe Lopes et du capitaine, Lucas Cuenin
La belle aventure en Coupe de France a eu un effet loupe un peu malheureux. Avec un seul point récolté sur les deux derniers matches de championnat (Montceau et Grandvillars), c’est peu d’écrire que le Besançon Foot n’a pas maximisé son compteur. A revoir, absolument, ce samedi (18h), devant Avallon.
Cinq points. C’est exactement ce qui sépare les Bisontins du podium, à l’aube de cette onzième journée. A défaut d’avoir été abandonnés en route, ils n’ont pas été pris, alors qu’une sérieuse occasion se présentait aux partenaires de Lucas Cuenin, qui ont à chaque fois mené, logiquement, face à Montceau et Grandvillars, sans en tirer le bénéfice final. « Par manque d’abnégation, mais aussi de malice » soupire Hervé Genet.
Le coach bisontin a eu le temps de réfléchir à la question, dans cette semaine qui a nettement marqué un retour à la normale, après l’effervescence pré et post-Réunion. Pour lui, le match à Grandvillars « a été un rappel des valeurs que l’on doit avoir ». Cette abnégation donc, ce « sérieux », dont la manifestation est attendue bien plus grande, ce samedi face à un autre mal classé, Avallon. Le technicien doubiste ne crie pas non plus au loup. Loin de là. « Je pense même qu’on a été sévère avec l’équipe. A l’extérieur, on s’est créé quand même six ou sept occasions de but et avons eu la maîtrise ».
« Sans victoire, on retomberait dans l’anonymat »
Mais cette donne comptable, qui était clairement bonne, après le voyage à Montlebon, fait office de juge de paix. Et le coach du Besançon Foot ne dit pas autre chose, en se projetant même à peine. « Il est clair que, sans victoire ce samedi face à Avallon, on retomberait dans l’anonymat de ce championnat. A nous de voir désormais ce que l’on veut ». Pour avoir cédé, à deux reprises (Auxerre et Montceau), sur sa pelouse, les « Bleus » ne peuvent décemment plus se permettre de lâcher, chez eux, de telles munitions.
Ce qui ne signifie pas, pour autant, que la rencontre du soir sera une partie de plaisir. Pour les avoir joués deux fois la saison dernière, les Bisontins savent à quel point ces valeureux Avallonnais sont coriaces. Besançon, qui s’est cassé les dents, dernièrement, face à des groupes renforcés, a donc une leçon à retenir. « On peut effectivement penser que cette équipe jouera bas pour exploiter au mieux les contres. Ce n’est pas parce que l’on est prévenu que ça reste évident à gérer ». Dans ce genre de situation, on rappelle souvent « l’importance du premier but ». Les deux derniers matches ont cela dit montré que ce n’était pas suffisant. Dans l’investissement, il en faudra donc plus.
Maxime Chevrier
Belle occasion manquée
Posté le 29/11/2018
Le Besançon Foot, qui menait à quelques instants de la fin, a été regrettablement rejoint (1-1) par Grandvillars, courageuse lanterne rouge. Les jambes étaient peut-être un peu lourdes, et les têtes pas vraiment là.
On va l’évacuer d’entrée : Besançon n’a pas été foncièrement bon et Grandvillars n’a franchement pas volé son point. Les joueurs du Territoire, disciplinés dans un 4-1-4-1 hermétique, ont souvent accepté de subir, avec cette volonté frileuse, parfaitement légitime, de protéger, dans ses buts, un tout jeune Chiesa, envoyé au front pour l’occasion. Dans les premières minutes, cet équilibre-là, notamment sur les coups de pied arrêtés de Dias, a failli tanguer, et cela aurait probablement radicalement changé la phase de la rencontre.
Les Bisontins devront s’en souvenir. Se persuader que s’ils avaient appuyé davantage, s’ils avaient mis plus de conviction, « moins de suffisance » a même, justement, déclaré le capitaine Lucas Cuenin, ils auraient récolté cette belle opération comptable qui leur tendait les bras. Il aurait, pour cela, au moins fallu afficher partie de la détermination qui avait été mise, dans une adversité bien plus avérée, à Montlebon. Sans se chercher d’excuse, il peut être supposé, quand même, que le retour à la Métropole, compliqué pour tous les organismes, n’optimisait très certainement pas ce caractère.
Se servir de cette leçon
Ça s’est vu sur le terrain, où les Bisontins ont souvent ronronné. Face à cette maîtrise en apparence, relativement stérile en tout cas, c’est bien Grandvillars qui s’était procuré, par le remuant Payan, la plus grosse occasion que le régulier Vauthey avait annihilée, d’une parfaite horizontale. Le portier bisontin s’était même à nouveau illustré, en deuxième période, avec ces réflexes à bout portant dont il a désormais la signature. Il avait donc permis à son équipe de ne pas être menée quand elle aurait pu, ou dû, plus tôt, passer la seconde.
On crut pourtant qu’un service minimum allait pleinement convenir au Besançon Foot. Lui qui avait multiplié les corners (mal exploités), était parvenu à avoir ce geste juste. C’était surtout Gueye, lequel rata malheureusement, plus tard, un si précieux but du break, qui ouvrait le score, de façon bien jolie, sur une reprise limpide après un bon centre de Lafrance (0-1, 65e). L’autre enseignement de la soirée, après l’amer souvenir de Montceau, est qu’il faudra désormais redoubler d’efforts, après ces ouvertures du score. Les Doubistes ne l’ont pas assez fait et ont été punis, en toute fin de match, quand l’entrant André a envoyé une mine, sur un ballon qui n’avait pas su être renvoyé franchement (1-1, 89e). Un mal à chaud. A voir si ce sera un bien, plus tard.
A Grandvillars, Maxime Chevrier
Besançon Foot - Avallon à revivre
Posté le 01/12/2018
Les Bisontins ont, de nouveau, été accrochés par un mal classé. Menés au score, ils avaient rapidement égalisé par Dias, mais n'ont pu, finalement, faire mieux que ce résultat nul (1-1). Niveau comptable, c'est forcément décevant.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Besançon Foot - Avallon
Posté le 02/12/2018
Après ce nouveau match nul (1-1) du Besançon Foot, face à Avallon, retrouvez les réactions de l'entraîneur bisontin Hervé Genet, de son homologue Nicolas Pieri et du défenseur Victor Pillot.
C’est pile au moment où ils espéraient six points en une semaine, que les Bisontins, dont le coup de pompe est manifeste, ont calé, ne récoltant que deux nuls (1-1), contre des mal classés. Contre une équipe d’Avallon, joueuse et solidaire, la parité, certes décevante, est logique.
Sans doute que le degré d’exigence est à peine placé haut, pour une équipe qui a débuté une nouvelle histoire, cet été. En convoquant « l’humilité », Hervé Genet a eu vite fait de recentrer le débat. Besançon, emprunté depuis son retour de la Réunion, a, d’après lui, au moins eu le mérite de ne pas perdre. Problème, c’est vrai aussi, ce coup de mou intervient pile au moment où la récolte, après un dur labeur initial, devait intervenir.
Ce serait sous-peser l’usure physique, qui a résulté de l’aventure Coupe de France, dans les iles. Elle a coûté aux organismes, a fortiori pour des garçons amateurs, qui travaillent la semaine. « Sans se chercher d’excuse, ça se sent dans le groupe » note Victor Pillot, qui n’a, lui, pas vécu ce moment à part qui donnera, c’est une autre chance, un match superbe à vivre, samedi face à Tours. « Et je suis certain que les joueurs, d’autant plus après les matches de Grandvillars et Avallon, seront surmotivés » clame Hervé Genet, dont la priorité est simple : « redonner du jus ».
Refaire du jus et retrouver cette grinta
Ce samedi, il en a donc manqué. Beaucoup. Ça s’est vu dans une fin de match (dernière demi-heure, même) où les Doubistes, fébriles et loin de leur standard, n’ont plus été en mesure de se créer une occasion. C’est aussi qu’Avallon, « à qui il ne faut pas retirer ses qualités » dixit Genet, avait posé bien des soucis, par son jeu en mouvement, qui a plutôt surpris. « C’était justement le but, alors que Besançon nous attendait probablement avec un bloc bas » a retenu Nicolas Pieri, le coach bourguignon. C’est cette présence, dans l’entrejeu, qui avait d’abord placé les locaux dans un certain embarras.
Eux qui, certes, avaient eu la place pour ouvrir la marque (Dias, Cyprien), s’étaient retrouvés sanctionnés, sur un coup de pied arrêté (Gauchot) que Kaba, et c’est un signe qui ne trompe pas, était le plus prompt à reprendre (0-1, 30e). Pour la quatrième fois de suite, en championnat, le Besançon Foot, si hermétique en début de saison, encaissait un but, sur lequel Vauthey avait glissé, sans avoir pu, par conséquent, détourner la première frappe comme il l’avait voulu. On pensait que l’immédiat retour, matérialisé par Dias, bien placé et opportuniste après un bon centre de Cyprien que le portier visiteur avait repoussé difficilement (1-1, 36e), allait suffire. Mais comme la semaine dernière, il y en aurait fallu plus. Sauf que l’essence manque à la pompe, en ce moment. Gageons, quelques jours avant ce match à part face à Tours, que ce ne soit que passager.
Maxime Chevrier
Un Tours qui sent la magie
Posté le 08/12/2018
Intraitables et bien dans leur rôle, jusqu’ici en Coupe de France, les Bisontins se sont offert, ce samedi (18h), devant les professionnels de Tours (National), l’occasion de rêver à un exploit qui les mènerait droit vers les 32es de finale et toute la frénésie qui va avec.
En 90 minutes, peut-être plus, les partenaires de Lucas Cuenin pourraient bien valider la réussite d’une saison entière. « Pour nous, c’est notre finale » n’hésite pas Hervé Genet. Dans son expérience, entre BRC et BFC, le coach bisontin connaît toute l’euphorie (Amnéville et Belleville, avant l’OM et Nancy) et toute la peine (Saint-Louis et Epernay) qu’un 8e tour de Coupe de France sait envelopper.
Il y aura quand même quelque chose de différent, ce samedi soir. « Jusqu’à présent, nous étions la cible. Cette fois, ce n’est pas nous. On a juste à prendre tout ça avec joie, celle de l’outsider ». Car à part de logiquement se faire éliminer par un club qui évoluait encore en Ligue 2, au printemps dernier, le Besançon Foot ne risque strictement rien. « Quoi qu’il arrive, on aura réalisé une belle campagne. Ce ne sont pas des paroles en l’air, c’est un fait » certifie le technicien, dont la détermination reste intacte : « On sait néanmoins, dans un coin de notre tête, que l’on peut faire mieux, beaucoup mieux… ».
« On a besoin de monde, mais surtout de supporters »
Dans le discours, résonne cette promesse à laquelle a bien droit ce groupe valeureux, dont l’orgueil pourrait parler, après deux matches de championnat ratés et marqués par la fatigue. Insoumis, ces Bisontins sont prêts à tout. Autant à souffrir qu’à s’enflammer. « On va être mis en difficulté. Tours est une très belle équipe, qui aura le ballon. A nous de faire en sorte d’être le plus présent possible ». Avant de prétendre à rêver, Besançon a donc une mission : faire durer le suspense et rapprocher, petit à petit, la rencontre de cette part d’irrationnel.
Chaque duel gagné, chaque ballon récupéré donnera de l’espoir à un petit qui n’en manque pas. La façon dont les Bisontins auront tendance à croire en leur exploit pourrait d’ailleurs, directement, changer la face de ce 8e tour. « On aura besoin de folie dans ce match, de monde qui nous encourage, mais surtout de supporters. S’il répond présent, le public nous galvanisera. Je crois qu’il aura une part importante ». L’appel au peuple de Hervé Genet est lancé et l’espoir de briller devant Tours, aux yeux de tous, est permis.
Maxime Chevrier
Mobilisés pour le don d’organes
Posté le 07/12/2018
Le Besançon Foot est devenu le premier club de football, dans la région, a signé une convention de partenariat avec France Adot 25, l’association qui milite pour cette cause essentielle qu’est le don d’organes.
L’association pour le don d'organes et de tissus humains. Des années qu’elle prêche la bonne parole, pour cette cause essentielle. Dans le Doubs, l’Adot 25, présidé par le Pontissalien Philippe Patton, a derrière elle une riche histoire, qu’elle véhicule parfaitement bien, à nouveau, depuis 2014.
Sur la juste volonté de Virgile Champy, membre du comité directeur du Besançon Foot, une convention de partenariat a été signée avec le club bisontin. « Au départ, quand on a entendu Besançon Foot, ça nous a fait réagir. C’était quelque chose de fort. Il s’agit du premier club qui s’associe à notre démarche » retenait Philippe Patton. La signature est intervenue dernièrement, entre ce dernier et Carl Frascaro, président du club bisontin, en présence également de Georges Cote-Colisson, trésorier d’Adot 25.
Un stand contre Tours
Ce samedi soir (18h) à Léo-Lagrange, à l’occasion du match attendu de Coupe de France face au Tours FC, une délégation d’Adot 25, composée de Philippe Patton, Nathalie Sancey-Richard, Patrick Barthod-Michel et Véronique Goubely, sera présente autour d’un stand d’information, qui vous sensibilisera et informera sur le côté vital du don d’organes.
Honoré et fier de ce partenariat, le Besançon Foot remercie Adot 25 pour sa confiance et s’associera pleinement à sa démarche. A noter également que le club, toujours dans cette volonté de jouer, pleinement, son rôle sociétal, reversera, au Téléthon, 1€ sur chaque billet vendu ce samedi soir. Alors toutes et tous au stade, pour allier l’utile à l’agréable !
Besançon Foot - Tours FC à revivre
Posté le 08/12/2018
Ils sont passés tout près ! Les Bisontins ont longtemps été dans le coup, parvenant même à ouvrir la marque à l'heure de jeu. Malheureusement, Tours, équipe de National, aura élevé son niveau de jeu dans la dernière demi-heure pour rafler la mise (1-2). Les hommes de Hervé Genet sont éliminés de la Coupe de France, l'issue d'une rencontre au scénario cruel, mais au résultat logique.
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Les réactions après Besançon Foot - Tours FC
Posté le 08/12/2018
Après ce très dur scénario et cette élimination (1-2) face au Tours FC, retrouvez les réactions du coach bisontin, Hervé Genet, de son homologue, René Lobello, ainsi que celle de Jorys Adjakly.
… mais la réalité n’est pas honteuse. Très solide pendant une heure, face à un Tours FC (National) qu’il a même su dominer, le Besançon Foot est tombé les armes à la main, dans les arrêts de jeu (1-2). Pour progresser, il a sans doute quelques enseignements à retenir.
Tout le monde l’avait vu trop belle. Cette occasion d’aller en 32es de finale, de rêver encore plus fort, les Bisontins l’ont concrètement touchée. Un peu plus que du bout des bois. Quand, sur ce coup franc botté par Dias et remisé de la tête par Cuenin, Gueye avait fait lever le public de Léo-Lagrange, ne laissant aucune chance à Elana (1-0, 54e), l’improbable scénario de départ avait pris vie.
Il était surtout légitime pour les amateurs, qui avaient plutôt eu la maîtrise du ballon jusqu’alors, sans pour autant avoir eu de grosse occasion. Tours avait fait moins bien. « On s’est mis à leur niveau » a retenu, pas forcément très classe, René Lobello, l’entraîneur tourangeau. Les professionnels, c’est vrai, sont apparus transfigurés, dominant, nettement, la dernière demi-heure, suite à leur égalisation. Elle les clairement a sauvés d’une élimination promise, en cela que les Ciel et Blanc n’ont pas eu le temps (4 minutes) de douter.
Cette déconcentration leur a fait mal
La partie s’est sans doute jouée là. En tenant davantage cette partition très appliquée, Besançon aurait, probablement, laissé Tours dans un doute abyssal. Il lui faudra bien retenir cette leçon. Car ce but, préalablement entaché d’une double erreur arbitrale (main non sifflée, coup franc joué alors que le ballon roulait), résulte tout autant d’errements. Si les images confirment que les Bisontins, presque à tour de rôle, ont mal défendu sur le débordement de Lobry et la subtile déviation de Nnomo (1-1, 59e), c’est déjà en raison de cette sale propension à causer ou contester, au lieu de froidement se replacer. Il était dit, qu’un jour, en plus des trop nombreux avertissement (et suspensions) engendrés, la note se paierait cash.
De cette naïveté, Tours en avait profité. Au centuple. Et vu, qu’à l’inverse, M’Baiam ne le faisait pas, juste avant sa sortie (67e), après une erreur défensive, le scénario devenait limpide : face à la poussée visiteuse, Besançon se raccrochait cette fois à l’espoir des prolongations. Elles n’auraient vraiment pas été volées. Certes, Nnomo, de la tête, était passé tout près du doublé (71e). Certes, Alegue, le Tourangeau le plus en vue (avec le duo Abdallah-Lobry, côté gauche), avait continué à appuyer, là où ça faisait mal. Mais le temps avait passé, l’équerre avait repoussé le coup franc de Bayard (82e). Il avait fallu un ultime corner pour mettre au supplice Vauthey et les Bisontins, touchés et malheureusement coulés, sur cette tête de Carlier (1-2, 90e+1). La déception ne doit pas effacer les mérites d’une équipe qui doit maintenant retrouver ce fil conducteur, en championnat.
Maxime Chevrier
Enfin à la fête ?
Posté le 15/12/2018
Un mois et demi que les Bisontins n’ont plus gagné, en championnat. Finir, ce samedi (14h), cette première phase par une belle note, sur la pelouse de redoutables réservistes professionnels dijonnais, acterait une vraie réussite et conduirait autant vers des vacances méritées qu’une suite prometteuse.
Ce dernier effort, peut-être un des plus compliqués sur le papier, vaut le coup. En s’arrachant comme jamais, sur 90 minutes et non 45 ou 60, comme ils ont trop eu tendance à le faire, ces derniers temps, les « Bleus » pourraient cueillir plus de bienfaits qu’il n’y parait. Car un succès avant la trêve n’authentifierait pas seulement la réussite certaine d’une première partie de saison certes moins faste, depuis le parcours en Coupe de France.
Si d’aventure, les Bisontins devenaient les premiers, cette saison, à aller dicter leur loi à des Dijonnais intraitables aux Poussots (NDLR : cinq matches, quatre victoires pour un seul nul contre Grandvillars), le cadeau qu’ils s’offriraient aurait le mérite de dépasser le simple cadre des festivités de Noël. Virer en 2019 avec seulement deux revers aurait du sens pour une équipe à qui il manque, c’est vrai, quelques buts (NDLR : 10 inscrits, antépénultième attaque) et donc quelques succès (deux ?).
« On a besoin de points »
Avant de penser marquer, Hervé Genet entend surtout valider cet examen de fin d’année par un comportement irréprochable. « Appuyons-nous déjà sur des valeurs sûres, le fait de bien savoir défendre. J’ai demandé à mon groupe ce dernier effort, pour bien finir et savoir profiter, derrière, de 15 jours de vacances méritées ». L’exploit, que les Bisontins ont touché de près en Coupe de France, peut encore se convertir en championnat, si la donne comptable se met en adéquation avec cet espoir. « Mais il nous faut remplir le matelas avant Noël » confesse le coach.
Pour lui, son équipe a « besoin de points, pour ne pas revoir les équipes de derrière, qui se sont rapprochées ». Il faudrait passer outre ce petit complexe, face à des réserves professionnelles qui ne laissent qu’un souvenir très mitigé, au Besançon Foot. « Sans doute parce qu’il existe plus de confiance, chez elles » traduit un Genet qui sent davantage son groupe « en recherche de victoire que de confiance ». Mais vu que l’une entraînera l’autre…
Maxime Chevrier
Dijon (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 15/12/2018
Lourd revers (3-0) pour les Bisontins, dominés sur le terrain de la réserve professionnelle de Dijon. Cette troisième défaite de la saison fait mal, juste avant la trêve qui, on l'espère, fera du bien à un Besançon Foot très émoussé.
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Réactions après Dijon (2) - Besançon Foot
Posté le 15/12/2018
Après ce lourd revers (3-0) à Dijon, retrouvez les réactions des deux entraîneurs respectifs, Hervé Genet et Grégory Peres, ainsi que celle du défenseur bisontin Arthur Dirand.
L'ensemble de la grande famille du Besançon Football vous souhaite, à toutes et à tous, une très bonne et heureuse année 2019 ! Que celle-ci soit remplie de joie, bonheur, santé et que tous vos voeux deviennent réalité.
Vite retrouver la ligne
Posté le 13/01/2019
Un mois après avoir terminé, à bout de souffle, la première phase du championnat, deux mois après leur dernier succès, les Bisontins reprennent leur championnat, ce dimanche (14h30) à La Charité. Déjà avec la nécessité de vaincre, s’ils veulent rester dans les zones confortables.
Il y a quelques journées, il était encore question de quête de podium. On repense à ce match contre Montceau, bien sévèrement sanctionné par un revers (1-2), quelques jours avant le voyage à la Réunion. Ce coup d’arrêt a été bien plus important qu’il n’y paraissait, à chaud. « Sur les quatre derniers matches, on n’a récolté que deux points, soit un parcours d’équipe qui descend » tranche Hervé Genet.
Ces deux points récoltés étaient, en plus, apparus comme des déceptions, avec des matches nuls (Grandvillars et Avallon) qui avaient montré les limites physiques, d’une équipe assez logiquement émoussée. Alors que Louhans-Cuiseaux et Montceau (qui plus est après les résultats de ce samedi) se sont envolés au classement, en compagnie de Dijon (2), le Besançon Foot a néanmoins la belle occasion de retrouver, ce dimanche, une cinquième place qu’il a longtemps occupée, ces dernières semaines. A condition de savoir à nouveau gagner, ce qu’il a, finalement, peu fait, en championnat en 2018.
« Ne pas devenir une cible »
En quête de gros points, comme l’étaient Grandvillars et Avallon, La Charité, à domicile, rappellera sans doute une priorité, aux joueurs bisontins. « Quand on regarde le classement, il faut déjà penser à ne pas descendre. On a vraiment besoin d’un redressement » alerte le coach doubiste, pour qui la priorité du moment est claire : « Ne pas devenir une cible pour les équipes qui sont derrière nous ». Un succès dans le Cher, pour ce qui s’associe à un petit périple à l’échelle du National 3, annulerait ou tout du moins repousserait cette idée.
Pour retrouver l’allant et la solidarité qui faisaient du Besançon Foot un adversaire craint dans cette poule, des bases sont à reprendre. L’efficacité, qui a été une tare devant (avant-dernière attaque), avait le mérite d’être défensive, avant d’avoir encaissé, sur ces fameux quatre derniers matches de championnat, plus de buts (6), que lors des huit premières journées (4). CQFD. « Même si l’on repart un peu dans l’inconnue, après seulement dix jours de reprise, à nous de déjà nous remettre dans ces conditions de travail. Le reste, on verra plus tard » conclut Hervé Genet. Pour lui, pas question d’excès. Juste de rigueur.
Maxime Chevrier
Ils ont retrouvé la santé
Posté le 13/01/2019
Objectifs complètement atteints, pour ce redémarrage de la saison. Les Bisontins, qui recherchaient confiance, nouvelle dynamique et succès pour retrouver une 5e place qui a longtemps été la leur, ont été à la hauteur de ces espérances, à La Charité (1-4).
Voilà un début d’année propice. « C’est la meilleure façon de reprendre le championnat » ne cache pas Hervé Genet. Avant de reprendre la compétition, l’entraîneur bisontin avait ciblé les quatre derniers matches (ratés) de championnat. Le Besançon Foot avait alors encaissé plus de buts sur ce dernier mois, que lors des trois inauguraux. Ce dimanche, aux confins de la Nièvre et du Cher, il a remis les pendules à l’heure, inscrivant plus de buts que lors de ces fameux actes manqués.
C’est d’ailleurs la première fois, en championnat, que cette équipe, qui souffrait de son bilan offensif, s’est autant régalée face au but. Et ça lui fera sans doute beaucoup de bien. « On a réalisé 20 premières minutes magnifiques » a authentifié le coach doubiste, pas du genre à être dans l’emphase. De là à croire que les partenaires de Lucas Cuenin, rincés au retour de La Réunion, ont retrouvé jus et santé, il y a un pas… à certainement franchir. Car cet allant, ce mouvement, s’est très rapidement ressenti, dans une rencontre rapidement débridée.
« On a réalisé 20 premières minutes magnifiques »
Un garçon allait vite se distinguer. Rafael Dias, revenu pimpant à l’entraînement, n’a pas déçu son staff, qui l’attendait à pareille fête, après les signaux encourageants, qui étaient ressortis. L’ex-Sochalien, qui avait failli faire mouche d’entrée, s’y reprenait à deux fois pour tromper Rozier (0-1, 7e). L’influence bisontine, sur le côté droit, n’avait pas fini de faire mal. Puisqu’après ce premier débordement décisif de Lafrance, c’est Mebrak, son piston offensif, qui faisait la différence.
Le Bisontin, très loin d’être étranger aux deux mois remarquables de septembre et d’octobre des « Bleus », avait retrouvé ses cannes. C’est lui qui délivrait un ballon à Dias, dont la reprise était imparable (0-2, 13e). Pour les Francs-Comtois, l’entame était idéale et les planètes semblaient surtout retrouver leur parfait alignement. « Car je n’oublie pas qu’on a mal géré certaines situations derrière et je l’ai dit aux intéressés » explique Genet. La Charité aurait pu (ou dû) en profiter. Après un ballon égaré par Calonge, Dirand était à la faute dans sa surface, mais Vauthey, lui aussi revenu au niveau excellent qu’on lui connaît, stoppait sans mal la tentative d’Ouled (20e). Un tournant, très certainement, puisque Mebrak était fauché, dans la foulée, dans la surface locale, ce qui permettait à M’Baiam d’enfin débloquer son compteur en championnat (0-3, 23e).
« Bien préparer la réception de Louhans »
Besançon avait pour lui la confiance, celle qui change tout. « Je suis content car je savais que l’on retrouverait du peps. Sans match amical le week-end prochain, on l’a eu, mais même pas une mi-temps. Avec le prochain match contre Saint-Louis, cela nous permettra de bien préparer la réception de Louhans » confie Hervé Genet. Avant la pause, ses garçons avaient failli alourdir la note, sur un corner (Dias) un peu revival du match à la Réunion. Mais la tête de Machado était sortie par Rozier.
Juste après cette pause, ils avaient laissé le promu se donner la chance d’y croire. « On a mal géré ce jeu long ». Gaudin, pourtant esseulé face à deux Bisontins, ajustait Vauthey (1-3, 52e). Le dernier cité permettait, heureusement, de maintenir l’écart, déjà sur une frappe aux 25 mètres de Velleret, puis sur ce ballon mis en retrait par Gaudin. La gestion doubiste des affaires courantes faisait le reste. Mieux encore, Cyprien, auteur d’une bonne entrée, adressait un centre magnifique à Dias, qui soignait lui aussi les compteurs, en signant un probant triplé (1-4, 90e). Il n’était même pas passé loin du quadruplé, au bout des arrêts de jeu, quand, à nouveau sur un ballon de Cyprien, il se faisait contrer in-extremis, tout comme Gueye. Pas de quoi atténuer le large sourire qu’a retrouvé ce groupe entier. « Et ça fait du bien de les entendre à nouveau chanter » conclut, heureux, son coach.
M.C.
Soirée des vœux : la formation du club saluée
Posté le 17/01/2019
Reconnu « excellence » pour son savoir-faire et son encadrement chez les jeunes, le Besançon Foot a bien lancé son année, auprès des institutionnels et des partenaires.
C’est devant un parterre enthousiaste et attentif que le président du Besançon Foot, Carl Frascaro, a ouvert la soirée de présentation des vœux, ce mercredi soir dans l’espace VIP du Palais des sports.
Dans une ambiance très conviviale, où de nombreux partenaires et bénévoles du club étaient présents, le Besançon Foot s’est vu remettre, comme l’an passé, des labels d’excellence par la Fédération française de football et le District du Doubs-Territoire de Belfort, représenté par Daniel Rolet et Gaëtan Henriot.
« L’engagement remarquable » salué par les collectivités
Le vice-président de la Ligue Bourgogne-Franche-Comté, Michel Bournez a, de son côté, loué « l’excellent travail de formation du club, surtout dans un contexte post-fusion pas évident ». Et s’est réjoui des nombreuses dotations (maillots, ballons…) reçues par le club de la part de la Fédération française de football.
La présentation des vœux s’est terminée avec la prise de parole d’Abdel Ghezali et de Ludovic Fagaut, représentant respectivement la Ville et le Département. Tous deux ont notamment souligné « l’engagement remarquable du club auprès des jeunes » et «les efforts récompensés » avec l’obtention des labels.
Un excellent moment en définitive, qui s’est ensuite conclu autour d’un pot de l’amitié accompagné de la traditionnelle galette, qui aura eu beaucoup de succès.
B.G.
De la bonne volonté, pas les armes
Posté le 26/01/2019
Le Besançon Foot, à court de compétition actuellement, a bien fait de se confronter à la difficulté, ce samedi matin. Battu en amical (0-2) par l’ASM Belfort (National 2), il s’est remis dans le bain, une semaine avant le déplacement périlleux à Gueugnon.
Un match officiel en un mois et demi. Dans les jambes, celles qui avaient fini dures comme du béton, en décembre dernier, les Bisontins se présenteront, samedi prochain à Gueugnon, avec pas mal de fourmis, mais aussi avec un évident besoin de repères. Pour le réduire, Hervé Genet savait que ses garçons avaient besoin de rythme. Ça tombe bien, ils ont couru, contre Belfort, avec un deuxième acte qui a rappelé, après les premiers indices à La Charité, ce que devaient être les exigences du moment.
Dans la difficulté, les « Bleus » se sont néanmoins accrochés, faisant réapparaître cette solidarité, cet état d’esprit impeccable, qui avait fait leur réussite, dans le premier tiers de la saison. Qu’ils se le disent, c’est d’abord cette notion de combat, a fortiori à cette saison, qui leur sera nécessaire, et de bout en bout, pour reprendre le championnat du bon pied, du côté de Jean-Laville. Pour ce rendez-vous, Besançon aura d’autres armes que ce samedi. Avec seulement douze joueurs, une kyrielle d’absents, dont une bonne demi-douzaine de titulaires potentiels (lire par ailleurs), la tâche s’était d’office annoncée ardue, contre un adversaire hiérarchiquement supérieur. « Dans ces conditions, et avec le peu de solutions de rechange en deuxième mi-temps, ce n’est pas si mal » a retenu, à juste titre, le coach bisontin.
Intéressants en première mi-temps
Il n’y a, dès lors, rien à redire sur le succès belfortain, dont la montée en régime s’est vue, après le repos. Bien que privée de Bekkouche, devant, et alors que Régnier avait cédé sa place à la mi-temps, l’ASMB avait attendu l’heure de jeu pour prendre les devants. Ontani, qui avait très bien tenu son rang, avec une claquette huit minutes plus tôt, s’inclinait devant Saline, vif et inspiré (0-1, 59e). Les Bisontins, qui n’avaient alors plus eu voix au chapitre, cédaient sur une seconde situation de profondeur, qu’exploitait cette fois le jeune Mukendi (0-2, 78e).
Pour Anthony Hacquard, le coach belfortain, qui avait tenté quelques essais tactiques, avant de revenir à une configuration plus classique, il y avait matière à satisfactions, alors que les derniers matches de championnat ont marqué un net coup d’arrêt. De son côté, le Besançon Foot s’est rappelé à quelques bons souvenirs. Lorsqu’il était frais et déterminé, il a joué. Et plutôt bien d’ailleurs. Sans un excellent N’Djalkonog, il aurait d’ailleurs logiquement mené au score.
Après avoir vu Cyprien manquer son plat du pied, face à lui (15e), le portier belfortain se mettait à la parade. D’abord sur le coup franc, superbe, de Calonge (20e), puis sur un fort joli mouvement initié par la remise d’Atangana pour l’ouverture d’Adjoudj à un bon M’Baiam, dont la volée était sortie (27e), comme le duel suivant d’Atangana (30e). « On a fait une bonne première mi-temps » conforte Hervé Genet. A Gueugnon, et le résultat sera à ce prix : il en faudra deux, quitte à finir rincé.
Maxime Chevrier
Ils en avaient besoin
Posté le 02/02/2019
Avant d’enchaîner, dans le mois à venir, des confrontations face à des « gros » de ce championnat, les Bisontins ont été mis en difficulté (2-2), ce samedi en amical, face à une formation de Jura Dolois redoutable et à suivre en 2019.
Cette équipe-là est agréable à voir jouer. Jura Dolois, pas loin d’avoir été, hormis Dijon (2), l’équipe qui, par ses intentions, avait fait le plus mal au Besançon Foot, lors de la première phase (NDLR : 1-1 à l’occasion de l’ouverture du championnat, en août), a récidivé, ce samedi midi, sur le synthétique de la Malcombe.
La performance s’appuie sur un schéma reproduit. Il est audacieux, avec ce milieu en losange. Il est également casse-bonbons, avec un pressing qui ne laisse pas la place à l’approximation. Besançon l’a subi, une moitié de cette rencontre amicale de bonne tenue, à cheval sur les deux mi-temps. « Il y a eu du bon et du moins bon » a noté Hervé Genet, qui avait bien senti la réorganisation tactique, dans la dernière demi-heure. Elle a eu le mérite de montrer, une semaine après le premier essai contre Belfort, une montée en régime physique certaine, quoiqu’encore très perfectible, individuellement et collectivement.
Jura Dolois avait pris le dessus
Avant de se projeter dans la réception de Louhans-Cuiseaux, de nouveaux efforts seront donc nécessaires. Au moins, les « Bleus » ont été mis au parfum. Eux qui avaient rapidement ouvert le score, avec une tête de M’Baiam bien servi par El Achak, de retour sur les terrains (1-0, 5e), ont eu fort à faire. « La super-belle opposition » doloise, dixit Hervé Genet, a eu le mérite, dans cette partie rythmée, parfois même intense avec un trop-plein d’agressivité, de mettre en exergue certaines belles phases de jeu doubistes.
Le déchet, peut-être de saison, qui est ensuite apparu sera en revanche à gommer. Il avait ainsi paru assez logique que Jura Dolois, devenu plus en jambes, égalise par El Kasmi (1-1, 27e). Devant, notamment avec le poison El Khabchi, les Jurassiens, qui avaient eu une grosse opportunité sur coup franc, « posaient des problèmes » au Besançon Foot, qui avait plié après le repos. Après un essai de N’Zuzi, qui avait léché le poteau de Vauthey (49e), c’est le nouveau venu Dineka, qui ponctuait une action parfaite (1-2, 55e). Le temps de retrouver leurs esprits, les Bisontins, un cran plus haut dans leur pressing, bénéficiaient d’une vilaine relance pour égaliser ; M’Baiam se montrant altruiste envers Hacid (2-2, 75e).
On en restait là pour cette rencontre, vraiment utile, à l’issue de laquelle on se disait, comme en août, que c’était un moindre mal de faire nul contre Jura Dolois. On se dit aussi que si les partenaires de Lucas Cuenin finissent devant cette équipe, quand ils clôtureront leur championnat à… Dole, ils auront toutes les chances d’être haut, très haut même dans le classement.
Maxime Chevrier
Les vacances arrivent, le stage pour enfants aussi
Posté le 06/02/2019
C’est un rendez-vous traditionnel. Pour les prochaines vacances d’hiver, le Besançon Foot organise, du côté du complexe des Orchamps, un stage pour enfants (U10-U13), du lundi 18 au vendredi 22 février. Dépêchez-vous pour vous inscrire.
Une semaine où vos enfants sont encadrés par des éducateurs diplômés. Une semaine d’activités sportives, à grande base de football, forcément, mais aussi ludiques et pédagogiques. Pour cette fois, les jeunes stagiaires, qui bénéficieront du gymnase en matinée (futsal), s’initieront au patinage, du côté de la patinoire.
Côté activité pédagogique, le thème de la santé et de l’alimentation a été retenu avec une séance à la clé. Une juste initiative pour des enfants en plein développement.
70€ la semaine
A vous de rapidement inscrire vos enfants pour ce stage ouvert, aux filles et aux garçons nés entre 2006 et 2009. Pour la semaine, le tarif, qui inclut tous les midis un copieux et équilibré repas (de notre partenaire Eduardo) ainsi que le goûter l’après-midi, est de 70€.
Votre enfant est licencié (ou non), apte à la pratique sportive (lire tous les renseignements ci-dessous), n’hésitez plus à l’inscrire pour un stage qui, à Besançon, a largement fait sa réputation, depuis plusieurs années.
Deux mois après sa dernière sortie à domicile, le Besançon Foot retrouve Léo-Lagrange, ce samedi (18h). La venue de Louhans-Cuiseaux (2e) lancera une série de gros matches qui sentent les cimes d’un classement que les Bleus ont parfois tutoyés, en 2018, sans jamais y goûter vraiment. A voir s’il est encore possible de bien faire…
Si le championnat s’était arrêté là, ils monteraient en National 2 et tout découlerait d’une certaine logique. Les joueurs de Louhans-Cuiseaux, bien repris en mains par Frédéric Jay, l’été dernier, après une nouvelle saison d’errances, suivent un fil conducteur. Pour s’être souvent brûlé les ailes, ces dernières années, le club bressan n’a rien revendiqué mais évolue conformément à son statut, ce qui s’apparente à un retour à la normale ou en tout cas aux choses faites dans l’ordre.
Meilleure attaque du championnat (NDLR : plus de deux buts par match), une seule défaite (certes lourde, à Montceau), le tableau est suffisamment évocateur. « Avec Montceau, oui, c’est le favori » confirme Hervé Genet. Six mois après une rencontre au Parc des sports de Bram (0-0) qui, en dépit d’un manque de moyens ce soir-là (« On n’avait pas pu s’approcher de leur cage »), avait eu le mérite de poser les fondations d’une équipe, le coach doubiste n’ignore rien de la tâche qui attend ses hommes, ce samedi soir. Avec un garçon comme Larose, peut-être le meilleur joueur du championnat, Louhans-Cuiseaux sait pouvoir frapper à tout moment. « Mais il n’y a pas que lui à surveiller » coupe un technicien résolument ambitieux, malgré tout.
« Le but est de s’accrocher aux basques des meilleurs »
Avides de compétition, les Bisontins ont de l’orgueil à revendre. Et la venue, à Léo-Lagrange, de ce leader est l’occasion, pour eux, de prouver qu’ils n’ont pas dit leur dernier mot. « Je les sens même nerveux, à l’idée de reprendre le championnat » observe Hervé Genet, heureux de ce qu’il a vu à l’entraînement, ces derniers temps. Un bon présage ? « Si je le savais… » sourit-il, avant d’endosser l’habit de fédérateur. « Une chose est sûre, je continue à prendre du plaisir avec ce groupe. Je sens cette envie d’aller ensemble ».
D’aller où ? C’est parce qu’il ne s’est pas fixé de limite que ce groupe n’est pas, d’un autre côté, écrasé par la pression. « Au fond, on ne peut que bien faire. Et recevoir Louhans est un super challenge pour nous. Ça peut paraître prétentieux, mais il ne faut pas avoir peur de gagner ». Au fil de la discussion, une volonté naturelle se dessine, chez le coach franc-comtois. « Le but est de s’accrocher aux basques des meilleurs et Louhans en fait bien sûr partie ». Au coup d’envoi, le Besançon Foot possèdera huit points de retard. Trop, encore, pour être au contact, dans ce premier championnat des gros bras. Dans le deuxième wagon, les « Bleus » regardent autant derrière que devant eux. Mais le surclassement n’est pas que pour les autres, surtout lorsque l’on s’en donne les moyens.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Louhans-Cuiseaux à revivre
Posté le 09/02/2019
Ils ont tenu le choc... et même mieux que ça. Les Bisontins font tomber Louhans-Cuiseaux (2-0), à l'issue d'une rencontre de haut de tableau de National 3. Une très belle performance pour un Besançon Foot qui conforte sa place dans le top-5.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Louhans
Posté le 09/02/2019
Après ce superbe succès (2-0) face à Louhans-Cuiseaux, retrouvez les réactions du président bisontin, Carl Frascaro, des deux entraîneurs respectifs, Frédéric Jay et Hervé Genet, ainsi que celle d'un des buteurs de la soirée, Yannick Cyprien.
Avoir rendu, de la sorte, inoffensive la meilleure attaque de la poule en dit long sur la solidité d’un Besançon Foot qui s’est prouvé certaines choses, devant Louhans-Cuiseaux, qu’il a logiquement dominé (2-0).
L’enchaînement sera tel qu’il faudra encore attendre, pour être sûr qu’ils sont véritablement de retour. « Mais on a retrouvé l’énergie qu’il nous manquait après le voyage à la Réunion » a justement analysé le président Frascaro. Louhans-Cuiseaux en a fait les frais et le pedigree de ce cador accroché au tableau de chasse pourrait vouloir dire que le Besançon Foot a les moyens d’en faire souffrir plus d’un, encore.
Physiquement, techniquement, il a fait mieux que rivaliser avec un adversaire qui avait, pourtant, paru supérieur, dans les premières minutes. Le temps, sans doute, que les Francs-Comtois attrapent cette confiance qui, si elle venait à se confirmer, n’a peut-être pas fini de surprendre. Car ce samedi, Louhans-Cuiseaux ne s’attendait probablement pas à être autant tenu en respect. « C’est une bonne équipe qui, par son bloc défensif, nous avait posé des soucis à l’aller » a quand même nuancé Frédéric Jay. Comme face à Gueugnon (1-0), comme face à Montceau, également, qui avait été très bien payé à Léo-Lagrange (1-2), Besançon n’a pas laissé grand-chose, dans un vrai match référence qu’il aurait même pu rendre un poil moins compliqué.
Ce succès, ils l’ont mérité
Les occasions, en effet, ont clairement été doubistes et, sans un Diolot très prompt dans ses buts, Louhans aurait été châtié dès le premier acte. « J’avais justement demandé à mes joueurs un meilleur ratio occasions/but » pointe Hervé Genet, en revanche comblé par « l’abnégation » de ses hommes. La partition de Marius M’Baiam, par exemple, illustrerait parfaitement le propos. Revenu dans une forme bien plus adéquate, l’attaquant tchadien aurait mérité d’être récompensé de ses efforts, mais le portier bressan lui avait enlevé ce luxe, à deux reprises (16e et 68e).
Pas grave, parce que Yannick Cyprien, lui aussi doublement mis en échec par Diolot (31e et 48e), avait eu le geste juste. « Je ne me suis pas posé de question » est revenu l’ex-Cristolien, alors qu’il avait hérité, dans la surface, d’un ballon dévié par Lafrance, après un coup franc indirect contré, consécutif à un fait de jeu (1-0, 66e). Oralement averti par M. Abdelhaoui, le portier visiteur avait pris du plus de temps (10 secondes) que celui autorisé (6) pour dégager. Mais les « Bleus » ne s’en étaient pas contentés. Eux qui avaient seulement tremblé sur la très belle tentative de lob, de 40 mètres, de Gaye (63e), avaient fait le break avec un penalty obtenu et transformé par Rafael Dias (2-0, 70e), qui avait eu, lui aussi, l’occasion de réaliser un doublé (81e).
En moins de cinq minutes, le Besançon Foot avait fini par faire vaciller une arrière-garde bressanne imposante physiquement mais prenable dans son dos. Pour Louhans, dominateur logique dans le dernier quart d’heure, le piège s’était donc refermé, avec en prime un penalty vendangé par Rodriguez (80e). La preuve que quand on est autoritaire, appliqué et entreprenant comme l’ont été les partenaires de Lucas Cuenin, très costauds derrière, on construit souvent son propre bonheur.
Maxime Chevrier
Il est temps que le soleil brille pour eux
Posté le 16/02/2019
La façon dont ils sont parvenus, samedi dernier, à dominer Louhans-Cuiseaux a confirmé un potentiel que les Bisontins questionneront encore, ce samedi après-midi (15h), devant la réserve professionnelle de Sochaux. Gros match en perspective.
Un bonheur n’arrive jamais seul, paraît-il. Au Besançon Foot de le dupliquer, en le rendant durable. « En soi, tout le monde est capable de faire un exploit ou une performance. Mais le plus dur, en foot, c’est de confirmer sur la longueur ». Hervé Genet a dressé le tableau. Le probant succès contre Louhans-Cuiseaux a ouvert l’appétit de Bisontins qui ont l’occasion - jamais promise - d’enchaîner à la maison.
Cet après-midi encore (15h, notez bien l’horaire), c’est l’esquisse d’un vrai gros match qui s’annonce, avec la venue d’une réserve professionnelle sochalienne qui n’est plus à présenter. A ce niveau, elle n’a jamais réussi aux Bleus, ce qui, indirectement, rappelle à quel point la marge de progression semble importante, pour ce groupe de copains jusqu’ici châtié par les centres de formation. « Ça aussi, c’est un challenge pour nous. A part le nul décroché à l’aller, à Sochaux, chez une très bonne équipe qui nous avait bougés, on a perdu deux fois contre Auxerre et à Dijon ». Pour le coach bisontin, ces standards, similaires à ceux des dernières saisons, sont très éloignés d’heureux souvenirs quand Besançon, alors BRC, prenait un malin plaisir à dominer, une à une, ces réserves.
« Si on veut rester dans le haut de tableau… »
Pour grandir, le Besançon Foot doit donc progresser par étape. Et celle-là, très prometteuse sur le papier, en est une, donc. Sochaux, qui possède suffisamment d’atouts pour poser, balle au pied, des problèmes aux partenaires de Lucas Cuenin, ne tombera pas comme ça. « C’est simple, il faut mettre les mêmes ingrédients que contre Louhans. A savoir beaucoup d’abnégation, du respect dans l’organisation et que tout le monde travaille comme cela s’est produit la semaine dernière. Ce n’est qu’après ça, et seulement après ça, que le talent pourra s’exprimer ».
Hervé Genet n’est pas décidé à baisser le niveau d’exigence, sur un groupe qui lui plaît et qu’il sait, comme lui, compétiteur dans l’âme. « La responsabilisation, après, c’est une affaire de tous. Si l’on veut continuer à être bien, si l’on veut rester dans le haut de tableau, cela passe déjà par le fait d’être maîtres chez nous. On a déjà assez eu de mauvaises expériences cette année, avec Auxerre et Montceau ». S’ils se battent comme des chiffonniers, les Bleus aussi auront droit au bonheur. Leur plaisir serait alors communicatif et en appellerait d’autres.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Sochaux (2) à revivre
Posté le 16/02/2019
Les Bisontins voulaient enchaîner à la maison et ils auraient honnêtement pu y prétendre. D'abord mené contre le cours du jeu par la réserve professionnelle de Sochaux, le Besançon Foot est parvenu à égaliser au retour des vestiaires. Mais il devra se contenter du nul. Assez frustrant.
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Les réactions après Besançon Foot - Sochaux (2)
Posté le 16/02/2019
Après ce match nul (1-1) face à la réserve de Sochaux, retrouvez les réactions des deux entraîneurs, Eric Boniface et Hervé Genet, ainsi que celle de Madjid Mebrak.
Le Besançon Foot est ressorti frustré, déçu même de son match nul (1-1) devant la réserve du FC Sochaux. Non pas qu’il n’a pas été au rendez-vous, loin de là même. Mais parce qu’il n’a pas su concrétiser, ce qui fait enrager des garçons, et c’est très sain, ambitieux et donc exigeants.
On a hâte de les voir, avec ce tempérament, samedi prochain à Gueugnon, pour ce qui sera un des matches les plus compliqués de la saison. Car les partenaires de Lucas Cuenin n’ont pas froid aux yeux et leur caractère qu’a su, depuis cet été, forgé ce groupe en or, staff compris, n’a encore pas fini de surprendre. Il aurait simplement fallu que cet état d’esprit soit récompensé d’une nouvelle victoire.
Besançon l’aurait méritée. Jamais, tout du moins, il n’aurait dû se retrouver mené, à la mi-temps d’une rencontre qu’il aurait tout aussi bien pu… perdre, selon des scénarios qu’il n’a que trop connus ces dernières saisons. Heureusement, il y eut cette salvatrice intervention, du pied, d’un Vauthey fidèle à lui-même, dans ces un contre un, ici face à Archimède (78e), le meilleur joueur sur le terrain, ce samedi après-midi. C’est d’ailleurs lui qui avait ouvert le score. C’était alors contre le cours du jeu, mais les Bisontins, qui avaient laissé Sans centrer (Cyprien) et s’étaient ensuite montrés laxistes au marquage (El Achak), ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes (0-1, 23e).
La démonstration qu’il en faut encore plus
« On a alors mis dix bonnes minutes à se remettre de ce coup sur la tête » analysait justement un Mebrak qui illustre si bien cette grinta bisontine. En confiance, propres dans leurs initiatives (« C’est une équipe joueuse, à sa place dans ce championnat » a jugé le coach sochalien Eric Boniface), les « Bleus » avaient, auparavant et dans la dernière partie de ce premier acte, nettement désarçonné des Lionceaux fébriles derrière et passablement gênés par la belle présence de M’Baiam. Le salut sochalien était soit passé par une maladresse bisontine dans les centres, soit par une évidente réussite avec un sauvetage heureux de Sans sur la tête de Machado puis la déviation de Pillot sur le poteau, ou soit par la présence rassurante, dans le but, du professionnel qu’est Long.
Titillés aux vestiaires par un Hervé Genet de plus en plus emballant, dans ses discours, les gaillards n’ont pas mis longtemps à répondre. Fin dans sa conclusion, Dias, qui avait légitimement convoité, quelques secondes auparavant, un ballon que lui avait chipé M’Baiam, ponctuait un mouvement collectif superbe, magnifié par la talonnade de Mebrak (1-1, 49e). On pensait sincèrement que Besançon avait fait le plus dur. « Mais avec les 18, 20°C, les deux équipes ont fini à la ramasse » ne s’est pas trompé le coach bisontin. Malgré ça, le bonheur s’était joué à quelques centimètres, défavorables et justement jugés par M. Roche, à Di Pinto puis Pillot, sur corner (65e). « Ce facteur réussite » cité par Hervé Genet, le Besançon Foot ne l’a pas eu de son côté. Lui, le compétiteur, en tirera une leçon parfaitement saine : il en faudra encore plus, et particulièrement dans l’efficacité (« le coach nous le répète assez » dixit Madjid Mebrak) pour basculer du bon côté.
Maxime Chevrier
C’est désormais leur heure
Posté le 22/02/2019
Des mois qu’ils travaillent pour ça. Une ou deux années qu’ils espéraient avoir droit, à quelques encablures du printemps, à des gros rendez-vous où leur présence apparaît légitime. A Gueugnon, ce samedi soir, le Besançon Foot va être attendu. Mais il est prêt.
Ce n’est pas le jour de gloire, qui est arrivé. Mais le fait de disputer une telle affich, avec l’excitation qui va avec et sans doute une petite idée derrière la tête, est déjà, en soi, une vraie récompense du travail effectué par ce groupe. « C’est vraiment le match des ambitieux. Pas celui au sommet, parce qu’il y a des équipes devant, mais entre deux équipes qui ont toutes les cartes en mains pour rester en haut de tableau ».
L’enthousiasme de Hervé Genet confirme, si besoin était, que le Besançon Foot a passé un palier, par rapport aux derniers exercices. Il a bossé pour ça et se retrouve, du coup, confronté à l’exigence même que réclame ce nouveau statut. « C’est là que nous allons voir si nous sommes capables de continuer sur la lancée, voir aussi si nous avons réellement progressé, sur la durée ». Le coach bisontin est contraint à uniquement se focaliser sur ce déplacement à Jean-Laville, là où les « Bleus » n’ont encore jamais gagné, mais il doit sûrement avoir en tête que les deux journées à venir (déplacements à Gueugnon et à Auxerre). Sur le papier, elles sont tout à fait défavorables aux Bisontins qui, à l’inverse, pourraient définitivement se révéler à eux-mêmes, s’ils avaient le bonheur d’être indemnes après la série indigeste.
« Gueugnon, l’une des meilleures équipes »
Volontaire, plein de caractère, le groupe bisontin pourrait d’ailleurs profiter de son statut d’outsider. Il lui avait, par exemple, permis de sortir un match plein de cran, en Coupe de France, du côté de La Réunion, dans un contexte déjà pas facile. Dans le même esprit, la performance du match aller (1-0) peut servir de modèle. « C’est très certainement l’une des meilleures équipes du championnat et contrairement à nous, ils sont réguliers depuis près de trois ans à ce niveau » n’hésite pas Hervé Genet.
Gueugnon, qui lorgne les premières places, n’aura qu’une ambition, ce samedi : déjà dépasser le Besançon Foot, à la faveur d’un succès qui atténuerait la portée du revers, le mois dernier, devant Montceau. « Les deux équipes sont, en fait, un peu dans la même lignée » résume le coach bisontin. Elles ont, en effet, des atouts certains, se dirigent vers un gros match qui, compte tenu des points déjà laissés en route (3 revers de part et d’autre) peut laisser des traces. Le Besançon Foot en est conscient. Mais il ne se prend pas pour un autre non plus. Pour aller plus haut, il a encore des progrès à faire. Comme le fait, et Gueugnon partage cet objectif déterminant, de savoir plus marquer. Le faire dans les grands matches, ceux dont on dit qu’ils appartiennent, individuellement y compris, aux meilleurs, voudrait dire quelque chose.
Maxime Chevrier
Gueugnon - Besançon Foot à revivre
Posté le 23/02/2019
Les Bisontins ont sorti un match de costauds, et même plus que ça. Ils ont tenu en échec Gueugnon (0-0) sur leur pelouse et auraient même dû s'imposer, en étant plus réalistes. Avoir des regrets en sortant d'un match à Jean-Laville montre sans doute à quel point ce groupe doubiste est capable de belles choses. A suivre...
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Réactions après Gueugnon - Besançon Foot
Posté le 23/02/2019
Après ce match nul (0-0) du Besançon Foot à Gueugnon, retrouvez les réactions des deux entraîneurs, Hervé Genet et Philippe Correia, ainsi que celle du capitaine Lucas Cuenin.
Parce qu’ils en ont encore sous la semelle. Le fait que les Bisontins soient sortis frustrés, de leur nouveau match très solide chez un client comme Gueugnon (0-0), en dit long sur leurs possibilités. Elles deviendront évidentes si cette équipe gagne enfin en réalisme.
Hervé Genet avait eu la formule juste, en parlant de « match des ambitieux ». Il l’a été, entre deux équipes qui se ressemblent assez, finalement. Pour l’heure, elles sont confrontées à certaines de leurs limites, ce qui explique leur classement (5e et 6e). Le score nul et vierge a en effet rappelé que Gueugnon et le Besançon Foot avaient inscrit quasiment la moitié des buts de Louhans-Cuiseaux et Auxerre (2), qui ont un peu pris le large, ce samedi soir. En la matière, les chiffres sont têtus.
Certes, et on leur donne raison, Hervé Genet et Philippe Correia, deux coaches que l’on ne présente plus, ont invoqué le « brin de réussite ». Celui qui a manqué. Besançon, comme Gueugnon d’ailleurs, peut en effet se dire que, s’il n’est pas trop tard, ou si en tout cas on « fait des performances en pagaille, pour aller en haut », une grosse dynamique de fin de saison n’est pas à exclure. Il faudra voir, déjà, si les « Bleus » sont autant en mesure, après Louhans, Sochaux et donc Gueugnon, de tenir le choc, samedi prochain à Auxerre. Voir si « l’identité, qui avait forgé notre réussite en début de saison, où l’on prenait plaisir à défendre ensemble » dixit Lucas Cuenin, se confirme dans ce qui s’apparente à un gros tournant.
Rester patient, mais être bien plus tueur
Bien défendre, le capitaine bisontin l’a fait. En l’absence de Lafrance, il a été décalé à droite où il a mis sous l’éteignoir Harrison, ce qui n’était pas une mince affaire. A Gueugnon, où Baning, reconverti en 10, et surtout Coumaré, pris en tenaille, le danger offensif n’a, comme à l’aller, pas été axial mais plutôt incarné par Mamessier, très bon au point de faire passer une sale soirée à El Achak, ce qui est rare là aussi. Le Gueugnonnais avait eu une très grosse occasion, que Vauthey sortait d’une parade d’autant plus magnifique (42e), que c’était la seule qu’il eut formellement à réaliser, hormis celle dans un début de rencontre à l’avantage des Forgerons.
Les seules cinq minutes, en fait, où les « Bleus » n’auront pas vu le cuir. Car s’ils auraient pu mordre la poussière, presque coup sur coup, sur une reprise envolée de Fa. Revuelta (79e) et surtout sur la tête, finalement pas cadrée après corner, de Nyamwisi (83e), les joueurs de la capitale franc-comtoise ont la plupart du temps été très costauds, démontrant même à plusieurs moments, dans le jeu, une supériorité certaine. « Au départ, j’aurais signé pour un nul à Gueugnon. On a bien su mener notre marque et je crois qu’on n’est pas loin de la vérité » retient Hervé Genet, qui continue à s’éclater avec ce groupe.
Les félicitations de Philippe Correia
Pour lui, le technicien bisontin a l’expérience de ces fins de saisons ambitieuses. Cette expérience et ce sang-froid, à l’instar de certains avertissements superflus (et ils pourraient être très pénalisants) manquent peut-être sur le terrain, « car c’est une première, mais il ne faut pas en avoir peur » a déclaré Lucas Cuenin. Les confessions de Philippe Correia vont d’ailleurs dans ce sens. Le coach gueugnonnais, qui compte à son actif deux fins de saison en trombe en deux ans, ne panique pas. « On est un peu décrochés, mais la saison est encore longue et mieux vaut être chasseurs que chassés ». Dans sa tête, l’ancien pro y croit toujours et il a raison. Cela ne lui a pas empêché de tresser des lauriers à une équipe bisontine, « qui est pour moi clairement la favorite, avec Dijon, car elle est très complète ». Presque. Car cette équipe, effectivement très solide, qui nous procure beaucoup de satisfactions à la voir évoluer ainsi, manque clairement de buteurs patentés.
Devant, tous devront s’employer, s’arracher pour trouver ce geste juste. Au fond de lui, Rafael Dias doit tout savoir de ça. L’ex-Sochalien, beau à voir ce samedi avec ce tempérament, a été celui qui a permis au bloc de monter, par les ballons qu’il sut soit garder, soit orienter. Mais il fut aussi celui qui resta trois fois en échec face à Lapeyre (18e, 85e et 89e). Pour passer du statut de belle (ou très solide) équipe en une qui gagne, Besançon doit vraiment être plus tueur. Comme contre Sochaux, Mebrak a par exemple, lui aussi, eu deux grosses possibilités, que le précieux Lapeyre a également sorties (8e et 35e). Cela vaut bien plus constatation que critique, tellement ce groupe, irréprochable dans l’attitude, rend fier.
A Gueugnon, Maxime Chevrier
Celui-là vaut très cher
Posté le 02/03/2019
Sur le papier, c’est probablement le match le plus difficile de la saison. Grosse cote à Auxerre (2), favori désigné pour l’accession en National 2, le Besançon Foot peut, en même temps, revenir à deux points de son adversaire direct, en cas de petit exploit ce samedi (18h). Un tournant.
Ils ont passé Louhans-Cuiseaux, sont sortis indemnes de l’enchaînement Sochaux-Gueugnon qui, comptablement (2 points), leur a même laissé de vrais regrets. Un parcours, très honorable, qui a permis aux Bisontins de fermement s’accrocher à leur 5e place. Sont-ils capables de mieux ? C’est tout l’enjeu que devra afficher un mois de mars que l’on sait toujours charnière.
Charnière, ce match à l’annexe de l’Abbé Deschamps y ressemble farouchement, pour un Besançon Foot qui en est, aujourd’hui, à espérer, sans qu’on ne puisse rien exiger de lui. Une position d’outsider, carrément justifiée par les petits moyens du club doubiste, qui interroge agréablement. « A la base, on n’est pas programmé pour ça. Il faut tout voir : notre masse salariale, bien sûr, mais aussi les conditions d’entraînement que nous avons, la logistique autour de l’équipe. Sur une saison, tout ça compte ». Hervé Genet ne se trompe pas. Dans le discours, il y a cette volonté de rappeler à quel point le tout jeune Besançon Foot doit prendre conscience d’où il vient, des efforts qu’il a dû faire pour arriver ici. « D’autant qu’on a quasiment tout recommencé d’une année sur l’autre. Rien que sur cette saison, j’ai utilisé 25 joueurs. Sur les quatre derniers exercices, on en est à au moins 120 joueurs. C’est beaucoup trop ».
« L’équipe la plus dure qu’on a jouée »
La mise en perspective n’est surtout pas une excuse pour perdre. Ambitieux, le groupe bisontin, galvanisé par la prestation qu’il a su livrer, samedi dernier à Gueugnon, a même bien envie de frapper un grand coup. Et c’est presque un exploit, qu’il faudra pour ça. « C’est clairement l’équipe la plus dure qu’on a jouée depuis le début de la saison » confirme Hervé Genet. Le souvenir du match aller est encore vivace. Il avait été d’un très bon niveau et Besançon était tombé, les armes à la main, sur un corner en fin de rencontre où l’excellent Bizet, qui incarnait bien l’image d’une équipe icaunaise soigneusement renforcée, avait mis tout le monde d’accord.
Renforcée, l’équipe de David Carré le sera encore, ce samedi soir. Probablement très nettement, même. L’appel de grandes sensations, pour les partenaires de Lucas Cuenin, prêts à tanguer, mais certainement pas à baisser les bras. « J’attends au contraire de l’exigence de la part de mon groupe. On sait que ce sera un match difficile, mais il faut en passer par là, pour s’accrocher dans ce classement et vouloir y jouer un rôle. En même temps qu’il s’agit d’une grosse marche pour nous, c’est aussi la chasse aux points ». Ils vaudront cher et les Bisontins le savent.
Maxime Chevrier
Auxerre (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 02/03/2019
Ils ont arraché un point, très précieux et méritoire, à la dernière seconde grâce à une tête de Mebrak sur un coup franc de Dias (1-1). Les Bisontins, excellents et dominateurs en première mi-temps, sont ensuite tombés sur une réserve professionnelle d'Auxerre qui n'est pas favorite pour l'accession par hasard.
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Réactions après Auxerre (2) - Besançon Foot
Posté le 02/03/2019
Après ce match nul (1-1) du Besançon Foot arraché sur la pelouse de la réserve d'Auxerre, retrouvez les réactions de l'entraîneur bisontin, Hervé Genet ainsi que celle de Jordan Machado.
C’est un coup de boule salvateur du guerrier Mebrak, dans les tout derniers instants de la rencontre, qui a permis aux Bisontins d’arracher un nul (1-1) très évocateur à Auxerre, chez le favori légitime à l’accession. Il ravit une équipe qui avait su être brillante, en première mi-temps.
Et soudain, la récompense tomba. A l’ultime seconde ou presque, sur le coup franc de la dernière chance. Celui qui avait redonné un espoir que l’on avait pensé éteint, un peu plus tôt. Comme il le fit sur la majorité de ses corners, Dias, que l’on retrouve dans les stats décisives, le frappait bien, en mettant en lumière le marquage auxerrois, fautif sur le coup. Oublié au deuxième poteau, Mebrak ne laissait cette fois pas filer l’aubaine.
Cette égalisation in-extremis (1-1, 90e+3) était aussi méritée pour ce battant, malheureux devant le but à Gueugnon, que pour toute une équipe, admirable dans son attitude. « Un état d’esprit exceptionnel » s’est encore permis Hervé Genet, qui ne fait qu’un, avec son groupe. Même à Auxerre, même sur cette pelouse où les jeunes professionnels ajaistes sont invaincus cette saison, ce groupe eut encore très fière allure. « Vu les efforts, c’est complètement mérité » retient le coach doubiste, qui tenta le tout pour le tout (4-4-2 avec une entrée de Lafrance aux avant-postes dans le dernier quart d’heure), pour ne pas rentrer bredouille et se retrouver distancé de la course au podium, alors que se profile un week-end de répit, en championnat.
Un plaisir d’être ensemble qui valait récompense
Ce scénario-là aurait été cruel, si l’on repense à la première mi-temps. Sans peur ni reproches, Besançon a en effet joué. Il a même clairement dominé une AJA contrainte à défendre. « C’est de plus en plus fluide, ce qu’on fait » digère Jordan Machado, vraiment propre balle au pied et qui eut aussi l’occasion de faire apprécier sa grosse frappe de balle. D’ailleurs, on se répète, mais qu’est-ce que ce sera(it) avec une finition à la hauteur de tous ces travaux d’approche ? Ce samedi, ils firent souvent personnifiés par Mebrak, sur le flanc droit.
Auxerre, qui avait simplement eu un temps fort de cinq minutes, en fin de ce premier acte, ne s’était pas embarrassé de ces fioritures. Dans son 3-5-2, qui avait permis à David Carré d’aligner en pointe Begraoui, au sortir de son entrée en jeu en Ligue 2 contre Troyes, c’est son comparse d’attaque, qui faisait une nouvelle fois mal. Buteur à l’aller, Bizet s’était jeté sur un ballon qu’Adjakly, ce coup-ci, avait égaré dans l’entrejeu pour servir Touré. Des « mauvais choix » dixit Hervé Genet, y compris concernant la sortie de Vauthey, payés au prix le plus fort (1-0, 46e).
Ils restent à l’affût, eux aussi prêts à surgir
Mais de fautifs à Auxerre, il n’y eut point, côté bisontin. Car ce groupe, généreux à souhait, a su faire front, alors même que le bateau a tangué. Dans ce deuxième acte, Auxerre avait su montrer qu’il était bien l’adversaire le plus dangereux, hormis Dijon, que le Besançon Foot a joué, sur deux matches cette saison. Oui, en contres, les Icaunais auraient pu finir le travail, en prenant ainsi le commandement du championnat (NDLR : Louhans-Cuiseaux a sévèrement été battu à Dijon, qui ne peut pas monter).
On n’oubliera pas que Vauthey avait veillé au grain (75e et 88e), que les Bleus, pas récompensés à la hauteur de leurs mérites ces deux dernières semaines, avaient cru être à nouveau marron. Surtout quand Cuenin, sur un autre coup de pied arrêté de Dias (corner), avait vu sa tête à bout portant finir sur Laiton, assez heureux sur sa parade réflexe superbe (77e). On n’oubliera pas, surtout, qu’arraché, ce point vaut probablement symbole. Il y a une semaine, Philippe Correia promettait une fin de saison encore longue. Le coach gueugnonnais, qui s’y connait mieux que quiconque sur ce point, ne s’est pas trompé. Rien qu’une semaine après, c’est lui et son équipe de Gueugnon victorieuse, qui a tout relancé en haut de tableau. Cette joie-là, uniquement s’ils continuent ainsi, dans une phase qui les verra cette fois affronter des équipes moins bien classées, les Bisontins n’en sont vraiment pas à l’abri…
Maxime Chevrier
Une coupe qui les rafraîchit
Posté le 10/03/2019
Ils ont gardé le sourire et c’était bien l’essentiel. Victorieux (0-4), ce dimanche chez une équipe de Pouilley-les-Vignes (R3) qui aura résisté une mi-temps, les Bisontins avaient surtout à cœur de ne pas entraver la préparation de leur prochain retour au championnat. Objectif atteint.
Il n’y avait pas beaucoup d’enseignements à attendre de ce rendez-vous. Le Besançon Foot le savait, mais il l’a joué et s’en est finalement brillamment sorti, sans tomber dans les principaux pièges du genre. Les blessures et les cartons étaient surtout à éviter, dans l’optique du championnat. L’obligation valait presque crainte, sur ce terrain en très mauvais état, qui n’a cela dit pas tellement dépaysé des Bisontins décidément méritoires, chaque semaine du côté de Montrapon.
La petite parenthèse dominicale, entrecoupée d’une ou deux rafales de vent, a donc plutôt été profitable aux garçons de Hervé Genet. « En tout cas, faire mieux, sur un tel terrain, ça me semblait quand même difficile » retient le coach bisontin qui, on le redit, avait largement bien fait de laisser six habituels titulaires (Vauthey, Cuenin, Machado, Adjakly, Mebrak et Dias) au repos. Les autres « ont couru, sont bien restés dans le rythme et c’était, avec la qualification, l’essentiel ». Tout est dit, si ce n’est que Besançon aurait dû s’épargner deux avertissements dérangeants, d’abord pour Calonge, juste de retour de suspension, et ensuite pour le revenant Gueye.
Quatre buts, place à la suite
Pour le reste, on retiendra que les « Bleus » auront, un peu paradoxalement, attendu d’être contre le vent pour plier leur affaire. Car en première mi-temps, malgré des bourrasques qui avaient très longtemps contenu une bien valeureuse équipe de Pouilley-les-Vignes dans ses 30 derniers mètres, les filets de Zaffaroni n’avaient simplement tremblé que du mauvais côté, principalement avec des têtes de Di Pinto et d’Atangana.
Rien de bien traumatisant cela dit. Quelques secondes après le retour des vestiaires, Djebara poussait au fond un ballon que M'Baïam venait d’envoyer sur le poteau (0-1, 46e). Les locaux - qui auront ensuite eu l’entier mérite de jouer jusqu’au bout et de se procurer quelques situations sur lesquelles était intervenu Ontani - avaient compris que l’issue du match ne faisait plus aucun doute. Car dans la foulée, Dirand, opportuniste et habile, ne se faisait pas prier pour créer le break, au deuxième poteau suite à un corner (0-2, 48e). Il y avait même eu ce troisième but, consécutif à un mouvement impeccable, que conclut M’Baiam (0-3, 61e). L’attaquant bisontin qui permettait à Pillot, en toute fin de match, de scorer d’une tête qui finissait au fond, avec la complicité du poteau (0-4, 89e). La bonne dynamique du Besançon Foot n’a pas été stoppée. On attend, désormais, qu’elle se confirme en championnat.
M.C.
Récolter ce qu’ils ont semé…
Posté le 15/03/2019
Invaincus (et même souvent brillants) en 2019, les Bleus, à qui étaient proposés une série de quatre gros matches, sont restés dans le coup, à cinq points du podium. Mais alors que l’attendu derby face au Racing arrive ce samedi (18h), il leur faut cette fois gagner.
Les beaux jours arrivent et l’horizon du Besançon Foot pourrait radicalement changer de couleur, si un déclic opérait. Celui-ci peut intervenir à l’occasion du derby bisontin. Le même qui avait initié une série de trois succès consécutifs en championnat, lors de la phase aller. Ces gros points enchaînés, c’est typiquement ce qui manque, encore, à l’équipe de Hervé Genet qui, en même temps d’être la plus imperméable (avec Auxerre) depuis cet hiver, gagne peu.
Pour aller plus haut, pour se donner le droit de vivre une fin de saison pleine de piment, les partenaires de Lucas Cuenin ont désormais le devoir de transformer leurs derniers essais. Ils avaient toujours été concluants, sans avoir été totalement gagnants. « L’heure est venue d’être plus performant, plus réaliste déjà, à la maison » sonne le coach d’une bande férocement déterminée. Trois succès quand ils ont reçu cette saison, six en tout, ces garçons savent, mieux que quiconque, qu’il en manque largement au compteur. « Et c’est bien pour cela que c’est une période charnière de la saison » appuie le technicien doubiste.
Il ne manque plus grand-chose, pour basculer
L’excitation générale, qui transpire de ce groupe, vient sans doute du fait que chacun, de plus en plus, croit la récolte possible. D’équipe très dure à bouger, le Besançon Foot doit désormais être celle qui fait mal, qui marque, qui tue l’espoir dans l’œuf. Dans ce domaine, la marge de progression est immense ; cette équipe, qui n’a scoré que sept fois (sur 17) en première mi-temps (NDLR : pour quatre succès contre Gueugnon, Selongey, Morteau-Montlebon et La Charité, deux nuls contre Jura Dolois et Avallon et un revers devant Montceau), doit se rappeler qu’elle l’avait à chaque fois emporté quand elle s’est retrouvée devant, à la demi-heure de jeu.
Et le fait qu’il faille, probablement, faire sauter le verrou, plus psychologique qu’autre chose, du derby ne change strictement rien à la donne. « On le sait, que c’est toujours difficile, d’autant plus face à une équipe du Racing qui joue son maintien. On a été à cette place et on connaît » balise coach Genet. Dans le discours qu’il a livré à ses garçons, on l’a d’ailleurs senti tourné vers des considérations bien moins autocentrées sur ces rencontres bisonto-bisontines, qui lui ont plutôt bien réussi jusque-là. « Si l’on y est disposé, c’est par le jeu qu’on y arrivera. Rester dans le haut de tableau implique pour nous d’amplifier notre dynamique ». Quand on a fait autant de sacrifices, il arrive un moment où l’on aspire à en être récompensé. Pour le Besançon Foot, ce moment-là est venu.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Racing à revivre
Posté le 16/03/2019
Pas de vainqueur dans ce derby bisontin, Dias répondant magniquement sur coup-franc à une très belle action individuelle de Hakkar (1-1).
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Les réactions après Besançon Foot - Racing
Posté le 16/03/2019
Après ce match nul (1-1) dans le derby face au Racing Besançon, retrouvez les réactions de l'entraîneur du Besançon Foot, Hervé Genet, ainsi que celle d'un des buteurs de la soirée, Rafaël Dias.
C’est au moment où on les attendait au tournant, que les Bleus ont présenté leur copie la moins aboutie, en 2019. Même s’ils ont eu le mérite de revenir au score (1-1), ce coup d’arrêt tombe dans ce derby face au Racing, où il fallait produire un jeu qui n’est pas venu. Un classique du genre.
Besançon bute contre Besançon, devant du monde en appel de sensations. Vous pourrez prendre le problème dans les deux sens, selon les affinités, voilà quatre saisons que le constat fait bien davantage avancer les affaires des adversaires extérieurs que celles du foot bisontin. La preuve en images, encore ce samedi soir. Le Besançon Foot, il est vrai pas destiné, à la base, à assumer le rôle d’un prétendant en National 3, a abandonné, dans un moment charnière, deux points peut-être très pénalisants, contre son voisin.
Que l’on soit clair, le Racing n’a rien volé, dans ce partage des points. C’est même un euphémisme, si l’on se réfère à un premier acte où le contenu, la qualité intrinsèque balle au pied, a clairement penché en faveur des « Rouges ». Est-ce au final si surprenant que cela ? Le Besançon Foot, que nul n’attendait, faut-il le rappeler, 5e, avec 14 points d’avance sur le Racing, ne possède ni le vécu, ni l’expérience, et encore moins les moyens, pour que l’on soit en mesure d’exiger de lui une prestance régulière, y compris et surtout dans les sommets d’une saison. C’est donc tombé au mauvais moment ; les joueurs de Hervé Genet n’ont pas su, contrairement à leurs dernières sorties brillantes, se montrer conquérants et dominateurs.
Pas le jeu, mais pourtant les occaz…
Assez longtemps même, leur copie fut pâlichonne. Il aura fallu ce geste pur de Rafael Dias, sur un coup franc superbe qu’il avait lui-même obtenu, pour véritablement changer le cours des choses (1-1, 71e). Comme à l’aller, ce coup de pied arrêté aurait pu faire plier à lui seul le Racing. Car derrière, le même Dias, dans tous les bons coups ce samedi, rate d’un rien le statut de héros. Sa tête, qui était retombée sur la transversale de Horiot (80e), était frustrante, mais que dire de ce dernier ballon qui s’envola (90e+2) ! « Il rebondit et il y a la fatigue aussi… » a reconnu l’ex-Sochalien, avec cette lucidité qui lui avait donc manqué, à ce moment fatidique.
A l’instar d’une équipe du Besançon Foot qui se bat et qui a des valeurs, il serait mavenu de lui en tenir rigueur. Ce serait, on le redit, oublier que le Racing, certes finalement dominé sur le ratio des très grosses occasions (4-3), ne méritait vraiment pas la défaite, dans ce derby. Mais cela aurait pu (ou dû) arriver. Car contrairement au premier essai non converti de M’Baiam, le but de la tête refusé à Dias, couvert par El Katch, l’avait été pour des raisons baroques (52e). Sans doute le tournant, puisqu’une minute plus tard, Hakkar avait joué les bourreaux. L’ancien de la maison bleue, excellent avec son compère Robert, au point que le Besançon Foot a dû revoir ses plans dans l’entrejeu, était entré, 40 mètres durant, comme dans du beurre, dans une défense bisontine, où El Achak (en course-poursuite) et Cuenin (embarqué dans la feinte) furent réduits au rôle de figurants (0-1, 53e).
C’était à ce moment-là logique, et malgré cette décision arbitrale, puisque l’excellent Vauthey avait sorti, de cette manière qui lui est propre, une frappe de Bidouzo (41e). Peu après l’ouverture du score et sur un contre, le portier bisontin avait même soufflé sur cet amour d’extérieur de Ramdani que n’avait pu récupérer le même Bidouzo (64e). Rien d’anormal, ni de bien surprenant, finalement, que Besançon se soit encore (NDLR : 4e fois sur 8 confrontations) retrouvé dos à dos avec Besançon. L’effet neutralisant, que n’avaient pas voulu cerner, à l’époque, un ou deux dirigeants disons peu visionnaires, agit toujours, sans que cela ne puisse incomber aux acteurs actuels.
Maxime Chevrier
Gagner : simple, basique
Posté le 23/03/2019
Leur dernier succès remontant à un mois et demi, les Bisontins sont appelés à remettre le couvert, ce samedi (18h) à Selongey. C’est même un impératif, s’ils ne veulent pas définitivement décrocher du wagon de tête.
Ils n’ont pas les bases. Quatre matches, quatre points, le rythme du mois qui vient de s’écouler n’a pas vraiment été celui escompté, la faute principalement à ces deux résultats nuls à la maison (Sochaux et Racing). Le Besançon Foot, qui partage, avec la réserve d’Auxerre, le mérite d’être invaincu en 2019, a été freiné contre son gré et ça doit sans doute l’inciter à transformer cette frustration en saine revanche. « J’espère que ça nous servira de leçon, car contre le Racing, on a confondu vitesse et précipitation ».
Auprès de son groupe, Hervé Genet a donc sonné la révolte. A huit matches du terme du championnat, pas question de galvauder quoi que ce soit. Surtout pas maintenant, alors que l’on sent, toujours, cette équipe capable de très bien faire. « Je serais inquiet si l’on ne se créait pas d’occasions, mais ce n’est pas le cas. C’est qui pèche, c’est ce dernier geste, parce qu’au lieu d’être naturel, quasi mécanique, on sent qu’il est gêné par une dimension psychologique. On veut trop vite trop bien faire ». Résultat : dans les stats, les « Bleus » mettent justement trop longtemps, à scorer. Ils sont à chaque fois revenus au score, et c’était très bien, contre Sochaux (2), Auxerre (2) et le Racing, mais ils n’ont plus mené depuis l’enchaînement La Charité-Louhans, les deux seuls succès en 2019. CQFD.
« A Selongey, mieux vaut être très prudent »
Retrouver le chemin du but et du succès est autant espéré qu’attendu, sur une pelouse de Selongey où il n’est jamais simple d’aller dicter sa loi. « On connaît bien cette équipe. Si on y va la fleur au fusil, on va au-devant de gros problèmes. J’ai prévenu les joueurs, on ira là-bas avec beaucoup d’humilité ». Est-ce, là aussi, une leçon qu’a enseigné le derby face au Racing ? L’entraîneur bisontin préfère en tout cas prévenir. « Car on a plutôt du mal face aux équipes qui sont en quête de points. A Selongey d’autant plus, mieux vaut être très prudent ».
On se souvient en effet d’un match aller où les Bleus, en pleine bourre, avaient, malgré le succès (2-0) concédé beaucoup d’occasions, à une équipe extrêmement prolifique (NDLR : meilleure attaque derrière les trois cadors Dijon, Louhans et Auxerre !), bien que désormais privée de son artificier Tchounet. Pour gagner, Besançon va devoir être bon. Et pour s’accrocher à sa 5e place, il va falloir qu’il gagne plus souvent que le ratio qu’il détient (un match sur trois) actuellement. Les chiffres, c’est basique, mais ça ne ment que rarement.
Maxime Chevrier
Is-Selongey - Besançon Foot à revivre
Posté le 23/03/2019
Cette victoire-là pourrait valoir de l'or. Pourtant longtemps malmenés, et notamment en première mi-temps, par une belle équipe d'Is-Selongey, les Bisontins ont arraché, au bout du temps additionnel, ce succès (0-1) après lequel ils courraient depuis plus d'un mois. Comme à Auxerre, c'est Madjid Mebrak qui s'est montré décisif.
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Réactions après Is-Selongey - Besançon Foot
Posté le 23/03/2019
Après cette victoire arrachée, et très importante, chez une valeureuse équipe d'Is-Selongey (0-1), retrouvez les réactions du président Carl Frascaro, des deux coaches respectifs Sébastien Evain et Hervé Genet, ainsi que celles du buteur bisontin du soir, Madjid Mebrak.
On a longtemps cru que le Besançon Foot, d’abord étonnamment absent et malmené par une dangereuse équipe d’Is-Selongey, allait enchaîner un cinquième nul consécutif. Mais en poussant un ballon au fond, suite à un ultime corner dans les arrêts de jeu, Mebrak a délivré un but en or (0-1).
Sur les deux rencontres de la saison, Besançon aura glané deux succès face à une équipe d’Is-Selongey qui sera restée muette et c’est assez incroyable de le considérer. Car comme à l’aller, les « Bleus » auront concédé bien plus d’occasions que de coutume. « On a de nouveau été surpris par l’engagement de cette équipe et je crois que nous avons tendance à nous endormir sur nos lauriers, à force d’entendre qu’on est une équipe sympa à voir ». Qu’il se rassure, Hervé Genet a bien été entendu.
Légitime, la gueulante du coach bisontin, à la mi-temps, a permis d’obtenir, par la suite, de vraies réponses. Elles pourraient elles-mêmes changer la donne, dans les semaines à venir. Car grâce à ce succès in-extremis, les Bisontins s’annoncent au rendez-vous que leur avait fixé leur entraîneur. « J’avais demandé aux joueurs d’être présents à partir du mois avril. On y est. Ça va nous permettre de rêver un peu ». Pour un club tout jeune comme le Besançon Foot, cet espoir et cet enthousiasme sont à conserver comme un trésor. Ils ont tellement éclaté, quand Madjid Mebrak - et c’est symbolique que ce soit ce garçon, battant parmi les battants - pousse au fond le (dernier) ballon de la victoire (0-1, 90e+3).
Leur supplément d’âme n’a peut-être pas fini de surprendre
Comme à la Réunion, c’est l’entrant Atangana, qui avait obtenu le corner de la délivrance, à ceci près que celui-ci, botté par Dias, avait échoué dans les pieds de Dirand qui avait adressé, en direction du but, ce tir puissant, dans l’axe du but, proprement prolongé. Globalement heureuse, la réalisation avait sanctionné un deuxième acte bisontin tout de même de bien meilleure facture que son devancier, ce qui n’était a priori pas bien compliqué. Là encore, ce sont les partenaires de Lucas Cuenin qui auraient dû tirer les premiers. Mais, comme il s’était détendu face à Machado (22e), Passoni, dont on dit chaque année qu’il trône parmi les références des gardiens à ce niveau, enleva à Mebrak, d’une manchette réflexe épatante, cet amour de frappe enroulée détournée sur la transversale (51e).
Cela avait, enfin, donné des idées à une équipe dont on peut penser qu’elle se décomplexera, avec ce déclic marquant après lequel elle courrait. Telle la providence, il a choisi son camp. Bien que franchement perfectibles, sur la vue du match, les Doubistes ont eu l’entier mérite de ne pas renoncer. Pillot, qui tient la baraque derrière, depuis quelque temps, s’est à ce titre sacrifié musculairement, pour empêcher M’Vondo de reprendre le centre-tir d’Abbew (66e). Et on se demande encore comment le dernier cité, sur un caviar de son compère, n’a pu, à bout portant de la tête (84e), torpiller un Besançon Foot qui ne s’en serait probablement pas remis. « Cette équipe nous a ratés à des moments clés » analysait froidement Hervé Genet. Son équipe, la sienne, parce que ça lui va si bien de ne jamais vouloir renoncer, a pour elle la foi. Il lui faut désormais la pratiquer. Jusqu’au bout.
A Selongey, Maxime Chevrier
A Pâques, choisissez le stage !
Posté le 28/03/2019
Pour la première semaine (15-19 avril) des prochaines vacances scolaires, le Besançon Foot organise, sur le complexe des Orchamps, son traditionnel stage pour enfants, garçons et filles, âgés de 9 à 13 ans. Inscrivez-vous vite.
Reprise des bonnes habitudes. Avec le retour au complexe des Orchamps, où les jeunes stagiaires pourront profiter des différentes installations, entre gymnase pour les séances de futsal en matinée, salle Jabry pour les (bons) repas du midi, et le terrain synthétique pour du foot en plein air, l’après-midi.
Le Besançon Foot, avec ses éducateurs diplômés, a concocté un très chouette menu, pour vos enfants. En plus du ballon rond, les animations ne manqueront pas, pour ce prochain stage d’avril. Il inclura, dès le mardi 20, une virée du côté d’Okidok (trampoline), mais aussi une soirée du côté de la piscine.
70€ la semaine, repas et goûters compris
Comme de coutume, le stage, qui sera conclu le vendredi par un tournoi suivi d’un goûter avec les parents, aura un volet pédagogique, avec, le mercredi après-midi, une activité utile sur la santé et l’alimentation. En parlant de repas équilibré, la délégation profitera, le midi, des mets maison fabriqués par notre partenaire Eduardo.
Le tout, pour la somme très raisonnable de 70€. A ce prix-là, n’hésitez plus et inscrivez, dès maintenant, votre enfant, qui n’a pas besoin d’être licencié au club (certificat médical obligatoire dans ce cas) pour être accueilli.
Après une pause pour la plupart des équipes, sauf pour Morteau-Montlebon, qui arrive ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, le championnat reprend avec trois week-ends consécutifs qui diront si, oui ou non, le Besançon Foot peut prétendre au meilleur en mai. Des premiers éléments de réponse sont déjà attendus.
En cyclisme, dans les courses à trois semaines, on appelle ça des étapes où l’on ne peut pas gagner le Tour, mais où l’on peut le perdre. A fortiori pour un concurrent qui avait déjà égaré, lors de premiers jours un peu casse-gueule, quelques secondes précieuses. Le Besançon Foot connait désormais très bien cet inconfort, mais il lui sied assez. Sans doute parce que le podium n’a, pour lui, jamais été un objectif établi, eu égard aux moyens qui sont les siens.
Seules quatre équipes en ont moins, dans ce groupe et Morteau-Montlebon en fait partie. A la tête d’un promu en passe de se maintenir, après deux accessions consécutives, Sébastien Mazzoti maîtrise à souhait, cette façon de maximiser les forces. « Ils ont prouvé. Au-delà du match aller, où l’on avait vu que c’était une équipe de qualité, Morteau perd peu. Ça veut tout dire ». Pour Hervé Genet, pas de doute : « On est prévenu de ce qui nous attend ». Difficiles vainqueurs dans le Haut-Doubs (les seuls jusqu’ici, d’ailleurs), les « Bleus » ont aussi quelques mises au point à faire.
« Subir fait aussi partie de nos armes »
Voilà deux rencontres (Racing et Is-Selongey) que les partenaires de Lucas Cuenin ont clairement perdu une certaine fluidité, celle qui leur a fait croire en leur potentiel, dans l’enchaînement des gros matches, entre février et mars. Revenir dans le droit chemin, en termes de contenu, dans l’optique de cette fin de saison où tout peut encore se produire, est-il indispensable ? « On est dans une période où le pragmatisme dépasse toute considération. C’est là qu’il faut faire le dos rond. Si l’on doit développer du jeu, très bien, mais si ça se passe comme à Selongey et qu’on gagne au bout, honnêtement, je prends aussi ».
Hervé Genet n’a jamais été de ceux qui se complaisaient dans l’esthétisme pur. Il part sans doute du principe que telle la richesse, les points rendent toujours un peu plus beau. Et c’est un fait établi. « L’aspect comptable occupe tout le monde désormais, dans le haut comme dans le bas de tableau. Nous, nous sommes dans une position où tu ne peux pas te permettre de perdre, si tu veux rester en haut ». Le message a le mérite d’être clair et l’entraîneur bisontin veut qu’il résonne. Ses garçons, qui avaient laissé bien trop d’espaces aux Selongéens, il y a deux semaines, doivent avoir l’esprit compétiteur poussé à son paroxysme. « D’autant que, pour revenir au fait qu’on a été moins bons ces derniers temps, je sais mon équipe capable de subir. Ça fait même partie de nos armes ». Après tout, c’est quand il a été humble et besogneux, que le Besançon Foot a la plupart du temps remporté ses victoires, cette saison.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Morteau à revivre
Posté le 06/04/2019
Les Bisontins enchaînent une victoire, forcément très précieuse au regard de leur position au classement, devant une équipe de Morteau-Montlebon qui a péché dans son réalisme. Un souci qu'a moins connu Madjid Mebrak, auteur d'un probant triplé (3-0), dans un match ouvert, qui aurait pu donner lieu à encore davantage de buts.
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Réactions après Besançon Foot - Morteau-Montlebon
Posté le 06/04/2019
Après cette belle victoire (3-0) face à Morteau-Montlebon, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Sébastien Mazzotti et Hervé Genet, ainsi que celles de Victor Di Pinto
Tapi dans l’ombre, un peu dans l’anonymat aussi et donc sans une pression à-même de l’inhiber, le Besançon Foot continue de transformer sa saison sportive en un petit miracle, eu égard à ses moyens. La victoire (3-0), contre le voisin mortuacien, bien qu’entachée de plein d’anicroches, l’a encore démontré.
La vie est ainsi faite. On passe plus souvent son temps à convoiter le bonheur que l’on n’a pas, plutôt qu’à se satisfaire de celui que l’on procure. Besançon Foot - Morteau, c’était un peu l’illustration de tout ça. A leur niveau, les deux équipes ont sans doute maximisé leurs performances, jusqu’ici, par rapport aux moyens qui étaient les leurs, en début de saison. Hervé Genet et Sébastien Mazzotti, qui appartiennent à cette catégorie « coaches du cru » qu’on ne loue jamais assez, en sont clairement pour quelque chose.
De part et d’autre, il faudra savoir rendre hommage, en temps voulu, au boulot effectué. Du côté du Besançon Foot, il mériterait, très clairement, engouement et élan bien plus massifs, alors même que tout un groupe paraît aujourd’hui au diapason. Mais finalement, plutôt que de rêver de gloire, ce club est inspiré, pour l’heure, de récolter des points. « On doit en récupérer à Montceau » a d’ailleurs instantanément clamé le capitaine, Lucas Cuenin, dans un vestiaire resté très calme, après ce succès pourtant, méritoire. Comme ses joueurs, l’entraîneur bisontin a maugréé contre les insuffisances qu’il a notées. Elles sont réelles, mais ne s’atténuent-elles pas quand on gagne 3-0 ? « Je sais bien, mais parce qu’il y a de l’exigence, je suis moi-même exigent avec mes joueurs. Ils peuvent tellement mieux faire… ».
Ils se sont donné le droit de disputer « un match d’ambitieux »
Après le Racing et Is-Selongey, les « Bleus » ont, certes, à nouveau concédé pas mal d’occasions. Trop, pour la… meilleure défense du championnat, en ce moment portée par les comportements impeccables du duo Pillot-Vauthey. « On a cette tendance à être un peu suffisant » a noté, en forme d’alerte, l’expérimenté Victor Di Pinto. Une façon de remettre chaque garçon face à ses responsabilités, alors que le prochain match à Montceau aura valeur de tournant, en vue de cette fin de saison. « Un match d’ambitieux, entre deux équipes qui ont une idée derrière la tête, celle de Montceau étant encore bien plus grosse que la nôtre » a imagé coach Genet.
Privé de M’Baïam, touché au genou, ce dernier a eu le choix avisé, en plaçant Madjid Mebrak en pointe. Devant un Rafael Dias qui paraît, et c’est extrêmement prometteur, dans sa meilleure période personnelle de la saison, le joueur formé au FC Sochaux-Montbéliard a donné aux Bisontins ce qui leur a manqué, ces derniers temps : de la profondeur. Une arme fatale, pour des Mortuaciens apparus trop lourds derrière. C’est à chaque fois dans l’axe, que Mebrak fit très mal, d’abord en jouant le renard des surfaces (1-0, 5e), puis sur une action plus conventionnelle (2-0, 33e).
Le hat-trick du Bisontin, en fin de rencontre (3-0, 84e), avait des airs de trompe l’œil, dans un match qui aurait aussi bien pu finir sur un score de beach-soccer. Converti buteur, après avoir déjà été décisif à Selongey, Mebrak avait eu, comme Dias, auteur d’un geste assez exceptionnel des 60 mètres (74e), deux possibilités très franches de scorer davantage, mais sa tête (45e) et le poteau de Fraichot (63e) en avaient décidé autrement. De l’autre côté, Vauthey, déjà prompt face au très remuant Benchagra (15e), avait eu la baraqua qui colle aux meilleurs. Car ni la tête de Bonnet (26e), ni les deux face-à-face de Tournier (40e et 57e) n’avaient fait mouche. A l’instar de son attaquant, qui sent décidément le foot, Morteau-Montlebon, joueur à souhait, a manqué l’essentiel : l’efficacité. Ce qui n’enlève rien à sa production flatteuse qui, par la même, rehausse la valeur de la victoire bisontine, dans cette rencontre qui méritait le déplacement.
Maxime Chevrier
Dans la tête, une idée et un souvenir…
Posté le 13/04/2019
Ce n’est pas un match au sommet, mais ce Montceau - Besançon Foot ressemble au dernier gros tournant, avant le sprint pour la victoire finale. Sans pancarte dans le dos, les Bisontins l’abordent plutôt sereinement et avec les idées au clair.
L’année dernière, déjà, c’était un peu la même chose, dans ce groupe de National 3. A l’amorce du mois de mai, cinq équipes (Auxerre, Racing, Pontarlier, Gueugnon et Louhans-Cuiseaux) lorgnaient, plus ou moins ouvertement, la première place finale. Les confrontations directes avaient, à chaque fois, fait office de barrage, dans une véritable course à l’australienne. Combien seront-ils, dans trois semaines, à vouloir non pas rattraper des réservistes dijonnais seuls au monde, mais privés de montée, mais bel et bien arracher cette 2e place qui va bien, pour l’heure, à Louhans-Cuiseaux ?
Pour l’heure, c’est Montceau, à deux points des Bressans, qui peut le plus y prétendre. Pas véritablement une surprise, pour ce club qui, tout juste relégué de National 2, avait annoncé la couleur, l’été dernier. « La pression est sur eux, car leur objectif est clair, contrairement à nous. C’est aussi pour ça qu’on y va l’esprit libre et clair ». Hervé Genet a une façon plutôt habile de présenter ce match de haut de tableau, qui peut quand même permettre à son équipe de ravir la 4e place à son adversaire du soir.
« On est encore frustrés du match aller »
Un petit exploit aux Alouettes serait, pour cela, nécessaire, pour une formation bisontine qui, comme celle de Montceau, reste sur deux succès en championnat. Est-ce à dire que, sans résultat ce samedi en Saône-et-Loire, point de salut à venir pour le Besançon Foot ? « Non, ce n’est pas un match à élimination directe pour moi, car il en restera cinq derrière » répond l’entraîneur doubiste. Une vérité, qui, tel le train, peut en cacher une autre. En l’occurrence, Besançon serait bien inspiré de rendre la pareille, à une équipe montcelienne qui l’avait surprise, à l’aller. « On avait dominé en première mi-temps et on aurait dû creuser l’écart. Eux, et c’est tout à leur honneur, s’étaient accrochés pour arracher la mise en fin de rencontre. On sait que c’est une équipe qui ne lâchera rien, jusqu’au bout ».
A l’extérieur, où les partenaires de Lucas Cuenin ont su tenir en respect (hormis Dijon, 3-0) les meilleurs de la poule, les Francs-Comtois pourront toujours s’appuyer sur un solide atout. Leur défense, la plus imperméable du groupe, sera cela dit mise à contribution, dans un scénario de match qui pourrait s’inverser, par rapport à la première manche à Léo-Lagrange. « Si on arrive à faire un résultat là-bas, c’est sûr que ça voudrait dire quelque chose » annonce Hervé Genet, plutôt serein. « On sent une certaine confiance chez les mecs, pas forcément de l’excitation. Et puis, on est encore frustrés du match aller… ». On peut toujours se dire qu’il est temps de récupérer des points. C’est une autre façon d’être ambitieux.
Maxime Chevrier
Montceau - Besançon Foot à revivre
Posté le 13/04/2019
Le déplacement chez cette équipe de Montceau s'annoncait délicat mais ô combien intéressant à disputer dans l'optique d'une fin de saison pleine d'espoir. Auteurs d'une grosse prestation et grâce, notamment, à une volée de Victor Di Pinto, les Bisontins s'imposent (0-1) et reviennent au classement à hauteur de leur adversaire du soir. Bravo !
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Réactions après Montceau - Besançon Foot
Posté le 13/04/2019
Après ce succès probant (0-1) du Besançon Foot à Montceau, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Jean-Philippe Forêt, ainsi que celles du président Carl Frascaro et du défenseur bisontin Victor Pillot.
L’autorité avec laquelle le Besançon Foot a su aller dicter sa loi à Montceau (0-1) a authentifié, pour de bon, son statut d’équipe de haut de tableau. Avant tout parce qu’elle le vaut bien, dans ce qu’elle dégage.
Besançon n’a rien contre Montceau. Bien au contraire même. Mais sympa soit-il, le FCMB avait comme une dette, envers un Besançon Foot qui n’avait pas mérité son revers, à l’aller (1-2). Aux Alouettes, la chasse aux points aura autant eu le mérite d’être fructueuse que celui de rétablir une parité comptable. Les Bleus sont donc revenus à hauteur (4e) de leur adversaire du soir, qui ne devait pas s’attendre, quand même, à autant se faire sonner chez lui. « Ça a été très compliqué pour nous, face à une belle équipe, qu’on savait en confiance, qui a été très juste techniquement, solide et intelligente ».
Fair-play, l’ex-professionnel Jean-Philippe Forêt, qui dirige les destinées montcelliennes depuis l’été dernier, s’est montré élogieux, dans un discours qui n’était pas sans rappeler celui du Gueugnonnais Philippe Correia, autre connaisseur. Il faut dire qu’à l’image de son parcours en 2019, Besançon a dégagé cette impression de force tranquille, en Saône-et-Loire. « On était venus avec la ferme intention de gagner » n’a pas caché Victor Pillot, qui incarne à merveille l’état d’esprit exemplaire et sans complexe, qui règne dans un vestiaire biberonné au lait valeureux d’un staff au diapason. « Depuis que je suis dans le foot, c’est la plus belle saison que je vis » a d’ailleurs bien cerné, le président Carl Frascaro.
Y’a d’la joie… et des valeurs
Jusqu’où cet ensemble, qui ne paraît faire qu’un, peut-il désormais aller ? Lui qui vient de doubler, au goal-average, Montceau qui, par la bouche de son entraîneur, parle d’une situation qui « se complique, mais qui n’est pas impossible, loin s’en faut », en rapport à l’accession en National 2, inspire en tout cas le respect. Ce qu’il a montré ce samedi, après un premier quart d’heure raté, qui avait fait craindre le pire, est, dans un contexte d’une telle rencontre à l’extérieur, à classer au registre des références. Comme l’ont d’ailleurs été, autour de la demi-heure de jeu, ces actions de jeu, où l’on avait retrouvé des garçons comme Dias, Lafrance et Dirand, alors tous à leur avantage.
A nouveau dans tous les bons coups, le premier cité, qui avait transmis un premier ballon à Mebrak, avait connu le même sort que le récent triple buteur bisontin (contre Morteau). La transversale d’un Loctin très prompt ensuite, sur le coup franc du même Dias (43e), avait repoussé (29e et 36e) deux actions qui auraient mérité meilleur sort. Besançon aurait pu s’agacer. Il a plutôt continué à mettre sous l’éteignoir une équipe de Montceau seulement dangereuse sur coups de pied arrêtés, en fin de rencontre.
Les « Bleus » avaient donc géré. Géré cette avance acquise grâce à une volée pleine d’instinct et superbe, d’un Di Pinto (0-1, 58e), dont le bonheur insouciant était si beau à voir. A l’image de son buteur du soir, le Besançon Foot a vraiment mérité ce qui lui arrive. Il doit juste avoir l’intelligence de se dire que ses valeurs, qui le portent actuellement, sont à soigneusement préserver. C’est en général par ce biais que l’on évite utilement, soit l’ornière, soit l’excès d’euphorie. Hervé Genet, qui avait prêché la bonne parole, y veille déjà.
Maxime Chevrier
Leur chasse à eux
Posté le 20/04/2019
Ils ont ravi, la semaine dernière, la 4e place à Montceau, mais ça ne leur suffit pas. Les Bisontins, qui reçoivent, ce samedi (18h), la lanterne rouge Grandvillars, veulent encore récolter. Et qui sait ensuite s’ils ne trouveront pas de nouvelles surprises.
Samedi dernier, ils gagnaient à Montceau et ce succès avaient comme un goût de reviens-y. Une impression qui va si bien à cette équipe du Besançon Foot, qui aurait tendance à devenir insatiable, en cette fin de saison. Bien que précaire, car sans filet, la position de chasseur, qu’enviait, il y a deux mois désormais, Philippe Correia, le coach de Gueugnon, permet au moins ça. Prédestinés à pas grand-chose, à la base, les partenaires de Lucas Cuenin n’ont peur de rien, pas même de tomber les armes à la main, ce qui les rend assez insaisissables, depuis quelque temps.
Ajoutez à cela que cette troupe, les semaines passant, fait véritablement penser à une bande de joyeux drilles, vous obtenez cette dynamique qui fait de cette équipe la 2e plus performante, derrière les intouchables Dijonnais, en 2019. Avec son expérience, Hervé Genet, de retour à l’entraînement ce vendredi, après avoir passé une semaine à Clairefontaine, tente bien de calmer les ardeurs. « Déjà parce que l’on respecte cette équipe de Grandvillars, que l’on n’avait pas battue à l’aller et qui a en plus bien changé depuis ». Pour « trop avoir connu les fins de saison où l’on devait lutter pour notre maintien », le coach bisontin a eu raison d’alerter : « On sait très bien à quel contexte de match s’attendre ».
« Pour continuer à rêver »
Véritable bête blessée, après sa défaite très importante (1-5) devant Avallon, Grandvillars, où l’ex-Bisontin Olivier Laurent est suspendu, ne voudra pas rendre son dernier souffle, ce qui, là encore, doit inviter les « Bleus » à la prudence. Assez grands, ces derniers, dont la concentration, samedi dernier à Montceau, avait probablement atteint un paroxysme cette saison, se doutent bien qu’il s’agit là d’un passage obligé « pour continuer à rêver » comme l’exhortait, hier encore, leur entraîneur.
Rêver passe donc par un 4e succès de rang pour cette équipe, chose dont elle n’est encore parvenue à faire cette saison. « Un nouveau challenge pour nous » dit Hervé Genet, lui aussi en mode chasseur de la moindre notion de défi, dont raffolent ces heureux guerriers. « Ce sera comme ça jusqu’à la fin de la saison » s’essaie le technicien doubiste, dans une sorte de prophétie dont on veut bien accepter l’augure. Il faut dire que « la nouvelle étape » à laquelle il fait référence précédera l’emballage final. « Pour l’instant, on est là, sur notre dynamique et notre confiance. C’est cela qui nous a encore donné le droit de rêver. La confiance, on la garde, mais on n’oublie pas d’être humbles ». Ce samedi, l’humilité serait par exemple de se dire qu’après avoir chassé la 4e place, entrevoir la 3e serait déjà superbe. Même quand on a un appétit de loup, comme ces Bisontins.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Grandvillars à revivre
Posté le 20/04/2019
Les Bisontins, sérieux en première mi-temps, ont enchaîné un quatrième succès de rang (3-0) devant une équipe de Grandvillars qui n'aura jamais fermé le jeu. Réduits à dix après l'expulsion de Victor Pillot, les Bleus ont plié le score en fin de rencontre par Marius M'Baïam.
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Réactions après Besançon Foot - Grandvillars
Posté le 20/04/2019
Après ce succès (3-0) du Besançon Foot face à Grandvillars, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs, Hervé Genet et Gérald Pisani, ainsi que celles d'Arthur Dirand.
Ce 8e de finale de Coupe Bourgogne Franche-Comté de ce samedi (18h) à Léo-Lagrange aurait pu être, à une autre période, un nouvel enjeu important, dans cette saison marquante. Mais, autant que le Racing, le Besançon Foot a évidemment son championnat en tête…
Quand on a pratiquement autant d’absents (11) que de garçons qui seront alignés sur la feuille de match, peut-on réellement fixer un cap et un objectif établi ? La réponse tombe sous le sens et on ne s’avance peut-être pas énormément en imaginant que la problématique (très ponctuelle) du Besançon Foot, soit dans le fond partagée par le voisin du Racing.
Pour des missions diamétralement opposées, les deux équipes bisontines attaqueront le tout prochain mois de mai avec, dans le viseur, des échéances cruciales en National 3. De là à dire que la coupe régionale ne peut, face à de tels enjeux, être une priorité : il y a… un pas à franchir. Le Besançon Foot, que peu de gens voyaient à cette position, doit avoir l’intelligence de prioriser les choses. En ce sens, c’est peu de dire qu’au-delà du résultat brut qui sera enregistré dans ce troisième derby bisontin de la saison, tout carton jaune ou moindre bobo physique sera à soigneusement éviter.
« On essaiera de se qualifier »
Privé de sa défense habituelle, qui a fait sa principale clé de voûte cette saison, Hervé Genet, là aussi très certainement comme son homologue, ne voudra pas non plus galvauder un rendez-vous qui reste agréable, sur le papier. « Même si l’effectif est court, qu’il ne paraît pas très bien en quantité, il l’est en qualité. Aux joueurs qui seront là de bien faire ». Une des très rares formations de National 3, c’est à souligner dans une période aussi charnière, à avoir laissé, deux de ses joueurs (Cuenin et Calonge) à disposition de la sélection régionale, le Besançon Foot composera.
Le coach bisontin, qui a par ailleurs soudé, avec son groupe, des liens si forts, continue de spéculer dessus. Programmée depuis un moment, l’absence d’El Achak appartient à cette forme de respect mutuel, dans ce vestiaire. « Quand le calendrier était tombé, c’était un week-end sans championnat et on n’avait pas prévu non plus que deux de nos joueurs partent en sélection » réagit, placide, Hervé Genet. Mais lui, comme sa bonne demi-douzaine d’ex-Racingmen, aura à cœur de faire bonne figure. « Ne serait-ce parce qu’il est important de rester dans le rythme de la compétition qui est à venir et aussi parce que ce sont des matches intéressants à jouer, on essaiera donc de se qualifier ». Après tout, jouer sans pression a franchement bien réussi aux « Bleus » jusqu’ici.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Racing à revivre
Posté le 27/04/2019
Le Besançon Foot, qui se présentait ce samedi dans une configuration expérimentale, avec à la fois pas mal d'absences mais aussi un schéma inédit et très offensif, a cartonné, devant son voisin du Racing. Sa qualification (5-1) pour les quarts de finale de la Coupe de Bourgogne Franche-Comté reste entachée par trois avertissements, dont celui qui privera Dias de la réception de Dijon.
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Décidément insatiables !
Posté le 28/04/2019
Comme pour d’autres formations réputées, la coupe régionale aurait pu être secondaire, pour un Besançon Foot qui a encore un rôle à tenir en championnat, après avoir brillé en Coupe de France. Même diminués, les « Bleus » voulaient tenir leur rang, face à leur voisin du Racing qu’ils ont du coup châtié (5-1).
Ils gagnent. Nettement même, désormais, à Léo-Lagrange, et cela semble presque normal. Pour la nouvelle performance des partenaires de Rafael Dias, il y aurait sans doute beaucoup à dire et tirer, sur la situation locale, de sérieux enseignements, si la coupe de Bourgogne Franche-Comté n’était pas apparue assez accessoire. Les « Bleus », on l’avait dit, l’ont abordée sans la moindre pression, sans aussi une bonne demi-équipe de titulaires potentiels, mais avec une dynamique qui plaide pour eux.
Elle s’est confirmée, après 90 minutes jouées en deux temps. Très réalistes en première mi-temps, le Besançon Foot a ensuite évolué un ou deux crans au-dessus d’un Racing inquiétant. En père peinard, il n’a même pas cherché à enfoncer le clou, au gré de quelques boulevards, que sa nouvelle mouture tactique lui avait accordés. Une fois de plus, Hervé Genet a eu les idées victorieuses. Ultra offensif, son novateur 3-4-3 a fait feu de tout bois. « L’idée me trottait dans la tête depuis un moment, car je sais qu’on a les qualités et les joueurs pour évoluer dans ce dispositif. On s’y est résolu, après en avoir discuté avec Vincent (El Yacout, entraîneur adjoint) et Dom(inique Sanchez, entraîneur des gardiens) ».
Il a plu, ce visage plein de peps
Une nouvelle corde à l’arc bisontin, en vue de cette fin de saison ? Le coach bisontin ne veut pas en dire plus, avant le prochain déplacement à Avallon, mais il a « été séduit par l’enthousiasme et l’état d’esprit développés par les garçons ». Ceux-là n’ont en réalité qu’un tort. Alors que les cartons jaunes avaient pourtant été clairement proscrits, Dias, Hacid et Dirand n’ont pu s’en empêcher et l’excellente Alexandra Collin, par ailleurs observée, a dû sévir. Récurrent cette année, ce manque de lucidité pourrait être l’un de ces détails « pénalisants », pour paraphraser un certain Aimé Jacquet qui, en son temps en 98, sentant l’indiscipline poindre (NDLR : elle arriva le lendemain, avec Zidane), avait su alerter, dans l’une de ses mémorables prophéties.
Une bonne fois pour toutes, le Besançon Foot doit en tirer les bonnes leçons. Car il a, pour le reste, tout pour bien faire. Et Rafael Dias, au premier plan, en est l’illustre exemple. Tout simplement beau à voir jouer, en ce moment, le meneur de jeu doubiste a encore mis son empreinte sur le succès de ses couleurs. Un premier (et nouveau) coup franc direct, qui avait mis à mal Bouchité (1-0, 10e), puis ce petit caviar en retrait pour Mebrak sur une action limpide (2-1, 28e), pour finir par un coup de pied arrêté déposé sur la (belle) tête de Dirand (3-1, 44e)… What else ? Le Racing, qui avait su promptement réagir par Ramdani (1-1, 23e), subissait alors la loi d’une équipe en forme… et donc réaliste.
La suite, c’est vrai, avait été complètement différente. Les lignes distendues, les situations avaient été légion. Sans doute parce que le Racing, après ce cafouillage retombé sur le tibia à M’Baïam (4-1, 48e), avait eu les pattes et l’esprit coupés. Hormis la véritable occasion pour Belhaj (62e), une tentative envolée de Ramdani ou une bonne vigilance d’Ontani, les « Rouges » avaient donc abandonné, dans une dernière partie de match où le score aurait pu s’alourdir encore plus. Sans surprise, il y eut cette nouvelle réalisation de l’inévitable Dias (5-1, 72e), fin et serein face à Bouchité, après un nouveau mouvement superbe. Pleine de jus, cette équipe a décidément un appétit d’ogre. Qu’elle le garde encore pendant un mois et le parcours, par rapport aux moyens (parmi les moins importants dans ce groupe de National 3), resterait gravé pour un moment, dans le foot bisontin.
Maxime Chevrier
Avec eux, le sprint ?
Posté le 04/05/2019
Le Besançon Foot chassera, ce samedi (18h) à Avallon, un nouveau succès qu’il sait impératif, pour continuer à jouer placé, alors que la ligne d’arrivée approche. Il faudra pour cela se défaire d’un adversaire coriace, qui lutte pour ne pas descendre.
Trois semaines. Quatre matches et un verdict. Le sprint final, d’ici le 25 mai prochain, ou peut-être moins, si Louhans-Cuiseaux met tout le monde d’accord, d’ici là, promet une prise de position essentielle, ce samedi soir, dans l’optique de la montée en National 2. Louhans, c’est un peu celui que tout le monde voit s’imposer sur les Champs-Elysées, maillot vert sur le paletot. Les Bressans ont pour eux la confiance et ils ont plus d’une longueur d’avance (NDLR : trois points et le goal-average particulier sur Auxerre) dans ce sprint final qu’ils ont lancé.
Ce sprint, le Besançon Foot n’y a pas renoncé. A cinq points, il le regarde certes d’un peu plus loin. Mais avec sa folle dynamique du moment, il a une obsession en tête : pousser l’effort jusqu’au bout pour revenir sur ses rivaux et profiter du phénomène d’aspiration. Les uns diront que c’est impensable, les autres répondront que les plus beaux exploits sont ceux auxquels on ne pensait pas. « On sait qu’on n’a pas le choix » tranche Hervé Genet. « Mais on sait aussi qu’Avallon sera dans le même cas que nous », reprend-t-il.
« Rien lâcher, dans l’ADN de mon équipe »
Car ne comptez pas sur le technicien bisontin pour ne pas prendre les choses dans l’ordre. « La meilleure façon de connaître une désillusion, serait de prendre ce match à la légère. On n’ira pas la fleur au fusil. A l’aller, j’avais vu une belle équipe d’Avallon, qui nous avait mis en difficulté ». Dans ce match au couteau, « une belle opposition à mon avis » dixit Genet, les « Bleus » pourront s’appuyer sur cette confiance qu’ils ont nettement engrangée, ces dernières semaines. « C’est peut-être ce qui peut faire la différence pour nous. On a des armes pour ».
Perfectionniste, l’entraîneur bisontin veut que ses garçons continuent à les aiguiser. « Il n’y a déjà surtout pas à changer de philosophie ». En clair : « continuer sur ce que l’on fait de bien, depuis le début de la saison et s’améliorer là où l’on est moins bon ». Ciblée, « l’efficacité » a tout de même nettement été revue à la hausse ces derniers temps, en particulier à Léo-Lagrange. De plus en plus, cette forme est porteuse d’espoir. A défaut de maillot vert, et encore moins de maillot jaune, le Besançon Foot tient à garder celui de la combativité, qui pourrait lui valoir, sur les coups de 20h ce samedi, un heureux présage.
Tête dans le guidon, les partenaires de Lucas Cuenin sont à la flamme rouge, en amorce de cette dernière ligne droite. Ils sont partis de loin, ont fait beaucoup d’efforts pour participer à cet emballage final, mais ils sont là. Sans stress. « Car je crois que c’est l’ADN même de mon équipe, sa façon d’être. Elle aime répondre présent dans ces moments-là » commente un Hervé Genet, prêt à pousser, dans la bagnole du directeur sportif. Montez le son, dans un instant, ça va commencer.
Maxime Chevrier
Avallon - Besançon Foot à revivre
Posté le 04/05/2019
Chez une équipe d'Avallon toujours difficile à manoeuvrer, le succès était obligatoire pour les Bisontins pour continuer d'espérer. Le Besançon Foot a parfaitement réussi sa mission, grâce à un marquant... quadruplé de Mebrak (1-4) et revient à deux points de Louhans-Cuiseaux et Auxerre (2).
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Les réactions après Avallon - Besançon Foot
Posté le 04/05/2019
Après ce beau et important (1-4) du Besançon Foot sur la pelouse du CO Avallon, retrouvez les réactions du président bisontin, Carl Frascaro, du coach, Hervé Genet et celles de Guillaume Lafrance.
L’insolente série se poursuit pour eux. Les Bisontins ont réussi à passer quatre buts chez une équipe d’Avallon qui luttait pour sa survie (1-4). Pas rien et sans briller, ce qui en dit long sur des ressources qui devront être exploitées samedi prochain contre Dijon, pour un véritable choc au sommet.
Ils gagnent. Pourvu que ce refrain reste immuable. Ce samedi, Avallon a subi, comme Grandvillars ou Morteau avant lui, cette très palpable part d’inéluctable. « Il y a une telle confiance qui a été engrangée dans cette deuxième partie de saison » a bien résumé Guillaume Lafrance. De plus en plus, cette dynamique fait s’aligner les planètes. Jusqu’où ? C’est à se le demander, alors que le Besançon Foot, sur les cinq dernières journées (victorieuses), vient de reprendre six points sur Louhans-Cuiseaux et cinq sur Auxerre (2) et Montceau.
Un rythme qui donne, un peu plus à chaque réveil, des contours concrets aux rêves que réalise cette équipe de fous-furieux. Pour eux, le danger serait de considérer, dans une telle période faste, que ce destin ne se provoque plus. Eux qui ont fait les efforts jusqu’ici, eux qui sont allés puiser leur rage de vaincre dans des souvenirs les ont soudés, ne peuvent plus oublier d’où ils viennent. Pas maintenant. Pas à trois journées de la fin, lesquelles s’augureront par un match hors-normes, samedi prochain contre Dijon. « Et qu’est-ce qu’on aura à perdre ? » interroge le latéral droit bisontin, presque dans une paraphrase de son entraîneur.
Ce match, des symboles et des leçons…
Sûr que, pour ce rendez-vous qui pourrait tout faire basculer, Besançon retrouvera son âme de guerrier. « Car il y a un certain relâchement dans notre équipe, aussitôt qu’elle arrive à un peu creuser l’écart ». C’est cette raison qui a, souvent, amené Hervé Genet à se plaindre, depuis son banc. A Avallon, il a pesté contre ce « contenu qui aurait pu être bien meilleur ». Pour le moins, oui. Les Bleus, d’abord pressés par des locaux le couteau sous la gorge, puis ensuite joueurs, quitte à être plus désorganisés, ont rendu une copie « moyenne ». Mais cela ne les a pas empêchés non plus, « de remplir le contrat », d’en mettre quatre et d’en rater deux ou trois autres.
Il faut aussi humblement considérer que, dans une autre appréhension de match, la partie aurait d’abord pu virer dans un sens opposé, alors Mimouni était passé à quelques centimètres de l’ouverture du score (4e). Moins de deux minutes plus tard, et grâce à un ballon sur lequel s’était jeté un bon Calonge dans l’entrejeu, Mebrak, après avoir déposé Chevasson, avait converti en but la première situation franc-comtoise (0-1, 6e). Presque trop beau ? Même pas ! Machado, qui avait eu le ballon du 0-2, avait fait mieux que de se rattraper. Résistant à une faute, l’ex-Montpelliérain avait caviardé Mebrak, ensuite au four et au moulin (0-2, 28e).
… pour préparer le choc devant Dijon
Les Doubistes, revenus avec trop de légèreté après le repos, avaient eu la bonne idée de se rendre le rendez-vous plus facile que prévu. El Gaouzi, en répondant mal à Dirand, les en avait bien aidés en contraignant M. Orta à sortir le rouge (37e). En infériorité numérique, Avallon avait couru à sa perte. Et les échecs de Dias (54e et 62e) et Adjakly (66e) n’avaient eu, en fait, que valeur anecdotique. Car Mebrak qui est, dans le fond, le plus parfait exemple de retour sur investissement, pour l’ensemble du groupe, finissait le travail. En pleine baraka, l’attaquant bisontin était simplement là au bon moment, comme s’il était écrit que le ballon, après des tentatives repoussées pour Dias (0-3, 70e) et M’Baïam (1-4, 90e+3), lui retomberait sur les pattes.
Entre temps, et c’est peut-être aussi pas plus mal pour réveiller ce nécessaire esprit perfectionniste, Avallon avait réduit le score sur un penalty que Vauthey avait concédé, face à Mendes. Le prendre comme un avertissement serait une bonne idée, avant ce match contre Dijon qui donne tant envie. « Un grand rendez-vous. L’équipe en a eu quelques-uns cette saison et a toujours répondu » affiche Hervé Genet. Vivement samedi, qu’on voie jusqu’où cette équipe est capable d’être là où on ne l’attend(ait) pas.
Maxime Chevrier
Un champion peut-il en cacher un autre ?
Posté le 11/05/2019
Meilleure équipe - et de loin - du championnat, la réserve professionnelle de Dijon est annoncée, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, pour un véritable choc. En 2019, elle est la seule équipe à avoir fait mieux que le Besançon Foot. Mais ça pourrait changer en cas de succès bisontin. Il annoncerait une folle fin de saison.
Il y a des odeurs de gros matches. On les a ressenties dès ce vendredi soir. Sous le crachin, et sur une pelouse pour une fois magnifique, avant son changement estival, les partenaires de Lucas Cuenin ont paru comme absorbés. Eux qui étaient, encore quelques minutes plus tôt, comme à leur habitude enjoués et délestés de toute pression, ont soudain bu les paroles de leur coach, guide spirituel s’il en est, dans ces moments-là. Soudé comme rarement, ce groupe s’est promis de ne penser qu’à lui-même, en restant sourd aux agitations de cette fin de semaine.
Une juste idée, car c’est cette attitude qui l’a porté, cette saison. A tel point que s’il venait à enchaîner un nouveau succès, le Besançon Foot doublerait, sur l’année civile, une équipe de Dijon qui a pourtant tout écrasé, ou presque, sur son passage. « C’est de loin la meilleure équipe, il n’y a rien à dire. Il faut admettre quand l’adversaire est plus fort ». Hervé Genet a encore en tête un match aller que son équipe, lessivé après le périple à la Réunion, avait traversé en fantômes. « On avait pris un 3-0 sec et sans histoire. L’idée est aussi de voir si on a progressé, depuis ».
« On s’est donné le droit de disputer ce gros match »
Clairement, ce souvenir peut faire office de levier, pour ce groupe suffisamment orgueilleux et insoumis. « Bien sûr que j’ai envie que l’on montre que la vraie équipe que nous sommes n’était pas celle, fatiguée, du match aller ». D’énergie, les Bisontins devront en avoir. A en revendre même, face à des jeunes Bourguignons qui avaient exercé un pressing éreintant, lors de la première demi-heure. « A nous de savoir mettre beaucoup d’intensité, car on sait qu’il y en aura en face ». Le discours paraît parfaitement en adéquation avec le défi proposé. Bonne nouvelle : il ne semble toujours pas crisper une équipe pas prête à abdiquer. « Par nos résultats, on s’est tous pris au jeu. Et on s’est donné le droit de disputer ce gros match… ».
Pour Hervé Genet, rien n’a cela dit changé. Le rendez-vous s’abordera toujours avec l’étiquette du challenger. Cet outsider qui, par sa dynamique, s’est mis à progressivement ronger certaines idées de suprématie. Alors que Dijon (2) ne peut monter en National 2, cette suprématie sportive sera légitimement toujours incarnée, au coup d’envoi à 18h, par Louhans-Cuiseaux. « Et c’est très bien ainsi, car le challenge n’en est que plus beau pour nous » conclut le coach bisontin. Oui, vraiment, il y aura match (affiche même !) à Léo. Ça faisait un moment. Et ce n’est peut-être pas fini…
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Dijon (2) à revivre
Posté le 11/05/2019
Quel match, quelle équipe ! Le Besançon Foot, au prix d'un match remarquable (4-1) et d'une première mi-temps enthousiasmante, n'a laissé aucune chance au... leader incontesté de ce championnat, Dijon (2). Cette équipe, louée par le public présent à Léo-Lagrange, mérite un sincère grand bravo.
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Réactions après Besançon Foot - Dijon (2)
Posté le 12/05/2019
Après ce succès de prestige (4-1) du Besançon Foot devant le leader, Dinon (2), retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Grégory Peres et Hervé Genet, ainsi que celle du meneur de jeu bisontin, Rafael Dias.
Entre les points de pénalité, les appels attendus des uns et des autres qui peuvent avoir uneforte incidence sur le classement, cette fin de saison, également marquée à Besançon par la volonté de fusion, est lourde. Au Besançon Foot de se libérer de tout ça, pour son dernier match à domicile, ce samedi (18h), devant La Charité.
C’est heureusement ce qu’ils font de mieux ces derniers temps. Jouer, s’éclater : les protégés de Hervé Genet sont ainsi parvenus à repousser, une à une, les limites pour devenir, après le dernier succès de prestige (4-1) acquis devant le leader, la meilleure équipe de 2019. Le statut se double d’un espoir : celui de finir en trombe pour coiffer au poteau Louhans-Cuiseaux et Auxerre (2). Un rêve qui vaut presque tracasserie.
Car ce championnat serait beaucoup plus lisible s’il n’était pas sous le joug de procédures administratives qui menacent, tant pour le haut que le bas de classement, de prévaloir sur le jugement sportif, dans une semaine. Ce Besançon Foot - La Charité illustrera largement le constat. A la lutte pour son maintien, le promu bourguignon, premier non relégable au coup d’envoi, a fait appel des trois points de pénalité qu’il a écopés pour des obligations à respecter chez les équipes jeunes. De leur côté, les Bisontins, sur le terrain à deux points de Louhans-Cuiseaux, basculeraient à cinq si l’appel (suspensif) de Morteau-Montlebon était débouté, suite à l’évocation louhannaise, qui ne passe vraiment pas, dans le Haut-Doubs.
Genet : « Tout reste possible pour moi »
Ces derniers jours, donc, les calculettes ont été de sortie et c’est probablement un tort. Comme Louhans-Cuiseaux, qui hérite de Grandvillars (14e) et Avallon (13e) comme derniers adversaires, le Besançon Foot doit chercher à tout gagner pour éviter de se perdre en conjonctures. D’autant qu’Auxerre (2), face à qui les Doubistes n’ont pas le goal-average particulier, sont également en avance, avant de se rendre à Selongey. « Alors mieux vaut continuer sur notre lancée » recentre Hervé Genet, également passé par un exercice arithmétique qui l’a usé.
Pas question, pour lui, de céder à la fatalité. « Tout reste possible pour moi. Je considère les trois points de Louhans-Cuiseaux en pointillés. Alors voyons ce qui est jouable… ». Sur le papier, la réception de La Charité pourrait l’être. Vainqueurs, pas malheureux quand même (1-4), à l’aller, les Bisontins se méfient pourtant d’une équipe qui aura la rage au ventre. « Ils viendront pour prendre des points. Jouer une équipe qui joue son maintien est toujours très difficile, en fin de saison ». Voilà le Besançon Foot prévenu. Lui qui avait régalé le public présent, la semaine dernière contre Dijon, veut aussi clore en beauté son championnat à la maison. Cela pourrait, éventuellement, lui permettre de vivre son déplacement à Jura Dolois avec une folle excitation.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - US Charitoise à revivre
Posté le 18/05/2019
C'était le dernier match à domicile de la saison pour les hommes de Hervé Genet. Face à une équipe à la lutte pour son maintien, le Besançon Foot n'a pas réussi à trouver l'ouverture et concède le match nul (0-0).
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Réactions après Besançon Foot - US Charitoise
Posté le 18/05/2019
Après ce match nul (0-0) du Besançon Foot face à La Charité, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Gastion Diamé et Hervé Genet, ainsi que celle du gardien de but bisontin, Robin Vauthey.
Le triste match nul (0-0) qu’a concédé le Besançon Foot, devant La Charité, a mis fin aux espoirs de rattraper Louhans-Cuiseaux, et même Auxerre (2), pour la lutte à une accession en National 2. Celle-ci était bien plus un rêve, ou du moins une authentique récompense, qu’un objectif qu’il faudra patiemment faire mûrir.
Ce serait déraisonnable de brûler ceux-là même qui ont, justement d’ailleurs, été encensés la semaine dernière. Quel contraste pourtant, entre cette équipe bisontine, pimpante et brillante, qui écartelait sept jours plus tôt le leader dijonnais, et cette formation sans véritable ressort, peu convaincue et donc très peu convaincante. L’heure des bilans n’a pas encore sonné, pour le Besançon Foot ; cette rencontre, de même, ne saurait remettre en question l’emballante saison, compte tenu des moyens de départ (et d’arrivée d’ailleurs), avant tout marquée par une aventure humaine qui a unanimement plu.
Souhaitons qu’elle fasse office de rendez-vous, de premiers chapitres prometteurs, d’une histoire à écrire. Pour aller plus loin, Besançon ne fera, cela dit, pas l’économie de quelques leçons. La première est évidente : sans grinta, ce groupe redevient très quelconque. Ce samedi, alors qu’ils en avaient pourtant… largement eu l’occasion, les « Bleus » n’ont ainsi pas été fichus de mettre à raison une équipe de La Charité qui, bien que courageuse, n’aurait pas pu espérer mieux que ce 0-0, pour être clair. Outre l’envie, la réussite des meilleurs est probablement, aussi, une ode à la patience.
Genet : « Je nous ai trouvés suffisants »
Cette saison, à domicile, les garçons de Hervé Genet n’auront pas su battre les mal classés Avallon (1-1), Racing (1-1) et donc La Charité (0-0). La frustration, à chaque fois ressentie, s’est accompagnée de maux bien identifiés. « Je nous ai trouvés suffisants » n’a pas caché, après la rencontre, Hervé Genet. Suffisants et donc frustrés, les Bisontins retiendront aussi qu’à s’être trop perdus en conjonctures, entre les différents scénarii et recours administratifs dans cette fin de saison, ils en ont oublié l’essentiel. Dans l’optique d’une montée qui, on le redit, ne peut se décréter du jour au lendemain, la concentration et la froideur font aussi la différence. L’exemple pontissalien, avec une délivrance à l’ultime minute, l’an dernier après plus de six saisons d’essais infructueux, est assez évocateur.
Dans cette capitale franc-comtoise, où le football - chacun s’y accorde - doit retrouver une place bien plus enviable, il faudra donc remettre le couvert. Sans changer ni les convives, ni les ingrédients, avec ces indispensables valeurs du cru d’un groupe et d’un staff soudé. Pour finir en beauté et ne pas céder à une décompression qui gâcherait l’œuvre globale, ce groupe a un dernier rendez-vous à honorer, samedi prochain à Dole. Le Besançon Foot s’y présentera avec un statut qu’il a logiquement préservé devant La Charité. En National 3, il est invaincu en 2019, a le moins perdu (trois revers, comme Auxerre) et possède la meilleure défense. Quand on a dit ça, c’est déjà une sacrée mise en perspective sur ce que viennent de réaliser les partenaires de Lucas Cuenin, qui se doivent sans doute, malgré tout, une revanche.
Maxime Chevrier
Soigner la dernière image
Posté le 25/05/2019
Il ne revêt plus aucun enjeu sportif. Le dernier match de la saison, ce samedi (18h) à Dole, s’abordera sans pression pour le Besançon Foot, si ce n’est la volonté d’apposer, à cette saison franchement réussie, un nouveau fait d’armes.
90 minutes encore. Un match plein à disputer et à soigner et ils auront ensuite mérité leurs vacances. Les choses sont, avant cela, à faire dans l’ordre. La dernière sortie, contre La Charité, a d’ailleurs rappelé quelques leçons, aux partenaires de Lucas Cuenin. Sortis de leur ligne de conduite, avec des entraînements plus perturbés par les discussions de fin de saison, les Bisontins ont eu la confirmation que, pour eux aussi, il n’y avait point de salut, sans implication extrême.
Ce même phénomène de décompression s’est à nouveau ressenti cette semaine. Il est certes humain, après cette phase retour qui a failli passer d’excellente à superbe et qui place finalement ce groupe au pied du poteau. Mais Hervé Genet ne veut surtout pas revivre ce goût amer de la fin de saison dernière, où chacun se disait qu’il était vraiment temps que ça se termine. « On veut finir sur une bonne note » assène l’intéressé, lequel a dans sa poche quelques éléments, pour garder (encore un peu) tout le monde sous pression.
La der de Guillaume Lafrance
La notion de groupe, qui a unanimement été défendue cette saison dans le vestiaire, est d’abord une clé. On peut d’ailleurs penser que ce groupe se doit et souhaite une revanche sur lui-même, après son match de La Charité. « Et puis, le challenge est aussi de rester invaincu sur toute la phase retour ». Avec uniquement trois revers, mais aussi la meilleure défense, le Besançon Foot épouserait alors les formes caractéristiques d’un promu. Il lui aurait, en plus, fallu que deux ou trois nuls, contre des mal-classés, se soient transformés en succès.
C’est du reste par un score de parité (1-1) que les « Bleus » avaient inauguré leur saison, à Léo-Lagrange face à Jura Dolois. « Cette belle équipe, joueuse » dixit Genet, aura, elle aussi devant son public de Bobin, à cœur de bien finir pour conserver sa 6e place, avant de très probablement espérer mieux, dans un an. Et puis, outre la promesse d’une partie agréable, cette clôture de la saison prévaudra aussi, côté bisontin, par la der du latéral droit, Guillaume Lafrance, qui s’engagera avec la Direction technique nationale (DTN). « On espère vraiment sa réussite » lui témoigne son entraîneur, qui aura pu compter sur lui, ces deux dernières saisons. « Il a été un joueur de base de l’équipe et aura vraiment bien rempli sa mission ». Autant de raisons de laisser une belle image. La dernière compte souvent, dans l’esprit.
Maxime Chevrier
Jura Dolois - Besançon Foot à revivre
Posté le 25/05/2019
Dernier match de la saison et dernière victoire pour le Besançon Foot sur la pelouse de Jura Dolois grâce à des réaisations signées Jorys Adjakly et Lucas Cuenin. Les hommes de Hervé Genet terminent quatrième et invaincus en 2019.
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Réactions après Jura Dolois - Besançon Foot
Posté le 25/05/2019
Après cette nouvelle et ultime victoire de la saison, du Besançon Foot à Jura Dolois (1-2), retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Saclier et Hervé Genet, ainsi que celle du latéral droit Guillaume Lafrance, qui vivait sa dernière, sous le maillot bisontin.
Peut-être que le plus dur commence, pour le Besançon Foot, qui vient de boucler une saison remarquable. Encore que… Car la cohésion que les Bisontins ont encore affichée à Jura Dolois (1-2), appelle de beaux lendemains.
C’est déjà fini. La façon qu’ils ont dû d’empiler, goulument, les succès depuis la fin mars a fait défiler l’exercice 2018-19 à une vitesse qu’il aurait fallu retarder, histoire de voir. Ce qu’on attendra de voir, en tout cas, c’est la suite. Car ce groupe-là s’est donné rendez-vous. A son staff et ses dirigeants, il a souvent répété qu’il tenait à poursuivre l’aventure. La clé se situe là et, tant pour ces garçons que pour le club, on y voit sans mal du gagnant-gagnant. « On a l’envie de continuer à progresser ensemble » traduit Hervé Genet, « très satisfait de la saison ».
Les Bleus ont donc eu la bonne idée de bien la terminer. Par un nouveau succès, qui ne souffre d’aucune contestation, chez une belle équipe de Jura Dolois dont il faut quand même préciser qu’elle se présentait quelque peu remaniée. « On s’était vraiment fixé cet objectif de finir avec les trois points » est revenu, pour sa dernière, un Guillaume Lafrance « ému » de quitter un groupe au sein duquel il aura « pris énormément de plaisir ». Bien plus que la semaine passée, cette envie d’aller à l’essentiel s’est remarquée. Pas tant sur cette ouverture du score, superbe, d’Adjakly, sur une belle remise de Dias (0-1, 13e). C’était en effet, à ce moment, davantage du réalisme que de la maitrise.
Meilleure défense, trois défaites seulement !
Logiquement, Jura Dolois, meilleur dans ces 25 premières minutes, était revenu au score par l’ex-Bisontin Dabo (1-1, 25e). Mais logiquement aussi, Besançon avait repris le contrôle des opérations. Un jeu fluide, reproduit après la pause, où les occasions de « breaker » avaient été réelles. Pas un souci, le but de Cuenin, que Bianconi n’avait pu stopper que derrière sa ligne (bien jugé par M. Simard), avait suffi au bonheur d’une équipe qui, même dans sa nouvelle (et très intéressante) formule à trois centraux, a pour elle la dynamique (1-2, 35e).
Seule équipe du groupe invaincue en 2019, elle aura mené grand train, avec des statistiques de champion. Trois revers en 26 matches, meilleure défense du championnat avec 17 buts encaissés ; avec ces chiffres-là, on monte, généralement. « Mais on aura fait quatre nuls contre les quatre derniers du championnat » a bien ciblé Hervé Genet. Ces gros points ont manqué pour réaliser un petit miracle, auquel les partenaires de Lucas Cuenin avaient fini par s’accrocher, au fil du temps. Mais Louhans-Cuiseaux, qui mérite son accession, et Auxerre (2) avaient pour eux l’expérience de ce niveau et les moyens humains qui vont avec. Pétri de qualité, ce groupe aura lui aussi son heure, s’il persévère ainsi.
Maxime Chevrier
Jura Sud (2) - Besançon Foot (2) à revivre
Posté le 02/06/2019
Les réservistes bisontins, condamnés à la victoire à Molinges s'ils voulaient se maintenir en Régional 1, lors de cette dernière journée, ont vécu le pire des scénario. Rapidement menés au score, les joueurs de Nabil Bouhi ont égalisé avant la pause et ont même cru au but de la délivrance, à l'entrée des arrêts de jeu. Mais c'est à la fin de ceux-ci qu'ils ont été crucifiés par un... penalty. Terrible dénouement.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Communiqué officiel
Posté le 13/06/2019
Ce jeudi 13 juin, le Besançon Football a pris connaissance, à sa plus grande surprise, du relevé de décisions de la Commission régionale du contrôle des clubs (CRCC).
La mesure de rétrogradation administrative en Régional 1 est susceptible d’appel. Aussi, dès réception du procès-verbal motivant cette décision, le Besançon Football fera appel de cette décision, auprès de la commission d’appel de la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG).
Désappointés par le retard qu’engendrera, dans la préparation de notre saison 2019/20, cette décision, nous sommes absolument déterminés à sereinement démontrer que les engagements qui avaient toujours été pris et rappelés ont été et seront parfaitement tenus.
Dans l’attente de notre passage devant la commission d’appel de la DNCG, nous voulons rassurer l’ensemble de nos licenciés (familles), partenaires, bénévoles et amoureux du club : le Besançon Football, bien qu’encore une fois très surpris par cette notification, se prépare à engager, dans l’ensemble des supports de compétition (jeunes, féminines et seniors), ses équipes dans le niveau sportif pour lequel elles étaient dûment qualifiées, sportivement.
Bien sincèrement,
Le président Jean-Carlo FRASCARO
Vidéo : le président Frascaro s’exprime
Posté le 03/07/2019
Sans présager du verdict de la commission d’appel de la DNCG, Carl Frascaro avait tenu à éclaircir certains points, dans une vidéo enregistrée vendredi dernier. Saison dernière, projet à venir, concrétisation des gros efforts financiers, dossier de fusion avec le Racing ou soutien de la ville de Besançon, le dirigeant n’a éludé aucun point.
Il ne savait forcément pas, à ce moment, si les membres de la commission d’appel de la Direction nationale de contrôle et de gestion lui apporteraient ce qu’il a perçu, à réception du verdict, comme une véritable délivrance.
Carl Frascaro, qui s’est fortement mobilisé ces derniers temps, sans s’exprimer publiquement, a bien voulu répondre aux différentes interrogations qui se posaient.
La délivrance est tombée. La commission d’appel de la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) a infirmé la mesure de rétrogradation administrative en Régional 1, prononcée en juin par la commission régionale. Les éléments probants présentés ont fait la différence.
L’histoire dira, peut-être, que l’expérience aura été salutaire. Engagés dans un combat, depuis près d’un mois, les dirigeants bisontins ont été légitimés dans leur action. Depuis quelques jours, leur tension, proportionnelle aux enjeux que sait pouvoir drainer derrière lui le Besançon Foot, avait répondu à la surprise qui avait été la leur, le 13 juin dernier.
De bonne foi, en cohérence avec les éléments présentés, la commission régionale de contrôle des clubs (CRCC) avait alors prononcé une mesure de rétrogradation administrative de l’équipe fanion en Régional 1. Une concrétisation de la menace (décision conservatoire) qui planait, telle une épée de Damoclès, au-dessus de la tête du club bisontin, depuis le mois de décembre et un premier passage devant cette commission. Carl Frascaro, le président, Nicolas Portero, expert-comptable du club et Alain Lamy, trésorier, auront beaucoup appris, d’une période il est vrai rude mais enrichissante. « Sans doute que l’on avait péché par naïveté ou inexpérience, car on reste tout nouveaux, à ce niveau. On retiendra les leçons » ont-ils digéré, de concert, oscillant entre soulagement et émotion. Pour le triumvirat, qui aura beaucoup œuvré à la spectaculaire remise à flot du club, l’espoir de croire à de bien meilleurs lendemains n’a jamais été autant permis.
Des comptes apurés… bien plus vite que prévu
Cet espoir est honnêtement mérité, pour le Besançon Foot. Sportivement, et alors qu’il devra, ces jours-ci, passer la surmultipliée avec de nouveaux joueurs, ceux qui avaient participé à la saison brillante qui s’est achevée en mai, seront du rendez-vous qu’ils avaient à cœur d’honorer. Une récompense, aussi, du chantier administratif et financier qui a été entrepris, et réussi, depuis le début de la saison. C’est peu d’écrire, pourtant, que les dirigeants partaient de loin. « Il y a un an, j’ai repris le club dans une situation qui aurait conduit au dépôt de bilan, dans la plupart des cas » a encore rappelé, à Paris, Carl Frascaro.
Un plan d’apurement, sur quatre ans, avait alors été présenté et travaillé, en lien avec les instances. Elles ont fini par acter son entier et parfait respect. Plus que ça, même. Le Besançon Foot, à la base parti pour présenter un premier atterrissage positif de quelque 43 000€, a largement doublé l’objectif assigné, permettant de viser, un an après, une reconstitution des fonds propres de l’association. Une performance, authentique, rendue possible par la mobilisation de tous. « Le soutien des partenaires, des mécènes et des dirigeant qui nous entourent nous a vraiment touchés. Un grand merci à eux, c’est le début d’une nouvelle belle histoire » a réagi l’état-major bisontin, qui « n’oublie surtout pas la ville de Besançon ». Rasséréné, renforcé même, le Besançon Foot a su témoigner, devant la DNCG, de son sérieux, mais aussi du projet de développement et de formation qu’il veut déployer. Il le déclinera, dès cet été, avec une vitrine en National 3. Tout redémarrera donc demain, comme si rien ne s’était arrêté. Entre temps, le club a simplement très certainement grandi.
Maxime Chevrier
Nouvelle histoire, même ossature
Posté le 07/07/2019
La reprise de l’entraînement est programmée ce lundi (18h30), au complexe des Orchamps, pour le groupe National 3 du Besançon Foot. Après une intersaison marquée par le long épisode DNCG, place est faite au sportif et à un effectif qui, après avoir tant donné satisfaction la saison dernière, est très majoritairement reconduit.
Le ballon, rien que le ballon. Au Besançon Foot, les discussions vont de nouveau être normalisées et c’est bien tout ce qui compte. Une promesse, à l’aube de ce début d’été perturbé par une menace de rétrogradation administrative qui, maintenant évacuée, pourrait booster tout un ensemble. Insaisissables en 2019 (NDLR : 9 victoires, 5 nuls et aucune défaite en championnat), les Bisontins ont déjà des fourmis dans les jambes.
Ils entendent, et ont déjà entendu d’ailleurs, que le plus dur commençait pour eux, à savoir confirmer. Pour de tels insoumis, qui se sont régalé des challenges qu’on voulait bien leur donner ou penser inaccessibles, c’est presque une offense. Leur première réponse a fusé : en grande majorité, ils ont choisi de continuer, ensemble, sous le maillot bleu. Comme si cette histoire, qui va reprendre, était inaboutie. « Ces quatre dernières années, on avait enregistré beaucoup de départs et on reconstruisait tout chaque été. Là, c’est la première fois que je dispose d’une même ossature ».
Renforts, promotions chez les jeunes, ça bouge aussi
Hervé Genet, aussi, est rempli d’attente. Logiquement reconduit avec Vincent El Yacout (adjoint) et Dominique Sanches (entraîneur des gardiens), son précieux staff, le coach doubiste nuance néanmoins cette nécessaire notion de continuité. « Par rapport à il y a deux ans, seuls quatre joueurs sont encore là ». Le technicien fait ici référence aux deux attaquants Marius M’Baïam et Kévin Atangana, au fidèle Victor Di Pinto, mais également à Robin Vauthey, que les entraîneurs du groupe de National 3 avaient consacré meilleur gardien, de façon légitime.
D’autres garçons très précieux, sollicités par ailleurs, seront toujours là. On pense à Rafael Dias, que le même sondage avait porté au rang de meilleur joueur du championnat, ou à Madjid Mebrak, le meilleur buteur bisontin la saison dernière, avec ses 12 réalisations. De quoi envisager, avec également Yannick Cyprien, Moustapha Trousseau et Mehdi Adjoudj, de vraies solutions, devant, où des renforts sont annoncés. Meilleure défense du championnat la saison passée (NDLR : 17 buts encaissés), Besançon conservera ses valeurs sûres que sont Victor Pillot, Arthur Dirand ou Sofiane El Achak, mais aussi Jorys Adjakly, dans un entrejeu où devraient, fort logiquement, être portés les prochains efforts de recrutement.
Leur profil ? « On ne va pas être plus royaliste que le roi. On a perdu quatre titulaires (NDLR : lire par ailleurs), il faut déjà songer, dans un premier temps, à les remplacer ». Hervé Genet attend donc un latéral droit, un défenseur et deux milieux de terrain. Encore qu’un jeu de chaises musicales pourrait s’observer. Le secteur défensif recevant en effet le renfort de quatre U18, qui seront intégrés dans le groupe, conformément à la politique de formation du club. Bienvenue aux défenseurs Guyot, Adhoume et Bernauer, mais aussi au milieu de terrain Bideaux, déjà aperçu en fin de saison dernière.
Maxime Chevrier
Avec ce goût de l’inédit
Posté le 09/07/2019
Encore très provisoire, cette image du Besançon Foot, décelée lors des retrouvailles du groupe National 3, ce lundi aux Orchamps, a prévalu par l’excitation qu’elle a pu susciter. Vivant et bien vivant, le club, qui a mis une batterie de joueurs à l’essai, veut bien faire. Et vite.
Rien n’a paru aussi contraire à la routine, que cette reprise de l’entraînement. Le fait qu’elle soit vaporisée par une franche impression de plaisir n’est pas un scoop en soi. Mais il y avait un peu plus, que ce classique du genre. « Certainement parce que c’est quand on sent qu’on va t’arracher ton bien que tu prends encore plus conscience de sa valeur » a justement imagé Hervé Genet, au sujet des doutes que la période suspensive DNCG a forcément laissé planer.
Cette euphorie renaissante n’a pas été pleinement partagée. Rapidement, le staff bisontin a dénombré quelques absences remarquées. Des cadres comme Dias, Pillot, Mebrak, M’Baïam ou Atangana sont en vacances ou absents. Arrivé en civil, le souriant et régulier Di Pinto est quant à lui convalescent, jusqu’à fin juillet, suite à son opération qui reléguera, enfin, ses soucis aux adducteurs au rayon des vilains souvenirs. Des absences, peut-être, mais en même temps beaucoup de monde. « Je n’ai pas souvenir d’avoir eu autant de joueurs, pour une reprise » glissait, sifflet à la bouche entre deux exercices, Vincent El Yacout, l’adjoint de Hervé Genet.
Des nouveaux profils à scruter
25 joueurs, des gardiens, une joyeuse colonie dont le prompt renfort n’est pas terminé. Aux neuf joueurs à l’essai arrivés lundi, s’ajouteront au moins trois nouveaux éléments, en cours de semaine. Des profils divers et variés, connus ou pas, sensés répondre à un objectif ambitieux : recruter vite et bien. Malin, en somme, « car il faut reconnaître que la parenthèse DNCG nous a freinés dans notre recrutement » avoue Hervé Genet. Pas question néanmoins, pour lui comme ses dirigeants, de partir dans des dépenses inconsidérées. Les comptes ont beau avoir été remis à flot, avec un panache certain, « il n’y aura ni contrat fédéral, ni semi-fédéral » a voulu « adresser » l’entraîneur doubiste. Un schéma qui, la saison dernière, n’avait pas empêché le club bisontin de réaliser la saison que l’on sait.
Mais les « trois ou quatre joueurs » que veut « au moins signer cette semaine » le président Frascaro, ceux qui doivent donner des contours bien plus certains, à un ensemble qui ne part pas dans l’inconnue non plus, répondent à une urgence du calendrier. Il y a la date butoir du 15 juillet pour que les signatures n’entrent pas dans le cadre des hors-périodes (NDLR : deux au maximum sont autorisées, sur une feuille de match). Face à cette relative urgence, il y aussi, à travers cette joie communicative retrouvée, une idée de confiance.
Sur les bases de la saison dernière, cette édifice défensif auquel on pourra toujours intégrer en août, et c’est précieux, un certain Lafrance, sont aussi venus se greffer quatre U19, dont la majorité de défenseurs. « Cela entre pleinement dans notre politique de formation » a justifié le coach. L’intéressé ne désespère pas, non plus, réaliser un ou deux gros coups sur le marché. Cet inédit a vraiment un goût de reviens-y.
Maxime Chevrier
Vidéo : Reprise de l'entraînement
Posté le 09/07/2019
Vous avez pu le suivre sur nos médias, l'équipe fanion a repris le chemin de l'entraînement. Besançon Foot TV était bien entendu présente pour ce rendez-vous, pour vous offrir les premières images de la saison et pour recueillir les premières impressions, du président, des coachs, de Robin Vauthey et des nouvelles recrues.
Le chantier est en cours et c’était doublement prévisible, pour une équipe du Besançon Foot où plusieurs garçons, arrivés d’horizons divers, vivaient leur première dans ce match amical initial aux séquences très inégales. Promue en N3, l’ERN a su en profiter (2-3) face à un ensemble qui semble très éloigné de sa forme optimale.
Quand on a pas perdu un seul match de championnat en 2019, on prend vite des habitudes de fins gourmets. Cette contextualisation suffit, probablement, à expliquer les visages fermés qu’on a pu déceler, après ce premier galop d’entraînement de la préparation. Très anecdotique, à ce stade, le revers a quand même eu des côtés vexatoires. « On a quatre semaines pour montrer autre chose » a froidement résumé Hervé Genet.
Ce que le technicien doubiste n’a franchement pas goûté ? « L’état d’esprit défensif. Et je ne parle pas de la défense en tant que telle, c’est un ensemble ». Meilleure défense du championnat sortant, le Besançon Foot a en effet réussi à encaisser trois buts, face à une équipe rochoise tout simplement bien plus réaliste. La maîtrise, à l’instar d’une première demi-heure « plutôt correcte » dixit Genet, avait pourtant été assez nettement pour les « Bleus ». On les vit cela dit ou maladroits devant le but ou en échec face à bon Lallemand, bondissant à deux reprises face à Mebrak (7e et 12e).
Ils ont pourtant poussé et dominé
Le meilleur buteur de la saison passée avait souvent été mis sur orbite par Diaby, au style de jeu vertical qui donne une autre couleur, intéressante et à revoir au passage, à un entrejeu bisontin qu’avait bien su conduire Adjakly, dans un premier temps. Inquiété à une seule reprise, sur un bon ballon en profondeur axial, Ontani avait passé un premier acte tranquille, dans ses buts, mais devait pourtant aller chercher le ballon au fond de ses filets, après le penalty qu’il avait concédé face à Antoine. Du tout-cuit pour Couktas (0-1, 41e).
Le côté très provisoire des constats à retirer prenait un peu plus de poids, au retour des vestiaires, avec un second penalty évitable et transformé cette fois par Thomas (0-2, 49e). Vint alors la touche rassurante de la soirée : la réaction bisontine, assez fidèle à l’orgueil d’un groupe qui se resserra, par la force des choses, pour tendre vers bien plus d’enseignements significatifs. Le toujours généreux Mebrak réduisait le score sur un nouveau penalty (1-2, 53e) et le bien remuant Trousseau, qui avait reçu un caviar de Mebrak précédemment (59e), égalisait de la même manière, après une faute provoquée par Mendes (2-2, 77e).
Malgré le niveau très ou trop hétérogène qu’avait généré cette logique revue d’effectif, à ce stade de la préparation, on avait senti le Besançon Foot, privé de Dias, Vauthey, Di Pinto ou El Achak, en mesure de remporter un succès nettement à sa portée. Il y eut, par exemple, cette frappe sèche de Drais (81e), apparu, de façon croissante, à son avantage, dans un milieu de terrain bisontin où les solutions ne devraient pas manquer. Ailleurs, il est clair que de nécessaires réglages s’avèrent encore nécessaires. Mais le temps ne manque pas non plus. Le souvenir de la préparation, il y a un an, calmera les ardeurs et rappellera que ces premières impressions n’ont qu’une part relative. D’un autre côté, il faut aussi se souvenir à quel point la confiance engrangée, petit à petit, avait changé la face de cette équipe, la saison dernière.
Maxime Chevrier
La vision reste partielle
Posté le 24/07/2019
Jamais ridicule, loin s’en faut même, face à un FC Mulhouse à qui il rend une division, le Besançon Foot aurait même mérité, sur la physionomie et les occasions, mieux que ce revers (3-2). Dans l’esprit, il a sans doute moins de valeur que la progression sensible apparue.
On sait qu’on ne sait pas encore totalement. C’est assez normal à ce stade préliminaire et c’est la raison pour laquelle calme et recul doivent prendre le pas sur toutes les considérations, au moment des analyses. Côté ambiguïté, après deux premiers matches amicaux, force est néanmoins de reconnaître qu’on ne sait pas encore totalement si la meilleure défense du championnat de l’exercice précédent, en Bourgogne Franche-Comté, sera toujours en mesure de l’être, dans quelques semaines.
Dans le registre purement défensif, on ne remplace pas, comme ça, des garçons de valeur comme Cuenin et Calonge. « Mais quitte à me répéter, c’est surtout de la rigueur, qu’il manque actuellement » cible Hervé Genet. Six buts concédés en deux rencontres, c’est évidemment trop, pour l’instant. Quatre ont été consécutifs à des coups de pied arrêtés. Deux penalties contre Roche-Novillars, deux corners à Mulhouse, où les attitudes n’y étaient pas. Juste avant la pause, Essomba, complètement oublié au deuxième poteau, se chargeait de rappeler, de la tête, quelques principes fondamentaux (2-1, 40e).
Toujours ce manque de réalisme
C’était dommage, un peu bête même, bien que Mulhouse, dans son antre du stade de l’Ill et sur son billard, avait attaqué cette partie pied au plancher, contraignant Vauthey à trois interventions en l’espace d’à peine deux minutes. Le temps de sortir de cette torpeur initiale, le Besançon Foot avait fait mieux que se rebeller. Quelques automatismes, notamment dans l’association Adjakly-Diaby, laissaient entrevoir de belles choses, alors que Dias, un cran devant, reprenait du service. Sur un exploit personnel, les Francs-Comtois passaient même devant, avec cet amour de frappe enroulée, lucarne opposée, d’un joueur à l’essai (0-1, 25e).
Joie de courte durée, puisque Essomba, profitant de largesses et d’oublis de replacement, égalisait sur l’engagement (1-1, 26e). A partir de ce moment-là, c’est bien Besançon, qui allait se procurer les plus grosses occasions. Bonazo, le portier mulhousien, sortait deux duels, face à un autre joueur à l’essai (33e et 35e) et la frappe de Drais, au retour des vestiaires, faisait passer le frisson (48e). « Dans le jeu, c’est mieux. Après, ce n’est pas évident avec les différents essais et tentatives que nous faisons ». Hervé Genet a raison. Privé du premier marché, avec les atermoiements administratifs connus au début d’été, le Besançon Foot n’a pas pu spéculer, directement, sur son excellente saison passée.
Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. La preuve ce mardi. Face à cet adversaire de National 2, l’égalisation, sur penalty (2-2, 56e), d’un Mebrak dont il faudra surveiller l’évolution de sa blessure musculaire (élongation ?), avait semblé plus que légitime. Avec plus de réalisme, défaut qu’il faudra assurément corriger, un autre résultat aurait même pu être enregistré. A l’inverse, Diouf avait, à la retombée d’un corner, puni certaines absences individuelles, sur ces phases arrêtées (3-2, 61e). La suite se chargera d’en dire beaucoup plus. Après un gros bloc d’entraînement, d’une semaine, la prochaine réception de Jura Dolois, mercredi prochain, aura valeur de test.
Maxime Chevrier
Prometteur esprit conquérant
Posté le 01/08/2019
Vainqueurs (3-1), pour la première fois dans leur préparation, d’une équipe de Jura Dolois qu’ils retrouveront cette saison, les Bisontins ont donné certains gages, quant à la définition de l’équipe qu’ils veulent être. Ce sera à confirmer, mais c’est intéressant.
En une phrase, Hervé Genet a tout résumé. « L’important, c’est d’être prêt le 17 août. Pas avant ». Le juge de paix, forcément clé, est effectivement ciblé sur ce premier match officiel à Méziré, contre la réserve professionnelle de Sochaux. Doit-on pour autant taire les satisfactions nées de la prestation tranchante, saignante même, de ce mercredi, contre Jura Dolois ?
La mine, concentrée et apaisée, du coach bisontin, valait presque réponse. Comme le technicien, sans doute, on ne s’attendait pas vraiment à retrouver un Besançon Foot avec autant de jus, si tôt dans cette avant-saison. La répétition des entraînements, sur laquelle était revenu Hervé Genet avant la rencontre, n’y est pas étrangère. Peut-être même aussi que la première sortie, poussive et en dilettante, contre Roche-Novillars (2-3), a rendu service. Car on a vu exactement l’opposé, pour ce troisième test. De l’intensité, beaucoup, dans cette rencontre, ce qui tend, d’emblée, à reconnaître les qualités doloises.
Des complémentarités qui s’affichent
Elles sont connues et les protégés de Hervé Saclier ont de nouveau été de beaux joueurs, dans le combat. Mais après un premier quart d’heure équilibré, où les constantes sorties de balle du JDF étaient plus soignées, la différence physique a été manifeste. Partout sur le porteur, c’est un Besançon Foot en mode sangsue qui a tissé sa toile. On a alors vu quelque chose qui peut ressembler à une base de réussite. L’activité, tellement complémentaire, de l’indispensable besogneux Adjakly et du sage et visionnaire Diaby. Dans l’entrejeu, elle a permis au troisième larron du trident, Dias, métronome mercredi, d’afficher un rendement simple et aéré qu’on lui adore.
Quand il est épuré, de cette manière, le foot a cette impression d’être facile et beau. L’illustration, c’était ce premier but d’école, dans un schéma très estampillé Genet. Renversement superbe sur 50 mètres de Dirand pour Muluba Say dont l’appui sur son latéral Kiala se suivait d’un centre aux petits oignons de ce dernier. Que dire ensuite de la reprise de volée, transversale rentrante, de Dias (1-0, 17e). « Petit à petit, je vois des choses qui se mettent en place » commentait, mesuré, l’entraîneur doubiste.
Plus décousu en seconde période
La suite, aussi, avait été plaisante. Tel un grimpeur dans les cols, Besançon y allait par à-coups. Et Jura Dolois, qui se faisait chiper kyrielle de ballons brûlants, peinait à suivre ce rythme. A la faute, les Jurassiens concédaient ainsi deux penalties. Le premier qu’obtenait un Trousseau nettement plus convaincant qu’à Mulhouse, le second par Mendes, crocheté par Bianconi, après une ouverture de Dias. Ce dernier avait transformé le premier essai (2-0, 38e) à contre-pied, Diaby l’avait imité dans la foulée (3-0, 41e).
Le score et le turnover partagé par les deux formations renvoyaient à un cas d’école dans cette période. La seconde mi-temps était moins aboutie, car aussi moins significative. Profitant d’erreurs individuelles, Jura Dolois avait pensé changer la donne, en réduisant rapidement le score par Dubuc (51e). Les visiteurs n’y étaient d’ailleurs franchement pas loin, à une ou deux reprises, avec des espaces plus lâches, derrière, côté bisontin. « Ce qui est gênant, c’est ça : le but encaissé et les quelques opportunités qu’on a laissées. On doit faire mieux ». Hervé Genet ne s’en contente pas. Il a raison et c’est probablement pour ça qu’il faut y voir, après ce succès, de sympathiques promesses.
Maxime Chevrier
Dans l’adversité, des révélations
Posté le 05/08/2019
Bien que notoirement diminués, les Bisontins, qui ont un peu bêtement lâché prise en l’espace de deux minutes, ont longtemps fait mal, à une équipe belfortaine à qui ils rendaient pourtant une division et qui avait logiquement besoin d’un succès (2-1). Il a permis de tirer des enseignements.
Deux matches de préparation contre des adversaires de National 2, deux revers (NDLR : le premier, 3-2 à Mulhouse), mais à chaque fois le même constat. Face à des équipes hiérarchiquement supérieures, le Besançon Foot n’a, potentiellement, pas eu grand-chose à envier dans le jeu et le combat. Il y a un côté rassurant là-dedans, même si les deux essais, restés infructueux, font également ressortir quelques traits à corriger.
Bien qu’ils aient montré à Valdoie, encore bien davantage qu’à Mulhouse, d’ailleurs, une maîtrise assez évidente, en première mi-temps surtout, les Bisontins n’étaient, contrairement à leurs hôtes, pas en configuration compétition. « Maintenant, il faudra que ça vienne. On va se rapprocher, de plus en plus, de ce que doit être l’équipe du 17 août » sonne, comme dans une forme de rappel, Hervé Genet. Avant une semaine à deux (derniers) tests préparatoires, la valse des changements, qui a autant permis de mobiliser et de voir tout le monde que de rendre les prestations sinusoïdales, est probablement terminée et c’est sans doute mieux ainsi.
Besançon avait logiquement mené
Il n’est pas interdit de penser que Besançon, qui plus est dans une configuration bien plus au complet, serait parvenu à tenir le succès qu’il s’était assez logiquement dessiné, contre un Belfort privé de quelques défenseurs (NDLR : Cuenin, Konki…). Cette récompense, après un premier acte de belle facture, était tombée sur une bien jolie réalisation de Drais. Dans une position un peu plus avancée, juste derrière un Mendes lui aussi en train de singulièrement monter en régime, le Francilien, gratifiait son bon match d’une réalisation tout en toucher, à l’entrée de la surface (0-1, 55e).
« Je vais surtout retenir cette première partie de match. Autant dans la conservation que dans le pressing que nous avons mis en place, cela a bien fonctionné ». Dans son vocabulaire, Hervé Genet parle de « certitudes ». Certaines sont évidemment très positives, comme la constance d’un Diaby. D’autres, après un mois de préparation où des places étaient inévitablement à prendre, le sont dans l’autre sens, à cette heure. A ce sujet, comme à Mulhouse, contre Roche-Novillars et Jura Dolois, le Besançon Foot a littéralement « donné » des buts. Deux en deux minutes, même ; Nowa (1-1, 70e) et Mukendi (2-1, 72e) profitant de largesses que les images n’ont fait que confirmer. Cette intransigeance de tous les instants, celle qui a fait la force de l’équipe de la saison dernière, manque encore. En prendre conscience aujourd’hui apparaît nécessaire.
M.C.
Dans le bon sens de la marche
Posté le 09/08/2019
Le net succès en amical décroché mercredi à Valdahon (0-5) a sans doute fait du bien aux jambes et à la tête. Capables de grosses séquences collectives, le Besançon Foot paraît dans le bon tempo, à huit jours de la reprise.
En ce moment, Hervé Genet n’a qu’un mot à la bouche. Si la « rigueur », celle à laquelle le coach bisontin exhorte ses protégés, est autant mise en avant, c’est certainement que de sérieux doutes existent encore, quant à son application, dès la première journée du championnat. Pour se rapprocher de l’image, solide, quasi irrésistible même, qu’avait l’équipe en 2019, un préalable a enfin été atteint, en préparation.
Il a donc fallu attendre ce cinquième match amical, sous une météo automnale à Valdahon, pour voir les Bleus préserver leur cage inviolée. C’est important, ça veut sans doute dire aussi que les retours de cadres comme Lafrance, El Achak ou Dias, comme la présence 90 minutes durant de Vauthey, ont une influence directe sur le constat, mais ça ne suffit pas non plus. « Il y a quand même certains problèmes à régler… » peste Hervé Genet. Le défenseur dur sur l’homme qu’il était n’a pas goûté, et c’est peu de l’écrire, aux ballons de but qui furent, à nouveau, littéralement livrés aux joueurs du Plateau. A trois reprises, Vauthey avait ainsi dû sauver la baraque.
Pour Mendes aussi, le plein de confiance
Ce côté face sera à radicalement soigner. Sans intransigeance, point de salut, mais ce serait aussi ruiner à néant tous les efforts dont ce groupe est ostensiblement capable. Comme contre Jura Dolois, comme à Belfort, le Besançon Foot a commencé, en première mi-temps, par passer Valdahon-Vercel à l’essoreuse. De grosses séquences collectives, une emprise totale qui empêcha, la plupart du temps, les locaux de respirer : il n’en avait pas fallu plus pour plier les débats, rapidement.
Dias, promis à une bien jolie saison s’il continue ainsi, avait montré la voie. Une ouverture soignée pour son pote Lafrance qui lui remettait en centre. Tête, but (0-1, 7e), puis poteau (12e), dans la foulée, qui faisait à peine respirer Charpentier. A peine, car Dias, toujours lui, après une aile de pigeon qui mettait dans le vent son vis-à-vis, servait justement Mendes, lequel mettait les cannes pour prendre tout le monde de vitesse et dribbler le portier local (0-2, 21e). L’ex-attaquant d’Avallon signait un doublé (0-3, 26e), sur une nouvelle action d’école, puis un triplé en reprenant le coup franc de Dias, que Charpentier avait pensé sauver, d’une belle parade (0-4, 42e).
A l’image de son équipe, le nouvel avant-centre doubiste, très volontaire et en pleine progression, faisait le plein de confiance. Il signait même un quadruplé (0-5, 83e) au bout d’une seconde période pas loin d’être soporifique et marquée par des pluies d’une autre saison. Celle qui arrive, pour les Bisontins, pourraient bien s’augurer, si toutes les promesses se concrétisent en même temps et dès le départ. Derniers éléments de réponse samedi à Avallon, avant la vérité de la compétition.
M.C.
Un nul et des questions
Posté le 11/08/2019
Après avoir fait le plein de buts, et de confiance, contre Valdahon mercredi dernier, les Bisontins ont paru plus empruntés contre Avallon, concédant le nul (3-3) dans les ultimes minutes de la partie.
Le visage et l’attitude d’un entraîneur en fin de match traduisent, bien souvent et tout à la fois, son ressenti sur le résultat obtenu, son propre questionnement et les enseignements qu’il va pouvoir en tirer. Cela est encore plus vrai pour le coach bisontin, Hervé Genet, qui faisait ainsi grise mine à la sortie des vestiaires. « Ce n’est même pas que je sois déçu, mais quand j’exige de mes joueurs une grande rigueur, notamment au niveau défensif, et que je vois qu’on encaisse trois buts… On a été dans une forme d’excès de confiance, c’est une première explication. »
Car, effectivement, les Bisontins avaient bien démarré leur dernier match de préparation, sur un terrain en excellent état et par un temps fort agréable. Les dix premières minutes les voyaient monopoliser le ballon et ils se créaient une première occasion sur une frappe de la nouvelle recrue, Batgi, que le gardien avalonnais captait bien (7e). Deux minutes plus tard, c’est l’ancienne pointe locale, Mendes, qui était un peu court pour tromper la vigilance de ce même portier qui veillait décidément au grain (9e). Tout laissait à penser que le Besançon Foot avait pris le match à son compte, mais Avallon se refusait à faire le gros dos et remettait le pied sur le ballon, tout en y ajoutant une belle intensité physique. Et c’est ainsi que Citras, lancé à la limite du hors-jeu dans le dos de la défense bisontine, ouvrait le score en remportant son duel contre Vauthey (1-0, 17e).
Une forme de réalisme avallonais qui ne décourageait pas pour autant les Bisontins, emmenés par un Dias qui faisait des misères à la défense adverse, mais qui touchait du bois sur son coup franc, obtenu à la limite de la surface (32e). Quelques minutes plus tard, le Avallon FCO profitait, en comparaison, d’une certaine forme de réussite, puisque Baati doublait la mise en enroulant parfaitement un nouveau coup franc, qui laissait Vauthey pantois (2-0, 35e). Le Besançon Foot, loin de désarmer mais encore un peu brouillon, marquait tout de même un but crucial, juste avant la mi-temps, suite à un jeu à trois entre Batgi, Dias et Mendes, lequel concluait de près (2-1, 43e).
« Trop de pertes de balles »
Une mi-temps que le coach Genet allait décider de passer sur la pelouse, avec au programme une remobilisation des troupes, en compagnie de son fidèle adjoint Vincent El Yacout. « J’ai insisté sur les pertes de balles, bien trop importantes et le fait qu’il fallait corriger toutes nos approximations dans le jeu. » Des paroles percutantes comme les affectionne l’entraîneur bisontin, qui allaient faire leur petit effet, puisque Mendes égalisait en début de seconde période, après un bon travail de Dias, qui avait auparavant bien combiné avec le virevoltant Batgi (2-2, 52e).
Une égalisation pourtant en « trompe l’œil » car loin de régler tous les problèmes dans le jeu bisontin, et qui ne décourageait pas non plus les ardeurs avalonnaises, qui se heurtaient par deux fois au portier bisontin (57e, 75e). Le talent de ce dernier mais aussi une certaine maladresse des locaux, un peu surpris, sans doute, des largesses défensives du Besançon Foot, pouvaient laisser croire qu’on allait rester sur ce score de parité. Mais les Bisontins décidaient d’emballer le match dans les dernières minutes en touchant d’abord le poteau (85e) puis en obtenant un penalty après une faute grossière sur Batgi, bien trouvé par Dias. Mebrak transformait tranquillement (2-3, 86e). Peut-être trop sûrs de leur fait, les protégés du coach Genet qui n’hésitera pas à parler, lui, de « condescendance », se faisaient rejoindre, en toute fin de partie, sur un nouveau but de Citras, qui s’offrait ainsi un doublé (3-3, 90e+1).
« Ne pas rééditer ce type de performance »
Sitôt la fin du match sifflée, la réaction de l’entraîneur du Besançon Foot était lapidaire et le constat ne se faisait pas attendre. « Voilà ce qui arrive quand on prend un match trop à la légère et que l’on ne met pas assez d’application. » Un coach qui n’y voyait donc pas forcément plus clair après cette dernière rencontre amicale et qui a encore du pain sur la planche, mais qui sait déjà une chose. « Il faudra éviter ce type de performance pour le premier match de championnat face à Sochaux. » Tout en voulant croire que ce léger retard à l’allumage dans la prestation de ses joueurs est dû au fait « qu’ils ont peut-être souffert physiquement, suite à une grosse semaine de travail. »
Quoiqu’il en soit, il faudra bien scruter le visage de Hervé Genet, à l’issue du match, samedi prochain à Sochaux (2), on en saura sûrement déjà un peu plus…
Benjamin Gonnot
C’est jour de première !
Posté le 17/08/2019
Confronté d’entrée à Sochaux (2), une réserve qu’il n’est pas encore parvenu à battre depuis qu’il évolue à ce niveau, le Besançon Foot, jamais sorti vainqueur, non plus, d’une ouverture de championnat, a faim. Mais son entraîneur l’exhorte à tenir sa ligne.
L’ambitieux qui s’ignore a-t-il moins de chances d’aller plus loin que celui qui se revendique ? Dans le sport, pas une saison ne passe, sans qu’une réponse, à chaque fois très tranchée, ne fasse vaciller les certitudes des plus sûrs… ou attise les regrets des plus frileux. Avec quatre années de CFA 2/National 3 à son actif, le Besançon Foot, probant 4e au printemps dernier, a mûri. « Disons que les bases sont là » confirme Hervé Genet.
Dans le onze de départ, ce samedi soir à Méziré, une forte ossature de l’équipe qui avait brillé en 2018/19 sera à nouveau là, ce qui peut désinhiber, un peu. Mais il ne faudrait pas trop, non plus. Il y a deux ans, quand le Besançon Foot avait cru bon se sentir fort, avant d’aller à Pontarlier, il avait ramassé (2-1), tout comme il n’avait pas été fichu de se délester de la pression qu’il s’était inutilement mise sur les épaules, l’an dernier devant Jura Dolois (1-1). Si l’on ajoute un revers (2-1) à Andrézieux (2015) et un nul (2-2) chez une réserve professionnelle de Dijon très renforcée (2016), on cerne aisément la sacrée marge de progression, sur ces entames de saison, souvent déterminantes, il est vrai.
Oui à la mesure, non à l’impatience
Elles ne se suffisent pas non plus à elles-mêmes. « La preuve avec la saison dernière, où nous avions d’abord été poussifs, ce qui ne nous avait pas empêchés de réaliser, derrière, un très bon championnat ». De loin de le plus expérimenté d’un club « dont on oublie trop souvent qu’il est très, très jeune », rappelle-t-il, le technicien doubiste tient à ce que du calme soit insufflé, en son sein. « On continue à se construire, parfois avec les aléas que chacun a vus, mais on se structure, petit à petit. Soyons mesurés, dans un sens comme dans l’autre. Ce qu’il ne faut pas, c’est l’impatience ».
Le message est utile et on croit pouvoir dire que les partenaires de Victor Pillot, au même titre que l’environnement bisontin, doivent l’intégrer, eux qui ont laissé réapparaître en préparation (Roche-Novillars, Avallon) certains relents de suffisance quand ce qu’ils pensaient supposément plus simple s’avérait, dans ce cas, toujours plus compliqué. Ce n’est pas comme si cette même équipe avait bêtement, la saison dernière, perdu huit points contre les quatre derniers du championnat avec des nuls (Grandvillars, Avallon, Racing et La Charité) qui, transformés en succès, auraient tout droit conduit le Besançon Foot en National 2.
Pour revenir à la question de départ, le club bisontin doit donc s’attacher à se lancer avec humilité, ce que ses moyens financiers lui conseillent, de toute façon. « Et puis, honnêtement, je ne sais pas où en est vraiment l’équipe » jure Hervé Genet, après avoir vu du « bon, du très bon même, mais aussi du mauvais et du très mauvais, en préparation ». Autre élément du décor, « l’effet de surprise, qui ne jouera plus et d’un autre côté, c’est bien, cela veut dire que l’on grandit ». Pour grandir, le Besançon Foot, plus mature donc, doit commencer par vaincre contre ces réserves professionnelles face auxquelles il a, jusqu’ici, toujours nourri un complexe d’infériorité, quoi qu’on en dise. Pour grandir, le Besançon Foot va devoir conjuguer le flegme au présent et futur proche. Il rehaussera l’ambition au plus-que-parfait.
Maxime Chevrier
Sochaux (2) - Besançon Foot en Live
Posté le 17/08/2019
C'est l'heure de la reprise du championnat pour les protégés de Hervé Genet. Et pour débuter cette saison, le menu est copieux avec la visite chez la réserve de Sochaux. Le Besançon Foot devra donc être d'attaque d'entrée afin de se lancer de la meilleure des façons possible.
Après ce match nul (1-1) du Besançon Foot sur la pelouse de Sochaux (2), retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Sylvain Monsoreau, ainsi que celle du capitaine bisontin, Victor Pillot.
L’intensité, quasi-permanente à Méziré, a surpris pour un match d’ouverture. Il a été de très bonne facture entre des Bisontins vraiment prometteurs en première période et des jeunes Sochaliens qui paraissent plus redoutables que la saison dernière. Equitable, le résultat nul (1-1) est riche d’enseignements.
L’opération est bonne, elle aurait vraiment pu être idéale. « Bien sûr que l’on a des regrets sur ce retour des vestiaires » a d’emblée lâché Victor Pillot. Derrière, le capitaine bisontin, au sein d’une charnière pourtant très sûre, avec Dirand, avait vu ces vagues sochaliennes, dix minutes durant, s’enchaîner avec le poison de la menace, distillé. La peur n’évitant pas le danger, le Besançon Foot devra se souvenir de l’expérience. « Je venais de dire à Vincent (NDLR : El Yacout), mon adjoint, qu’il fallait tenir un quart d’heure ». De cette vilaine gestion du temps faible, énoncée par Hervé Genet, il aura donc manqué cinq minutes. Elles coûtent deux points.
Il n’y avait, cela dit, pas eu beaucoup de surprises. Surtout pas de voir le puissant N’Tolla, qui aura mis au supplice El Achak une bonne partie de la rencontre, filer pour adresser le ballon de l’égalisation à l’ex-Bisontin N’Diaye (1-1, 55e). Très logique à ce moment-là, logique tout court, sans doute, même si, derrière, hormis une belle tentative de Jarmouni, juste au-dessus (69e), les fringants Sochaliens s’étaient heurtés à un roc. Car l’autre enseignement, bien plus positif, est bien là. A fortiori s’il est capable « de rendre plus longs [ses] temps forts », dixit Genet, le Besançon Foot pourrait être encore très dur à jouer, cette saison.
Dans les temps faibles, il faut la tête et les jambes
Le constat semble précoce, mais il résume le potentiel affiché, sur cette première explication qui valait indéniablement le haut de tableau de National 3. Le « plaisir et l’intensité » qu’ont retenu Monsoreau et Genet, qui s’y connaissent quand même un peu, ont été témoignés par tous. On a bien aimé, aussi, face à cette jeune garde sochalienne qui en fera souffrir beaucoup, ces quelques bribes de maturité, dans le jeu, qu’avaient parsemées les Bisontins, autour d’un Diaby véritable régulateur, dans l’entrejeu, quand tout roulait comme du papier à musique.
Il faudra donc que toutes ces belles choses, ces mouvements épurés, se prolongent, sur une heure voire un peu plus. « On a vu aussi qu’il y avait eu des différences physiques entre certains, en raison des préparations tronquées » a justement noté Victor Pillot. Quand tout le monde était encore à plein régime, sur cette première mi-temps qui a confirmé les essais préparatoires (Jura Dolois, Belfort, Valdahon), le Besançon Foot avait logiquement fait la différence. L’action avait été un copié-collé de ce que peut faire cette équipe. Mebrak et sa débauche d’énergie à montrer dans toutes les écoles, s’était faufilé, Mendes avait parfaitement joué de son physique pour jouer la remise sur un Dias que les Américains, en basket, appelleraient « clutch player ». Encore décisif, dans ces moments clés, le meneur de jeu bisontin avait armé une frappe sèche qui avait transpercé Long (0-1, 23e).
Les fameuses « bases », que Hervé Genet était content de revoir, sont là. Elles promettent. Mais elles doivent être entretenues et même améliorées. Alors que le domaine avait pourtant été ciblé aux vestiaires, les innombrables coups de pied arrêtés (surtout les corners) n’ont pas assez fait mal. La « percussion offensive », insuffisante aux yeux du technicien doubiste, et ce même si Batgi a touché un poteau qui aurait, lui aussi, pu changer la donne (59e), laisse également entrevoir une certaine allure de chantier, à ce niveau. Normal à cette période et même pas forcément inquiétant, les plans semblant bien dessinés.
Maxime Chevrier
Le début d’autre chose
Posté le 24/08/2019
Face à Morteau-Montlebon, ce samedi (18h) pour sa première de la saison au Rosemont, où il va élire domicile, le Besançon Foot sera favori et c’est bien ce qui peut, pour l’heure, perturber son entraîneur, qui connaît bien la (et les) valeur(s) de son adversaire du jour.
Ce n’est pas un nouveau départ et c’est mieux ainsi. Les Bisontins, qui ont rapidement su redonner quelques échos, la semaine dernière à Méziré, à leur exemplaire parcours précédent, ne partent pas d’une feuille vierge, quand bien même il s’agit, pour eux, d’apprivoiser une première fois ce synthétique du Rosemont, qu’ils vont fréquenter un moment, travaux à Léo-Lagrange en cause. « On n’en a pas l’habitude, c’est vrai, mais à nous de savoir nous adapter » balaie Hervé Genet, comme on enlèverait quelques billes noires récalcitrantes.
Sous le soleil et devant son public, pour cette première, le Besançon Foot tient à démontrer un visage frais en conquérant. « On doit être capable d’être sûrs de nos valeurs. Comme on l’a fait à Sochaux, il faudra produire du jeu, en tout cas s’appuyer sur cet aspect ». Le coach bisontin veut gagner, cela s’entend, mais ne comptez pas sur lui pour admettre que l’objectif soit une cause entendue. « Les joueurs ont été briefés. J’aborde ce match avec beaucoup de prudence… » concède l’intéressé.
« On aura beaucoup de prudence… »
Freiné, dans ses plans initiaux, par le nul qu’il a quand même réussi à arracher, la semaine dernière devant Roche-Novillars (1-1), Morteau-Montlebon, qui avait détonné en début de saison dernière, aura bien une petite idée derrière la tête. « Non seulement c’est une équipe qui a réalisé une belle saison dernière, mais je n’oublie pas qu’elle a été capable de battre des équipes comme Louhans-Cuiseaux et Auxerre et qu’on a eu beaucoup de mal contre elle, les deux matches (NDLR : victoires 1-2 dans le Haut-Doubs et 3-0 au retour, à Léo-Lagrange) ».
Quelque part, les Bleus pourraient, s’ils le veulent et qu’ils s’en donnent les moyens, débuter une ère nouvelle, celle où ils ont, sur ce type de rendez-vous face aux autres équipes amateurs de la poule, un certain statut à afficher. Cela passe à la fois par une application et un sérieux sans faille. « A nous de continuer sur nos bases et de garder le fil » harangue Genet, qui ne veut surtout pas que son équipe « se jette dans la gueule du loup contre une formation qui a des arguments à faire valoir ». Se lancer proprement, ce qui n’est jamais une mince affaire dans tous les prémices, participerait au fait de renforcer les certitudes d’un groupe en mesure d’en avoir, si les sains travaux d’approche se transforment en prochaines réussites comptables.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Morteau-Montlebon à revivre
Posté le 24/08/2019
Premier succès de la saison pour les Bisontins, devant Morteau-Montlebon (1-0). A dix contre onze, pendant toute la rencontre, le Besançon Foot, dominateur une bonne partie du match, a tenu ce gain des trois points après l'essentielle réalisation de Siyar Batgi. Une victoire qui vous soude un collectif. Bravo les Bleus !
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Morteau
Posté le 24/08/2019
Après ce premier succès de la saison (1-0) du Besançon Foot face à Morteau-Montlebon, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Sébastien Mazzotti, ainsi que celle du buteur de la soirée, Siyar Batgi.
Réduits à dix dès la quatrième minute, dans un match face à Morteau-Montlebon par conséquent devenu compliqué pour eux, les Bisontins, toujours solidaires et par moments brillants, ont décroché et tenu un succès (1-0) qui pourrait être charnière.
Dans l’adrénaline sportive, le plus souvent, il n’y a rien de plus beau qu’une victoire arrachée dans la difficulté. Celle que le Besançon Foot a obtenue, face à son voisin de Morteau-Montlebon, en fait partie. Avant tout parce qu’elle l’a été à dix contre onze, pendant plus de 90 minutes, arrêts de jeu compris. « Mais même à dix, il y avait une nette différence de niveau » a reconnu, sans se cacher, Sébastien Mazzotti, le coach mortuacien.
Difficile de lui donner tort. Samedi, Besançon était au-dessus. L’aurait-il encore davantage été avec Dias sur le terrain ? On ne s’interdira pas de le penser, mais l’essentiel, à froid, est ailleurs. Jugée soit sévère soit dommageable et évitable, l’expulsion du meneur de jeu bisontin, lequel va indéniablement manquer, doit faire réfléchir. Cette formation bisontine, qui a des capacités certaines, doit définitivement apprendre à durablement se canaliser, si elle veut grandir ensemble. Seule cette maturité pourra reléguer, au second rang, les obstacles (ou faits de jeu…) que les Bleus rencontreront sur leur chemin.
On a aimé les valeurs de cette équipe
Il faut d’ailleurs relever que les partenaires de Victor Pillot, une fois outragés, ont su se remettre, seuls comme des grands, dans le bon sens de la marche. Samedi, ils ont directement appliqué, après l’expulsion précoce, le schéma qui apparaissait nécessaire pour, d’une part « ne pas sombrer » dixit Siyar Batgi, mais, mieux, dégager un visage cohérent et possiblement menaçant. Dans le jeu, autour du régulier Diaby, le Besançon Foot a d’abord été appliqué, avec deux lignes de quatre disciplinées et drivées par l’impeccable duo défensif Dirand-Pillot, qui représente peut-être la meilleure satisfaction de ce début de saison.
La prise de confiance (et de conscience) progressive a sans doute été permise par l’inoffensive prestation mortuacienne, jugée « inquiétante » par son entraîneur, mais il y avait là une véritable récompense, côté bisontin. Après la débauche d’énergie à Sochaux (2), ce groupe, dont on a aimé les valeurs opiniâtres et guerrières, méritait ce succès. Le but, superbe, d’un Batgi astucieusement servi par Mebrak, suite à une remontée de balle de Diaby (1-0, 54e), l’a donc rendu un peu plus beau. Une semaine avant d’aller défier, chez lui, une équipe d’Is-Selongey chez qui on ne vient jamais dicter sa loi comme ça, se dire que le Besançon Foot est là, prometteur et fidèle au rendez-vous, est une belle façon de lancer cette saison qui a pour l’instant, et c’est bien, comme des airs de continuation…
Maxime Chevrier
Entrez le bon mot de passe
Posté le 31/08/2019
Ce match à Selongey, samedi (18h) à Selongey, ressemble fort à une clé, pour le Besançon Foot. Sur le papier, dans le combat, il est peut-être le plus dur du début de saison, et c’est aussi pour cette raison qu’il peut ouvrir des perspectives.
Est-ce la journée des premières tendances ? Dans l’idée, il peut un peu avoir de ça. Sur les coups de 20h, des différences, plus nettes au classement, pourraient s’observer. A condition qu’elles confortent des premières impressions encore extrêmement provisoires, après seulement deux rencontres. Ces dernières, le Besançon Foot les a disputées avec un état d’esprit qui lui autorise un espoir, celui de pouvoir voyager.
Les partenaires de Victor Pillot seront du reste rapidement au parfum, tout à l’heure au stade des Courvelles, sur l’importance capitale de cette valeur qu’ils semblent très bien avoir dupliquée, par rapport à la saison dernière. On ne gagne jamais à Selongey par hasard et, dans l’intensité, tout autant que dans l’impact, c’est sans doute un vrai bon match de National 3, qui attend les Bisontins. Encore un peu plus, visiblement, que les précédents exercices, compte tenu de l’envie selongéenne, « de rester dans ce haut de tableau ». Toujours aussi solide, renforcée même, la formation du nouvel entraîneur Benjamin Gilles est surtout potentiellement redoutable devant, notamment avec le duo Abbew Buckmn-Oumakhou.
« Ce match doit apporter des réponses »
« On se rend chez une équipe ambitieuse. Ça a toujours été compliqué à Selongey, on s’attend donc à un match difficile, d’autant plus qu’ils sont eux aussi dans une belle dynamique, avec également une victoire en infériorité numérique, à l’extérieur qui plus est (NDLR : 1-2 à Roche-Novillars ». Déjà prudent de nature, Hervé Genet n’est pas dans le discours de façade. Parce qu’il sait ce qui attend ses hommes, sur ce terrain étriqué, le technicien alerte, même. « J’attends que l’on soit un peu plus humbles et ce match doit en ce sens apporter des réponses. Le mental, je sais que mon équipe l’a, je veux aussi qu’elle me montre de l’amélioration dans la finition et qu’elle arrête de se pénaliser toute seule ».
En clair faire mal avant de se faire mal, manifester rigueur et expérience. Evidente dans le domaine, la marge de progression du Besançon Foot passera au révélateur, dans un déplacement qui lui avait réussi, ces deux dernières saisons, avec deux succès (0-1) arrachés dans les dernières secondes. Arracher, grappiller, rien lâcher : le champ lexical doubiste doit rester celui-là, en Côte d’Or, où les Bleus vont être attendus de pied ferme. Comme un mot de passe, pour eux dans cette saison, cette rencontre aurait la particularité de les identifier comme de solides gaillards. Ils aiment l’être, alors à eux de jouer.
Maxime Chevrier
Is-Selongey - Besançon Foot en live
Posté le 31/08/2019
C'est un déplacement périlleux qui attend les Bisontins, sur le terrain de Selongey où il n'est vraiment jamais simple de venir dicter sa loi. Cette année, certainement un peu plus encore, le club d'Is-Selongey, qui a bien attaqué sa saison, nourrissant de légitimes espoirs.
Après ce succès (0-1) du Besançon Foot à Is-Selongey, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Benjamin Gilles, ainsi que celle du latéral droit bisontin Wilfried Kiala.
Tirage au sort du troisième tour de la Coupe de France à suivre en live sur notre site Internet. Il marque, vous le savez, l’entrée en lice des clubs de Régional 1 et de National 3, dont le Besançon Foot.
On vous souhaite la bienvenue sur notre site Internet.
Pensez, très régulièrement, à actualiser votre page en appuyant sur la touche F5 (sur ordinateur).
Deux informations, relayées par Jacques Quantin : les clubs participants à ce 3e tour, et c'est une première, auront droit à un jeu de maillot. Le petit-Poucet sera le club de Bey (Saône-et-Loire) qui évolue en 4e division de District.
Les discours des officiels, actuellement. Notamment Daniel Fonteniaud, le président de la Ligue Bourgogne Franche-Comté. L'hôte de la soirée, qui procédera au tirage, sera Monsieur André Cassard, patron de la concession Espace 3000 (Chateaufarine), partenaire par ailleurs du Besançon Foot.
Il y aura six poules pour ce tirage. Le Besançon Football est placé dans la poule E avec un autre club de National 3, Is-Selongey, qu'il vient de battre samedi dernier en championnat. Figurent aussi Avallon, Quetigny, Fauverney, Saint-Apollinaire (Régional 1), Marsannay, Asptt Dijon, USC Dijon, Chevigny Saint-Sauveur (Régional 2)... Un groupe très bourguignon, donc.
Voilà, c'est la fin de ce tirage au sort. Merci de nous avoir suivis. On vous souhaite une belle soirée sur nos médias et on vous donne rendez-vous surtout, en nombre, ce samedi (18h) au Rosemont, pour la grosse réception du champion sortant, la réserve professionnelle de Dijon.
Maxime Chevrier
L’appel des sensations
Posté le 07/09/2019
C’est, très certainement, un gros match qui attend, ce samedi (18h) au Rosemont, des Bisontins confrontés au champion sortant. En pleine trêve internationale, la réserve professionnelle de Dijon aura tout de l’adversaire de taille. Voilà qui promet.
Sur le papier, c’est chouette. Le « choc » de cette quatrième journée, entre une équipe dijonnaise dont l’actuelle 5e place renvoie à sa sortie de route surprise à Valdahon-Vercel, et un solide et invaincu Besançon Foot pourrait se jouer sur des détails qui voudraient dire beaucoup. Sur le papier en tout cas, les partenaires de Victor Pillot vont singulièrement devoir monter en gamme, après leurs deux récents essais, réussis, face à Morteau-Montlebon et Is-Selongey.
Hervé Genet est d’accord avec ce point. « Je ne sais pas, malgré tout, si Dijon est au-dessus de Sochaux, avec les fluctuations d’effectif des réserves, une semaine sur l’autre. Mais une chose est sûre, on joue une équipe du haut de tableau, qui n’est autre que le champion en titre ». Une affiche qui rappellera à quel point les Bisontins avaient su la maîtriser, en mai dernier à Léo-Lagrange, dans ce qui avait constitué le match référence (4-1), à tout point de vue, d’un groupe avide, visiblement, de poursuivre sur ces bases.
Genet veut une vision à plus long terme
Tout à l’heure, au Rosemont, on retrouvera d’ailleurs certains aspects presque devenus familiers. Fort de son carton, samedi dernier, devant Roche-Novillars (6-0), le DFCO se présentera avec la meilleure attaque du groupe, ce qui lui va bien au teint. Coin opposé, les Bleus, comme la saison dernière, repartent avec le statut de meilleure défense (NDLR : un but encaissé en trois matches) à préserver. « Ce sera difficile, on le sait, mais je pousse vraiment les joueurs à continuer sur ce que l’on fait de bien ».
Une façon, déguisée pour l’entraîneur bisontin, de dire à son groupe qu’il croit fermement en lui et que ce gros match pourrait renforcer et raviver, un peu plus, cet espoir. L’intéressé, rodé à l’exercice, ne devrait, pourtant, pas tirer de conclusions, après coup. « Car ce sera trop tôt. Je me fixe la fin octobre. On aura joué plus de matches et puis, des choses auront changé. Dias sera revenu de suspension, d’autres joueurs seront qualifiés, les choix seront plus importants ». En parlant de nouveau joueur, l’ex-Sochalien, et Bisontin d’origine, Gaëtan Beuve, fera sa première dans le groupe, ce samedi. « Continuons à être humble. Un championnat, ce n’est pas un 100 mètres, mais une course longue, un marathon » poursuit Genet. Il y aurait donc, là, un virage à bien négocier.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Dijon (2) à revivre
Posté le 07/09/2019
C'était un match attendu, pour un Besançon Foot qui se savait confronté au champion sortant. La réserve professionnelle de Dijon, réaliste et qui a été meilleure que des Bisontins empruntés et nerveux, s'est imposée (0-2) dans ce rendez-vous.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Besançon Foot - Dijon (2)
Posté le 07/09/2019
Après cette défaite (0-2) du Besançon Foot face à la réserve professionnelle de Dijon, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Christophe Point, ainsi que celle de Yannick Cyprien.
Le Besançon Foot fait son entrée en lice en Coupe de France contre Fontaine-lès-Dijon, club côte-d’orien de R3, ce dimanche (15h). Une rencontre fort attendue du côté des Fontainois qui veulent prouver leur valeur et croire en leur chance, malgré l’écart hiérarchique.
Depuis le tirage de ce troisième tour, les nuits de Thomas Letrecher, le coach de Fontaine, en banlieue nord-ouest dijonnaise, doivent être agitées et perturbées, voire carrément blanches. Sûrement à cause de ces mille et une questions qui lui trottent dans la tête quand il pense à cette confrontation qui arrive, contre le voisin bisontin, qui ferait presque figure d’ogre.
« C’est sûr que j’aime à concevoir une sorte de scénario idéal où on aborde le match de la meilleure des façons en gardant nos cages inviolées, et puis où l’on marque finalement en toute fin de partie… » Avoir l’espoir, croire en son équipe et échafauder ainsi les conditions nécessaires à un exploit, il ne sera pas le premier, ni le dernier entraîneur à qui cela arrive. Pour le coach fontainois, ses joueurs entrent dans cette catégorie qui fait d’eux des « compétiteurs qui jouent pour la gagne » dans une compétition qui a vu, plus d’une fois, les différences hiérarchiques être allègrement piétinées par la seule rage de vaincre. Mais dans le même temps, une certaine prudence s’impose, malgré tout. « On a conscience de tomber sur un gros et c’est plutôt une bonne chose que cela arrive à ce stade de la compétition. Quoi qu’il arrive, on n’aura pas de regrets à avoir.»
« Un bon challenge »
Du côté du président de Fontaine-lès-Dijon, Jérôme Majnoni, confiance, décontraction et bonne humeur sont également de mise. « On est très content de recevoir une N3, tous les joueurs sont motivés et feront de leur mieux. C’est un bon challenge. » Et il est vrai que ce match de coupe s’apparentera à un petit ballon d’oxygène « qui fait sortir du quotidien du championnat », que les Fontainois n’ont d’ailleurs pas trop mal débuté, occupant une honorable cinquième place. « Ce match contre le Besançon Foot va aussi nous permettre de nous tester, on a tout à y gagner, en prenant du plaisir contre une équipe sans doute plus forte, mais que l’on ne va pas hésiter à aller titiller. »
Une rencontre également placée directement dans cet « esprit festif », si propre à la Coupe de France, où le club « va pouvoir impliquer et mobiliser du monde, comme les jeunes licenciés et leurs parents » pour l’organisation globale de l’événement. En définitive, un match très important pour la vie du club côte-d’orien, et qui rend le président fontainois « impatient », forcément. Mais qui tient à conclure, sur une note de fairplay: « On est ravi d’accueillir Besançon et que le meilleur gagne ! »
Les Bisontins sont donc attendus, et devront impérativement aborder la rencontre sans cette once de condescendance, parfois pointée pendant l’avant-saison par leur coach, Hervé Genet, tout en se souvenant du fameux adage « Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort… »
Benjamin Gonnot
Ces matches qu’on ne connaît que trop…
Posté le 22/09/2019
Il a bien sûr tout du piège, ce court déplacement, ce dimanche (15h) à Novillars. Chez la lanterne rouge provisoire, seule équipe à ne pas avoir encore goûté au succès, le Besançon Foot va déjà devoir être exemplaire dans sa tenue, s’il veut prendre position sur le podium.
Tous les joueurs ont fait tapis, les Bisontins seront les derniers, ce week-end, à dévoiler leurs cartes. Pour eux, l’enjeu est limpide : un succès à l’Intercommunal de Novillars, et ils deviendront 3e d’un classement que mènent, à une allure de grands favoris, Gueugnon et Auxerre (2). Un constat qui vaut prudence et avant tout méthode. Ce n’est pas, en plus, comme si le Besançon Foot entretenait, ces deux dernières années, d’amers souvenirs dans ses déplacements chez des promus (Saint-Vit, Grandvillars…) que beaucoup lui prédisaient gagnés à l’avance.
Pour être allé observer, à trois reprises en ce début de saison, Roche-Novillars, Hervé Genet a même choisi de hausser le ton et ses joueurs doivent s’attendre, en la matière, à quelques surprises. « Ces matches-là nous ont trop coûté, par le passé. J’attends beaucoup plus de concentration, dorénavant, de la part des joueurs ». Deux expulsions, un but encaissé (Dijon) dans les premières secondes : tout ça doit vite être remballé, pour décemment espérer se positionner en haut de tableau.
Face à un promu galvanisé
Autre incontournable : la maturité, qui convoque à une maîtrise individuelle et collective bien supérieure à ce qui a été aperçu, jusqu’ici. Dans un contexte de derby, les partenaires de Victor Pillot auront tout intérêt à rester froids, sourds à l’environnement. « Ils seront prévenus. Il est déjà difficile de gagner un match à l’extérieur, surtout à Roche, qui sera surmotivé contre nous. Il n’y a rien d’anormal là-dedans, c’est un derby, et on sait très bien que s’il est un match qui peut relancer un voisin, c’est contre nous ou le Racing, dans ce genre de cas ».
Avec toutes les précautions d’usage, Hervé Genet devrait donc insister sur la prioritaire notion de combat. C’est elle qui sera à-même, ensuite, de diriger les Bisontins vers leur objectif. « Evidemment qu’on y va dans l’état d’esprit de nous rattraper, après la contre-performance contre Dijon ». Elle pourrait être diluée en cas de belle reprise, dans une période où les places sont déjà chères. A force, les « Bleus » commencent à connaître la chanson. A eux de la maîtriser sur le bout des doigts. Sans fausse note donc.
Maxime Chevrier
Roche-Novillars - BF à revivre
Posté le 22/09/2019
On ne retiendra, c'est clair, que la victoire (0-1). Eux qui ont vu la réalisation de Koné, parfaitement valable (sic !), refusé en début de seconde période, les Bisontins ont attendu les dix dernières minutes, pour faire la différence sur un penalty, pour le moins litigieux, de Mebrak. Ce derby, très pauvre techniquement, permet au Besançon Foot d'accéder au podium.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Roche-Novillars - BF
Posté le 22/09/2019
Après ce difficile succès (0-1) du Besançon Foot sur la pelouse de Roche-Novillars, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Mickaël Paget et Hervé Genet, ainsi que celle de Robin Vauthey
Après s’être débarrassé de Fontaine-lès Dijon (1-6), club de R3, au tour précédent, le Besançon Foot effectuera, ce samedi (17h), un court déplacement chez un club de Régional 2, Noidans-lès-Vesoul. L'occasion pour le FC Noidanais, reparti de zéro quelques années en arrière, de se mettre en valeur.
Il ne faut pas discuter bien longtemps avec le président noidanais, Jean-Yves Falchier, pour se rendre compte de la ferveur qui l'anime, quand on l'interroge sur un club qu'il a repris, dans des conditions difficiles, il y a sept ans. Afin de ne pas renouveler les erreurs du passé, le président Falchier se veut avant tout, et fort logiquement « un bon gestionnaire » pour un club « structuré et viable financièrement », mais sans oublier le côté « convivial », en insistant bien que « les joueurs, c'est avant tout des copains. »
Autant dire qu'accueillir le Besançon Foot lui fait très plaisir, malgré l'ampleur de la tâche pour ses protégés. « C’est sûr que c'est un tirage difficile, car on est deux divisions en dessous. Au quatrième tour, c’est forcé de tomber sur une équipe plus forte. On est conscients d’être le petit face au gros… » Mais dans le même temps, le président veut croire à un exploit : « On va se battre et jouer notre va-tout. »
Noidans ne « fermera pas le jeu »
Le FC Noidanais, c'est un club actuellement en milieu de classement de son championnat de Régional 2, comptant 300 licenciés avec quatre équipes séniors, deux équipes féminines et les traditionnelles catégories de jeunes (U18, U15, U13…). Tout cela, le président Falchier aime aussi à le souligner, tout en se réjouissant « d’avoir deux écoles de foot, filles et garçons, qui ont été labélisées cette année. » et ce, dans un contexte fortement concurrentiel avec l’existence du GJ Pays Minier, véritable navire amiral pour les équipes de jeunes en Haute-Saône, sans oublier Vesoul, évidemment, club lui aussi marqué par bien des turpitudes passées.
En tout cas, la rencontre se jouera sur un terrain « entièrement refait cet été et qui n'a pour l'instant accueilli qu'un seul match » précise, en technicien avisé, le coach, Yohann Banelli, passé par le BRC et qui a déjà bien suivi le début de saison des Bisontins. « J'ai pu voir qu'ils restaient sur deux matches un peu délicats en championnat, mais je suis conscient de la valeur de cette équipe entraînée par un Hervé Genet, que je connais un peu. On veut naturellement jouer notre chance et faire douter notre adversaire. En fait, on aborde ce match sans pression. »
La coupe de France sera aussi une belle occasion pour « attirer du monde, faire un peu fonctionner la buvette (rires) et le plus important, donner une belle image du club. » Le coach se projette même plus en avant, pour cette confrontation, forcément « spéciale » : « On veut faire du mieux possible pour cette rencontre, on va résister le plus vaillamment possible, et surtout ne pas fermer le jeu. En tout cas, c’est une belle affiche. C’est que du bonus, le but sera surtout de tenir tête aux Bisontins et de ne pas prendre une leçon de foot.»
Et à propos de « leçon », l’année dernière au même stade de la compétition, les Noidanais étaient tombés contre Morteau, après un match qui leur avait laissé « des regrets », selon les mots du coach Banelli. Ils sont donc bien décidés à ne pas en avoir cette fois-ci.
Benjamin Gonnot
La simplicité leur va bien
Posté le 29/09/2019
Le début de l’aventure Coupe de France est une entière réussite. Après Fontaine-lès-Dijon, c’est Noidans-lès-Vesoul (Régional 2) qui a fait les frais d’un Besançon Foot que l’on préfère tellement, quand il est ainsi appliqué et impliqué. Le jeu et les buts ont logiquement suivi (1-8).
Personne, à vrai dire, ne s’attendait à un tel écart, à un tel cavalier seul bisontin. Surtout pas le club de Noidans, qui avait vraiment très bien fait les choses et avait su attirer du beau monde derrière lui. Mais les joueurs de Yoann Banelli, parmi lesquels on retrouvait l’ex-Vésulien Maire, n’ont jamais pu exister. Malheureusement pour eux, leurs homologues du Besançon Foot les ont respectés de bout en bout.
Cette rigueur, clairement, va bien mieux aux partenaires de Victor Pillot, qui avaient, quelque part, à se racheter du triste match à Roche-Novillars. Ils ont fait mieux que ça et si Hervé Genet, modeste, chassait tout excès d’euphorie, après la rencontre, difficile de ne pas souligner la performance d’ensemble. Inscrire huit buts, dans une rencontre, ne peut être anodin. Les construire, avec cet accent collectif aigu, est encore meilleur. « Ça donne de la confiance et c’est vrai qu’on a très bien joué » apprécie un coach qui se veut déjà tourné vers Valdahon-Vercel, avec la même remobilisation qui devra aller avec.
Beuve et Trousseau marquent des points, Kiala chute
Car ce samedi, Noidans a tout de suite compris que les « Bleus » ne laisseraient rien. Ou si peu. L’entame, dans ces conditions, avait été un modèle du genre. Deux buts en un quart d’heure, avec à chaque fois Beuve, l’ex-Sochalien, à l’origine sur son côté gauche. Un premier centre en retrait bien senti pour la belle reprise d’Adjakly (0-1, 7e), puis une conclusion à bout portant de Trousseau (0-2, 15e) : ça sentait déjà bon. Le Besançon Foot pouvait dérouler. Il allait asphyxier des locaux qui couraient après le ballon, comme sur cette action d’école où Kiala, décalé par Trousseau, trouvait la très belle tête de Mendes (0-3, 25e).
Et quand ce n’était pas le collectif, c’était l’exploit individuel, comme cette chevauchée dans la surface d’un Trousseau très à son avantage (0-4, 31e), ou la réussite, avec ce centre-tir de Kiala, qui médusait Goux (0-5, 37e). Pour le latéral droit bisontin, impliqué sur deux buts, donc, la suite allait être bien moins drôle, avec une très probable entorse acromio-claviculaire, qui avait nécessité l’intervention des pompiers. « Le point noir de la soirée… » grimaçait le technicien bisontin. On avait alors dépassé l’heure de jeu, et l’écart avait eu le temps d’enfler, encore plus. Car sur un centre de Trousseau, c’est cette fois Beuve qui avait le rôle - et il le méritait bien - du buteur à bout portant (0-6, 48e).
Alors qu’il n’y avait plus qu’à gérer les affaires courantes, Mendes en profitait pour signer un doublé (0-7, 58e) et Batgi, entré en jeu, y était, lui aussi, allé de sa réalisation personnelle (0-8, 71e). A dix, suite à un choc qui avait mis Koné KO, les Doubistes terminaient de façon légitimement plus désordonnée. Un oubli de replacement permettait même à Grandgirard, face à Dirand, d’envelopper superbement son ballon, aux 16 mètres, pour tromper Vauthey (1-8, 84e). Rien qui n’entache la très belle image montrée par un Besançon Foot que l’on aimerait voir confirmer pour retrouver à pareille fête.
A Noidans, Maxime Chevrier
CdF : le tirage au sort à revivre
Posté le 02/10/2019
Le verdict a été rendu et il n'a pas gâté le Besançon Foot, qui affrontera, pour le compte du 5e tour de la Coupe de France, le CA Pontarlier. Le match aura lieu à Besançon, le samedi 12 octobre. Grosse affiche en perspective.
On vous souhaite la bienvenue sur notre site pour suivre ce moment en live.
La cérémonie, comme de coutume, sera présentée par l'excellent Jacques Quantin. Pour l'heure, le président de la Ligue Bourgogne Franche-Comté, Daniel Fonteniaud, s'exprime. La connexion n'est pas optimale, nous tenterons de vous faire vivre ce moment au mieux. Il y aura du temps d'attente, avant le verdict du tirage au sort du 5e tour de la Coupe de France puisque, seront tirés avant Gambardella (2e tour), Coupe de France féminines (2e tour) et Coupe de Bourgogne Franche-Comté...
Pensez, régulièrement, à actualiser votre page.
Place actuellement au tirage de la Coupe Gambardella (match les 12/13 octobre).
Les U18 du Besançon Foot se déplaceront à Champagnole, le Racing ira de son côté à Haute-Lizaine.
En attendant, on va vous livrer la composition des deux poules qui ont été composées par la commission, pour ce tirage du 5e tour de la Coupe de France.
Groupe A :
Louhans-Cuiseaux (N2)
Jura Sud (N2)
Montceau (N3)
Gueugnon (N3)
Is-Selongey (N3)
Saint-Apollinaire (R1)
Auxerre Stade (R1)
Paron (R1)
SNID (R1)
La Charité-sur-Loire (R1)
Cosne (R1)
Nevers 58 (R3) ou Chalon FC (R1)
Beaune (R2)
Nevers Challuy (R3)
Villages (D1)
Echenon (D2)
Groupe B :
Belfort (N2)
Jura Dolois (N3)
Racing (N3)
Besançon Foot (N3)
Pontarlier (N3)
Morteau-Montlebon (N3)
Grandvillars (R1)
Belfort Sud (R1)
Ornans (R1)
4 Rivières (R1)
Vesoul (R1)
Lons-le-Saunier (R1)
Fauverney (R1)
Sous Roches (R3)
L’Isle-sur-Doubs (R3)
Brenne Orain (D2)
Autant vous dire qu'il va y avoir du choc...
En Coupe de France, les filles du Besançon Foot auront droit à un choc. Les Bleues recevront Pontarlier.
Place, dans quelques instants, au tirage au sort du 2e tour de la Coupe Bourgogne Franche-Comté, qui risque d'être un peu long. Un peu d'attente encore, les amis...
Huit matches par groupe, en Coupe de France, et hormis le petit-Poucet jurassien de Brenne Orain (D2), ainsi que les clubs de l'Isle-sur-le-Doubs et Sous Roches (R3), il va falloir être costaud.
En plus des membres du comité directeur de la Ligue, le tirage sera effectué par Michel Gury et Yohan Brulé, responsables à Intersport.
Nous en sommes toujours à la Coupe BFC. La majorité des équipes franc-comtoises vont bientôt être tirées.
Eh bien vous savez quoi ? Vous avez bien fait d'attendre, on va partir dans quelques instants, pour ce tirage du 5e tour de la Coupe de France.
Place au groupe A, il est pour les équipes de Bourgogne.
On le voyait un peu venir. Le Besançon Foot est donc servi : avec l'un des deux gros chocs de ce 5e tour, avec Morteau-Montlebon - ASM Belfort. La réception de Pontarlier sera forcément compliquée. Voilà qui promet une grosse affiche et une grosse affluence le 12 octobre prochain.
Merci de nous avoir suivis. On vous souhaite une excellente soirée. Rendez-vous dimanche (15h), à Saône, pour le retour attendu au championnat, avec ce derby contre Valdahon-Vercel.
Maxime Chevrier
Des hommes avertis…
Posté le 06/10/2019
Le tableau ressemble assez à ce que le Besançon Foot a connu, il y a deux semaines à Novillars. Face à Valdahon-Vercel, un autre promu qu’ils n’affronteront pas chez lui, mais à Saône, les Bisontins auront le podium en vue, à l’issue d’un match qu’il faut s’évertuer à… jouer.
Ils ont les enjeux, connaissent le décor et donc tous les pièges qui vont avec. Oui, comme à Novillars il y a deux semaines, les partenaires de Victor Pillot n’ignorent pas qu’un résultat positif à Saône les ramènerait à la troisième place du podium. C’est même la réponse, attendue, aux succès, samedi, des gros outsiders que sont Jura Dolois et Pontarlier, derrière Gueugnon, l’intenable leader. Mais contrairement à la bouillie de football d’il y a deux semaines, mieux vaudra faire les choses dans l’ordre.
Le Besançon Foot s’est d’ailleurs rappelé ces priorités et le fait que la remise en ordre ait été effectuée en Coupe de France, chez un adversaire (Noidans, R2) hiérarchiquement inférieur, ne doit pas diluer le constat. Car lorsque cette équipe joue, simplement, en aérant et fluidifiant ses mouvements, le champ des possibles s’élargit rapidement pour elle. Une façon de penser que ce groupe pourrait bien être son principal adversaire, dans un contexte de derby où le flegme devra répondre à l’inévitable engagement.
« A chacun de relever le curseur »
« Il y a désormais besoin que tout le monde relève le curseur, dans la préparation, l’appréhension du rendez-vous et le sérieux » note Hervé Genet, qui a prévenu tout son monde. Face à une équipe de Valdahon-Vercel qu’il a vue en championnat et dont il semble persuadé qu’elle « livrera tout au long de la saison des matches de coupe pour aller chercher son maintien », l’entraîneur bisontin en appelle à la qualité. « A nous d’être prêts physiquement et techniquement ».
La période le réclame, d’autant qu’elle avait été ciblée, en début de saison par le coach bisontin, comme un second point de départ. « On s’est préparé pour cette phase-là, qui va nous voir enchaîner des grosses rencontres de championnat et la Coupe de France ». Une période qui doit, aussi, coïncider avec de nouvelles armes. Guetté et espéré, le retour d’un Dias, qui a à se faire pardonner après sa suspension, est susceptible de participer aux promesses et attentes qui se greffent, pour l’heure, à ce qui s’assimile à un moment charnière de la saison.
Maxime Chevrier
Valdahon-Vercel - BF à revivre
Posté le 06/10/2019
Une victoire logique et convaincante. Les Bisontins ont pris le meilleur (0-2) sur une équipe de Valdahon-Vercel, qu'ils ont affrontée sur le terrain synthétique de Saône, et qu'ils ont dominée, en s'appuyant sur leur force de frappe sur coups de pied arrêtés, en première période. La troisième place sur le podium est conservée.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Valdahon-Vercel - Besançon Foot
Posté le 06/10/2019
Après ce succès (0-2) du Besançon Foot en déplacement, à Saône, pour y affronter Valdahon-Vercel, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Grégory Tournoux, ainsi que celle du milieu bisontin Yannis Drais.
Dans le sillage de Rafael Dias, leur meneur de jeu de retour de suspension, les Bisontins ont dégagé de l’autorité et du sérieux, dans le succès qu’ils sont logiquement allés chercher, face à Valdahon-Vercel (0-2). Ça a rappelé certains bons souvenirs.
Un symbole, qui résume bonne partie de cette rencontre. Dias qui, à proximité de la surface adverse, s’arrache pour récupérer un ballon que n’avait pas voulu perdre le fougueux Mebrak. Dans l’action, le meneur de jeu bisontin reçoit un de ces taquets qu’il subit traditionnellement, dans les rencontres de National 3, ne bronche pas, se relève et transforme le coup franc qui suit en une petite merveille d’ouverture de score (0-1, 26e).
Quand il est comme ça, dur au mal et donc humble face à l’effort, le Besançon Foot peut faire mal à tout moment, dans ce groupe. A lui de s’en persuader, encore et toujours, de définitivement reléguer ces scories comportementales qui lui ont nui pour ne conserver que l’essentiel : la maîtrise, de soi et du jeu. Sur un terrain synthétique qui ne l’a pas désavantagé, en cela, Besançon l’a eue, face à une équipe de Valdahon-Vercel qui avait d’ailleurs flairé le danger, en tentant un inhabituel 3-5-2, du coup modifié à la pause.
Ce réel potentiel va être mis au révélateur, désormais
Le plan de Grégory Tournoux aurait pu fonctionner, si les « Bleus » n’avaient pas été métronomes, sur des phases arrêtées qui ont rappelé quelle solidité ils pouvaient dégager. Mebrak, dans un duo en forme de remake de la superbe saison dernière, avait, ainsi, coupé au premier poteau, le corner de Dias (0-2, 35e). Chez Hervé Genet, le sourire valait récompense du travail effectué. « On travaille ces phases depuis le début de l’été et on en avait eu un nombre incalculable, sur les premiers matches… ».
Meilleure techniquement, son équipe a pu gérer, avec ce scénario favorable. En face, Tournoux avait également raison de ne « pas en vouloir à ses garçons », apparus valeureux et opiniâtres. Jamais, cela dit, ils ne mirent véritablement Vauthey en danger, si l’on excepte, et le moment aurait pu être charnière, ce but refusé à Maatoug, pour une position de hors-jeu limite (65e). La seule fois que la défense bisontine - qui reprend, elle aussi, certains standards qui avaient fait la force du Besançon Foot, la saison dernière - avait été prise dans la profondeur.
Objectivement, il faut dire aussi que les « Bleus » avaient nettement eu la place, en seconde période (Mebrak, Dias, Batgi ou Drais), de corser l’addition. « Peut mieux faire » a même indiqué Hervé Genet, très probablement tourné vers la suite des opérations. Car désormais, le Besançon Foot, pour l’heure légitime à la 3e place du classement, va devoir réellement très bien faire, alors que des échéances face à Pontarlier, Gueugnon et Auxerre sont annoncées. Tout ce qui se fait de mieux à un niveau où le Besançon Foot retrouve, aussi, un certain rang, aux yeux de tout le monde.
Maxime Chevrier
Ce moment attendu
Posté le 11/10/2019
C’est l’affiche, dans la région, qui fait le plus saliver. Le Besançon Foot - Pontarlier de ce samedi (16h) arrive tôt et mettra donc, au tapis dès ce 5e tour, l’un des plus gros pourvoyeurs locaux d’émotions, en Coupe de France. Compétition avec laquelle les Bisontins veulent prolonger leur belle histoire récente.
Vous aimez le foot et les émotions. Alors vous devriez être servi(e), ce samedi après-midi, sur un complexe du Rosemont qui attend la foule des grands jours. En forme, conscient qu’il a beaucoup à démontrer dans un tel rendez-vous, le Besançon Foot attend désormais un match qu’il n’espérait pas… si tôt. Le tirage au sort l’a choisi ainsi et ce 5e tour ardu rappelle un précepte repris par Hervé Genet. « Pour aller loin en Coupe de France, il faut généralement passer par une vraie performance. Nous y sommes… ».
Le moment rappelle, assez, l’échéance de 2016 quand, au même stade de la compétition, cette équipe, sous l’appellation BFC, avait sorti une prestation de toute beauté à Jura Sud, pensionnaire de National 2, sorti chez lui après prolongation (2-3). Un 32e de finale (NDLR : Nancy, 0-3) avait suivi, en guise de récompense. « Contre Pontarlier, c’est la même chose. On sait que, dès les premiers instants, on se devra d’être à 100%. Pour moi, il n’y avait rien de tel pour pouvoir, ensuite, bien plonger dans les matches (Gueugnon, Auxerre) qui nous attendent ».
Face à Pontarlier, toujours dur…
Parce qu’il sait que le match est estampillé « choc », Hervé Genet veut, sans doute, en tirer une quintessence. Aussi parce que son équipe, bien lancée dans son championnat, « où l’on tient la route », n’a jusqu’ici décroché ses quatre succès que face à des formations de la seconde moitié de tableau. « Et que l’on ne se méprenne pas sur Pontarlier. J’entends ce que certains veulent bien dire, par rapport au fait qu’ils ont perdu pas mal de joueurs, cet été. Moi, je ne me trompe pas d’adversaire, car je sais le travail qui est fait dans ce club ».
Un club qui n’a quasiment jamais réussi au technicien bisontin, sous l’étiquette Besançon Foot. « On était allé s’imposer 2-0 chez eux, en Coupe de Franche-Comté » se souvient-il, à juste titre (NDLR : en 2016) », évacuant ainsi l’effet bête noire. L’époque a changé. Le CAP, emmené par son buteur Capoue, aussi. Mais le contexte de derby donnera, à nouveau, un peu plus de sel à un rendez-vous qui n’en manque pas, avec son côté éliminatoire. « On a vécu des choses, en Coupe de France, que l’on veut revivre » avance, déterminé, Hervé Genet. Il se doute, qu’en face, Jean-Luc Courtet aura le même discours, avec des exploits qui avaient valu marques de fabrique, au milieu des années 2010. Version 2019, à l’échelle de ce début de saison, c’est donc le premier très gros rendez-vous. Ceux dont on parle et dont on peut se souvenir…
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Pontarlier à revivre
Posté le 12/10/2019
C'était le gros choc de ce 5e tour de la Coupe de France. Il a fallu la séance de tirs au but pour départager les deux pensionnaires de National 3 et c'est le Besançon Foot qui est sorti vainqueur et poursuit ainsi sa route dans la compétition.
Pour revvivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Pontarlier
Posté le 12/10/2019
Après cette qualification au bout du suspense (5-4 tab) du Besançon Foot face au CA Pontarlier, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Jean-Luc Courtet, ainsi que celle de Victor Di Pinto.
En infériorité numérique pendant l’équivalent d’un match entier, les Bisontins, qui ont même fini à neuf, n’ont finalement rien cédé à Pontarlier. Le CAP, sauvé par Buisson avant la fin du temps réglementaire, est tombé à la loterie des tirs au but (0-0, 5-4 aux TAB) face à un très méritant Besançon Foot qui promet de nouveau.
De la difficulté, naissent souvent les accomplissements les plus émouvants. En la matière, le Besançon Foot est servi. En ce qu’il a de plus profond, il semble autant capable de lui-même se créer cette difficulté avec un caractère tempétueux qui, d’un autre côté, le soude à l’extrême. Les partenaires de Victor Pillot, qui avaient lancé leur saison, en décrochant un premier succès, fin août, à dix contre onze toute la rencontre face à Morteau-Montlebon (1-0), ont récidivé, avec ce qui pourrait être la préface d’une belle histoire, en Coupe de France.
Le(s) tirage(s) au sort donnera, ou non, du poids à cette idée, mais il y a clairement, dans cette équipe bisontine, la place pour rêver un peu. « Quelque chose est né ce soir » répétait, au sortir d’une rencontre qui se sera étirée deux heures et demie durant, Victor Di Pinto, apparu saignant comme à sa plus belle époque. Le latéral droit faisait référence au défi que Hervé Genet avait lancé à ses troupes, à la mi-temps d’une rencontre mal embarquée.
Cette expulsion qui a rebattu les cartes
Car ce match, qui a longtemps prévalu par son scénario et ses rebondissements haletants, les Bisontins ont failli se le gâcher, alors même que tout laissait à penser qu’ils pourraient l’avoir sereinement en main. « A onze contre onze, ils avaient la maîtrise technique » a reconnu, lucide, Jean-Luc Courtet. Le coach pontissalien avait vu, dans les 20 premières minutes, ses joueurs subir. Puissant, avec incontestablement quelque chose, Dapé, le nouvel attaquant, avait été tout près de matérialiser cette domination (5e).
Sauf que tout avait été remis en cause par la bête, mais légitime, expulsion de Dirand (21e). En se faisant chiper, par Capoue, un ballon qu’il avait choisi de garder, le défenseur bisontin a fini par payer un excès de confiance qui lui avait déjà valu alertes, par le passé. « On a le don pour se créer nos propres problèmes » ne décolérait pas Hervé Genet. Le coach doubiste avait donc dû sortir cette corde sensible qui lui fait être à part.
Ils ont pour eux la solidité, les valeurs, mais aussi le potentiel
Après dix dernières minutes totalement pontissaliennes, où les jeunes De Vittori et Demougeot avaient su faire passer le vent de la menace, il y avait eu cette remobilisation, dans les vestiaires. Elle donna lieu à une deuxième mi-temps impeccablement gérée par un Besançon Foot qui a confirmé la solidité qu’il a forgée, depuis la saison dernière. Seul ce rush personnel de Capoue, conclu par un poteau extérieur (62e), avait paru contrebalancer une vraie tendance. Dans le jeu, les initiatives et l’inspiration, les locaux montraient davantage. Sans le toujours fort Buisson, ils auraient même plié leur affaire dans les ultimes secondes du temps réglementaires, avec Pillot ou Diaby.
Dans ce match toujours resté correct, en dépit d’un nombre trop important de cartons, l’intensité était montée de deux crans, en prolongation. On pensait Pontarlier perdu, quand L. Camara, en difficulté sur son flanc droit, était logiquement invité à rejoindre les vestiaires, pour un deuxième avertissement provoqué par Mendes (93e). Sur l’action, Buisson était sauvé par son poteau, puis il se détendait encore, sur le coup franc de Dias (102e). On se disait alors que l’ancien portier bisontin, héros à Jura Sud, il y a trois ans, renfilerait la tunique du sauveur, dans la séance des tirs au but, que le Besançon Foot s’était presque résolu à espérer. Car il avait fini à… neuf, suite au deuxième jaune reçu par Pillot (104e).
Après une grosse occasion de part et d’autre, cette loterie était arrivée. Le premier échec de Dias n’augurait rien de bon, mais était de suite annihilé par celui, vilain, de Seco Gomes. Les gardiens ne pouvaient rien sur les tentatives, toutes plus sûres les unes que les autres… jusqu’à ce que Vauthey jaillisse sur la frappe d’Oubachir. Parce qu’il le méritait, le Besançon Foot verra donc le 6e tour. Pour la 5e fois en six ans, depuis que Genet est sous les ordres du président Frascaro. Dans la région, personne n’a fait mieux.
Maxime Chevrier
C’est maintenant qu’on va savoir
Posté le 19/10/2019
Auteurs d’un début de saison réussi, les Bisontins, sur le podium depuis un mois, vont cette fois mesurer leur potentiel. Ce samedi (18h), devant le leader Gueugnon, ils vont s’atteler à ce qu’ils n’ont pas encore véritablement tenté jusqu’ici : battre une équipe de la première partie de tableau.
Est-ce un hasard de se retrouver sur le podium, au quart de la saison ? Ce ne le sera pas, c’est certain, si, d’aventure, le Besançon Foot y figurait, ce samedi sur les coups de 20h. Cela voudrait dire qu’il n’a au moins pas perdu face à un Gueugnon qui a… tout gagné, lors de ses six premiers matches de championnat. Et ce serait d’autant plus significatif que les garçons de Hervé Genet, dont les résultats sont pratiquement inattaquables, jusqu’ici, auraient réussi à faire un premier résultat, cette saison, contre un des favoris.
En six matches de championnat, les Bleus n’en ont rencontré qu’un. C’était la réserve professionnelle de Dijon (7e), laquelle était venue logiquement s’imposer, au Rosemont, dans un possible jour sans. Pour accréditer cette thèse, le Besançon Foot va devoir montrer ce qu’il a dans les tripes… et dans le crâne. La période l’appelle puisqu’après le leader et le gros match de Coupe de France à Jura Sud (National 2), des équipes comme Auxerre (2), Pontarlier, Jura Dolois se présenteront. Clairement, c’est maintenant qu’on va savoir.
Genet : « Un premier tournant »
« Certes, on arrive au quart du championnat, mais on n’a rien fait encore. Pour essayer de vaincre cette équipe de Gueugnon, il nous faudra beaucoup de patience et d’humilité. Si on prend nos grands airs, alors là… ». En une phrase, le coach bisontin a tout résumé. Chez lui, il y a sans doute, à la fois, cette ambition et cette confiance, qu’il tire d’un collectif soudé, insoumis et rebelle. « Parce que je sais que mon équipe est faite pour ce genre de rencontres, qui la motivent ». A la grinta, nécessaire et si plaisante, devra s’associer bien plus d’intelligence et d’expérience.
Trop sanctionné jusqu’ici, le Besançon Foot va, peut-être, finir par comprendre qu’il se nuit tout seul. Face à Gueugnon, Dirand et Pillot, suspendus, manqueront à l’appel, ce qui est forcément pénalisant. « Cela tombe toujours au mauvais moment. Cela dit, et même s’il est temps d’en tirer les conséquences, je ne m’en servirai pas comme excuse. Des absences, tout le monde en aura dans la saison et Gueugnon n’y échappe pas non plus ». Des Forgerons qui viendront, donc, disputer un choc à Besançon. « Les retrouver en tête est tout sauf une surprise. On les joue depuis quatre ans. Ça a toujours été une équipe qui cherche à bien jouer et qui avait des ambitions ».
Derrière ce caractère d’ambition, Hervé Genet n’a pas peur de mettre des mots, par rapport à cette affiche, 3e contre 1er. « Ils recherchent l’accession, nous pas spécialement, même si, depuis nos résultats de la saison dernière, nous avons pris goût à ce haut de tableau dans lequel nous souhaitons dorénavant rester ». A une distance pour l’heure respectable (5 points), le Besançon Foot a donc un premier résultat fort à quérir, en championnat. « C’est un premier tournant » reprend, sans faux-fuyant, le technicien doubiste. Ça promet.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Gueugnon en live
Posté le 19/10/2019
C'est le choc de cette 7e journée, le leader, qui a tout remporté pour le moment rend visite au Besançon Foot, actuel 3e. Pour prendre des points, les hommes de Hervé Genet devront sortir un très gros match.
Après cette défaite (1-2) du Besançon Foot face au FC Gueugnon, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Philippe Correia, ainsi que celle de Jorys Adjakly.
Le Besançon Foot va devoir s’accrocher, ce samedi (18h) à Moirans-en-Montagne, où il ne sera pas favori. Pour espérer revivre une épopée en Coupe de France, il lui faudra, comme en 2016, aller se qualifier chez une équipe de Jura Sud à qui il rend une division. Compliqué.
Avant le match de Pontarlier, qui, une semaine avant la réception de Gueugnon, aurait pu être un acte fondateur, Hervé Genet estimait qu’une performance était toujours nécessaire, dans un lointain parcours en Coupe de France. Il en faudra donc au moins deux, cette saison, au Besançon Foot, certes spécialiste du genre, dans la région, avec à son actif deux 8e tour et un 32e de finale sur les quatre derniers exercices.
La référence, de la saison 2016-2017 (NDLR : élimination 0-3 par Nancy, pensionnaire de Ligue 1), avait d’ailleurs été préfacée par une qualification remarquable, après prolongation et moult rebondissements (2-3), à Jura Sud. Un exemple à suivre ? « Ça a le mérite d’avoir existé. Maintenant, plus un seul joueur de l’époque n’est avec nous. Donc vous savez… ». L’entraîneur bisontin, privé de banc ce samedi soir (un match de suspension), ne doute pas un instant de la complexité de la tâche, chez une équipe relégable dans son championnat, mais très probablement requinquée par sa dernière victoire devant Monaco (2).
Genet : « Mon équipe est aussi capable du meilleur »
« C’est clair que ce n’est pas un tirage idéal pour nous. Se qualifier à l’extérieur est, par nature, difficile. A Jura Sud, un peu plus, mais je crois que c’est devenu un passage obligé, puisque si ce n’est pas le Racing, c’est nous qui affrontons chaque année cette équipe ». Pas de quoi, pour le coach doubiste, être fataliste non plus. « Mon équipe est aussi capable du meilleur, je ne me fais pas plus de mouron que ça » enchaîne-t-il, avec une volonté affirmée.
Car ce 6e tour, une semaine après la grosse frustration vécue en championnat, « pourrait totalement relancer le club » admet Hervé Genet, qui ne se formalise pas sur les absences nombreuses, et a priori pénalisantes, dans son effectif. « C’est le lot de toutes les équipes, d’avoir des suspendus, des blessés. Des joueurs ont signé chez nous pour jouer, je leur fais complètement confiance ». A eux d’écrire leur histoire, car au bout de ce qui peut s’apparenter, à Moirans, à un long tunnel obscur, attend la lueur. Celle de l’espoir et du rêve.
Maxime Chevrier
Jura Sud - Besançon Foot en Live
Posté le 26/10/2019
Gros défi ce soir pour les protégés de Hervé Genet. Sur la pelouse de Jura Sud (N2), il faudra réussir un authentique exploit afin de poursuivre l'aventure Coupe de France.
Après cette élimination (2-0) du Besançon Foot sur la pelouse de Jura Sud, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Pascal Moulin, ainsi que celles du capitaine bisontin, Victor Pillot et de l'entraîneur-adjoint, Vincent El Yacout.
Le Besançon Foot, qui s’était habitué aux semaines fastes depuis plus d’un an, vit une période plus compliquée, avant de se rendre à Auxerre (2), le dauphin du classement, qu’il a néanmoins l’occasion de venir… talonner. Une situation qui doit pouvoir révéler sa réelle identité.
Les moins atteints sont toujours ceux qui se plaignent le plus. Le Besançon Foot vient de perdre deux rencontres, consécutivement, ce qui ne lui était plus arrivé depuis décembre 2018. L’enchaînement, Coupe de France (Tours) et leader du championnat (Dijon), l’avait alors placé face à certaines limites. Se dire qu’elles furent ponctuelles, vu ce qui se passa ensuite, est peut-être de bon aloi, alors que l’histoire vient de bégayer, dix mois plus tard.
Au vu de ce passé pas si lointain, les partenaires de Victor Pillot ont aujourd’hui une chance vitale : ils peuvent encore espérer. Car quoi ? Ils ont perdu face à Gueugnon, le leader, vraiment contre le cours du jeu. Oui, ils ont aussi été éliminés à Jura Sud, un adversaire hiérarchiquement supérieur, chez qui il aurait simplement fallu un peu plus de réussite, un peu plus d’audace et le geste final plus sûr. Certes dans le dur, le Besançon Foot, ses quatre années de cinquième niveau national dans les pattes et son budget modeste, n’est pas non plus relégable. Troisième, il peut, en cas de grosse perf dans l’Yonne, revenir à un point de son concurrent direct, dans ce qui s’assimile à un nouveau gros choc.
De saines valeurs à retrouver
Pour le passer, pour atteindre une moyenne comptable qui deviendrait très significative, à une encablure du tiers de la compétition, les Bisontins ont des enseignements à tirer, d’une série liée sans surprise à certaines absences individuelles justement pointées du doigt. Face aux jeunes pros auxerrois, Besançon va donc devoir être exemplaire, combattant. Un esprit commando auquel croit fermement Hervé Genet, que l’on ne démobilise pas comme ça, lui. « Par quoi cela passe ? Par la reprise des valeurs que cette équipe avait en début de saison. Chacun doit se remettre au travail et se partager les tâches défensives ».
Cette rigueur, face à l’un des deux favoris du groupe, apparait essentielle, « car l’on sait qu’on joue bien, qu’on jouera bien même ». On a vu, contre Gueugnon surtout, que cela n’avait pas suffi. « Il n’y a qu’à voir les choses froidement. On se met deux csc, on prend un coup de pied arrêté et un contre. Il faut moins de naïveté, beaucoup moins de naïveté… » reprend le coach bisontin.
Ce dernier cible également l’évident souci de finition, autant pas nouveau qu’irritant. « Il est temps de se convaincre que la situation idéale, elle arrive rarement. A nous de prendre beaucoup plus de risques offensifs. Pour marquer un but, la meilleure façon est encore de frapper en direction du but » dit-il, d’une Lapalissade. Dans un autre style, tout aussi évident, ce groupe bisontin pourrait méditer la citation d’Henry Ford. L’opiniâtre fondateur du constructeur automobile disait ceci : « Lorsque tout semble aller contre vous, rappelez-vous que les avions décollent toujours contre le vent ». Allez, bon vent les Bleus.
Maxime Chevrier
Auxerre (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 02/11/2019
Les Bisontins enchaînent un nouveau revers, dans un nouveau choc où ils étaient attendus au tournant. Passés au travers de leur entame de match, ils auraient malgré tout mérité de revenir d'Auxerre avec le partage des points. Rageant, encore une fois (2-1).
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Réactions après Auxerre (2) - Besançon Foot
Posté le 02/11/2019
Après ce revers finalement rageant (2-1) du Besançon Foot sur la pelouse d'Auxerre (2), retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et David Carré, ainsi que celle de l'attaquant bisontin Daya Mendes.
Les deux derniers revers en championnat, contre les deux premiers, ont dilapidé l’avance que le Besançon Foot avait capitalisée sur ses poursuivants. La réception, ce samedi (18h), de Pontarlier, revenu à hauteur sur la troisième marche du podium, s’assimile à un rattrapage.
Un mois sans succès et bien des certitudes qui vacillent. En championnat, le Besançon Foot avait vécu ça, presque à la même époque. C’était entre novembre et décembre, à cheval sur l’aventure Coupe de France et il avait fallu aux Bisontins une bonne trêve et un net succès (à La Charité), pour repartir de l’avant.
Ce signe, cet apaisement, l’équipe de Hervé Genet l’attend donc plus tôt, cette saison. Avant tout pour remettre la machine en route et enrayer une dynamique négative. « Les trois matches que nous venons d’effectuer étaient des tests, dans mon esprit. Le fait que nous n’ayons pas rempli les objectifs doit nous inciter à mettre la barre moins haute » estime le coach bisontin, désireux de procéder par étapes. L’urgence du moment ? « Etre beaucoup plus performants dans les deux zones de vérité ». C’est peu d’écrire que la marge de progression des partenaires de Victor Pillot est grande, sur ce point.
« Rapidement se mettre à l’abri »
Cette rigueur nécessaire n’est pas incompatible avec l’idée de jeu. L’enchaînement Gueugnon-Auxerre a bien montré que tout n’était pas à jeter, loin de là, que cette équipe bisontine savait et était capable de faire mal. Encore faudra-t-il que ce soit plus significatif et sans doute plus froid. « Il est impératif aussi de dédramatiser la situation. Individuellement, tout le monde se met trop de pression. Ça a été néfaste » pousse Hervé Genet, sondé sur la question des entames de match souvent à l’envers.
« Pas faute de le dire et peut-être qu’à force de le dire, justement, c’est devenu un syndrome car, au-delà des buts que nous avons rapidement encaissés (NDLR : contre Dijon, Gueugnon et Auxerre, soit les trois revers), nous avons été pénalisés avec des expulsions (NDLR : Morteau-Montlebon et… Pontarlier en Coupe de France) qui nous ont servi de leçon ». Pour le technicien doubiste, pas de doute, et ce malgré la nouvelle complexité de l’affiche proposée à ses ouailles : « Il devient important, sans faire le Guy Roux, de se mettre rapidement à l’abri au niveau des points ». C’est une autre philosophie. Pour une donne comptable ?
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Pontarlier à revivre
Posté le 09/11/2019
Quatrième week-end consécutif qui douche les ardeurs d'un Besançon Foot battu (0-1), à domicile, par une équipe de Pontarlier qui, après une première mi-temps très agréable, a tenu son avantage avec solidarité, face à des Bisontins globalement improductifs et surtout si peu réalistes. Comme à Auxerre, ils ont ainsi à nouveau raté un penalty, ce qui commence à faire beaucoup.
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Réactions après Besançon Foot - Pontarlier
Posté le 09/11/2019
Après ce revers (0-1) du Besançon Foot face à Pontarlier, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Genet et Jean-Luc Courtet, ainsi que celle du milieu de terrain bisontin Alassane Diaby.
Les trois revers en championnat, contre les trois premiers, les ont éjectés du podium. Après une trêve sans doute bienvenue, les Bisontins sont dans l’obligation de retrouver leurs esprits et le chemin du succès, à l’occasion d’un déplacement à Sens qui ne sera ni simple, ni anodin.
Le foot a ce charme de ne jamais être une science exacte. Ecopez d’une ou deux expulsions, marquez-vous un but contre votre camp et vous témoignerez vite de cette versatilité des choses. Le Besançon Foot, il n’y a pas si longtemps en pleine euphorie, a donc basculé dans une dynamique qu’on a vite fait d’associer à une fatalité, lorsque l’on s’y sent englué. A croire que, dès qu’elle est lancée en l’air, la pièce retomberait du mauvais côté.
Pour qu’ils s’exorcisent, les partenaires de Victor Pillot vont donc devoir s’arracher, en faire plus, même si l’on redit que les contenus n’ont jamais été désastreux, contre les cadors du groupe. « On n’a ni été acculés, ni en grande difficulté, sur les quatre matches que nous avons disputés. Du fait des absences, l’équipe-type n’avait jamais pu se dégager, ce qui peut aussi être une explication » ajuste Hervé Genet, quand on lui demande si la confiance s’est évaporée.
« Le premier challenge est de resserrer les boulons »
Elle serait donc là, à portée de fusil, et donc à re-saisir d’urgence. Comment ? « Par une somme de petits ingrédients que nous n’avons sans doute pas réussi à mettre. Ce qui est quand même dingue, c’est qu’on ne doit pas être loin, en moyenne, d’une possession de balle à 60%. Maintenant, on revient toujours aux mêmes choses, il faut scorer, être bien plus efficace. Nous ne sommes pas l’antépénultième attaque par hasard ». Huit buts inscrits en neuf matches, une petite misère et un rythme à chasser, effectivement.
Le coach bisontin, qui a profité d’un week-end de pause mis à profit par un succès (0-2) en amical à Champagnole (R1), est en attente de ce grand ouf de soulagement, alors que ce déplacement à Sens s’augure. Promus, les joueurs de l’Yonne, qui ne pointent qu’à trois points désormais, guettent bien sûr le bon coup, avec cette odeur de sang qui n’est pas loin. Pour ne pas basculer dans un côté sombre qui lui est interdit, le Besançon Foot a donc une mission limpide : « Le premier challenge est de resserrer les boulons, en commençant par ne pas se mettre en difficulté en première mi-temps » reprend coach Genet. Une fois remis sur les rails, cette équipe saurait alors, sans doute, se rappeler des meilleures directions à prendre.
Maxime Chevrier
Sens - Besançon Foot à revivre
Posté le 23/11/2019
Après les trois derniers revers en championnat, le succès était impératif pour les Bisontins pour repartir dans le bon sens. Menés à la pause, les hommes de Hervé Genet ont réussi à renverser la vapeur et s'imposer 1-3.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Sens - BF
Posté le 23/11/2019
Après ce succès (1-3) du Besançon Foot à Sens, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Mohamed El Fares et Hervé Genet, ainsi que celle du meneur de jeu bisontin Rafael Dias.
La victoire bisontine à Sens (1-3) a sans doute été autant acquise dans le jeu, avec trois réalisations soignées, dès le retour des vestiaires, qu’avec les tripes, alors qu’un scénario contraire avait encore semblé frapper. Il fallait bien que cette guigne cesse un jour…
C’est vieux comme le monde, mais on ne prend bien souvent pas conscience de la chance ou des bonnes choses que l’on a sous la main. « De par sa qualité, cette équipe n’était pas à sa place » n’a pas hésité Mohamed El Fares. Beau joueur, le coach sénonais n’a même pas cherché à s’éterniser sur l’expulsion précoce de Galland (32e), sur une intervention bien moins méchante que mal maîtrisée, sur un Kiala qui aurait pu craindre pour son genou.
Le technicien de Sens a donc parlé de « victoire méritée ». Si besoin était, alors que la période était plutôt propice aux doutes en tout genre, ce regard extérieur doit s’apprécier à sa juste valeur, dans un camp bisontin qui s’est assez auto-flagellé. Car le Besançon Foot, qui doit avoir l’humilité, aujourd’hui, de se dire que la zone rouge n’est qu’à six petits points, est aussi revenu à égalité avec Pontarlier… sur la troisième marche du podium. Se dire, aussi, qu’il ne faisait pas mieux, l’année dernière à la même époque (6e), avec pas plus de points (16), doit faire office de révélateur, quand bien même des équipes comme Gueugnon et Auxerre (2), aux moyens bien différents, carburent devant à plein régime.
D’abord le même scénario cauchemardesque
A Sens, Besançon devait déjà prendre conscience de cette réalité, celle du moment. Elle a fait éclater une vérité qui ne faisait que peu de mystère. Ce groupe, staff inclus, a parfaitement su faire corps. Dans l’adversité, qui plus est, où des garçons comme Pillot et Dias ont pleinement joué leur rôle fédérateur. Il fallait ça et certainement pas moins, chez une équipe de Sens dont les qualités sont réelles. « On savait que cette équipe avait beaucoup le ballon et on avait décidé de les contrer » décryptait Mohamed El Fares.
Des plans plus que respectés puisque Sens avait rapidement pris les devants. Sans qu’il ne soit à côté de son match, le Besançon Foot avait donc reproduit un scénario invraisemblable. C’est le malheureux Vauthey qui avait, ce coup-ci, le mauvais rôle du sketch, avec une relance perdue dans les pieds de Delapierre, qui convertissait dans la foulée l’aubaine (1-0, 13e). Noir, ce groupe restait largué dans ce tunnel de la guigne. Sa sortie, aussi instantanée que sa traversée a paru longue, pourrait annoncer que le « sort a été conjuré », comme l’exhortait tant, Hervé Genet.
Et la forte rébellion arriva
Certains signes n’ont pas trompé. En plus de la supériorité numérique, il y eut cette égalisation, au retour des vestiaires, donc. Bien construite, mais aussi avec ce brin de réussite, si l’on précise que le ballon, légèrement dévié, a certainement permis au centre de Trousseau de devenir un caviar, pour la tête à bout portant de Hakkar (1-1, 48e). Il faut voir également, dans le but de Mebrak, entré 58 secondes plus tôt dans ce qui s’assimile à un coaching gagnant, une délicieuse rédemption (1-3, 61e), pour ce garçon malheureux, face à Pontarlier.
Cette fois, tout avait semblé rouler. Enfin. Car Dias, lui aussi à la réception d’un centre aux petits oignons d’un Hakkar impliqué, y était allé de sa réalisation de la tête (1-2, 57e). « Les grosses valeurs mentales » mises en exergue par le meneur de jeu bisontin ont été affichées au meilleur moment, dans une période possiblement charnière, cette saison. Qu’importe, au final, si les Doubistes frôlèrent ensuite la correctionnelle, par un « excès d’euphorie » ciblé par Hervé Genet. En évoquant une certaine « hauteur de vue » qui lui va bien, le technicien bisontin savait que cette victoire, chez un adversaire « aux réelles qualités individuelles et collectives », avait du sens.
Maxime Chevrier
Amine Hakkar, à charge de revanche
Posté le 28/11/2019
Bien connu des amateurs de football bisontins, le milieu offensif Amine Hakkar a rejoint le Besançon Foot début novembre, alors qu’il se trouvait sans club, après une ultime pige, la saison dernière, au Racing, son club formateur. Retour avec l’intéressé sur ses premiers pas au sein du Besançon Foot et sur les formidables sentiments qui l’animent, alors qu’il aborde la saison en cours de route.
On peut dire qu’il n’a pas tardé à faire parler la poudre sous ses nouvelles couleurs, contribuant au net succès des siens, en marquant un but et en délivrant une passe décisive à Sens, pour sa première titularisation. L’annonce de lendemains qui chantent ? Il est peut-être encore trop tôt pour le dire, mais la détermination de ce joueur pétri de talent, parfois gâché pour certains observateurs, est réelle, intacte et forte. Et quoiqu’en diront les grincheux, il veut briller sous son nouveau maillot en poursuivant, avec ambition, implication et sérieux, un début de carrière marqué par ses différents passages au Racing, mais aussi au centre de formation de Sochaux (il y restera deux ans), à Vesoul ou encore en équipe réserve de Vannes, pensionnaire breton de National.
Pour lui, l’opportunité d’un retour aux sources était alléchante et difficilement refusable, alors quand on lui a proposé de rejoindre le Besançon Foot et son effectif déjà étoffé, Amine Hakkar n’a pas hésité. La concurrence ne lui fait généralement pas peur. Le garçon savait ce qu’il voulait et avait, de plus, l’assurance d’évoluer dans un environnement assez familier. « Je n’étais pas en terrain inconnu car en rejoignant le Besançon Foot j’ai retrouvé beaucoup d’anciens joueurs du Racing, ce qui m’a facilité les choses. »
Il a ainsi pu découvrir, en toute décontraction, un groupe « avec une super bonne entente » qui a tout mis en œuvre pour bien l’accueillir et veiller à une intégration optimale, sous la houlette d’un coach Genet, qui connaissait déjà bien le joueur. Cela, Amine tient à le souligner. « J’ai eu plaisir à faire connaissance avec les joueurs que je n’avais pas eu l’occasion de croiser sur les terrains. J’en profite pour remercier ce groupe de m’avoir très vite considéré comme un élément à part entière de l’effectif, et de m’avoir fait confiance. »
« On y croit, la saison est loin d’être terminée… »
Il loue également « l’état d’esprit d’une superbe équipe où tout le monde tire dans le même sens » et se montre évidemment très satisfait de l’ambiance de travail. « On est comme une grande famille en fait, tout se passe au mieux, entre joueurs, mais aussi avec le staff. » Des conditions idéales qui dopent sa motivation et son implication, car le joueur a bien entendu des objectifs en vue. « Je veuxreprendre la compétition avec la meilleure forme physique possible et continuer à travailler mon pied gauche (rires). L’essentiel est de revenir au top avec toutes mes qualités et apporter ainsi un « plus » au groupe. C’est ce que je souhaite en tout cas. »
Au-delà des considérations personnelles, se dessinent aussi, très vite, l’aspect sportif et les enjeux de la saison en cours. Et d’évoquer ainsi une deuxième partie de saison en trombe, qui est, pour lui, le compétiteur acharné, toujours atteignable, assurément jouable. « Pourquoi on n’aurait pas le droit d’y penser? Ce n’est pas fini, on y croit toujours, la saison est loin d’être terminée. Il faut toujours rester positif. »
C’est cette capacité à constamment se remettre en question, à ne rien lâcher et à toujours penser positif, qui est indéniablement un de ses carburants pour avancer au quotidien. Surtout si l’on y ajoute le côté « lion en cage » du compétiteur en manque de temps de jeu. « Je suis animé d’un sentiment de revanche, car j’ai arrêté le foot pendant 5 ou 6 mois, où j’ai quand même continué à m’entraîner en individuel. Mais, bien sûr, c’est complètement différent comme approche, par rapport aux entraînements au sein d’un club, et avec un staff autour. Donc je veux un peu rattraper ce temps perdu, où j’ai quand même l’impression un peu bizarre, d’avoir mis ma carrière en « mode pause », je veux repartir de l’avant. »
« Je n’ai pas claqué la porte du Racing »
Une façon de prendre une revanche sur le foot mais aussi une revanche sur la vie, lui qui a eu l’infinie douleur de perdre récemment son papa, Farid, véritable amoureux du football, qui promenait régulièrement sa silhouette, familière pour beaucoup, aux alentours des terrains bisontins. « Il croyait beaucoup en moi, et il me soutenait tellement que, s’il avait pu prendre mon maillot, jouer à ma place jusqu’à me faire obtenir le statut pro, il l’aurait fait. Alors aujourd’hui, je joue beaucoup pour lui, en pensant à lui, cela me donne la force de surmonter l’épreuve que représente sa disparition...»
Ayant fréquenté les catégories de jeunes chez « les Rouges », dans ce club si cher au cœur de son père, le derby qui se profile mi-décembre contre le Racing, aura une saveur plus que jamais spéciale. « Je serai un peu dans une optique, une nouvelle fois, de revanche, même si je n’ai jamais eu aucun souci avec le Racing. » L’occasion de revenir aussi sur la fin d’une histoire, qui a fait parler dans le microcosme footballistique bisontin. « J’ai passé beaucoup d’années là-bas, mais un certain nombre d’événements ont fait que je suis parti. Et ce départ m’a permis de voir les choses autrement, avec un regard forcément plus extérieur, donc je ne regrette absolument pas ce choix. C’était une décision mûrement réfléchie, j’avais mes raisons. Et je tiens à souligner que je n’ai pas claqué la porte du club, comme j’ai pu le lire ou l’entendre assez souvent. »
« Penser à mon père me permet de poursuivre le travail »
Les choses mises au point, le milieu offensif retrouve vite le ton du compétiteur qui a hâte de se frotter à l’adversaire, tout en ayant conscience de la tâche qui lui incombe. « En tout cas, j’ai hâte de jouer ce derby qui va vite être là et qui sera forcément l’occasion de retrouvailles. J’espère être au top de ma forme et que le Besançon Foot va remporter ce match. » Avant de terminer l’entretien, on a aussi demandé à Amine Hakkar, comment il concevait le football globalement et comment il en percevait l’essence. Il a alors cité un proverbe qu’il a avoué avoir toujours à l’esprit, et qui l’accompagne constamment: « Avant de tuer un match, il faut déjà lui donner vie. » Puis le joueur a poursuivi, d’une voix tranquille et apaisée : « Je trouve que cela résume bien ma conception du jeu, du foot, de ce que doit être un match, avant même de penser à marquer. »
Pour finalement ajouter, de son propre chef : « Je suis certain que mon père aurait voulu être là quand j’ai repris le chemin des entraînements et des matches avec le Besançon Foot, mais penser très fort à lui me permet de poursuivre tout le travail que je fais, pour revenir plus fort. » Un ultime hommage à la figure paternelle, celle à qui il doit tant, celle à qui il doit même sûrement tout, et qui veillera sur la suite de sa carrière, sans nul doute…
Benjamin Gonnot
La période pour être plus à la fête ?
Posté le 30/11/2019
Le meilleur moyen de savoir si le Besançon Foot a véritablement mangé son pain noir, après un mois de disette et de déveine entre octobre et novembre, est de regarder de près cette significative réception de Jura Dolois, autre équipe très attendue dans ce championnat.
Le temps perdu l’est-il, par définition, définitivement ? Le Besançon Foot et Jura Dolois, qui s’affrontent ce samedi (18h) au Rosemont, auraient matière à philosopher. « On sait les ambitions réelles que cette équipe avait, en début de championnat. Eux aussi sont à la recherche de gros points ». Hervé Genet se doute bien que l’actuelle position (8e) de cette équipe ne dit pas grand-chose de la complexité qui attend, sur le terrain, ses garçons.
Construit pour s’étalonner dans le haut de tableau, Jura Dolois a pour l’instant constaté, comme d’autres, que celui-ci était privatisé par deux larrons qui font de ce championnat leur foire. Le Besançon Foot, aussi, est loin de Gueugnon et Auxerre, mais ce fameux temps passé à y penser doit lui servir d’expérience. De révélateur aussi. « D’un point de vue comptable, je tiens surtout à ce que l’on enchaîne pour se mettre rapidement à l’abri du maintien » évoque le coach bisontin, dans la droite lignée de ce qui a su être (bien) appliqué à Sens, la semaine dernière.
« Ce stade du Rosemont nous aura coûté »
Pour le technicien doubiste, cette rencontre est aussi « l’occasion de finir l’année sur une bonne note à domicile, comme nous avions attaqué ce championnat (NDLR : victoire contre Morteau-Montlebon) ». Depuis cette entame, ce sont trois revers (Dijon, Gueugnon, Pontarlier) qui se sont tristement enchaînés, dans des conditions à chaque fois difficiles. « Les faits sont là. A l’extérieur, on est 3e ex-aequo. A domicile, on est 13e ! Donc oui, ce stade du Rosemont nous aura coûté. A partir du moment où tu joues sur un terrain moins large, c’est plus facile d’y venir défendre… ».
Pas malheureux à l’idée de retrouver prochainement Léo-Lagrange, Hervé Genet ne veut pas pour autant galvauder le rendez-vous, qui peut également propulser ses troupes sur le podium. D’autant que l’affiche, pour une fois pas perturbée par une météo qui a souvent accablé un terrain devenant maudit, vaudra le détour. Terrain restreint ou pas, ça jouera, au Rosemont. Et ce n’est pas plus mal ainsi. Au-delà de ses vertus régulières, l’équipe de Hervé Saclier n’a en effet guère le choix. « On a toujours eu des rencontres difficiles contre Jura Dolois, car en plus de sa qualité, elle est composée par de bons éléments » jauge Hervé Genet. Voilà qui sera révélateur.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Jura Dolois à revivre
Posté le 30/11/2019
Gros match, livré par des Bisontins qui ont nettement battu (5-0) Jura Dolois. Après une première mi-temps complètement maîtrisée, ils ont su faire le dos rond, après le retour des vestiaires, au plus fort de la domination jurassienne, pour sévir dans la dernière partie du match. Les voilà de retour aux affaires.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BF - Jura Dolois
Posté le 30/11/2019
Après ce beau et large succès (5-0) du Besançon Foot face à Jura Dolois, retrouvez les réactions des deux coaches respectifs Hervé Saclier et Hervé Genet, ainsi que celle du triple buteur de la soirée Madjid Mebrak.
L’évocateur succès (5-0) bisontin face à Jura Dolois révèle autant un évident potentiel, chez les hommes de Hervé Genet, qu’un certain bienfait de l’immense frustration qu’ils avaient accumulée, dernièrement. Cette équipe n’était pas à enterrer et est bien vivante.
Le foot va si vite. Se le rappeler pourrait autant convoquer à la prudence qu’aux possibles promesses. Le Besançon Foot a la chance, aujourd’hui, d’être un témoin privilégié de la versatilité des choses. Lui qui a si peu été vernis, qui a aussi tant donné le bâton pour se faire battre, dans un terrible enchaînement entre octobre et novembre, a sorti sans conteste son meilleur visage, devant une équipe de Jura Dolois qui a, en quelque sorte, payé pour les autres.
En première mi-temps, surtout, les Jurassiens ont beaucoup souffert et ne furent pas loin, même, de boire le calice jusqu’à la lie. Qu’avait-il changé, dans cette équipe bisontine, pour que le constat soit aussi fort ? Le réalisme. Enfin le réalisme. Le même qu’avaient eu Gueugnon et Auxerre, face aux Bisontins, dans des rencontres dont on a bien en tête les contenus… Prenez cette rage, qu’il faudra durablement garder, ajoutez-y de la froideur devant le but, et vous obtenez, donc, cette précoce ouverture du score. Une merveille qui rappelait à quel point l’association Dias-Mebrak est, dans ces conditions, évidemment incontournable. Côté gauche, en percussion, le second avait caviardé le premier, qui allait ensuite faire mieux que lui rendre (1-0, 6e).
Qu’est-ce que c’est mieux, quand ils sont libérés…
Mal parti, Jura Dolois ne savait pas qu’il allait surtout très mal arriver. Lui qui ne mit pas une fois en danger Vauthey (« On a été très inoffensifs en première période » dixit Hervé Saclier, le coach jurassien), dans le premier acte, avait joué à se faire peur, avec des relances courtes qui avaient failli coûter à Bianconi et sa défense, mise sur le grill par un virevoltant Trousseau (20e et 23e). Le break finissait par arriver avec Mebrak (2-0, 32e), filou sur le coup. « L’avantage était complètement mérité à la mi-temps » retenait le buteur bisontin, qui allait profiter de la suite, comme son équipe, pour s’exorciser.
Symbole que cette fichue pièce a peut-être fini de retomber du mauvais côté, Besançon s’accrochait, avec ce brin de réussite qui lui fit tellement défaut, il y a peu. L’entrée en jeu de Nowa et le retour à un 4-4-2, côté visiteur, avaient pourtant semé le trouble, contenu par un rassurant Vauthey, dans le but (57e et 67e). Dans cette configuration, face à une équipe joueuse et dont il faudra, à son tour, prévoir la révolte, les Doubistes allaient se régaler. Devant, le « pouvoir offensif » loué par Hervé Saclier, faisait la différence, sur des actions directes et très épurées.
Le troisième but était, à ce titre, un modèle du genre, avec un centre de Cyprien, remisé au deuxième poteau par Dias, heureux d’offrir l’offrande à Mebrak (3-0, 78e). Dès lors, la messe était dite. Pas le récital d’un collectif, qui se libérait totalement. Sans pression, le Besançon Foot dévoilait alors bien des choses. Diaby, à l'abatage encore colossal dans l’entrejeu, signait son premier but sous le maillot bleu, d’une merveille de frappe lointaine, que Bianconi ne pouvait qu’accompagner dans sa lucarne (4-0, 81e). Et vu qu’Atangana, à peine entré en jeu, délivrait une passe-dé à Mebrak (5-0, 90e), on se disait vraiment que les astres étaient cette fois alignés. A croire qu’il faut savoir perdre et enrager, pour mieux apprendre à regagner…
Maxime Chevrier
Rafael Dias : « Je ne suis pas un héros »
Posté le 13/12/2019
Il est arrivé au Besançon Foot en octobre 2018, auréolé d’une carrière en pro déjà conséquente, avec près de 120 matches en Ligue 1, Ligue 2 et National. Mais le milieu offensif, indéniable leader technique de l’équipe, n’a jamais voulu endosser un rôle de joueur « star. Avant le derby contre le Racing, club qu’il a également fréquenté, il semblait logique de donner la parole à un certain Rafael Dias.
D’aussi loin qu’il se souvienne, Rafael Dias a toujours eu un ballon entre les pieds. « Quand j’étais petit, pour mon anniversaire, on m’offrait généralement un ballon, ce qui me rendait le plus heureux au monde. » Le foot, il l’a donc dans le sang dès l’origine, une vraie passion, et même plus que cela. « Pour moi, c’est toujours un plaisir de m’entraîner et de jouer. Il y a quelque chose de réellement inexplicable, c’est ce que j’aime faire le plus au monde et j’ai l’immense chance de pouvoir jouer autant que je veux. J’en suis conscient. Et j’espère le faire le plus longtemps possible. »
Que de chemin parcouru en effet, depuis ses tout débuts vers l’âge de six ans au FC 4 Rivières 70, puis son entrée au centre de formation du FC Sochaux, à douze ans, et un premier match en pro à 19 ans. « Cela a été des moments inoubliables, où j’ai aussi rencontré des personnes formidables comme Francis Gillot qui m’a lancé dans le grand bain, mais aussi Hervé Renard, Mécha Bazdarevic ou encore Eric Hély. » Des coaches qui lui ont d’ailleurs transmis ce goût pour la chose tactique et son naturel très communicatif dans le jeu. « Quand j’ai quelque chose à dire… je le dis. » martèle-t-il en s’amusant, même s’il tient à mettre les choses au clair: « Je ne me sens pas spécialement avoir un rôle de leader sur le terrain, même si je parle beaucoup à mes coéquipiers. Leader technique, bien sûr, mais sinon, je ne cherche pas à être le « héros » du match : je suis toujours dans une optique collective pour aider l’équipe et le club. »
« Au Besançon Foot, j’ai trouvé un groupe uni »
Tout ça, à travers une relation privilégiée avec son entraîneur actuel, Hervé Genet, qui a su parfaitement s’y prendre avec lui. « Le coach me fait confiance et je lui rends cette confiance du mieux possible sur le terrain. Il a l’avantage de savoir comment me gérer et d’être très à l’écoute. Il a tout simplement compris mon fonctionnement, quel joueur j’étais, et quelle était ma psychologie… » Encore une autre formule trouvée, testée et approuvée à l’actif du « druide vosgien » donc, à la tête d’un groupe qui « vit bien, dans une ambiance de travail idéale, et où les nouveaux arrivants se sont bien intégrés. »
Et même si « le début de saison est mitigé », le joueur trouve encore des motifs de satisfaction, y croyant dur comme fer pour la suite. «On remonte bien la pente, on s’est remis à l’endroit. On va continuer sur cette lancée, en occupant le haut du classement, la saison est encore longue… » C’est toujours cette même pensée positive qui l’anime quand il évoque son arrivée au club, pour lequel il nourrit d’ailleurs beaucoup d’ambition, mais aussi de l’affection. «J’ai trouvé au Besançon Foot un groupe très fort, uni, comme une bande de potes, ce qui est rare maintenant. Donc ce n’est que du bonheur pour moi. Le club grandit et je suis fier de porter son projet dans une ambiance saine, presque familiale. Tout est là pour qu’on avance tous ensemble. »
Alors, dans une certaine forme de continuité, le derby qui s’annonce contre le Racing, où il a passé presque une saison, sera « un bon match à disputer mais surtout à gagner » toujours avec un état d’esprit serein, posé et positif car « le foot, il ne faut pas que ce soit la guerre ». Rafael Dias insiste bien là-dessus, et met les points sur les « i » encore une fois. « Personnellement, je n’ai aucune animosité envers le Racing, je ne suis absolument pas dans une logique de rancune ou quoi que ce soit. Le match sera sûrement plaisant, entre deux équipes ambitieuses, qui vont tout faire pour l’emporter. En tout cas, on est super motivé. »
Difficile de ne pas conclure un entretien avec le milieu bisontin sans évoquer un après-football, à la fois si loin et si proche, mais qui semble déjà beaucoup le faire cogiter. Rien d’étonnant donc, à ce qu’il évoque son aspiration à devenir coach à son tour : lui qui aime rendre hommage à ceux qui l’ont formé, la boucle serait en toute logique, bouclée. « C’est vrai que j’y pense, même si je n’ai pas encore trente ans, et que je suis dans la fleur de l’âge pour ma carrière, en tant que joueur. C’est pourquoi, je prépare en ce moment le Brevet d’Entraîneur de Football, avec l’idée de passer plus tard de l’autre côté de la ligne. » Une autre façon, à l’avenir, de garder le ballon, plus tout à fait dans les pieds certes, mais encore tout près de lui.
Benjamin Gonnot
Les points, régime qui leur va bien
Posté le 14/12/2019
Attendu derby bisontin, ce samedi (18h), en cela qu’il marquera le grand retour à Léo-Lagrange, pour les voisins du Racing et du Besançon Foot, qui se disputeront à cette occasion la 3e place du classement. Pour les autres calculs, il n’y a pas de simulateur…
Pour les footballeurs bisontins, il y aura bien une trêve à Noël. Et elle devrait en dire pas mal sur la capacité des uns et des autres à mobiliser les troupes, en début d’année 2020. Déterminés aujourd’hui, le Racing et Besançon Foot le sont. C’est plutôt rare qu’ils le soient ainsi, en même temps. Depuis 2015, les luttes fratricides, dans un stade Léo-Lagrange que chacun sera bien heureux de retrouver, sept mois après, avaient plutôt concerné un protagoniste en difficulté au classement, quand ce ne furent pas les deux (2017).
Un autre contexte qui pourrait servir les intérêts d’un jeu souvent resté fermé. « On va jouer une belle équipe du Racing. On est également sûrs de notre force. Les deux équipes vont chercher à jouer dans ce qui se présente comme un beau match de foot » décrit Hervé Genet. Rompu à l’exercice, l’entraîneur du Besançon Foot est volontiers mesuré à l’approche d’un derby qui, s’il reste attendu à Besançon, « n’intéresse réellement que le microcosme bisontin ». Quatre ans après, rien n’a donc vraiment évolué sur le fond, ce qui pourrait faire penser que l’acceptation d’une réforme, nettement soufflée par l’environnement bisontin, se rapproche mécaniquement.
Hervé Genet veut creuser l’écart avec… le maintien
Un peu plus que les saisons précédentes, donc, et sans oublier qu’Auxerre, leader, compte dix points d’avance, le haut de tableau qu’accrochent Besançon Foot et Racing fait penser, qu’associé plutôt que dissocié dans des régimes franchement spéciaux, le potentiel des deux larrons ne ferait que peu de doute. C’est ce potentiel que l’un cherchera encore à fièrement démontrer à l’autre, avec l’intensité d’un derby que les techniciens (Isabey, Genet, Rangdet, Trinita) prirent soin de ne jamais amener dans l’inutile brutalité.
Cette sagesse, guettée aussi par des élus qui seront forcément nombreux, à trois mois des élections municipales, fera peut-être des émules, autour d’un football bisontin qui voit les années et sa pénibilité défiler. Les cartésiens, qui voudraient tant que les 25 meilleures années servent de référence à ce foot bisontin, ont fait leur calcul. Ils se disent que, depuis cinq ans, leurs cotisations n’ont pas financé des plans sûrs, quand bien même la progression du Besançon Foot, depuis 18 mois, oscille entre l’entier mérite et l’extraordinaire, dans un contexte aussi concurrentiel.
Une progression que veut continuer à observer Hervé Genet, plus prudent que jamais. « Plus vite notre maintien arrivera, mieux ce sera » prône un coach que les deux derniers succès (Sens et Jura Dolois) n’ont pas fait vriller. Sans doute que, pour lui, les promesses ne sont jamais aussi sûres, que lorsqu’elles sont concrétisées en points. Le Besançon Foot doit en cumuler trois, ce samedi, s’il veut être sûr de prendre pension à la 3e place, pendant les fêtes.
Maxime Chevrier
Racing - Besançon Foot à revivre
Posté le 14/12/2019
C'était le désormais rendez-vous classique du football bisontin qui marquait également le retour au stade Léo-Lagrange. Auteur d'une belle prestation et avec un match maitrisé, le Besançon Foot s'impose logiquement (1-2) face aux Racingmen.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Racing - Besançon Foot
Posté le 15/12/2019
Le Besançon Foot a remporté un succès logique (1-2), dans un derby au Racing, commenté dans les réactions par le président du Besançon Foot, Carl Frascaro, les deux entraîneurs respectifs Hervé Genet et Jean-Marc Trinita, ainsi que le premier buteur de la soirée, Amine Hakkar.
On a retrouvé, dans cet énième derby, des facettes que les deux camps revisitent, sans peut-être très bien s’en rendre compte. Au bout d’explications plus fermées que lors des autres matches de la saison, c’est souvent un Besançon Foot plus mature, qui en sort grandi. Ce samedi, il a tout simplement semblé meilleur (1-2).
Ni trop de respect ou de crainte (janvier 2017), ni pas assez (mars 2019). Les joueurs du Besançon Foot ont simplement été justes. Leur investissement leur a servi, avant Noël, une récompense qu’ils méritaient et c’est très certainement une leçon. Serein et pro, à l’image de Hervé Genet et son staff, déterminé et inspiré, à l’instar du président Carl Frascaro, tout ce groupe a tout fait pour réussir un rendez-vous qu’il imaginait comme un baromètre.
Les Bleus aborderont donc le début d’année prochaine sur le podium et cela semble logique, eux qui ont occupé cette place (3e), la moitié du temps, depuis août. « Ils construisent depuis un petit moment » a analysé Jean-Marc Trinita, le coach du Racing. Un fil conducteur que l’on a donc retrouvé sur le billard (quel bonheur) de Léo-Lagrange. Dans sa composition de départ, le Besançon Foot n’avait strictement rien voulu changer. Sans peur au début, sans reproche à la fin. Circulez, les Bleus sont passés.
Ils ont fait ce qu’ils avaient prévu de faire
Comme un symbole que ces derbys collectionnent, c’est un ancien du Racing, qui avait commencé à faire bien des misères à ses anciennes couleurs. Amine Hakkar, suite à un ballon récupéré par un Kiala auteur de son meilleur match de la saison, sur son côté droit, médusait Horiot, par cette frappe lobée qui finissait dans la lucarne opposée (0-1, 26e). Pour des raisons intimes, ce petit bijou valait de l’or.
Le scénario du match renvoyait à une certaine logique pour un Racing assez en difficulté sur les côtés, en particulier le gauche, où El Katch et surtout Mazeghrane devaient compenser le dézonage permanent d’Albina, en strict sur Dias. « Ce n’est pas ça qui fait perdre le match, car on n’a pas tant vu Dias que ça » s’est convaincu Jean-Marc Trinita, en revanche plus déçu d’avoir vu ses garçons mordre insuffisamment dans la bataille. Ils ne furent en réalité pas malheureux d’égaliser avant le repos, dans une période atone, y compris pour les joueurs de Genet « moins bons dans le jeu que contre Gueugnon ou Auxerre, par exemple ». M’Bimba, costaud derrière, s’était mué en artificier sur corner, après avoir été marqué de trop loin par Dirand (1-1, 41e).
Frustration transformée en confiance
Un mal pour un bien, peut-être. Car le passage par les vestiaires fit du bien aux Bleus, sûrs de leur coup. « On savait qu’on était supérieurs » a fait revivre, après coup, Amine Hakkar. Pour diluer la force de sa prise en individuel, le meneur de jeu avait été justement replacé, par son coach, entre les centraux. Pour le Racing, et malgré les belles promesses des Albina, Robert and co, le piège s’était refermé, d’autant que son duo offensif était totalement mis sous l’éteignoir, par la charnière Pillot-Dirand.
Harassés et pris au pressing, les « Rouges » étaient punis après une relance de Horiot. Un une-deux plus tard, classique du genre entre un Dias formidable passeur sur le coup, et un Mebrak si fin : et le tour était joué (1-2, 59e). Le Besançon Foot, avec Dias, allait ensuite être plus proche du 3-1 qu’autre chose. Il aurait pu s’en mordre les doigts si la dernière tentative de Boudiba n’avait pas promptement été repoussée par Vauthey (90e+5). Mais la victoire est revenue à celui qui la méritait le plus. Le Besançon Foot peut partir en vacances avec la sérénité qui l’a accompagné ce samedi.
Maxime Chevrier
Maîtres de leur destin, le rappel
Posté le 04/01/2020
Une semaine avant de reprendre le championnat, devant Montceau, le Besançon Foot avait rendez-vous, ce samedi, avec Valdahon-Vercel, pour une première mise en jambe. Elle a été victorieuse (4-2), en étant enchevêtrée de brio et de relâchements.
Rien de tel que le succès pour donner à une dynamique l’autonomie la plus conséquente. Sur cet aspect, le match amical qu’avait convenu le staff bisontin, avec son homologue de Valdahon-Vercel, restera une réussite, une semaine avant la réception de Montceau, qui doit servir de premier aiguillage, en cette année 2020.
Malgré le chemin victorieux que ses garçons ont poursuivi, après les fêtes, Hervé Genet était assez chafoin, à l’issue des débats. En cause, quelques investissements individuels déficitaires ou intermittents, dans la lignée de la deuxième semaine de préparation. « Et Valdahon nous a rapidement rappelés à l’ordre » a pointé le technicien, comme pour mieux étayer sa première impression du « à boire et à manger », dans l’appréciation du contenu. Celui-ci fut en effet assez gâché. Le retour de Valdahon-Vercel de 2-0 à 2-2 : un détail pour certains ? Pour Hervé Genet, ça voulait dire beaucoup.
Des changements, de nouvelles munitions aussi…
La preuve indéniable, semble-t-il, que cette équipe, est autant capable, par son jeu et ses intentions, de s’ouvrir les meilleurs horizons que se nuire, en pensant que ceux-ci vont se chercher sans contrainte permanente. Tout avait peut-être semblé trop simple, aux partenaires de Victor Pillot, dominateurs et brillants, dans le premier quart d’heure, « où l’on a effectivement été bons » note Genet. Renversements de jeu, combinaisons fluides et alertes : de près, Mendes (1-0, 8e), puis Batgi (2-0, 15e) avaient matérialisé une différence très palpable.
De possible cavalier seul, Besançon passait, sous une belle météo, à la douche froide. Il y eut tout d’abord ce but un peu surprise de Jeannin, qui avait eu plus de volonté que Trousseau, sur un jeu aérien a priori peu dangereux (2-1, 24e), puis cette égalisation, limpide, de Journet, qui avait piqué son ballon face à Vauthey, alors que le repli défensif bisontin avait été inexistant (2-2, 35e). Typiquement cette exigence qui fera, en 2020, ce que sera, ou non, la phase retour d’un championnat qui peut encore être exaltant, pour cette formation bisontine.
Elle pourra s’aborder, côté Besançon Foot, avec de nouvelles batteries. Et c’est ce qui a d’ailleurs semblé plaire au technicien doubiste. « J’ai bien aimé les entrées en jeu globalement » notait-il, alors qu’une seconde équipe avait été alignée, en deuxième mi-temps, souvent avec des garçons moins utilisés jusqu’ici. Comme Beuve dans les 45 premières minutes, on nota ainsi le retour aux affaires, devant, du puissant Dapé. C’est lui qui, au retour des vestiaires, avait obtenu un penalty converti par Diaby (3-2) et c’est également lui qui avait débordé avec force, pour adresser un bon ballon à Muluba Say, dont la reprise superbe avait fait mouche (4-2, 81e). Voilà qui augure, certainement aussi, de nouveaux horizons, pour un groupe au potentiel à simplement conjuguer au futur.
Maxime Chevrier
D’abord les bonnes résolutions
Posté le 11/01/2020
Le Besançon Foot avait fini 2019 en trombe et voudrait bien entamer la nouvelle année avec le même rythme. Il doit pour cela se montrer intraitable devant Montceau, sur une pelouse de Léo-Lagrange qu’il s’apprête à retrouver avec… plaisir.
C’est presque comme si rien ne s’était arrêté. Du moins, c’est ce que l’on espère quand, une trêve plus tard, une équipe qui sortait d’une très belle dynamique remet le couvert. Sur le site de Léo-Lagrange où ils avaient su prendre le meilleur sur leurs voisins du Racing, il y a déjà… un mois, les joueurs du Besançon Foot sont apparus, ce vendredi soir, exactement comme on avait l’habitude de les retrouver : aussi rieurs que déterminés.
La période des vœux voudrait que cette ambiance dure et se renforce dans le temps. Mais il y a, pour cela, d’abord des bonnes résolutions à tenir. La première est « le sérieux ». Celui que réclame ouvertement un Hervé Genet qui se souvient que sa troupe n’avait pas fini meilleure défense par hasard, l’an dernier, et qui sait la marge de progression encore réelle, alors que quatre revers ont été enregistrés en première phase. Dans le discours, cela donne un puissant remède contre toute prétention. « Je tiens à ce que l’on se débarrasse le plus rapidement du souci du maintien. N’oublions pas qu’entre le 15 octobre et le 15 novembre, nous n’avions pas pris un point et que les choses peuvent aller très vite ».
« Ça ne viendra pas tout seul »
Rigueur et droiture : le druide rapplique une recette qu’il sait efficace. « Ça peut paraître faussement vrai, mais moi je sais que les points seront désormais plus difficiles à aller chercher. Au classement, les positions se sont tassées et il va falloir batailler. Ça ne viendra pas tout seul ». Même sur la belle pelouse de Léo-Lagrange, où ce Besançon Foot, joueur frustré lors de la première partie de saison, a sans doute tant de belles choses à faire.
A ce niveau, la première réception de 2020 sera un baromètre précis. Montceau, qui n’a jusqu’ici pas très bien voyagé, n’est pas n’importe quelle équipe non plus. « Leur parcours la saison dernière a été bon. S’ils ont connu, comme nous, des difficultés à l’intersaison, je sais le regain de forme qui est le leur, depuis qu’ils ont acclimaté au championnat les nouveaux et jeunes joueurs. Ce n’était pas un 32e de finaliste de la Coupe de France par hasard ». Cette référence à l’élimination, la semaine dernière à Belfort (3-0), peut d’ailleurs ressembler à un atout, pour des Bourguignons déjà lancés. « A nous de répondre présent, physiquement et athlétiquement » défie Hervé Genet. C’est la meilleure manière de ressortir en bonne santé et joyeux.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Montceau à revivre
Posté le 11/01/2020
Premier match de l'année 2020 pour les hommes de Hervé Genet. Face au FC Montceau, le Besançon Foot réalise une belle performance, s'impose (4-0) et poursuit la belle dynamique vue en fin d'année dernière.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Montceau
Posté le 11/01/2020
Le Besançon Foot attaque 2020 de la meilleure des manières en s'imposant (4-0) face à Montceau. Retrouvez, sur BF TV, les réactions d'après-match des deux entraîneurs respectifs Hervé Genet et Jean-Philippe Forêt, ainsi que celles du latéral, Wilfried Kiala.
On n’en attendait à vrai dire pas autant, pour un match de reprise. Nette, brillante même, la victoire bisontine (4-0), devant un Montceau joueur et loin d’être un faire-valoir, est venue rappeler ce que pourrait être, en 2020 aussi, la belle et fière troupe de Hervé Genet.
Les impressions ne sont pas toujours trompeuses. C’est donc bien comme si rien n’avait changé ou ne s’était arrêté. Un mois après sa dynamique prometteuse, le Besançon Foot est réapparu pimpant, bien décidé à montrer qui il peut savoir être. Montceau, qui avait pourtant le petit avantage, question rythme, d’avoir initié l’année avec un 32e de finale de Coupe de France, en a fait les frais, à l’occasion du très apprécié retour des Bleus, à Léo-Lagrange.
Sur ce vaste et large terrain, le jeu très souvent fluide des locaux s’en est retrouvé un peu plus en valeur. Bien davantage qu’au Rosemont. A fortiori face à un adversaire aux qualités intrinsèques indéniables. « Une belle équipe, très bien organisée, qui n’a rien à faire dans les relégables » a tranché le coach bisontin, qui rejoignait, sans doute, l’appréciation générale, dans un public reparti conquis. Celui-ci avait assisté à une première mi-temps de haute volée, jamais fermée et très riche en occasions, de part et d’autre. « Car si l’on aurait effectivement pu corser l’addition, je n’oublie pas que notre gardien nous sauve aussi du retour à 2-1 » a objectivement noté le technicien doubiste.
Encore et toujours chasser la facilité
Tout est juste et résumé dans le propos. On ajoutera simplement le côté probablement décisif de l’ouverture du score délicieuse de Mebrak, sur ce ballon enroulé à l’entrée de la surface (1-0, 12e). C’était alors, après une entame de match prometteuse, la première frappe cadrée et la première occasion des locaux, soumis à un pressing en règle, d’une équipe montcelienne à l’apparent vrai QI footballistique. Cette essentielle mise sur orbite avait sans doute permis de décomplexer l’ensemble franc-comtois, possiblement déroutant, entre jeu à trois ou renversements. Le feu-follet Hakkar buteur (2-0, 34e), puis brillant passeur décisif pour Mebrak (3-0, 42e), illustrait bien cet évident potentiel.
Avec l’autorité du vieux briscard qu’il n’est pourtant pas, le jeune et décidément surprenant Besançon Foot déroulait, aidé aussi par cette baraka qui lui va si bien. Un ou deux réflexes au passage, Vauthey avait écœuré le bon et dangereux De Oliveira. Que demander de plus ? Sans doute la régularité de cette performance. « A 3-0 à la mi-temps, j’étais à peu près certain du scénario qui arrivait ensuite.. », n’a pas éludé Hervé Genet.
Pour aller encore plus loin, dans cette année 2020 où rien ne peut a priori lui être interdit, le Besançon Foot devra à tout prix suivre ce perfectionnisme chassé par son entraîneur. « On le pointe depuis longtemps, mais c’est quand on est bien, qu’on est en danger. Il y a un gros effort psychologique à faire ». Il doit être individuel, surtout quand on considère, à leur très juste valeur, les travaux défensifs déterminants qu’ont su abattre, dans l’ombre, des constants et irréprochables Diaby et Pillot, ou même Cyprien, à son entrée en jeu. Tout cela n’avait pas empêché le potentiel bisontin de s’exprimer, par intermittence en seconde période. Et il était d’ailleurs plutôt agréable de voir Dias clôturer la marque (4-0, 75e), dans une première soirée qui a un goût de reviens-y.
Maxime Chevrier
Du foot, derrière des barreaux
Posté le 15/01/2020
Journée forte et marquante, pour le Besançon Foot, en visite ce mercredi à la maison d’arrêt de Besançon. Plongée dans cet univers carcéral, forcément à part, où les joueurs de Hervé Genet étaient des invités très attendus.
« Si on vous bat, on échange de place, si vous voulez ». Juste avant la partie matinale du tournoi amical organisé, à la Butte, ce détenu a cette phrase et ce sourire, à l’adresse de Rafael Dias et ses partenaires, qu’il s’apprête à défier, avec ses camarades. Invité et venu de bon cœur, le Besançon Foot n’est pas là pour juger. Via ses joueurs, il est, pour ces hommes arrêtés, une sorte d’identification et de repère.
Un rôle sociétal auquel tient particulièrement le club du président Frascaro, le seul de football dans la région à être partenaire de France Adot 25, l’association qui milite pour le don d’organes, initiative qui suivait la synergie avec la précieuse association Rêves, au chevet des enfants malades. Une mission d’ambassadeur de la cité, importante aussi pour la ville de Besançon, laquelle, par l’intermédiaire de Karima Rochdi, conseillère municipale déléguée au contrat de ville et à la vie associative, a supervisé cette action qu’a préparé, depuis un certain temps et à bon escient, Jaouad Amarouch, directeur sportif du club.
Entre footeux et détenus, échange et respect
Elle est appelée à durer, tant il est vrai que les liens, entre administration pénitentiaire et Besançon Foot, ont vite paru chaleureux, ce mercredi matin. Entre les murs et entourés de barbelés, la délégation bisontine a eu droit aux présentations d’une prison qui frôlait les 200% de taux d’occupation, le mois dernier, avec environ 450 personnes. Chez le très apprécié Jean-Michel Laurent, directeur depuis un peu plus de deux ans, il y a cette volonté palpable de rendre la prison la plus accueillante possible. « Des détenus, qui ont des formations de peintre ou autres, participent à la rénovation. On sent une fierté, chez eux » est-il alors expliqué.
Véronica Giscon, la directrice adjointe, prend le relais, alors que des maillots viennent d’être offerts par le Besançon Foot. Sur le petit terrain en sable de la prison, que les hommes d’ici, « en cellule 21h sur 24 » nous raconte l’un d’entre-eux, ont le droit de fréquenter deux fois (1h30) par semaine, il est question de « respect et de fair-play ». Des notions qui ne se démentiront pas, tout au long de la journée. Parce qu’ils sont distillés par de vrais pros, ces messages ont du sens. Tout comme la notion de partage, qui a plu à Boubacar Seck, le moniteur de sport pas comme les autres, pour ces gaillards. Bon et respecté, l’ancien international sénégalais et ex-professionnel du Racing Club de Strasbourg, est sûr d’une chose : « Ils parleront de cette journée pendant toute l’année ». Il y aura ces souvenirs, ce premier but des « locaux », presque dans une ambiance de stade de foot, avec les hourras des codétenus, derrière grillages ou fenêtres.
Un exutoire, une façon d’être un peu libre dans sa tête, le temps d’une journée, derrière des barreaux, conclue par un goûter en commun. Trois heures plus tôt, alors qu’Abdel Ghezali, adjoint aux sports, avait rejoint la troupe dans l’après-midi, le très humain Hervé Genet s’était isolé sur le terrain, un sifflet à la bouche. Il glissait un petit « t’as des qualités » à un détenu, touché par le compliment, venait de parler de « bonne leçon » à son groupe à l’impeccable comportement. L’entraîneur bisontin avait aussi esquissé l’expression de « seconde chance ». Des mots qui résonnent tellement plus fort, quand monde extérieur et univers carcéral se rencontrent.
Maxime Chevrier
Avec ce sérieux, forcément bien
Posté le 18/01/2020
Il se dégage autant de cohésion que de cohérence, dans cette équipe du Besançon Foot, victorieuse (1-0) de Pontarlier, en amical. Un évident gage de solidité, qui méritera encore confirmation, lors du prochain gros test à Morteau-Montlebon.
L’équipe de Hervé Genet trace sa route. Sans bruit ni prétention, mais avec de patients travaux d’approche qui portent leurs fruits, de plus en plus. Dans le jeu, et l’on a récemment vu contre Montceau, ce groupe est un peu plus à l’aise, à mesure que les semaines passent. Entre automatismes désormais très palpables et sentiment de confiance, de beaux enchaînements ont de nouveau pu être entrevus, ce samedi après-midi.
A fortiori contre cette équipe pontissalienne, joueuse et venue a priori testée une nouvelle mouture tactique, sur le synthétique de Saint-Claude. « C’est vrai que la rencontre a souvent été agréable » note le coach bisontin, ressorti satisfait de cette rencontre amicale, ce qui s’était déjà déroulé, fin novembre à Sochaux, mais ce qui est surtout rare, quand on pratique le technicien. Au-delà de la victoire, qui permet d’entretenir une précieuse dynamique vertueuse, il y a surtout cette sensation d’avoir affiché un visage costaud, qui a fait basculer dans l’appréciation positive.
Il y aura des choix à faire…
Paradoxalement pourtant, et à l’instar du match contre Montceau, les Bleus, autour de leur impeccable capitaine Victor Pillot, ont concédé quelques situations très chaudes. Peut-être cette réussite (poteau en début de match, sur la cage d’Ontani), que les équipes en forme savent provoquer, en même temps qu’un déficit de réalisme adverse. Dans le domaine, le Besançon Foot reste encore loin d’être en position de donner des leçons.
Car lui aussi eut l’occasion de faire la différence. On pense à cette frappe à bout portant de Cyprien, alors que Buisson (décisif plus tard face à Beuve ou Dapé) fut pour une fois effacé. C’eut été le break, après la belle ouverture du score de Mendes, qui avait eu tant raison de ne pas se poser de question, face au but (1-0, 33e). « On a eu des opportunités. Pontarlier aussi. Je retiens aussi l’intensité, qui a plutôt été là dans cette rencontre, un peu dans la lignée de Montceau. C’est ce qu’il nous fallait pour préparer Morteau-Montlebon ».
Une prochaine échéance où Hervé Genet, et c’était aussi le but de cette confrontation, aura des choix à faire, entre les formes des uns et des autres. « On sent bien que ce n’est pas encore optimal, qu’on n’est pas à fond sur 45 minutes. C’est assez normal à cette période-là, mais on sait sur quoi travailler ». La marge de progression existe et cela ressemble à de belles promesses, alors que l’entrejeu bisontin a paru saignant et que des garçons comme Dias ou El Achak ont semblé avoir du feu dans les jambes. Il y a surtout une conviction : avec ce sérieux, le Besançon Foot n’est pas à l’abri de belles surprises.
Maxime Chevrier
Vauthey, devenir grand
Posté le 22/01/2020
Il a commencé la saison pied au plancher, enchaînant les prestations décisives, dans la droite ligne de l’exercice précédent. Le gardien du Besançon Foot sera encore attendu lors du déplacement de son équipe à Morteau-Montlebon, ce samedi. Et c’est avec du recul sur la conception qu’il se fait de son poste et une étonnante maturité pour son âge (22 ans) que le joueur a accepté de relever le gant, en se pliant à l’exercice de l’interview.
Il existe des moments où le spectateur retient soudain son souffle, le cœur battant, tous les sens en éveil. Ces moments où le temps est pour ainsi dire presque suspendu ; comme au théâtre, lorsque l’acteur commence sa longue tirade et qu’on en attend la chute, tout en se demandant s’il va y parvenir, ou pendant un meeting politique, quand l’orateur se lance dans une diatribe à la puissance si évocatrice, qu’on sait qu’elle fera le « buzz » et rentrera même, peut-être, dans l’histoire… Mais cela peut arriver aussi dans le domaine footballistique, en tribune donc, lors d’un match.
C’est ce qui s’est produit tout récemment au stade Léo-Lagrange, quand Robin Vauthey a réalisé un arrêt assez stupéfiant (et décisif), contre Montceau, à la 40e minute : « C’est une volée qui arrive, avec un petit rebond, mais je suis bien placé. Je garde mes appuis sur l’avant et vais très vite sur mon côté droit, pour faire l’arrêt qu’il faut. C’était à 2-0, juste avant la pause, un but aurait changé la donne… Et en plus, on réussit à marquer notre troisième but, celui du ‘break’, quelques minutes après… ».
Il est comme ça, Robin Vauthey. Il explique facilement, posément et surtout humblement ses différents exploits dans la cage bisontine. Lui qui est actuellement étudiant en troisième année de Licence STAPS (filière éducation sportive) à Dijon, a fait ses débuts dans le petit club d’Emagny. Natif de Besançon, c’est au BRC qu’il parvint à intégrer le pôle espoirs, à l’âge de dix ans. Ce sont alors deux années de dur labeur, mais qui lui inculquent le goût du « challenge et de la compétition » avec un championnat Interligues exigeant, qui lui donne l’occasion de se frotter à la crème des sélections du grand Est. Et justement, au bout de ces deux années, il est repéré par des recruteurs de l’Olympique Lyonnais, qui lui font signer un contrat et intégrer la « pépinière » de la capitale des Gaules. Il va y passer trois ans et inscrire les premières lignes à son palmarès : un titre de champion de France U17 Nat, puis finaliste de la Coupe Gambardella.
« Je me voyais déjà pro… »
Mais toutes les bonnes choses ont cependant une fin. Au bout des trois ans passés au centre de formation de l’OL, l’horizon semble être bouché pour le jeune Robin : « beaucoup de concurrence en équipe première » et pas de place, non plus, dans l’équipe réserve de CFA. Dans ces conditions, il n’est logiquement pas conservé par les dirigeants lyonnais. Un malheur n’arrivant jamais seul, il rate son Bac, dans la foulée. « Je me voyais déjà pro, je ne l’avais pas préparé avec le sérieux et la régularité nécessaires. » Un choix s’impose alors : rebondir, vite. Il multiplie des essais, un peu partout dans l’hexagone : Guingamp, Auxerre, Toulouse… et obtient même un accord de l’AS Monaco qui restera… verbal.
Robin Vauthey se retrouve alors le bec dans l’eau, sans club. « Par la force des choses et c’est peut-être un mal pour un bien, je décide de me consacrer à mes études. Le foot n’était plus ma priorité, clairement. » Un lycée privé belfortain lui ouvre alors ses portes, où il va « travailler beaucoup plus sérieusement et assidûment qu’au centre de formation à Lyon ». Mais le passionné du ballon rond, qui croit dur comme fer en sa bonne étoile, sommeille toujours en lui. « Je ne lâche pas totalement le foot, et je signe à Belfort, en U19 Nat. »
Le Bac en poche au bout de cette année studieuse et bien remplie, il revient à Besançon et signe au PSB sur le conseil d’un ami, pour être titulaire en DH. « Une saison super sympa à vivre » selon lui. Puis vient la période de la fusion PSB-BFC. « Dans la toute nouvelle équipe du Besançon Foot, je pars numéro 3 (NDLR : derrière Lucas Buisson et Olivier Laurent). Mais cela ne m’a pas fait peur.» Au contraire, les six mois passés en équipe B lui permettent de montrer ce qu’il sait faire, et d’obtenir ainsi la confiance de Hervé Genet et du staff, pour passer finalement titulaire, début 2018. Place qu’il n’a jamais quittée depuis, enchaînant les performances avec une régularité d’horloge. « Je dirais que mes points forts sont l’explosivité, la rapidité d’exécution et le sens du placement. » Alors que dans le même temps, il concède devoir améliorer « le jeu au pied, surtout la précision, mais aussi la lecture des trajectoires dans le domaine aérien. »
Ses « excellentes relations avec tout le monde »
Une indéniable progression au sein du club, qui est l’occasion idéale de rendre un hommage appuyé à ceux qui le font bosser dur, tout en lui distillant de savants conseils, dont il tient toujours compte. « J’ai eu la chance de débuter l’aventure au Besançon Foot avec une bonne partie du staff, que je connaissais depuis l’époque du PSB. J’ai d’excellents rapports avec tout le monde et bien sûr, avec le coach des gardiens, « Dom » Sanches. C’est une relation particulière et privilégiée, on bosse avec lui en petit comité et il n’hésite pas à nous dire les choses, que ce soit en positif ou en négatif. Il est vachement investi et donne beaucoup de son temps. » Le dernier rempart bisontin ne tarit pas non plus d’éloges sur son coach, Hervé Genet, et son adjoint Vincent El Yacout « qui sont très à l’écoute et surtout très humains. » Ce qui revêt un caractère important pour que le groupe tout entier se sente bien, et par conséquent, puisse « aller de l’avant » : « Se sentir soutenu, c’est appréciable. C’est tout simplement primordial pour nos performances, il faut que cela continue. »
Si Robin Vauthey travaille beaucoup physiquement et techniquement, il sait combien l’aspect mental compte dans la carrière d’un footballeur, et plus particulièrement pour le poste qu’il occupe. « Un gardien se doit d’être un acteur à part entière dans le collectif, surtout pas collé à sa ligne ou consigné dans sa surface. Il doit jouer en se disant qu’il ne faut pas subir et penser à toujours prendre le match à son compte. » Et de poursuivre le chemin de sa réflexion, concernant sa propension notable à aller provoquer les un contre un - qu’il remporte souvent. « Personnellement, je veux toujours influencer les attaquants adverses dans mes duels, en réduisant leur champ d’action au maximum. Il y a réellement une volonté de ma part de prendre le dessus psychologiquement, pour que l’attaquant se dise très rapidement : ‘Aujourd’hui, ça va être compliqué de lui marquer un but’. A ce moment-là, c’est la moitié du travail qui est fait. Cette dimension de confrontation mentale entre le gardien et l’attaquant est primordiale. »
« Ma taille m’a peut-être fermé des portes, mais… »
D’où tient-il donc cet état d’esprit et ces ressources mentales, qui laissent entrevoir son formidable goût pour la compétition ? Le joueur a bien un « Hall of Fame » personnel, du moins des influences, voire des modèles qui l’ont accompagné tout du long de sa jeune carrière. « Je peux citer Anthony Lopes que j’ai côtoyé à Lyon, bien sûr. Il est très impressionnant par sa vitesse. Dans un autre style, j’ai beaucoup aimé aussi Iker Casillas à une époque… A l’heure actuelle, je peux nommer Marc-André ter Stegen du Barça ou Ederson de Manchester City, qui n’ont pas mon gabarit (rires), mais qui ont vraiment un jeu complet et influent beaucoup sur la dynamique de leur équipe, pendant les rencontres. Je trouve ça très fort et intéressant à observer. C’est dans la continuité d’un Manuel Neuer qui avait déjà révolutionné le poste de gardien, en jouant très haut, pour amener son équipe à évoluer toujours plus vers l’avant, tout en dirigeant sa défense dans le même temps. »
Néanmoins, le Bisontin accepte sa singularité qui, d’une certaine façon, lui a donné des forces et poussé à accomplir son destin. « C’est vrai que je suis un peu à contre-courant de la physionomie du gardien actuel, très grand, qui peut dépasser le mètre quatre-vingt-dix… » souligne-t-il avec malice, lui qui ne fait « que » 1m80. Pour aussitôt ajouter : « Mais il y a des contre-exemples. Pour ne citer que lui, Keylor Navas, parmi les tout meilleurs mondiaux, n’est pas un géant… Ma taille m’a peut-être fermé des portes à un moment, mais j’ai toujours su la compenser par d’autres qualités. » Et après tout, Robin Vauthey le démontre tous les jours par sa volonté, son implication et son attachement au club, c’est par le cœur que l’homme est véritablement grand.
Benjamin Gonnot
Voir ce qu’ils ont dans le ventre
Posté le 01/02/2020
Piège et difficile par nature, le premier déplacement de l’année, ce samedi (15h) à Morteau-Montlebon, le sera un peu plus encore, au vu des conditions. Pour espérer être intraitable, le Besançon Foot devra déjà être gaillard et costaud.
Six matches joués, dans son petit chaudron, et quatre succès sur les quatre dernières rencontres qu’elle y a disputées. A domicile, la formation de Sébastien Mazzotti carbure à plein régime. Seul Gueugnon ayant su revenir du Haut-Doubs avec le jackpot, au bout d’un match étriqué (0-1). « C’est tout sauf une sinécure d’aller là-bas. On joue une équipe à l’aise chez elle, on le sait et on est surtout prévenu » présente Hervé Genet.
Le coach bisontin, qui avait apprécié la façon dont son équipe avait su déployer son jeu, que ce soit contre Montceau en championnat, ou face à Pontarlier en amical, se montre extrêmement prudent, mettant en avant « un contexte particulier ». Alors qu’il a neigé en milieu de semaine du côté de Montlebon, il est d’office à prévoir un terrain lourd. « Il sera compliqué et mettra d’emblée la notion de combat en exergue. Mais c’est d’un autre côté intéressant aussi, car je veux que ce côté combattant soit une identité de notre équipe ».
« Un match de coupe pour nous »
A ce niveau, le Besançon Foot ne part pas non plus dans la plus parfaite inconnue. Meilleure défense du groupe la saison dernière, elle le redeviendrait ce samedi, en quittant le Haut-Doubs avec un clean-sheet. « Ce statut-là importe aux joueurs, je le sais. Il y a là une évidence, mais le comportement défensif de l’équipe doit être irréprochable, jusqu’aux remplaçants. Pour faire des performances et avant de viser les qualités collectives, il faut passer par là en premier ».
Mais pas question, non plus pour le technicien bisontin, d’adopter une approche restrictive. « Moi, si on continue à marquer des buts comme on le fait depuis quatre matches, ça me va aussi ». Des deux côtés du terrain, il y aura donc des airs de crash-test. Un peu plus encore quand on sait que cette rencontre en retard, la seule du championnat, sera épiée à distance. « Il y a d’un côté une équipe qui veut rester dans le haut de tableau et de l’autre, une qui veut s’extirper du bas, donc oui, il y aura de l’enjeu ».
Il n’y aura pas mieux pour voir ce que les Bleus ont dans le ventre. « C’est un match de coupe pour nous » contextualise Hervé Genet, qui a relevé la côte d’alerte. « Les premiers résultats de 2020 ont montré à quel point les matches seront plus difficiles, pour tout le monde, sur cette deuxième partie de saison, parce que chacun se bat… ». Avant de penser à sourire, le Besançon Foot va donc devoir accepter de souffrir.
Maxime Chevrier
Morteau-Montlebon - BF à revivre
Posté le 01/02/2020
Il fallait un véritable match d'hommes pour espérer revenir de Montlebon avec les trois points. Exactement ce qu'ont fait des Bisontins gaillards qui, dans le sillage d'un excellent Cyprien, auteur d'un doublé, réalisent une très belle opération, dans ce match en retard vivant (2-4).
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après Morteau-Montlebon - BF
Posté le 01/02/2020
Après cette grosse et significative victoire (2-4) du Besançon Foot à Morteau-Montlebon, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux entraîneurs respectifs Hervé Genet et Sébastien Mazzotti, ainsi que celle du double buteur bisontin, Yannick Cyprien.
Parce qu’ils ont mûri, compris que leur quête passait par les efforts et le labeur, les Bisontins parviennent à enchaîner les grosses satisfactions. Celle, ramenée de Morteau-Montlebon (2-4), peut vouloir dire beaucoup.
C’est à pas de géant, qu’ils progressent. Dans le jeu, et cela semblait pourtant un peu improbable, au coup d’envoi à Montlebon, sur ce terrain lourd, les partenaires de Victor Pillot dominent de plus en plus leur sujet. Il y a une qualité évidente, mais le fait qu’elle soit mise au service du collectif change un peu tout.
Louanges doit être rendu, à ce niveau, à Hervé Genet et son staff. Ils ont su, avec le temps, façonné un groupe où plus une épaule ne dépasse. Cela donne de vraies perspectives pour un Besançon Foot qui va pouvoir voyager, avec de tels gaillards. C’est d’ailleurs sans doute dans cette dimension combattante, que les partenaires de Victor Pillot ont envoyé le plus de gages précieux, ce samedi, à leur coach qui ne leur en demandait pas moins. « Parce que je savais que, psychologiquement, c’était un vrai test » est revenu le technicien.
Ils doivent encore gagner en « lucidité »
Un peu plus encore du fait que Morteau-Montlebon, qui est et restera dur à prendre sur son petit terrain, avait rappelé, par son égalisation superbe juste avant la pause sur la volée de Tournier (1-1, 41e), qu’une victoire se méritait dignement. Le fait que les Bisontins commencent à les aligner, pour atteindre un rythme de champion qui ne peut plus être anodin, à la 14e journée, récompense un investissement général. Prenez Cyprien, joueur de collectif par excellence, qui eut cette lumière qui sied si bien aux hommes de l’ombre qui savent attendre.
A Montlebon, l’ancien Cristolien fut décisif. C’est lui qui, côté droit, fit souvent mal à Journot. C’est lui qui, après avoir été comme il l’affectionne présent dans les tâches défensives, avait fort proprement ouvert la marque, pied ouvert, aux 25 mètres (0-1, 29e). Le début d’un festival puisqu’il avait, après le repos, enchaîné ballon de but concrétisé par Dias (1-2, 54e) et délice de doublé sur un piqué bien senti (1-3, 59e). D’habitude en bleu, ces garçons voyaient la vie en rose, et tout semblait alors glissé, d’autant que la tête de Hakkar avait bien été validée comme victorieuse, par le prompt jugement de l’arbitre assistant (1-4, 63e).
Besançon, qui craignait ouvertement ce déplacement, était en train d’apposer sa plus belle signature. Mais preuve que sa marge de progression est encore importante, sa main tremblait. Dirand, qui doit tellement s’endurcir à ce niveau, avait le tort de récolter un deuxième jaune inutile (68e). Vauthey, son gardien, lui rendait un fier service en régnant, quelques instants plus tard, dans l’exercice du penalty, face à Tournier (71e). Cela évita une furia locale, pas un dernier quart d’heure logiquement compliqué, à dix. Journot, sur une deuxième volée somptueuse, réduisait d’ailleurs la marque (2-4, 77e). « D’habitude, on ne prend pas deux buts… » n’appréciait pas Hervé Genet, as pour placer très haut le curseur de l’exigence. Cette équipe a compris qu’elle se le devait, pour aller encore plus loin. « Si on le veut, il faudra être plus lucide encore » a esquissé le technicien, en faisant référence aux vieux « démons » à exorciser. Ce sera indispensable et ce match à Montlebon, marquant peut-être, a bien fait de le rappeler.
Maxime Chevrier
Ils n’entendent rien changer
Posté le 08/02/2020
Le début d’année 2020 a permis aux Bisontins de légitimer et d’assumer leur troisième place au classement, avec deux matches rondement menés. La réception d’Is/Selongey, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, doit s’associer à ce contrat. Il passe par une intransigeance durablement souhaitée à domicile.
La fraîcheur est tombée, sur le terrain annexe très abîmé de Léo-Lagrange. Ce vendredi soir ressemble à tant de veilles de match. Pas un ballon n’est frappé sans un éclat de rire, dans les premiers jeux énoncés par le coach adjoint, Vincent El Yacout. Cette bonne humeur, qui accompagne les partenaires de Victor Pillot depuis la saison dernière déjà, sera mise, plus tard, volontairement sous cloche par Hervé Genet, pour qui le respect de la vie de groupe est sacralisé.
Rien n’a donc changé au Besançon Foot et personne n’entend surtout rien changer. « Bien sûr, qu’après la victoire ramenée de Morteau-Montlebon, ce serait bête de ne pas continuer sur la lignée que l’on a depuis quelque temps. C’est bien, de se mettre des objectifs, mais cela ne sert à rien non plus de se mettre sous pression ». Il faudra trouver une autre personne que l’entraîneur bisontin, assez expert en gestion, pour tenir un discours déraisonné. Les objectifs, auxquels fait référence Hervé Genet ? « Déjà penser à rétablir notre ratio points/matches joués à domicile, car il n’est pas bon ».
« Soyons combattants et ne brûlons pas les étapes »
A croire qu’à chaque match ou semaine suffit sa peine. Si le discours est réfléchi, il n’en demeure pas moins juste. « Sur six matches à la maison, on compile trois victoires pour autant de défaites, certes toutes concédées au Rosemont. Si l’on veut aller plus loin, ça passe nécessairement par un autre bilan ». Du retour à Léo-Lagrange, préfacé, après le succès dans le derby au Racing (1-2), par une convaincante victoire face à Montceau (4-0), le technicien doubiste attend forcément beaucoup. « Aux joueurs de nous prouver que ce stade, que chacun réclamait, leur sied bien ».
Sur cette pelouse, qui devrait être absolument magnifique au printemps, le jeu du Besançon Foot, symbolisé par les… huit derniers buts inscrits lors des deux derniers matches de championnat, pourrait s’exprimer à souhait. « Notre plan de jeu, on l’a depuis un an et demi. On voit qu’il est performant, mais je veux alerter encore : rien ne se fera sans les ingrédients prioritaires à mettre avant de songer à jouer. Gagnons déjà les duels, soyons combattants et ne brûlons pas les étapes ». Le druide Genet a pour lui la force de l’expérience. Son discours a jusqu’ici emporté des garçons qui seraient bien inspirés de l’appliquer à la lettre.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Is/Selongey à revivre
Posté le 08/02/2020
Les Bisontins ont enchaîné un nouveau succès, large qui plus est (4-0), devant une équipe d'Is/Selongey qui s'était pourtant montrée dangereuse, en première mi-temps. Ce réalisme et cette dynamique du Besançon Foot sont de bons signes. Ils seront bien sûr à confirmer.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Sur leur rythme de croisière
Posté le 09/02/2020
Parce qu’ils ont, à l’instar de la réception de Montceau en début d’année, d’entrée écœuré Is/Selongey par ce réalisme qui va si bien aux équipes de tête, les Bisontins ont enchaîné avec un nouveau succès large (4-0). Que cela dure…
Ce n’est pas parce qu’ils ont pris de vraiment belles habitudes, qu’il faut banaliser ce qu’ils font. Sans sortir leur meilleur match de la saison, ni de l’année 2020 d’ailleurs, les partenaires de Victor Pillot ont éteint une équipe d’Is/Selongey pourtant tout sauf insignifiante. « C’est même une des premières fois qu’un adversaire nous met autant en danger » est revenu Hervé Genet.
A la pause, et même si ses garçons étaient nantis d’une très confortable avance (3-0), le coach bisontin avait un peu causé du pays. Une façon de rappeler que ces largesses entrevues représenteraient autant de danger dans les échéances à venir, à commencer par la prochaine… à Dijon. Mais comme l’ont justement rappelé les joueurs eux-mêmes, dans la joie d’un vestiaire soudé à souhait, apprécier le succès à sa juste valeur est un luxe dont ne se privent pas Auxerre (2) et Gueugnon. Car les deux cadors du groupe, bien que davantage tenus en respect par Sochaux (2) et Morteau-Montlebon, ne se sont pas privés pour fêter trois nouveaux points qui les maintiennent à distance.
Regards déjà tournés vers Dijon…
Une donne comptable qui ne perturbe pas plus que ça Hervé Genet, blotti dans le confort d’un « trouble fêtes » que l’on n’attendait justement pas à pareille fête. « Cela fait peut-être sourire, mais je vois simplement qu’avec cette victoire, on a assuré notre maintien. Pour un petit club comme le nôtre, l’avoir fait aussi tôt dans la saison est une vraie satisfaction ». Le reste est pris avec philosophie, « parce que l’on sait qu’il ne nous suffirait pas de battre Gueugnon et Auxerre (2) pour revenir ».
Métronome, le Besançon Foot a, en tout cas, trouvé recette et carburation qui lui vont bien. Pour s’éviter toute pression, les Bleus ont d’emblée puni. Dans la lignée du match de Montceau, les Doubistes ont été d’un froid réalisme. « C’est effectivement ce qui fait la différence entre des équipes qui ont des dynamiques inverses » retient Benjamin Gilles, le coach issois-selongéen. Son équipe, par l’intermédiaire de Delarboulas principalement, aurait pu revenir aux vestiaires avec une parité ou seulement une unité de débours. Sauf que le geste juste avait uniquement été l’apanage de Dias, auteur de deux demi-volées victorieuses (1-0, 5e et 2-0, 14e), avant de prendre à contre-pied, sur penalty (3-0, 28e), un Passoni un peu livré à lui-même par sa défense.
Plus fade et à vrai dire maîtrisée, la deuxième mi-temps avait permis, côté bisontin, de voir à l’œuvre Buckman, le « petit » nouveau. Preuve que tout va actuellement bien, il marquait sur sa première situation, en renard des surfaces, après une volée que Hakkar n’avait pas convertie (4-0, 64e). Avec sa vélocité, il passa même à quelques centimètres d’un doublé, ce qui lui aurait valu de doubler, en un quart d’heure seulement, le compteur but qu’il avait, à Selongey, sur la première partie de saison. Une nouvelle preuve que ce Besançon Foot est prometteur. Il doit désormais se le prouver, chez la réserve professionnelle de Dijon, qui s’était baladée au Rosemont, à l’aller. En cas de nouvelle référence, ce serait alors bien plus qu’un rythme de croisière.
Maxime Chevrier
Boxer chez les lourds
Posté le 14/02/2020
Pour continuer leur route, les Bisontins n’auront d’autre choix que de réussir là où ils ont jusqu’ici échoué, cette saison : faire un résultat contre ces gros qui, comme un Besançon Foot qui s’est pris au jeu, ont occupé le devant de la scène. Match charnière en vue à Dijon (2).
On les a sentis gaillards à la pesée et sont même apparus sereins au moment de rejoindre leur coin. Seulement voilà, ces premières impressions ne remplaceront pas le verdict final des juges. Tel le boxeur qui monte de catégorie, le Besançon Foot a beau avoir été sûr de sa force, dans ses travaux d’approche, il attend le moment comme un révélateur de son niveau actualisé.
A-t-il appris de ses erreurs ? Il a juré que oui, promis qu’il ne serait plus surpris, d’entrée de combat, par les premiers coups adverses, à l’instar du match aller. La défaite au Rosemeont (0-2), les Bleus l’avaient ressentie au bout de quelques secondes à peine et cette entame ratée les avait plombés tout au long d’une rencontre qu’ils n’avaient fait que traverser. « Au moins, nous sommes prévenus. Dijon, c’est fort athlétiquement, l’impact dans les duels est important et le danger sur phases arrêtées est permanent » présente Hervé Genet.
A domicile, Dijon ne plaisante pas
Comme il aime à le faire, l’entraîneur bisontin a donc décidé de challenger ses protégés. Déjà dans l’attitude, qu’il veut mordante et irréprochable, et bien entendu dans le résultat. « C’est notre défi. Contre les quatre ou cinq premiers, c’est assez simple : on a tout perdu ! Il n’y a que le derby au Racing, qui compte cela dit un match de plus que Pontarlier au classement. A nous de savoir si notre niveau est celui-là ou si l’on a possibilité d’en accrocher un autre ». Derrière l’interrogation, une certitude : « Il nous faudra une grosse performance d’équipe ».
Face à des jeunes Dijonnais la plupart du temps intraitables sur leur synthétique des Poussots (« Ils ont gagné tous leurs matches à domicile, sauf contre Gueugnon » dixit Genet), le Besançon Foot doit aussi passer outre le déficit qu’il a globalement cumulé, ces dernières saisons, face aux réserves professionnelles. « Pour grandir, cette appréhension-là est clairement à gommer » ne cache pas le technicien doubiste. Lui se souvient sans doute que son équipe avait su le faire, en mai dernier, justement contre le DFCO (4-1). C’était un soir où, appliqués et féroces, les Bleus étaient capables d’envoyer dans les cordes plus d’un adversaire talentueux. Voilà ce qu’il faut revivre.
Maxime Chevrier
Dijon (2) - Besançon Foot à revivre
Posté le 15/02/2020
Le Besançon Foot a concédé, en fin de match, une défaite rageante (1-0), dans ce match de haut de tableau à Dijon (2). Après avoir été assez timide en première mi-temps, les Bisontins avaient eu l'occasion, par la suite, de ramener bien mieux. Vraiment dommage.
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Les réactions après Dijon (2) - Besançon Foot
Posté le 15/02/2020
Après ce revers rageant (1-0) du Besançon Foot sur la pelouse de Dijon (2), retrouvez, sur BF TV, les réactions du coach bisontin, Hervé Genet, et du milieu de terrain Alassane Diaby.
Battu et certainement déçu de ne pas être totalement au bout de ses idées, il y a deux semaines à Dijon (2), le Besançon Foot se sait, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, contraint au rebond, comptable et dans le contenu, face à son voisin de Roche-Novillars.
Ils le savaient sans doute déjà au fond d’eux, pour avoir été battus, lors de la phase aller, par les gros de ce championnat. Pour les Bisontins aussi, la peur n’a pas servi à éviter le danger. Frustrant et dommageable, le revers aux Poussots, il y a deux semaines, peut-il servir de catalyseur ? C’est une possibilité, alors que s’ouvrent les trois derniers mois de compétition, où les rencontres (et autant de points) s’enchaînent.
Trois arrivent consécutivement, dont deux de suite à domicile (Valdahon-Vercel, la semaine prochaine). Un nouveau départ, qu’il faut impérativement effectuer lancé. La réception de Roche-Novillars, pour le Besançon Foot, est un passage obligé, c’est sûr, mais c’est avant tout un match à jouer. L’appréhender avec cette rage au bide doit être un atout, pour les partenaires de Victor Pillot, qui savent ce qui les attend. « Ce sera forcément un match difficile contre une équipe qui nous montre qu’elle se bat tous les week-ends » lâche Hervé Genet.
Faire les choses dans l’ordre
Pour se rendre très régulièrement à l’Intercommunal de Novillars, l’entraîneur doubiste connaît les valeurs et l’opiniâtreté de l’ERN. « Le tout, surtout, sera d’être patient, d’enchaîner les phases de jeu. Ce sera un gros bloc en face, ils nous contreront. Le meilleur moyen de merdre est de se livrer comme des andouilles ». Le discours est sensé. Pour Hervé Genet, pas question de prendre la réception de la lanterne rouge par-dessus la jambe, alors que le souvenir du très pénible match aller (0-1) est encore dans les têtes.
A Léo-Lagrange, le contexte sera bien sûr radicalement différent, même s’il faudra composer avec les bourrasques de vent. « La chose est simple : on respecte cette équipe. On sait aussi ce dont on est capable de faire chez nous. Si l’on reproduit les mêmes bases, alors on doit être en mesure de se rendre le match plus abordable ». Lors de ses trois derniers matches chez lui, le Besançon Foot avait en effet su, face à Jura Dolois (5-0), Montceau (4-0) et Is/Selongey (4-0), faire peur… et donc mal.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Roche/Novillars à revivre
Posté le 29/02/2020
Après son revers à Dijon (2), le Besançon Foot devait repartir de l'avant face au voison Roche/Novillars. Rien ne fut simple face à une équipe qui a posé beaucoup de soucis mais l'essentiel a été fait avec ce succès (1-0) obtenu en toute fin de match.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après Besançon Foot - Roche/Novillars
Posté le 29/02/2020
Après ce succès (1-0) du Besançon Foot obtenu à la dernière minute face à Roche/Novillars, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Mickaël Paget, et du buteur de la soirée, Rafael Dias.
Ce coup franc direct du meneur de jeu bisontin, en bout de temps réglementaire, a extirpé le Besançon Foot d’une ornière dans laquelle Roche/Novillars, opiniâtre à souhait, l’avait placée. C’est autant heureux que possiblement précieux.
On pourra disserter des heures sur la part de la réussite dans le football. Parce qu’elles sont rares, les victoires arrachées dans les derniers instants d’une rencontre ont pourtant un sens que le seul hasard aurait bien du mal à résumer. Crucifié il y a deux semaines à Dijon, le Besançon Foot a trouvé les ressources pour aller chercher, en infériorité numérique, trois points qui pourraient compter.
« L’état d’esprit » loué par Rafael Dias devra, cette fois, s’en retrouver boosté, après avoir été mis en berne, depuis deux semaines. Car but salvateur, provoqué et réalisé par le meneur de jeu bisontin, sur ce coup franc final qui a surpris Pujol (1-0, 90e), doit être un catalyseur. Au même titre que l’avait été, l’an dernier, la réalisation du bon Mebrak, du côté de Selongey. Il faudra cela dit, et c’est peu de l’écrire, retenir les leçons de cette difficile soirée. Elle a valu « avertissement » selon Rafael Dias. Son entraîneur est allé plus loin. « Si l’on réitère ce genre de performance, on passera directement à la trappe ».
Des pertes qu’il ne faudra plus avoir
Lucide, Hervé Genet n’a rien cherché à cacher. « On a été en-dessous, jamais dans le rythme ». Un match sans, mais victorieux quand même, que le technicien bisontin espère le moins douloureux possible. Car « c’est quand même une victoire à la Pyrrhus » a-t-il retenu. La blessure de Di Pinto, l’expulsion de Pillot, l’avertissement très pénalisant pour Adjakly : c’est aussi parce que le Besançon Foot n’était pas dans un bon soir, que ces faits de jeu et ces pertes, dont on se souvient combien ils avaient coûté à l’automne, ont noirci le tableau.
A voir, désormais, ce que donnera le prochain enchaînement crucial du mois de mars. Les Bleus pourront l’aborder avec cette conviction de ne pas vouloir lâcher. Troisième, avec un rythme comptable de champion, Besançon doit en effet s’accrocher à ce qu’il sait (bien) faire. De la même façon que ce succès en infériorité numérique (« C’est la quatrième fois qu’on perd à 11 contre 10 » a enragé Mickaël Paget, le coach rochois), qui rappelle celui, inaugural, face à Morteau-Montlebon, permet de croire en un avenir, pour un groupe qu’a promis de remobiliser Hervé Genet, « après des débordements que je ne tolèrerai plus ». Le chemin est tracé.
Maxime Chevrier
Des hommes avertis…
Posté le 07/03/2020
Apparus en grosse difficulté, la semaine dernière devant Roche/Novillars, les Bisontins enchaînent, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, avec la réception d’un autre relégable. Le but : être meilleur et bien sûr gagner, face à Valdahon/Vercel.
20 points d’avance sur Valdahon/Vercel au coup d’envoi et un net statut de favori. Voilà le tableau. Pour avoir failli tomber dans cet impressionnisme, la semaine dernière sur la même pelouse de Léo-Lagrange, le Besançon Foot devrait, cette fois, éviter de tomber dans le piège. Samedi dernier, les valeureux rochois rappelaient ainsi qu’il n’y avait point de salut, sans conviction. « C’est une lapalissade de dire que ce ne sera pas difficile de faire mieux » témoigne Hervé Genet.
D’une certaine façon, le coach bisontin pourrait être heureux que ses garçons aient connu cette expérience difficile, mais finalement indolore au classement. Une donne comptable que le technicien doubiste sait primordiale. « La saison dernière, on avait perdu trop de points contre les équipes du bas de tableau. Jusqu’ici, ce n’est pas le cas cette saison, mais à nous de le confirmer, en faisant respecter le nouveau statut qui est le nôtre ». Pour cela, un impératif, sous forme de rappel à l’ordre : « ne plus descendre sous un certain niveau, comme on l’a fait contre Roche/Novillars ».
« La réussite, il faut la provoquer »
Alors que son équipe avait su enchaîner, entre mi-novembre et début février, des rencontres où son panache, son audace dans le jeu aussi, avait généré une série de succès, il est venu le temps, pour Hervé Genet, de retrouver cette dynamique vertueuse. « Le premier ingrédient pour cela, c’est remettre de l’enthousiasme, des courses ». En clair, Besançon doit prendre son destin en main, a fortiori alors qu’il sait pertinemment ce qui l’attend.
« Valdahon/Vercel a sans doute d’autres atouts, mais on sera aussi confronté à une équipe regroupée, qui attendra l’erreur pour mieux nous contrer » prévoit l’entraîneur bisontin, désireux que son équipe « propose ». Et puis, « parce que ça passe par un succès ce samedi si l’on veut aller jouer quelque chose à Gueugnon », Hervé Genet pousse la réflexion basée sur la responsabilisation des troupes. « La réussite, il faut la provoquer ». En clair, il faut faire le boulot et le faire proprement.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Valdahon/Vercel à revivre
Posté le 07/03/2020
Après un difficile succès face à Roche/Novillars à la dernière minute, le Besançon Foot accueillait un nouveau relégable, Valdahon/Vercel. Scénario totalement inversé ce soir pour les hommes de Hervé Genet avec une ouverture du score dès la première minute et un succès final (2-0).
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BF - Valdahon/Vercel
Posté le 07/03/2020
Après ce succès (2-0) du Besançon Foot obtenu face à Valdahon/Vercel, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Grégory Tournoux, et celles de Siyar Batgi.
Coronavirus oblige, comme (presque) toute la France et plus de la moitié de l’humanité, le Besançon Foot se retrouve à l’arrêt forcé. Première partie avec les membres du staff : comment vivent-ils cette période de confinement ? Comment occupent-ils leurs journées, et quelles consignes ont-ils donné aux joueurs ? Nous les avons interrogés, bien évidemment par téléphone.
Même confiné et sevré de son rôle de grand manitou des entraînements, le coach du Besançon Foot, Hervé Genet, n’a rien perdu de sa verve. La voix est assurée. Le ton, volontaire. « On est tous logés à la même enseigne. La situation fait que je me tiens très régulièrement au courant, en appelant des gens du club, et mes joueurs bien entendu. Avec mon staff, on a mis en place un programme d’entraînement individuel pour les joueurs, avec spécifiquement du gainage, du renforcement musculaire avec des exercices de squat, des exercices de cardio… Tout ça un peu sous forme de défis entre les joueurs, pour conserver un lien et créer de l’émulation. »
« Mots croisés, lecture et télé » rythment également les journées du « druide vosgien ». Des loisirs simples et agréables « un peu comme tout le monde » pour celui qui reconnaît sa chance d’habiter à la campagne. « C’est vrai que du coup, je peux aller dehors plus facilement. Je me sens globalement moins enfermé que si j’étais en ville. » Ce qui n’empêche pas un « sentiment de manque par rapport au foot, où tout est réglé au niveau des horaires et des objectifs ». La voix du coach se fait plus douce et mélancolique quand il évoque ses enfants. « Ne pas les voir, car ils sont désormais grands et ne vivent plus à la maison, cela me manque aussi. Mais j’ai ma femme qui est heureusement avec moi. » Ce qui pousse finalement à positiver et à se rendre à l’évidence. « Il y a logiquement un vide général, mais on ne va pas se plaindre, il faut attendre que ça aille mieux. »
« On implique tous nos licenciés et on pense à eux »
L’entraîneur adjoint Vincent El Yacout met lui aussi l’accent sur la famille et son importance. « Je profite de la période pour m’occuper encore plus de mes deux filles », ce qui ne l’empêche pas de prendre du temps pour lui. « Cela permet de faire autre chose au quotidien. Je lis un peu, je fais des choses que je n’ai pas le temps de faire en temps normal, en fait. Bien sûr, je discute avec mes collègues des autres clubs pour échanger sur cette situation inédite. »
Un quotidien où il n’oublie pas de rester au contact des joueurs. « Je les ai très souvent au téléphone. Bien évidemment, ils ont des fourmis dans les jambes, le ballon leur manque… Je fais souvent le point avec eux sur les entraînements individualisés qu’on leur propose avec le coach. En tout cas, le positif, c’est que les joueurs restent prêts pour une éventuelle reprise, on met en place ce qu’il faut, et tout le monde participe en donnant son avis. On fait également le bilan de ce qui a déjà été réalisé dans la saison. » Un vrai travail de fond pour le coach adjoint, en permanence à l’écoute de ses protégés. « Pouvoir échanger avec eux est primordial pour avoir ainsi leur ressenti par rapport à ce confinement. Je sais que les joueurs abordent cette période avec sérieux, ils sont concernés et solidaires. »
Autre initiative intéressante pour renforcer l’esprit d’équipe et rassembler toutes les composantes du club, celle qui consiste à envoyer des programmes d’entraînement aux éducateurs pour les catégories U14 à U18. A ces derniers ensuite de les transmettre à leurs jeunes pousses. « C’est comme du travail à la maison en quelque sorte, avec ce concept de ‘foot à domicile et en famille’. Comme cela, semaine après semaine, on continue à impliquer tous nos licenciés, en montrant aussi qu’on ne les oublie pas. »
« Montrer que la patience est une qualité… »
Un point de vue partagé par Jean-Luc Manso, l’intendant de l’équipe première. « Il faut que le club, à l’image du pays tout entier, reste soudé dans l’adversité face à ce drôle de moment. » souligne celui qui respecte à la lettre les consignes liées au confinement. « Je ne sors pratiquement pas, je profite de ma terrasse et des oiseaux, de cet inlassable spectacle de la nature, même si j’ai des regrets de ne pas pouvoir aller dans mon jardin en Haute-Saône. » Mais les journées sont cependant bien remplies. « Je lis le journal, je bouquine et je prépare les repas. De quoi être suffisamment occupé pour ne pas regarder les journées défiler avec passivité et anxiété. »
Un autre qui ne s’ennuie pas, c’est bien Dominique Sanches, le coach des gardiens. Surtout qu’il a conservé son activité professionnelle, avec les horaires et déplacements habituels « même si la période est calme », forcément. Du coup, il ne participe pas totalement à l’élaboration des entraînements de l’équipe, mais cela ne l’empêche pas de « prendre régulièrement des nouvelles » et à encourager les joueurs pour « mettre le paquet sur les exercices physiques ». Lui-même souffre un peu de « ne plus pouvoir aller en salle de sport ou à la boxe », mais « s’entretient à la maison ». En famille d’ailleurs, en compagnie de ses deux enfants. « On bosse sur le renforcement musculaire, on fait du gainage. Mes gamins en ont besoin, ma fille étant gardienne de hand et mon gamin gardien au foot… Je mets en place des entraînements spécifiques avec eux, une heure par jour, environ. »
Une situation de confinement bien vécue par « Dom » globalement, qui admet quand même qu’elle lui fait « prendre du recul sur la vie en général ». Avant de développer son propos. « On prend conscience de choses qu’on faisait un peu par automatisme, un peu contraints parfois, et que finalement, elles nous manquent désormais. » Mais la note se veut tout de même positive, l’idée étant d’aller de l’avant. « On espère que l’avenir va s’éclaircir un peu dans les semaines qui arrivent. »
Au nom du staff du Besançon Foot, c’est finalement à un Hervé Genet, plutôt philosophe, que revient la conclusion sur l’actuelle période de confinement. Comme une sorte de morale à en tirer. « Dans un monde qui va parfois trop vite, il faut aussi montrer que la patience est une qualité. » De quoi méditer, et ainsi s’occuper en partie, pour la suite des événements…
Benjamin Gonnot
BF TV : Retour sur la reprise de l'entraînement
Posté le 10/07/2020
Vous l'avez suivi sur nos médias, cette semaine marquait la reprise de l'entraînement pour les hommes de Hervé Genet. Et c'était également le cas pour la BF TV présente pour vous proposez des images de cette reprise ainsi que les premiers interviews de la saison.
Pour visionner ce retour tout en images, cliquez ici
Amical : grand retour à Léo-Lagrange ce samedi
Posté le 25/07/2020
Les amoureux du ballon rond vont retrouver des sensations. Ce samedi (18h), la superbe pelouse de Léo-Lagrange sera à nouveau foulée, à l’occasion d’un match, ce qui ne lui était plus arrivé depuis plus de quatre mois.
Pour le Besançon Foot, la réception de Morteau-Montlebon sera le premier galop d’essai de la préparation, tandis que les joueurs du Haut-Doubs ont déjà effectué un match amical la semaine dernière en Suisse, face au Vevey de Madjid Mebrak (3-2).
D’habitude purement anecdotique, cette première levée revêtira, avec le contexte sanitaire, un aspect plus particulier. Entre plaisir et excitation, les partenaires de Victor Pillot auront sans doute à cœur de bien faire, même s’il leur manquera probablement encore beaucoup de gammes pour cela.
Des nouveaux et des essais
Pour ne prendre aucun risque, Hervé Genet devrait se contenter de donner 45 minutes de temps de jeu à ses garçons. Ce sera même peut-être moins, ou pas du tout, pour Dias, de retour de vacances, Diaby, victime d’un coup sur le genou cette semaine à l’entraînement, ou Aichaoui, lui aussi légèrement diminué. « J’alignerai deux équipes », prévient le coach bisontin.
Le même principe de précaution, à ce stade préparatoire, prévaudra pour Trousseau et Jeannin, touchés à une cheville. A contrario, au-delà de la confirmation des automatismes dans un groupe au noyau très stable, l’intérêt sera la découverte, pour le public, des petits nouveaux. Diot, Leres, Chergui et Lamboley seront alignés, tout comme d’autres éléments à l’essai depuis quelques jours.
M.C.
Besançon Foot - Morteau-Montlebon, ce samedi (18h) à Léo-Lagrange. Entrée gratuite.
Amical : les voir dans l’adversité
Posté le 31/07/2020
Sereins samedi dernier face à Morteau-Montlebon (3-0), les Bisontins enchaînent, ce vendredi (18h30) à la Malcombe, un deuxième test. Face à une formation belfortaine à qui ils rendent une division, cela ne manquera ni d’intérêt, ni de difficulté.
Doucement, l’échéance se rapproche. A un mois de la reprise du championnat, le 29 août devant Jura Dolois, le Besançon Foot est, sur le papier, à la moitié de sa préparation. Sur le papier seulement ; les deux premières semaines de reprise ayant bien davantage ressemblé à de l’affutage. Débuté la semaine dernière, « le gros travail en capacité » s’est largement poursuivi ces derniers jours.
Sous la chaleur, il est logiquement à prévoir d’en ressentir des effets qui n’avaient pas sauté aux yeux, à Léo-Lagrange, face à Morteau-Montlebon. « Malgré le score, qui nous encourage clairement à continuer dans ce que l’on fait, on avait laissé des opportunités à l’adversaire. C’est assez normal avec la fatigue, mais on sait qu’il y a des choses à corriger et qu’on a le temps de le faire », évoque Hervé Genet.
Toujours 45 minutes de temps de jeu
Le coach bisontin sait ce qu’il veut. « Sans tirer de conclusions hâtives », il tient à un esprit le plus compétiteur possible, dans son groupe. « Ne pas prendre de but, c’est une base. Quand tu arrives à bien défendre, cela te permet de mieux attaquer », reprend le technicien « en paraphrasant mon adjoint, Vincent El Yacout ». Cet objectif tiendra-t-il face à une formation belfortaine qui disputera, ce vendredi soir, son troisième match amical, après avoir cédé (2-4) devant Sochaux (Ligue 2), mardi soir ?
Une chose est sûre, et ce malgré le niveau supérieur de l’adversaire du soir, l’entraîneur doubiste gardera la même philosophie : celle d’aligner une équipe différente par mi-temps, pour donner 45 minutes de temps de jeu à tout le monde. « On reste sur l’idée d’une large revue d’effectif », explique-t-il. Alors que quelques éléments seront à nouveau à l’essai, il faudra simplement compter sans deux pièces maîtresses : Vauthey et Diaby, touchés au genou la semaine dernière, sont contraints au repos.
M.C.
Besançon Foot (N3) - ASM Belfort (N2), coup d’envoi ce vendredi (18h30) à la Malcombe.
Qu’ils continuent ainsi…
Posté le 01/08/2020
Le succès (2-1) que les Bisontins ont acquis face à une formation belfortaine pourtant hiérarchiquement supérieure a récompensé une maîtrise des événements qui, à cette période, ne peut qu’augurer de belles promesses, si cette voie-là est suivie.
Le 29 août à 18h, face à Jura Dolois, l’un des favoris du championnat, les Bisontins partiront bien avec zéro point aux compteurs, quand bien même ils auraient poursuivi, lors du mois qui se présente, une campagne préparatoire entamée idéalement. Même si l’on ne connaît que trop bien la prudence qui doit entourer ces premiers enseignements, comment taire les signaux, positifs et prometteurs, que les partenaires de Victor Pillot ont relayés, ce vendredi à la Malcombe.
Supérieure hiérarchiquement, l’ASMB a été dominée, techniquement notamment, par une équipe bisontine autoritaire et que l’on aurait pensée un peu plus dans le dur physiquement, après deux dernières grosses semaines de travail physique. Face à l’adversité, c’est d’ailleurs globalement cette vaillance, voire même parfois un certain flegme, qui a le plus séduit chez les Bleus. La meilleure illustration restera sans doute le second but bisontin, consécutif à un pressing efficace d’un élément à l’essai, au rendement intéressant. Lancé, Leres avait fixé et Hakkar avait conclu avec la vista qu’on lui sait capable (2-0, 58e).
On a vu un ensemble très complet
« Certains garçons se sont mis en valeur, d’autres moins. J’en ai vus aussi en avance dans leur forme physique. Il y a un peu de tout encore… », digérait Hervé Genet. Visiblement satisfait du comportement d’ensemble de son groupe, depuis la reprise, le coach bisontin a forcément dû se dire que son équipe, à l’heure de jeu, était plus proche du 3-0 qu’autre chose. Il avait fallu l’équerre d’Ehlinger pour sauver les Belfortains, après la reprise du volontaire Leres, suite à un des caviars qu’aura su délivrer Chergui, avec sa fine patte gauche (72e).
Ce moment du match, marqué aussi par le rendement tout en puissance de Buckman, voyait pourtant Belfort revenir au score. Petit bijou, le coup franc de Kleisch redescendait dans la lucarne de Jeannin (2-1, 74e). Auteur d’un sans-faute par ailleurs, le portier doubiste, bondissant sur la frappe enroulée Soumaré (33e), aura pu témoigner, en dehors de ces moments chauds, d’une solidité défensive qui se confirme agréablement.
Ce collectif bisontin s’est aussi exprimé par sa faculté à jouer, alternant justement entre espaces courts, renversements et profondeur. Véritable maestro, Dias, impliqué et si bien concentré, fut à ce titre, en première mi-temps, le meilleur homme sur le terrain, avec une frappe sèche, de 25 mètres, pour agrémenter son œuvre (1-0, 43e). Jusqu’alors, la partie, relativement fermée mais d’un autre côté intense, n’avait pas fait valoir de domination bisontine. « C’est toujours agréable de gagner contre un adversaire hiérarchiquement supérieur. Ça donne une certaine confiance au club », conclut Hervé Genet. Mais l’intéressé est déjà passé à la suite. Elle fera invariablement naître la difficulté. Et de la manière dont le Besançon Foot saura l’appréhender avec calme dépendront les éventuelles futures réussites.
Maxime Chevrier
Avec les dents plus serrées
Posté le 05/08/2020
A Valdahon, chez cet adversaire toujours coriace, qu’ils retrouveront cette saison, les Bisontins ont certes enchaîné un troisième succès (1-2) en préparation. Mais au-delà de leur match un peu plus heurté, ils ont surtout perdu Rafael Dias, sur blessure.
Comme les saisons, les préparations sans accroc n’existent pas. Plutôt épargnée par les pépins physiques, au-delà du genou que s’était tordu, seul, Vauthey, face à Morteau-Montlebon, la troupe bisontine va devoir faire sans son maître à jouer, pendant deux semaines minimum. Bien qu’elle ait - et c’est une bonne nouvelle - un peu dégonflé après la rencontre, la cheville de Rafael Dias a quand même bien reçu. « Dégoûté que ça arrive, à cette période-là en plus… », maugréait l’intéressé, qui se trouvait en pleine forme.
Hervé Genet, décidé à entrer, à partir du match en Alsace face à Biesheim, dans une autre phase, avec des choix affinés, devra donc forcément revoir ses plans, offensivement parlant. Pas idéal, loin de là même, mais ce genre de blessure, intervenue avant la demi-heure de jeu, ce mercredi à Valdahon, est aussi le lot de toutes les équipes. « Je nous ai trouvés, à partir de cette blessure, plus brouillons », a retenu le technicien doubiste, pas forcément très surpris. « La fatigue est là. On avait fait deux grosses séances lundi et mardi et je vais les laisser au repos jeudi… ».
Bien aussi de les avoir vus dans cette configuration
Mais même avec les dents plus serrées, même en étant moins séduisant, donc, que face à Belfort, le Besançon Foot a eu du répondant. Joué dans un autre contexte que les deux premiers, à l’extérieur, sur un terrain assez sec et face à une équipe parfaitement disciplinée, ce match aura d’ailleurs servi à ça. Une répétition grandeur nature, pour les partenaires de Victor Pillot, qui auront assez régulièrement à appréhender, cette saison, ce genre de partie âpre, où les valeurs collectives seront déterminantes. « C’est bien d’avoir vu les joueurs à l’œuvre dans ces conditions. Si certains en doutaient, ils ont vu qu’il ne suffisait pas de se présenter sur le terrain. Les duels, ça se gagne », affiche Hervé Genet.
Ce qui n’a pas plu au coach bisontin ? « Les occasions laissées à l’adversaire ». Un peu comme face à Morteau-Montlebon. Valdahon/Vercel, qui aurait pu scorer en première mi-temps sur la tentative magnifique de Maatoug (18e) ou le duel perdu par Saaoudi (38e), avait ainsi mérité de trouver la faille, quand E. Tournoux avait profité d’un vilain moment d’égarement (1-2, 63e). Il n’empêche que, globalement et malgré ces scories, Besançon avait su se montrer autoritaire.
Avec davantage de réalisme, le Besançon Foot, lui aussi, aurait d’ailleurs dû scorer autrement. En première mi-temps, seul Batgi, servi par Dias, avait su trouver le chemin des filets (0-1, 20e). Alors que la réussite avait ensuite fui Beuve (46e) et Leres (69e), c’est Toumani qui, suite à une entrée pleine de peps, avait doublé la mise d’une belle frappe décroisée (0-2, 52e). De bon augure, ce rythme victorieux des Bleus est une première pierre. Mais un moment charnière de la préparation arrive. Il s’effectuera donc sans Rafael Dias.
Maxime Chevrier
Un de chute
Posté le 09/08/2020
En manque de réalisme offensif et bousculé en milieu de terrain, le Besançon Foot s’est incliné pour la première fois de la saison ce samedi après-midi face à Biesheim (2-1). Un revers toujours déplaisant mais pas alarmant.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Pour le Besançon Foot, c’est la série de trois victoires de rang en matches de préparation qui s’est achevée ce samedi après-midi face à Biesheim, dans la moiteur de Mussig (67). Si cette défaite (2-1) n’a pas de quoi déstabiliser la troupe d’Hervé Genet, elle peut lui faire prendre conscience des progrès à établir pour être prêt le jour J, à savoir le 29 août, pour le début de la nouvelle saison.
Dans le Bas-Rhin et devant une centaine de spectateurs, les Bisontins ont commencé par se montrer appliqués avant de devenir plus approximatifs. Ainsi Hakkar voyait sa frappe à l’entrée de la surface passer bien au-dessus de la barre du portier alsacien (5e). Un premier coup en vain. Suivi d’un deuxième quand Buckman écrasait trop sa volée sur un corner du même Hakkar (19e). Les joueurs de Biesheim, eux, se montraient dangereux grâce à Reppert dont la déviation du pied (12e), puis la frappe, frôlaient les buts d’Ontani. Avant la pause, sur un corner de Chergui, Buckman, encore lui, déviait, pour les Bisontins, un ballon de la tête sur Dirand qui tergiversait trop.
LERES OUVRE SON COMPTEUR BUTS
En panne d’efficacité, les coéquipiers de Victor Pillot, privés de Rafaël Dias blessé, se savaient exposés. Peu avant l’heure de jeu, c’est sur coup de pied arrêté que la sanction est tombée. A l’entrée de la surface, Fuchs négociait parfaitement son coup franc et donnait un avantage logique aux Alsaciens (1-0, 57e). L’histoire retiendra que sur l’action précédente un hors-jeu aurait pu être sifflé en faveur des Bisontins. Rendant le coup-franc inexistant.
Ce qui est sûr pourtant c’est que parfois, le Besançon Foot s’est montré un peu trop gourmand. Ainsi Lamboley aurait dû frapper tant il était bien placé à l’entrée de la surface (65e). Pas inspirés, les joueurs bisontins se sont vus sanctionnés à un quart d’heure de la fin sur un but de Boukalada bien lancé en profondeur (2-0, 76e). A cinq minutes du terme, Leres, entré en jeu dix minutes plus tôt, réduisait la marque et ouvrait son compteur buts en déviant subtilement un ballon du pied (2-1, 84e). A l’autre bout du terrain, Jeannin, grâce à une belle envolée, permettait à ses coéquipiers de ne pas voir les ultimes espoirs de retour s’envoler.
Pourtant, l’affaire était pliée et le Besançon Foot devait pour la première fois de la saison s’incliner. Une issue finalement logique pour le technicien bisontin. « Nous avons eu trop de déchet technique », regrette Hervé Genet au terme de la partie. « Nous n’avons pas assez mis d’intensité. On tergiverse trop, on se pose trop de questions. Parfois, on manque un peu de jugeotte. Nous avons eu les opportunités pour faire mieux. » Désormais, il faudra attendre ce mercredi 12 août à 19h, et la réception à Léo-Lagrange de Pontarlier, pour se racheter.
Alexandre Arbey
Rejoints sur la fin
Posté le 13/08/2020
Pour le Besançon Foot, la confrontation contre Pontarlier, devenue un classique, avait des airs de révélateur. Ce mercredi soir au stade Léo-Lagrange, les deux formations se sont quittées sur un score de parité (2-2).
Devant une centaine de spectateurs, les joueurs du Haut-Doubs ont frappé les premiers par Gomariz, dont le tir fut dévié du poing par Vauthey (2e). Ils ont ouvert la marque logiquement d'un beau plat du pied de Dufeal à la conclusion d'un beau mouvement Camara-Chapit (0-1, 8e).
Avant la demi-heure de jeu, les joueurs d'Hervé Genet se sont signalés par un beau mouvement Chergui-Batgi mais l'ancien Pontissalien enroulait trop sa frappe, qui échouait à droite du but de Buisson (20e). C'est finalement sur penalty, transformé par Chergui, que les Bisontins revenaient au score (1-1, 33e). Deux minutes plus tard, le Besancon Foot prenait l'avantage sur un but qui, cette fois, ne devait rien à personne. Enfin si. A Buckman, qui exploitait parfaitement un ballon chipé par Adjakly dans la surface de réparation pontissalienne (2-1, 35e).
Prochain rendez-vous vendredi
Après la pause, les coéquipiers de Di Pinto reprenaient leur marche en avant grâce à un coup franc de Hakkar, à l'entrée de la surface. Le même Di Pinto sauvait un ballon brûlant sur sa ligne mais, à dix minutes du terme, alors que les deux formations avaient opéré quatre changements chacune, Pontarlier égalisait.
D'un beau piqué, Chapit battait Ontani, avancé (2-2, 78e). En toute fin de partie, les Bisontins avaient l'opportunité de l'emporter mais Diot était trop court au deuxième poteau et Leres trop juste sur un centre de Batgi. C'est la première fois qu'un score de parité sanctionne une sortie du Besançon Foot dans cette phase de préparation. Dès vendredi (18h30), les protégés d'Hervé Genet enchaîneront face à Is-Selongey à la Malcombe de Besançon. Un nouveau galop d'essai à deux semaines du coup d'envoi de la saison.
Alexandre Arbey
Avant Is/Selongey : Anzité, en quête de stabilité
Posté le 14/08/2020
Nouveau joueur bisontin, l’ancien pro Franklin Anzité sera de la partie, ce vendredi soir (18h30), pour le dernier match amical de présaison sur la pelouse de Léo-Lagrange. Les Bleus y recevront un autre adversaire à venir en National 3, Is/Selongey.
Deux jours après leur match nul (2-2) face à Pontarlier, les Bleus retrouvent la pelouse de Léo-Lagrange. Le second match amical de la semaine, initialement programmé à la Malcombe, aura bien lieu sur le terrain honneur, où les Bisontins débuteront leur championnat, dans deux semaines désormais (29 août), face à Jura Dolois.
Une semaine avant de boucler leur préparation en Alsace (Illzach), face à une grosse réserve professionnelle de Strasbourg, les hommes de Hervé Genet se mesureront à un adversaire solide et régulier de National 3. Is/Selongey, chez qui le Besançon Foot ira voyager dès le 26 septembre (4e journée), représentera un nouveau test significatif, face à une formation qui est parvenue à dominer, en match amical, Jura Dolois et Troyes Métropole (N3).
Une partie à laquelle participera Franklin Anzité. Son contact avec le Besançon Foot a eu lieu après le confinement. Et cela n'a rien d'étonnant. Car le nouveau défenseur bisontin ne conçoit rien qui ne soit lié au mouvement. Depuis le début de sa carrière, le Centrafricain a vraiment beaucoup bougé. Formé à l'AC Ajaccio, il a découvert Ligue 1 et Ligue 2 (entre 2003 et 2007). Puis il a connu une première expérience à l'étranger à Swindon Town (Angleterre) avant de retrouver la France, via Libourne et Martigues entre 2008 et 2011. Entre 2011 et 2020, il a parcouru un très grand chemin, jouant à Singapour, en Thaïlande, au Vietnam, en Malaisie et en Indonésie.
« Monter dans le bon wagon »
Au Besançon Foot, l'athlétique (1,90m, 82 kilos) milieu défensif de formation, qui peut jouer en défense centrale sans hésitation, souhaite apporter son sens de l'anticipation. « Je compte amener mon expérience en défense centrale » rappelle le joueur de 34 ans, satisfait de ses premiers pas dans l'effectif bisontin. « Les entraînements se passent bien. Au milieu de terrain, avec Rafael Dias et Jorys Adjakly, c'est vraiment technique ».
Et pas question pour lui, qu'ils soient mauvais ou bons, de trop se focaliser sur les résultats des matches de préparation. « C'est en championnat qu'il faudra être prêt et monter dans le bon wagon, dès les cinq premiers matches. Nous avons eu un petit coup de mou en perdant à Biesheim mais c'est normal car nous avions fait beaucoup de foncier. Mais mentalement, le groupe est bien. Personne ne lâche ». Surtout pas lui. Même s'il ne sera pas qualifié avant la réception de Dijon du 10 octobre.
A.A.
Besançon Foot - Is/Selongey, ce vendredi (18h30) à Léo-Lagrange.
Entrée libre dans le respect du protocole sanitaire.
ils « hissent » le ton
Posté le 15/08/2020
Pour sa dernière sortie en match de préparation dans la capitale comtoise, le Besançon Foot a livré une prestation solide. Face à Is/Selongey, un adversaire qu’ils retrouveront fin septembre en championnat, les coéquipiers de Jorys Adjakly se sont montrés appliqués et concentrés. Et ont dominé les débats (2-0).
Mettre de l’intensité. Arrêter de se faire bousculer, comme ce fut le cas lors des deux dernières sorties à Biesheim et devant Pontarlier. Avoir de la constance dans la performance. Ce vendredi soir au stade Léo-Lagrange, pour son dernier match de préparation dans la capitale comtoise, la feuille de route était toute tracée pour le Besançon Foot. Et les consignes ont été respectées d’entrée.
C’est un ancien du club bourguignon, Junior Buckman, qui lançait les hostilités d’un plat du pied trop au-dessus sur un bon centre en retrait de Beuve (10e). Au quart d’heure de jeu, sa frappe enroulée était détournée en corner par le gardien côte-d’orien. Mais c’est finalement Leres, suite à un de ses centres côté droit, qui ouvrait la marque d’une belle tête, inscrivant son deuxième but en préparation, le premier à la maison (1-0, 34e). Une efficacité qui venait récompenser son travail de sape et un sens du déplacement intéressant. En fin de première mi-temps, Is-Selongey, qui jusque-là s’était plutôt fait discret, se signalait par une frappe de Larhzaoui et par un tir de Glao, tout heureux de récupérer un ballon perdu par Camara. Mais heureusement, le gardien bisontin Vauthey veillait et détournait le ballon sur sa barre (44e).
Cette fois, ils etaient bien à l’heure
Beaucoup mieux dans le jeu que la semaine précédente, les joueurs d’Hervé Genet attendaient leur heure, l’heure de jeu, pour prendre l’avantage. Sur un ballon bien récupéré à l’entrée de la surface, Buckman servait idéalement Batgi qui doublait la mise et, comme Leres, inscrivait son deuxième but de la présaison (2-0, 61e).
Rassurés par cette avance et par leur performance, les Bisontins pouvaient définitivement se libérer et envoyer du jeu. Un beau mouvement Aichaoui-Lamboley-Batgi se terminait par une belle tête de Beuve qui aurait mérité meilleur sort. Les Bisontins, malgré la fatigue, cherchaient encore à construire et il s’en fallait de peu pour que leurs actions connaissent un nouveau dénouement heureux (80e).
En fin de partie, Trousseau aurait dû voir Beuve, bien esseulé sur le côté gauche, qui lui-même, avec un peu plus de lucidité, aurait pu servir Leres, mieux placé. Peu importe, la partie était déjà pliée et le Besançon Foot pouvait savourer sa quatrième victoire en préparation. Les joueurs d’Hervé Genet seront à Illzach samedi prochain (17h) pour leur ultime rencontre amicale. Un dernier coup de rein dans le Haut-Rhin pour aborder la saison dans de belles dispositions.
A.A.
Avant Strasbourg : lasimant, rendez-vous en terrain connu
Posté le 22/08/2020
Yohann Lasimant fait partie des cinq recrues venues renforcer l’effectif d’Hervé Genet. Venu au Besançon Foot pour apporter son expérience, l’attaquant de 31 ans qui a débuté au Clémenceau revient à la maison plein d’ambitions.
Pour sa dernière rencontre de préparation, le Besançon Foot se déplacera ce samedi (17h) à Strasbourg, pour y affronter la réserve professionnelle du club (partenaire) alsacien. Un test grandeur nature pour les Bisontins confrontés, avec les probables redescentes des joueurs non retenus en Ligue 1, à une écurie appelée à jouer les cadors dans le groupe Grand Est de National 3.
Un déplacement que ne fera pas Yohann Lasimant, l’un des nouveaux joueurs du club, qui devra attendre un peu pour être déclaré bon pour le service. « Les premiers contacts avec le Besançon Foot remontent au mois de juin », détaille le joueur formé au Stade Rennais, par Laurent Huard, Regis Le Bris et Landry Chauvin entre 2006 et 2009.
Depuis, celui qui peut jouer avant-centre ou n°10 multiplie courses et travail d’appui. Joueur du Racing Besançon entre 2018 et 2019 et de Jura-Sud l’année d’avant, Yohann arrive confiant. « Je connaissais la moitié de l’effectif le premier jour », se plaît-il à rappeler. « J’arrive dans un club ambitieux mais familial qui reste sur une belle saison passée. » Et puis, pour ce Bisontin, revenir dans « sa » ville représente un plaisir certain.
Il a connu la ligue 1 et Guy Lacombe
A 31 ans, l’attaquant veut se poser après avoir beaucoup bourlingué ces dernières années. Depuis 2009, il a été prêté à Sedan (L2) et Grenoble (L2) avant d’émigrer sous d’autres cieux. Entre 2011 et 2017, il a découvert les vertes pelouses de Grèce (Larissa, L2), Hongrie (Eger, L1) et Bulgarie (Lokomotiv Plovdiv, L1). Sans oublier un passage inoubliable en Angleterre à Leyton Orient (D3), dans un stade de la banlieue de Londres qui accueillait 5000 à 6000 spectateurs à chaque match.
Précieux dos au but et sur les appels de balle, le néo-Bisontin croit comme ses coéquipiers à la possibilité de faire une belle saison. A cette période de sa carrière il a encore soif d’émotions. Il a envie de revivre des moments forts comme il a pu en vivre au Stade Rennais. Entre autres sa première en Ligue 1 au Vélodrome offerte par Guy Lacombe. Des images dont forcément la mémoire reste marquée. Et une volonté ancrée de se fabriquer d’autres magnifiques souvenirs à l’avenir.
A.A.
Strasbourg 2 (N3) - Besançon Foot (N3), coup d’envoi ce samedi (17h) au Complexe sportif sud n°4 de Strasbourg.
Appliqués avant la rentrée
Posté le 23/08/2020
Le Besançon Foot a terminé ses devoirs de vacances. A Strasbourg, pour son dernier match de présaison, il a décroché un bon nul (1-1), portant son bilan de la préparation à quatre victoires, deux nuls et une seule défaite. Sérieux durant ces premières semaines de préparation, les joueurs d'Hervé Genet débuteront la saison avec des encouragements.
Dans une semaine, on saura. Dimanche prochain, le Besançon Foot aura disputé son premier match de championnat face à Jura Dolois. Et la vérité de la compétition en dira un peu plus sur la nature de ses futures ambitions. En attendant, les joueurs d'Hervé Genet avaient un match des plus intéressants à jouer, ce samedi, sur le terrain de la réserve strasbourgeoise. Un match joué dans un complexe annexe du stade de la Meinau de haute qualité, face à une jeune réserve strasbourgeoise composée de joueurs du centre de formation et sous les yeux du légendaire président alsacien Marc Keller.
A une semaine de la reprise, tous ces ingrédients étaient suffisants pour savoir à quel point cette rencontre dite amicale était tout sauf banale. Bien présents, les Bisontins se sont montrés à la hauteur de l'événement. Même si leurs hôtes leur ont proposé une entrée mouvementée. Dans le premier quart d'heure, le strasbourgeois Besic voyait sa tête filer trop à droite du but de Vauthey (12e). Vigilant, ce dernier interceptait bien un mouvement entre El Mansouri et Besic (22e). Mais ce sont finalement les Bisontins qui ouvraient la marque. Batgi exploitait parfaitement un bon centre de Trousseau, côté droit, et permettait à ses coéquipiers de rentrer aux vestiaires avec un avantage qui pouvait les satisfaire (0-1, 33e).
Vauthey avait pourtant beaucoup fait
A la reprise, alors que Leres et Hakkar avaient remplacé Buckman et Beuve, le Besancon Foot ne relâchait pas son emprise. Leres remisait pour Hakkar, qui frappait trop à droite (56e). Strasbourg, de son côté, manquait une belle occasion d'égaliser. Keita, qui avait le but ouvert, frappait trop fort et trop haut. Et quand ce n'était pas sur la maladresse alsacienne, c'était sur la vigilance de Vauthey, que les Bisontins pouvaient s'appuyer.
Il repoussait une frappe d'Ilunga (65e) puis une tête qui semblait destinée à rentrer (66e). Malheureusement, il ne put rien en fin de partie sur le magnifique coup franc direct de Keita, qui, à l'entrée de la surface, venait mourir dans son petit filet (1-1, 89e). Une égalisation qui n'enleva pourtant pas quelques satisfactions. « Je suis assez content », notait Hervé Genet, après la partie. « Nous avons eu l'opportunité de creuser l'écart. Malheureusement, on ne l'a pas fait. À une semaine de la reprise je nous sens bien au niveau physique. Je dresse un bilan positif de cette préparation. Vivement la semaine prochaine que l'on débute enfin ce championnat ». À ce moment-là, on saura.
Alexandre Arbey
Cette barrière à lever
Posté le 29/08/2020
Après une longue attente, le Besançon Foot lance sa saison, ce samedi (18h) à domicile, face à Jura Dolois. Une ouverture de championnat que le club bisontin n’a jamais su convertir en succès, depuis cinq ans qu’il a rejoint le cinquième niveau français…
Il y a eu le saut dans l’inconnu, l’espoir déchu d’une conquête, puis les tours de chauffe. Ce sera, ce samedi soir, le sixième essai. Presque surpris au moment où on lui renvoie cette stat, le technicien bisontin ne s’en émeut pas. « Eh bien ce sera une très bonne occasion de le faire, de changer cette donne. Gagner ce premier match, ce sera même le premier challenge de l’équipe, cette saison ».
Rien ne sera bien sûr définitif, loin s’en faut, au premier coup de sifflet final. Mais Hervé Genet a, semble-t-il, acquis la conviction qu’un bon démarrage dans ce début de saison au menu XXL pour son équipe tracerait une voie. La jeune équipe, insouciante, d’il y a quelques saisons, a progressivement grandi, façonnée qu’elle a été par deux derniers exercices probants (4e, puis 3e). Une arme pour aborder un premier rendez-vous à la maison, généralement drapé d’une certaine pression. « Il faut à la fois la relativiser mais aussi passer par là », juge le coach doubiste.
Jura Dolois, un client qui ne s’ignore pas
La première affiche de la saison reléguera en plus les traditionnelles barrières psychologiques. A Léo-Lagrange, c’est très certainement un gros match qui attend le public bisontin et un Besançon Foot qui ne pourra pas calculer, avec la venue d’une équipe jurassienne toujours joueuse, et forcément ambitieuse, avec un recrutement qui rappelle des moyens bien supérieurs. « Pour le coup, c’en est un, de gros match. Jura Dolois a très bien recruté, repart sur un nouveau cycle avec beaucoup de motivation. On rencontre un gros morceau d’entrée, dans un début de calendrier qui est conséquent ».
En dépit de la prudence et du respect qu’il a pour l’équipe de Hervé Saclier, Hervé Genet attend beaucoup de son groupe. Sera-t-il, déjà, au diapason ? « Disons que l’équipe s’est bien préparée depuis huit semaines et je sens que les joueurs veulent lâcher les chevaux. Ce sont des compétiteurs, je n’aurai pas besoin de les motiver ».
Quant à la donne athlétique, l’entraîneur refuse tout dogme. « A travers les matches amicaux, on a vu qu’on était capable de gérer. Rien ne remplace cela dit la compétition, que nous n’avons plus goûtée depuis six mois. C’est donc un peu l’inconnu. Ça ne m’inquiète pas, mais ça ne me rend pas non plus euphorique ». L’idée, forcément, est d’avoir un peu plus de convictions, après cette première levée qui fait envie.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Jura Dolois à revivre
Posté le 29/08/2020
Après de longs mois d'attente le championnat reprenait enfin ses droits. Dans ce gros match face à Jura Dolois, les Bisontins, après une première mi-temps timorée, ont réussi à revenir dans la partie mais ont dû concéder le match nul (1-1).
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Les réactions après BF - Jura Dolois
Posté le 29/08/2020
Après ce match nul (1-1) du Besançon Foot face à Jura Dolois, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Hervé Saclier, ainsi que celles de Arthur Dirand.
La faute à une entame à l’envers et bien trop nerveuse, le Besançon Foot n’a pas su prendre le départ qu’il souhaitait dans ce championnat. Au final pourtant, le nul (1-1) qu’il a récolté face à une équipe doloise qui en fera souffrir plus d’un cette saison, n’est pas une mauvaise opération.
C’était certes il y a deux ans et de vrais progrès avaient été affichés, depuis. Mais lors de l’ouverture de la saison 2018/2019, le Besançon Foot avait également débuté son championnat sur le même score, face au même adversaire ambitieux, et cela l’avait plutôt conforté dans son idée de pouvoir faire quelque chose, plus tard. Ce dimanche matin aussi, malgré une déception perceptible, les Bisontins pourront se dire que cette entame est sans doute un moindre mal. Et pas seulement parce qu’ils ont su revenir au score, ce qui est toujours un bon présage.
Globalement brouillonne dans cette première rencontre, en tout cas loin des standards qu’elle est capable de proposer, l’équipe bisontine a, malgré tout, eu la possibilité de remporter la rencontre. « Sur les occasions, on doit gagner ce match », n’en démord pas Hervé Genet. Ce n’est pas faux si l’on repense aux deux situations très favorables de Trousseau (36e et 56e). Mais les partenaires de Jorys Adjakly ont d’un autre côté été trop loin du compte, psychologiquement notamment. Leur propension à se précipiter outre-mesure, vieux défaut dont ils peinent décidément à se débarrasser, a plombé leur première mi-temps.
Des belles ressources pour revenir et mieux finir
Cette saison encore, de fait, le Besançon Foot n’aura pas réussi à gagner ce premier match. Evidemment rien de rédhibitoire, mais la concordance dit pas mal de choses. « On est bien trop nerveux », a sans mal ciblé le coach bisontin. Oui, consécutivement à un mauvais placement, les « Bleus » avaient rapidement concédé l’ouverture du score sur un penalty transformé par Berriss (0-1, 6e). Mais il restait, à ce moment-là, juste 90 minutes pour patiemment espérer revenir dans le coup…, ce qui a d’ailleurs fini par arriver.
Crainte par ses adversaires, cette équipe bisontine aura besoin, pour bonifier son potentiel, de définitivement gagner en flegme, en maturité. En calme, tout simplement. Une fois encore, les scories ou les avertissements inutiles qui ont résulté de ces égarements ont rappelé à l’ordre un collectif qui doit mieux savoir composer avec l’adversité, désormais. Le côté positif, la voie à suivre aussi, restera ce retour des vestiaires. En retrouvant ses esprits, en étant plus simple et donc bien plus dangereux, Besançon avait très logiquement égalisé, par une réalisation tout en finesse de Buckman (1-1, 61e). « Même si le score est logique, je m’en veux. J’aurais dû réajuster tactiquement plus tôt, car on avait commencé à prendre l’eau depuis dix minutes, sur les côtés », digérait Hervé Saclier, le coach dolois.
On s’était interrogé sur cette fin de rencontre, au contenu hétérogène, très semblable à un match d’ouverture. Le BF était-il en mesure de tout renverser ? Cela avait aussi bien paru compromis quand il avait eu tendance à piocher physiquement que de nouveau crédible, avec des dernières minutes où ses ressources physiques réapparues peuvent augurer de prochaines réussites. Hormis une incursion que Batgi aurait pu davantage appuyer (84e), il n’y eut cela dit plus vraiment la place pour concrétiser, face à cette solide équipe de Jura Dolois. Dans le bain avant de se mesurer à Pontarlier, autre gros morceau, le Besançon Foot à l’avantage d’avoir déjà pas mal d’enseignements à retirer. Et probablement aussi une leçon à méditer.
Maxime Chevrier
Dans le grand bain pontissalien
Posté le 04/09/2020
Pour son premier déplacement de l’année, le Besançon Foot est déjà de retour dans la capitale du Haut-Doubs. Evidemment encore perfectible en ce tout début de saison, la troupe d’Hervé Genet a néanmoins les moyens de bien figurer sur le terrain pontissalien.
Un vrai test de solidité. C’est ce que s’apprête à subir le Besançon Foot à Pontarlier. Ce deuxième match de championnat servira à évaluer sa résistance. Même s’il arrive bien trop tôt dans la saison pour en tirer de quelconques conclusions.
Ce test ne conditionnera en rien ce que l’avenir sera, il en dira simplement un peu plus, tout d’abord, sur la capacité des Bisontins à voyager. Non pas en terre inconnue puisque le stade Paul-Robbe est une terre qu’on ne leur présente plus. « Nous nous mesurerons à une valeur étalon du championnat », rappelle Hervé Genet qui ne compte plus ses face à face avec les hommes de Jean-Luc Courtet. Le dernier en date, le 12 août dernier en amical, s’était soldé sur un score de parité (2-2).
NE PAS PERDRE TROP DE POINTS EN CHEMIN
Ce samedi (18h) en championnat, l’entraîneur bisontin invitera ses protégés à faire rimer solidité et sérénité. Calme avec maturité. Pour ce faire, ils devront mieux soigner leur entame de match que face à Jura-Dolois. « Il faudra essayer d’être moins nerveux », demande l’entraîneur bisontin. « Ne pas confondre vitesse et précipitation et être présents dans les duels ».
L’efficacité, aussi, sera évidemment un élément clé pour espérer gagner. Elle a terriblement manqué la semaine passée. Car même s’ils étaient entrés dans la partie un peu tendus, les coéquipiers de Robin Vauthey auraient pu s’imposer avec un soupçon de réalisme en plus. Revenir au score fut un signe fort. Mais dans la capitale du Haut-Doubs, les Bisontins auront en face d’eux une formation qui est aussi revenue deux fois dans la partie, à l’occasion de l’ouverture du championnat. Dans la capacité à ne rien lâcher, les Pontissaliens sont toujours bien placés.
Au niveau des individualités, les hommes du président Frascaro auront tout intérêt à se méfier de Julien Chapit, la recrue pontissalienne qui a signé un doublé lors de la première journée de ce championnat de National 3. Pourtant, c’est bien la formation haut-doubienne dans sa totalité qu’il faudra maîtriser. Jamais simple sur son terrain. « Pontarlier est une très belle formation qui commence un nouveau cycle », termine Hervé Genet. L’entraîneur bisontin espère, lui, entamer un cycle de victoires. Il sait mieux que quiconque que le temps perdu ne se rattrape plus.
A.A.
Pontarlier - Besançon Foot à revivre
Posté le 05/09/2020
Premier revers de la saison pour le Besançon Foot, dominé chez une belle équipe de Pontarlier (2-1). Les Bisontins, qui avaient ouvert le score sur un coup franc de Dias, ont ensuite été renversés. Ils devront réagir la semaine prochaine devant Montceau.
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Les réactions après Pontarlier - BF
Posté le 05/09/2020
Après cette défaite (2-1) du Besançon Foot sur la pelouse de Pontarlier, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Jean-Luc Courtet, ainsi que celles de Gabin Lamboley.
A Pontarlier, le Besançon Foot a subi son premier revers de la saison (2-1). Dominé dans le jeu aérien et dans les duels, il n’a jamais vraiment mis en danger l’équipe du Haut-Doubs. Mais malgré cette défaite dans ce choc annoncé, son pronostic vital est loin d’être engagé.
Le Besançon Foot n’est pas en état critique. Il s’est fait renverser, ce samedi soir, à Pontarlier mais à ce stade de la saison, il peut encore largement plaider la cause de l’accident. Selon les témoins, pas forcément la totalité des 200 spectateurs mais au moins les quelques Bisontins, les hommes d’Hervé Genet avaient parfaitement entamé ce deuxième acte de championnat. Dès la première minute, Buckman, certainement galvanisé par sa première réalisation en compétition officielle la semaine passée, frappait au but. Mais trop rapidement alors qu’il aurait peut-être pu entrer plus en direction de ce dernier. Jusque-là tout allait donc plutôt bien pour Pillot et ses copains. Mais les Bisontins n’allaient pas tarder à connaître leur premier blessé. Dès la 5e minute de jeu, Beuve allait se claquer et se voir dans la foulée remplacer par Batgi. Pontarlier profitait de ce Besançon Foot démobilisé pour se remettre dans le bon sens. En joueur expérimenté, c’est Miranda qui lançait les hostilités mais surtout Demougeot en plein cœur de la défense bisontine. Seul face à Vauthey, il tirait à côté.
La chance de Pontarlier était passée et les Bisontins s’en remettaient à leur pompier de service, Rafaël Dias, pour éteindre l’incendie. Sur un superbe coup franc, le Bisontin qui était masqué suite à son choc au nez la semaine passée, trouvait le petit filet d’un Buisson pas irréprochable sur le coup (0-1, 21e). Menés une grande partie du match face à Jura Dolois en ouverture du championnat, les Bisontins allaient cette fois pouvoir tester leur capacité à résister. Au stade Paul-Robbe, elle aura duré à peine vingt minutes puisque, juste avant la pause, Dufeal, tout heureux de récupérer dans les pieds une frappe de Demougeot contrée, égalisait pour les joueurs du Haut-Doubs (1-1, 40e).
Une deuxième mi-temps bien trop en dedans
Dans une partie qui avait du mal à s’emballer, les attentes vis-à-vis de la deuxième mi-temps étaient grandes, forcément. Elle redémarrait bien… seulement pour les Pontissaliens. Vauthey devait sortir une superbe parade pour empêcher Chapit d’inscrire, déjà, son troisième but de la saison. Sa tête heurtait la transversale (70e). Elle aurait pu être fatale mais à cet instant pour les hommes d’Hervé Genet, il n’y avait encore pas trop de mal de fait. En leader valeureux, Dias ajustait une belle frappe qui passait juste au-dessus des buts pontissaliens (72e).
La chance du Besançon Foot était passée et à dix minutes du terme, Renaudin perçait la défense bisontine et lançait parfaitement Chapit en son cœur. Accroché par Vauthey, il obtenait un penalty. L’ancien joueur de Morteau-Montlebon, très combatif durant cette partie, offrait aux siens l’occasion de renverser la situation. C’est l’expérimenté Miranda, en ne tremblant pas, qui donnait à Pontarlier un succès qui n’était pas immérité (2-1, 82e). Quant au Besançon Foot, il rentre bredouille de sa première sortie. Il doit désormais rapidement se relever. Dans une semaine, Montceau, encore un gros, sera sur le chemin des Bisontins.
Alexandre Arbey
Tenue correcte exigée
Posté le 12/09/2020
Le Besançon Foot revêtira l’habit de l’outsider ce samedi (18h), au moment de recevoir Montceau, une formation invaincue après deux journées. Une situation qui pourrait lui permettre de jouer plus libéré et de signer une première victoire espérée par tout un club.
Sur les réseaux sociaux, le FC Montceau-Bourgogne annonce sa venue au stade Léo-Lagrange de Besançon comme un choc. Le propos peut paraître flatteur pour une équipe du Besançon Foot qui, si elle est loin d’être mal en point, et sans conteste en manque de points. Mais il est de bonne guerre pour une équipe invaincue de mettre la pression sur une formation plus en difficulté qui évolue à la maison.
De toutes ces considérations, le Besançon Foot n’a pas à se préoccuper. Ce samedi, pour son retour au stade Léo-Lagrange, 15 jours après son partage des points face à Jura Dolois (1-1), il n’aura plus guère de choix. « Il nous faut une victoire, mais surtout une autre façon d’être », demande Hervé Genet, touché par le début timoré de ses protégés. Mais confiant en leur rendement au regard de leur investissement. Ses joueurs bisontins, Hervé Genet les invite à se lâcher pour enfin lancer leur saison. « On peut perdre des matches, mais pas comme on l’a fait à Pontarlier », rumine l’entraîneur bisontin, qui n’a pas encore digéré le mauvais coup pontissalien. Du Haut-Doubs, Hervé Genet est rentré frustré de la prestation livrée. Et pourtant, on se rappelle que tout avait si bien commencé…
Le bleu de chauffe comme dress code
Il y a une semaine, c’est en deuxième mi-temps que le Besançon Foot avait baissé pavillon. Battu dans les duels et le jeu aérien, il avait aussi concédé trop de coups de pieds arrêtés. Une erreur à ne pas renouveler. Pour réagir, rebondir et être plus serein dans l’avenir, les Bisontins peuvent inscrire, face à Montceau, le combat à leur agenda. Le contenu serait un plus.
Mais face à une équipe bourguignonne en plein renouveau, l’exercice sera loin d’être aisé. « On est surpris car on s’est un peu trop laissé bercer par le doux chant des illusions en début de saison », analyse Hervé Genet, qui a trop d’expérience pour manquer de prise de conscience. « Mais désormais, c’est fait. Néanmoins, je sais que j’ai une équipe de caractère. Alors, je sais aussi qu’on va mettre le bleu de chauffe. » Pour envoyer un message, celui d’un début de saison qui n’aurait été qu’un mauvais passage. Et redonner des couleurs à une formation qui veut, à la maison, vraiment lancer sa saison.
Alexandre Arbey
Besançon Foot - Montceau à revivre
Posté le 12/09/2020
Après deux premiers rendez-vous difficiles, les Bisontins devaient réagir. C'est chose faite avec une solide performance ponctuée d'une belle victoire (3-0) face à Montceau.
Pour revivre le match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Réactions après BF - Montceau
Posté le 12/09/2020
Après cette belle victoire (3-0) du Besançon Foot face à Montceau, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Jean-Philippe Forêt, ainsi que celles de Rafael Dias.
Décevants et déçus de leur entame de saison, les Bisontins ont eu le vrai mérite de ne pas s’affoler et de réagir comme des grands. Même si Montceau ne méritait pas pareille sanction (3-0), ce net succès veut dire quelque chose.
Battre 3-0 une cylindrée comme Montceau, sans avoir donné l’impression d’avoir rendu une copie brillante, a un côté rassurant, engageant même. Surtout après un début de championnat en forme de faux-départ. Costauds, les partenaires de Jorys Adjakly ont, cette fois, affiché le visage d’une équipe qui avait du vécu, en National 3. Et c’est avant tout cette réaction qui était guettée chez eux.
Par lui-même, le Besançon Foot aura vérifié deux choses. Il n’avait d’un côté nul besoin de s’affoler mais devait, de l’autre, se prendre en main. Vincent El Yacout avait d’ailleurs bien senti la chose. « Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas fait un échauffement comme ça », glissait l’adjoint bisontin, juste avant le coup d’envoi. Cette juste approche généra une première demi-heure quasi-parfaite. Retranché dans ses 30 derniers mètres et privé de ballon, Montceau avait, en plus, subi le froid réalisme bisontin. Scanella, après avoir fauché Buckman, était pris à contre-pied sur le penalty de Dias (1-0, 15e), avant de constater les dégâts sur le csc de J. Larteau (2-0, 27e). Il y avait une morale à tout ça. Les intentions étaient bien chez les Bleus, à l’instar de cette brillante ouverture de Gomes pour le battant Leres, qui avait amené ce deuxième but bisontin.
Marge de manœuvre, oui, facilité, non
Cette équipe se retrouvait alors dans sa configuration idéale. « Mener tôt, ça nous a rappelé la saison dernière. On avait la volonté de se rendre le match facile », acquiesçait Rafael Dias. Ça ne lui arrivera pas toujours et Hervé Genet a bien fait de raison garder. « Comme il ne fallait pas s’alarmer après deux journées, ce n’est qu’une victoire », temporise-t-il. Le coach doubiste sait, en plus, que ce succès aurait pu être remis en cause. « Ce match est frustrant, car on sentait qu’il y avait de la place. Le match aurait sans doute été différent si nous étions revenus à 2-1 », a regretté Jean-Philippe Forêt.
Comment donner tort au coach montcellien ? Sa formation, bien plus dangereuse après être repassée avec une défense à trois et « un milieu densifié », buta sur un exemplaire Vauthey (77e). Déjà en première mi-temps, avant d’avoir soufflé sur la tentative trop croisée de Gbegbe (42e), le dernier rempart bisontin avait sorti le grand jeu, sur le coup franc direct d’El Khadari (29e). Le mode gestion, qu’avait ensuite activé le Besançon Foot, avait semblé agacer Hervé Genet, sur son banc. Moins dans le contrôle, davantage dans l’humble combat, les convaincants latéraux Di Pinto et Lamboley évitèrent sans doute des dommages fâcheux.
Besançon ressortira finalement de cette rencontre, comptablement très satisfaisante, avec une belle base de travail. Avec aussi le souffle d’une fin de match où sa fraîcheur physique a peut-être donné rendez-vous. A ce titre, la réussite limpide de Diaby, face à Scanella (3-0, 86e), aurait pu être imitée par Dias (81e) et Trousseau (90e+2), suite là aussi à des inspirations brillantes. La preuve que ce groupe en a encore sous la semelle. Qu’il se focalise durablement sur son travail : la saison ne fait que commencer.
Maxime Chevrier
Ils en sortent indemnes
Posté le 20/09/2020
Malgré une supériorité évidente, cette entrée en lice en Coupe de France avait tout du piège, à Pontailler-sur-Saône (R3). Sur un terrain délabré, les Bisontins sont parvenus à se qualifier (0-4), sans déplorer de blessure. Bien l’essentiel…
Baignée par la Saône, la charmante et paisible bourgade de Pontailler-sur-Saône a heureusement bien d’autres atouts que la pelouse de son stade de football. Ce dimanche après-midi, la partie s’est jouée sur un champ, assimilable à de la tôle ondulée, et ça n’a vraiment pas faire rire Hervé Genet. « C’est inexplicable que la Ligue ait pu laisser la rencontre se jouer ici, alors qu’ils disposent d’un terrain synthétique ».
Issu d’une fusion entre Mirebeau-sur-Bèze, Pontailler-sur-Saône et Lamarche, le club côte-d’orien n’est bien sûr pas responsable des actuelles restrictions d’arrosage. Sans doute était-ce aussi de bonne guerre pour lui, qui évolue en championnat, à Mirebeau, d’escompter un nivellement des valeurs, sur un tel terrain. « Mais pour eux aussi, il était injouable et les gens viennent quand même voir du foot », ne décolérait pas, à l’issue des débats, le coach bisontin. Heureusement pour lui, ses garçons n’ont pas laissé une cheville dans l’affrontement. « C’est bien l’essentiel, avec le contrat rempli de la qualification », retient le coach bisontin.
Ce qu’il fallait, aux moments clés
Pour le reste, avec une équipe remodelée en raison d’une petite demi-douzaine d’absences, le Besançon Foot a tenté d’expédier les affaires courantes. Il a monopolisé le ballon, ne laissant qu’à Toure, l’avant-centre local, l’occasion de vraiment menacer Vauthey (9e), qui aurait également pu être inquiété sur un corner. Capitaine du jour, décalé à gauche, Dirand avait eu la bonne idée de montrer l’exemple. Suite à un corner joué à deux, sa frappe enroulée du droit écartait un peu ce parfum de traquenard (0-1, 14e), dont les Bisontins pensaient se débarrasser, juste avant de rentrer aux vestiaires.
Batgi avait vu juste et Leres partir, tandis que Trousseau, sur le centre-tir de l’attaquant doubiste, était là pour pousser au fond (0-2, 45e+4). Et vu que Buckman, impeccablement mis sur orbite par un Dirand très appliqué, avait le geste juste en reprise de deuxième mi-temps (0-3, 49e), il n’y avait déjà plus eu de match. Sur son banc, Hervé Genet faisait tourner. Anecdotiques et sans enseignement dans ces conditions, les dernières minutes avaient vu Besançon scorer une dernière fois ; sur le bon centre de Lamboley, le petit Batgi, de la… tête, étant récompensé de son activité (0-4, 85e). La suite, samedi prochain à Selongey, sera autrement plus significative.
Maxime Chevrier
Selongey, le toujours dur à cuire
Posté le 26/09/2020
Avec le Racing, Gueugnon et Dijon (2), cette formation d’Is/Selongey est celle que le Besançon Foot a le plus souvent croisée depuis 2015 et son accession au 5e échelon français. Aux Courvelles, où les hommes de Hervé Genet ont pris l’habitude de s’imposer in-extremis, gagner n’est jamais un hasard.
Besançon sait parfaitement où il s’apprête à mettre les pieds. Sans bruit, sans aucun complexe non plus, Is/Selongey a largement acquis, pour sa… septième saison consécutive à ce niveau, le rang de valeur sûre. A la fois joueuse et valeureuse, cette équipe ne se dompte jamais facilement. « Même en amical, en août dernier, j’avais trouvé qu’ils avaient été difficiles à manœuvrer », consent Hervé Genet.
La prudence et la patience, que prône par habitude le coach bisontin, n’auront jamais semblé aussi appropriées, qu’avant ce déplacement en Côte-d’Or. Sur ce terrain, les Bleus, qui avaient d’abord mordu la poussière à deux reprises en 2016 (2-1, puis 3-0) restent, depuis, sur trois succès (1-2, 0-1, 0-1), à chaque fois décrochés dans les derniers instants. Si M’Baïam, Mebrak et Koné trouvaient, ce samedi, un successeur-sauveur, nul doute que la délégation doubiste aurait motif à trouver satisfaction, dans un début de saison aussi piège que peut l’être ce déplacement chez « une équipe en plus en quête de points », dixit Hervé Genet.
Gagner du temps, récupérer des points
Au Besançon Foot de passer outre cette difficulté, dans la lignée de sa solide réponse présentée devant Montceau. « Ça m’a plutôt rassuré, oui, même s’il a été difficile de tirer des enseignements, derrière, en Coupe de France… ». Dans la façon qu’ils auront d’accepter et de répondre au combat, dans la manière que les Bisontins auront de savoir déployer leur jeu, les enseignements devront venir de ce voyage à Selongey.
Sur les temps de passage, sans doute doit-il permettre de gagner un peu de temps. « On a des points à récupérer. A voir si ça se fera à Selongey ou plus tard », décline l’entraîneur bisontin, sans se formaliser plus que de raison. Car l’intéressé, comme de coutume, fixe la deuxième semaine du mois d’octobre comme un deuxième cap de la saison. « Déjà là, on récupère Pillot (de retour de blessure), mais aussi El Kasmi (qualifié). On peut supposer qu’on aura dans deux semaines Adjakly (blessé) et Sissoko (pas qualifié). J’aurai plus de choix et je pense que l’équipe pourra à ce moment tirer toute sa quintessence ». De la même façon que Selongey dit toujours quelque chose dans les têtes, le but, pour le Besançon Foot, est pour l’heure de maintenir un certain rang.
Maxime Chevrier
Is/Selongey - Besançon Foot à revivre
Posté le 26/09/2020
Match au scénario assez improbable. Les Bisontins, qui avaient pourtant très bien attaqué la rencontre, ont ensuite littéralement plongé, pendant un quart d'heure en première période. Menés 3-0 à la pause, ils ont tenté, au prix d'une seconde mi-temps bien plus convaincante, de revenir. En vain, même s'ils en ont eu la possibilité (3-2).
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Réactions après Is/Selongey - Besançon Foot
Posté le 27/09/2020
Après ce revers (3-2) du Besançon Foot à Selongey, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Benjamin Gilles, ainsi que celles de capitaine bisontin Victor Pillot.
Le Besançon Foot a pris la tempête, en première mi-temps à Selongey. Même si le nouveau déplacement, ce samedi (16h) à Saint-Apollinaire, n’est a priori pas le lieu idéal de relance, la Coupe de France est l’occasion d’offrir une belle éclaircie à un groupe qui n’a pas encore donné sa pleine mesure.
On appelle ça en général le fair-play britannique. La bienséance dans les périodes de succès. Ces moments où tout coule est un objectif commun à tous. Mais le sport se charge souvent de les rendre éphémères, au gré de ces fameuses dynamiques. Celle du Besançon Foot n’est pas idéale, depuis le début de la saison, avec un seul succès en quatre journées de championnat. Et c’est paradoxalement dans ces périodes de disette que l’observation des caractères, devenus bruts et sans faux-semblants, s’avère la plus intéressante.
C’est sans doute bien plus l’esprit de responsabilité que celui de revanche, qui doit accompagner les partenaires de Victor Pillot. Car bien que délicate, cette entame de saison ne fera pas varier, chez nous, l’appréciation générale sur les valeurs qui peuvent exister dans ce groupe. « Mais il y a aussi d’autres valeurs, celles qui vont si bien à Dame Coupe… », coupe Hervé Genet. Sur le tableau noir, l’entraîneur bisontin entend donc matérialiser un clair retour aux fondamentaux : « le combat, l’abnégation et la solidarité, car ce sont ces qualités qui nous permettront d’afficher un nouveau visage ».
S’appuyer sur la difficulté pour mieux rebondir
Le fait que cette ambition coïncide avec un match de Coupe de France est peut-être une bonne chose. Sans filet, sans optique de prolongation non plus, le Besançon Foot assumera ce quitte ou double. « Bien sûr que, pour un 4e tour, on aurait aimé un tirage plus clément plutôt que d’aller à Saint-Apollinaire, qui est à notre niveau. Mais d’un autre côté, c’est l’opportunité d’afficher une vraie réaction », positive le coach doubiste, faisant par ailleurs référence à « une bonne semaine de travail ».
Le rendez-vous de Saint-Apollinaire doit donc être un marqueur de cette première phase. D’une part parce qu’il ouvrirait le champ d’une aventure humaine aux potentielles retombées que ce groupe a déjà témoignées par le passé, ensuite parce qu’à cette période encore avancée de la saison, tout peut encore correctement se rectifier. « A nous simplement de ne pas nous bercer d’illusions. Je veux que l’on retrouve une identité », sermonne un Hervé Genet combatif. Nul doute que ses joueurs vont l’être aussi.
Maxime Chevrier
Saint-Apollinaire - Besançon Foot à revivre
Posté le 03/10/2020
Noir, c'est noir, en ce moment, pour le Besançon Foot. Eliminés (2-0) à Saint-Apollinaire, les Bisontins sont éliminés de la Coupe de France de façon précoce.
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Les réactions après Saint-Apollinaire - BF
Posté le 03/10/2020
Après cette élimination (2-0) du Besançon Foot à Saint-Apollinaire, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Pierre Paulin, ainsi que celles de Robin Vauthey, gardien de but bisontin.
Pour avoir enchaîné deux douloureux revers à l’extérieur, le Besançon Foot, de retour ce samedi (18h) à Léo-Lagrange, cherchera à se relancer. En pleine trêve internationale, la réception de la réserve professionnelle de Dijon n’est certes pas un cadeau, mais l’heure doit être à la révolte.
Versatile football. En deux trois mouvements, même avec un bien maigre penalty concédé dès les premières minutes d’une saison, les certitudes d’hier peuvent vaciller et laisser place au doute, à la crainte du lendemain. Actuellement pris dans la nasse, le Besançon Foot pourrait se dire que l’inverse peut tout aussi rapidement arriver.
Il pourrait, mais il considère qu’il n’a plus vraiment le temps d’ergoter. « L’heure n’est pas à trouver des excuses, mais des solutions », tranche Hervé Genet, lequel « attend une réaction d’orgueil ». Elle n’a pas eu lieu, c’est évident, la semaine dernière en Coupe de France, à Saint-Apollinaire. C’était dommageable, car cette élimination suivait une sortie de route à Selongey, après une première mi-temps cauchemardesque. L’évocation de cette première mi-temps doit résonner dans les têtes des partenaires de Victor Pillot. Les Dijonnais, qui avaient su appuyer, en décembre 2018 pour appuyer sur des têtes bisontines fatiguées (3-0), ne se priveront sans doute pas pour partir pied au plancher. Histoire d’ankyloser un peu plus ce qu’ils espèrent être leur proie.
Ce groupe n’a pas encore raconté son histoire
Aux Bisontins de ne plus accepter ça, de retrouver leur côté prédateur. Il ne doit pas être si enfui, après tout. « Il nous manque effectivement ce petit déclic, celui qui lancera notre saison. Je crois que ce groupe n’a pas encore raconté son histoire. Il doit maintenant la commencer ». Capitaine d’un bateau qui tangue, Hervé Genet connait les avaries. Il sait aussi la méthode à adopter, quand les vents sont contraires. « Nous n’avons pas la solidité défensive que nous affichions les deux saisons précédentes. Pour attaquer le but adverse, pensons déjà à bien défendre le nôtre ».
Capable d’être transpercée en deux passes, ces derniers temps, son équipe a définitivement besoin « de concentration ». Un peu plus encore contre une formation souvent agressive sur le porteur et qui, en fonction du onze qu’elle alignera lors de cette trêve internationale, pourrait représenter ce qui se fait de mieux, à ce niveau. « On sait à quoi s’attendre. Les matches contre Dijon ont toujours été âpres, difficiles. C’est une équipe qui évoluera en haut de tableau, voire qui sera à la lutte pour l’accession », dépeint l’entraîneur doubiste. Besançon, justement, est en quête de nouvelles certitudes, à nouveau vertueuses.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Dijon (2) à revivre
Posté le 10/10/2020
Dans une mauvaise passe actuellement, le Besançon Foot devait se relancer dès ce soir. Malgré un bon match qui aurait, assurément, mérité un meilleur sort, les hommes de Hervé Genet partagent les points avec leurs homologues dijonnais (1-1)
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Les réactions après BF - Dijon (2)
Posté le 10/10/2020
Après ce match nul (1-1) du Besançon Foot face à Dijon (2), retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coachs, Hervé Genet et Christophe Point, ainsi que celles de Jorys Adjakly.
A défaut de conclure, d’obtenir une victoire qu’il aurait méritée, le Besançon Foot a été valeureux et s’est donné les moyens de croire en des jours meilleurs. Ce nul (1-1) face à Dijon (2) peut être vu comme une première étape positive.
L’appréhension ne se remplace pas, comme ça, en confiance. Le juvénile club bisontin s’en aperçoit actuellement. « Je n’invente rien. La situation ne se normalisera que petit à petit, à travers les efforts des uns et des autres ». A l’issue de la rencontre, Hervé Genet, qui a apprécié « retrouver [s]on équipe » et ses valeurs, voyait le bon côté des choses. « Je pense que, depuis le début du championnat, c’est notre match le plus complet », ajoutait-il.
Il est pourtant imparfait, d’un point de vue comptable. « Mais c’est un peu miraculeux pour nous », a d’emblée considéré Christophe Point. Le coach dijonnais, « insatisfait du rendement technique » de ses garçons, a jugé son équipe « chanceuse » de revenir avec le point du nul, ce qui lui permet de rester... invaincue cette saison. L’analyse atténuera une certaine vue basse et renverra à une déduction : en plein boom et délestés d’une inutile pression, les Bisontins, tels qu’on a pu tant de fois les connaître, auraient cent fois enlevé ce match. « Les détails sont contre nous en ce moment, mais il faut aller chercher la réussite pour faire tourner la roue », image Jorys Adjakly.
Une âme est réapparue
De retour de l’infirmerie, le milieu de terrain bisontin a été un beau symbole de ce visage bien plus séduisant. Après ses deux premiers matches ratés, il a insufflé, par son allant et son pressing constant, ce caractère combattant et opiniâtre. Ainsi animée, vivante, l’équipe doubiste a globalement su priver Dijon de munitions. Il n’y avait eu, dans ces conditions, aucun hasard à la voir mener. Encore moins de constater par qui l’ouverture du score était venue. Elle était en effet consécutive à un coup de pied arrêté (corner) très bien frappé par Dias, justement dévié au premier poteau par un très impliqué El Kasmi, et repris victorieusement par un jeune joueur exemplaire, en la personne de Camara (1-0, 35e).
Malheureusement, ce Besançon convalescent n’avait pas eu la maîtrise ou l’expérience suffisante pour gérer ce précieux avantage. On l’avait alors vu dangereusement reculer, puis s’oublier. Vauthey, décisif un peu plus tôt face au même Siwé, n’avait pu que constater les dégâts, à quelques secondes de la pause (1-1, 44e). Dommageable, un peu plus encore au regard des intentions, louables et même positives, affichées après le repos. Dans ses buts, Kouame, le portier côte-d’orien, avait le réflexe juste, sur le beau coup franc de Dias (52e). Sans ce coup de pouce du destin, malgré un Diaby qui s’était mis au diapason en fin de rencontre, malgré aussi la probante entrée de Trousseau, les « Bleus » devaient finalement se contenter de ce point du nul. Sans doute leur avait-il manqué davantage de percussion et de verticalité pour escompter faire la différence. Mais le fait de les avoir vus bien plus près de la vérité a pu rassurer.
Maxime Chevrier
Même si ça confine à l’arrêt…
Posté le 24/10/2020
Ce samedi (18h) devant Grandvillars, un promu qui chassait l’idée de jouer les trouble-fêtes, le Besançon Foot sait qu’il a un objectif moral. Celui d’engranger son deuxième succès d’une saison qui, après être très moyennement partie, pourrait bien s’interrompre, avec ce que l’on devine.
Prendre le chemin du stade Léo-Lagrange pour y humer l’odeur de compétition. Ce samedi fera peut-être date. Car l’histoire n’est peut-être pas prête de se répéter, en tout cas dans cette maudite année 2020. Voilà huit mois que la crise sanitaire la place en mode « marche-arrêt », sans que l’on ne sache vraiment si la marche reprendra, après l’arrêt.
En mars dernier, quand il était encore en plein boom, le Besançon Foot s’apprêtait à aller défier Gueugnon, avec un sérieux espoir de quérir la 2e place du championnat. Mais cette persuasion était bicéphale, car chacun avait déjà deviné que ce match, finalement annulé la veille, serait le dernier avant une longue pause, qui s’avéra définitive. La similitude est grande, avec cette approche de la réception de Grandvillars. Assez fous avec la versatilité du sport, les parieurs ne s’amuseraient même pas, aujourd’hui, à pronostiquer une interruption des championnats amateurs, dans la lignée de ce qu’ont décrété le handball et le rugby. L’interrogation est surtout de savoir quand interviendra-t-elle (lundi, mardi… ?) et quel horizon futur pourra se dégager ?
Se contraindre à l’exemplarité
Alors que le quart de la saison ne sera pas atteint, ce samedi après ce match à Léo-Lagrange, lors d’une 6e journée crépusculaire (NDLR : trois matches maintenus, quatre reportés en raison de cas Covid ou de leurs conséquences), la rencontre entre le Besançon Foot et Grandvillars sera singulière. Il faudra sans doute, de part et d’autre, la gagner, tel un match de coupe, sans forcément attendre d’enseignements derrière, avec ce qui se trame.
A juste titre pas satisfait d’un début de saison qui ne doit pas ressembler à son potentiel, le club bisontin devra simplement, face au promu grandvellais, se contraindre à l’exemplarité. Sa plus grande expérience doit l’y conduire sans fausse excuse, quand bien même « cette équipe de Grandvillars est aujourd’hui tout simplement meilleure que nous à l’extérieur », note Hervé Genet. A voir si la comparaison s’arrêtera là, dans cette nouvelle saison aléatoire. Le dernier confinement avait inspiré cette chanson mélancolique. « On fait comme si ». Elle disait : « On fait comme si ce monde était encore heureux ». Alors les partenaires de Victor Pillot doivent faire comme si.
Maxime Chevrier
Besançon Foot - Grandvillars à revivre
Posté le 24/10/2020
Le championnat reprenait ses droits ce week-end pour le Besançon Foot. Une nouvelle fois à domicile, les partenaires de Robin Vauthey ont confirmé le bon point pris face à Dijon (2) face à Grandvillars grâce à Camara et El Kasmi.
Pour revivre ce match dans les conditions du direct : Cliquez ici
Les réactions après BF - Grandvillars
Posté le 24/10/2020
Après cette victoire (2-0) du Besançon Foot face à Grandvillars, retrouvez, sur BF TV, les réactions des deux coaches, Hervé Genet et Christophe Lopes, ainsi que celles d'un des buteurs de la soirée, Ilias El Kasmi.
A défaut de les avoir retrouvés dans le jeu, on les a retrouvés victorieux et cette fois pas malheureux. Quelque part, dans une situation où ils n’avaient pas le vent en poupe, les Bisontins ont assuré l’essentiel en dominant Grandvillars (2-0).
Le Besançon Foot a le droit de souffler. Sans s’infliger une énième séance d’auto-flagellation, il peut même considérer que le succès qu’il a acquis face à Grandvillars est assez méritoire. Car bien au-delà de leur simple étiquette de promu, les joueurs du Territoire ont montré des facultés qui font mieux comprendre les résultats ramenés de leurs deux précédents déplacements (revers 1-0 à Dole, succès 1-2 à Montceau).
« Ils nous ont posé beaucoup de difficultés et auraient très bien pu mener 2-0 », a justement reconnu, après coup, Hervé Genet. Dans un 3-5-2 « de plus en plus assimilé » par ses garçons, Christophe Lopes pouvait effectivement, de son côté, nourrir des regrets. « Mais on est incapable de finir nos actions », tranchait le technicien franc-comtois. Tout aurait été bien sûr différent si Grandvillars avait puni Besançon de sa très vilaine entame de jeu. Pas gâtés par les événements ces dernières semaines, les Bleus avaient cette fois la réussite pour eux.
Tout était ce coup-ci favorable
Après la barre, qui repoussait la belle tentative de Payan (5e), c’est Vauthey qui avait joué les pompiers de service sur la seule (grossière) erreur du match de Di Pinto (6e). Pas en reste, l’excellent Chazottes, dans l’autre but, avait été tout autant en lumière, d’un épatant réflexe face à la tête de Pillot, après le bon coup franc de Dias (14e). La phase de jeu n’était pas anodine. Comme face à Dijon, deux semaines plus tôt, le Besançon Foot affichait de nets progrès sur les coups de pied arrêtés, le plus souvent fort bien frappés par Dias.
L’apanage des meilleurs, cette arme avait été exploitée, ce coup-ci encore, par un Camara embarqué par son élan, bras en l’air (1-0, 40e). Au même titre que l’attitude irréprochable du défenseur bisontin, le retour des vestiaires des locaux était bien moins sujet à caution. El Kasmi, lancé par Trousseau, était ainsi récompensé de son louable investissement, depuis son arrivée à Besançon (2-0, 53e).
Comme Camara il y a deux semaines, on retrouvait le buteur bisontin dans les bras de Hervé Genet, « un coach qui fait du bien aux joueurs », commentait-il, dans une de ces images assez symboliques de la soirée. Elle aura finalement été réussie, à l’instar de ce penalty justement sifflé par Melle Guillemin après la faute de Chergui sur Rougeot. Vauthey avait repoussé l’essai raté de Barros (78e) et les doutes avaient fui aussi sec. Le foot est comme ça : il sait vite sourire à ceux qu’il a maudit.
Maxime Chevrier
Communiqué officiel
Posté le 29/10/2020
Face à la situation sanitaire, Carl Frascaro, le président du Besançon Foot, a tenu à s'exprimer auprès des licenciés du club.
Chers licenciés, chers amis,
Suite à l’allocution, ce mercredi, du président de la République et aux annonces relatives au confinement, relayées par le Premier ministre, ce jeudi matin.
Conformément aussi aux précisions qui ont été apportées, par nos instances footballistiques, quant à l’impossibilité du maintien des activités (entraînements et compétitions), le Besançon Football se conforme, à compter de ce jour et jusqu’à nouvel ordre, aux restrictions qui s’appliquent à tous. Le club ferme donc ses portes.
Bien que ces restrictions nous coûtent, qu’elles privent provisoirement nos enfants de la pratique de leur passion, elles s’avèrent nécessaires à la préservation de ce qui nous est le plus cher : la bonne santé collective.
Au nom de l’ensemble du club, je tenais, dans cette période particulièrement difficile, à vous témoigner tout mon soutien et vous renouveler mes pensées les plus chaleureuses.
Aussi, et pour toutes demandes ou besoins d’information, il vous sera possible de nous contacter via l’adresse mail suivante : besancon.football@lbfc-foot.fr
Prenez bien, toutes et tous, soin de vous et de vos proches.
Bien sportivement,
Le président Jean-Carlo FRASCARO
Hagenbach, le retour à Besançon
Posté le 10/12/2020
L’ancien gardien professionnel, notamment passé par Sochaux, Le Havre et Rouen, a été nommé nouvel entraîneur adjoint de Hervé Genet, en National 3. Presque un retour aux sources pour celui qui avait arpenté les bancs de touche du Besançon RC, avant d’autres belles années sochaliennes.
Beaucoup l’appellent « Claudy ». A Besançon, Jean-Claude Hagenbach (61 ans) est tout sauf en terre inconnue. C’est sur les rives du Doubs que l’Alsacien a terminé sa carrière de joueur. C’était en 1993, deux ans après l’appel d’un certain Jean-Marie Lawniczak, désireux de voir le portier en provenance alors du FC Rouen garder les buts d’un Besançon RC en reconstruction.
L’épilogue ne dit rien des promesses de l’aube. Pour le jeune gardien qu’il était au réputé ASCA Wittelsheim, elles avaient débuté à l’âge de 16 ans. « J’évolue alors en Division Honneur, dans ce club qui avait également vu débuter Albert Rust. C’est lui et Jean-Paul Pfertzel qui me conseillent d’aller faire un stage à Sochaux ». Dix jours plus tard, l’aventure « jaune et bleu » sera lancée. Elle durera quatre ans. Quatre années mémorables. « Devant moi, dans la hiérarchie des gardiens, j’avais Albert Rust et Joël Bats. Derrière, j’avais Franck Mantaux », retrace celui qui officiera en tant que doublure (Rust), lors de la campagne européenne du FCSM, en 1981. « Jacky Nardin avait dit que j’étais le premier gardien qu’il avait formé au centre de formation à être devenu pro derrière ».
L’indélébile marque franc-comtoise
Cette trace franc-comtoise le marquera. Malgré les cinq belles années passées au Havre, avec un titre de champion de France de D2, ou celles, toujours en Normandie, à Rouen, l’appel de Besançon coïncidera avec la venue de son fils, Antoine. C’est en l’amenant un après-midi à l’entraînement qu’une opportunité d’entraîner va se créer, après discussion avec Sylvain Matrisciano. « Je pouvais dégager du temps », relate l’intéressé. En ayant poursuivi ses études en parallèle du football, il avait rebondi, dans le privé, pour un gros groupe allemand, dont il était devenu un directeur de zone.
Entraînement des gardiens chez les jeunes, puis les « grands », la mission se poursuivra lors de l’arrivée de Stéphane Paille. Elle deviendra même à temps-plein lors de la dernière accession bisontine en Ligue 2, en 2003. « J’en garde forcément de bons souvenirs. La seule fausse note étant l’éviction maladroite, dans le timing, de Stéphane ». C’était une année plus tard, à l’été 2004, et le BRC, alors relégué en National, s’apprêtait à être dirigé par Bruno Génésio. « Hervé prend l’équipe six mois après et on avait fini la saison ensemble », remémore Claudy, tandis que le duo s’apprête à être reconstitué, plus de 15 ans après.
Passé aussi les centres de formation de Lyon et Strasbourg
Un laps de temps qui l’aura vu rouler sa bosse. Dès 2005, le centre de formation du FC Sochaux lui avait tendu la main. « J’y ai entraîné les 13 ans et les gardiens du centre pendant cinq ans ». Deux années durant, Jean-Claude intégrera ensuite le staff de l’équipe fanion. En Ligue 1, il évoluera aux côtés de Francis Gillot, lors d’une première saison ponctuée par la dernière qualification européenne en date du FCSM, puis lors d’une seconde, plus compliquée, partagée avec Mecha Bazdarevic et Eric Hély. Il rebondira avec plaisir au Centre, cornaquant pendant deux ans les U17 Nationaux talentueux (Thuram, Onguené, Prévot, Robinet…), « avec qui je suis toujours en contact ».
Des piges suivirent du côté de Nyon, mais aussi à l’UEFA ou pour le compte de la fédération irlandaise, via le dispositif fédéral « dix mois vers l’emploi ». Il y a deux ans, après un bref passage chez les féminines du Racing Besançon, Bruno Génésio le fera venir à l’Olympique Lyonnais pour six mois. « Je souhaite à tout le monde de vivre ce que j’ai vécu dans ce club extraordinaire », confesse celui qui était en charge des gardiens du groupe « pros 2 », à côté du « policier » Cris.
Sans club depuis son passage au centre de formation du Racing Club de Strasbourg, que bichonne François Keller, Jean-Claude Hagenbach avait « des propositions à Besançon et dans le Haut-Doubs ». « Mais ma priorité était d’avoir un travail », ajoute-t-il, désireux « de se poser ». Sécurisé professionnellement, « Claudy » pourra retrouver, au Besançon Foot « où j’ai été très bien accueilli », le plaisir du terrain « avec un groupe de qualité ». Sa mission ? « Epauler Hervé, qui reste l’entraîneur principal, amener l’expérience que j’ai pu accumuler et de nouveaux exercices ». Il faudra pour cela prendre son mal en patience (« Là, pour l’instant, tu ne peux rien faire, car le football reste un sport de contacts… »), mais Jean-Claude Hagenbach est prêt.
Maxime Chevrier
La générosité en valeur clé
Posté le 22/12/2020
Au Besançon Foot, fêtes de fin d’année riment avec solidarité. Des dons de tenues de football ont été effectués au bénéfice d’une académie que souhaite développer, au Sénégal, Ibrahima Diop, ancien de la maison.
Il y a quelques jours, le club, par l’intermédiaire d’Osvaldo Magnani, a donné un lot d’anciens maillots, shorts et chaussettes à l’un de ses anciens joueurs, Ibrahima Diop. « Ces équipements seront envoyés au Sénégal, à l’Académie Seyfa Foot de Dakar », rappelle celui qui évolua en R3 au Besançon Foot lors de la saison 2018-2019.
Désireux d’agir pour son pays, Ibrahima, 32 ans, est au cœur de ce projet d’académie du football. L’Académie accueillera, au premier trimestre 2021, des joueurs de 16 à 20 ans. Avec ses associés Assane Somé et Gil Diouf, il veut encadrer de jeunes Sénégalais et les inciter à développer des valeurs, au-delà de leurs qualités techniques ou physiques.
Au sein de cette académie, des cours théoriques sur le football seront dispensés par des techniciens français dont la réputation n’est plus à démontrer. « Je suis vraiment ému du matériel donné par le Besançon Foot », a tenu à souligner Ibrahima, lequel développe ce projet d’Académie pas à pas.
Demain à Paron, le Besançon Foot voudra, déjà, donner un sens à sa saison. Et confirmer les bonnes performances (aucune défaite) entrevues lors des matches de préparation..
« La préparation physique a été de qualité » analyse Benoît Pansier qui jouera son premier match officiel à la tête de l’équipe phare du club. « Les joueurs ont été rigoureux et ont fait le nécessaire pour être prêts demain.» De quoi donner des ambitions à quelques heures d’entrer sur le terrain. « On ne se fixera pas de limites cette saison » poursuit l’entraîneur bisontin qui a énormément travaillé avec son groupe depuis un mois et demi.
Un test de solidité pour débuter
Dans l’Yonne, il espère que tous les efforts effectués porteront leurs fruits. « Je voudrais voir mon équipe solide, dure à manœuvrer, qui ne concède pas d’occasions » continue Benoît Pansier, qui se méfie de cette formation de Paron. « Cette équipe s’est renforcée par rapport aux années précédentes, notamment en enrôlant des joueurs de région parisienne. » Ce premier match de championnat aura, forcément, une saveur particulière pour Benoît Pansier. « Je suis heureux d’être au Besançon Foot et fier d’entraîner cette équipe. J’ai hâte d’être à demain. » Pour, enfin, plonger dans le grand bain.
Paron-Besançon Foot demain 17h au stade Roger Treillé
Repris à la volée
Posté le 29/08/2021
En manque d'efficacité, le Besançon Foot manque son entame de championnat en concédant la défaite sur la pelouse de Paron.
Le Besançon Foot s'est donc incliné hier après-midi à Paron et n'a pas soigné son entrée en championnat. Et a chuté faute de n'avoir pas soigné son entrée de match. Sur un coup franc à l'entrée de la surface, Yanis Jeannin devait s'employer d'entrée (6e). Mais le portier bisontin devait s'incliner sur une demi-volée pleine de réussite de Diarra (0-1, 24e). Un coup dur qui en annonçait un autre, l'exclusion précoce d'Alassane Diaby (44e) pour un deuxième carton jaune. En possession du ballon, les joueurs de Benoît Pansier manquaient d'efficacité en première période à l'image de cette superbe frappe enveloppée de Moustapha Trousseau à la demi-heure de jeu sortie par le gardien de Paron.
A la reprise, le Besançon Foot devait s'exposer pour revenir, sans s'exposer aux contres bourguignons. Classique mais délicate équation. Junior Buckman profitait d'un bon travail de Jorys Adjakly côté droit mais voyait sa frappe détournée par le portier de Paron (71e). A défaut de recoller au score, les joueurs de Benoît Pansier devaient éviter de sombrer et pouvaient compter sur un Yanis Jeannin vigilant. "Nous n'avons pas su concrétiser nos actions" regrettait le technicien bisontin à la fin du match. "Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs qui ont appliqué les consignes. Seule a manqué l'efficacité". Une efficacité à retrouver lors de la deuxième journée et la réception de la réserve de Dijon.
Extérieur nuit
Posté le 13/09/2021
En ce début de championnat, les voyages ne réussissent pas au Besançon Foot. Hier à Saint-Apollinaire, les protégés de Benoît Pansier ont subi leur deuxième revers hors de leurs bases. Et pourtant dans le premier acte, Batgi, en trois situations dont une magnifique frappe qui heurta le poteau à la demi-heure de jeu, avait des situations pour forcer la décision. Jeannin, le portier bisontin, sauvait les siens dans la foulée mais devait s'incliner avant la pause sur un but de Gora Gueye suite à un ballon mal dégagé par la défense bisontine (1-0, 43e).
A la reprise, le Besançon Foot revenait bien grâce à Buckman dont les frappes inquiétaient le gardien côte-d'orien. C'est pourtant Saint-Apollinaire qui doublait la mise grâce à Berrabha (2-0, 63e). Dans le temps additionnel, alors que Trousseau, Lasimant et Mohamed étaient entrés en jeu, Camara redonnait un infime espoir au Besançon Foot en réduisant la marque d'une belle tête sur un corner de Chergui (2-1, 92e). Trop tard. "Il nous a manqué beaucoup trop de choses pour réussir à faire une performance "regrettait Benoît Pansier à la fin de la partie. " Il faut mettre plus d'explosivité dans notre jeu". Pour espérer, vraiment, décoller.
Sérieux d’entrée
Posté le 20/09/2021
Le Besançon Foot s’est montré appliqué, hier à Saint-Usuge (D1), pour son entrée en coupe de France. Face à une formation valeureuse, les protégés de Benoît Pansier ont respecté l’adversaire et la compétition. C’est Ntoukas qui confirmait d’entrée la motivation bisontine en marquant sur la première action. Lasimant, avant la pause, accentuait logiquement l’avantage du Besançon Foot.
En deuxième mi-temps, six nouveaux buts, dont un doublé de Mohamed, lui permettaient de passer sans trembler (8-0). Rendez-vous ce mardi 21 septembre à 19h30 pour le tirage au sort du quatrième tour.
ll y a des soirs où l’on n’a même pas envie de parler de match référence. Car la vérité du terrain peut être remise en question du jour au lendemain. Non après ce beau succès du Besançon Foot à Pontarlier, il s’agit juste de savourer. Savourer un succès chez un adversaire où il est toujours difficile de s’imposer. Et aussi savourer un succès au scénario complétement fou.
Mené 2-0 à la 47e minute de jeu, le Besançon Foot a été secoué dès l’entame de match. Une frappe de Salvi était superbement détournée par Jeannin (22e) avant que Ntoukas ne joue les pompiers de service dans sa surface (24e). A la demi-heure de jeu le pontissalien Salvi ouvrait donc la marque et quand il la doublait au retour des vestiaires, l’affaire semblait mal engagée pour les protégés de Benoît Pansier.
Mais ce Besançon Foot timide depuis le début du championnat (une seule victoire), allait bien devoir se révolter un jour ou l’autre. Et c’est à Pontarlier que le réveil a sonné. Tout un symbole, c’est Nimani, l’expérimenté, qui redonnait confiance aux siens d’un superbe but de la tête tout en finesse. Une tête déposée, tout en toucher (1-2, 55e) qui venait récompenser une partition très solide. A l’aube du dernier quart d’heure, Batgi, en grande forme comme l’ensemble de ses partenaires, égalisait d’un beau plat du pied à l’entrée de la surface (2-2, 76e). Une minute plus tard, Chergui convertissait un penalty consécutif à une main pontissalienne (2-3, 77e).
Un scénario fou, ou plutôt complétement fou, car ces deux buts ont été marqués alors que le Besançon Foot était réduit à dix, Jeannin, auteur par ailleurs d’une très belle partie, ayant été expulsé peu après l’heure de jeu. Le Besançon Foot allait même évoluer à neuf suite à l’expulsion de Camara à la 80e. Et puisqu’il était écrit que cette équipe-là devait souffrir pour guérir, Vauthey sauvait les siens de deux parades superbes en fin de partie. « J’avais demandé aux joueurs de se surpasser, de mettre un supplément d’âme » analysait Benoît Pansier après ce succès. « Il fallait prendre des points et remonter au classement. » C’est fait. Ne reste plus qu’à savourer et à se remettre à travailler l’esprit plus léger.
Sévèrement secoués à Selongey
Posté le 02/11/2021
Cet après-midi, le Besançon Foot s'est lourdement incliné sur la pelouse de Selongey (4-0). A égalité avec la formation bourguignonne à l'heure de jeu (0-0), les protégés de Benoît Pansier ont complètement cédé en fin de match. Après avoir eu l'occasion d'ouvrir la marque sur penalty.
Toujours solides à domicile
Posté le 08/11/2021
Le Besançon Foot a réussi son retour à la maison. Après un mois d'octobre passé à l'extérieur, il a chez lui, redonné à ses supporters du baume au coeur et confirmé son invincibilité sur sa pelouse. Hier soir au stade Léo-Lagrange, les coéquipiers d'Arthur Dirand ont battu une formation sochalienne solide, qui occupait le podium du championnat de National 3 jusque-là. Les premières minutes ont confirmé que la partie allait être corsée pour les joueurs de Benoît Pansier. Passé le premier quart d'heure de jeu, Robin Vauthey devait s'employer pour repousser les assauts sochaliens. D'une superbe parade, il détournait de sa lucarne une belle tête d'Adama Niane (17e). Dominé, le Besançon Foot est pourtant arrivé à marquer par Siyar Batgi au terme d'une belle combinaison dans la surface de réparation sochalienne (1-0, 23e).
Un succès capital décroché au mental
En deuxième mi-temps, les joueurs de Sylvain Monsoreau démarraient pied au plancher pour égaliser. Skelly Alvero, trop altruiste, cherchait une passe dans la surface au lieu de frapper (52e). Au grand soulagement des partenaires de Robin Vauthey, une nouvelle fois précieux hier soir. Puis Thierno Barry voyait son plat du pied passer juste à côté au terme d'un mouvement de qualité (64e). Les Bisontins, réduits à dix suite à l'expulsion d'Hichem Chergui (58e), mais qui avaient vu Moustapha Trousseau et Ibrahim Mohamed rentrer, allaient faire preuve d'une détermination et d'une solidarité sans faille pour tenir jusqu'au bout et s'offrir une victoire de taille. "Je suis satisfait de ce succès face à une très belle équipe de Sochaux (2)" appréciait Benoît Pansier en fin de partie. "Nous avons démontré de belles valeurs mentales alors que nous avons une nouvelle fois été réduits à dix pendant une demi-heure. Il fallait avoir ces qualités-là pour s'en sortir ce soir ". Et démarrer novembre en beauté.
Un monceau de bonheur
Posté le 21/11/2021
Basculer dans la bonne partie du classement. Enchaîner, pour la première fois de la saison deux victoires de rang. Vaincre, tout simplement. Les objectifs étaient multiples hier pour les protégés de Benoît Pansier en déplacement sur la pelouse du FC Montceau-Bourgogne. Très généreux en ce moment, les joueurs bisontins, en s'imposant (3-2) ont rajouté une bonne dose de suspense comme lors du succès sur le même score à Pontarlier. En Saône-et-Loire, ils ont réalisé le début de partie idéal. Bien lancé sur coup-franc, Junior Buckman (déjà...) se retrouvait seul côté droit. Un peu excentré, il tirait trop à gauche (10e). Pas grave. Avant la demi-heure de jeu, idéalement servi par Jorys Adjakly, il ouvrait la marque d'une belle frappe aux 18 mètres (1-0). Avant la pause, le Besançon Foot s'en remettait à sa force de frappes, celle d'Adjakly, celle de Mohamed, pour corser l'addition. Et montrer toutes ses belles ambitions.
Le doublé de Junior "Butman"
Au retour des vestiaires c'est pourtant Junior Buckman qui doublait la mise et son compteur buts. Sur un contre il battait en duel le portier de Montceau-les-Mines en face à face d'un plat du pied imparable (2-0, 54e). Peu avant l'heure de jeu, le Besançon Foot, à la peine physiquement et en manque de fraîcheur, se faisait rattraper en deux minutes sur des buts éclairs de Rollin et Steinmetz (2-2, 64e). Heureusement dans le dernier quart d'heure, il pouvait compter sur les rentrées de Lasimant et Trousseau pour retrouver un second souffle. Plus que cela, le dernier offrait un énorme bol d'air et de bonheur en crucifiant Montceau-les-Mines. Bien lancé en profondeur, il dribblait le portier bourguignon pour offrir un succès très précieux en ce moment charnière de cette première partie de saison (3-2, 76e). En toute fin de match, comme à l'accoutumée, le Besançon Foot pouvait compter sur sa défense expérimentée et un précieux Robin Vauthey pour préserver ce précieux succès. Et s'offrir plus qu'un morceau, mais un monceau, de bonheur. "C'est une grosse satisfaction d'avoir de nouveau réussi à marquer trois buts à l'extérieur" appréciait Benoît Pansier après la partie. "J'espère que nous profiterons de la réception de Grandvillars pour crédibiliser cette belle performance". Remonté à une très belle quatrième place à deux points seulement du podium, le Besançon Foot va pouvoir préparer la venue des Terrifortains sereinement.
Un Besançon Foot à réaction
Posté le 11/12/2021
Au lendemain du baisser de rideau sur 2021 conclu par un nul à Jura Dolois (2-2), le Besançon Foot présente un bilan comptable parfaitement équilibré. Qui résume parfaitement le visage de l'équipe. Parfois fortement bousculée, elle a, dans cette première partie de saison 2021-2022, à plusieurs reprises et avec talent, montré sa grosse capacité à se rebeller. Le match d'hier soir dans le Jura l'a parfaitement montré. Auteurs d'une première mi-temps intéressante, les joueurs du Besançon Foot ont cédé sur deux approximations défensives. Sur la première, le jurassien Kadda ne faisait pas de cadeau et battait Robin Vauthey au coeur de la première mi-temps (1-0, 24e). Deux minutes avant le retour aux vestiaires, Diakité profitait d'une nouvelle approximation défensive pour enfoncer le clou et doubler la mise (2-0, 43e).
Siyar, le sauveur du soir
En deuxième mi-temps, alors que Gaye et Berrahioui avaient remplacé Camara et Ntoukas, le Besançon Foot a une nouvelle fois montré son gros caractère. Et sa capacité à ne jamais se croire battu et abattu. En deux minutes (53e et 55e), Siyar Batgi égalisait au terme de deux mouvements collectifs du plus bel effet. Un doublé express logique, en phase avec le visage séduisant montré par les Bisontins dans ce deuxième acte. "Chaque équipe a eu sa mi-temps" analysait Benoît Pansier après la partie. "J'ai aimé notre belle capacité de réaction, même si la question de notre inconstance n'est pas réglée. J'aurais aimé avoir un peu plus de maîtrise et de possession." Deux axes de progression identifiés pour la deuxième partie de saison. (Photo d'archives. Crédit photo Philippe Monperrus)
Encore un succès fou
Posté le 17/01/2022
Il n’y avait pas besoin d’être devin pour comprendre que la réception de Valdahon-Vercel serait tout sauf une partie de plaisir. Un match de reprise, un adversaire cloué au fond du classement, des conditions de jeu exécrables : ajoutez-y un scénario défavorable en première mi-temps, et vous aviez tout de la possible contre-performance. Sauf qu’on le sait cette année, tout peut arriver avec les joueurs de Benoît Pansier. En manque de rythme en première mi-temps, le Besançon Foot a souffert face à une formation de Valdahon-Vercel bien regroupée, appliquée, qui relançait sans s’affoler. Il aurait pu se faire punir par deux fois et a cédé à dix minutes de la mi-temps sur un beau but de Kevin Bertrand. Son plat du pied à l’entrée de la surface n’a laissé aucune chance à Robin Vauthey (0-1, 36e).
« Les joueurs n’ont rien lâché »
Heureusement dans le deuxième acte, le Besançon Foot revenait dans le match sur penalty suite à une faute sur Jorys Adjakly. Siyar Batgi, qui avait parfaitement remisé sur son coéquipier et provoqué la faute, se chargeait de remettre les deux équipes à égalité (1-1, 81e). Et commençait l’année 2022 comme il avait terminé 2021, en beauté. En toute fin de partie, Yohann Lasimant prolongeait dans le but une frappe de Kevin Leboeuf (2-1, 90e) A quelques secondes du coup de sifflet final, il offrait au Besançon Foot un succès inespéré. De ceux qui comptent dans une année et qu’il faut savoir arracher. « Les joueurs n’ont rien lâché » savourait Benoît Pansier, soulagé. « Ils y ont cru jusqu’au dernier moment. Heureusement que nous avons haussé le rythme en deuxième mi-temps. Cette victoire va nous apporter de la sérénité et nous enlever un peu de pression pour le reste de la saison. » A commencer par les deux prochains matches « à domicile » face aux leaders de la poule que sont le Racing Besançon et Gueugnon. Puisque ces joueurs-là sont capables de tout, on n’est pas à l’abri d’un bon coup.
Le Besançon Foot partage les points
Posté le 08/02/2022
Deuxième match nul de rang pour le Besançon Foot. Après avoir tenu tête au leader la semaine passée, les joueurs de Benoît Pansier ont partagé les points cet après-midi face à Gueugnon, quatrième du classement avec deux matches en moins. Les Bourguignons avaient ouvert la marque sur un but d'Arthur Dirand contre son camp (0-1, 37e). Le Besançon Foot a égalisé par Alassane Diaby avant l'heure de jeu (1-1, 54e). Rendez-vous dimanche prochain sur le terrain de Dijon (2) à 14h30.
Le Besançon Foot passe son tour
Posté le 14/03/2022
Pour son entrée en coupe de Franche-Comté, le Besançon Foot a su se faire respecter. Sur le terrain d’Orchamps-Vennes (R3), les coéquipiers d’Alassane Diaby ont fait le métier. C’est tout d’abord Hichem Chergui, après une bonne récupération de Siyar Batgi au milieu de terrain, qui s’essayait de loin (19e). Six minutes plus tard, son coup-franc parfaitement tiré trouvait la tête de Guillaume Taty. Le Bisontin sautait plus haut que les défenseurs d’Orchamps-Vennes et ouvrait la marque de belle manière (1-0, 25e). Avant la pause, Yohann Lasimant doublait la mise d’un plat du pied parfaitement enroulé dans le petit filet droit (2-0, 39e). En forme, l’attaquant bisontin enchaîne un nouveau but après celui de la semaine passée à Morteau-Montlebon. En deuxième période, Hichem Chergui toujours lui voyait sa belle frappe détournée par le portier oricampien (47e). Mais c’est finalement Siyar Batgi qui scellait la partie, sur penalty suite à une main, en toute fin de match (3-0, 87e). « Nous avons fait un match sérieux » appréciait Benoît Pansier sur le chemin du retour. « Nous avons mis de l’intensité en première mi-temps et nous avons plus géré en deuxième. » En résumé le Besançon Foot a fait ce qu’il avait à faire pour passer. C’est bien l’essentiel.
Carl Frascaro, la passion comme ambition
Posté le 15/03/2022
En mai 2021, il partait avec le sentiment d’avoir achevé ce qu’il avait prévu. Mais peut-être n’avait-il pas prévu de revenir si vite. Depuis le 7 mars 2022, Carl Frascaro est de nouveau président du Besançon Foot. « Je reviens pour soutenir le club » détaille celui qui, sous son ère, avait vu le Besançon Foot monter en National 3 puis s’y stabiliser depuis. « C’est la passion du foot qui me motive.»
La passion comme moteur. La rigueur comme mode d’action. Affiner la cohésion générale entre toutes les composantes du club. Soutenir toutes les équipes du Besançon Foot et sans cesse promouvoir l’image du club à Besançon et dans toute la région. Les projets sont légion. Carl Frascaro revient pour encore plus fédérer. Et pour voir le Besançon foot avancer.
Gagner pour s’imaginer un printemps intéressant
Posté le 18/03/2022
Le Besançon Foot finit le mois de mars avec deux réceptions à la maison. Avec de l’ambition. Dès demain face à Pontarlier, il aura très envie de bien figurer. « Nous sommes sur une bonne série » apprécie Junior Buckman. « Nous aurons à cœur de la continuer. » De son côté, l’attaquant bisontin voudra rester sur sa lancée. Celle de son précieux but à Morteau-Montlebon qui avait donné la victoire aux siens. Une nouvelle fois opposé à une équipe du Haut-Doubs demain, il sait à quoi s’attendre. « A l’aller ce fut un match compliqué avec plein de rebondissements » se remémore-t-il. « On avait fait un sacré match sur le plan collectif.» Les hommes de Benoît Pansier avaient fait preuve de caractère pour s’imposer (3-2). Et de talent, aussi.
Tout sera question de détermination et d’ambition
Face aux protégés de Jean-Luc Courtet, l’attaquant bisontin s’attend à tout sauf à une partie de plaisir. « C’est toujours dur de jouer Pontarlier » poursuit Junior Buckman. « Il faudra être meilleurs qu’eux dans la détermination, les duels, l’envie. Si on gagne les deux matches qui arrivent à domicile on sera bien au classement. » S’il parvient à l’emporter demain, le Besançon Foot pourrait, un jour avant, déjà entrevoir le printemps.
Soirée sans pour le Besançon Foot
Posté le 24/03/2022
Au lendemain d’une défaite, le vaincu cherche toujours des moyens de se rassurer. Battu hier soir par Pontarlier (0-1) à domicile, le Besançon Foot va devoir se remobiliser. Il présente ce matin un bilan parfaitement équilibré (6 victoires, 5 nuls, 6 défaites). Et occupe logiquement le ventre mou du classement. Mais son inconstance est persistante et désarmante.
Hier face à Pontarlier, les joueurs de Benoît Pansier ont pourtant pris le jeu à leur compte. Batgi et Adjakly ont cherché à servir Buckman (17e, 20e) mais un manque de réussite ou la rigueur défensive des Pontissaliens ont toujours mis fin à leurs initiatives. De son côté, Pontarlier se montrait dangereux par Angani, bien lancé en profondeur. Il fallait une sortie bien sentie de Vauthey pour écarter le danger. A la demi-heure de jeu, les joueurs du Haut-Doubs ouvraient la marque par Paul Salvi. Parti à la limite du hors-jeu, l'attaquant pontissalien devançait et lobait Robin Vauthey (0-1, 32e).
Le Besançon Foot s’expose mais Pontarlier s’impose
En deuxième mi-temps, le Besançon Foot pressait pour revenir au score. Mais, face à une équipe de Pontarlier parfaitement regroupée, les joueurs de Benoît Pansier n’avaient pas la clé. Hichem Chergui touchait le poteau sur un corner direct (61e), Guillaume Taty s’essayait de loin mais en vain (77e). De l’autre côté du terrain, il s’en fallait de peu que Salvi, parfaitement lancé par Angani (encore eux…), ne double la mise. Dans les arrêts de jeu, Siyar Batgi voyait sa frappe puissante, qui prenait le chemin de la lucarne, bien boxée par le gardien pontissalien. Les joueurs du Besançon Foot auront essayé. Mais sans réussir à marquer. Ils s’inclinent pour la troisième fois à domicile. Rendez-vous, de nouveau à la maison, samedi prochain face à Is-Selongey. Pour effacer cette sortie inaboutie. (Photo d’archives Patrice Dutrulle).
Soirée sans pour le Besançon Foot
Posté le 24/03/2022
Au lendemain d’une défaite, le vaincu cherche toujours des moyens de se rassurer. Battu hier soir par Pontarlier (0-1) à domicile, le Besançon Foot va devoir se remobiliser. Il présente ce matin un bilan parfaitement équilibré (6 victoires, 5 nuls, 6 défaites). Et occupe logiquement le ventre mou du classement. Mais son inconstance est persistante et désarmante.
Hier face à Pontarlier, les joueurs de Benoît Pansier ont pourtant pris le jeu à leur compte. Batgi et Adjakly ont cherché à servir Buckman (17e, 20e) mais un manque de réussite ou la rigueur défensive des Pontissaliens ont toujours mis fin à leurs initiatives. De son côté, Pontarlier se montrait dangereux par Angani, bien lancé en profondeur. Il fallait une sortie bien sentie de Vauthey pour écarter le danger. A la demi-heure de jeu, les joueurs du Haut-Doubs ouvraient la marque par Paul Salvi. Parti à la limite du hors-jeu, l'attaquant pontissalien devançait et lobait Robin Vauthey (0-1, 32e).
Le Besançon Foot s’expose mais Pontarlier s’impose
En deuxième mi-temps, le Besançon Foot pressait pour revenir au score. Mais, face à une équipe de Pontarlier parfaitement regroupée, les joueurs de Benoît Pansier n’avaient pas la clé. Hichem Chergui touchait le poteau sur un corner direct (61e), Guillaume Taty s’essayait de loin mais en vain (77e). De l’autre côté du terrain, il s’en fallait de peu que Salvi, parfaitement lancé par Angani (encore eux…), ne double la mise. Dans les arrêts de jeu, Siyar Batgi voyait sa frappe puissante, qui prenait le chemin de la lucarne, bien boxée par le gardien pontissalien. Les joueurs du Besançon Foot auront essayé. Mais sans réussir à marquer. Ils s’inclinent pour la troisième fois à domicile. Rendez-vous, de nouveau à la maison, samedi prochain face à Is-Selongey. Pour effacer cette sortie inaboutie. (Photo d’archives Patrice Dutrulle).
TOURNOIS FEMININS BESANCON FOOT
Posté le 04/04/2022
TOURNOIS FEMININS BESANCON FOOT
En juillet, grâce au Besançon Foot, le foot s’écrit au féminin.
Mesdemoiselles et mesdames, venez débuter l’été en beauté en pratiquant votre sport préféré
3 tournois au choix : U11F à 5 le 2 juillet dès 8h30
U15F à 8 le 2 juillet dès 13h30
Seniors à 8 le 3 juillet dès 9h
Des tarifs attractifs : U11F 10€ par équipe
U15F 20€ par équipe
Seniors 40€ par équipe
Restauration possible sur place
Toutes les petites catégories seront récompensées
Pour s’inscrire rien de plus simple : contactez Aline Triponney au 06 60 47 31 95
Besançon Foot recevra Belfort Sud en coupe de Franche-Comté
Posté le 11/04/2022
Le tirage au sort des 16e de finale de la coupe Bourgogne-Franche-Comté s'est déroulé jeudi dernier. Le Besançon Foot (N3) accueillera Belfort-Sud (R1) le lundi 18 avril à 15h à la Malcombe. Allez le Besançon Foot !
Samedi, venez supporter le Besançon Foot face au Montceau
Posté le 11/04/2022
Ce samedi 16 avril, le Besançon Foot recevra le FC Montceau Bourgogne à l'occasion de la 20ème journée de National 3. Après sa belle victoire à Sochaux (2) ce dimanche, le Besançon Foot aura besoin de ses supporters pour gagner de nouveau et poursuivre sa belle série.
Elles ramènent la coupe à la maison
Posté le 20/04/2022
Ce dimanche 17 avril, les U15F du Besançon Foot ont terminé premières féminines du tournoi de Bletterans organisé par Bresse Jura. Les protégées d’Aline Triponney et d’Angélique Ollmann auront joué une dizaine de matches tout au long de la journée battant, au passage, une équipe de garçons. Bravo les filles !
Sekou Diaby parmi les meilleurs U12
Posté le 21/04/2022
Le 29 avril prochain, Sekou Diaby représentera le Besançon Foot parmi les meilleurs U12 de la région. Il a été sélectionné dans le cadre du plan de performance fédéral du District Doubs-Territoire de Belfort. Milieu gauche, Sekou est fidèle au Besançon Foot depuis 2 ans. « Le Besançon Foot est un bon club et nous avons une bonne équipe » apprécie le jeune joueur. De quoi faire plaisir à son entraîneur Wilfried Faedo.
A l'extérieur, ils sont toujours capables du meilleur
Posté le 25/04/2022
On les sait capables de tout. Samedi soir, c'était la version "victoire" que le Besançon Foot a présentée sur le terrain de Grandvillars. Dans le Territoire de Belfort, les protégés de Benoît Pansier ont lavé l'affront vécu une semaine avant et enregistré leur troisième victoire de rang hors de leurs bases. Désormais sixièmes au classement à un point seulement de Grandvillars, ils doivent se libérer et continuer à regarder vers le haut. Encore Bravo !
Ce samedi le Besançon Foot reçoit Jura Dolois
Posté le 25/04/2022
Après sa belle victoire à Grandvillars, le Besançon Foot voudra confirmer à domicile et enchaîner un deuxième succès face à Jura Dolois.
Les joueurs de Benoît Pansier comptent sur vous pour venir les encourager samedi à 18h au stade Léo-Lagrange.
Les filles s’imposent logiquement
Posté le 26/04/2022
Face à la lanterne rouge, les Féminines du Besançon Foot ont fait respecter la logique. Ce dimanche, elles se sont imposées 4-1 à Villers-le-Lac. Motivées et concentrées, les protégées de Coralie Falivene et Hugo Dyssli ont parfaitement respecté les consignes. A la plus grande satisfaction de leur duo d’entraîneurs. Prochain match ce dimanche 1er mai à Fougerolles.
Déchaîné, le Besançon Foot enchaîne
Posté le 02/05/2022
Après sa belle victoire de la semaine passée à Grandvillars, le Besançon Foot a battu nettement Jura Dolois (4-1) à Léo-Lagrange. Les joueurs de Benoît Pansier ont renoué avec un succès à domicile qui les fuyait depuis plus de trois mois. Ce soir le Besançon Foot est cinquième au classement. Bravo à tous !
Le Besançon Foot (2) méritait mieux
Posté le 02/05/2022
Le Besançon Foot (2) n’est pas vernis. Valeureux, il a livré un beau combat hier devant Pontarlier (2) sur le terrain de Saint-Claude à Besançon. Dans cette rencontre de Régional 1, tout s'est joué dans les dernières minutes, alors que les deux équipes étaient à égalité (3-3). A trois minutes du terme, Baptiste Da Costa centrait dans la surface adverse, mais Cheick Dembelé ne concluait pas face au gardien pontissalien. Sur la contre-attaque, Lugand, le capitaine haut-doubien, reprenait victorieusement un centre et Pontarlier l’emportait sur le fil (4-3). Et pourtant…
Dans ce match disputé dans un bon état d’esprit, tout avait bien commencé. A la 25e minute, Hugo Place pour Besançon Foot, ouvrait la marque par une belle reprise de volée (1-0). Dans la minute suivante, c'est Boffeli pour Pontarlier qui égalisait (1-1). A dix minutes de la pause, un mouvement bien orchestré à trois permettait à Pontarlier de prendre l'avantage : ouverture de Giroux sur Lugand qui centrait devant le but pour Boffeli qui marquait pour la deuxième fois (1-2).
En deuxième mi-temps, alors que les jeunes Reda Amarouch, Thomas Etoli et Johad Hakkar étaient rentrés, le Besançon Foot revenait rapidement à la marque. Le gardien haut-doubien repoussait une lourde frappe de Reda Amarouch, mais Hugo Place s'offrait un deuxième but en suivant habilement (2-2). Puis l'équipe de Gérard Maillard reprenait l'avantage. Un centre de Da Costa était repris de la tête par Hugo Place, qui signait ainsi un beau triplé (3-2). Pontarlier prenait alors le jeu à son compte, et sur une balle perdue au milieu du terrain, revenait au score (78e) par l'inévitable Boffeli, lui aussi auteur d’un beau coup du chapeau (3-3). Mais comme vous le savez déjà, en fin de partie, Pontarlier l’emportait sur le fil… Rageant pour ce Besançon Foot (2) méritant. (Photo Laetitia Place)
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Posté le 02/05/2022
Pour la saison 2022-2023, le Besançon Foot souhaite étoffer son équipe d'éducateurs. Il est à la recherche de plusieurs encadrants pour ses équipes de football à 11 jeunes. Les personnes intéressées peuvent contacter le club au 03 81 53 06 69.
Valdahon - Besançon Foot le 15 mai à 15h
Posté le 05/05/2022
Le dimanche 15 mai, le Besançon Foot se déplacera sur la pelouse de Valdahon pour le compte de la 23e journée du championnat de France de National 3. N'hésitez pas à faire le court déplacement pour encourager les joueurs de Benoît Pansier. Allez le Besançon Foot !
Génération U15R
Posté le 05/05/2022 Pour la saison 2022-2023, le Besançon Foot recrute des joueurs nés en 2008-2009. Pour faire partie de la nouvelle génération U15R, contacter Sabri Bougherara au 07.68.38.13.83.
« Pas un dimanche après-midi de promenade »
Posté le 16/05/2022
Le Besançon Foot a terminé le mois d’avril en trombe, par deux victoires en championnat. Dans la meilleure période de sa saison, il voudra continuer à faire rimer mois de mai avec succès. Ce dimanche il a rendez-vous à Valdahon pour le plus court déplacement de l’année. « Le match se présente bien pourtant c’est peut-être le plus difficile qu’il nous reste » prévient Benoît Pansier. « Les équipes moins bien classées ne nous ont pas forcément réussi cette année.»
Pour l’entraîneur bisontin pas question de s’endormir sur les lauriers des deux dernières victoires passées. « On a gagné contre des gros, des matches où l’on est plus à l’aise. Pourtant si l’on veut atteindre notre objectif qui est la quatrième place il faudra faire un sans-faute.» Et compter sur une baisse de régime de Jura Dolois. Mais nous n’en sommes pas encore là. Ce dimanche c’est Valdahon. « Sur un match, Valdahon est capable de faire des fulgurances » continue l’entraîneur du Besançon Foot. « Cette équipe vendra chèrement sa peau. Ce sera loin d’être un dimanche après-midi de promenade. Ce sera un combat athlétique.» Vainqueur seulement 2-1 à l’aller, le Besançon Foot devra faire une performance de choix pour réussir la passe de trois.
Un derby qui donne envie
Posté le 16/05/2022
Ce samedi 21 mai à 18h, le Besançon Foot recevra le Racing Besançon pour le derby bisontin qui fait déjà saliver toute la ville. Pour l'occasion nous vous invitons à venir supporter les joueurs de Benoît Pansier. Pour tenter d'arracher le derby et décrocher une quatrième victoire de rang. Allez le Besançon Foot !
Leaders avant le sprint « finale »
Posté le 17/05/2022
Dans quinze jours, les U16R joueront leur finale du championnat en accueillant leur dauphin Beaune. Ce week-end à Jura Lacs, seule équipe qui les avait battus à l’aller, les joueurs du Besançon Foot se sont mis en confiance à l’occasion d’un des matches les plus importants de la saison. Revanchards, ils se sont imposés (2-1). Un succès qui leur fait énormément de bien. Et pourtant c’est Jura Lacs qui menait à la pause sur un terrain difficile (1-0, 25e). Auteurs d’une bonne première mi-temps, les protégés de Corentin Gay allaient tout renverser au retour des vestiaires.
Peu après l’heure de jeu, Sipan Aksin égalisait d’un beau coup-franc (1-1, 65e). Deux minutes plus tard, Rayan Rolland, parfaitement servi par Adam Omar était à la conclusion d’une belle action collective (1-2, 67e). Animés d’un état d’esprit irréprochable, les jeunes joueurs du Besançon Foot ont su tenir le résultat jusqu’à la fin. Dans quinze jours, en leader et à domicile, ils voudront de nouveau s’imposer face à leur dauphin. Ils connaissent le bonheur d’être leaders, ils veulent goûter à l’émotion d’être champions.
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Posté le 18/05/2022
Ce samedi, le Besançon Foot affronte le Racing Besançon. Tout les membres du club souhaitent d'ores et déjà une bonne préparation à Benoît Pansier et à ses joueurs.
Vainqueures en attendant le leader
Posté le 19/05/2022
Belle victoire des féminines dimanche dernier. A l’occasion de la 8e journée de la phase retour, les joueuses de Coralie Falivene ont battu Colombier-Fontaine (1-0) grâce à un nouveau but de Claire Denis. En possession du ballon la majeure partie du match, elles se sont imposées grâce à leur buteuse maison, qui les a libérées à quelques minutes de la fin de la partie. Solidaires, elles ont tenu bon pour remporter ce nouveau succès à la maison. A la plus grande satisfaction de Coralie Falivene et Hugo Dyssli. Prochain rendez-vous ce dimanche 22 mai sur la pelouse du leader Chaffois.
Programme d'entraînement de la semaine
Posté le 24/05/2022
Le Besançon Foot vient de battre le leader du championnat. Désormais il prépare son déplacement chez le dauphin de la poule, le FC Gueugnon samedi à 18h au stade Jean Laville. Bonne semaine d'entraînement à Benoît Pansier et à ses joueurs.
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Posté le 24/05/2022
Ce samedi 28 mai, le Besançon Foot sera en déplacement sur la pelouse de Gueugnon à 18h. Une partie qui sera loin d'être aisée face au dauphin de la poule. Mais. après leur belle victoire face au Racing Besançon, les joueurs de Benoît Pansier sont capables de fournir une nouvelle belle performance. Allez le Besançon Foot !
Le derby leur a souri
Posté le 25/05/2022
Ce samedi, le Besançon Foot s'est imposé 2-1 face au Racing Besançon. Grâce à deux buts de Kevin Leboeuf. Une belle victoire qui doit donner envie de terminer la saison en beauté. (Photo Franck Hakmoun)
Assemblée générale du club le jeudi 30 juin
Posté le 09/06/2022
Assemblée générale du club le jeudi 30 juin
L'Assemblée générale de notre club, le Besançon Football, aura lieu le jeudi 30 juin à 19h à la salle Arnoux du complexe sportif de Saint-Claude, 3 chemin des Torcols à Besançon (siège du club). Tou(te)s les licenié(es) sont invité(e)s à y participer.
L'ordre du jour est le suivant : 1 ouverture de l'AG par le Président Frascaro, 2 rapport d'activités, 3 organisation de la saison 2022-2023, 4 rapport financier – budget prévisionnel 2022-2023, 5 montant des cotisations 2022-2023, 6 renouvellement du Comité Directeur, 7 questions diverses
Au plaisir de vous retrouver le 30 juin...
Un premier succès attendu
Posté le 04/08/2022
Hier soir à Ornans, le Besançon Foot a remporté son premier match de préparation. Et c’est en première mi-temps que ce succès initial s’est dessiné. A la fin du premier quart d’heure, Batgi a ouvert le score suite à un beau coup-franc d’Adjakly bien dévié par Da Silva (0-1, 13e). Puis à la demi-heure de jeu, un nouveau beau mouvement du même trio bisontin s’est achevé par un but de Da Silva, le premier de l’ancien mulhousien sous ses nouvelles couleurs (0-2, 32e). En fin de première mi-temps, Batgi, bien lancé par Adjakly, a bien enveloppé son ballon et marqué dans le petit filet (0-3, 45+1) avant qu’Ornans ne revienne au score juste avant la pause (1-3, 45+2). En deuxième période, Benoît Pansier a changé ses onze joueurs et Daoughi a assuré, en se faisant justice lui-même suite à une faute qu’il avait subie, la victoire du Besançon Foot en ajoutant un nouveau but sur penalty (1-4, 67e). La réduction du score de la formation de Régional 1, sur penalty également, ne changera rien à l’affaire (2-4, 86e). « Il y a eu un léger mieux par rapport à la semaine passée » analysait Benoît Pansier sur le chemin des vestiaires. « Notamment dans l’impact et l’agressivité. » Samedi à Schiltigheim (N3) pour un nouveau match de préparation, l’entraîneur bisontin voudra que ses joueurs confirment ces bonnes intentions.
Un premier succès attendu
Posté le 04/08/2022
Hier soir à Ornans, le Besançon Foot a remporté son premier match de préparation. Et c’est en première mi-temps que ce succès initial s’est dessiné. A la fin du premier quart d’heure, Batgi a ouvert le score suite à un beau coup-franc d’Adjakly bien dévié par Da Silva (0-1, 13e). Puis à la demi-heure de jeu, un nouveau beau mouvement du même trio bisontin s’est achevé par un but de Da Silva, le premier de l’ancien mulhousien sous ses nouvelles couleurs (0-2, 32e). En fin de première mi-temps, Batgi, bien lancé par Adjakly, a bien enveloppé son ballon et marqué dans le petit filet (0-3, 45+1) avant qu’Ornans ne revienne au score juste avant la pause (1-3, 45+2). En deuxième période, Benoît Pansier a changé ses onze joueurs et Daoughi a assuré, en se faisant justice lui-même suite à une faute qu’il avait subie, la victoire du Besançon Foot en ajoutant un nouveau but sur penalty (1-4, 67e). La réduction du score de la formation de Régional 1, sur penalty également, ne changera rien à l’affaire (2-4, 86e). « Il y a eu un léger mieux par rapport à la semaine passée » analysait Benoît Pansier sur le chemin des vestiaires. « Notamment dans l’impact et l’agressivité. » Samedi à Schiltigheim (N3) pour un nouveau match de préparation, l’entraîneur bisontin voudra que ses joueurs confirment ces bonnes intentions.
Robin Valade déjà d’attaque
Posté le 10/08/2022 Après quatre saisons passées en Régional 1, Robin Valade veut voir plus loin. Pour la saison 2022-2023, l’ancien joueur de Baume-les-Dames et de Vesoul a rejoint les rangs du Besançon Foot. « Je suis heureux d’avoir signé » apprécie le nouvel attaquant bisontin.
« C’était mon objectif de goûter à un niveau plus haut. Désormais je voudrai prendre du temps de jeu en donnant le meilleur de moi-même » En forme physiquement, le joueur de 23 ans est entré en jeu contre Ornans et Schiltigheim lors des matches de préparation. Avec de bonnes sensations.
Dione Da Silva veut marquer son empreinte
Posté le 12/08/2022 Il se définit comme l’un des plus « anciens » du groupe. Pourtant à seulement 25 ans, Dione Da Silva est un nouveau joueur du Besançon Foot version 2022-2023. Formé à Mulhouse, le nouvel attaquant bisontin aura fait toutes ses gammes dans le club alsacien à l’exception d’une année passée à Vierzon (N3) en 2019-2020.
« Mon objectif sera d’aller le plus haut possible avec cette équipe » détaille celui qui a ouvert son compteur buts contre Ornans et a déjà délivré deux passes décisives lors des quatre premiers matches de préparation. « Il faudra aussi accompagner les jeunes.» Marquer et accompagner, voilà ses objectifs tracés.
C’est bon pour le moral
Posté le 30/08/2022
Ils étaient attendus. Ils ont répondu. Alors qu’ils avaient effectué une série de matches de préparation timide, les joueurs du Besançon Foot ont retrouvé l’inspiration avec l’odeur retrouvée de la compétition. « On est allé chercher cette victoire à la grinta, à l’envie » appréciait Benoît Pansier hier, au lendemain du succès des siens devant le FC Montceau-Bourgogne, au terme d’un combat intense, en ouverture du championnat. « Ces valeurs humaines devront être notre fonds de commerce cette saison. On n’a pas fait un match fabuleux mais on a montré des valeurs.» Envie, grinta, capacité à se surpasser ont été mobilisées.
Valade, deux passes décisives pour son premier match
« J’attendais les joueurs là-dessus » poursuit l’entraîneur bisontin. « Ils ont répondu présents. C’est positif. » Auteurs de 20 bonnes premières minutes en début de chaque mi-temps, le Besançon Foot a pu s’appuyer sur un collectif soudé, sur l’inspiration des deux buteurs Chergui et Diarra, sur un Valade inspiré auteur de deux passes décisives pour son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs et sur un Vauthey admirable d’efficacité sur sa ligne en fin de partie. « C’est toujours bon de préparer la semaine avec une victoire mais on ne va pas relâcher la pression » termine Benoît Pansier déjà projeté sur le déplacement à Grandvillars samedi. « Il y a quelque chose à aller chercher là-bas.» Car malgré un déplacement chez une formation terrifortaine qui s’est bien renforcée, la méfiance n’empêche pas la confiance. (photo Franck Lallemand)
Coupe de France : à Thise pour la reprise
Posté le 31/08/2022 Les tirages au sort du troisième tour de la Coupe de France et du deuxième tour de la Coupe Gambardella Crédit Agricole ont eu lieu hier soir. En coupe de France, le Besançon Foot (N3) se déplacera sur la pelouse de Thise-Chalezeule (D2) le week-end des 10 et 11 septembre. En coupe Gambardella, le Besançon Foot se déplacera sur la pelouse de Mouchard-Arc-et-Senans le week-end des 17 et 18 septembre. Allez le Besançon Foot ! (photo Ligue Bourgogne-Franche-Comté de Football).
A Grandvillars pour confirmer
Posté le 02/09/2022
Après son succès initial la semaine passée, le Besançon Foot veut confirmer. Sur la pelouse de Grandvillars (demain 18h), les protégés de Benoît Pansier seront animés du même état d’esprit que celui qui leur a permis de s’imposer lors de la première journée. « Nous restons perfectibles au niveau foot » analyse l’entraîneur bisontin à la veille du déplacement dans le Territoire de Belfort. « Mais j’attends confirmation dans l’envie.»
Garder la même générosité
Face à une formation qui s’est bien renforcée à l’intersaison et qui a l’intention de jouer un rôle intéressant dans ce championnat, le Besançon Foot pourra au moins s’appuyer sur un petit capital confiance non négligeable. « Même si nous restons perfectibles, ce succès a fait du bien dans les têtes » poursuit l’entraîneur bisontin. «Il faut garder la grinta et la générosité affichées face à Montceau.» Rigueur, discipline et implication devront aussi être au rendez-vous si le Besançon Foot veut ramener des points à la maison. (Photo Franck Lallemand Est Républicain)
Avec un coeur gros comme ça
Posté le 05/09/2022
Samedi soir, le Besançon Foot s'est imposé 3-1 sur la pelouse de Grandvillars. Grâce à des buts de Saburu (49e), Diarra (59e) et Chergui (90e). Réduits à dix dès la 7e minute, les joueurs de Benoît Pansier ont encaissé un penalty à la demi-heure de jeu avant de se révolter. Une victoire dédiée à Pascal et Maxime Santagata auxquels tout le club pense très fort.
Ils frappent fort en coupe Intersport
Posté le 13/09/2022
Pour son entrée en coupe Intersport, le Besançon Foot (2) n’a pas tremblé samedi soir. Les joueurs du duo Xavier Plançon-Osvaldo Magnani se sont imposés (4-1) à Saint-Vit (2). Auteurs d’une très bonne première mi-temps, les joueurs du Besançon Foot ont rapidement mené 3-0. Grâce à Maxime Santagata à la finition d’une belle action construite (1-0, 15e) puis Louis Mendy auteur d’un splendide lob de 40 mètres (2-0, 25e). Avant la pause, Muhammed Ceviz, bien servi par Bilal Bedjou, a encore sévi pour accentuer la domination bisontine (3-0, 35e).
La réduction du score en toute fin de première mi-temps ne changea en rien la donne.
En deuxième période, le Besançon Foot réduit à dix suite à un carton rouge direct, s’est quand même procuré des occasions. Sur penalty, Muhammed Ceviz a assuré un plus large succès à ses coéquipiers. Solidaire, avec notamment le sérieux de Louis et Joseph Mendy, Wilfred Tsala et Bilal Bedjou, le Besançon Foot est en tête de sa poule dans cette coupe Intersport. Prochain rendez-vous sur le terrain de Pontarlier (2) le 25 septembre.
Saliou Thiao, nouveau défenseur du Besançon Foot
Posté le 22/09/2022
Depuis quelques semaines, le Besançon Foot a un nouveau défenseur dans ses rangs. Saliou Thiao, 21 ans, a rejoint l’équipe de Benoît Pansier. Arrivé tout droit de Dakar, le jeune sénégalais tentera d’apporter de l’impact, de la solidité défensive et ses qualités athlétiques.
Tenue correcte exigée
Posté le 22/09/2022
Après sa première défaite en championnat, le Besançon Foot voudra rebondir ce samedi 20h à l’occasion du quatrième tour de la coupe de France. A Audincourt (R1), les joueurs de Benoît Pansier devront faire respecter la hiérarchie. « Nous prenons ce match très au sérieux » détaille l’entraîneur bisontin. « Nous savons bien que sur un match la supposée différence de niveau peut se niveler. Contre Dijon (2) en championnat, les joueurs ont fait ce qu’ils ont pu mais l’adversaire était au-dessus. »
Conscient de l’importance de la coupe de France (Benoît Pansier a joué un quart de finale et un huitième avec Bourg-en-Bresse contre Auxerre et Lyon), l’entraîneur bisontin ne négligera aucun détail pour assurer la qualification. Et assurer le bon rebond de sa formation. (Photo Jean-Baptiste Bornier).
Le Besançon Foot assure l'essentiel
Posté le 26/09/2022
A l'occasion du quatrième tour de la coupe de France, le Besançon Foot s'est imposé 3-1 à Audincourt (R1). Audincourt avait ouvert la marque d'entrée (4e) mais le Besançon Foot a égalisé par Dione Da Silva. Puis raflé la mise grâce à deux nouveaux buts de Youness Daoughi et d'un audincourtois contre son camp.
Thierno Millimono, une arrivée remarquée
Posté le 30/09/2022 Thierno Millimono est un nouveau joueur du Besançon Foot. Arrivé il y a une semaine, il a joué en coupe de France à Audincourt le week-end dernier. Et a fait bonne impression. « Je connaissais déjà le club car j’ai joué le Besançon Foot l’année dernière » détaille le milieu défensif de 20 ans qui avait affronté les hommes de Benoît Pansier l’an passé avec la réserve du FC Sochaux-Montbéliard.
« Dès les premiers entraînements je me suis senti à l’aise. Le coach me fait jouer à un poste que je connais bien. » Bien intégré dans l’effectif, celui qui a porté le maillot de l’OGC Nice de U15 à U19 et celui de l’OM en U19 Nationaux, ne manque pas d’ambition cette année avec le Besançon Foot. Il espère jouer le haut du tableau en championnat et faire un beau parcours en coupe de France. Ce qui signerait une arrivée soignée.
Le Besançon Foot craque en fin de match
Posté le 04/10/2022 Samedi soir, le Besançon Foot s'est incliné 5-3 sur la pelouse de Jura Dolois. Dione Da Sylva et Jorys Adjakly avaient répondu à l'ouverture du score jurassienne (2-1, 18e). Hichem Chergui avait ramené ses coéquipiers à égalité (3-3, 52e). Mais les protégés de Benoît Pansier ont cédé en fin de match.
Sadio Diarra joueur du mois
Posté le 04/10/2022
L'élection du joueur du mois de septembre a livré son verdict après les votes des fans du Besançon Foot sur Instagram et sur Facebook. A l'occasion de ce mois de rentrée, c'est Sadio Diarra qui est élu joueur du mois avec 63% des suffrages récoltés. ll devance Hichem Chergui (22%) et Robin Vauthey (15%). Merci à tous les participants et à tous les suiveurs du Besançon Foot.
Contre Cosne samedi en coupe
Posté le 04/10/2022 Ce samedi 8 octobre à 18h, le Besançon Foot reçoit Cosne (N3) à l'occasion du cinquième tour de la coupe de France. Venez nombreux au stade Léo-Lagrange pour encourager les joueurs de Benoît Pansier. A noter qu'en cas de victoire contre Cosne, le Besançon Foot rencontrera, au tour suivant le 15 ou 16 octobre, le vainqueur du duel entre les deux pensionnaires de Régional 1 : Bresse Jura-Belfrot Sud.
La méfiance est de mise
Posté le 07/10/2022 Après deux défaites en championnat, le Besançon Foot doit renouer avec le succès en coupe de France, demain à 18h au stade Léo-Lagrange. « J’espère que l’équipe aura la fierté de se remobiliser pour aller chercher la victoire » détaille Benoît Pansier à la veille de l’événement. « On se doit d’être plus agressifs, plus déterminés et plus généreux. J’attends plus dans l’investissement et l’implication.»
Face à une belle équipe de Cosne (N3), promue, qui réalise un bon début de championnat avec une cinquième place au classement, le Besançon Foot devra être méfiant à l’occasion de ce cinquième tour de la coupe de France.
Costauds devant Louhans-Cuiseaux
Posté le 10/10/2022 Après sa défaite à Pontarlier la semaine passée, le Besançon Foot s’est bien rattrapé. Samedi à domicile, les joueurs de Sabri Bougherara et Baptiste Da Costa ont battu Louhans-Cuiseaux (2-0). Le score était acquis à la mi-temps grâce à une première réalisation de Dylan Briffe bien servi par Théophile Nneme. Puis grâce à un nouveau but de Hakim Hakkar suite à une récupération haute.
En deuxième mi-temps, les jeunes joueurs du Besançon Foot ont su rester solides face à une équipe de Louhans-Cuiseaux beaucoup plus offensive. Une troisième victoire de la saison de bon ton avant la réception, samedi, de Dijon FCO.
Selongey pour se refaire
Posté le 14/10/2022 Ce samedi, le Besançon Foot reçoit Is-Selongey à l'occasion de la cinquième journée du championnat de France de National 3. Après deux défaites de rang en championnat et une élimination en coupe de France, les joueurs de Benoît Pansier chercheront à se reprendre. Et à regoûter à la victoire. Rendez-vous à 18h au stade Léo-Lagrange pour les encourager.
Besançon Foot et Intermarché, une confiance renouvelée
Posté le 14/10/2022 La collaboration entre le Besançon Foot et Intermarché Planoise se poursuit. En ce début d’après-midi, Adrien Vitte, le PDG du magasin, a remis à Carl Frascaro, président du Besançon Foot, plusieurs kits de tenues. Ces maillots, shorts, chaussettes, chasubles, sacs à ballons et sacs à maillots, entièrement financés par Intermarché, feront le bonheur des éducateurs et joueurs du club. Un grand merci à Adrien Vitte et à Intermarché, partenaire majeur du Besançon Foot, pour cette confiance renouvelée.
Reprendre confiance
Posté le 14/10/2022
Il en restera encore vingt derrière mais le Besançon Foot, face à Is-Selongey, s’apprête déjà à jouer un match charnière. Après deux défaites en championnat et une élimination en coupe de France, demain, les joueurs de Benoît Pansier devront inverser la tendance. « Il faut reprendre confiance et ne pas tomber dans un cycle de défaites qui nous propulserait pas loin de la zone de relégation » analyse l’entraîneur bisontin à 24 heures de la cinquième journée de championnat.
« Pour le moment, notre début de saison n’est pas catastrophique. L’élimination en coupe de France fait très mal mais en championnat avec deux victoires et deux défaites, contre les deux premiers du classement, on est dans la moyenne. Si pendant la préparation on m’avait annoncé ces résultats en championnat j’aurais signé tout de suite. »
Retrouver des valeurs et le goût de la victoire
Face à une formation bourguignonne dixième qui ne compte qu’une victoire au compteur, la mission est claire : « Si on commence à lâcher des points contre des adversaires directs ça va être compliqué » prédit Benoît Pansier. L’entraîneur bisontin voudra voir ses joueurs plus performants à domicile.
Il attendra aussi de ses cadres (Arthur Dirand, Jorys Adjakly, Siyar Batgi…) cette capacité à guider leurs coéquipiers. Il leur demandera de retrouver les valeurs qui leur avait permis de remporter les deux premiers matches de championnat.
Fallou Ndiaye 500e licencié du Besançon Foot
Posté le 20/10/2022 Pour sa première année de football, Fallou Ndiaye a été célébré hier matin à l’occasion de l’entraînement de la catégorie U6-U7. Il a en effet été désigné il y a quelques jours officiellement, à six ans, comme devenant le 500e licencié du club pour cette saison 2022-2023.
Une belle satisfaction pour Patricia Taclet qui œuvre au quotidien pour faire progresser la jeune génération. Accompagnée du président Carl Frascaro, elle a remis à Fallou un cadeau et une médaille. L’ensemble du Besançon Foot souhaite à Fallou une excellente première saison de football.
Big Mat, le distributeur de matériaux offre des maillots
Posté le 20/10/2022
Big Mat soutient le sport amateur. Dans le cadre des « Bâtisseurs du sport », la plus grosse opération de sponsoring du sport amateur local, Sylvain Petigny, gérant de Big Mat Saint-Vit, a offert deux jeux de maillots pour les catégories U15 et U17 du Besançon Foot. Accueilli en ce début d’après-midi par le président du club Carl Frascaro, le vice-président du club affaires Benoît Thiebaud et le secrétaire général Jean-Luc Manso, il s’est dit ravi de remettre ces équipements au Besançon Foot. Confirmant année après année, la carte de la proximité et de la solidarité jouée par Big Mat auprès du football amateur.
Cyril Pujol, le nouvel ange gardien de nos gardiens
Posté le 20/10/2022
Amener de la stabilité et de la continuité. Et bien sûr faire progresser. C’est le rôle de Cyril Pujol, 46 ans, qui endosse, depuis un mois, le rôle d’entraîneur des gardiens U15 à U18. « C’est une satisfaction d’avoir rejoint le Besançon Foot » détaille Cyril, qui a mis en place les entraînements des gardiens avec le responsable sportif jeunes Pascal Santagata.
Gardien de Champagnole de pupilles jusqu’en équipe première, Cyril, 46 ans, a joué en Division Honneur. Il a aussi fait partie des équipes de France militaire et sapeurs-pompiers. « Mon meilleur souvenir fut ma participation aux Jeux mondiaux militaires au Brésil en 2011 » rembobine Cyril. Désormais focalisé sur l’avenir et sur la formation des gardiens du Besançon Foot, il veut voir ses nouveaux protégés appliqués et sûrs de ce qu’ils font. « Aujourd’hui, pour être un bon gardien, il faut être complet » termine Cyril. « Il faut faire le moins d’erreurs possible et être fort dans sa tête. Il faut une bonne explosivité et un bon jeu au pied. »
Se forger un mental d’acier
Posté le 21/10/2022 Le Besançon Foot reçoit Gueugnon ce dimanche. Une lanterne rouge qui n’en a que la position. « Gueugnon n’est pas à sa place au classement » rappelle Benoît Pansier aux observateurs qui seraient tentés de croire que la partie pourrait être aisée. « Il ne faut pas prendre en référence le classement actuel de Gueugnon, c’est une équipe qui va jouer le haut du tableau » pense l’entraîneur bisontin. « J’ai vu jouer l’équipe contre Dijon (2). Elle est athlétique et très bien organisée. Elle va se réveiller tôt ou tard. Je ne me fais pas de souci pour eux. »
Faire preuve de caractère
Du souci, Benoît Pansier en a assez de son côté. Après trois défaites de rang en championnat, il compte sur un sursaut de son équipe dimanche. « Cette série me pose question. Dimanche, je veux voir l’état d’esprit d’une équipe qui joue le maintien et qui lutte pour sauver sa peau. » Une nouvelle fois, l’entraîneur voudra voir des guerriers, des combattants, du caractère, du tempérament…
Qu'elle fait du bien !
Posté le 26/10/2022 Auteurs de leur meilleur match de la saison, les joueurs du Besançon Foot ont renoué avec le succès hier devant Gueugnon. Une victoire construite grâce à une justesse technique, un pressing efficace et une rigueur défensive irréprochable. Bravo à tous.
Gambardella : le Besançon Foot qualifié !
Posté le 26/10/2022
Samedi, le Besançon Foot a brillamment passé le troisième tour de la coupe Gambardella. Au terme d'un match équilibré avec des occasions des deux côtés, dont une transversale de Majid Farah en début de match, les protégés de Mustapha Louhkiar se sont imposés aux tirs aux buts (0-0, 5-4). Dans l'exercice, le gardien bisontin Alexian Cassier a brillamment arrêté le dernier tir vésulien. Envoyant ses coéquipiers au prochain tour. Le 5 ou 6 novembre, ils rencontreront le GJ Monts et Vallées. En cas de victoire, ils rencontreront au tour suivant, le 19 ou 20 novembre, le vainqueur du match Racing Besançon-Exincourt Taillecourt.
Daniel Rolet et Clara Sidobre à la rencontre du Besançon Foot
Posté le 26/10/2022
Daniel Rolet et Clara Sidobre ont rencontré les dirigeants du Besançon Foot hier au siège du club. Pour le président du District Doubs-Territoire de Belfort et la conseillère technique régionale, responsable du développement de l’animation des pratiques à la Ligue Bourgogne-Franche-Comté, l’objectif était de faire un point sur le label et sur la licence club.
Les deux ont salué le travail fait par le Besançon Foot pour développer le football féminin. Sans oublier de souligner la bonne santé du foot animation et des sections seniors. Les deux représentants de la Ligue Bourgogne-Franche-Comté et du District Doubs-Territoire de Belfort ont assuré vouloir accompagner le plan de formation du Besançon Foot de manière efficace. Une volonté saluée par Carl Frascaro et René Rabasse (président du club et président du club affaires), Jean-Luc Manso (secrétaire), Patricia Taclet et Pascal Santagata, présents pour l’occasion.
Bonne nouvelle pour notre arbitre Pascal Santagata
Posté le 03/11/2022 C'est officiel. Pascal Santagata fait partie des 64 qualifiés pour les 32èmes de finale de la Coupe de France des Arbitres La Poste, la nouvelle compétition FFF 100% dédiée aux arbitres amateurs.
Grace à ce parcours exceptionnel, qui lui permet de figurer parmi les 64 derniers participants sur près de 3.000 inscrits, il fait gagner au Besançon Foot du matériel pédagogique et remporte une tenue complète d’arbitre. Vous pouvez encore voter pour lui en cliquant sur le lien suivant : https://cdf-arbitres-laposte-ledefi.fff.fr/votez-pour.../
Hinsa Gaye a gagné en maturité
Posté le 03/11/2022 En arrivant au Besançon Foot il y a un an, Benoît Pansier avait emmené, « dans ses bagages », Hinsa Gaye, un joueur qu’il connaît très bien pour l’avoir déjà coaché dans le sud, à Toulon et Fos-sur-Mer. Plus de douze mois plus tard, l’entraîneur bisontin ne regrette pas d’avoir embarqué l’un de ses poulains. « Il a progressé dans l’utilisation du ballon » analyse Benoît Pansier à propos de son protégé. « Il a moins de déchets et est plus mature dans son jeu.»
Une maturité qui fait d’Hinsa Gaye un des piliers de l’effectif, avec les Dirand, Adjakly, Vauthey, Chergui et Camara. « Je me sens bien » précise de son côté le milieu défensif du Besançon Foot qui pense avoir joué son meilleur match de la saison à l’occasion de la première journée contre Montceau-les-Mines. Régulier, rugueux et combatif, Hinsa Gaye est toujours au service du collectif.
PlastMoulding offre des maillots au Besançon Foot
Posté le 03/11/2022 Mercredi 2 novembre, Emmanuel Charles, directeur de PlastMoulding, société d’injection plastique qui compte une cinquantaine d’employés à Besançon, a remis deux jeux de maillots destinés aux U17 du Besançon Foot. Membre du comité directeur depuis deux ans, Emmanuel suit aussi l’équipe U17, où évolue son fils Valentin, en tant que dirigeant. Merci à lui et à sa société PlastMoulding pour ce don.
Ils s'inclinent face au leader
Posté le 15/11/2022 Dimanche, le Besançon Foot s'est incliné à domicile devant le CA Pontarlier (0-1). Un but de Jordan Renaudin qui offre la tête de la poule aux haut-doubiens. Les joueurs de Benoît Pansier, eux, sont neuvièmes.
Un moment de convivialité apprécié
Posté le 15/11/2022 Après la rencontre contre Pontarlier, les partenaires du Besançon Foot étaient réunis hier à la salle VIP du stade Léo-Lagrange pour un moment de convivialité. Autour du président Carl Frascaro et des responsables du club affaires René Rabasse et Benoît Thiebaud, ils ont pu échanger avec les joueurs et les entraîneurs. Plusieurs membres du comité directeur et de l'ensemble du club étaient également de la partie. L'occasion de remercier chaleureusement les partenaires du Besançon Foot pour leur engagement.
Mécano Service au coup d'envoi
Posté le 15/11/2022 A l'occasion du match Besançon Foot-Pontarlier, c'est Romain Rabasse, le directeur de Mécano Service FC à Chemaudin et Baume-les-Dames (dépannage véhicules légers et poids lourds), qui a donné le coup d'envoi. Il était accompagné de son fils Gennaro. Un coup d'envoi familial des plus conviviaux.
La convivialité au menu
Posté le 17/11/2022 Une partie des bénévoles du Besançon Foot était réunie hier soir au VIP du stade Léo-Lagrange pour un moment de convivialité. Plusieurs entraîneurs et membres du comité directeur étaient de la partie. L'occasion de remercier chaleureusement chacun des bénévoles du Besançon Foot qui met son énergie au service du club tout au long de l'année.
Un dernier match et une première défaite
Posté le 21/11/2022 Pour son dernier match dans sa poule U15 Promotion, le Besançon Foot (2) s'est incliné devant Grandvillars (0-3). Pourtant les protégés d'Ibrahima Diop tenaient bon à la mi-temps (0-0). Valeureux, ils ont cédé dans le deuxième acte.
Reçus sept sur sept
Posté le 21/11/2022 Samedi après-midi, les U15D2 du Besançon Foot (3) ont confirmé leur invincibilité. Ils ont remporté leur septième match d'affilée. Face à GJ Doubs-Centre (2), ils étaient accrochés à la mi-temps (0-0). Mais dans le deuxième acte, Nassim Hakkar a offert la victoire aux siens d'une très belle frappe à l'entrée de la surface (1-0, 53e). Concluant une première partie de saison de toute beauté pour les joueurs de Wilfired Faedo.
Gambardella : l'aventure s'arrête là
Posté le 21/11/2022 Dimanche après-midi, le Besançon Foot s'est incliné (5-0) devant le Racing Besançon. Valeureux, les joueurs de Mustapha Louhkiar se sont bien battus mais ont dû céder contre plus forts qu'eux. Bravo à eux pour leur parcours.
Besançon Foot-Signorizza, nouveau partenariat
Posté le 01/12/2022 Le Besançon Foot a signé récemment un partenariat avec Signorizza, nouveau restaurant italien qui s’est installé le 18 octobre dernier 5 avenue du Maréchal Foch à Besançon. L’établissement, qui propose 110 couverts, fait partie du groupe hôtelier GHO (Grape Hospitality Organization). Le directeur Mikaël Valot et toute son équipe vous proposeront une carte riche et variée : plats italiens, pizzas au feu de bois, pâtes, à la Signorizza tous les goûts sont permis, sur place ou à emporter !
« Je connais le président Carl Frascaro depuis une dizaine d’années » détaille Mikaël Valot. « Donc naturellement pour cette ouverture, j’ai voulu faire un partenariat avec le Besançon Foot. C’est un club familial qui compte beaucoup de jeunes. » Ce samedi 26 novembre avant son match à Quetigny, le Besançon Foot était réuni pour sa collation d’avant match à la Signorizza. Un moment convivial qui a porté chance au Besançon Foot.
Avec Colin Aumonier, la relève est assurée
Posté le 02/12/2022 En voilà un qui est très attaché au Besançon Foot. Joueur depuis 9 ans, Colin Aumonier, 15 ans, est éducateur au club depuis le début de cette saison 2022-2023. « C’est ma première expérience en tant que coach » relate celui qui entraîne la catégorie U13. « Cela se passe bien depuis le début.»
En effet avec une seule défaite en six matches, ses premiers pas d’éducateur sont prometteurs. Mais au-delà des résultats, la motivation et l’ambition sont là. « Je voudrais passer d’autres diplômes et faire d’autres formations » poursuit celui qui garde aussi les buts de l’équipe U16 du Besançon Foot. Une belle ambition et pour le club une belle satisfaction.
Deuxième victoire de rang pour le Besançon Foot
Posté le 06/12/2022 Le Besançon Foot enchaîne. Après leur belle victoire de la semaine passée à Quetigny, les joueurs de Benoît Pansier ont dominé Saint-Apollinaire cet après-midi (3-1). Hichem Chergui avait ouvert la marque sur un bon centre de Dione Da Silva (1-0, 27e). En deuxième mi-temps, ce même Dione Da Silva donnait plus d'ampleur à la domination bisontine (2-0, 51e). A vingt minutes du terme, Saint-Apollinaire réduisait la marque suite à une belle combinaison mais, dans les arrêts de jeu, Youness Daoughi rentré depuis peu, assurait définitivement le succès bisontin. Une victoire qui fait du bien à une semaine du baisser de rideau de cette année 2022, samedi à Morteau.
Une belle victoire avant la trêve
Posté le 07/12/2022 Pour son dernier match de la phase aller, le Besançon Foot s’est imposé 3-2 contre une belle équipe de Longvic. Les joueuses de Côte d’Or ont ouvert le score dans le premier quart d’heure mais à la demi-heure de jeu Claire Denis a égalisé. Elle a récidivé en début de deuxième mi-temps avant que Sarah Bouimassen ne permette aux protégées d’Olivier Pechin de prendre le large.
Un coach satisfait du respect des consignes, des phases de jeu proposées et de la mentalité affichée.
Un goûter de Noël apprécié
Posté le 12/12/2022 Ce samedi, le goûter de Noël des jeunes féminines du Besançon Foot a fait l'unanimité au sein du club. Toutes les joueuses U11F, U13F, U15F, U17F s'étaient données rendez-vous salle Arnoux au siège du club, pour fêter la fin de l'année. Aline Triponney, la responsable des jeunes féminines, avait convié Abdel Ghezali premier adjoint à la ville de Besançon, Carl Frascaro président du club, des membres du comité directeur et les joueurs seniors de National 3. Remise de cadeaux, gâteaux confectionnés par les familles et danses ont rythmé la journée dans une ambiance très sympathique.
Le Besançon Foot prend le quart
Posté le 12/12/2022 Samedi, les U15R du Besançon Foot se sont brillamment qualifiés pour les quarts de finale de la coupe Crédit Agricole en dominant Louhans-Cuiseaux 2-0. Bravo à Sabri Bougherara, à Baptiste Da Costa et à leurs joueurs.
La coupe à coeur
Posté le 12/12/2022 Samedi sur le terrain de Saint-Claude à Besançon, les U15R du Besançon Foot se sont qualifiés pour les quarts de finale de la coupe Crédit Agricole. Ils ont battu Louhans-Cuiseaux (2-0). Bien rentrés dans le match, les protégés de Sabri Bougherara et Baptiste Da Costa ont pris l’avantage grâce à Ilyas Baou. Suite à un beau corner de Samy Chaara, il a ouvert la marque d’une belle tête décroisée (1-0, 23e).
Dans le deuxième acte, les jeunes bisontins ont doublé la mise par le même Ilyas Baou suite à une action bien construite. Et comme derrière, Alexandre Kalambay, Tinaël Ratti et toute la défense bisontine faisaient le job, le Besançon Foot se qualifiait logiquement pour les quarts de finale de la coupe Crédit Agricole. A la plus grande joie de Sabri Bougherara, satisfait de la première partie de saison de ses joueurs.
Joyeux Noël avec le Besançon Foot
Posté le 14/12/2022 Le président Carl Frascaro, les membres du Comité directeur et l'ensemble des licenciés du Besançon Foot souhaitent un très Joyeux Noël à tous les partenaires, supporters et suiveurs du Besançon Foot. Que cette période soit propice à la paix et à la joie pour vous et vos proches.
Un savoureux goûter de Noël
Posté le 14/12/2022 Les joueurs U11 du Besançon Foot étaient réunis cet après-midi salle Arnoux pour le traditionnel goûter de Noël. Un moment bien mérité pour les jeunes protégés de Patricia Taclet. Le président Carl Frascaro, le secrétaire général Jean-Luc Manso et l’entraîneur des seniors Benoît Pansier étaient présents pour l’occasion. Sans oublier les éducateurs, les joueurs et les membres du comité directeur.
Merci aux enfants, et à leurs parents qui avaient confectionné de délicieuses gourmandises, pour cet excellent moment. Et d’ores et déjà, excellentes fêtes de fin d’année à tous les membres du Besançon Foot et à leur famille.
Le Besançon Foot passera la trêve bien au chaud
Posté le 15/12/2022 Une cohérence dans la progression. Un bilan positif à mi-saison. Voilà ce que retient Benoît Pansier alors que son groupe va goûter à un repos bien mérité à l’occasion de cette trêve de fin d’année. « On nous aurait dit en début d’exercice que nous aurions 16 points à la trêve nous aurions signé tout de suite » analyse l’entraîneur bisontin. « J’ai un groupe complètement différent de l’an passé, plus joueur, plus technique. » Parmi les moments forts de ces quatre premiers mois, Benoît Pansier retiendra les dernières semaines de compétition avec deux victoires, contre Quetigny et Saint-Apollinaire, en trois matches. Et pourtant… « Dans le contenu, le match que j’ai préféré fut celui, perdu contre Pontarlier le 13 novembre ». A noter aussi la belle entame de saison avec deux succès pour commencer face à Montceau-les-Mines et Grandvillars.
Le maintien à tout prix
Dès la reprise, fixée au 27 décembre, le technicien bisontin voudra peaufiner la qualité de jeu de son équipe. Et alors qu’aucun mouvement n’est à l’ordre du jour pour le moment, il est déjà focalisé sur la réception de Mâcon le 15 janvier, l’avant-dernier match aller, face à une équipe promue « aux gros moyens » qui passera la trêve sur le podium. « J’espère que nous nous maintiendrons le plus rapidement possible » conclut Benoît Pansier, alors qu’aujourd’hui ses protégés sont sixièmes avec un match en moins, à quatre points du podium mais aussi à trois points de la zone de relégation. Histoire de pouvoir jouer encore plus libéré et se montrer plus ambitieux dans les résultats et dans le jeu.
Hichem Chergui, meilleur buteur et meilleur passeur du Besançon Foot
Posté le 04/01/2023 Avec 20 buts marqués en 2022, le Besançon Foot, sixième au classement, est la cinquième attaque du championnat de National 3. Le meilleur buteur de l'équipe est Hichem Chergui avec quatre buts. Jessim Pellissard, Dione Da Silva et Sadio Diarra ont marqué chacun trois fois alors que Youness Daoughi a trouvé l'ouverture à deux reprises. Enfin Max Demougeot, Hinsa Gaye, Jorys Adjakly, Robin Valade et Mahamadou Saburu ont marqué chacun une fois.
Côté passeurs, Hichem Chergui est également en tête avec cinq passes décisives, devant Hinsa Gaye et Dione Da Silva (quatre) et Robin Valade (trois).
L'heure de la reprise va bientôt sonner pour les filles
Posté le 04/01/2023 Dans une semaine, les équipes féminines du Besançon Foot retrouveront le chemin des terrains. Pour les joueuses, le programme de reprise s'établit ainsi :
- mercredi 11 janvier sur le terrain de Saint-Claude : U11, U13, U15 et seniors 2 de 13h à 15h
- jeudi 12 janvier sur le terrain des Orchamps : U17 de 19h30 à 21h
« Remettre la machine en route »
Posté le 07/01/2023 Le contenu des matches amicaux ne présage en rien la vérité du championnat sur le terrain. La preuve l’été dernier, où le Besançon Foot avait peiné lors de la phase de préparation avant de réaliser, avec une sixième place à la clé et un match en moins, une bonne première partie de saison. Cet après-midi face à une équipe de l’Académie de Lausanne (15h à Saint-Claude), le Besançon Foot voudra retrouver ses repères après deux semaines de préparation athlétique.
En pensant déjà à Mâcon
« Il y a eu une grosse charge de travail » détaille Benoît Pansier à quelques heures de cette partie. « Les jambes seront peut-être un peu lourdes. Il faut remettre la machine en route. Mais tout ce qu’on fait aujourd’hui doit nous préparer pour les six derniers mois. » A plus court terme, l’entraîneur bisontin est déjà focalisé sur la venue de l’équipe de Mâcon dimanche prochain, qui, forte de ses individualités, est sur le podium du championnat de National 3.
Les éducateurs prêts pour la reprise
Posté le 09/01/2023 Les éducateurs du Besançon Foot se sont échangés leurs vœux ce samedi 7 janvier. A l’occasion de la réunion de rentrée de cette année 2023, ils étaient réunis sous la houlette de Pascal Santagata. Au programme, mise au point du calendrier de reprise des entraînements, attribution des créneaux pour la deuxième partie de saison et point sur les équipements. L’événement s’est terminé par un pot de convivialité apprécié.
Une première sortie réussie
Posté le 10/01/2023 Pour leur premier match de 2023, les joueurs de Benoît Pansier se sont imposés samedi dernier. En match de préparation, ils ont dominé (3-2) une sélection de joueurs suisses. Auteurs d’une bonne première mi-temps et efficaces au pressing, les joueurs bisontins menaient 3-0 à la pause grâce à des buts de Siyar Batgi (15e), Mohamed Camara (25e) et Hichem Chergui (30e sp).
En deuxième période, alors que l’effectif avait beaucoup tourné, ils ont été plus en difficulté. Manquant de fluidité et de patience, ils ont permis aux helvètes de revenir à 3-2. Pour autant, ce premier galop d’essai de l’année s’avère encourageant, avant de recevoir Mâcon ce dimanche pour le compte de la douzième journée du championnat de France de National 3.
Deux nouvelles recrues pour la BF Cup
Posté le 14/01/2023 Présents au club depuis plusieurs semaines, Alexandre Parisot et Adrien Touvrey ont pour mission de participer à l'organisation de la BF'Cup, un tournoi de foot à 5 ou 8 ouvert aux U9 et U11 masculins et U11 féminines. Les deux élèves en troisième année de licence Staps management du sport sont parfaitement impliqués, en collaboration étroite avec notre secrétaire général Jean-Luc Manso, dans la préparation de cet événement qui se déroulera le jeudi 18 mai prochain au stade des Orchamps.
Une bonne soirée pour bien démarrer l’année
Posté le 14/01/2023 Pour le Besançon Foot, côté coulisses, 2023 a débuté en beauté. Une soirée partenaires s’est déroulée hier soir à la Bella Italia. Le président Carl Frascaro et les présidents du Club Affaires René Rabasse et Benoît Thiebaud ont présenté leurs meilleurs vœux 2023 aux partenaires, en rappelant leur place prépondérante comme soutien du club. L’occasion aussi de présenter l’ensemble de l’effectif de National 3, qui a bien tenu son rang en 2022 en se hissant dans la première partie du classement en championnat. Et de saluer les 560 licenciés, dont une centaine de féminines, du club.
Côté personnalités, Abdel Ghezali, André Terzo, Eric Alauzet, Karima Rochdi et Ludovic Fagaut avaient répondu à l’invitation du club pour cette soirée. Sans oublier Jean-Marie Coppi et Daniel Rolet en tant que représentants du football régional. Un moment, parfaitement animé par Maxime Chevrier, apprécié par les membres du comité, dirigeants et joueurs du club présents également.
Merci au restaurant La Bella Italia pour son accueil chaleureux et à la boulangerie La Gourmandise pour ses savoureuses galettes.
Une soirée partenaires parfaite…
Mâcon, un rendez-vous à ne pas vendanger
Posté le 14/01/2023 Pour le Besançon Foot, janvier sera déterminant. Alors mieux vaut le démarrer déterminé. Face à Mâcon (demain 14h30) les joueurs de Benoît Pansier voudront surfer sur la bonne dynamique de fin 2022 qui les avait vu décrocher deux victoires d’affilée. « Ça serait dommage que la trêve ait coupé l’élan » analyse l’entraîneur bisontin à la veille de ce rendez-vous important face à une équipe bourguignonne qui est sur le podium du championnat. « Les trois derniers matches de la phase aller qu’ils nous restent à négocier donneront un sens à notre deuxième partie de saison. Avec de bons résultats on ne serait pas loin du maintien et nous pourrions nous montrer plus ambitieux. En revanche, si janvier se passe mal, nous verrions se rapprocher la zone rouge. »
Faire le plein pour revenir à un point
Raison de plus pour, dès demain, sortir le bleu de chauffe. « A nous de nous remémorer les bonnes choses faites en décembre » poursuit Benoît Pansier. Et plus récemment depuis début janvier. « Depuis la reprise, je vois un groupe travailleur, appliqué et attentif. Contre la sélection suisse, on a laissé entrevoir de belles perspectives même si on doit encore augmenter notre volume de jeu. » Un impératif vu le calibre de Mâcon qui débarque demain à Léo-Lagrange. « C’est une équipe composée de joueurs expérimentés qui, pour une grande partie d’entre eux ont joué plus haut. Pour autant, cette équipe est prenable si on met les ingrédients nécessaires. » Empêcher cette équipe de Mâcon de s’exprimer, la priver de ballon semblent être les clés. En cas de victoire, les joueurs de Benoît Pansier reviendraient à un point, avec un match en moins, de leur adversaire du jour. De quoi démarrer 2023 en beauté.
Il était un Président
Posté le 16/01/2023 Il était un passionné. Footeux dans l’âme, et longtemps dans les tripes, Vincent Diaz fut de ceux qui donnent, souvent sans compter.
Dirigeant marquant du sport bisontin, dont il tomba amoureux dans les années 1970, avec le Gallia club bisontin, « le premier club black, blanc, beur à Besançon », répétait-il dès que l’occasion lui était donnée, cet ancien assureur de métier, qui avait par la suite développé son activité dans le rachat de crédit, s’est progressivement fait un nom, en Franche-Comté et au-delà.
Il investissait, voyait grand et c’est naturellement que son implication dans le football bisontin fut grandissante. Il y eut cette aventure, palpitante et chronophage, allant des féminines à la présidence (2006-2009), en passant par l’actionnariat, au Besançon Racing Club. Une histoire d’amour, à l’épilogue douloureux et si peu fidèle à ce que furent les années précédentes. Longtemps, cette cicatrice ne fut pas refermée chez cet homme affable, qui avait retrouvé goût au ballon rond, au moment de la fusion entre le PSB et l’ASPTT.
Élu au premier comité directeur du Besançon Foot, en 2017, dont il devint ensuite le vice-président qu’il demeurait jusqu’à ce jour, l’ami Vincent avait, depuis, ce sourire et ce rire personnifiés. Un vrai gentil, comme le foot en compte peu.
Il avait surtout, dans ce club qu’il soutenait dès qu’il le pouvait, deux fiertés. Marion, sa fille, qu’il avait embarquée dans son sillage, jusqu’au point de la voir devenir une trésorière appliquée, et Enzo, son petit-fils, joueur moteur de la catégorie U14.
Ce samedi, l’annonce, brutale, du décès de Vincent est une onde de choc dont nous peinons à prendre conscience.
C’est profondément meurtris que Carl Frascaro, le président, et l’ensemble du club adressent leurs pensées les plus émues à Martine, son épouse, à Marion, Alexandre et Olivier, ses enfants, aux petits-enfants et à la famille de Vincent, qui allait avoir 71 ans en février.
Nous leur témoignons d’un indéfectible soutien et leur présentons nos sincères condoléances.
Ce dimanche après-midi, à l’occasion de la réception de Mâcon, qui sera précédée d’une minute de silence, les joueurs du Besançon Foot arboreront un brassard noir en la mémoire de Vincent, qui va terriblement nous manquer.
Le Besançon Foot craque en fin de match
Posté le 16/01/2023 L'année a mal débuté pour le Besançon Foot. Cet après-midi au stade Léo-Lagrange, les joueurs de Benoît Pansier se sont inclinés 4-2 devant Mâcon. Dione Da Silva avait ouvert la marque à la demi-heure de jeu mais les Bourguignons ont marqué deux fois en début de deuxième mi-temps pour passer devant (1-2, 64e). Maxime Demougeot croyait avoir offert l'égalisation au Besançon Foot mais Mâcon a foudroyé les Bisontins avant la fin du temps réglementaire (2-3, 89e) puis dans les arrêts de jeu (2-4, 94e). Une réaction sera espérée à Cosne samedi prochain.
Cosne, pour faire bonne figure
Posté le 20/01/2023
A l’extérieur, le Besançon Foot n’a pas peur. Une seule de ses cinq défaites s’est déroulée loin du stade Léo-Lagrange. Et c’est Jura Dolois, qui fait partie des équipes de tête du championnat, qui avait puni les protégés de Benoît Pansier. Aussi, le Besançon Foot n’a perdu qu’une seule fois (contre Saint-Apollinaire) contre des équipes derrière lui au classement. Autant écrire que le déplacement demain à 17h à Cosne (deux points derrière le Besançon Foot avec un match en plus) ne doit pas terroriser les Bisontins même s’ils restent sur une contre-performance à domicile devant Mâcon dimanche dernier.
« Il faut repartir de l’avant » détaille Benoît Pansier avant ce déplacement dans la Nièvre. « Il faut arriver à sortir une prestation convaincante sur 90 minutes. Ou arriver à tuer nos matches sur nos temps forts. Contre Mâcon nous avons été bons une mi-temps seulement. Et c’est vraiment dommageable d’avoir perdu cette partie dans la course au maintien. »
Cosne, mauvais souvenir en coupe
De maintien, il en sera justement question demain à Cosne. « Les équipes de notre calibre nous réussissent cette année » positive Benoît Pansier. « Après Mâcon, les joueurs étaient très déçus. On a pointé du doigt ce qui nous avait coûté la défaite. » L’entraîneur bisontin demandera demain plus de rigueur et de concentration à son groupe. « Depuis que je suis à la tête de l’équipe, nous sommes beaucoup plus performants à l’extérieur qu’à domicile » conclut l’entraîneur bisontin qui n’oublie pas que Cosne, avec son bloc équipe difficile à déstabiliser, a éliminé sa formation… à domicile, de la coupe de France cette année. Sans Diarra suspendu, ni Pellissard, Adjakly et Valade blessés, le Besançon Foot a mille bonnes raisons de vouloir se racheter. Et décrocher son premier succès de l’année.
Le Besançon Foot fait le point
Posté le 23/01/2023 Entre un Cosne efficace à domicile (10 points sur 14) et un Besançon Foot meilleur à l’extérieur (une seule défaite), la partie s’annonçait serrée hier dans la Nièvre. Elle le fut, les deux équipes se sont séparées sur un match nul logique (1-1). Pourtant tout avait très mal commencé pour les joueurs de Benoît Pansier. Dès la deuxième minute, Duarte donnait l’avantage au promu cosnois sur penalty suite à une faute de Millimono sur Berthé dans la surface (1-0). Peu après, Da Silva sauvait un ballon dangereux sur sa ligne et évitait le pire au Besançon Foot. Les joueurs de Benoît Pansier réagissaient juste avant la pause. Sur un bon centre de Chergui, Da Silva déviait de la tête mais Daoughi était trop court. A l’autre bout du terrain, Bernabeu sauvait le Besançon Foot alors que Kalozafy, bien lancé dans la profondeur, s’était joué de la sortie de Vauthey et du tacle de Leboeuf.
« Une deuxième mi-temps plus équilibrée »
La mi-temps allait faire du bien aux protégés de Benoît Pansier. Dès le retour des vestiaires, Kevin Leboeuf, après un bon relais de Youness Daoughi, égalisait d’une très belle frappe dans le petit filet droit du gardien nivernais (1-1, 48e). Pour espérer plus, il fallait attendre la fin de la partie, alors que Demougeot, Beauquier et Mendy étaient rentrés côté bisontin. Le capitaine cosnois Grebert voyait sa belle tête passer trop à gauche (88e) et de l’autre côté, sur un superbe centre de Demougeot, Juan Bernabeu buttait sur le gardien cosnois (89e). Vaillante, l’équipe bisontine concluait cette partie et cette phase aller sur un nul mérité. « J’ai bien aimé l’état d’esprit, j’ai vu des guerriers » appréciait Benoît Pansier à la sortie des vestiaires. « On a mis du temps à rentrer dans le match mais on a rapidement relevé la tête et nous avons eu des occasions une fois les dix premières minutes passées. Je suis un peu déçu que l’on n’ait pas marqué en première mi-temps et que l’on ne soit pas rentré aux vestiaires à égalité. Ensuite, j’ai trouvé notre deuxième mi-temps plus équilibrée. » Dans la course au maintien, ce nul sur le terrain d’un adversaire direct, pourrait compter.
Ce 28 janvier, pensez à votre orientation !
Posté le 25/01/2023 Ce samedi, les métiers et formations industrielles vous tendront les bras. Et le Pôle Formation UIMM Franche-Comté vous ouvre ses portes. Dans le cadre de son partenariat avec cette institution bisontine de la formation, le Besançon Foot vous informe de son opération Portes ouvertes ce 28 janvier de 9h à 16h30.
Le pôle Formation UIMM Franche-Comté vous accueillera au sein de ses sites de Besançon mais aussi de Dole, Belfort, Exincourt, Vesoul et Gevingey. L’objectif est de permettre à tous de découvrir les métiers de l’industrie (technicien d’usinage, concepteur de dessin industriel…), les formations, les ateliers, de mieux connaître l’apprentissage et de vous accompagner dans votre projet d’orientation.
En ce sens, les échanges avec les apprentis et les formateurs concernant les métiers et formations industrielles (CAP, Bac pro, BTS, diplôme d’ingénieur…) seront précieuses. A l‘issue de la visite, un accompagnement personnalisé sera proposé à ceux qui le souhaitent pour concrétiser leur projet : entretien individuel, stage découverte d’immersion en atelier, témoignages d’apprentis… Des ingénieurs qui travaillent dans des bureaux d’étude seront également présents pour expliquer leurs parcours.
Rendez-vous ce samedi 28 janvier de 9h à 16h30 au 8 avenue des Montboucons à Besançon. Ouvert à tout public de 15 à 30 ans. Mais aussi aux adultes de plus de 30 ans, aux demandeurs d’emploi qui ont envie de se former… Plus d’informations sur www.formation-industries-fc.fr ou en téléphonant au 03 81 41 39 83.
Le Besançon Foot sans trembler
Posté le 28/01/2023 En match en retard de la onzième journée du championnat de France de National 3, le Besançon Foot s’est imposé 4-0 devant Morteau-Montlebon au complexe sportif de Saint-Claude. En première mi-temps, Youness Daoughi de la tête et Max Demougeot d’une belle frappe à l’entrée de la surface avaient idéalement lancé les hommes de Benoît Pansier. Dans le deuxième acte, le Besançon Foot a assuré son succès grâce à un but contre son camp d’un mortuacien et grâce à une nouvelle réalisation d’Hinsa Gaye.
Le Besançon Foot a tout renversé
Posté le 07/02/2023 Deuxième victoire de rang pour le Besançon Foot. Cet après-midi au stade Léo-Lagrange, les hommes de Benoît Pansier ont battu Grandvillars 2-1. Les Terrifortains avaient ouvert la marque à la demi-heure de jeu par Mustapha Trousseau, un ancien de la maison. En deuxième période Hichem Chergui a transformé un penalty qu'avait provoqué Juan Bernabeu au terme d'une folle percée (68e). A deux minutes du terme, Mohamed Camara, sur un beau coup franc d'Hichem Chergui, a offert la victoire aux Bisontins de la tête (88e). Un deuxième succès précieux avant d'affronter Dijon (3e) et Jura Dolois (2e).
Robin Vauthey, une centième rugissante
Posté le 07/02/2023 Toujours à 100% sur le terrain, Robin Vauthey a franchi un nouveau cap hier avec le Besançon Foot. Entouré de son ancien entraîneur Hervé Genet, et de son entraîneur actuel Benoît Pansier, il a posé pour la photo souvenir à l'occasion de son centième match sous les couleurs du Besançon Foot. Le président Carl Frascaro et le président du club affaires René Rabasse étaient présents également. (Photo Arnaud Castagné/L'Est Républicain)
Un maillot pour la Ville de Besançon
Posté le 07/02/2023 A l'occasion de la réception de Grandvillars, Carl Frascaro et René Rabasse ont remis à Abdel Ghezali, premier adjoint à la Ville de Besançon, un maillot du Besançon Foot. Toujours à l'écoute des besoins du club, la Ville de Besançon est un partenaire majeur du Besançon Foot. Merci à M. Abdel Ghezali et aux agents de la Ville de Besançon pour leur soutien au quotidien (Photo Arnaud Castagné/L'Est Républicain).
Grosse performance du Besançon Foot à Dijon
Posté le 13/02/2023
Samedi, le Besançon Foot s'est imposé (4-0) à Dijon (2) grâce à des buts de Max Demougeot, un doublé de Hichem Chergui et un but de Joseph Mendy. C'est la troisième victoire de rang de la part des joueurs de Benoît Pansier, une première cette saison. Le Besançon Foot revient au même nombre de points que son adversaire du jour. une équipe bourguignonne qui ne s'était inclinée qu'une fois sur sa pelouse. Bravo à tous !
Les dirigeants en formation avec le District
Posté le 07/03/2023 Samedi 25 février, le Besançon Foot organisait un tournoi de qualification pour la finale du festival U13F sur le terrain de Saint-Claude à Besançon. Les équipes du Besançon Foot, de Fontain et de Morteau-Montlebon étaient de la partie. A cette occasion, la Ligue Bourgogne-Franche-Comté et le District Doubs-Territoire de Belfort organisaient une formation de tutorat à la touche destinée aux dirigeants des équipes U13 et U13F. Au menu, connaissance du jeune U13 et rappels des lois du jeu.
La matinée fut animée par trois membres du district : Marc Tisserand (assistant technique), Ludovic Nening (membre de la commission des arbitres) et Christophe Girardet (responsable de la pratique féminine). Une vingtaine d’éducateurs venus des clubs du Besançon Foot, d’Ornans, de Saint-Vit, du Grand Besançon, du Groupement jeunes de l’Arche, du Racing et de Valdahon-Vercel étaient présents. Merci à Coralie Falivene et Youness Daoughi du Besançon Foot pour leur participation à l’événement.
Le Conseil Régional, un soutien primordial
Posté le 07/03/2023 A l'occasion du match d'hier Besançon Foot-Jura Dolois, le Besançon Foot a accueilli Matthieu Guinebert, conseiller régional en charge des sports à la Région Bourgogne-Franche-Comté, qui a donné le coup d'envoi. Le Conseil Régional, important partenaire du sport en Bourgogne-Franche-Comté, est, tout au long de l'année, à l'écoute des clubs. Il vient d'aider le Besançon Foot dans l'acquisition de deux minibus qui sont très appréciés par les joueurs et par les éducateurs pour leurs déplacements. Avant l'événement, Matthieu Guinebert a immortalisé l'événement auprès du président Carl Frascaro, des responsables des partenaires Benoît Thiebaud et René Rabasse, et du secrétaire général Jean-Luc Manso. Le Besançon Foot remercie le Conseil Régional pour ce soutien important. (Photos Vincent Schlick, instagram @Vincent.Schlick)
Une belle performance et une bonne dose de confiance
Posté le 07/03/2023 Défaits la semaine passée sur la pelouse du FC Grand Besançon (2-1), les joueurs du Besançon Foot ont fort bien réagi en réalisant un joli coup, ce dimanche, en battant largement les JSL Lure (7-1). Un succès qui les positionne en tant que dauphin au classement. Dans ce beau succès, s’il fallait retenir un point d’amélioration, ce sont ces 30 dernières minutes, où la messe était déjà dite. Les Bisontins, désireux de corser l’addition, tombaient dans la facilité en se désorganisant et en oubliant les ingrédients qui leur avait permis de faire sauter le verrou luron. Car d’entrée de jeu, ce sont les joueurs du Besançon Foot qui privaient de ballon leurs adversaires, avec une présence dans les duels et un pressing constant. Très vite, les jeunes de Matthias Dumont et de Merwan Boudrias passaient devant grâce à une puissante frappe aux 18 mètres, sous la barre, d’Islem Hakkar, très en vue en première période (1-0, 11e). L’ouverture du score était logique, mais les Bisontins allaient manquer de réussite, quasiment sur l’engagement, en concédant un penalty suite une main malchanceuse (1-1, 12e).
Le Besançon Foot plie le match
Pas de quoi ralentir les ardeurs des jeunes du Besançon Foot qui poussaient et qui repassaient logiquement devant grâce à Joakim Olivier qui coupait proprement un centre à ras de terre (2-1, 27 e). Les Lurons éprouvaient des difficultés à ressortir proprement le ballon et se heurtaient à un bloc bisontin très haut. Juste avant la pause, sur corner, Ethan Reynes venait corser l’addition (3-1, 45e) et donner une avance confortable aux Bisontins avant le second acte.
Ce dernier débutait sur le même rythme avec des locaux qui se montraient toujours très dangereux. La prestation collective était à souligner, puisque les jeunes Bisontins travaillaient en bloc équipe. Mieux, ce fut au tour de Malick N’Diaye, aux 20 mètres, de voir sa frappe faire mouche (4-1, 55e). Brahim Nakouri, aux avant-postes, créait des espaces dans la défense luronne, et ce travail de sape était à l’origine de deux nouvelles très belles réalisations de Joakim Olivier (5-1, 60 e et 6-1, 63e) qui s’offrait un triplé. De leur côté les Lurons, qui n’ont jamais abdiqué, resserraient quelque peu les lignes et profitaient d’une moins bonne organisation bisontine pour mieux finir. Pourtant les Bisontins parvenaient à enfoncer le clou par l’intermédiaire d’Eric-Marcel Danboy (7-1, 85e). Un succès avec un contenu et un collectif intéressant de bon augure pour la suite du championnat. (photo Merwan Boudrias)
Les responsables du District en visite
Posté le 13/03/2023 Les responsables du District étaient présents vendredi au siège du Besançon Foot. Gaëtan Henriot, chargé du projet Performance et Formation au District, et Michelle Guerra-Borges vice-présidente du District en charge du futsal, ont fait le point sur la labellisation du club. Et apprécié que le Besançon Foot ait vu cette année son nombre de licenciés augmenter avec 606 licenciés.
Actions avec les écoles, journées portes ouvertes, les actions régulières menées par le Besançon Foot ont été saluées. Encourageant pour la suite pour le président Carl Frascaro, le secrétaire général Jean-Luc Manso et le responsable des jeunes Pascal Santagata présents pour l’occasion.
Un plateau jeune rondement mené
Posté le 13/03/2023 Un plateau U8-U9 s'est déroulé ce matin sur le terrain de Saint-Claude à Besançon. Les clubs du Racing Besançon, de Baume-les-Dames et du Besançon Foot, 12 formations en tout, étaient de la partie pour ce plateau parfaitement organisé. Pour le Besançon Foot, Patricia Taclet, Juan Bernabeu, Joseph Mendy, Youness Daoughi et Dione Da Silva ont donné de la voix pour montrer la voie du succès à leurs protégés.
LSMB, courtier pour professionnels et particuliers
Posté le 13/03/2023 Depuis janvier 2023, Sidney Mbassi est à la tête de LSMB Assurances, un cabinet de courtage spécialisé dans l’accompagnement des professionnels, l’amélioration du patrimoine des particuliers et les premières couvertures auto ou habitation pour les jeunes. Son métier de courtier est un travail de conseil, son objectif est de comprendre les besoins de ses clients et de les accompagner comme ils le souhaitent. Sidney Mbassi est aussi devenu en ce début d’année partenaire du Besançon Foot.
« Je souhaite être intégré dans le tissu local » rappelle le trentenaire. « Le Besançon Foot est un club qui donne sa chance à tous les jeunes. J’ai voulu m’inscrire dans cette dynamique. Chez LSMB Assurances, nous proposons des offres adaptées aux besoins des jeunes. » Du Besançon Foot, le dirigeant apprécie aussi l’ancrage local, selon lui primordial. « Le football est une passion pour moi. C’est un sport d’intégration qui donne sa chance à tout le monde. Le Besançon Foot véhicule ces valeurs-là. » Pour plus d’informations sur le courtier LSMB, téléphonez au 0634373244, écrivez à sidney@lsmbassurances.com ou rendez-vous sur www.lsmbassurances.com
Daana Khotoba 100e licenciée
Posté le 15/03/2023 En ce début d’après-midi, le Besançon Foot a récompensé sa 100e licenciée féminine. Daana Khotoba, 13 ans, s’est vu remettre un survêtement et une médaille des mains du président Carl Frascaro et du secrétaire général Jean-Luc Manso. Coralie Falivene, Aline Triponney et Eric François, responsables des féminines au sein du club, étaient également de la partie.
« Le Besançon Foot est à la fois un club sérieux et convivial » appréciait Daana, qui évolue au poste de défenseure, après l’événement. « Je m’améliore chaque jour au niveau technique. J’en profite pour remercier mes coachs Coralie Falivene et Jessica De Oliveira. » Toujours à l’écoute des conseils qu’on peut lui prodiguer, Daana, qui est élève de 5e au collège Victor Hugo, fait l’unanimité. Une satisfaction partagée, aussi, par le président du Besançon Foot.
«Nous sommes très heureux d’atteindre la barre des 100 licenciées» savourait Carl Frascaro à cette occasion. « Nous sommes l’un des plus gros clubs de la région en terme de licenciées. La satisfaction est d’autant plus grande que nous sommes repartis à zéro au niveau des filles il y a deux ans. Le club du Besançon Foot travaille au quotidien pour développer le football féminin. Je tiens à remercier Coralie Falivene, Aline Triponney et tous les éducateurs des sections féminines pour leur investissement au quotidien. »
Bâti Façades à l’affiche
Posté le 15/03/2023 Depuis deux ans, Bâti Façades est partenaire du Besançon Foot. Lancée en 2011 par Sami Fhima et Kamel Saadana, l’entreprise est spécialisée dans le ravalement de façade et l’isolation. « Notre cœur de métier est l’isolation thermique par l’extérieur et le crépis » précise Sami Fhima, 39 ans, l’un de ses dirigeants. Entreprise à taille humaine, Bâti Façades compte 12 salariés (applicateurs, poseurs, technico-commerciale, assistante de direction…).
Membre du réseau « Plus que Pro », elle travaille dans un secteur de 40 kilomètres autour de son siège de Pouilley-les-Vignes. Son engagement auprès du Besançon Foot est fortement apprécié au club. « J’aime l’esprit de famille du Besançon Foot » poursuit de son côté Sami Fhima. « Un esprit de famille mêlé aux valeurs de discipline et de rigueur. » Un sérieux qui n’est pas que de façade.
- Pour contacter Bâti Façades : téléphonez au 09 53 54 05 49, sur internet www.batifacades.com ou rendez-vous Parc d’activité 19 rue des Combottes 25115 Pouilley-les-Vignes. Devis gratuit.
Une victoire dans la douleur qui fait le bonheur
Posté le 18/03/2023 Pour leur deuxième match de la phase printemps, les U15 du Besançon Foot ont battu Pontarlier ce matin sur le terrain de Saint-Claude à Besançon. En première mi-temps, les joueurs d’Ibrahima Diop et Lucas Portero menaient après le premier quart d’heure grâce à un doublé de Leeroy Bedez Guinchard (2-0, 17e). Peu après la demi-heure de jeu, Pontarlier a réduit la marque sur un beau coup-franc à l’entrée de la surface (2-1, 34e).
En deuxième période, le gardien du Besançon Foot Mouad Kebaïli a stoppé un penalty. Réduit à dix suite à une expulsion (57e), le Besançon Foot a su préserver sa victoire jusqu’au bout.
Tous derrière le Besançon Foot à Gueugnon !
Posté le 18/03/2023 A l'occasion de la 18e journée du championnat de France de National 3, le Besançon Foot se déplace à Gueugnon cet après-midi à 18h. En Saône-et-Loire, les joueurs de Benoît Pansier voudront retrouver le parfum de la victoire qu'ils n'ont plus humé depuis un mois. Ils devront s'inspirer de leur net succès de l'aller (3-0) pour s'imposer et laisser leurs adversaires du jour à distance (7 points d'avance). Allez le Besançon Foot ! (photo d'archives)
Le Besançon Foot présent à la soirée des bénévoles
Posté le 21/03/2023 La Ligue Bourgogne-Franche-Comté a organisé ce samedi, avec son partenaire le Crédit Agricole Franche-Comté et les districts Doubs, Territoire de Belfort et Haute-Saône, une soirée dédiée à la valorisation des bénévoles. Pour le Besançon Foot, le président Carl Frascaro, le secrétaire général Jean-Luc Manso et Gilles Wessier membre du comité directeur étaient de la partie aux côtés des représentants de la Ligue et du District Daniel Fonteniaud et Daniel Rolet.
Le Président Carl Frascaro a reçu la médaille d'argent de la Ligue Bourgogne-Franche-Comté. Joueur (RCFC, Devecey), dirigeant, puis président de Devecey, ASPTT Besançon, Besançon Football Club, Besançon Football, cette médaille est une juste récompense pour son parcours footballistique. Merci à la Ligue Bourgogne-Franche-Comté, au District Doubs-Territoire de Belfort-Haute-Saône et au FCSM pour leur accueil chaleureux dans le salon Peugeot du stade Bonal (photo de groupe : Service communication FCSM).
Devenez partenaire de la BF Cup !
Posté le 21/03/2023 La cinquième édition de la BF Cup approche à grands pas. Elle aura lieu le jeudi 18 mai au complexe sportif des Orchamps. Une nouvelle réunion de préparation, de ce tournoi qui réunira U9 et U11 filles et garçons, a eu lieu hier au siège du Besançon Foot.
Vous aussi, en tant que partenaire, vous pouvez rejoindre cette aventure sportive et humaine. En soutenant un projet qui se solidifie depuis 5 ans. Et en assurant la visibilité de votre entreprise à l’occasion de l’événement.
Pour cela rien de plus simple : il vous suffit de prendre contact avec les responsables du Besançon Foot en téléphonant au 03 81 53 06 69. Si vous voulez inscrire une équipe, ne tardez plus. La BF Cup n’attend plus que vous !
- Plus de renseignements : 07 78 02 05 28, 06 69 33 14 17, 06 66 94 06 07
Le Besançon Foot partage les points
Posté le 27/03/2023 Samedi, le Besançon Foot a fait match nul (1-1) contre la réserve du FC Sochaux-Montbéliard. Les joueurs de Sylvain Monsoreau avaient ouvert la marque par Sambou Yatabaré (0-1, 49e) mais Youness Daoughi a égalisé vingt minutes plus tard pour le Besançon Foot (1-1, 69e). Prochain rendez-vous pour les joueurs de Benoît Pansier ce samedi 1er avril sur le terrain de Pontarlier à 18h. (photo Vincent Schlick)
Bleu de chauffe pour match de gala
Posté le 31/03/2023 Alors que l’équipe entre dans le dernier tiers du championnat, le Besançon Foot qui n’a que cinq points d’avance sur la zone de relégation, ne doit plus traîner pour prendre les unités manquantes indispensables au maintien. Ce week-end, alors qu’il défiera le leader Pontarlier sur ses terres, la mission n’aura rien d’aisé. « On le sait, ce n’est jamais simple à Pontarlier » prévient Benoît Pansier, à l’aube de ce déplacement important. « Pontarlier a une jambe en National 2 et nous nous n’avons pas encore le moindre orteil en N3 » image l’entraîneur bisontin qui, évidemment, ne se déplace pas en victime expiatoire dans le Haut-Doubs.
Pour être optimiste, il faudra être réaliste
Satisfait d’avoir vu ses protégés stopper une série de deux défaites en partageant les points avec Sochaux (2) le week-end dernier, il compte sur l’implication de ses joueurs et les sait capables d’être à la hauteur. « Il nous manque encore 7 points pour être à l’abri » prophétise-t-il alors que son équipe n’a plus gagné depuis le 11 février. « Il faudra faire preuve de la même générosité que celle affichée à Gueugnon où nous avions tout donné. » Et être beaucoup plus réaliste qu’à l’aller (défaite 1-0) pour pouvoir l’emporter.
Battus mais pas abattus
Posté le 03/04/2023 Réduit à dix suite à une expulsion sévère de Kevin Leboeuf dès la cinquième minute de jeu, le Besançon Foot s'est incliné 2-0 samedi soir à Pontarlier. Les joueurs du Haut-Doubs avaient ouvert la marque par Rayane Chayebi sur penalty peu avant la pause (1-0, 39e). A dix minutes du terme, les pontissaliens ont doublé la mise grâce à Quiss Maconda (2-0, 80e).
Une défaite dure à avaler tant le Besançon Foot n'a pas semblé dépassé par les événements. Les protégés de Benoît Pansier ont simplement chuté devant un leader en confiance et froidement réaliste. Pas de quoi s'apitoyer à quinze jours de recevoir la lanterne rouge Quetigny à domicile. (photo Robert Leclerc).
Le très bon coup de Bart
Posté le 03/04/2023 Sans victoire depuis plus d’un mois, le Besançon Foot (2) s’est relancé hier à Bart. La réserve bisontine s’est imposée 2-1. A la pause, les deux équipes étaient à égalité 0-0. Les Bartois ont ouvert la marque à vingt minutes du terme. Une ouverture du score suite à un temps fort qui s’était concrétisé par deux poteaux et une barre transversale.
Mais la réaction des joueurs de Xavier Plançon et Osvaldo Magnani fut immédiate. A peine entré en jeu, Ihabe Louhkiar décalait parfaitement Joseph Mendy qui centrait au deuxième poteau. D’une belle tête lobée, Thierno Kanté égalisait (1-1, 73e). Cinq minutes plus tard, Ihabe Louhkiar donnait l’avantage au Besançon Foot suite à un beau centre en retrait de David Omouri (1-2, 78e). Dans les arrêts de jeu, Rodrigo Pinto le gardien du Besançon Foot détournait un penalty consécutif à une main bisontine. Préservant ainsi le succès de la réserve du Besançon Foot, qui lui donne une bonne dose de confiance pour la suite de la compétition.
DNS Fenêtres s’ouvre au Besançon Foot
Posté le 03/04/2023 DNS, comme Dominique et Nicolas Spohn, est une entreprise de fermetures extérieures (portes, fenêtres, volets), mais aussi portails, clôtures, garde-corps, pergolas et verandas, crée en 2009. C’est Nicolas Spohn et Julien Maublanc qui ont pris le relais de leur père et beau-père, Dominique Spohn, qui avait créé la société. L’entreprise, dont le siège est à Cuse-et-Adrisans à trois kilomètres de Rougemont, dans le Doubs, compte 17 salariés (9 poseurs, 5 commerciaux, 2 assistantes de direction et Dominique, le fondateur, toujours en activité). Elle est depuis cette année partenaire du Besançon Foot.
Le fonctionnement de la société, qui intervient dans le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, est parfaitement rodé : après une visite au domicile des clients, les équipes conseillent et recommandent les produits les mieux adaptés à leurs besoins et à leur budget. Les particuliers, qui composent la grande majorité de la clientèle, peuvent compter sur le professionnalisme de l’entreprise et sur ses produits sur-mesure. « Je connais Carl Frascaro depuis 30 ans car on a joué ensemble au foot à Devecey » rappelle Nicolas Spohn. « Mais aussi Benoît Thiebaud qui fait partie du comité directeur. Le Besançon Foot est un club ambitieux. »
- Pour contacter DNS Fenêtres : téléphonez au 03 81 62 55 37, sur internet www.fermetures-dns.fr ou rendez-vous ZA du Pré Rond, 25680 Cuse-et-Adrisans.
L’école Saint-Jean en forme olympique
Posté le 07/04/2023 Dans le cadre de la semaine olympique et paralympique, le Besançon Foot a proposé du 3 au 7 avril des initiations au football à plusieurs classes de l’école Saint-Jean de Besançon. Patricia Taclet, Sadio Diarra, Dione Da Silva, Maxime Jaskulski, Joseph Mendy et Jordan Beauquier ont conseillé les footballeurs et footballeuses en herbe. Le tout sous l’œil attentif de notre secrétaire général Jean-Luc Manso.
Nos joueurs à Clairefontaine
Posté le 07/04/2023
Quatre joueurs de l'effectif N3 se sont présentés récemment aux épreuves techniques et athlétiques du CAP des Métiers du football, à Clairefontaine. Ils ont pu croiser les joueurs de l'équipe de France, qui préparaient leurs matches pour l'Euro 2024.
Dione Da Silva, Thierno Millimono, Jordan Beauquier et Jessim Pellissard ont suivi leur formation chez Perf'Form, un organisme de formation basé à Besançon. Reconnu pour son savoir-faire dans le domaine de la formation des métiers du sport, de l’animation et du commerce, Perf'Form propose un enseignement et un diplôme aux valeurs également reconnues sur le marché professionnel.
Anne Vignot présente pour célébrer la semaine olympique
Posté le 07/04/2023 La semaine olympique et paralympique s’est achevée en beauté ce matin pour le Besançon Foot. Anne Vignot, maire de Besançon et André Terzo, conseiller municipal en charge des sports, étaient de la partie pour célébrer la fin de cette magnifique manifestation qui aura fait vibrer le complexe sportif Saint-Claude toute la semaine.
Côté personnalités, à noter encore la présence de Jean-Marie Vernet vice-président du CROS (Comité régional olympique et sportif), Delphine Duprey (conseillère pédagogique départementale), Mohammed Bouchikhi (éducateur sportif à la Direction des sports de la Ville de Besançon) et Florence Saint-Jean (conseillère en animation sportive au service départemental à la Jeunesse). Pour le Besançon Foot, aux côtés de notre secrétaire général Jean-Luc Manso, nos joueurs et éducateurs Youness Daoughi et Jessim Pellissard étaient présents pour entraîner les élèves des écoles Paul Bert et Saint-Claude.
BPS, un cabinet au service de vos projets
Posté le 11/04/2023 S’il est un mot qui caractérise à lui seul l’activité du cabinet d’avocats d’affaires BPS, c’est bien celui du conseil : juridique, fiscal et social apporté aux PME locales dans la gestion et le développement de leurs projets d’entreprise. Mais BPS, le plus important cabinet indépendant d’avocats d’affaires de Franche-Comté et partenaire du Besançon Foot depuis l’automne 2022, est aussi une aventure humaine faite d’opportunités et de rencontres.
A l’origine, en 1982, Jean-François Bulle, docteur en Droit, crée à Besançon un cabinet de conseil juridique et fiscal. Il est rejoint en 1995 par Olivier Pittet, avocat en droit des affaires et fiscalité, qui devient son associé. Lorsque Jean-François Bulle quitte le cabinet en 2008, il cède ses parts à Alexandre Sutter, avocat en droit des sociétés, qui s’associe à Olivier Pittet. Le cabinet veillera toujours à rester à taille humaine et indépendant, ses fondateurs cultivant la mise en avant des compétences de chaque collaborateur. Aujourd’hui, l’équipe est composée de 5 associés et 10 avocats, spécialisés dans les principaux domaines juridiques (droit des sociétés, droit fiscal, droit du travail et de la sécurité sociale et droit du patrimoine).
Des projets plus que des problèmes !
« Nos clients, principalement des PME et PMI de la région, viennent nous voir plus parce qu’ils ont des projets que parce qu’ils ont des problèmes » aime rappeler Olivier Pittet, dont le cabinet a, en 2013 quitté le centre-ville de Besançon pour s’installer Chemin de la Combe aux Chiens. « Nous avons voulu faire perdurer notre culture de l’indépendance » poursuit Olivier Pittet. « Le fait de construire notre propre bâtiment fut le miroir de notre ambition. » Une ambition qui a fait de BPS un cabinet de renom et dont le développement l’oblige aujourd’hui à réaliser une nouvelle extension de ses locaux.
Les 5 associés de BPS : Emeric Favre, Céline Comte, Olivier Pittet, Alexandre Sutter et Nicolas Léger
Pour contacter BPS : téléphonez au 03 81 50 10 00, sur internet www.bps-avocats.fr ou rendez-vous 19 chemin de la Combe aux chiens à Besançon
Générale des Services, du temps pour vivre, du temps pour vous
Posté le 12/04/2023 Des services pour tout le monde quel que soit l’âge. Du temps pour vivre. Depuis 2012, voilà ce que la société Générale des Services propose. L’entreprise est au service des Bisontins et des Bisontines. Partenaire du Besançon Foot depuis ce mois d’avril 2023, ses représentants Cédric Widmer et Pauline Gusmini ont été accueillis ce matin par le vice-président de notre club affaires Benoît Thiebaud.
Au quotidien, Générale des services propose de l’aide à domicile pour les personnes âgées (aide à la toilette, au lever, au coucher, préparation des repas, accompagnement aux courses…). Mais aussi des prestations de confort (jardin, ménage, garde d’enfants, petit dépannage…) pour les seniors et les jeunes actifs. « Notre objectif est d’apporter le maximum de confort à domicile » détaille Cédric Widmer, son gérant qui collabore au quotidien avec son assistante de direction Pauline Gusmini. L’entreprise, qui compte 60 salariés (assistantes ménagères et assistantes de vie), travaille dans un rayon de 20 kilomètres autour de Besançon. Une deuxième agence est aussi présente à Dole depuis avril 2014.
- Pour contacter Générale des Services : téléphonez au 03 81 52 51 44, mail : besancon@gdservices.fr et sur internet www.generaledesservices.com ou rendez-vous 56 rue de Vesoul, 25000 Besançon. Générale des services recrute : l’équipe accompagne et forme de nouvelles recrues, n’hésitez pas à téléphoner ou à passer en agence !
Un seul but à atteindre
Posté le 15/04/2023 Sans victoire depuis deux mois, le Besançon Foot doit s’imposer ce soir (18h au stade Léo-Lagrange) contre Quetigny. Face à la lanterne rouge qui n’a qu’un succès au compteur, et que le Besançon Foot avait battue 5-0 sur ses terres, Benoît Pansier attend le plus grand sérieux de la part de ses joueurs. « Il faudra allier rigueur et discipline tout en mettant de l’envie et de la générosité » détaille l’entraîneur bisontin à quelques heures de la rencontre.
Avancer vers le maintien
Enflammer le match, face à une équipe qui n’a plus rien à jouer et dans laquelle les individualités voudront briller, sera l’une des clés. Mettre de la vitesse et de la percussion aussi. « Nous ne sommes pas encore maintenus » prévient Benoît Pansier. « Il faut prendre des points avant d’aller jouer à Saint-Apollinaire et Morteau-Montlebon qui nous talonnent au classement. » Même sans cinq absents de marque (Adjakly, Leboeuf, Diarra, Tsala et Saburu), le Besançon Foot doit aller de l’avant. (photo Vincent Schlick https://vin100schlick.myportfolio.com/)
Le Besançon Foot fait le job
Posté le 17/04/2023 Ce samedi, le Besançon a logiquement battu la lanterne rouge Quetigny (4-1). Les hommes de Benoît Pansier menaient 3-0 à la pause grâce à un but d'Hichem Chergui et à un doublé de Robin Valade. A un quart d'heure du terme, Siyar Batgi a accentué la marque. Quetigny a réduit la marque à six minutes du terme. Une victoire logique au terme d'un match sérieux, seulement atténuée par la sortie sur blessure de Mohamed Camara, auquel nous souhaitons d'ores et déjà un prompt rétablissement. (photo Vincent Schlick https://vin100schlick.myportfolio.com/)
Un succès et un bijou
Posté le 17/04/2023 La réserve du Besançon Foot est en forme. Ce samedi, les joueurs de Xavier Plançon et Osvaldo Magnani, au terme d’un match maîtrisé, ont nettement dominé la réserve de Grandvillars (4-0). Ils ont confirmé leur bon coup de Bart de la semaine passée.
Au quart d’heure de jeu, suite à un centre en retrait d’Ihabe Loukhiar, Maxime Santagata, à 25 mètres, a ouvert le score d’une frappe imparable. Au cœur du premier acte, Sadio Diarra, toujours idéalement servi côté gauche par un Ihabe Loukhiar intenable, reprenait parfaitement au deuxième poteau et accentuait la marque (2-0, 22e).
En fin de match, Joseph Mendy assurait le succès bisontin d’une belle tête suite à un corner dévié. Et à la dernière minute du temps réglementaire, suite à une frappe de Sadio Diarra repoussée par le gardien, « Maître » Thierno Kanté rajoutait un quatrième but somptueux et très acrobatique, d’une magnifique aile de pigeon. Ce lundi, le Besançon Foot (2) est cinquième au classement, à seulement six points du leader. De bon augure avant son déplacement de samedi sur la pelouse de l'US Sochaux.
Allianz Crozet s’allie avec le Besançon Foot
Posté le 20/04/2023 Christophe Crozet a repris sa première agence Allianz à Besançon en 2011. Aujourd’hui, avec son épouse Geta, ils sont à la tête de trois agences d’assurance Allianz, deux à Besançon et une à Saône. Ils proposent des solutions d’assurance pour les particuliers et pour les entreprises mais aussi des conseils financiers ou sur des risques spécifiques. De plus, de nombreux services gratuits vous attendent en poussant la porte de leurs agences. Changement de cartes grises, suivi des sinistres par les agents, aide à la déclaration d’impôts ou conseils sur les placements, les services proposés sont variés. De nombreuses start-up bisontines leur font déjà confiance.
Au total, une équipe de 8 personnes (6 collaboratrices en plus de Christophe et Geta) sont à votre service. Professionnels, réactifs et toujours à l’écoute de votre problématique, ils assurent au quotidien. Récents partenaires du Besançon Foot, ils ne cachent pas leur satisfaction d’avoir rejoint le club. « Ce qui nous plaît, c’est la proximité et l’engagement du Besançon Foot vis-à-vis des jeunes. Le sport peut enseigner des valeurs telles que l'équité, le travail d'équipe, l'égalité, la discipline, l'inclusion, la persévérance et le respect, valeurs qui nous sont chères » témoignent les deux agents généraux Allianz présents au siège du club il y a quelques jours à la rencontre de notre responsable du club affaires Benoît Thiebaud. « Le Besançon Foot s’occupe bien des plus jeunes joueurs et leur laisse une chance d’évoluer. » Une manière aussi, pour le club, d’assurer sa pérennité.
• Pour contacter Allianz Crozet : téléphonez au
-03 81 85 32 32 (rue de Vesoul à Besançon),
- 03 81 51 28 28 (square Saint-Amour à Besançon),
- 03 81 55 89 80 (Grande rue à Saône) ou 06 07 38 32 06,
sur internet www.allianz.fr/crozet ou crozet.besancon@allianz.fr
Ils voyagent en solidaires
Posté le 25/04/2023 Samedi, le Besançon Foot s'est imposé 2-1 à Saint-Apollinaire. Grâce à deux buts de Sadio Diarra et Robin Valade. Une deuxième victoire de rang qui permet aux joueurs de Benoît Pansier de prendre un peu de marge avec la zone rouge. Après la rencontre, l'ambiance était au beau fixe dans le vestiaire. Les protégés de Benoît Pansier, en s'imposant en Côte d'Or (2-1), ont confirmé leur succès à domicile obtenu devant Quetigny. Ils ont aussi confirmé leur victoire du match aller (3-1). Bravo à tous !
Un succès qui fait beaucoup de bien
Posté le 02/05/2023 Après quatre défaites d’affilée, le Besançon Foot s’est relancé. Ce samedi, les joueurs de Gérard Maillard ont gagné 4-1 à Pont-de-Roide. Auteurs d’un match sérieux, ils se sont imposés grâce à un doublé de Adam Omar et des buts de Sipan Aksin et Yamine El Marjani.
Bien en place et rigoureux collectivement, ils menaient déjà 3-0 à la mi-temps. Une victoire qui fait du bien alors que Pontarlier, quatrième avec le double de points, débarque au complexe sportif de Saint-Claude dimanche. Il faudra profiter de la confiance emmagasinée pour de nouveau briller.
Notre secrétaire au stade de France
Posté le 04/05/2023 Récompensé dans le cadre de la «Journée nationale des bénévoles», notre secrétaire Joël Isabey a participé à la finale de la coupe de France Toulouse-Nantes samedi dernier. Il faisait partie des dix membres du district Doubs-Territoire de Belfort qui ont rejoint le stade de France grâce à un transport parfaitement organisé par la Ligue Bourgogne-Franche-Comté et le District Doubs-Territoire de Belfort.
Un dimanche aux côtés des sélectionneurs
Arrivé au stade à 17h et chaleureusement accueilli par le président du District Daniel Rolet, il a pu vivre tout l’avant-match et la montée en intensité liée. Parfaitement placé dans le stade, il a vécu de près le facile sacre toulousain. Le lendemain, Joël a pris la direction de la Seine musicale, pour un après-midi d’animations en compagnie de Philippe Diallo président de la Fédération française de football, Didier Deschamps sélectionneur de l’équipe de France masculine, Hervé Renard sélectionneur de l’équipe de France féminine et Jean-Pierre Escalettes président de la Fédération française de football de 2005 à 2010. Un week-end chargé mais riche en émotions.